Les déchets issus de la filière nucléaire s’entassent en attendant l’ouverture du site Cigéo de Bure, dans la Meuse. À la Hague, dans la Manche, Orano envisage maintenant de stocker à sec.
De nombreux pays comme la Suisse, ou ici les Pays-Bas, ont opté pour le stockage à sec de leurs déchets nucléaires. | ORANO
La question de la gestion des déchets de l’industrie nucléaire est déterminante pour l’avenir de la filière. « La poubelle s’agrandit », tacle d’entrée Guy Vastel, pour l’Association de contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, à l’assemblée générale de la Commission locale d’information (CLI) d’Orano la Hague, mercredi 8 mars 2023. « Un équilibre précaire s’installe », insiste l’ex-expert nucléaire de Greenpeace Yannick Rousselet. Gaëtan Lafforgue-Marmet, chef de division...
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Connu / TG le 09/03/23 à 19:50
« L’élevage est primordial pour l’équilibre de l’agriculture et de la société en général » tiennent à affirmer plusieurs représentants d’importantes ONG et de syndicats (Greenpeace, confédération paysanne, Oxfam…). Mais pas n’importe quel modèle d’élevage. Explications.
Photo : Un troupeau en transhumance, en Mayenne. | OUEST-FRANCE.
Alors que les partisans de l’agriculture industrielle s’évertuent à créer des clivages entre éleveurs et consommateurs, nos organisations souhaitent réaffirmer une vérité fondamentale : l’élevage est primordial pour l’équilibre de l’agriculture et de la société en général. Il n’existe pas d’agronomie sans élevage.
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Nous défendons un modèle d’élevage qui respecte les agriculteurs et agricultrices, crée des emplois, garantit un lien humain-animal équilibré et protège les écosystèmes, la biodiversité, le climat et notre santé. Les élevages paysans, écologiques ou biologiques favorisent la biodiversité en s’appuyant sur l’utilisation de pâtures et de résidus alimentaires pour nourrir les animaux, évitant ainsi la concurrence avec les terres destinées à nourrir directement les humains. Ils contribuent aussi au dynamisme territorial via la relocalisation d’une alimentation de qualité et accessible, notamment pour la restauration collective.
Enfin, ces modèles d’élevage renforcent l’agriculture dans son ensemble en brisant notre dépendance, entre autres, aux engrais de synthèse. Plus autonomes dans leurs pratiques, les agriculteurs sont plus résilients face aux crises climatiques et à la forte volatilité du prix des matières premières.
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Les pouvoirs publics doivent encourager la diversification et les installations en polyculture- élevage sur tout le territoire, entamer une sortie des systèmes de production animale industrielle en adoptant un moratoire sur les fermes usines et des politiques commerciales qui protègent et valorisent les productions françaises, et faciliter l’accès à des régimes alimentaires diversifiés et sains pour les humains et la planète. En cela, la future loi d’orientation agricole doit être un levier décisif pour la transition agroécologique, via la rénovation de l’enseignement agricole et l’installation de nombreux paysans dans les territoires.
() Respectivement directeur exécutif de Greenpeace France, porte-parole de la Confédération paysanne et directrice générale d’Oxfam France. Ce point de vue est également cosigné par Alain Bonnec, président d’Eau et Rivières de Bretagne, Philippe Camburet, président de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique et Aurélien Leray, président du réseau CIVAM.
Clés : Point de vue Agriculture Élevage Réflexion
Connu / TG le 04/03/23 à 10:46
Dans son livre « Hold-up sur la terre » (éditions Seuil), la journaliste Lucile Leclair a enquêté sur le rachat des terres par de grandes
Connu / TG le 26/02/23 à 20:16
Quatre associations ont éteint les panneaux publicitaires et les enseignes lumineuses à Nantes, vendredi 17 février, pour sensibiliser ...
Les 19 et 31 janvier ont été marqués par de nombreuses manifestations contre le projet de réforme ...
Connu / TG le 08/02/23 à 10:27
Le pays de Vitré (Ille-et-Vilaine) accueillera au printemps 2023 le tournage de la nouvelle fiction quotidienne de France Télévisions.
Connue / TG 12/01/23 à 20:59
Cinq militants anti-bassines étaient convoqués à la barre du tribunal correctionnel de Niort, ce vendredi 6 janvier, pour avoir pénétré
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Connu / TG du 07/01/23 à 09:55
C’est une des grandes nouveautés de l’année 2023. La Poste va arrêter de vendre les timbres rouges, qui permettaient d’envoyer ...
Connu / TG le 30/12/22 à 00:16
Vendredi 18 novembre 2022, vingt-trois personnes se sont réunies dans le centre de Quimper (Finistère) pour protester contre ...
Connu / TG 24/11/22 À 20:43
Dans la nuit du 11 au 12 novembre 2022, plusieurs panneaux lumineux du centre-ville du Mans ont été recouverts d’affiches. Un ...
« À chaque saison ses victimes… L’été aura été difficile pour les urbains ! L’hiver promet, lui, d’être plus compliqué pour les ruraux », analyse Jean-Marc Esnault, directeur général du campus The Land, ...
Connu / TG le 14/10/22 à 7:18
Il avale les kilomètres, à la rescousse des communes du Morbihan (Bretagne) en manque de places d’accueil. Depuis
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Où les candidats ont-ils obtenu leurs voix ?
Le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 10 avril 2022, a montré comme en 2017 une France divisée par zones géographiques. En regardant le candidat arrivé en tête par commune, on peut percevoir sur quels territoires Emmanuel Macron, Marine Le Pen mais aussi Jean-Luc Mélenchon ont construit leurs scores.
Erwan Alix, data journaliste à la rédaction de « Ouest-France », analyse la carte de France des votes.
Accueil Politique Cécile Duflot
Plusieurs personnalités du collectif « Plus jamais ça » seront présentes à Mauzé-sur-le-Mignon mercredi 23 février pour dénoncer la construction « des méga-bassines ».
Cécile Duflot, l’ancienne ministre du Logement, sera du voyage en Deux-Sèvres. | STÉPHANE DE SAKUTIN – AFP
Plusieurs représentants du collectif « Plus jamais ça » qui fédère huit organisations (Confédération paysanne, Attac, la CGT, Greenpeace, la FSU, Oxfam, Solidaires et les Amis de la Terre) seront présents, à Mauzé-sur-le-Mignon, mercredi 23 février pour dénoncer la construction « des méga-bassines » à quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture.
Seront du voyage : Nicolas Girod, le porte-parole national de la Confédération paysanne déjà présent lors des mobilisations du 22 septembre et du 6 novembre ; Cécile Duflot, l’ex-ministre du Logement (2012-2014) aujourd’hui directrice générale d’Oxfam ; Benoit Teste, secrétaire général de la FSU ; Annick Coupé, porte-parole d’Attac France ; François Chartier et Laure Ducos, porte-paroles de Greenpeace France ; Simon Duteil, co-délégué général de Solidaires ; Elyne Etienne, chargée de campagne agriculture des Amis de la Terre ; Marie Buisson, membre de la direction confédérale de la CGT.
Une ex-ministre et des figures syndicales attendues en Deux-Sèvres pour dénoncer « les bassines »
Clés : Cécile Duflot Mauzé-sur-le-Mignon Niort Deux-Sèvres Greenpeace
Vingt-trois résidents d’un Ehpad et six membres du personnel ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 à Pontonx-sur-l’Adour, dans les Landes, alors que 21 de ces personnes étaient intégralement vaccinées. Dix-neuf d’entre elles ont été contaminées par le variant Delta. Dans le département, les contaminations sont en hausse.
Clés : Coronavirus Virus Vaccin Pontonx-sur-l'Adour Santé Actualité en continu Régions Landes Nouvelle Aquitaine
née le 17 février 2017. Elle rassemble un quotidien, des hebdomadaires, des journaux gratuits et des pure-players partout en France. Notre credo : l’information de proximité.
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Siège social : RENNES - Tél : 02 30 21 60 00
Connu / https://wegreen.fr/group/forets/publication/tribune-deforestation-importee-les-engagements-internationaux-de-la-france
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Actu - Tom Baquerre • 19 Novembre 2020 • Communauté dans le groupe Forêts 3 commentaires 7 likes 50 vues
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Tags géographiques : Brésil France Indonésie République démocratique du Congo
Tags thématiques : Bois illégal Déforestation Déforestation importée Emmanuel Macron Forêt Forêts primaires Huile de palme SNDI Soja
Publié le 18 novembre 2020
Signataires : Canopée – Envol Vert – France Nature Environnement – Greenpeace France – Les Amis de la Terre France – Mighty Earth – Notre Affaire à Tous – Sherpa – WWF France
Dans quelques semaines, l’engagement pris par la France en 2015 de contribuer à éliminer la déforestation liée à la production de matières premières agricoles à l’horizon 2020 aura officiellement échoué. Cet échec est avant tout celui de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI)(1).
Publiée en novembre 2018, celle-ci avait placé la France en position pionnière dans la lutte contre la déforestation importée. Deux ans plus tard, en l’absence de moyens suffisants et d’un plan d’actions précis, nous ne pouvons que constater et regretter l’échec de sa mise en œuvre.
L’urgence d’agir contre la destruction des écosystèmes naturels nous a pourtant été rappelée à de nombreuses reprises ces deux dernières années par les études scientifiques et les catastrophes écologiques. La superficie forestière mondiale continue de diminuer, avec un recul particulièrement inquiétant pour les forêts primaires qui sont des zones riches en biodiversité et jouent un rôle clé dans la régulation du climat.
Si l’ampleur des incendies de 2019 et 2020 a participé à l’accélération de la prise de conscience citoyenne, cela n’aura pas été suffisant pour pousser le gouvernement français à accentuer ses efforts. Ainsi, la France continue d’importer des produits liés à la déforestation. Elle importe par exemple plus de 3 millions de tonnes de soja chaque année, notamment en provenance du Brésil et sans aucune garantie d’absence de conversion des écosystèmes.
Après deux années de statu quo, il est urgent que le gouvernement prenne enfin conscience de la gravité de la situation et agisse. La SNDI ne doit pas reposer uniquement sur l’addition d’engagements volontaires des entreprises qui pour la majorité ne sont pas mis en œuvre. La France doit faire appliquer la loi sur le devoir de vigilance en s’assurant que chaque entreprise qui y est soumise développe un plan d’action spécifique contre la déforestation importée.
Le gouvernement doit cesser de bloquer les avancées proposées par les parlementaires sur l’exclusion de tous les produits à base d’huile de palme et de soja dans les agrocarburants.
Alors que notre consommation de soja et de viande pèse lourdement sur les forêts, le gouvernement tergiverse également pour mettre en place un mécanisme solide de traçabilité et de gestion des risques, accélérer la transition vers l’autonomie protéique ou encore développer des actions en faveur de la réduction de notre consommation de viande.
Enfin, une opportunité historique se présente en 2021. Aujourd’hui, rien n’empêche la commercialisation sur le marché européen de produits liés à la déforestation. Sous la pression des citoyens européens, la Commission européenne devrait proposer une législation pour mettre un terme à cette situation. Le gouvernement français doit se mobiliser pour obtenir une législation ambitieuse et contraignante qui s’appuie sur un renforcement de la transparence et des obligations de vigilance des entreprises.
Au lancement de la SNDI, un point d’étape avait été planifié en 2020 afin de “mesurer les progrès accomplis et, le cas échéant, prendre de nouvelles mesures contraignantes”. Nous y sommes. C’est le moment de faire le constat lucide de l’échec de la concrétisation de la SNDI et de se mobiliser fortement, dès les prochains jours, pour rattraper le retard accumulé et mettre enfin un terme à la complicité de la France dans la déforestation.
(1) L’importation de matières premières ou de produits transformés dont la production a contribué, directement ou indirectement, à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la conversion d’écosystèmes naturels en dehors du territoire national.
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