Rendons à Anticor son agrément pour combattre la corruption ! - Lancée le 29 juin 2023 / Lancée par Victoire BEAUGENCY
Signatures : 24 278
Nous nous adressons à vous aujourd'hui en tant que voix collective préoccupée par la santé de notre démocratie et l'intégrité de nos institutions. L'association citoyenne Anticor, pilier de la lutte contre la corruption en France, a récemment vu sa demande d'agrément refusée par le gouvernement, une décision qui menace gravement son rôle essentiel et son efficacité dans la lutte contre la corruption et en faveur de l'intérêt général.
L'agrément permet à Anticor d'intervenir dans des dossiers de lutte contre de la corruption présumée. Sans cet arme citoyenne, l'association ne peut plus se constituer partie civile alors que cette démarche est fondamentale puisqu'elle permet de contourner la décision d’un procureur, dont la carrière dépend du gouvernement, de classer sans suite une affaire politico-financière sensible.
Anticor, depuis sa création en 2002, a été un acteur clé dans la révélation et la poursuite de nombreuses affaires de corruption qui auraient pu rester dans l'ombre. De l'affaire des sondages de l'Élysée aux concessions autoroutières, en passant par l'affaire Dupond-Moretti, Anticor a démontré une persévérance et une intégrité sans faille dans sa mission de veiller à l'application de la loi et à la moralité publique.
Le refus de renouveler l'agrément d'Anticor pose non seulement un sérieux problème en termes de lutte contre la corruption, mais soulève également de profondes inquiétudes quant à l'engagement du gouvernement en faveur de la transparence et de l'éthique. En effet, ce refus intervient dans un contexte où l'association n'a reçu aucun reproche de la part du gouvernement et où la Première Ministre, Elisabeth Borne, avait publiquement reconnu la conformité d'Anticor aux critères d'octroi de l'agrément.
Cette pétition a plusieurs objectifs :
- Exiger le renouvellement de l'agrément d'Anticor : nous demandons au gouvernement de reconsidérer sa décision et de renouveler l'agrément d'Anticor, reconnaissant ainsi son rôle indispensable dans la lutte contre la corruption ;
- Assurer une transparence et une équité dans le processus d'attribution des agréments : le processus de décision doit être transparent et équitable, libre de toute influence politique, afin d'assurer l'indépendance des organismes de lutte contre la corruption. Nous demandons à ce que l'agrément soit octroyé par une autorité administrative indépendante ;
- Sensibiliser et mobiliser : nous souhaitons alerter l'opinion publique et les responsables politiques sur l'importance cruciale de soutenir des associations comme Anticor, qui jouent un rôle de garde-fou dans notre société.
La lutte contre la corruption est fondamentale pour assurer l'égalité devant la loi, la confiance des citoyens envers leurs représentants, et pour préserver l'intégrité de notre système politique. Il est impératif que des organisations comme Anticor soient soutenues dans leur mission.
En soutenant Anticor, forte de ses 7300 adhérents, impliquée dans 161 procédures judiciaires, fonctionnant sans aucune subvention publique et appuyéepar 85 groupes locaux, vous soutenez une association indépendante qui agit en faveur de l'intérêt général.
...
On parle d'Anticor dans la presse :
- https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/anticor-l-association-anticorruption-denonce-le-refus-implicite-de-sa-demande-de-renouvellement-d-agrement_6268371.html
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/27/anticor-le-gouvernement-n-a-pas-renouvele-l-agrement-de-l-association-de-lutte-contre-la-corruption_6207886_3224.html
- https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-association-anticor-perd-son-agrement-20231227
- https://www.la-croix.com/france/anticor-l-association-anticorruption-perd-son-agrement-20231227
- https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/271223/l-agrement-de-l-association-anticorruption-anticor-non-renouvele
En France, 2373 enfants dorment dehors, exposés au froid, à l’insécurité et à la précarité 🤬 - 5 déc. 2023 / Aurélie Gries
51 abonnés - 9+ - 89 vues - 0 commentaire MAIRIE DU 7E ARRONDISSEMENT
Mardi 5 décembre, lors du conseil d'arrondissement de Lyon 7eme, j'ai rappelé les prérogatives de l'Etat et des départements concernant la protection de l'enfance et de l’hébergement des femmes enceintes et des mères isolées.
Dans la métropole de Lyon, plus de 330 enfants vivent actuellement dehors. Des solutions existent. Les associations et collectifs pallient aux manquements.
Comment pouvons-nous encore nous regarder et vivre normalement alors que des personnes subissent le froid, l'insécurité et la précarité dans notre pays, dans notre ville ?
Entre des zones rurales qui n'intéressent pas les promoteurs, des logements sociaux inexistants, des logements vacants que les propriétaires
...
Connu / TG le 2/12/23 à 12:26
30% des Français les plus pauvres ont froid chez eux ou renoncent à se chauffer correctement par manque d'argent. Et les habitants
...
Connu / TG le 23/11/23 à 17:13
102 k abonnés - 80+ - 700 vues - 11 commentaires #NUPES #logement #Politique #franceinsoumise #Amfis2023 #Amfis #Melenchon #NUPES #France
(Re)Découvrez l'atelier "Droit au logement : passons à l'action !", tournée aux Amfis 2023, avec :
- William Martinet, député LFI-NUPES
- Diangou Traoré, militante des quartiers populaire et co-animatrice du pôle Auto-organisation et luttes
- Delphine Bouet, Collectif tous·tes un toit (TUT) Lorient
- Fatouma Camara, Alliance Citoyenne Seine-Saint-Denis
Tr.: ... Indice de référence des loyers (IRL) ... augmentation des loyers ... a eu plus de conséquences que la suppression de l'ISF ! ... passoires thermiques et bouilloires énergétiques ... changement en faveur des propriétaires ... rénovation thermique des logements ...
Connu /* TG le 18/10/23 à 23:21
Affaire du 8 décembre : banalisation du régime d'exception terroriste.
Au regard des preuves et des faits, la condamnation pour "association de malfaiteurs terroristes" dans le cadre de "l'affaire du 8 décembre" constitue une extension inquiétante de cette qualification et de son régime d'exception.
Ce verdict intervient dans un climat de criminalisation de la contestation par les dirigeant·es politiques de droite et d'extrême-droite, Gérald Darmanin au premier rang.
Quiconque remettant en cause l'ordre social établi, les ravages écologiques et sociaux du système de production ou la brutalité de l'institution policière peut désormais être taxé de "terroriste" dans les médias par des membres du gouvernement, de la majorité ou du RN.
Dans cette affaire, la justice a choisi de condamner une "intention" vague, non prouvée, et sans qu'aucun acte n'ait été commis. Mais, les 3 semaines d'audiences auront permis de révéler les manipulations de l'enquête et la construction d'un récit criminalisant par la DGSI.
Dans ce contexte de basculement du pouvoir vers l'extrême-droite, les moyens d'enquête, le régime d'exception et les condamnations propres au terrorisme risquent de se généraliser à l'ensemble de la contestation sociale.
Nous devons lutter contre cette inquiétante banalisation.
...
Connu / TG le 27/12/23 à 23:11
Accueil Économie Conjoncture
Pesticides : un rapport publié ce jeudi pointe des «marges indécentes» des fournisseurs des agriculteurs
« Tout laisse à penser que, par différents biais, ce secteur n'est pas exempt de marges indécentes et de profits d'opportunité ». Ekaterina Pokrovsky
Le texte préconise de lever le voile sur l'«angle mort» des coûts de production des fabricants de machines, d'engrais et de pesticides.
Il serait «utile» de faire la lumière sur les marges des entreprises qui vendent des pesticides aux agriculteurs, estime une commission d'enquête parlementaire dans un rapport rendu public jeudi, suggérant qu'elles réalisent des «marges indécentes» et devraient payer davantage d'impôts.
Les grandes lignes du rapport avaient été présentées la semaine dernière par son rapporteur, le député socialiste Dominique Potier. Il avait décrit «un archétype d'un échec des politiques publiques» à affranchir les agriculteurs de leur dépendance aux herbicides, fongicides et insecticides de synthèse. Le rapport complet, de près de 300 pages, a été publié jeudi. Il formule 26 recommandations, dont celle de «sanctuariser les captages pour l'alimentation en eau potable» en ouvrant notamment la possibilité d'exproprier un exploitant pour arrêter la contamination de la ressource par des résidus de pesticides.
Le rapport préconise également de lever le voile sur l'«angle mort» des coûts de production des fournisseurs des agriculteurs : fabricants de machines, d'engrais et de pesticides. «Tout laisse à penser que, par différents biais, ce secteur n'est pas exempt de marges indécentes et de profits d'opportunité», est-il souligné. Sollicitée par l'AFP, l'organisation française représentant les fabricants de pesticides, Phyteis, n'a pas donné suite dans l'immédiat. Le rapporteur indique s'être rendu en novembre au ministère de l'Économie pour jauger la contribution à la fiscalité nationale des fabricants de produits phytosanitaires - dont les géants Syngenta, Bayer, Corteva et BASF.
À lire aussi Pourquoi les agriculteurs renversent les panneaux des villes
« Moins de 60 millions d'impôt sur les sociétés »
«Les contrôles (...) m'ont laissé pantois : payer 110 millions d'euros d'impôt sur les sociétés pour 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires suppose soit une très faible rentabilité, soit un transfert de coûts massif [une pratique visant à réduire la base imposable, NDLR]. Je vous laisse imaginer l'hypothèse qui est la mienne», a-t-il déclaré aux autres membres de la commission, selon un compte rendu annexé au rapport. «En outre, la moitié de ces impôts est récupérée [par les entreprises] sous forme de crédit d'impôt recherche (CIR) dont l'usage n'est pas orienté - on ignore s'il va être consacré à des molécules douteuses ou vraiment intéressantes d'un point de vue technoscientifique», a ajouté le député de Meurthe-et-Moselle. «On peut tout de même s'interroger sur les marges bénéficiaires et la fiscalité des grands groupes qui réalisent 90% du commerce de la phytopharmacie dans notre pays, quand on voit qu'ils ne paient en définitive qu'un peu moins de 60 millions d'impôts sur les sociétés», a-t-il insisté.
La rédaction vous conseille
- La rémunération des agriculteurs à nouveau sous pression
- Agriculture : la FNSEA annonce obtenir l'abandon de la hausse de taxes sur les pesticides et l'eau
- Bond de la rentabilité pour les coopératives agricoles Vivescia et Axéréal
Sujets Pesticides Agriculteurs - 8 commentaires
Ndlr : ce rapport pas sourcé par Le Figaro :-(
Heureusement est en ligne notamment à https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2023/12/rapport-commission-denquete-ecophyto_synthese-ce-14-12-23.pdf
depuis
https://www.generations-futures.fr/actualites/enquete-potier-pesticides/
"
RAPPORT DE DOMINIQUE POTIER
DÉPUTÉ DE MEURTHE-ET-MOSELLE
Commission d’enquête
Identifier les causes de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l’exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire
2013-2023 : UNE DÉCENNIE (PRESQUE) PERDUE,
LES CONDITIONS DE LA RÉUSSITE POUR 2030
"
LFI a voté "abstention", pourquoi ? ACT
Le variant JN.1 représente désormais 52% des infections Covid en France. En plus de provoquer des maux de tête, de la toux et de la fièvre, il pourrait entraîner davantage de pertes de goût et d'odorat.
...
sous-lignage de BA.2.86 (surnommé le variant Pirola), lui-même sous-variant d'Omicron détecté pour la première en septembre 2023 aux Etats-Unis
...
aucun rapport alarmant ne nous est parvenu à ce jour à leur sujet", explique l'épidémiologiste Antoine Flahault ... la France fait partie des pays qui rapporte le plus de cas : au 20 décembre
...
Quels sont les symptômes du variant JN.1 ?
97% des cas positifs à ce variant sont symptomatiques. Dans l'analyse de risque de novembre, Santé Publique France informe que les symptômes rapportés chez les cas de JN.1 sont :
- l'asthénie/fatigue,
- les céphalées,
- la fièvre,
- la toux,
- et l'écoulement nasal
...
il reste encore des cas en cours d'investigation qui peuvent faire évoluer ces résultats" explique Santé Publique France
Sources
- Analyse de risque liée aux variants émergents de SARS-COV-2 (11/12/2023) Santé publique France
- Variants Happen, Centers for Disease Control and Prevention, 27 octobre 2023
Clés : Environnement Eau
Article premium, Réservé aux abonnés
C’est une année noire qui se termine pour l’Association de protection, d’information et d’études de l’eau et de son environnement (Apieee) à Niort. Déjà plombée par la perte de plusieurs subventions, elle pourrait être privée de son agrément pour son soutien aux anti-bassines.
Ici aux côtés de militants anti-bassines, Joëlle Lallemand dénonce « une répression » à l’égard de son association et de l’action militante. | ARCHIVES CO
Déclarée d’intérêt général et agréée depuis 1995 au titre de la protection de l’environnement, l’Association de protection, d’information et d’études de l’eau et de son environnement (Apieee) va-t-elle perdre sa précieuse habilitation ? Renouvelée tous les cinq ans sur demande préalable, celle-ci arrive à échéance au 31 décembre 2023, soit dans moins de dix jours. Et pour l’heure, aucun signe de la préfecture des Deux-Sèvres (voir par ailleurs). " D’habitude, nous avons toujours un retour positif par écrit bien avant la date limite, généralement en novembre. Là, c’est le flou total et c’est très inconfortable pour ne pas dire inquiétant ", indique Joëlle Lallemand, la présidente d’une association créée en 1990 et connue pour son club nature pour enfants, ses animations pédagogiques dans les écoles, ses journées grand public comme la « Faites du bio », ses sorties, ses conférences ou encore ses projections. Elle fédère aujourd’hui 180 adhérents et compte un salarié.
« On veut nous invisibiliser et nous écraser »
Outre une reconnaissance par l’État, la délivrance de l’agrément ouvre...
...
Connu / TG le 22/12/23 à 14:32
Intelligence artificielle : "2023 restera l'année dans laquelle tout le monde s'est emparé du sujet"
ChatGPT ©Radio France
Intelligence artificielle : "2023 restera l'année dans laquelle tout le monde s'est emparé du sujet" - Mardi 26 décembre 2023 / L'invité de 8h20
2023 restera l'année où l'intelligence artificielle générative est entrée avec fracas dans nos vies. Elle existait avant, mais elle est soudainement devenue très concrète. Ce n'est surement qu'un avant goût de ce qui nous attend en 2024.
Isabelle Ryl, professeure des universités, experte en intelligence artificielle. Elle dirige le "Paris Artificial Intelligence Research Institute" :
"Je pense que 2023 restera l'année dans laquelle tout le monde s'est emparé du sujet, c'est-à-dire tout citoyen a vraiment pris conscience d'une technologie qui arrivait à la portée de chacun et de ce qu'elle allait pouvoir changer dans leur vie."
Quelles sont les limites techniques au développement de l’intelligence artificielle ? "Il y a déjà la limite de la donnée. Il y a une limite concernant la disponibilité des processeurs. Aujourd'hui le monde entier veut s'équiper en serveurs et en méga-clusters. La disponibilité des puces est un problème, c'est aussi un problème de souveraineté, de disposer des moyens. Autre problème : celui de l’énergie et de la consommation."
"Il y a aussi beaucoup de gens qui travaillent sur une IA qui fonctionnerait avec des modèles plus petits, avec moins de données, avec moins de calculs. On peut espérer que cette limite n'en soit pas une puisqu'on va changer de modèle entre deux."
David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS au Centre d’analyses et de mathématiques sociales :
Si le créateur de ChatGPT a pour objectif de créer une IA aux capacités cognitives supérieures à celle des humains. "Des chercheurs pensent que cela n’arrivera jamais", précise le directeur de recherche au CNRS. "C'est plus à long terme. Mais pour être sûr que ça n'arrive pas déjà aujourd'hui, effectivement il y a des capacités assez impressionnantes."
"Certaines IA ont passé par exemple l'examen du barreau aux États-Unis, donc on pourrait penser qu'elles sont intelligentes, mais il faut quand même garder à l'esprit que ce sont des machines qui reproduisent des choses qu'elles ont apprises à partir d'immenses bases de connaissances."
"Pour refaire quelque chose qui existe déjà, ça va très bien. Pour recombiner aussi et faire un petit peu de nouveau, ça va très bien aussi. Mais pour faire du radicalement nouveau, comme on le fait nous tous les jours, c'est très difficile. Pour se donner juste une idée, si vous demandez à une IA d'écrire une phrase sans la lettre "e", si demandez à ChatGPT d'écrire une phrase sans "e" à la Georges Perec, il n'y arrivera pas, parce qu'en fait il ne reconnaît pas les lettres. "
L'équipe Alexis Morel Production
L'Ail des ours propose des ateliers de jardinage dans la serre pédagogique, située dans l'école de Luant. ©Radio France - Cécile Bidault / France Inter
À Luant, près de Châteauroux, une association de passionnés de jardins et de nature propose des ateliers, pour tous les âges, en commençant par les plus jeunes. Car cultiver la terre en la respectant n'est pas une évidence, même en zone rurale.
L'équipe Cécile Bidault, journaliste à France Bleu Nord Production
Clés : Environnement Écologie Développement durable Permaculture Campagne – Ruralité Jeunesse
François Ruffin ©Maxppp - Olivier Corsan
8h20 - Baddou - L'hour
Le député LFI de la Somme François Ruffin est l'invité du Grand Entretien.
Avec François Ruffin Député LFI de la Somme
Alors que le débat se focalise contre la loi immigration : "Normalement, Emmanuel Macron était là pour faire barrage et à la place, et il sert de marche pied, il ouvre la porte tout grande aux idées de l’extrême droite", estime le député LFI : "c’est à ça que j’ai assisté à l’Assemblée Nationale, c’est une défaite pour la République".
Pour François Ruffin, cette loi manque ostensiblement sa cible : "Quand se met en oeuvre la préférence nationale, quand ce sont des vies déjà dures qui sont frappées…Là, on n’est pas 'méchant avec les méchants', là on est méchants avec tout le monde, on fait des lois pour pourrir la vie de gens qui ne demandent qu'à travailler, c’est séparer les étrangers de la République".
Publicité
"Le pouvoir d'achat s'améliorerait, parce qu'on priverait d'APL ces familles ? L'hôpital irait mieux parce qu'on empêcherait de soigner comme il faut les étrangers ? On devrait avoir un président de la République qui doit être le gardien de ces valeurs, et qui, à la place, les brade pour de petits calculs cyniques. Je vois le chemin sur lequel il nous entraîne, la pente sur laquelle on glisse".
La pente glissante de l'extrême-droite
Pour François Ruffin, la menace de l'extrême-droite est plus que jamais présente avec la bascule politique qu'a constitué le vote de cette loi immigration : "On voit dans les sondages Marine Le Pen qui avance, qui chemine tranquillement vers l’Élysée, y compris chez les diplômés, les installés, on se dit 'c'est son tour' et on s’y accoutume, avec une forme d’abandon, de mollesse, de lâcheté". Pour autant, le député estime qu'"il n’y a pas de fatalité" : "L’histoire reste ce que les hommes et les femmes en font, il faut se réveiller maintenant (...)"
L'union de la gauche, condition "nécessaire mais pas suffisante"
Pour autant, faire barrage nécessiterait désormais une union de la gauche : "Il faut arrêter les conneries : si non veut arrêter cette pente, il faut que les chefs de partis cessent l’étalage de leurs rancoeurs sur Twitter" estime François Ruffin qui rappelle que "l'union de la gauche, c’est une condition nécessaire mais pas suffisante". Mais déjà ça passe par "enterrer les haches de guerre". "On a une sorte de responsabilité", reconnait-il aussi face au passage de cette loi , "il faut qu'on sorte du ton d'acrimonie, de rancoeur, pour aller vers quelque chose qui respire la joie".
Il faut surtout traiter les difficultés des Français, analyse le député qui avance que la suppression des lits en milieu hospitalier "va deux fois plus vite" qu'avant la crise Covid": "Refaire le coup d’utiliser Marine Le Pen et son père comme des repoussoirs, ça ne suffit pas ; Il faut résoudre la question de l’hôpital : est-ce la faute des étrangers que l’hôpital va mal? Non, c’est la faute d’Emmanuel Macron : c’est lui le problème de la France".
Alors que 32 régions de gauche ont annoncé qu'elles n'appliqueront certaines mesures de la loi sur l'immigration, l'élu LFI rappelle que "Emmanuel Macron qui passe à la télé reconnait que des pans entiers de la loi" ne sont pas constitutionnels : "Ce qu’il faut ce n’est pas avoir des terres de résistance, des bastions qui se refusent, c’est se demander comment on fait pour gagner le pays, le faire respirer".
Des "soucis de ton" pour LFI
Alors que son parti, La France Insoumise, est sous le coup des attaques, François Ruffin reconnait que "les Français, il faut les rassurer (...) aujourd’hui il y a des soucis de ton, des invectives . Simplement, on attire pas parce qu’on n’est pas uni". Alors que la priorité serait d'offrir les "garanties que demain sera meilleur". Il reste choqué par les propos présidentiels, après l'interview donné cette semaine à la télévision : "Les 'salaires ont plutôt suivis', selon Emmanuel Macron, ce sont des mots prononcé sous les dorures de la République. En vérité, c’est plutôt - 5% de consommation en moins dans les produits alimentaires des supermarchés".
"Ce sont les classes moyennes inférieures qui décrochent, une famille sur 2 avec enfants a réduit ses portions dans son assiette, alors que + 13% de dividendes pour les grandes entreprises : les 2/3 vont au 0,1% les plus riches, cette injustice là, le Président de la République ne l’affronte pas", rappelle François Ruffin.
Quand un auditeur demande le départ de Jean-Luc Mélenchon de la tête de LFI, l'élu répond se défend de toute polémique : "Si la gauche, ça avait été Francois Hollande et son fils spirituel Macron, la gauche serait dans la tombe".
"La France est un pays riche, un gâteau qui est énorme (...) On nous amuse, mais le phénomène Macron, c’est le mouvement massif du gavage" martèle François Ruffin qui dit vouloir, lui, "descendre le plafond et relever le plancher".
Clés : Info Société Immigration François Ruffin Rassemblement national Emmanuel Macron
L'équipe Marion L'Hour Production ; Ali Baddou Production
association DesCodeuses : forme des femmes issues des quartiers populaires à la programmation
Connu / mel [Diversite] Convention d'échange de compétences entre la mission logiciels libres de la (DINUM) et l'association DesCodeuses
Date : Wed, 20 Dec 2023 14:03:54 +0100
Puissance économique mondiale, budget militaire colossal et acteur géopolitique aux quatre coins de la planète, l'Empire du Milieu peut paraître inarrêtable. A partir des années 80, le pays a connu pendant trois décennies un taux de croissance souvent à deux chiffres. Dotée d'une main d'œuvre se comptant en centaines de millions de travailleurs, la Chine a profité d'investissements considérables dans ses industries où la productivité a explosé. De nombreux Chinois se sont considérablement enrichis et la grande pauvreté est largement résorbée dans le pays. Une aventure économique qui a permis à la Chine de financer un budget militaire dont les dépenses ont triplé depuis le début des années 2000 jusqu' aujourd'hui. Des muscles sur lesquels la Chine s'appuie pour tisser une toile diplomatique qui s'étend bien au-delà de ses frontières. Une influence grandissante qui se confirme dans des coups d'éclat tel que le récent dégel des relations entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Ce sont les diplomates chinois qui ont facilité la reprise d'un dialogue direct entre deux capitales qui ne se parlaient plus officiellement depuis des années. Malgré ces différents succès indéniables, la Chine peine à cacher les sources d'une fragilité qui menace de faire durablement pâlir la bonne étoile du pays.
Quelles fragilités?
La faiblesse à venir de la Chine est d'abord démographique. Depuis cette année, elle a perdu son statut de pays le plus peuplé au monde puisque l'Inde, avec ses 1,4 milliards d'habitants, vient de dépasser de peu son voisin chinois
...
Marion L'Hour reçoit le médecin infectiologue Benjamin Davido, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, et référent Covid à l'Hôpital Raymond Poincarré de Garches, pour évoquer les risques de transmission de virus pendant les réveillons.
Alors qu’un nouveau variant du Covid, encore un, JN1, a fait grimper le nombre de malades de 30% en une semaine fin novembre début décembre, et qu’on signale le retour de la grippe, le mycoplasme, cette bactérie chinoise qui provoque des pneumonies et la bronchiolite qui sévit depuis l’automne, Benjamin Davidot estime que "le risque, au bout du bout, arithmétiquement, c'est de voir arriver des patients avec des formes plus ou moins sévères, nécessitant de l'oxygène, nécessitant d'un avis médical, consultant aux urgences. Et une des façons d'éviter de se retrouver malade, je crois d'abord, c'est d'être vacciné. On a la chance d'avoir un vaccin qui est mis à jour. Se masquer pendant le réveillon, ça paraît mission impossible".
En revanche, poursuit-il, "une façon de lutter contre l'ensemble de ces agents infectieux, c'est d'aérer les espaces, ouvrir la fenêtre dix minutes toutes les heures pour éviter, encore une fois, de garder des gouttelettes en suspension à risque de se contamination pendant un moment donné où on sait que c'est un moment festif, un moment donné souvent transgénérationnel entre les plus jeunes et les aînés. Ce qu'il faut, c'est essayer de recourir à ces bons gestes du quotidien qu'on a bien appris pendant la pandémie".
De plus en plus de vaccins préventifs
...
Écouter les soignants pour faire fonctionner l'hôpital
...
Clés Société Santé Maladies – Épidémies Virus Coronavirus – Covid-19
Décryptage
Quatre choses à savoir sur le «fédivers» dont parle Threads, le nouveau réseau social de Meta
Depuis sa création en juillet, le nouveau réseau social Threads, lancé jeudi 14 décembre dans l’UE par Meta, dit vouloir rejoindre le «fédivers». On éclaire vos lanternes sur ce mot-valise, en passe de gagner en popularité.
(Stefani Reynolds/AFP)
publié le 16 décembre 2023 à 9h55 / par Elise Viniacourt
(mis à jour le 18 décembre 2023 à 11h44)
...
«Nous prévoyons d’intégrer Threads au fédivers, un réseau social composé de différents serveurs exploités par des tiers», assure l’entreprise sur le site d’Instagram. Threads, on connaît. C’est le réseau social lancé en juillet par la maison mère de Facebook pour concurrencer X (ex-Twitter) et qui vient de débarquer dans l’Union européenne
...
mot-valise, contraction entre les termes «fédération» et «univers». La définition la plus simple du fédivers est certainement celle proposée par la Quadrature du Net. Sur son site, l’association de défense des libertés fondamentales en ligne le décrit comme un «ensemble de médias sociaux composé d’une multitude de plateformes et de logiciels, où les uns communiquent avec les autres grâce à un protocole commun». Souvent, il s’agit du protocole ActivityPub, un standard défini par le W3C, l’organisme en charge des protocoles et les lignes directrices assurant la croissance à long terme du Web. En ayant recours à ce dernier, les différentes instances (sites de microblogging, partage de vidéos, de photos…) du fédivers créent des passerelles entre leurs serveurs respectifs leur permettant alors de communiquer entre elles
...
«Le courrier électronique fonctionne comme un fédivers», explique l’ingénieur en informatique Stéphane Bortzmeyer. Comment, sinon, les adeptes de Gmail pourraient-ils écrire aux mordus de Yahoo Mail ? D’après le spécialiste, le terme a été popularisé autour de 2016 avec l’apparition et le succès d’un autre concurrent à X, Mastodon
...
Certains membres du fédivers, à l’image de la Quadrature du Net, redoutent l’arrivée de ce champion de la centralisation. «L’arrivée de Facebook sur le fédivers ressemble à la stratégie de prendre les devants, d’agir tant qu’il n’existe pas encore d’encadrement, afin de cannibaliser le fédivers en profitant de la circonstance de l’effondrement de Twitter», dénonce l’association. Aussi, certains administrateurs d’instances du giga-réseau ont d’ores et déjà lancé un «Fedipact». Le principe ? Les signataires s’engagent à bloquer les services de Meta de leur propre territoire. Après le fédivers, bientôt la fédiguerre ?
Pour aller plus loin : Réseaux sociaux ; Mark Zuckerberg ; Facebook ; Elon Musk ; Données personnelles
Alors que le bâtiment est le premier secteur d’émissions de gaz à effet de serre en France, les habitats légers représentent une alternative intéressante. Mais qu’appelle-t-on habitat léger ? Que dit la loi, et quels sont les obstacles à l'installation ?
Les habitats légers, intégré dans la législation grâce à de nombreuses luttes, mobilisations et travaux académiques, seulement depuis 2014 avec la loi ALUR, se définit comme “résidences démontables constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs” avec plusieurs critères :
- sans fondation disposant d’équipements intérieurs ou extérieurs,
- destinées à l’habitation et occupées à titre de résidence principale au moins huit mois par an
- les résidences et leurs équipements extérieurs sont, à tout moment, facilement et rapidement démontables."
Les habitats légers peuvent également ne pas être raccordées au réseau.
Mais l'habitat léger n'est pas seulement écologique, il peut également être accessible financièrement, et c'est ce pour quoi milite l'association Hameaux Légers, en privilégiant le bail emphytéotique avec les communes, un bail de 18 à 99 ans qui confère au locataire les mêmes droit sur le terrain que le propriétaire, mais sans pouvoir le revendre. Être propriétaire de son habitat mais pas du sol, pour accéder plus facilement à un logement tout en respectant la terre : sans fondation ni matériaux émetteurs comme le béton, ces habitats peuvent laisser le terrain comme ils l'ont trouvé (ou presque) s'ils déménagent un jour.
Victimes de nombreuses stigmatisations, les habitant.es de ces logements rencontrent de nombreuses épreuves, et s'installer en habitats légers relève souvent du parcours du combattant, et ne doit pas être idéalisé. Faute d'accord avec les mairies, et en situation d'urgence, beaucoup s'installent sans autorisation, et font face à de nombreux risques.
Qu'est-ce qu'un habitat léger ? Que dit la loi ? Quelles sont les réalités de ceux et celles qui habitent ces logement ? Est-ce une solution pour la transition écologique et énergétique du bâtiment ? On en parle avec nos invités.
Avec :
- Xavier Gisserot, cofondateur de l'association Hameaux légers
créée en 2017, est une association qui “accompagne la création d’éco-hameaux accessibles financièrement pour permettre à toutes et tous d’habiter de manière durable et solidaire", suivant trois modes d’action : accompagner les collectivités et collectifs d’habitants à monter un projet de hameau léger, transmission de ces connaissances (MOOC, livre, web formations), sensibilisation.”
Le livre “Guide pratique pour s’installer en habitat réversible” publié chez Ulmer en octobre 2023 est adapté du MOOC précédemment créé par l’association. - Béatrice Mesini, chargée de recherche au CNRS, en géographie et droit, (section 39 Espaces, territoires, sociétés) au laboratoire de sciences humaines et sociales TELEMMe, à Aix-Marseille Université.
- Nadine Roudil, enseignante chercheuse, professeure à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris Val de Seine, rattachée au laboratoire centre de recherche sur l’habitat.
Les artisans du bâtiment qui craignent une "catastophe" après la réforme de MaPrimeRenov' et le succès très relatif du fameux bonus réparation : le réel se rebiffe parfois face à l'ambition environnementale.
...
Hier, les artisans du bâtiment et une floppée d’entreprises ayant pignon sur rue ont écrit à Elisabeth Borne pour l’adjurer de (au minimum) décaler une énième réforme de MaPrimeRenov’ prévue le 1er janvier.
MaPrimeRenov', c’est le dispositif d’aides publiques à la rénovation des logements. La nouvelle réforme (énième réforme) augmente considérablement ces aides (jusqu’à 63.000 euros pour un ménage modeste !), mais interdit de seulement, par exemple, isoler ses combles ou ses murs, ou seulement mettre des double-vitrages ou seulement d’installer une pompe à chaleur. En exagérant un tantinet, c’est tout ou rien.
Les artisans disent qu’on court (je cite leur mot) à la catastrophe : les formalités et les travaux sont trop lourds et les Français vont laisser tomber c’est trop cher même avec les aides. En plus, c’est incohérent de conseiller à des gens qui ont acheté des chaudières à gaz récentes de les jeter à la casse.
Bref, le mieux est l’ennemi du bien et personne ne croit possible l’objectif de multiplier par 3 en 2024 le nombre de rénovations.
...
Chaire Alumni INSA Lyon-Livret 2 - Regards d’Alumni sur l’ingénieur humaniste. Quel sens aujourd’hui ? - 29 novembre 2023 Association, Ecole
Vue 150 fois - 2 J'aime - 1 Commentaire
Le second livret de la Chaire est sorti.
Il constitue le cœur de nos travaux, puisqu’il répond à l’interrogation majeure qui a motivé sa création : ingénieur(e) humaniste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
L’objectif était de traiter cette question au travers du regard des alumni, jeunes et moins jeunes, pour apporter leurs retours d’expérience et faire en sorte que leurs témoignages soient le trait d’union entre le monde de l’entreprise et les aspirations des étudiants.
Le champ des investigations a finalement été très vaste, en questionnant le lien entre ingénierie, humanisme et philosophie, les valeurs de l’ingénieur(e) humaniste, les questions de prospective, la fonction de l’ingénieur(e) médiateur et pilote de projet, son rôle dans l’innovation et la conception, son engagement nécessaire et sa traduction opérationnelle dans sa vie professionnelle…
...
Nous réfléchissons actuellement à un travail de synthèse sur la formation de l’ingénieur(e) de demain et nous sommes preneurs de vos réflexions sur le sujet.
L’équipe Chaire ALUMNI/INSA LYON
Contact : chaire@alumni-insa-lyon.org
Hier soir, Emmanuel Macron est revenu sur la cérémonie de Hanoukka qui s’est tenue en sa présence à l’Élysée début décembre.
Clés : Politique Vie citoyenne
Tr.: ... modestie ... principes ...