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Ces fiches contiennent des chiffres clés, des pistes d’action et des exemples de solutions mises en œuvre. Elles répondent aux divers enjeux d’un territoire, de l’alimentation à la mobilité, en passant par l’énergie, l’économie circulaire, l’aménagement, l’adaptation au changement climatique …
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Liste des thématiques abordées :
Gouvernance : organisation dédiée à la transition écologique, mobilisation des habitants
Alimentation : alimentation durable pour les cantines, circuits courts, lutte contre gaspillage
Production d’énergie : se ré-approprier l’énergie et production d’énergie locale
Energie – efficacité : structurer sa politique énergie climat – réduire la facture énergétique – accompagner les habitants – Citergie
Exemplarité : économies d’énergie et d’eau sur patrimoine communal, lutte contre les gaspillages, flotte automobiles professionnelles en électrique, commande publique
Bâtiment : ré-emploi des matériaux, matériaux biosourcés, rénovation, accompagnement de la rénovation du parc privé et public, lutte contre la précarité énergétique
Développement local : production d’énergie (EnR citoyenne), économie circulaire (nouvelles activités autours du réemploi, réparation, services…), économie sociale et solidaire, revitalisation des centres villes
Vers une ville zéro déchets : consommation durable
Valorisation des biodéchets
Mise en place d’une tarification incitative pour la gestion des déchets
Nature en ville : végétalisation, espaces verts sans pesticides, biodiversité, lutte contre les ilots de chaleur
Mobilité : promotion du vélo, aires de covoiturage, service de navettes, mobilité inclusive, pédibus, plan marche
Mobilité dans les zones peu denses
Logistique urbaine : partage des voies, centres logistiques, véhicules propres…
Aménagement : reconversion des friches, lutte contre l’artificialisation des sols, écoquartiers…
Qualité de l’air : actions sur l’air extérieur (mobilité, sensibilisation écobuage, bonnes pratiques bois énergie) et intérieur (école, crèche)
Agriculture urbaine
Adaptation au changement climatique
Commande publique
Sensibilisation des jeunes
Documents liés
- communiqué de presse Guide ADEME candidats aux municipales
Liens
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ont vu le jour suite à l’intégration, en 1975 dans le code de l’environnement, d’une loi introduisant le principe de Responsabilité Élargie des Producteurs. Cette nouvelle obligation impose alors à chaque fabricant, importateur ou distributeur de prendre en charge, notamment financièrement, la gestion des déchets générés par ces produits.
Les éco-organismes ont tous en commun le fait que leur gouvernance est assurée par les premiers intéressés (producteurs, actionnaires ou adhérents). In fine, leur rôle est d’assurer pour le compte des producteurs ou distributeurs la gestion des produits en fin de vie. Ils en sont donc responsables financièrement.
Pour pouvoir fonctionner, l’éco-organisme perçoit depuis 2006 une éco-contribution de ses membres ou adhérents. ... fixée / chaque filière. Elle s’ajoute au prix de vente et doit être visible pour le consommateur.
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Au-delà du statut juridique, les éco-organismes sont principalement organisés / secteur – ce qui est assez logique compte tenu du fait que les éco-contributions sont identiques pour une même filière. Nous pouvons par exemple distinguer :
Eco-Emballages pour les emballages ménagers
Eco-Systèmes ou Recylum pour les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ou les lampes usagées
Ecofolio pour les déchets de papiers graphiques
Eco TLC pour les textiles, le linge et les chaussures
Corepile ou Screlec pour les piles et accumulateurs
Eco-mobilier pour les déchets d’éléments d’ameublement ménagers
Il est à noter qu’il n’existe pas d’éco-organisme pour toutes les filières (l’automobile, par exemple, ne dispose pas de structure attitrée – excepté pour les pneus), et que des solutions complémentaires, comme Le Relais ou Emmaüs, peuvent constituer de bonnes alternatives pour les produits n’étant pas arrivés en fin de vie.
les papiers imprimés ou les enveloppes signalent leurs qualités et avantages environnementaux à l’aide de logos, labels ou autres allégations environnementales. Ces signes et slogans se multiplient et il est souvent difficile de s’y retrouver. EcoFolio, l’éco-organisme des papiers, en collaboration avec l’ADEME, établissement public de l’environnement et du développement ...
Ndlr : à retenir : viser 100% recyclé, FSC, EMAS - IMPRIM'VERT - ISO14001 - Point F, collecte séparée des cartouches / toners par une filière de reconditionnement.
... Les études menées par son équipe ces derniers mois font état d’un basculement inédit de l’opinion publique sur les thématiques environnementales, qui bousculent l’entreprise bien plus sévèrement qu’elle ne l’avait anticipé. ... 2019 marque bien un tournant dans la mesure où un grand nombre de barrières sont tombées, d’après les résultats de cette même enquête :
-En termes de revenus : « L’environnement n’est plus la préoccupation des gens aisés mais de tout le monde » (seule exception : les individus en extrême difficulté, dont le foyer gagne moins de 1 200 euros).
-En termes de classes sociales : « 55% de ceux qui se considèrent comme appartenant aux milieux populaires citent l’environnement comme priorité, juste devant le pouvoir d’achat (54 %). C’est autant que ceux qui se considèrent comme appartenant aux classes moyennes (53 %). »
-En termes de catégories socio-professionnelles : l’environnement est la deuxième priorité « chez les ouvriers et les employés, loin devant l’avenir du système social ou l’immigration, même si le pouvoir d’achat reste leur premier sujet. »
-En termes d’âge : l’environnement n’est pas seulement la priorité des jeunes mais également « désormais la deuxième priorité des plus de 60 ans, avec 49 % de citations, juste derrière l’avenir du système social ».
La campagne des municipales pourrait confirmer la tendance.Cécile Cornudet, éditorialiste politique des Echos, écrivait récemment : « ni gauche-droite ni progressistes-nationalistes, la précampagne pour les élections municipales met en lumière un nouveau clivage politique : écologie radicale versus écologie « des petits pas » ».
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voir les préoccupations écologiques s’immiscer aujourd’hui partout – y compris, parfois, là où on ne les attendait pas :
- Dans l’art et le divertissement - Dans l’édition jeunesse -Dans le domaine funéraire -Dans l’orientation des jeunes.
... Un effet de cliquet ... le premier rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat (instance indépendante composée d’experts scientifiques français reconnus, mise en place par l’Elysée), sorti cet été, n’a pas reçu la lumière qu’il méritait. ... démarginalisation du discours sur les limites de la croissance ... « lorsqu’un gouvernement renonce sciemment à sa responsabilité de protéger ses citoyens, il a échoué dans son rôle essentiel. Le contrat social a donc été brisé et il est dès lors fondé de se rebeller ». ... En répandant la conscience de l’urgence et en promouvant un idéal de sobriété, XR fait en quelque sorte un travail d’éducation populaire qui prépare le terrain à des programmes politiques plus ambitieux ». ... passer d’une logique de « compensation » à une logique de « contribution » aux réductions ... l’éco-anxiété pourrait provoquer des réactions malheureuses voire dangereuses sur des individus instables et/ou facilement manipulables. ... a « VSCO Girl » typique « se déplace en vélo, une gourde réutilisable dans son panier », se prend en photo « dans des environnements naturels ... le DJ Fatboy Slim ait récemment remixé l’un de ses tubes en y intégrant des paroles du discours de Greta Thunberg à l’ONU ...
Connu / https://twitter.com/nouel_juliette/status/1192172892714360839
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Delphine Batho a retweeté
Juliette Nouel @nouel_juliette · 5h Déprimés par l'inertie générale face à la crise écologique ? Lisez cet article qui détecte les signaux faibles d'un mouvement de bascule. Il arrive !
On est passé de la logique du « je sais » (que ça va mal) à celle du « je sens » @Signaux_Faibles 😀👏
Image ci-dessus : bandes représentant les températures dans le monde de 1850 à 2018 La scène s’est passée mi-octobre, lors d’un séminaire d’une entreprise du CAC40. Tandis que les cadres réunis pou…
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"Je cherche ce qui arrive quand on n’est plus protégé et qu’on n’a plus peur de rien." La Grande vie, Christian Bobin, 2014
Chers colibris,
Ce mois-ci, focus sur les oasis, ces écolieux que des hommes et des femmes créent un peu partout. Nous sommes nombreux à penser qu'ils sont une réponse aux défis colossaux que nous devons affronter.
Car, au-delà des objectifs d'autonomie et de réduction de notre impact environnemental, les oasis sont aussi des espaces d'exploration de la relation : à soi, aux autres, à la nature. Ils incarnent la volonté d'une vie pleine et riche, où les enfants grandissent heureux et en bonne santé, où l'on peut cultiver des liens profonds, où l'on doit se confronter à l'altérité et à la nécessité du partage et de la solidarité.
Explorons ensemble ces chemins de traverse !
Mathieu Labonne, coordinateur du Projet Oasis
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Dans de précédents articles (catégorie ENERGIE/GPII), nous vous avons présenté un projet (GPII) avec les arguments pour le réfuter. (relire ENERGIE – THT – conférence de presse du CADE https://www.cade-environnement.org/2017/10/22/tht-conference-de-presse-du-cade-le-25-octobre-2017/ )
Depuis, il est apparu que le Gouf de Capbreton présentait un empêchement majeur à la réalisation du projet. (voir articles précédents: Franchissement du canyon de Cap Breton : RTE s’interroge http://Franchissement du canyon de Cap Breton : RTE s’interroge et Projet d’interconnexion électrique dans le Golfe de Gascogne Note d’information https://www.cade-environnement.org/2019/10/21/projet-dinterconnexion-electrique-dans-le-golfe-de-gascogne--note-dinformation/ ).
Or d’importants financements ont été prévus par la Commission européenne: le CADE et ses amis associatifs outre frontière avec l’Espagne se mobilisent donc à nouveau par l’envoi d’une lettre. Tous les détails explicatifs: lettre financement Inelfel https://www.cade-environnement.org/wp-content/uploads/2019/11/lettre-financement-Inelfel.doc
Réduire « enfin » les émissions de CO2 des voitures nécessite de réorienter le marché vers des voitures plus légères, fabriquées avec de l’électricité décarbonée, et de mettre en place un plan industriel assurant à l’Europe son autonomie dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries.
Rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-na78-2019-emissions-voitures-meilhan-20juin-bat.pdf
dont "/ve limiter les externalités environnementales liées en particulier à leur production ex en Pologne"
Mots clés : émissions de gaz à effet de serre, constructeur automobile, voiture électrique, bonus-malus, empreinte carbone
<-
https://www.youtube.com/watch?v=MV_tWp3RIY4
•23 oct. 2019 / The Shift Project
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Nicolas Meilhan, conseiller scientifique transports et énergie pour France Stratégie, présente sa note "Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voitures ? à https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-enfin-baisser-emissions-de-co2-voitures
Lien vers le support de présentation : https://bit.ly/2Pd8Fk6 dont
"1. La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un
échec européen ... intégrer dans le bonus-malus une composante poids afin de décourager l’achat de voitures pesant plus d’1,4t ... 3 des 4 résistances à l'avancement (roulement, inertie et potentielle). ... normer le contenu carbone de l’électricité utilisée
pour fabriquer les voitures à faibles émissions et leurs batteries"
Catégorie Science et technologie 52 commentaires
Ndlr : 1,4t, n'est-ce pas déjà bien trop élevé ? Privilégier l'électrique sans garantie qu'elle soit décarbonée sur tout le cycle de vie du véhicule, n'est-ce pas, en france, justifier le nucléaire et démontrer la stratégie nucléariste du shift project ? ACT
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?n00QZg
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P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
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un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
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p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
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XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
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Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
Rencontre avec Delphine Hédary, conseillère d'État (fonctions consultatives cad sur les projets de loi et de décret que prépare le gouvernement dans le secteur environnement, énergie, transport, logement) a contribué à oeuvrer en faveur du droit de l'environnement (resp de la préparation de la charte de l'environnement mise dans la constitution, expérience de participation du public, a fait les états généraux de la modernisation du droit de l'environnement qui était une autre étape visant à améliorer l'efficacité des dispositifs en matière d'environnement dont autorisation unique, et Marine Fleury, maître de conférences de droit public (travaille sur les question de démocratie et notamment de démocratie participative, juriste pour greenpeace). Samuel Charlot, fonctionnaire au CESE, section environnement. Serge Péron, administrateur au CESE, a travaillé sur les questions d'environnement, de logement et tout récemment, sur la lutte contre la grande pauvreté. Jean-Baptiste de Franqueville, adminstrateur au CESE, section environnement, s'occupe de la convention citoyenne, en est un des administrateurs qui assure le soutien, a travaillé 5 ans au ministère de l'écologie (transport terrestre et maritime).
La traduction en langage juridique de vos propositions.
earth-challenge - défi environnement - 150 min - tous publics
présenté par : Nagui, Anne-Elisabeth Lemoine
Sur Twitter via #LemissionPourLaTerre. Face à l'urgence climatique, France Télévisions se mobilise pour une émission spéciale en partenariat avec la fondation Nicolas Hulot. Durant cette soirée, les téléspectateurs seront invités à devenir acteur du changement et vont apprendre dix gestes simples mais fondamentaux pour répondre aux problématiques environnementales. Par exemple, acheter des fruits et des légumes de saison, remplacer les bouteilles en plastique par des gourdes ou supprimer les mails inutiles des messageries sont des actions déjà efficaces. Lors de cette soirée, les promesses de dons seront remplacées par les promesses d'actions. Les Français, les entreprises et les collectivités sont invités à s'engager concrètement en faveur de l'environnement.
74 046 signatures
Urgence en Indonésie : le Parlement a voté des réformes visant à réduire le pouvoir de l’agence anti-corruption KPK et à modifier le Code pénal. Si le Président Widodo les promulgue, il deviendrait plus difficile de révéler les crimes environnementaux et de condamner les coupables. Demandons-lui de refuser ces réformes.
Appel
Au Président indonésien Joko Widodo
La lutte contre la corruption et les crimes environnementaux ne doit pas être entravée. Merci d’opposer sans plus attendre votre refus à ces réformes nocives.
L'invité de 6h20
Nicolas Soret : "La consigne pour les bouteilles en plastique est une fausse bonne idée"
Par Mathilde Munos
Clés : recyclage Environnement gestion des déchets zones rurales
Université Libre de Bruxelles - Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire - Faculté des sciences - Master en Sciences et Gestion de l’Environnement
Mémoire de Fin d’Etudes présenté par FAMEREE Bénédicte
En vue de l’obtention du grade académique de
Master en Sciences et Gestion de l’Environnement
« Finalité Gestion de l’Environnement » ENVI 5G-M
Année Académique 2011-2012
Promoteur: Marc Degrez
Résumé
Le gallium est un métal rare. Il est critique pour l’Union Européenne. En effet, le développement et le déploiement de certaines technologies dans l’Union Européenne pourraient être contraints si le gallium venait à manquer. Le gallium, sous-produit de la bauxite et du zinc, est un élément dont la production primaire est complexe, globalement inefficace et dont les impacts sur l’environnement sont non négligeables. De plus, elle est située principalement en Chine, ce qui veut dire hors de l’Europe. Par ailleurs, la demande en gallium est en augmentation et ses applications sont de plus de plus
nombreuses et diversifiées. Le gallium s’y trouve le
plus souvent allié à d’autres composants et y est dispersé. Ceci explique qu’actuellement la production secondaire post-consommation du gallium soit inexistante industriellement. La production secondaire à partir de déchets de production est quant à elle très répandue, et efficace pour certains composés du gallium tel que l’arséniure de gallium. Elle contribue d’ailleurs pour une partie importante du gallium consommé aujourd’hui.
Dans ce travail, nous aborderons des solutions
potentielles pour réduire le caractère critique du
gallium pour l’UE ainsi que les impacts sur l’environnement de sa production et de son utilisation.
Une attention particulière sera portée au recyclage du gallium à partir d’objet post-consommation.
Agir pour réduire les impacts environnementaux et sociétaux négatifs des technologies du numérique.
Cet espace est pour vous : enseignant, informaticien, décideur, acheteur, logisticien, en charge du développement durable, et tout particulièrement si vous travaillez dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche ou vous êtes simplement curieux …
Catégories Mobilité électrique et autonome
L’avenir appartient-il vraiment aux véhicules électriques? Le gouvernement chinois, lui, n’y croit plus. Il a adopté, en mars dernier, une nouvelle politique qui coupe l’aide accordée jusqu’ici aux véhicules électriques pour la réorienter vers les véhicules à hydrogène munis d’une pile à combustible. Pour la Chine, les VÉ ne sont officiellement plus qu’une solution de transition et l’avenir appartient à l’hydrogène. Cette réorientation, restée inaperçue en Occident, rend l’avenir de la mobilité alternative encore plus incertain.
Cette décision s’inscrit dans un contexte d’incertitude sur l’avenir des VÉ. Si une firme comme Tesla a démontré qu’on pouvait construire une voiture électrique performante, ses difficultés financières persistantes ont jeté le doute sur la possibilité de réaliser des profits dans ce domaine. Les fabricants chinois de voitures électriques ne font pas exception. En 2018, BYD, le géant chinois des VÉ, a vu ses profits fondre de 32 %, alors que l’étoile montante NIO a enregistré des pertes nettes de 1,44 milliards de dollars avant d’annoncer l’annulation de son projet de nouvelle usine à Shanghai. L’entreprise n’a connu que des déficits de 2016 à 2018.
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on fait le plein d’un véhicule à hydrogène aussi rapidement que celui d’un véhicule à essence, ce qui élimine les problèmes liés à l’autonomie et au temps de recharge des VÉ. Ceci rend l’hydrogène particulièrement attrayant pour le camionnage. Les piles à combustible qui transforment l’hydrogène en électricité utilisent aussi moins de métaux, évitant les problèmes d’approvisionnement en cobalt, lithium, nickel et cuivre. La pile elle-même n’émet pas de gaz à effet de serre pendant son fonctionnement.
Du côté des inconvénients, les piles à combustible restent coûteuses et fragiles. La vulnérabilité aux vibrations (qui réduit leur espérance de vie) a mené à leur quasi-abandon à la fin des années 2000. Ces problèmes ont été atténués par la recherche, mais la technologie ne peut toujours pas être considérée comme 100 % éprouvée. Par ailleurs, les piles à combustible utilisent du platine comme catalyseur, un métal rare et très coûteux. La recherche vise à s’en passer ou à réduire les quantités nécessaires, mais ces technologies n’en sont toujours pas au stade commercial.
Reste ce qui est sans doute la principale faiblesse, la chaîne de l’hydrogène lui-même. Sa fabrication et sa distribution sont extrêmement énergivores, ce qui rend le rendement énergétique de l’ensemble du système très peu attrayant. De plus, 95 % de l’hydrogène commercial actuellement utilisé dans le monde est dérivé du gaz ou du charbon, de sorte que cette production est fortement émettrice. On peut produire de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable, mais en pratique cela se fait peu.
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La transition numérique est reconnue comme un accélérateur de développement des pays du Sud. Elle est aussi considérée comme un outil puissant pour la maîtrise de consommation d’énergie (IT for Green), à tel point que l’on considère de plus en plus qu’il ne sera pas possible de maîtriser le changement climatique sans un recours massif au numérique. Toutefois, les impacts environnementaux directs et indirects (effets rebond) liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
Cette conférence vise à interroger l’impact écologique de la transition numérique, en particulier dans les pays en développement, et envisager des approches pour mieux maîtriser sa consommation énergétique.
Questions abordées durant cette conférence :
Quels sont les facteurs générateurs de l’empreinte énergétique du numérique, et quelle trajectoire à moyen et long terme ?
Comment rendre la transition numérique plus sobre et plus gérable ?
Quels enjeux en Afrique et dans les pays en développement ?
Quels enjeux et approches pour les industriels ?
À l'AFD, Le Mistral, Paris
Intervenants
Hugues FERREBOEUF Coordinateur du programme Lean ICT et auteur principal du rapport « Pour une sobriété numérique », The Shift Project,
Sophie FLAK Co-pilote du groupe de travail environnement et territoires, membre du Conseil national du numérique - CNNum
Antoine BONIFACE CEO d’ETIX Everywhere, société de construction et d’exploitation de datacenters
Thomas CHALUMEAU Orange Executive VP Strategy MEA, Director International Business Development
— Communiqués —
Les sites classés français, ces joyaux naturels et bâtis dont font partie le Mont Saint-Michel, le massif du Mont-Blanc ou encore les Gorges du Tarn, sont protégés depuis 1906 par une loi qui donne au seul Ministère chargé des sites (le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire) le pouvoir d'autoriser de gros travaux. Mais un décret prévoit de transférer ce pouvoir aux préfets de département, pourtant plus exposés aux pressions locales. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, France Nature Environnement et plusieurs organisations condamnent ce projet de décret et appellent les citoyens à s'y opposer en participant à la consultation en ligne sur le site du Ministère jusqu'au 20 juin 2019.
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Ce décret de « simplification », voulu au nom « d’une prise de décision au plus près des territoires et des acteurs » et d’un raccourcissement minime des délais d’instruction reviendrait en réalité à assouplir la délivrance des autorisations de travaux et à déréguler.
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le contre-exemple des sites simplement « inscrits » - contrôlés par les préfets - doit nous instruire : on n’y compte plus les infrastructures routières (comme à Beynac), les constructions démesurées, les retenues d'eau pour la neige artificielle, les remonte-pentes ou les parkings, à tel point qu’un projet de décret se propose de supprimer les plus dégradés d’entre eux.
Nous, citoyens, collectivités, associations et acteurs du tourisme avons le pouvoir et le devoir de protéger nos sites remarquables en disant notre opposition à ce projet de décret et en participant massivement à la consultation en ligne sur le site du ministère de la Transition écologique.
53 minutes
Quand la civilisation menace l'environnement... retour à la chasse et la cueillette. Entretien avec James C. Scott autour de son livre "Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats".
James C. Scott, anthropologue et professeur de sciences politiques à l'université Yale, USA. © Radio France / Giv Anquetil
On a tous en tête des souvenirs d’école sur les débuts de l’Histoire avec un grand H. Quelque part entre le Tigre et l’Euphrate il y a 10 000 ans, des chasseurs-cueilleurs se sont peu à peu sédentarisés en domestiquant les plantes et les animaux, inventant dans la foulée l’agriculture, l’écriture et les premiers Etats. C’était l’aube de la civilisation et le début de la marche forcée vers le progrès.
Cette histoire, James C. Scott, anthropologue anarchiste et professeur de sciences politiques, l’a enseignée pendant des années à ses élèves de l'Université de Yale. Mais les découvertes archéologiques dans l’actuel Irak des dernières années l’ont amené à réviser complètement ce « storytelling » du commencement des sociétés humaines, et par là même remettre en question notre rapport au monde dans son dernier livre : Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats (Ed. La Découverte).
Alors même que climat et biodiversité sont aujourd’hui plus que jamais menacés par les activités humaines, James C. Scott propose de réévaluer l'intérêt des sociétés d’avant l’Etat et l’agriculture. Car ces chasseurs-cueilleurs semi-nomades ont longtemps résisté face aux civilisations agraires, basées sur les céréales et qui, en domestiquant le monde, se sont domestiqués eux-mêmes, en appauvrissant leur connaissance du monde.
Un reportage de Giv Anquetil.
Les liens
James C. Scott : « Le monde des chasseurs-cueilleurs était un monde enchanté » (Le grand entretien) par Jean-Christophe Cavallin, Diakritik
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Réflexions sur l’effondrement, Corinne Morel Darleux, Editions Libertalia
"Amador Rojas invite Karime Amaya" Chapiteau du Cirque Romanès - Paris 16, Paris. Prochaine séance le vendredi 14 juin à 20h.
Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats, James C. Scott (Editions La Découverte)
Eloge des chasseurs-cueilleurs, revue Books (mai 2019).
HOMO DOMESTICUS - JAMES C. SCOTT Une Histoire profonde des premiers États [Fiche de lecture], Lundi matin
Bibliographie de l'association Deep Green Resistance
Programmation musicale
"Mesopotamia"- B52's
"Cholera" - El Rego et ses commandos
16h40
Le focus de la semaine
La cueillette des aspergettes enquêtes et documentaires biodiversité écologie préhistoire nourriture cuisine
L'équipe Giv Anquetil Reporter Antoine Chao Reporter/producteur Charlotte Perry Reporter Clément Nouguier Réalisateur June Loper Attachée de production
Thèmes associés : Société biodiversité nature archéologie préhistoire fouilles archéologiques Environnement Histoire Sciences enquêtes et documentaires recherche écologie réchauffement climatique Gaz à effet de serre
Cet article, publié dans environnement, juridique, est tagué affaire du siècle, écocide, droits de la nature, pacte mondial pour l'environnement.
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Porté par de grands noms du droit (universitaires, avocats, conseillers d’État etc.) et la diplomatie française, le pacte mondial pour l’environnement est un projet de texte international qui a vocation, selon notre compréhension, à graver quelques grands principes du droit de l’environnement dans un nouveau traité international. Principe de précaution, non-régression, pollueur-payeur, principe de prévention notamment, y figureraient comme grands principes du droit international de l’environnement.
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