PAUVRETÉ : "IL Y A LARGEMENT ASSEZ DE RICHESSES POUR TOUT LE MONDE" - 3 sept. 2023 / BLAST, Le souffle de l'info
847 k abonnés - 4,7k+ - 118 620 vues - 656 commentaires #Richesse #Pauvreté #Economie
Les pauvres sont paresseux, ils ne savent pas gérer leur argent, et ils méritent la situation qui est la leur. Voici quelques clichés sur la pauvreté que l’économiste Esther Duflo démonte depuis des années, au travers de son vaste travail sur la pauvreté.
A l’heure où les inégalités explosent, qu’une poignée de privilégiés détiennent un niveau de richesses toujours plus important, et ce alors qu’ils sont ceux qui polluent le plus, comment réduire ce fossé, comment lutter contre la pauvreté et offrir des conditions de vie dignes à toutes et à tous ?
Comment les économistes peuvent-ils impacter les prises de décision des dirigeants politiques, comment lutter contre les clichés sur les pauvres ? Esther Duflo répond à toutes ces questions au micro de Salomé Saqué.
0:00 : Introduction
1:36 : La pauvreté expliquée aux enfants
8:09 : Définition de la pauvreté
9:29 : Pauvreté et universalité
12:35 : Le bond en arrière de la pauvreté
14:13 : L'extrême pauvreté
16:35 : Comment répartir les richesses ?
20:42 : Un impôt international sur les grandes fortunes ?
27:07 : Pauvreté : quel est le discours politique ?
34:38 : Faut-il distribuer de l'argent aux pauvres ?
36:34 : L'impact de l'économie sur la politique
44:46 : Que peut-on faire en tant que citoyen ?
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Julien Bouillet
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Connu / TG le 12/09/23 à 18:33
Esther_Duflo
Économie ; NUPES
Cette émission est aussi disponible en version audio.
La NUPES est-elle encore une force de gauche unie ? EELV, LFI, le PCF et le PS ne tombent pas d’accord sur une liste commune ou non pour les élections européennes de juin 2024, pour le plus grand bonheur de leurs détracteurs. Leurs désaccords ont pu d’ailleurs être étalés sur la place publique. LFI plaide pour l’union, quand les autres hésitent ou préféreraient partir seuls, dans la crainte d’un Mélenchon qui annoncerait la mort de la NUPES au lendemain des européennes pour avoir le champ libre pour 2027. "Les insoumis ne souhaitent pas la fin de la Nupes mais l’union populaire se fera avec ou sans les partis", prévient Bompard ajoute Libération. Le PCF lui prend de plus en plus ses distances, avec Fabien Roussel qui songe à 2027.
Pour les élections européennes, le PS tergiverse. Le PCF et EELV ont déjà annoncé leur tête de liste pour les européennes : respectivement Léon Deffontaines et Marie Toussaint. Le vendredi 25 août dernier, Ségolène Royal a annoncé son intention d’être la candidate de l’union, idée qui ne déplaît pas aux insoumis. Il a fallu quelques jours pour s’unir pour les législatives il y a un an, pour se tirer dans les pattes quelques mois après. Était-ce une union pour simplement sauver son poste sur les bancs de l’Assemblée nationale ? Thomas Porcher pose la question et “a bien sa petite idée”.
C’est la rentrée. La saga de notre été prend fin. « Bruno demande ». Tout l’été, Bruno Le Maire a invité, demandé, encouragé, ouvert la porte, redemandé. Bref, le Ministre de l’économie aujourd’hui annonce. L’inflation a progressé de 4,8 % sur un an en août, contre 4,3 % en juillet, alors que la hausse des prix avait ralenti depuis avril. La hausse de 10% du tarif de l’électricité au 1er août a entraîné une accélération de la hausse des prix, explique l’INSEE. Les prix alimentaires sont à +11% sur un an, 20% sur 2 ans. Les produits alimentaires ont pourtant vu leurs coûts de fabrication diminuer ces derniers mois, rappelle franceinfo. Mais pas de baisse dans les rayons.
Bruno Le Maire a donc avancé les négociations avec les industriels et distributeurs en cette rentrée plutôt qu’en janvier. Le ministre a annoncé ce jeudi 31 août qu’un accord aurait été trouvé pour que les prix cessent d’augmenter, voire se mettent à diminuer pour 5 000 références en magasin. Industriels qui ont pu voir leurs bénéfices augmenter en 2022, en pleine crise de l’inflation. Une annonce qui ne servira pas à grand chose pour régler la situation, raconte Thomas Porcher. Il explique comment le gouvernement est passé à côté de la situation de l’inflation.
Clés : Économie Énergies renouvelables
Panneaux photovoltaïque dans l'écoquartier des Batignolles, à Paris ©Getty - Lily FRANEY
L'énergie solaire atteint des niveaux records de production cette année en France. Pas vraiment une surprise, les champs de panneaux photovoltaïques se multiplient dans l'hexagone et pas seulement, c'est le cas un peu partout en Europe.
30% cette année, 50% l’an dernier, les capacités européennes ne cessent d’augmenter, accélération inédite. 2 facteurs. 2 raisons. La guerre en Ukraine. La fin du gaz russe. Bruxelles veut désormais du solaire, des électrons pour produire son électricité. Financements. Subventions. L’Europe tire la production. Autre incitation : la hausse des prix, des tarifs de l’électricité. Marché porteur, qui encourage le solaire et ses producteurs. Allemagne, Espagne, sont toujours en tête en Europe, 2 champions de la production solaire, suivis de près par les Pays Bas, la Pologne surtout. Plus 30% sur un an, Varsovie cherche absolument à sortir du charbon, largement importé de Russie avant la Guerre en Ukraine.
Mais l’énergie solaire est en quelque sorte victime de son succès en ce moment puisque les prix ont dégringolé, ils sont même passés en dessous de zéro !
On parle effectivement de prix négatifs. L’énergie solaire c’est un marché, l’offre, la demande, la production, la consommation, la différence fixe les prix. Un exemple : en pleine canicule un jour comme aujourd’hui, à midi, c’est le pic de production, en revanche, à midi, c’est le moment où les Français consomment le moins. Impossible d’arrêter, de stopper quelques heures la production. L’énergie solaire vaut donc à cet instant précis moins que rien, c’est-à-dire moins que zéro.
Des prix négatifs qui peuvent mettre en danger l’avenir de l’énergie solaire en Europe
Parce qu’ils deviennent fréquents, brutaux, observation, inquiétude des professionnels, 19 d’entre eux viennent d’écrire à Bruxelles. La République Tchèque commence même à rationner sa production. Risque de gâchis. Risque de fragiliser les modèles économiques des producteurs. En Europe, en France, Situation complexe, équation insoluble : plus on installe de panneaux solaires, plus on augmente la production, et plus on augmente la probabilité que les prix chutent à des niveaux de plus en plus bas.
La solution de cette équation, ce serait de pouvoir stocker l’énergie solaire ?
C’est effectivement crucial, pouvoir stocker, pouvoir décaler la production d’énergie, l’Europe avance mais les capacités, les batteries, les centrales de stockage restent en dessous des besoins, Allemagne, Royaume-Uni, Pays Bas, Italie, les projets s’accélèrent, c’est beaucoup plus lent en France, sur le marché français, les besoins sont moins importants expliquent les experts, le nucléaire peut compenser le manque de production. Mais une chose est sure, si les prix continuent à baisser, il va bien falloir stocker pour préserver l’énergie solaire et l’ensemble de sa filière.
17 MIN
NATURE (LONDRES)
L’eau douce, vitale pour les écosystèmes et les êtres humains, doit être considérée comme un bien commun universel et échapper à la loi du marché, plaident plusieurs économistes dans “Nature”. Mais comment faire ?
L’eau est le sang qui fait vivre notre planète. C’est un élément vital pour tous les animaux et les végétaux. Elle contribue à la circulation du carbone et des nutriments dans l’air et les sols. Elle régule le climat. Depuis des millénaires, le cycle de l’eau, avec les réserves de ce précieux liquide qu’il nous apporte, assure des conditions propices au développement de l’humanité sur Terre. Or, la pression anthropique perturbe ce cycle, allant jusqu’à compromettre l’équilibre des précipitations.
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Un cycle planétaire, des usages nationaux
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Les communs, une approche juridique
Les communs : Formes d’usage et de gestion collective d’une ressource, matérielle ou immatérielle, dans lesquelles des personnes s’organisent et s’engagent à gérer cette ressource de manière équitable et durable. La théorie des communs entend dépasser l’alternative propriété privée/propriété publique. Elle lui substitue un système dans lequel les droits portent sur l’usage et l’accès à la ressource. Le régime de décision et de gestion de la ressource est collectif.
Biens communs : Ces biens, matériels ou immatériels, se caractérisent par le droit d’usage collectif et ne sont en aucun cas régis par le droit de propriété privée. Ainsi les biens communs sont inaliénables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être vendus, cédés ou transférés.
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Les communs, une approche économique
Elinor Ostrom (1933-2012), économiste politique américaine et lauréate en 2009 du “prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel”, dit aussi “prix Nobel d’économie”, a théorisé la gestion des ressources naturelles par l’utilisation de formes de propriété collective.
Ses travaux détaillés dans son ouvrage “La Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles” (1990, traduction française parue chez De Boeck en 2010) précisent qu’un commun et une gestion en commun doivent répondre aux 8 principes suivants :
1 - Une définition claire de l’objet de la communauté et de ses membres.
2 - Des règles d’exploitation et de mise à disposition claires et adaptées à la nature de la ressource partagée.
3 - Un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles.
4 - La responsabilité des surveillants de l’exploitation de la ressource commune et du comportement de ses exploitants devant ces derniers.
5 - Une gradation des sanctions pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté.
6 - Un système peu coûteux et rapide de résolution des conflits.
7 - Une autodétermination reconnue par les autorités extérieures.
8 - Une organisation du projet à plusieurs niveaux, notamment sur les activités d’appropriation, d’approvisionnement, de surveillance, de sanction, de résolution des conflits.
...
Un équilibre mondialisé
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Vases économiques communicants
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Penser et agir localement
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Il est crucial que nous coopérions et que nous échangions nos savoirs afin d’accorder nos stratégies locales et mondiales. Comme pour la comptabilisation des gaz à effet de serre et pour les Objectifs de développement durable [Il s’agit de 17 objectifs établis par les Nations unies en 2015 pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète à l’horizon 2030], les Nations unies et les autres organisations nationales et internationales doivent mettre au point des mécanismes de surveillance des ressources en eau de la planète.
Il y va de l’avenir du système sanguin de notre planète.
Johan Rockström , Mariana Mazzucato , Lauren Seaby Andersen , Simon Felix Fahrlander & Dieter Gerten
L'article original : https://www.nature.com/articles/d41586-023-00800-z
Connu / TG le 11/08/23 à 07:59
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« Être anticapitaliste, c’est forcément être communiste » : cet argument est régulièrement asséné aux critiques du libéralisme.
C’est le fameux « There is no alternative » de Margaret Thatcher, c’est aussi la fin de l’histoire théorisée par F. Fukuyama : le capitalisme serait la réponse, la voie inéluctable, et on envisage avec plus de facilité la fin du monde que la transformation du système économique dans lequel nous vivons.
Depuis plusieurs décennies, les façons d’organiser la société se sont donc brutalement réduites à deux options : un communisme sanguinaire ou un capitalisme débridé. Les centaines d’autres manières de fonctionner possibles ont été balayées d’un revers de la main. Pourtant, les économistes qui pensent qu’il existe des alternatives au communisme et au capitalisme sont nombreux. Beaucoup ont essayé d’imaginer une troisième voie, qui ne reprenne ni les travers du capitalisme, ni ceux du communisme. La question qui se pose désormais au vu de l’urgence écologique et de l’accroissement sans précédent des inégalités est simple : sortir du capitalisme oui, mais pour aller où ? Plusieurs universitaires se sont réunis pour produire un ouvrage proposant et détaillant différentes voies justement. Ils veulent « tenter de définir ce pour quoi on lutte et non pas seulement ce contre quoi on lutte. »
Alors à quoi pourrait ressembler une économie post capitaliste ? Salomé Saqué propose des réponses avec l’économiste Simon Tremblay-Pepin dans cette nouvelle émission économique pour Blast.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Ameyes Aït-Oufella, Colas Tran
Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert
Tr.: ...
coordination négociée ... que les entreprises soient la propriété publique ... économie sociale et solidaire ... le coeur, la démocratie ... comment les coordonner entre elles ? besoin d'un espace collectif de décisions ... le prix, coût social ... travail et épanouissement ... innovation autrement ... économie participaliste ... 5 valeurs : équité, autogestion, varété, solidarité, efficience ... en dehors de la logique étatiste ... producteurs et consommateurs décident ... négociation décentralisée sur les prix ... planification informatique centralisée ... économie de communauté antimodèle, ce qui se fait déjà à côté du capitalisme ...
L’extension de la propriété privée foncière depuis la Révolution française s’est traduite par le renforcement ...
Connu / TG le 15/07/23 à 05:29
Souvent, je répète : "Tout comme Roosevelt, en 1942, est passé en économie de guerre, nous devons aujourd'hui passer en économie de guerre climatique." ...
Connu / TG le 10/06/23 à 12:05
france-5 Interviews 1 h 6 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 22/07/23
Coup de projecteur sur le sommet inédit qui s’est ouvert ce matin à Paris pour créer un nouveau pacte financier mondial... Un nom un peu barbare mais un objectif très ambitieux : changer les règles du jeu pour donner aux pays du Sud les moyens de faire face à la fois à la pauvreté et aux conséquences du dérèglement climatique… Alors sommes-nous vraiment à la veille d’un tournant, voire d’une révolution dans les rapports Nord-Sud ? Ou est-ce un “sommet d’hypocrisie” comme le dénoncent certains ?
- Thomas Friang, Fondateur & Directeur général de l’Institut Open Diplomacy
- Lova Rinel, Chercheure associée à la Fondation pour la recherche stratégique
- Cécile Duflot, Directrice générale d'Oxfam France, ancienne ministre de l'Égalité des territoires et du Logement (2012-2014)
- Justin Vaïsse, Fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, historien, ancien conseiller du Quai d’Orsay
- Najat Vallaud-Belkacem, Directrice France de l’ONG ONE, ancienne ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche
- Zyad Limam, Directeur et rédacteur en chef d’Afrique Magazine
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Tr.: ... CD : mettre en place un processus de financement pour changer les règles car sinon, on ne sera pas à la hauteur des enjeux ... Mia Mottley "vous allez nous entendre' [Premier ministre de La Barbade] ... NVB : quand on laisse le marché faire c'est juste insupportable ... CD: REVOIR LES règles de discussion ... se traduire dans les actes concrets .... NORD, SUD, dans le même bateau. L'approche a changé d'égal à égal ... Sommet point de départ, moment historique ... penser une trajectoire de développement décarboné ... presque "un état = une voix" ... NVB: ONE, santé mondiale ...
france-5 Interviews 1 h 9 min Français tous publics
diffusé le 12/06/23 à 22h38 Disponible jusqu'au 12/07/23
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Des forêts qui brûlent comme jamais au Canada, des images apocalyptiques de la ville de New-York, des records de chaleur un peu partout dans le monde… et une question face à cette urgence de plus en plus urgente : faut-il mettre en place une “économie de guerre climatique” ? Proposition signée François RUFFIN, qui sera avec nous sur ce plateau… Alors que signifie une “économie de guerre climatique” ? Si nous en sommes en guerre, qui est l’ennemi ? Quelles sont les armes à notre disposition ? On en débat avec :
- François RUFFIN, Député LFI-NUPES de la Somme
- Salomé SAQUÉ, Journaliste à Blast, autrice de « Sois jeune et tais-toi » aux éditions Payot (15/03/2023)
- Olivier BABEAU, Essayiste, président de l’Institut Sapiens, professeur en sciences de gestion à l’université de Bordeaux
- Flora GHEBALI, Entrepreneure, essayiste, directrice générale de l’agence d’innovation sociale Coalitions, autrice de « Le Syndrome de la fourmi - Voir et dépasser les frontières mentales de l’inaction écologique » aux éditions de l’Observatoire (10/05/2023)
- Olivier BLOND, Professeur de santé environnementale à l’université catholique de Paris, conseiller régional Ile-de-France, délégué spécial à la santé environnementale et à la lutte contre la pollution de l’air auprès de Valérie Pécresse, auteur de « Plaidoyer pour une écologie… de droite » aux éditions Albin Michel (02/03/22)
Connu / TG le 17/06/23 à 11:07
Tr.: ... économie du Donutz ... associer les parties prenantes à la décision ... justice sociale ...
... des ateliers de réparation dans chaque région, ...
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Souvent, je répète : "Tout comme Roosevelt, en 1942, est passé en économie de guerre, nous devons aujourd'hui passer en économie de guerre climatique."
Nous en faisons un colloque, samedi 10 juin, au Collège des Bernardins, en compagnie d'expertes climats, d'économistes, de syndicalistes.
Programme à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?fpkyuA
Tr.: : ... planification ... 3 sens : durant le conflit, post-guerre, réorientation économique, autonomie stratégique ... égalité ... contre-pouvoirs politiques impératifs ... certains ont plus de responsabiités que d'autres ... répartition de la charge ... coopération, sens, coacteurs d'un objectif commun ... l'État arbitre ... pouvoir de vivre ... petit véhicule sobre, pas cher ... idem pour l'énergie, etc ... répartir la charge de l'impôt ... cesser de subventionner la pollution ... qui va posséder le capital de demain ? ex champ d'éoliennes, etc ... libérer nos esprits de la contrainte financière et fiscale ...
Débat & Table ronde
« Que personne ne dise que cela ne peut être fait » a déclaré Franklin D. Roosevelt dans son discours sur l’état de l’Union, le 6 janvier 1942.
Ce colloque vise à mettre face-à-face les portraits des économies de guerres - notamment britanniques et américaines pendant la seconde guerre mondiale - avec ceux des nécessaires politiques climatiques aujourd’hui. Ces exemples peuvent inspirer la manière dont seront traités les enjeux de planification écologique, de justice sociale et environnementale mais aussi du rôle des entreprises, des citoyens et de l'État.
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Programme
Ouverture (9h30-9h45)
Discours de bienvenue par Laurent LANDETE, directeur du Collège des Bernardins, et François RUFFIN, député. Grégory QUENET, historien de l’environnement, professeur à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay), titulaire de la chaire Laudato si’ Pour une nouvelle exploration de la Terre, présentera les grands enjeux du colloque.
Table ronde 1 (9h45-10h30), modération assurée par Alexandre Meyer, rédacteur de chef d’1visible
« Economie dirigée : du productivisme à la sobriété souveraine ? »
Débat avec :
• Magali REGHEZZA-ZITT, géographe, maître de conférences à l’Ecole normale supérieure et membre du Haut conseil pour le climat.
• Anaïs VOY GILLIS, docteure en géographie, chercheuse associée à l’IAE dePoitiers, spécialiste de l’industrie
· César DUGAST, manager chez Carbone 4, co-responsable du pôle« Neutralité carbone », co-auteur du rapport « Faire sapart ? Pouvoir et responsabilité des individus, des entreprises et del’Etat face à l’urgence climatique »
Table ronde 2 (10h30-11h15), modération assurée par Vincent Burnand-Galpin, co-auteur de Comment sauver le genre humain (avec Paul Jorion)
« Gouverner la transition écologique : comment planifier en démocratie ? »
Débat avec :
- Amiral Marc Antoine DE SAINT GERMAIN, directeur du Centre d’études stratégiques de la Marine, ancien commandant du porte-avions Charles de Gaulle
- Razmig KEUCHEYAN, sociologue et essayiste, auteur de Les besoins artificiels : Comment sortir du consumérisme (2019)
- Philippe RIO, maire PCF de Grigny
Table ronde 3 (11h15-12h00)
« Accompagner le changement : quel modèle social ? »
Débat avec :
- Lucas CHANCEL, économiste spécialiste des inégalités et de l’environnement, professeur à Sciences Po, co-directeur du World Inequality Lab (PSE)
- Benoît OSTERTAG, secrétaire fédéral CFDT Métallurgie, co-auteur avec la FNHdu rapport « Comment relever le défi d’une transition juste ?Electrification de l’automobile et emploi en France »
- Léa FALCO, membre du collectif Pour un réveil écologique et contributrice au laboratoire d'idée Intérêt Général
Modération assurée par Laëtitia Riss, rédactrice en chef du Le Vent Se Lève
Clôture (12h00-12h30), modération assurée par Aziliz Le Corre, journaliste au Figaro
« Un ou des modèle(s) d’économie de guerre climatique ? »
Débat avec :
- François RUFFIN, député Picardie Debout ! (NUPES)
- Delphine BATHO, députée Génération Ecologie (NUPES)
- Aurélien PRADIÉ, député Les Républicains
Rendez-vous d'actualités
La gestion de l'eau au cœur de la mission parlementaire menée par René Pilato député LFI de la Charente
Mercredi 24 mai 2023 à 7:45 - Mis à jour le mercredi 24 mai 2023 à 10:58
Par France Bleu La Rochelle
L'été approche et le risque de sécheresse est toujours aussi élevé en Charente. Et dans ce contexte toujours tendu, malgré des pluies importantes en avril, le député charentais René Pilato mène une mission parlementaire sur la gestion de l'eau pour les activités économiques en France.
René Pilato, député LFI de la 1ère circonscription de la Charente © Radio France - Pierre Marsat
Il a bien plu ces dernières semaines dans un département comme la Charente, davantage même en ce printemps qu'en temps normal, mais ce ne sera pas suffisant. Les nappes phréatiques comme dans 68% des départements français restent très basses. La seule bonne nouvelle, relative, c'est que ces pluies ont rechargé les lacs de Haute-Charente qui assurent le niveau estival du fleuve Charente.
Et c'est sur fond de crise de l'eau que René Pilato, député LFI de la première circonscription de la Charente, mène avec son collègue député du parti présidentiel Renaissance dans la Nièvre Patrice Perrot une mission d'information sur l'eau pour les activités économiques. 4 thématiques sont retenues : l'énergie, l'agriculture, l'industrie et le tourisme.
Le rapport de la mission parlementaire sur la gestion de l'eau sera rendu au mois de juin 2023.
Connu / TG le 24/05/23 à 16:10
France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, ...
Connu / TG le 30/05/23 à 08:17
La France est-elle en train de vivre sa réindustrialisation ? Tout en opérant le virage vers l'économie verte ? On en débat ce samedi. Mais aussi, l'impact du télétravail en France, un détour par les Etats-Unis où Obama se mue en explorateur du monde du travail, comme notre reporter en France.
Avec Claudia Senik professeure d’économie à Sorbonne Université et à l'École d'économie de Paris. Elle dirige l'Observatoire du bien‐être du CEPREMAP et est directrice adjointe du CEPREMAP (Centre pour la Recherche Economique et ses Applications).
L'entretien
L'un des principaux héritages de la pandémie de covid-19 est la mise en place et l'extension du travail à distance, plus communément appelé télétravail. Aujourd'hui, près de la moitié des entreprises y recourt selon la DARES, la Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques qui dépend du ministère du Travail. Selon une de ses études publiée en juin 2021, le travail à distance concerne 26 % des salariés.
Mais ce retour du travail au domicile soulève d'importants défis juridiques pour les entreprises. Il est également porteur de nombreuses interrogations sur l'épanouissement des travailleurs et leur évolution de carrière. Quelles premières leçons peut-on tirer de l'apparition du télétravail ? Peut-on lui établir une dynamique à long terme ? Reproduit-il les inégalités du monde du travail, notamment genrées, où alors au contraire, les gomme-t-il ?
Pour en parler ce samedi, Alexandra Bensaid reçoit Claudia Senik, professeur d'économie à Sorbonne-Université et à l'Ecole d'économie de Paris et également directrice scientifique de la Fondation pour les sciences sociales, pour la parution en ce mois de mai de son livre Le travail à distance. Défis, enjeux et limites. aux éditions La découverte.
À réécouter : La révolution "télétravail" a-t-elle eu lieu ? avec Pascale Leroi et Lucile Mettetal
L'invité du 13/14
13 min
Le débat
L'exécutif cherche un nouvel élan après les retraites et multiplie les annonces sur la réindustrialisation. Le 11 mai, Emmanuelle Macron donne une réception à l'Elysée sur le thème de "l'accélération de la réindustrialisation" devant un parterre de chefs d'entreprises, de ministres et d'élus locaux. Le lendemain, le chef de l'Etat se déplace à Dunkerque sur le site de l’usine Aluminium Dunkerque, le plus gros producteur d’aluminium primaire d’Europe, pour officialiser la venue de deux nouvelles usines dans le bassin Dunkerquois, avec à la clé la promesse de 6,7 milliards d'euros d'investissements et la création de 4,700 emplois. Le 15 mai, c'est au tour des dirigeants d’entreprise de se déplacer vers le président à Versailles, qui a réuni autour de lui 200 investisseurs étrangers, à l'occasion de la sixième éditions du sommet Choose France, la grand-messe annuelle de l'investissement étranger en France.
Ces bonnes nouvelles économiques sont-elles le fruit d'une réelle réindustrialisation de la France ? L'exécutif compte verdir cette relance de l'industrie à travers un plan ''industrie verte'' aboutissant à un projet de loi du même nom. Quelles mesures en retenir ? Nous dirige-t-on vers une décarbonation de l'économie ? Béatrice Mathieu , grand reporter à L'Express et Benjamin Coriat, professeur de sciences économiques à Paris 13 ouvrent le débat.
À réécouter : La réindustrialisation française : quelle réalité ? - Jean-Dominique Senard - Christine Ockrent
Le 7/9.30
2h 30
Le reportage
En 2019, seulement 4% des salariés télétravaillaient. De mars à mai 2020, près d'un salarié sur deux a basculé dans l'urgence derrière son écran à son domicile. Aujourd'hui, trois ans plus tard, environ un salarié sur quatre travaille à distance au moins un jour par semaine.
Le télétravail fait donc désormais partie du paysage mais a -t-on trouvé l'équilibre? Des milliers d’accords d’entreprises ont été signés mais toutes les règles du jeu sont-elles écrites et satisfaisantes? Pour tenter de comprendre les réalités du travail en dehors du bureau, notre reporter est allé voir Mégane à son domicile, responsable d'une agence de marketing à Paris, mais aussi le fondateur et dirigeant ainsi que le directeur des ressources humaines de ladite agence, sans oublier un syndicaliste spécialisé sur les questions du travail hybride.
À réécouter : Le télétravail, c’est compliqué
La chronique de Thomas VDB
4 min
Ca se passe comme ça là-bas
De l'autre côté de l'Atlantique, les américains s'interrogent aussi sur leur rapport au travail. Une série Netflix intitulée Working : what we do all day (Travailler: voilà ce que nous faisons tous les jours) par à la rencontre des travailleurs américains de tous les domaines, et le personnage principal de la série qui échange et pose les questions n'est autre que Barack Obama...
Dans ces quatre épisodes, Barack Obama se met en scène et part en exploration des différents corps de métier qui composent la masse des travailleurs américains, transports, hôpitaux, hôtellerie, aides à domicile, technologie, chefs d'entreprises, télétravailleurs... Sa démarche, inspirée du livre Working de Studs Terkel (1912-2008), grande figure de la gauche américaine, a pour volonté de donner la parole aux travailleurs sur le sens qu'ils donnent à leur travail, leur temps libre, les répercussions de l'intelligence artificielle sur leurs tâches, leur attentes du monde du travail.
À réécouter : A-t-on encore envie de travailler ?
Le débat de midi
56 min
L'équipe Alexandra Bensaid Production ; Juliette Goux Réalisation ; Valentin Pérez Attaché(e) de production
Publié il y a 29 min • 0 vues
Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 33min 27sec
Commentaires désactivés
Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
... Alors que l’inflation suit son cours un an et demi après le début de la guerre en Ukraine, la défaillance des entreprises françaises reste l’autre point faible de l’Etat français qui se bat tant bien que mal pour rassurer les Français ... ce que nous apprend ce 10 mai Le Figaro ... communiqué de la Banque de France, au cours des 12 derniers mois, 46 183 faillites d’entreprises ont été enregistrées, ce qui représente une hausse 47,1% sur un an ... « les défaillances d’entreprises, qui avaient fortement reculé durant l’épidémie de Covid-19 en raison des mesures de soutien prises par l’État pour éviter les cessations de paiements, poursuivent ‘le rattrapage amorcé à l’automne 2021′ ... Les trois raisons principales sont la guerre en Ukraine, l’inflation et la crise énergétique » ... les secteurs les plus affectés ... le commerce, la restauration et les services aux particuliers ... cabinet Albares ... Thierry Millon, directeur des études, nous apprend qu’aucun territoire n’est épargné ...
Connu / https://twitter.com/Krieger66362259/status/1658073912498876418
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Brunet Jean-marc a retweeté Richard K. @Krieger66362259 · 6h
91 - 1239 - 1294 - 32,6k
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Tous les gouvernements sont aux ordres de l'économie et de la finance - Mise à jour: 11/05/2023
Pour de l'argent virtuel sur des disques, on saccage la planète qui nous fait vivre, et on joue avec les risques planétaires que le réchauffement climatique va déclencher.
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En 50 ans :
Le néolibéralisme a multiplié par 104 la capitalisation boursière du Monde, alors que la population du monde passait de 4 à 8 milliards d’humains, ce qui fait une multiplication de 8 pour le PIB.
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Nous devons arrêter cette économie capitaliste avant que la planète ne déraille durablement.
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Cet été, péage gratuit ! Les sociétés d'autoroutes se sont assez gavées, 33 milliards sur le dos des Français.
Alors, levez les barrières ! Et qui, derrière les barreaux ? Qui affrontera un procès ? Borne, Macron, Kohler, Le Maire ? Ce sont eux qui ont organisé ce pillage géant.
Tr.: ... Benjamin Lucas, député écologiste NUPES Yvelines ...
La torréfaction solaire (rediffusion) - Lundi 24 avril 2023 / Esprit d'initiative
Arnaud Crétot, créateur de NeoLoco, devant les miroirs de son four solaire Lytefire. ©Radio France - Lionel Thompson
Faire du pain ou torréfier des graines avec la seule énergie du soleil, c'est possible, même en Normandie ! Arnaud Crétot, "ingénieur-artisan" en fait la démonstration depuis plusieurs années dans les environs de Rouen.
Rediffusion de la chronique du 05 janvier 2023.
Clés : Société Environnement Développement durable Artisanat Innovation Énergies renouvelables Soleil
L'équipe Lionel Thompson
Tr.: ... Faire du pain ... concentrateur solaire ... 69 miroirs, four 300°C ... lentilles en cours de torréfaction ... grille graines locales ... recettes à base de graine ... tournesol, café de lentilles, 7 à 8 tonnes / an ... on priorise les tâches le jour où l'énergie est disponible, sinon, je fais de l'emballage etc ... j'ai toujours des produits en stock. L'énergie est stockée dans les produits finis ... ingénieur de formation, avait créé l'association des vagabonds de l'énergie ... sur la façon dont nous pouvons développer une économie plus sobre. Les énergies intermittentes ne sont pas adaptées à faire tourner l'économie pensée sur des énergies continues. Mais par contre, si on a des organisations économiques qui sont pensées pour tourner avec des énergies intermittente, il n'y a aucun problème. On veut des boulangers qui fournissent du pain et qui soient durables, mais pas pour les dix prochaines années, mais pour dans cent ans. Donc il faut des modes d'organisations qui soient vraiment soutenables ... pas de choix techniques mais choix de société. Il a publié livre "La boulangerie solaire" aux éditions Terres vivantes.