9 690 signatures
Lancée le 6 août 2023 / Didier MAÏSTO
L’avocat Juan Branco a été arrêté samedi 5 août à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Interpellé côté mauritanien, il a été extradé dans l’après-midi vers le Sénégal.
Son combat judiciaire pour Ousmane Sonko ne justifie en rien la persécution politique dont il fait l’objet à Dakar.
Juan Branco est avocat et fait son métier : défendre tout justiciable ! Il doit être libre d’exercer la défense dans ses mots et déplacements.
608 ont signé
serigne SARR a lancé cette pétition
L'état sénégalais a contracté pour une durée de 25 ans avec la société GCO contrôlée par la société française ERAMET pour l'exploitation des minerais Zircon et Ilmenite sur le littoral (zone de 4,5 km sur 107 km entre Dakar et SAINT-LOUIS). Le secteur de LOMPOUL est prochainement concerné par cette exploitation.
...
Le combat pour l'agriculture paysanne et la voie agroécologique suivie par les paysans des Niayes et Lompoul, de la zone à défendre dans cette période de menace d'évacuation du projet de Lompoul, nous rendent encore plus déterminés et prêts à la défendre.
NOUS SERONS LÀ POUR ENTERRER DÉFINITIVEMENT CE PROJET.
Sauvons les terres nourricières, les dunes de sables et celles et ceux qui y travaillent, il en va de notre avenir alimentaire!
Serigne SARR +221775158293
Connu / TG le 20/03/23 à 09:31
Connu / https://wegreen.fr/post/196283
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
C’est l’objet d’un nouveau rapport de l’association Pleine Mer et de Transnational Institute. Cette étude montre comment l’industrie de la pêche peut avoir un impact sur l’émergence de nouvelles routes migratoires. On a contacté Thibault Josse pour en parler, ingénieur agro-halieute et un des deux auteurs du rapport.
Si le lien entre surpêche et migrations est peu familier du grand public, c’est pourtant un phénomène bien connu dans le secteur de la pêche. Non-dit et opacité n’ont rendu possible aucune véritable analyse systémique avant celle-ci. C’est ce lien que pointe le rapport. La pêche industrielle sur les côtes d’Afrique de l’ouest est une cause de migration. Les personnes migrantes, qui peuvent se retrouver à travailler dans le secteur en Europe, utilisent souvent des bateaux de pêche pour traverser la mer méditerranée.
Thibault Josse, coauteur du rapport, pointe du doigt les accords de pêche avec l’Europe, et les accords bilatéraux entre les pays d’Afrique de l’ouest et d’autres pays. Il nous explique que quand un pays n’est pas capable d’exploiter au maximum ses stocks de poissons, d’autres Etats, ou même d’autres entreprises, peuvent pêcher dans la zone économique exclusive de ce pays. Il s’agit de bateaux gigantesques, pouvant atteindre plus de cent mètres, à l’image du Margiris. Ces chalutiers géants, qui ne subissent aucun contrôle sur leurs techniques de pêches ou sur les quantités de poissons ramassées, participent à l’épuisement de ces ressources. Conséquence : les filets des artisans pêcheurs d’Afrique de l’Ouest sont presque vides. Au Sénégal par exemple, où près de 20% de la population vit de la pêche, c’est toute une économie qui est menacée. Poussés à la faillite, ils sont nombreux à migrer vers l’Europe.
Ce rapport, qui cite plusieurs enquêtes du Guardian ou du Globe and Mail met également en évidence des réseaux de rackets. En Irlande par exemple, certains armateurs font venir des migrants en leur faisant miroiter un visa, un travail et un salaire. Une fois arrivés, aucune des promesses ne sont tenues et une prise d’otage se met alors en place : soit la personne reste, illégalement, sans droits et avec un salaire très faible voire inexistant, soit l’armateur la dénonce à la police. Un véritable esclavage moderne.