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Michel Yves GATTEPAILLE estime qu'il est important de rendre hommage au Professeur René DUMONT, un homme exceptionnel qui a traversé le 20 ème siècle de manière extraordinaire, un peu comme le Général De GAULLE, l'Abbé PIERRE ou le Mahatma GANDHI.
Connu pour avoir été le premier candidat écologiste aux élections présidentielles en 1974, en réalité le Professeur René DUMONT a été beaucoup plus que cela. Tour à tour, pacifiste, agronome, grand voyageur, conseiller en développement, professeur en agriculture comparée, conseiller ministériel, écologiste, agro-écologiste, écrivain, citoyen du monde.
Sa vie est d'une richesse éclatante et le 18 juin 2021 est une date anniversaire, ce sera le vingtième anniversaire de la mort du Professeur René DUMONT, un personnage exceptionnel, complet et complexe, comme l'humanité en révèle un par décennie.
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Léa Falco : comment faire écologie ensemble ? : épisode • 4/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Mardi 29 août 2023 / La terre au carré
Comment faire écologie ensemble ? ©Getty - FG Trade Latin
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Ni les jeunes, ni les consommateurs, ni les entreprises ne pourront enclencher seuls une véritable transformation écologique structurelle de notre société. Pour être efficace, l’engagement écologique doit être pluriel et diversifié.
Y a-t-il vraiment d’un côté des boomers qui minimisent l’ampleur de la catastrophe climatique et de l’autre, de jeunes militants écologistes radicaux ? Comment “faire écologie ensemble” toutes générations confondues ?
Pourquoi n’y a-t-il pas d’adhésion unanime à une société écologique ? Comment et avec quels outils fédérer tout le monde autour du projet de construire une société écologique ?
Ce sont les questions auxquelles tente de répondre Léa Falco, porte-parole du collectif “Pour un réveil écologique”, dans son premier essai Faire écologie ensemble publié aux éditions Rue de l’échiquier.
Démontrant les écueils artificiels de la réflexion sur la transformation écologique, elle propose de dépasser la vision fataliste et clivante de l’écologie, et de dépassionner le débat pour bâtir une société soutenable.
Avec Léa Falco, membre du collectif "Pour un réveil écologique"
Extraits de l'entretien
En juin dernier, la dissolution des soulèvements de la Terre a provoqué une véritable fracture entre ceux qui soutenaient le mouvement et ceux qui applaudissaient des deux mains l'arme lourde utilisée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La décision de la dissolution a été suspendue depuis par le Conseil d'État. Ces derniers mois, en tous les cas, le radicalisme des militants a entraîné des tensions et une polarisation autour de l'écologie.
Et pourtant, face à l'urgence environnementale, une mobilisation collective de grande ampleur serait nécessaire pour parvenir à une véritable transformation de nos sociétés. Comment y parvenir ? C'est l'objet d'un livre Faire Ecologie signé Léa Falco membre du collectif Pour un réveil écologique que vous publiez aux éditions de l'Échiquier La guerre des générations n'aura pas lieu. Alors, comment mener la transformation ? Avec qui ? Compte requis pour qui ?
Un mode d’action adapté à la situation
Pour Léa Falco, le mode opératoire des écologistes est adapté : « Étant donné qu'il faut faire de la forme pour pouvoir être entendu dans les médias, les actions des soulèvements de la Terre, de désobéissance civile, permettent parfois que l’on parle un peu plus du fond. Je ne me colle pas la main sur la rue pour empêcher la circulation, mais je trouve dommage que les médias décrédibilisent ces actions plutôt que de se poser la question de pourquoi ces gens font ça. »
Un besoin d’ouverture et de diversité
Le militant écolo type aujourd’hui est une femme plutôt issues de milieux aisés, CSP+ et plutôt à gauche. Léa Falco « j'ai de la chance. Mes parents sont respectivement infirmière et électricien et donc j'ai un rapport au réel vraiment concret. J'ai été à l'école, au lycée, avec des tas de gens qui n'étaient pas du tout intéressés par l'écologie. On est conscient qu’on ne peut pas rester dans ce carcan actuel, plutôt urbain, assez parisien. On a un besoin d’ouverture. »
Un débat intergénérationnel
À écouter : Comment faire émerger une classe écologique consciente et fière d’elle-même ? Avec le philosophe Bruno Latour La Terre au carré 54 min
Léa Falco : « Nos parents ou grands-parents ont des enfants, des petits-enfants, parfois des arrière-petits-enfants qui vont vivre dans ce monde-là. Donc tout le monde a un intérêt à participer à la construction de la société. Mais lorsqu’on arrive au quotidien, ce n’est pas toujours marrant. Des parents, jeune retraités qui veulent partir à l'autre bout du monde… On arrive à la vraie question : structurellement, ce n’est pas facile d'être écolo aujourd'hui. C'est une question de volonté. Souvent, c’est plus cher, plus compliqué, et forcément socialement valorisé de voyager autrement. Le monde n'est pas fait pour que l'on soit écolo. Mais il faut faire en sorte qu’on obtienne des infrastructures qui vont nous permettre à tous d'être plus écolo. »
Un conflit artificiel
Léa Falco : « Il n’y a pas d’un côté une génération climat qui serait une génération jeune. Et puis, derrière le reste de la population. « Le parangon de la réussite qu'on nous propose en tant que jeune, est de voyager vite, de posséder des choses. Toutes les représentations, que l’on ne voit pas toujours, car nous vivons dans notre petite bulle. Les représentations actuelles du succès sont celles des grandes stars, des joueurs de foot et de tout un tas de gens qui, n'ont pas des modes de vie soutenables. »
Comment rendre l’écologie cool ? À écouter : Les boomers, les nouveaux boucs émissaires ?
Zoom Zoom Zen 54 min
Léa Falco : « Je suis passée au début pour la chiante qui voulait qu'on mange végétarien un repas et qui du coup forçait tout le monde. Mais petit à petit, j’ai taché de faire en sorte d'impliquer les gens dans la réalisation du repas. Lors d’un week-end on a fait un repas végétarien à nos amis. Ils ont découvert que manger végétarien était très correct, y compris si on faisait des courgettes braisées plutôt que des saucisses au barbecue…. C’est un travail de longue haleine. »
La peur ne fonctionne pas pour rendre les gens écolos
Léa Falco : « Instinctivement, on se dit que faire peur aux gens les fait bouger. Sauf que la recherche en communication climatique vous montre que c'est plutôt le contraire. La peur a tendance à paralyser. Si on vous donne l'impression que vous ne pouvez rien faire individuellement… Vous n’agissez pas. Et puis avec ces méthodes anxiogènes, on arrive à fédérer 8, 10 ou 15% de la population. Si on veut un projet d’ampleur, il vaut mieux évoquer les bénéfices de la transformation écologique. Il faut donc inventer un modèle qui soit à la fois émancipateur et agréable pour chacun, dans lequel on est une bonne santé, et qu’on ressente un bien-être. »
La décroissance
Léa Falco : « Croissance, ou décroissance, ce clivage qui n'a pas besoin d'être. Il va y avoir des secteurs qui vont croître et d'autres qui vont décroître. Il faut pour l'instant pouvoir s'extraire un petit peu de ce débat. Dans un premier temps, il faudra bien faire avec les entreprises et le système actuel. Je ne vois pas le grand soir, mais plutôt une série de petits matins qui progressivement éroderont le modèle jusqu'à ce qu'à ce qu’il ne fonctionne plus du tout comme auparavant. »
La contrainte législative
À écouter : Cyril Dion : "On a besoin de parler du réchauffement climatique d'une autre façon, de redonner de l'espoir" L'invité de 7h50 10 min
Léa Falco : « Les entreprises ne bougeront pas, car elles ne gagneront pas d’argent. Sauf à faire du green washing. Les citoyens doivent agir les premiers. Seule la contrainte législative fonctionne. Mais des mouvements s'organisent et vont faire le lien entre l'incapacité individuelle à faire changer les choses et la nécessité de mouvement structurel, comme la Convention des entreprises pour le climat. Les entreprises vont se concerter pour changer leur modèle et en plus, elles vont créer des revendications politiques pour le législateur… »
Chroniques Camille passe au vert Medef et climat : c’est qui le patron ? C’est le grand rendez-vous des entrepreneurs français : la REF 2023 réunit le Medef pendant deux jours à l’hippodrome de Longchamp. Des patrons tout bronzés à la sortie de l’été, et pas encore tous bien calés sur la crise climatique... 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Nature Solidarité
La ferme écologique de Gorce (Charente) prône un modèle d’élevage à impact positif sur l’environnement - Valérie Teppe
... nouvelle semaine dans le département de la Charente avec deux initiatives innovantes : des enveloppes à bulles 100% papier pour remplacer le modèle plastique et une ferme écologique soucieuse du bien-être animal et de son impact sur la planète.
Ferme écologique de Gorce
Produire de la viande bio de qualité, tout en maintenant l’équilibre naturel des écosystèmes et en développant la biodiversité, voici les missions de l’élevage de vaches Hereford à la ferme de Gorce à Esse (Charente).
Evoluant sur 150 hectares de verdure suivant les méthodes agro-écologiques, les vaches, élevées dans le respect animal se nourrissent exclusivement d'herbe. La viande est ensuite vendue selon un circuit 100% local.
L'éleveur Pierre-Antoine Raimbourg nous explique son projet et sa réflexion quant à la réduction de son impact écologique.
Les enveloppes La Couronne
C’est une entreprise centenaire, de 150 salariés dont le marché s’écroule inexorablement, à mesure que disparait la correspondance papier. Une usine qui fabrique des enveloppes. « La Couronne » est installée à Roullet-Saint-Estephe, en Charente et pour s’adapter, pour se réinventer, elle a créé des nouvelles bulles : une enveloppes de bulles en papier pour remplacer les bulles plastiques.
Nicolas Baudart, le PDG de la Courronne, est au bout du fil.
Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne Les modèle d'enveloppes à bulles en papier de La Couronne
Clés : Société Économie Entreprises – Marchés Agriculture
L'équipe Dorothée Barba, Production Sophie Hoffmann, Attaché(e) de production
Tr. ... Esse, près de Confolens, ...
Le projet d’autoroute A69 Toulouse-Castres est-il une nécessité ? Combien de voitures emprunteront ce ruban de carbone de 53 km de long ? À quel prix pour l’utilisateur ? Et pour l’environnement ? L’analyse de notre écologue Frédéric Denhez.
Thèmes abordés
Autoroutes ; Occitanie ; Ecologie ; Idée à la con
Connue / https://mastodon.top/@axevertramee@mamot.fr/111294874581340628
"1 j Axe vert de La Ramée ⏚ @axevertramee@mamot.fr https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Lqvjhg"
Génération maraichage ©Getty - Maskot
Qui sont ces nouveaux maraîchers permaculteurs ? La permaculture a le vent en poupe, mais est il si simple que cela de se lancer dans une micro ferme en permaculture ?
Générations permaculture, les micros fermes en permaculture. Ils ne sont pas issus du monde agricole, mais ils tentent l'aventure de la permaculture en développant des micros fermes où poussent en harmonie une extrême diversité d'espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée. "Il y a un intérêt pour la permaculture. Ce modèle est génial, la permaculture nous invite à suivre l’intelligence de la nature, on imite les écosystèmes, mais il faut du temps pour apprendre la terre !
Les catastrophes cumulées au dérèglement climatique, des signes crescendo du réchauffement, ce n'est pas facile…" Précise Perrine Bulgheroni, co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute-Normandie. Elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et constate, après avoir visité de nombreuses micro fermes que "agronomiquement et techniquement le modèle est génial, mais économiquement ça ne marche plus, c’est conjoncturel ! Le circuit court souffre, les gens ont boudé le bio."
À écouter : Permaculturons dans la ferme du Bec Hellouin ! - CO2 mon amour - 40 min
Cela n'a pas empêché Goran Puig, "Le permaculteur" de se lancer et de créer dans la Drôme à Romans-sur-Isère une micro ferme en permaculture d'1 hectare. C'est un permaculteur 2.0 qui, avec son ami Hugo, distille sur les réseaux sociaux son savoir, ses conseils et il est suivi par plus d'1 million d'abonnés. Il faut dire que c'est en visionnant une vidéo sur le travail en permaculture mise en place à la Ferme du Bec Hellouin qu'il a déclenché cette nouvelle passion. Le Bec Hellouin est une "ferme de 20 Hectares, et le maraîchage est sur 5000 mètres carrés. Le Bec Hellouin c’est une référence, un laboratoire d’idées, des pionniers, on a cherché des solutions, on n’a rien inventé, on a fait une synthèse ».
Qu’est-ce que la permaculture ? Est-ce l'agriculture de demain ?
Dans “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend? ” édité chez Terre Vivante dans la collection Champs d’action, Marc Dufumier, ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, qualifie la permaculture comme "Une forme d’agriculture biologique qui relève très largement de l’agroécologie et peut même être considérée comme l’une de ses formes les plus abouties. Extrême diversité des espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée, multitude de micro-écosystèmes, des cultures de ports et comportements physiologiques très différents... Cet aménagement de l’espace cultivé, savant, artisanal et soigné s’avère souvent très exigeant en travail (le plus souvent manuel) et donc très intensif en emplois". Perrine Bulgheroni, co-autrice de Permaculture, guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud rajoute que "La permaculture repose sur une éthique, exigeante dans sa mise en pratique qui est celle de « Prendre soin de la Terre, prendre soin des hommes et partager équitablement".
Goran le permaculteur dit que "La permaculture, c’est simplement du bon sens, on garde l’œil ouvert sur ce qui nous entoure, on observe tout, la forêt le sol, la diversité". Marc Dufumier pense qu'il est urgent aujourd'hui de s'en inspirer" pour soigner et améliorer nos grandes cultures, mais il ne faut oublier que plus on travaille plus il faut rémunérer". De plus, la permaculture est parmi les formes d’agriculture la plus à même de s’adapter, car la diversité des cultures permet des revenus résilients et , elle est une forme d’agriculture résiliente. Plus un écosystème est diversifié, plus il peut retrouver ses capacités après un événement climatique à la différence de la monoculture ou de la rotation.
Avec :
- Marc Dufumier est ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution. Il est l’auteur de “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend?” Ed Terre Vivante collection Champs d’action.
- Perrine Bulgheroni est co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute Normandie, elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et agro écologie, et aussi écrivaine. Elle est co autrice de Permaculture. Guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud), Vivre avec la terre ( Actes Sud) et autrice de la Foi, la Fourche et la Fourchette (Ed. Hachette cuisine) qui sortira le 25 octobre (le pdf de l’ouvrage La Foi La Fourche La Fourchette.
- Goran Puig, Goran le permaculteur est permaculteur à Romans-sur-Isère dans la Drome. Ses vidéos de conseils et astuces en permaculture cumulent des millions de vues.
Clés : Environnement Vie quotidienne Biodiversité Maison – Jardin Jardinage Permaculture Agriculture biologique
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Aurélien barrau Pablo Servigne écologie
Tr.: ... chat gpt ... la puissance d'être ... étiologique plutôt que symptomatique ...
NDLR: En médecine, l'étiologie (ou étiopathogénie) est l'étude des causes et des facteurs d'une maladie. Ce terme est aussi utilisé dans le domaine de la psychiatrie et de la psychologie pour l'étude des causes des maladies mentales .
La transition écologique des entreprises ©Getty - the_burtons
De nombreuses entreprises prennent conscience des limites planétaires et de la nécessité d'évoluer. Mais est-ce possible au sein d’un modèle de développement économique actuel reposant largement sur l’injonction de « vendre plus pour gagner plus » ?
Avec
- Eric Duverger Initiateur de la Convention des Entreprises pour le Climat
- Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine, Productrice chez France Culture
Aujourd’hui, près de 90% des entrepreneurs français déclarent vouloir s’engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale.
Des critères dits « ESG » (environnementaux, sociaux et de gouvernance) ont été conçus pour estimer la manière dont une entreprise prend en considération les questions environnementales et sociales et organise sa gouvernance. De plus en plus utilisés pour aider les investisseurs à prendre leurs décisions, ils sont néanmoins critiqués pour leur trop grand nombre et pour l’absence de transparence dans leur fabrication et leur usage.
Où en sont les entreprises ? Comment accélérer leur transition dans un contexte de limites planétaires dépassées et de fin d’abondance ?
On en parle avec nos invités :
Eric Duverger, fondateur et délégué général de la Convention des entreprises pour le Climat
Caroline Neyron, directrice générale du Mouvement Impact France. Ce mouvement a développé l’Impact Score, un outil permettant d’évaluer l’impact social et écologique de son entreprise.
Dominique Méda, professeur de sociologie à l’université Paris Dauphine, directrice de l’Institut Interdisciplinaire en Sciences Sociales
Réussir à concilier profit et écologie
Si l'on en croit les enquêtes, la très grande majorité des entrepreneurs français déclarent vouloir s'engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale. Cette tendance témoigne d'une prise de conscience croissante de la responsabilité des entreprises face aux enjeux planétaires auxquels nous sommes confrontés.
Cependant, les entreprises restent peu nombreuses à mettre en place des transformations profondes et le modèle économique repose encore sur l'injonction de vendre plus pour gagner plus. Alors, est-il possible de concilier profit et écologie dans le secteur entrepreneurial, en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et où en sont les entreprises dans cette démarche ?
Le mouvement Impact France
Caroline Néron est directrice générale du mouvement Impact France depuis 2016, un mouvement patronal et d'entrepreneurs qui met l'impact social et écologique au cœur de leur modèle : « Quand j’ai rejoint ce mouvement, il réunissait à peu près 400 entrepreneurs et portait sur des enjeux sociaux et écologiques comme la mobilité verte, le gaspillage alimentaire, l'intégration des réfugiés. Le mouvement a grandi, s'est développé en accueillant de plus en plus d'entrepreneurs dans des parcours de transformation qui se rejoignent sur le fait qu'il faut changer les règles du jeu ».
Réduire 55 % des gaz à effets de serre d’ici 2030 pour les entreprises
La convention des entreprises pour le climat dont Eric Duverger est le fondateur regroupe 700 entreprises. Selon lui : « Les gaz à effets de serre et l’enjeu de décarbonisation sont des sujets importants, mais au sein de la convention, on traite toutes les limites planétaires comme la question de l’eau, des pollutions et plus globalement des ressources ». Pour lui, l'objectif principal est que les entreprises réduisent de 55 % leurs gaz à effets de serre d'ici 2030.
Penser la réussite des entreprises différemment
Dans cette émission, Caroline Neyrou évoque le terme de "licorne à impact" : « Aujourd’hui, on peut penser le développement des entreprises avec d'autres critères. Par exemple, on peut travailler sur l'impact positif et prendre ce curseur comme une nouvelle boussole. Si on garde la seule boussole économique, on ne peut pas évaluer la réussite des entreprises. Il faut à minima en avoir une deuxième. Le terme de licorne à impact sert à caractériser les entreprises qui ont choisi d'avoir en premier la boussole écologique et sociale et qui peuvent devenir des leaders qui changent nos comportements ». La directrice générale du Mouvement Impact France prend l’exemple de Yuka, une application mobile qui permet de scanner les produits alimentaires et d'obtenir une information claire sur l'impact du produit sur la santé, une démarche à la fois écolo et vertueuse : « 40 millions de personnes l’utilisent, et pourtant, l’entreprise ne compte toujours que dix salariés. Ça montre qu’on peut penser la réussite des entreprises différemment ».
À écouter : Nathan Méténier : "Ce qui nous a amenés à cette crise climatique, c'est bien souvent une crise sociale" L'invité de 6h20 6 min
La CSRD, une nouvelle directive obligatoire pour les entreprises
Jusqu’ici la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises était le principal baromètre des entreprises, mais pour Dominique Méda, professeur de sociologie, beaucoup d’entreprises disent qu’elles en font, mais il y a un manque de transparence et il est difficile de comparer les entreprises, même s'il y a des labels comme la ESG, pour environnement social gouvernance, sur lesquels les investisseurs jugent des réussites ou des échecs des entreprises : « Tout ça reste un peu flou. Ce qui est intéressant, c’est qu’en 2001, a été votée une nouvelle directive, la CSRD, pour Corporate Sustainability Reporting Directives par l'Union européenne qui va devenir obligatoire. Elle exige qu'un certain nombre d'entreprises, les plus grandes pour l'instant, sortent des chiffres sur ce qu'on appelle la double matérialité, c'est-à-dire à la fois ce que leur environnement fait à leur compte, et ce que les entreprises font à l’environnement. Elles auront donc à rendre des comptes sur une base comparable entre les différentes entreprises. Cela va permettre de guider les investisseurs pour voir celles qui ont un comportement vertueux ou non ».
Des outils plus simples pour ne pas pénaliser les entreprises bio
Pour Caroline Neyrou, l’économie est au centre de cette transition écologique des entreprises : « Aujourd’hui, la compétitivité d'une entreprise est attaquée quand elle engage des transitions écologiques. Il faut bien payer ses salariés, travailler en circuit court, utiliser des produits de bonne qualité et ça coûte. Dans les périodes d'inflation, les entreprises les plus engagées ont des produits qui coûtent potentiellement plus cher, et elles sont donc pénalisées. Actuellement, nous avons des acteurs qui perdent 30 % de leur chiffre d'affaires à cause des enjeux d'inflation, et ces évaluations nous donnent une meilleure compréhension pour aider les entreprises les plus vertueuses ».
Un puissant lobbying pour changer cette directive
Un des principaux freins à cette directive qu’évoque Dominique Méda, c’est un lobbying intense qui fait tout son possible pour que cette directive soit la moins contraignante : « Il y a une lutte silencieuse entre les normes comptables aux États-Unis, qui n'ont pas envie qu'on regarde ce que les entreprises font à l’environnement et les normes européennes vertueuses pour l’environnement qui pourraient s’imposer ».
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À écouter : La conversion écologique des Français : qui sont les Français sensibles à l'environnement ? La Terre au carré 55 min
Chroniques Camille passe au vert Mégafeux au Canada : quid des animaux ? 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Toilettes sèches : et si on s’y mettait ? - Mercredi 11 octobre 2023 / La terre au carré
Les toilettes sèches ne seraient que la partie émergée de l’assainissement écologique, un enjeu pour répondre à la transition écologique. Comment sommes-nous arrivés à ne plus nous passer du tout-à-l’égout et des toilettes à chasse d’eau ? En partenariat avec Reporterre, le média de l'écologie.
Avant la création des toilettes à chasse d'eau, les matières fécales et l'urine étaient naturellement intégrées dans l’agriculture. A Paris, c'est en 1894 que le tout-à-l’égout fait son apparition, les fèces sont alors encore versés dans les champs. L'usage de matières fécales et de l'urine comme engrais et fertilisant se perd peu à peu.
Le tout-à-l’égout ne permet plus de valoriser les ressources, et nécessite la construction de stations d’eaux usées. L'urine et la matière fécale sont devenus un poids pour la collectivité, puisqu’ils ne servent plus à fertiliser ou comme engrais.
Quand l’agriculture devient industrielle et que les engrais de synthèse se déploient, elle mute et ne dépend plus du fumier animal de ses territoires. L'urine et les matières fécales ont également pâti de la transformation de l'agriculture.
On a rompu le lien systémique territorial avec les agriculteurs qui nourrissent les gens du territoire explique le chercheur Fabien Esculier.
Pour répondre à cette valorisation de ressources perdue, le chercheur mise sur la séparation à la source, car au-delà de toilettes sèches, qui sont des interfaces, il s'agit de récupérer séparément les matières fécales et l'urine, afin de les stocker, les collecter et s'en servir d'engrais.
La séparation à la source s’appuie sur le principe d’une séparation des flux, depuis la production de l’effluent, la collecte et le transport, jusqu’au traitement et à l’utilisation des ressources qu’ils contiennent.
On en parle avec
Lorène Lavocat, journaliste à Reporterre
Retrouvez la série d'articles sur les toilettes sèches sur Reporterre : https://reporterre.net/Toilettes-seches-et-si-on-s-y-mettait
- Cinq idées reçues sur les toilettes sèches
- Regarder la crotte en face
- Bar, cinéma... les toilettes sèches débarquent en ville
Fabien Esculier, coordonnateur du programme de recherche Ocapi sur la valorisation des excréments en agriculture
Irène Cerquetti, habitante de l’habitat participatif L’Ôôôberge à Dol-de-Bretagne
Documentation :
- Quel intérêt pour la séparation à la source dans la gestion des eaux usées domestiques en France ?
- Utiliser l'urine humaine en agriculture. (fiches pratiques)
Chroniques Camille passe au vert Dans la savane, qui fait le plus peur entre le lion et l’humain ? 'Le lion est le roi des animaux, et des prédateurs. Mais à leur grande surprise, des scientifiques ont constaté que ce n’est pas de lui que les autres animaux de la savane ont le plus peur : c’est de l’humain ! Et cela, grâce à une expérience passionnante !
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🔴🗣️ « L’écologie à la française… une écologie qui n’est pas dans le déni, mais qui évacue de force Thomas Brail, trop voyant dans l’arbre devant le ministère pour dénoncer l’écocidaire autoroute A69 ! » - Anne Stambach-Terrenoir
Il y a 50 ans, était publié en 1972 le Rapport Meadows commissionné par le Club de Rome. En 2022, est publié le Nouveau Rapport du Club de Rome qui alerte sur la montée des inégalités et préconise de nouveaux indicateurs pour nos sociétés, davantage basés sur le bien-être.
Le club de Rome est au départ un groupe de réflexion mêlant scientifiques, économistes, industriels et anciens politiques de 52 pays. Il est initié à sa création par Aurelio Peccei, un italien membre du conseil d’administration de Fiat et Alexander King, l‘ancien directeur scientifique de l’OCDE.
En 1972, des jeunes scientifiques du Massachusetts Intitute of Technology (MIT) commissionnés par le club de Rome rédigent « Les limites à la croissance ». C'est la première fois que sont établis les effets délétères sur le plan humain et écologique d'une croissance exponentielle dans un monde aux limites planétaires.
En 2022, c'est une équipe internationale de scientifiques, d’économistes et d’experts pluridisciplinaires qui a exploré pendant deux ans les possibilités de créer des mondes alternatifs. Le Nouveau rapport du Club de Rome, Earth for All envisage deux scénarios : le « trop peu, trop tard » et le « pas de géant ».
Un plan d’actions en 5 changements de cap primordiaux (appelés extraordinaires) :
- Mettre fin à la pauvreté
- S’attaquer aux inégalités flagrantes
- Emanciper les femmes
- Assainir notre système alimentaire au bénéfice de la santé humaine, animale et celle des écosystèmes
- Opérer une transition vers les énergies propres
Les grandes lignes de ce nouveau rapport pointe du doigt les inégalités, la nécessité de reformer le système financier international pour éliminer les risques et révolutionner les investissements dans les pays à faible revenu et préconise l’instauration de Fond citoyens nationaux qui distribuent un « dividende universel de base », une innovation politique clé pour combattre l’inégalité et protéger les populations des perturbations économiques inévitables.
On en parle avec Sandrine Dixson Declève, co-présidente du Club de Rome co-autrice de « Earth for All / Terre pour tous, le Nouveau rapport du Club de Rome » chez Actes Sud éditions
Documents ressources :
Un nouveau rapport au Club de Rome : Earth for All, guide de survie pour l'humanité par Institut Momentum
Dennis Meadows : « Il faut mettre fin à la croissance incontrôlée, le cancer de la société » (Le Monde)
Chroniques Camille passe au vert Le pénal pour Total ? Le groupe Total Energies est visé par une plainte pour « abstention de prévenir un sinistre » et « homicide involontaire » en particulier. La démarche est inédite, c’est la première fois que la justice pénale est saisie.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Camille Crosnier, Journaliste Chantal Le Montagner, Chargé(é) de programme Lucie Sarfaty, Chargé(é) de programme Anna Massardier, Attaché(e) de production Joelle Levert, Attaché(e) de production Suzanne Pacaud, Stagiaire
Tr.: ... revenir vers un dialogue avec les citoyens ... catalyser une transition juste ... 2 grosses crises ... un accord pour bannir l'utilisation des énergies fossiles ...
Depuis 2019, la coopérative Fréquence Commune accompagne les habitant.e.s, agent.e.s et élu.e.s qui réinventent la démocratie par le bas pour opérer une transformation écologique et sociale de notre société.
Ce que nous proposons
... accompagner les élus et habitants dans la transformation démocratique des communes ...
Nos activités
Nous sommes organisé‧e‧s en trois cercles d’actions :
- Accompagner Animations et formations de dynamiques participatives
- Mettre en Réseau Rencontres, partage d’expériences et apprentissages
- Raconter Documentation, recherche et communication
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Le réseau Actions Communes
Fréquence Commune a soutenu la naissance du réseau Actions Communes. Parce que l’action locale ne suffira pas à transformer la démocratie, la mise en réseau entre élus et habitants est fondamentale.
Ensemble, ils s’inspirent de leurs réussites et de leurs erreurs.
Nous travaillons à élargir ce réseau et ses actions pour prouver que fonctionner de manière démocratique est plus efficace, plus pérenne et plus impactant.
Ensemble nous préparons l’amplification de ce mouvement pour les Municipales 2026.
Les trois objectifs du réseau :
- Montrer qu’on peut décider autrement, faire ensemble, citoyen·nes et élu·es.
- Développer l’entraide entre communes participatives. Partager les expériences.
- Soutenir l’émergence de listes citoyennes et participatives aux élections municipales de 2026.
Ressources
... les contenus créés par la coopérative pour nourrir les élu·e·s et les habitant·e·s qui transforment la démocratie.
- Cartographie Carte des municipalités, collectifs et élu‧e‧s minoritaires qui réinventent la démocratie locale
- Lundis en Commun Rencontres en ligne mensuelles et thématiques pour les élu·e·s et habitant·e·s du réseau
- Blog Nos articles de terrain et de suivis des actions des collectifs et municipalités
- Documentaire Un film produit par Fréquence Commune sur la campagne des municipales de 2020 de la liste participative « Nous sommes » à Montpellier
Reportage — Alternatives - Mis à jour le 28 août 2023 à 16h29 - Durée de lecture : 9 minutes
Alimentaire, bien-être, écoconstruction... La culture du chanvre est remise au goût du jour sur le plateau de Millevaches, en Nouvelle-Aquitaine, par une poignée de paysans.
Peyrelevade (Corrèze), reportage
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Sur les trois départements du Limousin, ils sont pourtant une quarantaine de producteurs à avoir misé sur cette plante pour se diversifier. Organisés au sein de l’association Lo Sanabao — la chanvrière en occitan —, et soutenus par l’antenne locale des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam), ils exploitent un peu plus de 40 hectares.
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« Grâce à son système racinaire pivotant, il va chercher l’eau jusqu’à plusieurs mètres de profondeur, ce qui en fait une culture très résistante à la sécheresse et permet de restructurer le sol et de l’oxygéner. » © Lilian Cazabet / Reporterre
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On l’intègre dans notre rotation, une fois tous les sept ans, quand une prairie ne donne plus et avant une année de céréale. On s’aperçoit alors qu’on a des rendements bien supérieurs. » En langage agronomique, on dirait que le chanvre, culture de printemps récoltée fin août, constitue une très bonne « tête d’assolement » — soit la première culture d’une rotation.
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Louis-Marie Allard, spécialiste du chanvre pour l’institut technique Terres Inovia https://www.terresinovia.fr/
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Couche supérieure en terre-chanvre. Couche inférieure en chaux-chanvre. Ces deux mélanges sont utilisés pour renforcer l’isolation thermique. © Lilian Cazabet / Reporterre
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« C’est une plante qui n’a besoin de rien, si ce n’est d’un peu de fumier pour les apports en azote. C’est très simple d’en faire une culture bio », résume Geoffroy Broussouloux, dont les parents ont converti l’exploitation dès 2002. Dans ces conditions, « la culture du chanvre fait aussi office de réservoir de biodiversité », observe Louis-Marie Allard. En particulier pour les araignées et les carabidés — des coléoptères terrestres de grande taille — qui viennent trouver refuge, humidité et nourriture dans l’épaisse litière de feuilles au pied des tiges.
Une culture historique en France
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À son apogée, au milieu du XIXe, le chanvre occupait 176 000 hectares. Jusque dans les années 1940, il était encore cultivé sur tout le territoire pour alimenter les filières textiles et papetières
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En Limousin, la culture doit son réveil à Didier Lorioux ... « Dans les années 1990, j’ai rencontré La Chanvrière de l’Aube https://lachanvriere.com/ qui était la seule du pays à produire à l’échelle industrielle pour l’industrie papetière, se souvient ce retraité dont le ton calme tranche avec l’hyperactivité. À l’époque, je savais juste que c’était bon pour le sol et que ça pouvait s’implanter partout. Avec une poignée de camarades, on s’est motivés à, nous aussi, faire du chanvre, mais paysan, en bio et en circuit court. » ... de la chènevotte — de la paille de chanvre ...
Un matériau biosourcé
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Grâce un cribleur autoconstruit spécialement pour le chanvre, il récupère les fibres pour en faire de la laine et la partie ligneuse, la chènevotte, qui servira à produire du béton ... développer notre activité terre-chanvre ... plusieurs atouts. « C’est un bon isolant qui a une capacité à bien réguler l’humidité. Il est très adapté pour la rénovation de bâti ancien... » ... à l’instar d’autres matériaux biosourcés comme la paille ou la ouate de cellulose, le chanvre a un impact carbone quasi nul contrairement au ciment. Et si la production de la chaux — largement utilisée pour faire du béton de chanvre — est émettrice de CO2, elle peut être remplacée par de la terre argileuse, bien plus écologique.
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« La France est le premier pays producteur de chanvre au monde avec 22 000 hectares cultivés et les besoins des clients des chanvrières nécessitent un doublement des surfaces d’ici à cinq ans », vante Nathalie Fichaux, directrice d’Interchanvre, l’association de l’interprofession.
Aux débouchés traditionnels comme le bâtiment ou la papeterie s’en ajoutent de nouveaux, plus surprenants. Le chanvre est transformé en « bioplastique » ou bien utilisé par le secteur de l’automobile, notamment pour les panneaux de porte ou les tableaux de bord.
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Si des signaux interpellent comme la faible part du chanvre bio en France – 15 % alors que la plante l’est quasiment par nature — Nathalie Fichaux se veut rassurante. « Où qu’il soit produit, le chanvre n’est viable qu’au sein d’une rotation de culture. Il ne remplace rien et il n’y a pas de raisons pour que ça change. » ... « Si chacun de nous plante quelques hectares et monte de petites unités locales de transformation, on gardera le côté écolo du chanvre ! »
connu : https://twitter.com/Reporterre/status/1697127161465897152
163 k abonnés - 2,6k+ - 95 314 vues - 1 287 commentaires #LCP #Documentaire #Assembleenationale
Yann, Dalia, Juliette, Simon, Antoine et Claire ont moins de 34 ans. Ils galèrent, espèrent, s'engagent. Ils veulent un autre monde. Un monde écolo, féministe et anti-raciste. Et pour faire advenir ce monde, ils soutiennent Mélenchon. Comment la réalité et les rêves de cette jeunesse résonnent-ils avec le parcours du septuagénaire ? La personnalité du leader de gauche s'accorde-t-elle totalement au projet Insoumis de "changer le système" ? “Faites mieux” a lancé Jean-Luc Mélenchon aux jeunes, au soir de sa 3e défaite. Comment ?
Titre : “Faites mieux”, cette jeunesse derrière Mélenchon.
Réalisé par Ludivine Tomasi
Coproduction Upside / LCP-Assemblée nationale
voir aussi le débat https://www.youtube.com/watch?v=rhpKGMlM9gk
Tr.: ... antoine léaument ... claire lejeune ... planification écologique ...
Qui sommes-nous ?
L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) a été fondée en 1969 par Pierre Pellerin sur la base d’une sensibilité de ses membres aux problèmes d’environnement. Ce postulat n’a jamais été remis en cause, même si l’association a évolué, notamment en s’élargissant, depuis sa création. Les JNE regroupent aujourd’hui 190 professionnels de la presse écrite ou audiovisuelle, de l’information, de l’écriture, de la photo et de la vidéo, tous spécialisés dans l’environnement, l’écologie, l’éco-tourisme, la protection de la nature, le cadre de vie ou l’énergie. L’essentiel des médias nationaux et des magazines spécialisés est représenté au sein de l’association, et c’est probablement ce qui, depuis le début, constitue sa force d’intervention et de médiation.
Un annuaire, publié tous les ans, fournit les noms et les adresses de tous les membres
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Le conseil d'administration
- Président Antoine Bonfils (photographe indépendant)
- Vice-présidentes Audrey Boehly (journaliste indépendante) ; Anne-Sophie Novel (journaliste indépendante)
- Trésorière Noriko Hanyu (Journaliste indépendante)
- Secrétaire générale Carine Mayo (Journaliste indépendante)
- Conseillers
● Sandrine Boucher (Femmes ici et ailleurs)
● Claudine Gilbert (France Télévisions)
● Myriam Goldminc (journaliste indépendante)
● Suzanne Körösi (Les films du Réveil)
● Pierre Lefèvre (Journaliste indépendant)
● Frédéric Plénard (réalisateur, enseignant)
● Claire Robert (autrice)
● Agnès Sinaï (journaliste indépendante)
Comité de rédaction du site internet Laurent Samuel, Danièle Boone, Carine Mayo
Réseaux sociaux Laurent Samuel, Thomas Blosseville, Catherine Levesque-Lecointre, Anne Henry-Castelbou
Lettre interne et candidats à l’adhésion Carine Mayo, Suzanne Körösi
Candidats à l’adhésion Suzanne Körösi
Newsletter Danièle Boone
Base informatique et annuaire Christel Leca
Partenariats financiers Antoine Bonfils, Noriko Hanyu, Carine Mayo
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Mentions légales
Propriétaire du site : Association JNE
Adresse : 23 rue Henri Barbusse 94110 Arcueil - tel. fixe : 07 83 19 08 35
Adresse email : contact@jne-asso.net
Directeur de la publication : Laurent Samuel
Photographies : JNE
Site hébergé chez : OVH
Création du site internet : Tabula Rasa : Nicolas BRUNET, Concepteur et Designer Web indépendant dans les Deux-Sèvres (79).
Les documentaires
Engagés, impressionnistes, sensibles, subjectifs… les documentaires diffusés par Le Média donnent à voir la vie comme elle va et comme elle ne va pas. Des documentaires que nous voudrions diffuser en plus grand nombre, et que nous avons aussi vocation à co-produire.
Un collectif d'associations, de militants et de chercheurs
Les personnes racisées sont les premières concernées par la crise capitaliste et ses impacts environnementaux, pourtant, celles-ci sont invisibilisées au sein de la lutte écologique mainstream. Nous les avons écouté...
Crédits :
Réalisation : Cannelle https://www.instagram.com/canoubis/ Annabelle Jérémy
Montage : Noémie Dijon noemiedijon.tumblr.com
Son : Studio Minuit https://www.instagram.com/00.minuit.00/
Musiques : Lauriem https://www.instagram.com/lauriemmusic/ Titres : Ensemble / Regarde-moi
Tr.: ... Malcom Ferdinand, chercheur au CNRS et auteur du livre "Une écologie décoloniale" ... Eric de Lucy ? ... Josette Bomaré, ancienne ouvrière ... Robert Saé, professeur d'histoire ... grève de janvier-février 1974 ... manifestation monstre ... a mis fin à l'esclavage ... Philippe Moutoussamy, ouvrier agricole de l'habitation Bochet ... retirer le virus Beké ... Jean Abaul, militant ... Se réapproprier la terre ... beaucoup de spéculation immobilière prive de terre ... Pascal Tourbillon, secrétaire général de l'Assaupamar ... Génipa ... insécurité alimentaire ... écologie maronne ... Sébastien Cadasse, agriculteur en agro-écologie ... ananas ... André-Jules Cadasse, agriculteur en agro-écologie ...
101 signatures
Lancée le
11 août 2023
Pourquoi cette pétition est importante
Lancée par
Citoyen.nes engagé.es de la gauche écologiste .
Pétition ouverte adressée à :
Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (EELV), Jean-Luc Mélenchon (LFI).
Si nous ne faisons rien, les processus partisans des différents partenaires de la NUPES conduiront à enterrer l’objectif d’une liste commune aux élections européennes 2024. Or, tout comme aux législatives en 2022, il y a urgence politique et démocratique, urgence à gauche et pour l’écologie. Le danger de l’extrême droite est toujours là. Comme d’habitude, elle attend son heure, chaque échéance électorale lui fait marquer des points. En France, les discours de la droite de plus en plus ultra ou ceux similaires de la macronie ne font que l’alimenter.
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Les organisations de jeunesse montrent la voie. Les Jeunes socialistes, les Jeunes écologistes, les Jeunes Insoumis et les Jeunes Génération.s affirment qu’ils n’acceptent « pas la désunion de la Nupes comme une fatalité ».
Européennes : les jeunes socialistes, écologistes et Insoumis appellent à l’union de la Nupes
Tribune. "Europeennes : Les Jeunes de la Nupes veulent un projet commun pour l'union !"
Une procédure interne de Référendum d'Initiative Militante (RIM) est lancée par des militant.e.s EELV, déjà des centaines de signataires en quelques jours.
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Le nouvel espoir créé en 2022 par la NUPES ne doit pas s’éteindre dès la prochaine échéance en 2024. Pour gagner, à nouveau il faut s’allier. Le message envoyé aux autres pays européens serait fort, haut et clair, pour initier enfin un changement de politique.
La victoire aux élections européennes de 2024 est possible
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Funéraire • dans : France
humusation
Humo Sapiens / Fabien Puzenat
Compost, crémation par l’eau, congélation du corps… Ces nouvelles pratiques funéraires, pour l'instant illégales en France, sont autorisées dans d’autres pays. Tour d’horizon des trois principales.
Alors que les cimetières investissent de plus en plus le terrain écologique en lien avec le réchauffement climatique et la sensibilité verte, des initiatives voient le jour en matière d’obsèques. Trois d’entre elles se distinguent : l’humusation, la promession ou encore l’aquamation, largement évoquée en décembre dernier lors du décès du prix Nobel de la paix sud-africain Desmond Tutu.
Si ces modes de sépulture écolos font l’objet d’expérimentation dans certains pays, ils ne sont en aucun cas homologués en France. Pour l’instant.
L’humusation, le retour à la terre
L’humusation est un mode de sépulture écologique et régénératif consistant à transformer le corps en compost afin qu’il serve à la terre.
Dans le monde, plusieurs expérimentations ont déjà ...
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Après une année marquée par des actions choc pour alerter les citoyens et dénoncer l'inaction climatique du gouvernement : l'écologie de combat est-elle la solution ? Faut-il être radical pour faire entendre la lutte contre le réchauffement climatique ou est-ce trop clivant ?
Avec
- Léna Lazare Activiste écologiste, membre des Soulèvements de la terre
- Stéphane La Branche Sociologue du climat et chercheur
- Laurence Veyne Directrice adjointe du programme Greenpeace France
*Clés : Société Débats d'actualité
L'équipe Jean-Mathieu Pernin, Production
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