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Ce mardi 4 avril, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait pour un point politique. Il y commente l’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT et fait entendre les nouvelles relations possibles entre partis politiques et syndicats. Il revient également sur l’élection partielle en Ariège, dont le résultat manifeste l’émergence d’une nouvelle forme de la droite, avec les dangers que cela implique.
Ainsi, Madame Sophie Binet était élue ce vendredi 31 mars secrétaire générale de la CGT. Jean-Luc Mélenchon explique que cette élection est l’occasion d’établir des relations plus décontractées entre le syndicat et les partis politiques. Le point central est d’être chacun dans son rôle tout en examinant les points de convergences possibles selon le moment. Il remercie Sophie Binet de s’être également exprimée en ce sens. Il adresse ses pensées au courage des grévistes, en rappelant qu’il n’appelle pas, lui, à la grève générale, mais qu'il converge avec la CGT, qui propose à l’ensemble des salariés de faire grève, ce jeudi 6 avril.
L’élection partielle en Ariège, dont le résultat a été donné ce dimanche 2 avril, atteste du grave danger qui pèse sur les libertés publiques. Il s’agit de l’union de l’ensemble des organisations politiques de la droite autour de thèmes habituellement réservés à l’extrême droite. Jean-Luc Mélenchon explique que le mécanisme mis à l’œuvre pour faire élire la dissidente du Parti socialiste Martine Froger, contre la députée insoumise de la NUPES Bénédicte Taurine, exprime pour la première fois une conjonction des droites. Il fustige la diabolisation permanente des insoumis, en Ariège et sur toute la scène politique, comme une action méthodique pour faire émerger en France une nouvelle voie politique, comme ce fut le cas avec Orbán en Hongrie, Bolsonaro au Brésil ou Trump aux États-Unis. Enfin il lie cette situation aux traquenards violents, comme ce fut le cas à Sainte Soline, qui font partie de l’irresponsabilité gouvernementale pour servir le Darmanisme.
Pour finir, Jean-Luc Mélenchon rappelle que la clé sera la victoire dans la lutte contre la réforme des retraites. Il partage la nouvelle position de la CGT : il n'est plus question ni de médiation ni de pause. Ainsi, il formule une proposition, de convergence entre partis politiques et syndicats, comme ce fut déjà le cas par le passé. Il appelle à se rassembler dans un comité de défense des libertés, pour regrouper tous les défenseurs du droit constitutionnel à manifester, du droit de s'opposer sans être insulté, du droit d'être traités d'une manière correcte et correspondant aux normes de l'Etat de droit et de la démocratie. La défense de la Liberté peut être le point qui nous rassemble et nous permette de penser avec audace aux droits nouveaux qu'il faut introduire.
Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
Signer la tribune
Ce mardi 28 mars, alors que les manifestations contre la réforme des retraites battaient leur plein dans toute la France, parcourues de gestes de solidarité pour les blessés de la répression à Sainte Soline, M. Darmanin a annoncé entamer une procédure de dissolution à l’encontre des « Soulèvements de la Terre ». La procédure a été lancée ce 29 mars.
Cette annonce vise à répondre au déluge de critiques adressées au déplorable pilotage du maintien de l’ordre en France depuis quelques semaines. La manifestation de Sainte Soline contre les méga-bassines et l'accaparement de l'eau, samedi 25 mars, n’était à cet égard que le point d’orgue d’une partition macabre, entamée il y a plusieurs semaines, pour rappeler qu’il ne fait plus bon aujourd’hui sortir de chez soi pour manifester son opposition à la politique du gouvernement.
Nous pleurons aujourd’hui toutes et tous les blessé.e.s du 25 mars et veillons les deux manifestants plongés dans le coma entre la vie et la mort. Nous pensons à toutes celles et ceux qui ont dû faire face à un dispositif militaire conçu pour terrifier au risque de tuer. Un dispositif d'une brutalité inouïe, allant le jour même jusqu'à l'obstruction de l'arrivée des secours, pour protéger un symbole, celui de leur autorité, envers et contre toute raison.
Mutiler et dissoudre. La dissolution, cette nouvelle manœuvre du ministre de l’intérieur pour tenter de faire oublier la brutale répression qu'il a orchestrée est un peu trop grossière. Le projet de dissolution avait en effet « fuité » dans la presse depuis un article du Parisien du 20 décembre 2022, premier d’une série d’articles trop soutenue pour être hasardeuse, sur le profil des militants écologistes radicaux, sur ces mouvements ou ces territoires qui «s’éloignent des règles de la République».
Ce que nous comprenons, au fil des interventions des ministres de ce gouvernement, c’est qu’ils semblent décidés, emportés dans leur propre fébrilité, à taxer « d’ultra-gauche » tout ce qui se met en travers de leur chemin. Au gré des recyclages de cette appellation, elle recouvre désormais presque parfaitement celle d’« opposant », toutes catégories confondues.
Le gouvernement a en l’espèce tenté d’user d’une double stratégie. D’une main fustiger l’éco-terrorisme, les black-blocs, et les activistes écologistes radicaux, accusés de parasiter les « légitimes mouvements pour la préservation de la planète », de l’autre couper sournoisement les vivres à toutes les associations de défense de l’environnement qui se battent pied à pied pour ralentir le cours du désastre écologique.
Ainsi, depuis la loi Séparatisme ce sont des dizaines d’associations sociales, environnementales et culturelles soupçonnées de ne pas souscrire au « Pacte Républicain », ou juste trop critiques à leur goût, qui se sont vues refuser des financements, inquiétées par les préfectures, bannies des instances de concertation, portées sur de mystérieuses listes noires qui circulent de service en service.
Rien ici qui ne nous surprenne vraiment. Ce qui nous sidère c’est qu’ils et elles puissent penser que ces vieilles ficelles suffisent à mettre un coup d’arrêt à une révolte de fond contre la continuelle destruction du vivant.
Car les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces : au fil des mois c’est toute une constellation de collectifs d’habitant.e.s en lutte, d’associations de défense de l’environnement, de fermes, de groupes naturalistes, de cantines populaires, de syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de groupes autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d'élu.e.s, de personnes de tous âges et de tous horizons, qui se retrouvent et s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça, rien n’est en mesure de le dissoudre.
En réalité aujourd'hui, c'est ce gouvernement que la majorité des habitant.e.s du pays voudrait voir dissout.
Alors, pour donner un peu de chair à leur inquisition, nous allons, nous qui signons cette tribune et toutes celles et ceux qui ne manqueront pas de nous rejoindre, rendre publique notre appartenance aux Soulèvements de la Terre.
Nous serons donc dans les rassemblements de solidarité avec les blessé.e.s de Sainte Soline et pour que cessent les violences policières, ce jeudi à 19h devant les préfectures, comme nous participerons aux comités locaux des Soulèvements de la Terre que nous appelons aujourd’hui à créer partout sur le territoire et au-delà. Nous nous soulevons toutes et tous contre la vision du monde et de la vie que ce gouvernement incarne, contre le saccage des milieux naturels, la disparition des terres arables, l’accaparement de l’eau, l’augmentation de la durée de cotisation qui n’est que le paravent de l’injuste partage des richesses, contre les mutilations parfois fatales qu’ils infligent depuis trop longtemps à nos ami.e.s, à nos enfants, à nos camarades.
Nous nous soulevons, chacun.e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
#92 - SAINTE-SOLINE : TÉMOIGNAGE D'UN DÉPUTÉ EN COLÈRE - 2 avr. 2023 /Greenletter Club
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Aujourd’hui, nous allons diffuser le témoignage d’un élu présent lors des manifestations violemment réprimées autour de la méga-bassine de Sainte-Soline.
Benoit Biteau est paysan en Charente-Maritime, ingénieur agronome, ancien vice-président de la région Poitou Charente en charge des questions agricoles, eurodéputé écologiste, et milite depuis des années contre la construction des méga-bassines.
Interview réalisée par Maxime Thuillez.
00:29 - Bonjour Benoît Biteau, on a fait un premier épisode dans lequel on a abondamment parlé du problème des méga-bassines. On va revenir sur les manifesations qui ont dégénéré à Sainte-Soline, le 25 mars. Est-ce que tu peux nous raconter comment s'est passée cette manifestation ? Qui l'a organisée ?
04:13 - Est-ce que tu peux raconter le déroulé de la manifestation, jusqu'au moment où cela dégénère ?
20:44 - Combien y a-t-il de blessés ? Quelle est la nature des blessures ? Qu'est-ce qui a causé ces blessures ?
23:16 - Je vais lire le rapport de la ligue des droits de l'Homme : "Le dispositif a mis gravement en danger l’ensemble des personnes présentes sur place, occasionnant de très nombreuses blessures souvent graves allant même jusqu’à plusieurs urgences absolues” et elle conclut ainsi : “De manière générale, nous avons constaté un usage immodéré et indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes sur les lieux, avec un objectif clair : empêcher l’accès à la bassine quelqu’en soit le coût humain”. C'est ce que vous avez ressenti vous sur place ? C'est à dire, qu'on était prêts y compris à ce qu'il ait des victimes pour protéger la bassine ?
31:21 - On a eu des enregistrements qui font état de l'entrave des secours, du SAMU qui ne pouvait pas intervenir parce que les forces de l'ordre ne donnaient pas l'autorisation. Sur le terrain vous avez vu cette difficulté à évacuer les blessés ?
39:50 - Est-ce que tu comprends que l'on puisse renvoyer dos-à-dos la violence de certains manifestants et des gendarmes ?
43:03 - Je vais lire une partie du manifeste des Soulèvement de la Terre sur leur site, “À mesure que s’accélère la dégradation des conditions de vie sur Terre, nous sommes de plus en plus nombreux.ses à se sentir tenaillé.e.s par la confusion, la colère et l’absence d'horizon. Qu’attendre d’une énième COP ou d'un catalogue printanier de promesses électorales ? Seul un basculement radical - un soulèvement - pourrait permettre d'enrayer le réchauffement climatique et la 6ème extinction massive des espèces déjà en cours”. Devant l’ampleur et la vitesse du changement climatique et de l’effondrement du vivant, devant l’inertie des politiques, est-ce que tu comprends que des gens se révoltent ? Organisent des actions de désobéissance civile ?
46:00 - “Le militant Julien Le Guet était surveillé par une balise GPS de la police et envisage de porter plainte. En mars 2022, une caméra militaire avait été découverte au domicile de son père” c’est ce que l’on peut lire dans Sud Ouest. Les militants écologistes sont surveillés de près par les forces de l'ordre ? Il y a une criminalisation des militants écologistes ?
51:25 - La cellule Demeter, est une cellule de gendarmerie crée en 2019 et chargée de lutter contre la délinquance dans le monde agricole. C’est une cellule créée en collaboration avec la FNSEA, elle lutte contre les "actions de nature idéologique qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ou d’actions dures ayant des répercussions matérielles ou physiques." Il y a une volonté de la part du gouvernement de protéger une vision productiviste de l'agriculture ?
56:30 - Est-ce que l'on assiste-là à une forme de police politique rurale ? Ça n'est pas arrivé qu'à toi, je pense notamment à Antoine Gatet, vice-président de France nature environnement qui reçoit la visite de gendarmes quelques mois après un reportage à la TV où il prenait position contre une forme d'agriculture industrielle... des témoignages comme ça, il y en a beaucoup.
59:02 - La FNSEA a pris trop de pouvoir dans le pays ?
01:06:12 - Est-ce que tu as un message à adresser aux gens qui nous écoutent ?
Connue / mel de CD [attac17-lr] SAINTE-SOLINE : TÉMOIGNAGE D'UN DÉPUTÉ EN COLÈRE (Benoit Biteau)
Comment Darmanin a changé de version en une heure sur les quads à Sainte-Soline
Des manifestants ainsi que la Ligue des droits de l’homme disent avoir vu des gendarmes tirer au LBD depuis ...
Connu / TG le 28/03/23 à 22:53
Ndlr : les images qui le prouvent ont été montrées notamment au journal télévisé de F2
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Le 30 mars 2023 plus de 140 rassemblements ont eu lieu à travers toute la France contre les violences policières de Sainte-Soline et d'ailleurs, et contre les mensonges du gouvernement qui tente de criminaliser le mouvement social et écologiste. En parallèle, une tribune a réuni en quelques jours plus de 40 000 signatures avec ce message d'unité : #JEMESOULEVE
france-5 Magazines 1 h 8 min tous publics Vidéo sous-titré - diffusé le 30/03/23 à 17h43 Disponible jusqu'au 29/04/23
C’était son premier déplacement en région depuis plus de deux mois. Emmanuel Macron s’est rendu ce jeudi à Savines-le-Lac dans les Hautes-Alpes, dans un contexte social très tendu, pour présenter son plan de gestion de l’eau à court et plus long termes face au réchauffement climatique. Le chef de l’État qui veut tourner la page des retraites s’est déplacé sous bonne escorte dans ce village des Hautes-Alpes où des dizaines de manifestants l’attendaient. Klaxons, appels à la démission et au retrait de la réforme… Syndicalistes et habitants de la commune ont réservé un accueil tout particulier au convoi du chef de l’État qui les a soigneusement évités pour rejoindre le lac de Serre-Ponçon.
À peine arrivé, le président de la République s’est exprimé sur la crise sociale mais reste inflexible. "Il y a une contestation sociale qui existe sur une réforme mais cela ne veut pas dire que tout doit s’arrêter". Il est "normal" que des manifestants soient présents en marge de ce déplacement. "Il y a des équipes qui sont là, le dialogue se poursuit", a-t-il dit, ajoutant qu’il était là "aujourd’hui pour parler d’un sujet essentiel" concernant "l’eau et la sécheresse".
Comment partager l’eau quand on en a moins ? Alors que le pays est touché par une sécheresse inédite, que l’Onu et le Giec prédisent une crise imminente de l’accès à l’eau, et que la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a commencé hier à examiner une requête pour "inaction climatique" visant la France, le chef de l’Etat a présenté son plan. Cinquante mesures pour passer l’été et les années à venir visant notamment à recycler davantage les eaux usées. Emmanuel Macron veut passer à 10% de réutilisation des eaux usées en France d’ici 2030, contre 1% actuellement. Loin derrière nos voisins européens, et notamment l’Espagne qui en recycle déjà 14%. Le président veut dans le même temps 10% d’économies d’eau dans tous les secteurs. Un "plan de sobriété sur l’eau" va être également demandé "à chaque secteur" d’"ici à l’été" pour faire face à la sécheresse et un outil de mesure similaire à celui de l’énergie, l’écowatt de l’eau, va être mis en place. Le chef de l’État a indiqué redouter "des situations de grand stress l’été prochain" dans certaines communes alors que déjà 15 départements sont actuellement en vigilance, alerte ou alerte renforcée sécheresse, en totalité ou partiellement, et que six d’entre eux ont déjà pris des mesures de restriction d’eau. Une situation qui pousse aussi les maires de plusieurs communes notamment dans le Var à interdire la construction de nouvelles piscines et parfois même de stopper net tout nouveau projet d'habitation.
Pour pousser les Français à la sobriété, Emmanuel Macron a aussi dit souhaiter qu’une "tarification progressive" de l'eau, déjà en place dans certaines villes comme à Montpellier, soit "généralisée en France". En clair : plus vous utilisez de l’eau, plus vous payez.
Le chef de l’État a par ailleurs plaidé pour la création d'un "fonds pour l'hydraulique agricole" et l'accélération des projets notamment des bassines : "Il faut certains endroits avec de nouveaux ouvrages et pour cela il faut un cadre clair. Il ne s’agit pas de privatiser l’eau ou permettre à certains de se l’accaparer. La règle, c'est le partage entre les différents usages, agricoles et touristiques", a assuré Emmanuel Macron. Il faudra que les nouvelles retenues "soient conditionnées à des changements de pratique significatives et individualisées avec des économies d'eau et la réduction de l'utilisation des pesticides", a ensuite indiqué le président alors que la bataille contre les mégabassines s’intensifie dans le pays. De violents affrontements entre militants et forces de l’ordre ont eu lieu le week-end dernier à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres lors d’une manifestation contre le projet de construction d’un de ces réservoirs de plusieurs hectares destinés aux agriculteurs.
Alors quel est plan d’Emmanuel Macron pour améliorer la gestion de l’eau en France ? A quoi doit-on s’attendre cet été et les années à venir ? Les évènements de Sainte-Soline sont-ils un avant-goût de nombreux autres conflits à venir ? Comment distribuer et répartir l’eau quand elle se fait plus rare ?
Invités :
- Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- Marc Lomazzi, journaliste, auteur de "France 2050, Le scénario noir du climat"
- Esther Delbourg, économiste, spécialiste des questions de ressources en eau
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Ndlr : Esther Delbourg valide le point de vue hydrologique de BNM ++
Dans une interview à La Presse de la Manche, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, ...
Connu / TG le 27/03/23 à 21:50
"
ces éoliennes 15MW ont un facteur de charge de 60% selon les constructeurs soit une puissance installée de 1GW installé. chaque éolienne produit environ 80gwh par an en théorie soit 5.6TWH par an
"
À travers des documents, courriers internes et témoignages exclusifs, Blast révèle la manière dont le ...
Connu / TG le 28/03/23 à 10:15
Par Le Stagirite
Clés : Démocratie ; Macron
“L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple, et la foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime par ses élus.” a déclaré Emmanuel Macron. Il y a là un risque de laisser croire qu’il n’y a de légitimité que dans et par la procédure électorale. Or le mandat reçu, s’il n’est pas impératif, et laisse le président ou le député libre sans ses délibérations et décisions, n’est pas pour autant un talisman qui immunise contre toute critique. Par ailleurs le président demande au mouvement social de respecter la légitimité supérieure du parlement, du pouvoir législatif, mais il est le premier à s’assoir dessus.
Délégitimiter de manière plus ou moins ambigüe la manifestation, voire la mettre en péril par la répression policière, c’est se rapprocher d’une conception de plus en plus illibérale de la démocratie. L’entêtement autour de cette réforme finit donc par menacer les institutions et les équilibres démocratiques. Il n’est guère étonnant dans ces conditions de sentir que le mouvement social change de nature, et qu'il pose de plus en plus la question des institutions et de la démocratie.
Tr.: ... se rapprocher de la démocratie illibérale...
Laurent Bigot est un homme en colère. Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet. Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises.
Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
Tr.: ... on sort de l'état de droit, la police n'est plus maîtrisée ... les gens dans la rue sont des ennemis de la république ... la sémantique prépare à la répression ... c'est justifié d'éborgner ... charge de la compagnie d'intervention totalement gratuit ... une charge sans interpellations ... décourager de revenir en manifestation ...
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Nous vivons un temps politique et social difficile.
Alignant en peu de temps, pandémie, guerre aux portes de l’Europe, inflation et réformes néo-libérales (travail, chômage et maintenant retraites) qui abîment la vie et poussent des millions de personnes à opérer un bras de fer avec le gouvernement depuis des semaines.
Un mouvement syndical qui s’élargit socialement en appelant désormais à déferler sur le pays le week-end, notamment samedi dernier (reportage à voir sur LE MÉDIA), avec comme objectif de pouvoir compter le maximum de participants et en faire un argument sur la table des négociation… tandis que certaines franges syndicales, comme la CGT Énergie dont on avait par ailleurs reçu un de ces porte-paroles ici-même, optent de plus en plus pour des modes d’actions qui flirtent avec le cadre légal, voire qui le dépasse totalement.
Les noms d’oiseaux fleurissent alors dans la bouche du pouvoir : on parle de prise d’otage pour les uns, d’éco-terrorisme pour les autres. On arrête et on place des militantes en GAV pour de la craie effaçable à l’eau sur une porte de l’AN, on condamne avec la plus grande fermeté le moindre blocage ou ralentissement que la grève occasionne, on écrase le moindre mot de travers, le moindre appel à la mobilisation qui pourrait gêner le bon court d’un système, d’un monde qui pourtant est la source de ses propres malheurs que sont ces remous, ces expressions populaires d’aspiration à une forme de liberté.
Et alors que le mot blocage est dans tous les esprits sur toutes les lèvres (du combat contre la RR, aux militants écolos contre les mines de charbon allemand), pour mon invité de ce soir, ce qui est à la base historique des pratiques syndicales, c’est le sabotage.
Un mot lourd, désormais péjoratif, faisant référence à la violence.
Dans son dernier ouvrage, il nous en raconte l’histoire avec un grand H.
Victor Cachard est l'invité de notre journaliste Cemil Şanlı pour ce nouvel entretien d’On s’autorise à penser. Philosophe et Auteur d'histoire du sabotage, éd. Libre.
Visibilité Publique
Publié originellement 15 février 2023
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes Durée 33 min 39 sec
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Tr.: ... syndicalisme révolutionnaire ... La révolte Ludite, de ? ... Émile Pouget qui a théorisé le sabotage ... angleterre 1883 ... CGT 1895 ... face à l'inefficacité des grèves ... le sabotage n'était pas une destruction, simuler le travail pour causer du tort à l'exploiteur ... shampoignage des coiffeurs, boulangers qui brûlaient des fours ... acte de sabotage à la gare de l'est qui a paralysé des voies ... libération et émancipation de la classe ouvrière ... abandon en 1920 ... s'affranchir de la domination étatique ... écologistes anarchistes de l'écologie radicale ... Darmanin bordélisation ... la CFDT, syndicalisme réformiste ... on défend la dernière défaite du syndicalisme ... conciliation, négociation, institutionnalisation du syndicalisme ... lutte sociale comme guerre sociale, la loi va pousser les gens à sortir plus vite de la vie ... remettre de la conflictualité ... la vie est conflit, on est dépossédés à résoudre le conflit ... la réflexion vient avec l'action. Liberté d'agir, se laisser le champ des possibles ... a l'impression qu'il y a un manque de tension (tendre vers). Le syndicalisme est en crise ... répression avec la loi sécurité globale ... risque de télétravail pour briser la grève ... management de plus en plus agressif ... le peuple ne fait plus peur ... rapport de force imposé ... le sabotage va ressortir ...
Douze ans après Fukushima, la filière nucléaire a réussi sa réhabilitation dans l’Hexagone, tant dans les
... discours de Macron à Belfort en février 2022 ... Selon Yves Marignac ... durant des décennies, il était répété que nucléaire civil et nucléaire militaire étaient deux choses
très distinctes, dans ce discours, le président assume de dire que l’un ne va pas sans l’autre. A partir du moment où l’on acte cela, tant que la France a une politique de défense fondée sur sa capacité de dissuasion nucléaire, l’affaire du nucléaire civil est entendue. Ce discours montre que cette dimension militaire porte le réengagement de la France dans ce programme.»
...
«Un univers qui repose sur le secret»
...
Francis Chateauraynaud ... Simon Persico ... plus tangibles.» Des considérations auxquelles pourraient s’ajouter «des questions démocratiques plus profondes que pose, et que va continuer à poser, cette industrie. Elle suppose un monde très hiérarchique, clos, avec des centres de décision qui ne négocient rien du tout. [Ce qui], selon les configurations politiques, [n’est] pas toujours jugé acceptable». Pas sûr, toutefois, au regard du succès des arguments d’une énergie «décarbonée et pilotable» ou de la donne climatique, que ces considérations fassent vaciller de sitôt, et à nouveau, la couronne du nucléaire français.
Connu / TG le 26/03/23 à 22:58, puis le 27 à 19:30
Ndlr : article mesuré mais qui ne dit pas un mot de la position de GPF dt le fait qu'on n'a pas le temps de déployer un nouveau nuk :-( Dénoncer ACT
Alors qu’Emmanuel Macron recevait dans la matinée de ce mardi 21 mars Élisabeth Borne et les chefs de la majorité, ...
Connu / TG le 21/03/23 à 14:45
À l’étranger, de nombreux médias jugent dangereux l’entêtement du président français à mettre en œuvre une réforme ...
Connu / TG le 21/03/23 à 11:07
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Jean-Luc Mélenchon était dans l’émission Le Grand Jury sur RTL, LCI et Le Figaro le 19 mars 2023.
Il revient dans un premier temps sur l'augmentation des tensions partout dans le pays suite à l'utilisation du 49.3 en soulignant que si Macron ne veut pas de violence, il faut accepter la démocratie. Il déplore l’utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne sur la réforme des retraites en soulignant son extrême brutalité. Il insiste sur le fait que le texte n’a aucune légitimité parlementaire. Il déclare que la Ve République est à bout de souffle et qu’il est grand temps de convoquer une Constituante.
Il déclare également que Conseil Constitutionnel peut annuler toute la procédure parlementaire de la réforme des retraites étant donné que son rôle est de protéger les institutions en les faisant respecter.
Jean-Luc Mélenchon appelle à poursuivre et amplifier cette lutte pour la rendre victorieuse. Il appelle à se joindre aux rassemblements syndicaux qui auront lieu à partir du jeudi 23 mars.
142 k abonnés - 15k+ - 151 042 vues - 1 328 commentaires #France #Macron #Retraites
Le coup de force institutionnel d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne. C’est le sommaire de ce numéro 33 du Bourbon de Serge.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Laëtitia Lallement
00:00 Intro et générique
00:47 Macron, 49-3 : le coup d'État permanent
11:47 Conclusion
Connu / TG le 19/03/23 à 12:10
Selon nos informations, Aurélien Rousseau, venu de la gauche, doit prochainement quitter Matignon, en pleine tempête ...
Connu / TG le 17/03/23 à 19:43
Connu / TG le 16/03/23 à 21:21
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• « 82% des Français et même 49% des sympathisants Renaissance estiment que le recours à l’article 49.3 par la Première ministre pour faire adopter la réforme des retraites est une mauvaise chose
• Si une motion de censure était déposée contre ce recours à l’article 49.3, 71% des Français souhaiteraient qu’elle soit adoptée et que le gouvernement démissionne
• 65% des Français souhaitent que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuive même après l’adoption du texte au Sénat et le recours à l’article 49.3 par la Première ministre. »
Quelques minutes après l’annonce de la Première ministre Elisabeth Borne du recours à l’article 49.3 pour l’adoption de la ...
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La Chine est devenue l'usine du monde, le Brésil doit-il devenir la ferme usine du monde ?
En direct de l'Assemblée nationale, des députés de tous les groupes parlementaires, de droite, de gauche et de la majorité présidentielle, la Fondation Nicolas Hulot, Interbev, l'Institut Veblen et la FNSEA demandent à Emmanuel Macron de s'opposer fermement, au nom de la France, à la ratification du traité de libre-échange liant l'Union européenne et les pays du Mercosur.