Environnement
Association de création de contenu et de transmission de savoirs autour de la transition écologique et sociale. Basée à Poitiers.
Qui sommes-nous ?
Éveiller les consciences, outiller l'action
Aether narratio est une association de production de reportages écrits, de podcasts et de photographies. En itinérance à travers le monde, les journalistes indépendant.es qui la composent s’emparent des thématiques qui leur sont chères – telles que l’environnement, la lutte contre les discriminations, les sujets de société et de politique – pour créer du contenu dans les domaines du journalisme et de communication. Les membres s’en servent ensuite comme support pour des ateliers d’éco-éveil, de journalisme citoyen et de création de contenu digitaux.
Une ambition qui encourage le partage et la transmission de connaissances au-delà des frontières, conformément à l’idée que la transition écologique et sociale doit s’effectuer à l’échelle globale, pour être efficace. Un engagement écologique fort anime également les projets portés par l'association : déplacements, matériels et outils de travail sont optimisés pour générer le bilan carbone le plus léger possible.
Une première série de podcasts axée sur les modes de vie alternatifs
Notre équipe en reportage à Sunseed Desert Technology, communauté quasi-autonome en énergie située en plein désert espagnol / © Corentin Ribeiro
Les membres de l'association n'en sont pas à leur coup d'essai. En 2021, ils ont remporté un appel à projet international impulsé par l'agence de podcast Europod. Cela leur a permis de produire EUtopia, une série de reportages en immersion dans six communautés autogérées de six pays d'Europe. L'objectif : découvrir si la vie en autosuffisance relève, ou non, de l'utopie. Les voyages ont été réalisés en transports en commun, et l'équipe s'est procurée le matériel informatique nécessaire en reconditionné, auprès d'une structure de réinsertion locale.
Éveille ta Ville, un projet de reportage audio et photo à l'échelle de l'Europe, le podcast des initiatives écologiques et sociales des territoires en transition
Décortiquer, interroger et documenter les initiatives en faveur de la transition écologique et sociale de cinq villes européennes liées à Poitiers (par alliance EC2U ou jumelage), tel est l’objectif de notre projet de podcast. L’enjeu serait de partir à la rencontre des structures locales pour réaliser une série sonore mettant en avant leurs innovations sociales et technologiques visant à préserver l’environnement et la solidarité humaine. Que ces initiatives émanent des collectivités, des associations qui y sont établies ou du monde de la recherche, nous souhaitons donner la parole aux acteur.ices qui œuvrent concrètement dans des secteurs comme l’agriculture, la mobilité, les énergies ou encore le numérique.
Une fois les podcasts réalisés, ils seront ensuite valorisés dans le cadre de rencontres avec le public, au travers de conférences, d’ateliers, d'interventions radios et d’une exposition photo itinérante sur les alternatives mises en lumière.
Calendrier de l'action
- Octobre 2023 – février 2024 : production des reportages sonores dans un réseau de cinq villes d'Europe. Terrains : Pavie (Italie), Iasi (Roumanie), Marburg (Allemagne), Salamanca (Espagne) et Coimbra (Portugal).
- Mars 2024 : finalisation du montage, construction de l’identité visuelle, préparation des interventions auprès du public et diffusion des épisodes.
- Avril – Mai 2024 : actions de restitution et de valorisation du podcast (ateliers axés autour de l'écologie et du journalisme ; conférences ; plateaux radios et autres interventions média ; exposition photo itinérante).
Une démarche ancrée dans le journalisme de solution
Seulement 62% des Français déclarent suivre l'actualité, un intérêt qui chute au plus bas chez les 18-24 ans, où 38% s'informent régulièrement ; d'après le baromètre des médias 2022. En cause de ces chiffres en recul constant : une information perçue comme de plus en plus anxiogène et une défiance galopante envers les médias. Ce bilan montre bien l'urgence du journalisme traditionnel à remettre en question ses méthodes. La question est d'autant plus cruciale dans le traitement des sujets environnementaux, les enjeux climatiques générant une éco-anxiété parfois plus susceptible de paralyser que d'inciter à agir.
Au sein de notre association, nous souhaitons aller plus loin que la désignation d'enjeux de société forts en mettant en lumière des solutions inspirantes, concrètes et reproductibles. L'objectif : produire des reportages, des portraits et des interviews mettant en avant les efforts des collectivités, des entreprises et de la société civile pour la création d'un monde plus juste.
À noter qu'il ne s'agit pas de tomber dans le positivisme, mais de conserver un esprit critique, en soulignant les limites des initiatives et en identifiant des pistes d'amélioration.
Notre démarche en cinq points clés :
- Mise en contexte : expliquer un problème et ses causes
- Initiative : présenter une réponse au problème
- Processus de résolution : narrer le processus de résolution du problème, le « comment on a fait ? »
- Impact : présenter les résultats générés par la réponse à date
- Regard critique : présenter et expliquer des limites de la réponse
Mécénat d'entreprise engagée ou organisme public ? Nous avons besoin de vous !
Pour proposer un nombre significatif de reportages par ville, disposer d’un temps de travail adapté sur place et organiser les ateliers, nous avons défini un budget prévisionnel, atteint à hauteur de 45% au moment de la rédaction de ce paragraphe. Nous sollicitons donc votre aide pour avancer dans notre collecte de fonds.
Précision : même si nous n’atteignons pas les 100 %, nous avons tout de même la volonté de donner vie au projet. Nous reverrons alors à la baisse le nombre d’épisodes ou de villes.
Un projet déjà soutenu par : la Région Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Poitiers, l'Université et le CROUS de Poitiers, la Banque Populaire Val de France et l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Partenaires pour la diffusion du podcast et/ou l'organisation d'ateliers : le Centre Régional d'Information Jeunesse (CRIJ) de Poitiers, la Maison des Étudiants (MDE) des Universités de Poitiers et de Versailles, le réseau des Maisons de Quartier de Poitiers, Radio Pulsar (antenne poitevine du réseau radio campus), l'association de création et de transmission sonore Poitcast…
Contact : contact@aether-narratio.org / (+33) 7.52.62.08.81
Connu / https://r.info.gandi.net/mk/cl/f/sh/WCPzyXJTZ7g6L6b42ixOMh162jCG8VDG/4JVlj-z_owI0
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Gandi Soutient : Aether narratio
Trois jeunes journalistes indépendant⸱es basé⸱es à Poitiers qui consacrent toute leur énergie à donner un écho aux initiatives en faveur de la transition écologique et sociale en Europe. Pour faire passer son message, l’équipe diversifie les formats : des podcasts (Éveille ta Ville, EUtopia), des conférences, des posts sur Instagram et un site à venir.
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Guillaume Gourgues, maître de conférences en science politique à l'université Lyon 2 et membre du laboratoire de recherche Triangle
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Avec ma collègue, Alice Mazeaud, on a publié un article dans la revue française de science politique qui est justement consacré au pilotage de la participation citoyenne au sein de l'État. Et l’un des résultats de recherche sur lequel on a abouti, c'est que depuis sa création [en 1995 ; puis autorité administrative indépendante en 2002, ndlr], la Commission nationale du débat public (CNDP) est surveillée comme le[…]
8,7 k abonnés - 10k+ - 329 187 vues - 1 053 commentaires #ClimateTheMovie
Ce film expose l’alarme climatique comme une frayeur inventée sans aucun fondement scientifique. Cela montre que les études traditionnelles et les données officielles ne soutiennent pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des événements météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et tout le reste. Cela contredit catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO₂ atmosphérique sont inhabituels ou inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire terrestre, les températures actuelles et les niveaux de CO₂ sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. Cela montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO₂ (ils ont changé à plusieurs reprises) a jamais « entraîné » le changement climatique dans le passé.
Pourquoi alors nous répète-t-on, sans cesse, que le « changement climatique catastrophique provoqué par l’homme » est un fait irréfutable ? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredit ? Pourquoi dit-on, que quiconque, qui remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science » ?
Le film explore la nature du consensus derrière le changement climatique. Il décrit les origines du mouvement de financement climatique et la montée en puissance d’une l’industrie climatique, pesant des billions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Cela explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique : retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.
Mais l’alarme climatique est bien plus qu’un mouvement de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur climatique était politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution était des impôts plus élevés et davantage de réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a séduit, et a été adoptée et promue par, les groupes favorables à un gouvernement plus important.
C’est une division politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La peur du climat séduit particulièrement tous les membres de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale largement financée par l’État, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu une violation d’étiquette sociale.
Le film comprend des entretiens avec un certain nombre de scientifiques de renom, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), professeur Nir Shaviv (Institut de physique de Racah), professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Dr Willie Soon et plusieurs autres.
Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin, et est la suite de son excellent documentaire de 2007 « The Great Global Warming Swindle. » Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions du débat climatique, depuis près de deux décennies, a produit le film.
#ClimateTheMovie sera disponible gratuitement sur de nombreux sites en ligne à partir du 21 mars 2024. Des sous-titres dans de nombreuses langues sont actuellement créés par la Fondation Clintel. Suivez @ClimateTheMovie et @ClintelOrg pour les mises à jour.
Ndlr : aucun climatologue pour étudier le climat ? ESCROQUERIE
6:40 terminer ACT
Mis à jour le 2 mai 2024 à 17h12 - Durée de lecture : 5 minutes
Clés : Culture, Alternatives
Pour sortir nos imaginaires d’une spirale catastrophiste, il nous faut redessiner le futur, donner des couleurs au monde que nous esquissons par les luttes et les alternatives.
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Nous ne pouvons pas laisser l’avenir aux dominants, aux thuriféraires de la violence. « Le futur est aussi un champ de bataille », nous a dit récemment Alain Damasio. Il faut raconter le monde que nous voulons. Pour commencer, on en discutera le 2 mai avec François Ruffin et Camille Etienne, lors de l’enregistrement d’un Grand entretien de Reporterre. -> https://oneplanete.com/actualite-en-continu/les-cles-dun-monde-libre-et-solidaire-selon-francois-ruffin-et-camille-etienne/
Rejet des eaux radioactives de Fukushima : La CRIIRAD nous révèle les conclusions de son étude - 12 avr. 2024 / François Thiollet
472 abonnés - 34+ - 821 vues
La délégation française du groupe des Verts/ALE au Parlement européen a sollicité la CRIIRAD pour effectuer effectuer une analyse critique sommaire du rejet des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi, afin de répondre de manière synthétique à un certain nombre de questions régulièrement posées, et apporter clarification et mise en perspective.
Le 11 mars 2011, un séisme, puis un tsunami ont provoqué l’une des plus grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, entraînant la fusion de trois des six réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima Daiichi au Japon. 12 ans plus tard, le déversement des eaux de la centrale dans le Pacifique pose de nombreuses interrogations.
Pourquoi faut-il tant d’eau pour Fukushima ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés par la centrale dans le Pacifique ? Quels en sont les impacts sur la biodiversité marine ? Quels sont les risques de la banalisation des pollutions radioactives des eaux, à Fukushima et ailleurs, en France notamment ? Tant de questions auxquelles tente de répondre cette étude.
Retrouvez l'étude dans son intégralité sur le site https://europeecologie.eu/etude-fukushima-eaux-radioactives
Plus d'infos sur le travail de la CRIIRAD sur leur site https://www.criirad.org
Retrouvez toute notre actualité sur nos sites internet
Tr.: françois ... Bruno ... Caroline ... 10 000 milliards de beckerels rejetés à La Hague ... iode 129, période de 7 millions d'années ... baisser les rejets ... augmeter la capacité de stockage des réservoirs pour diminuer la quantité de tritium rejeté ... du tritium dans l'eau du robinet en aval des centrales ... /changement climatique 2000 Mw de chaleur perdues ... 11% consommé par les centrales en france ... ex. Rhône, Loire ...
Gigabassines : des milliers de manifestants dans le Puy-de-Dôme dénoncent un « entêtement du gouvernement »
Près de 6 000 personnes se sont retrouvées près de Clermont-Ferrand, samedi 11 mai, pour protester contre le projet de construction de deux gigantesques retenues d’eau. Une « randonnée festive » pour sensibiliser au partage d’une eau de plus en plus rare dans la Limagne.
Connu / TG le 13/05/24 à 10:02
Publié Il y a 23 heures • 270 vues
Bassines Non Merci 63 Par bnm63
🎉🎶 Rando festive et rythmée par les chants des manifestant·e·s, en vidéo 🌽 🎥
Les paroles sont sans équivoque "tout le monde, déteste les bassines, et tout-le-monde, déteste les bassines"
https://indymotion.fr/w/dkCHarNfTjDCK58s5ean3g
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Durée 0:47 • 136 vues Par bnm63
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L'ensemble des ressources c'est par ici : https://linktr.ee/bnm63
Cagnotte en ligne : helloasso.com/associations/alerte-planete/formulaires/69
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Étiquettes bassinesnonmerci63 ; bnm63 ; puydedome
Durée 48 s - 0 commentaire
Publié Il y a 3 heures • 88 vues
Bassines Non Merci 63 Par bnm63
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#NoBassaran
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Tr.: ... maïs population ...
Mediacoop est un média créé en 2015 par Matthias Simonet et Eloïse Lebourg. Documentaristes et journalistes, ils veulent créer un media indépendant et respectueux à la fois du lecteur que du salarié. Leur structure sera donc une SCOP (société coopérative) sans patron ni actionnaire.
Voulant à tout prix être libres, les créateurs décident de ne pas faire appel à la publicité ni même au paiement des articles afin que tous y aient accès. Ainsi, Mediacoop sera libre et gratuit. Pourtant, avec deux voire trois salariés depuis ses débuts, la structure doit financer les salaires. Mediacoop a trois axes de travail :
– L’actualité locale (Clermont-Ferrand et ses environs) L’équipe compte sur les dons qui sont versés sur Okpal en ligne ... l’information ne se fait pas sans salarié.
– L’éducation aux médias. Mediacoop intervient dans les établissements scolaires, hospitaliers, pénitenciers, médiathèque afin de former les gens à la critique des médias, à les alerter sur le principe des fake news, etc…Ces interventions sont payées par les structures ou par le biais de subvention
– La réalisation de documentaires : Mediacoop réalise et produit des films documentaires. Leur vente en dvd mais aussi leur passage en cinéma aide à diversifier les ressources de la structure.
Mediacoop peut prétendre à la subvention mise ne place par le ministère de la culture dans le cadre du financement des médias de proximité. De plus Mediacoop a un numéro CPPAP et est reconnu IPG ( Information politique et générale) , permettant la reconnaissance de la qualité de service de presse en ligne et ainsi considérer notre structure comme un média et ses salariés comme journalistes professionnels.
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donner la parole à ceux que nous n’avons pas l’habitude d’entendre. Notre premier documentaire racontait notre atelier d’écriture à l’accueil de jour de Clermont-Ferrand avec les SDF, relayé par le blog « la rue au quotidien » de Politis.fr . Un premier blog pour les sans abris…
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Nous avons créé avec pas mal d’autres médias un nouveau monde de la presse, un univers essentiel pour l’indépendance de l’information sous la forme de la CPML (Coordination Permanente des Medias Libres). 74 titres qui existent et qui résistent, qui offre une autre vision du monde ! Nous en faisons partie, nous avons ces mêmes valeurs, ces mêmes combats…
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édité par : Mediacoop Scop SARL redaction@mediacoop.fr
26 route de Manson, Charade 63130 Royat
SIRET : 812 286 888
Capital variable
Directrice de publication : Antoine Legrand
Création du site internet Agence Code Couleurs
Hébergeur : O2switch
Par Eloise LEBOURG
Le 11 mai, différentes associations organisent une rando festive, dès 9 heures, à Billom, dans le Puy-de-Dôme afin de dénoncer la construction d'une méga-bassine en plein coeur de la Limagne.
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Dans une note confidentielle que franceinfo a consultée, le ministère de l'Intérieur liste l'ensemble des menaces, jour par ...
Connu / TG
Billet de blog
Mélenchon, l’Ukraine et l’impérialisme russe : un euroscepticisme ? - 5 avril 2024 | Le Club
Une étude universitaire récente montre que la rhétorique populiste et le degré d’euroscepticisme sont les facteurs qui façonnent le plus la position des forces politiques vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Plus ces deux facteurs impactent, plus les prises de position sont pro-russes. Ces facteurs permettent d'expliquer dans une large mesure le positionnement de Jean-Luc Mélenchon sur la question.
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minimiser le danger que représente le pouvoir poutinien ? Pourquoi persiste-t-il à voir dans d’imaginaires ingérences occidentales (l’OTAN, l’UE, voire « le capitalisme »), les forces responsables de ce conflit ? Pourquoi s’entête-il à réclamer des négociations de paix et une conférence sur les frontières ; deux solutions qui viennent d’être fermement rejetées par Vladimir Poutine ?
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Sous l’impulsion du tropisme antiaméricain, le campisme a de beaux jours devant lui : pour contrer l’hégémonie américaine et sauver la souveraineté nationale, il faut favoriser l’émergence d’un monde multipolaire post-américain
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Ndlr : JLM est-il aussi manichéen ? approfondir ACT
Mégabassines, la guerre de l’eau - 29 commentaires
Plusieurs collectifs, associations et syndicats appellent à une « randonnée festive » samedi 11 mai pour protester contre le projet de construction de deux énormes bassines au sud-est de Clermont-Ferrand, destinées à alimenter la plaine de Limagne.
À l’appel de plusieurs collectifs, associations et syndicats (les Soulèvements de la terre, le collectif Bassine non merci 63, la Confédération paysanne), les opposants aux bassines entendent mobiliser contre le projet de construction de deux énormes ouvrages, au sud-est de Clermont-Ferrand.
Présentées par leurs promoteurs comme une solution aux problèmes récurrents de sécheresse, ces deux « gigabassines », d’une superficie de 14 et 18 hectares, auraient une contenance de plus d’un million de mètres cubes d’eau chacune (deux fois celle de Sainte-Soline). Ce qui ferait de ces retenues puisant dans l’Allier les plus grandes jamais construites en France.
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l’Association syndicale libre des Turlurons, qui représente trente-six agriculteurs, dont beaucoup travaillent pour la multinationale Limagrain, quatrième semencier mondial via sa filiale Vilmorin ... le porte-parole du groupe, Alexandre Poncet ... La présence, dans ce collectif d’agriculteurs, du président de Limagrain, Sébastien Vidal, et de cinq de ses administrateurs, pèse d’autant plus localement que la multinationale exploite 6 100 hectares de maïs semence en Limagne, la moitié de sa production française. ... la majorité du maïs semence, très gourmand en eau, est par ailleurs destinée à l’export ... 25 millions d’euros, financé à 70 % par de l’argent public ...
Écologie : comment sortir du blocage ? - 9 mai 2024 à 18h44 / À l’air libre - Médiapart | Mediapart
Quand l’État recule et reporte les réformes structurantes nécessaires pour arrêter l’écocide, que faut-il faire ? Démanteler soi-même les infrastructures toxiques, planifier la transition écologique ou inventer de nouvelles formes de démocratie ?
Samedi 11 mai, plusieurs collectifs et associations, parmi lesquels Bassines non merci, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, et les Soulèvements de la terre, appellent à manifester dans le Puy-de-Dôme contre ce qu’ils considèrent comme « le plus grand projet de (giga)bassines jamais conçu en France : 2,3 millions de mètres cubes d’eau sur 330 000 mètres carrés de bâche plastique », lié au groupe agroalimentaire Limagrain.
Or, fin avril, le gouvernement a réaffirmé son soutien aux projets de retenues hydrauliques au nom de la souveraineté agricole et alimentaire. D’un côté, le monde de l’agro-industrie est pro-bassine ; de l’autre, le monde de l’agriculture paysanne et de l’écologie s’y oppose, au nom de la protection des écosystèmes et du partage de la ressource en eau.
Sur les megabassines, comme sur les pesticides, la construction de l’autoroute A69 ou le projet d’une mine de lithium dans l’Allier, les oppositions sont frontales. Alors, sur l’écologie, comment sortir du blocage ?
Pour en parler :
- Benoît Feuillu et Léna Lazare : membres des Soulèvements de la terre ;
- Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne ;
- Claire Morgane Lejeune : doctorante à Sciences Po et coresponsable du département planification écologique de l’Institut La Boétie.