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4e édition du magazine Au combat, dédiée aux acteurs de la lutte, dans le monde de l'éducation.
Romain, Arnold, Raphaël et Virginie ont reçu des enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants et des élèves de lycées pour parler des réformes mises en place par Jean-Michel Blanquer, de la maternelle à l'université.
Alors qu'une grande grève se prépare le 19 mars, comment les acteurs de l'éducation s'organisent et luttent contre l'école de la marchandisation ?
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Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu
Langage Inconnu
Étiquettes Éducation nationale Jean-Michel Blanquer
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4e édition du magazine Au combat, dédiée aux acteurs de la lutte, dans le monde de l'éducation.
Romain, Arnold, Raphaël et Virginie ont reçu des enseignantes et enseignants, étudiantes et étudiants et des élèves de lycées pour parler des réformes mises en place par Jean-Michel Blanquer, de la maternelle à l'université.
Alors qu'une grande grève se prépare le 19 mars, comment les acteurs de l'éducation s'organisent et luttent contre l'école de la marchandisation ?
Catégorie Actualités et politique 266 commentaires
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Depuis des mois, des centaines, puis des milliers d’étudiants du monde entier agissent, pour défendre notre planète et ainsi notre futur. Grèves de stages, années de césure, désertion des cours, tous les moyens sont bons pour inciter les leaders politiques à prendre les mesures nécessaires face aux cris d’alarme répétés des scientifiques et citoyens.
“S’il n’y a pas de solution au sein de notre système, alors il faut sans doute changer de système” - Greta Thunberg - COP 24
Aujourd’hui, un collectif inédit en France regroupant des centaines de personnes, associations, entrepreneurs, artistes, journalistes, étudiants, collectivités est en cours de constitution pour inverser le rapport de force actuel entre les citoyens et les élus et proposer des solutions concrètes pour mettre en place des politiques favorables au bien commun.
L’objectif est qu’à la fin de l’été 2019, après 6 mois de co-création pendant lesquels nous allons définir les actions et priorités politiques à mettre en oeuvre pour résoudre les crises écologique et sociale, le plus grand mouvement de Lobby Citoyen ayant existé sera lancé avec pour objectif commun d’écrire une suite désirable et enthousiasmante à l’histoire de l’humanité.
Alors, que ce soit en mettant plusieurs mois à disposition pour participer à temps plein au mouvement, en offrant un toit, un peu de sous ou de nourriture aux étudiants, ou en étant bénévole ponctuellement, REJOINS NOUS !
Plus d’infos sur notre site : https://6moispourlabascule.fr/
Catégorie Actualités et politique
5 commentaires
Transcription :
Romain, ECNantes - Madeleine, ISAE Supaéro - Arthur ECNantes - Cassandre, Science Po U-PSUD - 0:37
Maxime, initiateur de la dynamique "C'est ce genre d'appel dont on a besoin. Là il vient des étudiants qui n'en peuvent plus de constater à chaque nouvelle info qui tombe que le monde n'est pas sur le bon chemin. Comme eux, on est des millions de convaincus, à notre échelle et sur notre territoire, à essayer de réparer la société, au-delà même de ce qu'on appelle la part du colibri, le système en place ne peut pas changer, il ne sait pas prendre les décisions à la hauteur des enjeux. Je ne vois pas de meilleure solution, de meilleure issue que de se rassembler et de créer un gigantesque mouvement de lobbying citoyen pour inverser le rapport de force, pour reprendre en main notre destin, pour recadrer le débat politique sur les vraies problématiques et surtout, pour mettre en place de manière urgente les solutions évidentes qui s'imposent pour changer la donne. Alors il y a quelques semaines, je suis allé voir ces étudiants et je leur ai proposé de les accompagner et de les aider à créer cette lame de fond qu'on n'en peut plus d'attendre. Ils ont tous sauté sur l'occasion, ils ont tous voulu embarquer dans l'aventure. On n'a pas de structure juridique, on va décider ensemble de la forme que ça doit prendre. En revanche, on est sûr d'une chose, c'est que si on est nombreux et organisé on peut changer le monde.
Seymour, diplômé en chimie devant bibl m.curie INSA Lyon - Damien, ISAE Supaero - Lisa, Kedge "un corpus politique consensuel" - Sophie EPFL "fin août... stratégie feuille de route politique" - Cassandre Science Po U-Psud - Arthur, ÉCNantes - Emmanuelle, Toulouse Business School...
La mobilisation est en marche
Emma, ECNantes - Zénon limparable.org - Damien, ISAE Supaéro - Maxime, Science Po Toulouse - Arthus ENSEEIHT
2:46 Lilian, ECNantes - Nicolas ISAE Supaéro - Hugo, Expert biomimétisme - Joris, INSA Toulouse - ...
Connue / https://twitter.com/6Mois_Bascule/status/1098164539215044608
ndlr :
- intéressant mvt politique en coconstruction : savent-ils que c'est de la médiation ? ACT
- L'initiateur accompagne mais est partie prenante donc pas un tiers, quelles garanties de mise à distance donne-t-il ? Sa 1ère Phrase laisse dubitatif (autocongratulation) ACT
- Ils visent le consensus pour atteindre un mvt de masse. Comment abordent-ils les conflits ? Quid de l'existant ? si éludé n'y a-t-il pas risque de réinventer l'existant donc de perdre du temps, de laisser des dynamiques sur le côté ? d'être prétentieux à penser détenir mieux que d'autres la vérité ? ACT
Association LESA - Liens, Enseignements, Sens et Autonomie
Le village, Le Teron 05300 Eourres
contact@asso-lesa.com Tél : 04 92 49 65 93 / 07 85 30 30 57
-> https://www.helloasso.com/associations/association-lesa
"
Environnement - Centre de formation et d'éducation à l'environnement, spécialisé en éco-construction et biodiversité
Adhésion
Adhésion 2019 : Soutenez les actions de LESA
Pourquoi adhérer à l'Association LESA? Pour massifier les filières bois-terre crue-paille : sensibiliser les élus afin qu'ils diminuent le bilan carbone de la construction de leur commune, organiser des manifestations avec les citoyens concernés par cette question afin de pouvoir interpeller leurs ...
Tarifs 5-20 €
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Pourquoi adhérer à l'Association LESA? Pour massifier les filières bois-terre crue-paille : sensibiliser les élus afin qu'ils diminuent le bilan carbone de la construction de leur commune, organiser des manifestations avec les citoyens concernés par cette question afin de pouvoir interpeller leu...
Tarif 10 €
Crowdfunding
Financer la première formation française de construction en terre crue
Une vraie lutte contre le réchauffement climatique passe par la construction en matériaux crus (bois, terre, paille)
625 €collectés
11 contributeurs
Notre mission
Nos domaines d'actions : l'éco-construction (terre, paille, végétal) et la biodiversité domestique (fruitiers, plantes sauvages)
Notre fil conducteur : l'autonomie avec esprit de cueillette.
Nous travaillons selon 4 axes dont vous pouvez découvrir les actions ci-dessous :
Recherche scientifique
Formation professionnelle et stages
Sensibilisation et animations pédagogiques
Accompagnement et développement territorial
Nous œuvrons au quotidien afin de sensibiliser et éduquer divers publics à l'environnement, en gardant à l'esprit les valeurs suivantes :
la réduction de l’empreinte écologique
la réappropriation de savoirs et de savoir-faire développant l’autonomie et la relocalisation de l’économie
le renforcement du lien social
le développement de projets personnalisés et créatifs
Les actions de notre association
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Développement d'un enduit en terre crue résistant, non consommateur de CO² dans sa fabrication.
Nos recherches et tests nous permettent d'atteindre des résistances à l'abrasion dépassant celles de certains ciments et une amélioration de la tenue à l'eau. Nous travaillons en partenariat avec différents acteurs tels que des bénévoles, associations, écoles d'ingénieur, artisans, etc.
Mise en place et suivi d'un sentier fruitier avec plantations et greffes sur fruitiers sauvages.
FORMATIONS PROFESSIONNELLES ET STAGES
Des formations professionnelles dans le domaine de l'éco-construction : construction en paille, construction en terre, enduits en terre crue
- Formation "Eco-construction, Terre, Bois et Végétal" de 6,5 semaines
- Formation Pro Paille de 5 jours
- prochainement : formation longue sur la construction en terre
Des formations et stages tout public de formation découverte de l'autonomie à partir de la cueillette pour se loger et se nourrir :
auto-construction en bois, terre, végétal ; fruitiers et plantes sauvages - Formation "Sens et autonomie" de 3 mois
- Stage "Construire local et en conscience" de 5 jours
voir notre site dédié : www.sens-et-autonomie.com
ACCOMPAGNEMENT ET DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
Fabrication d'enduit à partir de matériaux locaux : sable de carrières locales, résidu du lavage de ce sable appelé nite (argile et limons), et déchets agricoles (balle d'épeautre, paille)
Développement d'une filière locale de production d'enduit en terre crue avec accompagnement des différents acteurs : collectivités, professionnels (artisans, architectes, etc.), particuliers...
Accompagnement dans la création de vergers paysans par la greffe
SENSIBILISATION ET ANIMATIONS PEDAGOGIQUES
Animations pédagogiques dans les écoles, centres de loisirs, etc.
Nous attachons une grande importance à la mise en œuvre d'une pédagogie active tout au long de nos animations.
Actions d'informations et de sensibilisation dans les foires, salons, conférences, etc.
Construction d'une maquette taille réelle de construction bois, paille et enduits en terre crue. L'objectif est de sensibiliser et interroger mais aussi de faire toucher, expérimenter et participer les personnes intéressées.
Accueil de personnes en service civique et service volontaire européen
Accompagnement et formation de jeunes aux techniques d'éco-construction et de greffe sur arbres fruitiers sauvages
Accompagnement de personnes physiques ou morales (associations, mairies,…) dans l’élaboration de projets de changement ou de transition de vie
"
François BOCQUET a retweeté
Asma SK🌠 @AsmaStein 4 déc.
Vous êtes intéressé.e par les sciences participatives ?
Suivez ce cours @Le_Museum du 18 au 22 Fév 2019
Il s’adresse aux : étudiants en master,
doctorants, chercheurs, ingé, médiateurs scientifiques
C/ @EstimMediation @ADConnaissances @UnivParisSaclay @SorbonneUniv
2 réponses 35 Retweets 29 j'aime
Dans une tribune publiée par le journal Le Monde (20/11/2018), le sociologue Pierre Merle écrit que « le mouvement des « gilets jaunes » rappelle les jacqueries de l’Ancien Régime et des périodes révolutionnaires ». Et il s’interroge: « Les leçons de l’histoire peuvent-elles encore être comprises ? »
Je suis convaincu, moi aussi, qu’une mise en perspective historique de ce mouvement social peut nous aider à le comprendre. C’est la raison pour laquelle le terme de « jacquerie » (utilisé par d’autres commentateurs et notamment par Eric Zemmour, l’historien du Figaro récemment adoubé par France Culture dans l’émission d’Alain Finkielkraut qui illustre parfaitement le titre de son livre sur « la défaite de la pensée ») ne me paraît pas pertinent.
...
Dans mon Histoire populaire de la France, j’ai montré que tous les mouvements sociaux depuis le Moyen Age avaient fait l’objet d’une lutte intense entre les dominants et les dominés à propos de la définition et de la représentation du peuple en lutte.
...
J’ai montré dans mon livre, en m’appuyant sur des analyses de Pierre Bourdieu, que la Réforme protestante avait fourni aux classes populaires un nouveau langage religieux pour nommer des souffrances qui étaient multiformes. Les paysans et les artisans du XVIe siècle disaient : « J’ai mal à la foi au lieu de dire j’ai mal partout ». Aujourd’hui, les gilets jaunes crient « j’ai mal à la taxe au lieu de dire j’ai mal partout ». Il ne s’agit pas, évidemment, de nier le fait que les questions économiques sont absolument essentielles car elles jouent un rôle déterminant dans la vie quotidienne des classes dominées. Néanmoins, il suffit d’écouter les témoignages des gilets jaunes pour constater la fréquence des propos exprimant un malaise général.
...
« Avoir mal partout » signifie aussi souffrir dans sa dignité. C’est pourquoi la dénonciation du mépris des puissants revient presque toujours dans les grandes luttes populaires et celle des gilets jaunes n’a fait que confirmer la règle. On a entendu un grand nombre de propos exprimant un sentiment d’humiliation, lequel nourrit le fort ressentiment populaire à l’égard d’Emmanuel Macron. « Pour lui, on n’est que de la merde ». Le président de la République voit ainsi revenir en boomerang l’ethnocentrisme de classe que j’ai analysé dans mon livre.
...
La première différence avec les « jacqueries » médiévales tient au fait que la grande majorité des individus qui ont participé aux blocages de samedi dernier ne font pas partie des milieux les plus défavorisés de la société. Ils sont issus des milieux modestes et de la petite classe moyenne qui possèdent au moins une voiture. Alors que « la grande jacquerie » de 1358 fut un sursaut désespéré des gueux sur le point de mourir de faim, dans un contexte marqué par la guerre de Cent Ans et la peste noire.
La deuxième différence, et c’est à mes yeux la plus importante, concerne la coordination de l’action. Comment des individus parviennent-ils à se lier entre eux pour participer à une lutte collective ? Voilà une question triviale, sans doute trop banale pour que les commentateurs la prennent au sérieux. Et pourtant elle est fondamentale. A ma connaissance, personne n’a insisté sur ce qui fait réellement la nouveauté des gilets jaunes : à savoir la dimension d’emblée nationale d’un mouvement spontané. Il s’agit en effet d’une protestation qui s’est développée simultanément sur tout le territoire français (y compris les DOM-TOM), mais avec des effectifs localement très faibles. Au total, la journée d’action a réuni moins de 300 000 personnes, ce qui est un score modeste comparé aux grandes manifestations populaires. Mais ce total est la somme des milliers d’actions groupusculaires réparties sur tout le territoire.
Cette caractéristique du mouvement est étroitement liée aux moyens utilisés pour coordonner l’action des acteurs de la lutte. Ce ne sont pas les organisations politiques et syndicales qui l’ont assurée par leurs moyens propres, mais les « réseaux sociaux ». Les nouvelles technologies permettent ainsi de renouer avec des formes anciennes « d’action directe », mais sur une échelle beaucoup plus vaste, car elles relient des individus qui ne se connaissent pas. Facebook, twitter et les smartphones diffusent des messages immédiats (SMS) en remplaçant ainsi la correspondance écrite, notamment les tracts et la presse militante qui étaient jusqu’ici les principaux moyens dont disposaient les organisations pour coordonner l’action collective ; l’instantanéité des échanges restituant en partie la spontanéité des interactions en face à face d’autrefois.
Toutefois les réseau sociaux, à eux seuls, n’auraient jamais pu donner une telle ampleur au mouvement des gilets jaunes. Les journalistes mettent constamment en avant ces « réseaux sociaux » pour masquer le rôle qu’ils jouent eux-mêmes dans la construction de l’action publique. Plus précisément, c’est la complémentarité entre les réseaux sociaux et les chaînes d’information continue qui ont donné à ce mouvement sa dimension d’emblée nationale. Sa popularisation résulte en grande partie de l’intense « propagande » orchestrée par les grands médias dans les jours précédents. Parti de la base, diffusé d’abord au sein de petits réseaux via facebook, l’événement a été immédiatement pris en charge par les grands médias qui ont annoncé son importance avant même qu’il ne se produise. La journée d’action du 17 novembre a été suivie par les chaînes d’information continue dès son commencement, minute par minute, « en direct » (terme qui est devenu désormais un équivalent de communication à distance d’événements en train de se produire). Les journalistes qui incarnent aujourd’hui au plus haut point le populisme (au sens vrai du terme) comme Eric Brunet qui sévit à la fois sur BFM-TV et sur RMC, n’ont pas hésité à endosser publiquement un gilet jaune, se transformant ainsi en porte-parole auto-désigné du peuple en lutte. Voilà pourquoi la chaîne a présenté ce conflit social comme un « mouvement inédit de la majorité silencieuse ».
Une étude qui comparerait la façon dont les médias ont traité la lutte des cheminots au printemps dernier et celle des gilets jaunes serait très instructive. Aucune des journées d’action des cheminots n’a été suivie de façon continue et les téléspectateurs ont été abreuvés de témoignages d’usagers en colère contre les grévistes, alors qu’on a très peu entendu les automobilistes en colère contre les bloqueurs.
Je suis convaincu que le traitement médiatique du mouvement des gilets jaunes illustre l’une des facettes de la nouvelle forme de démocratie dans laquelle nous sommes entrés et que Bernard Manin appelle la « démocratie du public » (cf son livre Principe du gouvernement représentatif, 1995). De même que les électeurs se prononcent en fonction de l’offre politique du moment – et de moins en moins par fidélité à un parti politique – de même les mouvements sociaux éclatent aujourd’hui en fonction d’une conjoncture et d’une actualité précises. Avec le recul du temps, on s’apercevra peut-être que l’ère des partis et des syndicats a correspondu à une période limitée de notre histoire, l’époque où les liens à distance étaient matérialisés par la communication écrite. Avant la Révolution française, un nombre incroyable de révoltes populaires ont éclaté dans le royaume de France, mais elles étaient toujours localisées, car le mode de liaison qui permettait de coordonner l’action des individus en lutte reposait sur des liens directs : la parole, l’interconnaissance, etc.
...
L’une des questions que personne n’a encore posée à propos des gilets jaunes est celle-ci : pourquoi des chaînes privées dont le capital appartient à une poignée de milliardaires sont-elles amenées aujourd’hui à encourager ce genre de mouvement populaire ? La comparaison avec les siècles précédents aboutit à une conclusion évidente. Nous vivons dans un monde beaucoup plus pacifique qu’autrefois. Même si la journée des gilets jaunes a fait des victimes, celles-ci n’ont pas été fusillées par les forces de l’ordre. C’est le résultat des accidents causés par les conflits qui ont opposé le peuple bloqueur et le peuple bloqué.
Cette pacification des relations de pouvoir permet aux médias dominants d’utiliser sans risque le registre de la violence pour mobiliser les émotions de leur public car la raison principale de leur soutien au mouvement n’est pas politique mais économique : générer de l’audience en montrant un spectacle.
...
Au-delà de ces enjeux économiques, la classe dominante a évidemment intérêt à privilégier un mouvement présenté comme hostile aux syndicats et aux partis. Ce rejet existe en effet chez les gilets jaunes. Même si ce n’est sans doute pas voulu, le choix de la couleur jaune pour symboliser le mouvement (à la place du rouge) et de la Marseillaise (à la place de l’Internationale) rappelle malheureusement la tradition des « jaunes », terme qui a désigné pendant longtemps les syndicats à la solde du patronat. Toutefois, on peut aussi inscrire ce refus de la « récupération » politique dans le prolongement des combats que les classes populaires ont menés, depuis la Révolution française, pour défendre une conception de la citoyenneté fondée sur l’action directe. Les gilets jaunes qui bloquent les routes en refusant toute forme de récupération des partis politiques assument aussi confusément la tradition des Sans-culottes en 1792-93, des citoyens-combattants de février 1848, des Communards de 1870-71 et des anarcho-syndicalistes de la Belle Epoque.
C’est toujours la mise en œuvre de cette citoyenneté populaire qui a permis l’irruption dans l’espace public de porte-parole qui était socialement destinés à rester dans l’ombre. Le mouvement des gilets jaunes a fait émerger un grand nombre de porte-parole de ce type. Ce qui frappe, c’est la diversité de leur profil et notamment le grand nombre de femmes, alors qu’auparavant la fonction de porte-parole était le plus souvent réservée aux hommes. La facilité avec laquelle ces leaders populaires s’expriment aujourd’hui devant les caméras est une conséquence d’une double démocratisation : l’élévation du niveau scolaire et la pénétration des techniques de communication audio-visuelle dans toutes les couches de la société. Cette compétence est complètement niée par les élites aujourd’hui ; ce qui renforce le sentiment de « mépris » au sein du peuple. Alors que les ouvriers représentent encore 20% de la population active, aucun d’entre eux n’est présent aujourd’hui à la Chambre des députés. Il faut avoir en tête cette discrimination massive pour comprendre l’ampleur du rejet populaire de la politique politicienne.
Plateforme de partage de ressources pédagogiques allant de la maternelle au CM2.
Ressources pédagogiques pour le primaire et le secondaire Enseignement - Didactique - Pédagogie Travail collaboratif Conception de cours
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Partage
Partage de ressources
Pédagogie
Professeurs
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Les axes de travail autour du numérique et les enjeux en histoire-géographie et EMC.
L’histoire-géographie est mobilisée depuis de nombreuses années sur le numérique comme en témoignent le portail national éduscol, les sites académiques mais aussi les sites et les blogs personnels des collègues.
Les IAN histoire-géographie sont des acteurs de premiers plans aux côtés des DANE, des IA-IPR, des formateurs pour accompagner les professeurs dans ce développement du numérique à l’École. Il y a encore des hésitations chez nombre d’enseignants même si l’on peut constater une amélioration avec l’arrivée des ENT et des cahiers de texte en ligne par exemple qui permettent de décloisonner les espaces et les temporalités.
On peut distinguer quatre axes de travail majeurs pour l’avenir en lien avec l’histoire-géographie et le numérique, notamment autour de la thématique du travail en classe / hors la classe.
- Le dispositif Devoirs faits
C’est un dispositif en construction dont la mise en place est progressive dans les établissements. Quelles activités en classe et hors la classe ? Question de la continuité des apprentissages avant, pendant et après. Un document de l’inspection générale sur Devoirs faits va sortir prochainement. Il donnera des pistes sur l’animation de ce dispositif. Il est nécessaire de réfléchir sur les usages possibles du numérique dans ce dispositif. Peut-on proposer de nouvelles manières d’utiliser l’ENT, le cahier de texte. Prise en compte du fait que d’autres personnes que les enseignants s’impliquent dans ce dispositif. Qu’est-ce que l’on met sur le cahier de texte, comment formuler, que propose-t-on ? Question de la différenciation avec des travaux spécifiques à faire selon différents groupes. Réfléchir à des outils permettant aux élèves d’être accompagnés hors de la classe (tests en ligne, auto évaluation etc.). Faire un lien entre usages scolaires et usages personnels du numérique pour servir les apprentissages.
...
Connu /
https://twitter.com/phcherel/status/1054452777898987521
"
François BOCQUET a retweeté
Philippe Chérel @phcherel
12 hil y a 12 heures
"Les axes de travail autour du #numérique et les enjeux en #histoire #géographie et #EMC" par Françoise Janier-Dubry, IGEN groupe histoire-géographie : 4 axes majeurs autour de la thématique du travail en classe / hors la classe @Edu_Num @eduscol_HG http://eduscol.education.fr/site.histoire-geographie/mutualisation-reseaux-interlocuteurs/reunions-interlocuteurs-academiques-histgeo/reunionian_hg2018/interventionigenhistoire …
0 réponse 18 Retweets 20 j'aime
"
Connu / MEL
"
Date : Aujourd'hui 06:24:22
De : WebPédago <redaction À lewebpedagogique.com>
...
Vous avez fait du bon boulot !
Plus écolos
Quand on parle d’études PISA, c’est souvent en tirant grise mine. Sauf que celle qui s’intéresse au rapport des jeunes de 15 ans à l’écologie (https://www.oecd-ilibrary.org/education/have-15-year-olds-become-greener-over-the-years_6534cd38-en) est plutôt encourageante : les ados sont de plus en plus convaincus de l’importance des enjeux écologiques. Alors bravo pour cet éveil des consciences !
...
"
TRANSCRIPTION DU
Premier cours de l'école de formation insoumise
Réformes du bac, lycée, ParcourSup : le droit à l'éducation face à la marchandisation
En direct samedi 3 février à 10H00
Par :
- Thomas Guénolé
- Manon Lebreton
- Paul Vannier
Lien de la vidéo :
https://lafranceinsoumise.fr/ecole-de-formation-insoumise/efi1-1er-cours-de-lecole-de-formation-insoumise-reformes-bac-lycee-parcoursup-droit-a-leducation-face-a-marchandisation/
ou sur youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=GS7GZjy7G0g
Voir aussi le verbatim fait après par Paul Vannier lien ?? ACT
rassemble des professionnels du elearning, de l'audiovisuel, du multimédia.
ndlr : de l'apprentissage en ligne, MOOC, etc
Renseignements et contact
Marie-Pierre PUYBARET
Atelier «LES TOILES FILANTES»
21 bis rue des Tilleuls
22130 Saint-Lormel
Tél : 06 85 68 52 03
Email : puybaret@free.fr
Depuis quelques années le mot « hybride » a pris une place importante dans le vocabulaire de l’ingénierie de formation, en particulier pour ce qui concerne la place des moyens numériques. Blended Learning, e-learning, et autres expressions proches fleurissent dans le paysage commercial et technique et de la formation. Malheureusement, quand cet emploi est davantage commercial que technique, les définitions deviennent plus floues et surtout elles ont une tendance bien connue : faire croire en la nouveauté ! Le sigle FOAD (devenu acronyme) qui a émergé à la fin des années 1990 mettait en avant l’idée que le tout présentiel (cours) et le tout distanciel (FAD) devaient évoluer vers une forme intermédiaire. Elle prendra progressivement l’appellation d’hybride.
Vague déferlant sur tous les secteurs économiques, l’intelligence artificielle envahit l’enseignement supérieur. Catherine Faron-Zucker, maître de conférences à l’université de Nice-Sophia-Antipolis et référente scientifique du learning lab d'Inria revient pour EducPros sur les questions techniques et éthiques soulevées par le sujet.
...
représenter et raisonner sur des préférences explicites données par les apprenants, mais aussi analyser leurs traces d'activité pour enrichir leur profil. Ce sont les learning analytics. Certains travaux vont jusqu'à intégrer une représentation des émotions des apprenants dans telles ou telles conditions... apprentissage social... fournir aux élèves tout un environnement d'apprentissage collaboratif où ils pourront communiquer avec leurs professeurs ou d'autres élèves et où les recommandations de ressources, les parcours d'apprentissages tiendront compte des interactions de l'apprenant avec son réseau social.
...
Indépendamment du domaine de l'éducation, il y a en effet des liens très forts qui s'établissent entre la psychologie et l'informatique, mais aussi avec les sciences sociales. Des travaux en psychologie et en sciences de l'éducation s'intéressent à développer des modèles de l'apprenant. Il s'agit ensuite d'implémenter ces modèles dans les systèmes informatiques.
...
Beaucoup de questions éthiques se posent, mais elles dépassent le seul domaine de l'intelligence artificielle et concernent l'informatique en général
Cours commun de culture numérique 2015-2016 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i, Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green
Amphi S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi, de 14h à 16h
Ces cours sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)
Date de réalisation : 16 Octobre 2015
Durée du programme : 75 min
Classification Dewey : Internet
Catégorie : Vidéocours
Auteur(s) : LE CROSNIER Hervé
Mots-clés : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
Le constat est largement partagé, l’éducation doit évoluer. Et si beaucoup de rapports ont été déjà produits, la dynamique de réflexion se poursuit. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de voir à quel point les approches sont finalement typées. Cela correspond à des courants de pensée. Voyons quelques courants
- Les collaboratifs.
- Les EdTech.
- Les Makers.
- Le débat public.
- Les chercheurs.
Publié dans Prospectif. Étiquettes : école, éducation, collaboratif, edfuture, futur. Leave a Comment »