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Commission des affaires économiques et Commission du développement durable : Présentation du rapport de l’OPECST sur les scénarios de prospective technologique pour un arrêt des ventes de véhicules thermiques à l’horizon 2040
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Philippe Bihouix est ingénieur spécialiste des métaux. Il a reçu le 1er prix du Livre de l’écologie politique de la Fondation de l’écologie politique pour 'L’âge des low techs' (2014). Il est aussi co-auteur de 'Quel futur pour les métaux ?' (2010).
Il est venu présenter les problèmes liés à l’économie circulaire telle qu’elle est présentée aujourd’hui aux Ateliers du Shift du 11 décembre 2014.
Voici le support PowerPoint qu’il a utilisé : http://bit.ly/1Fh8dqz
« Les métaux, ressources minérales naturelles non renouvelables, sont à la base de notre civilisation industrielle. Leur raréfaction est un des défis majeurs du XXIème siècle. Notre modèle actuel de développement, qui repose sur la croissance économique et un accroissement continu du prélèvement des ressources, se heurte à la finitude de la planète.
Au regard des enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la raréfaction des métaux, les discours sur l'abondance, la croissance verte et les technologies salvatrices relèvent malheureusement du mythe. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, les nouvelles technologies tant vantées nous conduisent dans l’impasse. L’économie circulaire n’apporte que des réponses partielles.
Une approche low tech – s’appuyer sur des technologies plus sobres, basiques, robustes, peut-être moins performantes mais mieux recyclables – pourrait rendre notre civilisation techniquement soutenable. Comment la mettre en œuvre concrètement dans les différents secteurs économiques ? » – Philippe Bihouix
The Shift Project : http://theshiftproject.org/fr
Catégorie Science et technologie 22 commentaires
Patrick Leclercq il y a 3 ans
37:36 Le grand programme de rénovation thermique du bâtiment c'est d'enfiler un pull. J'ai très bien vécu l'hiver dernier avec damart et bonnet d'intérieur dans un appart qui descendait à 13-14°C (on va quand même remettre de la laine de roche dans les combles !)
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Vazquez Ramon il y a 2 ans
Et pendant ce temps-là Google travaille sur la voiture volante !!!
On va dans le mur avec notre grosse bagnole et on pense que notre voiture bardée d'électronique, de capteurs, d'air bags et de confort climatisé va nous protéger du choc.
Et on ne parle pas de la montagne de dettes mondiale qui va finir par exploser (ou imploser)
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micha74000 il y a 3 ans
Toutes les personnes qui attendent, réclament la croissance devraient être mieux informés de tout cela. Quant à ceux qui la promettent, ce sont des fous ! Bref, l'avenir ne parait pas très réjouissant, surtout pour la jeunesse !
Merci pour ces précieuses informations.
INSA de Lyon a retweeté
David Bruchon @BruchonDavid 11 hil y a 11 heures
Soutenance en cotutelle entre l’Université Quisqueya (Haïti) et @insadelyon
Conditions pour la mise en place durable d’une filière d’assainissement par toilettes sèches à litière bio-maîtrisée dans les zones rurales des pays en développement. Application au contexte haïtien
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https://www.cefrepade.org/these-les-toilettes-seches-a-litiere-biomaitrisee-par-gaston-jean/
rura(l)(e)(ité)(u)(s)(x)
Le Livret de développement durable et solidaire ne doit plus financer la destruction du climat !
Nous sommes presque 24 millions à posséder un Livret de développement durable et solidaire (LDDS). En juin 2018, l’épargne placée sur ces livrets représentait 106 milliards d’euros. Est-elle utilisée pour financer, comme son nom l’indique, le développement durable et la solidarité ? La réponse est non.
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De nombreux freins demeurent
En France, plusieurs textes de loi sont favorables à l’élaboration de solutions au plus près des producteurs. C’est le cas de la réglementation sur la valorisation des biodéchets des gros producteurs, ou encore, plus récemment, de la loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui instaure l’obligation de généraliser le tri à la source des déchets à l’horizon 2025.
Néanmoins, de nombreux freins existent encore et limitent le déploiement des micro-méthaniseurs urbains. Il reste, malgré les quelques démonstrations pilotes citées précédemment, à démontrer que ces technologies sont suffisamment maîtrisées et robustes pour répondre aux exigences sanitaires, environnementales et sécuritaires européennes.
La réglementation n’est d’ailleurs à ce jour pas vraiment adaptée : en France, si un arrêté est en cours de révision pour la mise en œuvre du compostage de proximité, il n’inclut pas la micro-méthanisation. Celle-ci doit donc faire l’objet d’une autorisation en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), dont la complexité pourrait rebuter les porteurs de projets.
D’autre part, la performance environnementale et le coût global de réseaux urbains de micro-unités de méthanisation doivent être évalués. Enfin, l’implantation même de ces unités bouscule l’organisation des systèmes de gestion centralisée des déchets. Il convient donc de repenser les métiers associés à cette gestion. De même, dans un contexte décentralisé, l’exercice de la responsabilité de la collecte et du traitement de déchets doit-il rester du ressort des EPCI ou revenir aux communes ou encore à l’échelle des producteurs de déchets ?
Tous ces freins sont autant de questions que propose d’étudier le projet européen H2020 DECISIVE afin de démontrer l’intérêt et la viabilité de ce nouveau paradigme de gestion décentralisée des biodéchets urbains.
Clés : environnement développement durable recyclage pollution solutions énergies renouvelables villes déchets économie circulaire méthanisation biogaz
Le rapport commandé par Ségolène Royal le 27 avril 2016 au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) sur les causes des réticences au déploiement des nouveaux compteurs électriques communicants Linky vient enfin d’être publié, après avoir été remis à la ministre en début d’année. Ce document recommande notamment de renforcer le volet maîtrise de l’énergie des appareils et demande "une politique d’installation plus à l’écoute des consommateurs" et une prise en compte des besoins des collectivités en amont.
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Très attendu par les associations de défense des consommateurs et de surveillance des ondes électromagnétiques, mais aussi par les élus locaux
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craintes : protection des données personnelles, dangerosité éventuelle des ondes électromagnétiques mais aussi adéquation du compteur aux besoins des consommateurs et coût pour la collectivité et les ménages.
Très faible utilisation pour maîtriser l'énergie
Le rapport commence par rappeler la genèse de cette opération, vers 1980, avec l’élaboration d’un premier compteur électronique sans autre fonctionnalité que le comptage. Puis deux évolutions notables sont survenues, avec la modification du cadre réglementaire et le rajout de fonctions de maîtrise de l’énergie. Mais"si l’expérience de 2011, avec 300.000 compteurs, a permis de valider et d’améliorer le bon fonctionnement économique, certains signaux d’alerte n’ont cependant pas été pris en considération à ce stade", note le rapport.
Fin septembre 2016, 1.572.000 compteurs étaient installés, y compris ceux de l’expérimentation, et le taux de refus par les particuliers était alors de 3%. "Cependant, poursuit le rapport, l’utilisation pour la maîtrise de l’énergie est très peu développée, avec moins de 4.500 clients, soit 0,3% ayant demandé l’ouverture d’un compte sécurisé". Quant à l’installation d’afficheurs déportés, obligatoire selon la loi de transition énergétique du 17 août 2015 pour les clients éligibles aux tarifs sociaux de l’énergie, elle ne commencera que cette année. Par ailleurs, au 26 septembre 2016, 260 délibérations concernant des réticences sur le déploiement de Linky, en majorité de petites communes, avaient été adoptées, a constaté le CGEDD. "Au total, si le compteur est une réussite technique, tranche-t-il, son utilisation pour la maîtrise de l’énergie reste largement insuffisante".
Sur la question des ondes, le rapport du CGEDD rappelle les travaux de l’Ineris et de l’Anses, qui concluent à "l’absence d’effets à court terme" mais recommandent des compléments de mesures. Sur le sujet de la protection des données personnelles, il s’appuie sur les recommandations de la Cnil "très exigeantes" et "qui devraient constituer une protection efficace pour la vie privée de l’utilisateur, d’autant que son accord est requis pour la transmission des données autres que pour le comptage simple de la consommation".
Davantage d'écoute des consommateurs
...trois orientations de politique générale, accompagnées d’une douzaine d’actions concrètes. Il appelle d’abord à confirmer l’engagement de l’Etat pour le compteur électrique intelligent car "les difficultés rencontrées apparaissent comme des défauts de jeunesse dans un programme complexe".
Surtout, il pousse à renforcer le volet maîtrise de l’énergie, en cohérence avec les objectifs de la transition énergétique. Pour cela, "il serait nécessaire de développer le déport des indications de consommation depuis le compteur jusqu’aux lieux d’habitation, avec le module Emetteur Radio Linky (ERL), souligne-t-il. Celui-ci devrait être distribué en grande surface, et permettre la transmission des paliers tarifaires jusqu’aux dispositifs d’affichage de l’habitation". Les études montrent en effet une diminution des consommations de 6 à 10% lorsque les clients sont équipés d’afficheurs en euros. La possibilité de recevoir ces données énergétiques sur smartphone dans l’habitation devrait également être développée, estime le CGEDD.
La troisième orientation préconisée par le rapport concerne l’acceptabilité sociale du compteur. "Il paraît nécessaire de disposer d’une politique d’installation plus à l’écoute des consommateurs, souligne-t-il. Cette orientation passe par l’introduction d’une certaine souplesse dans les installations, offrant quelques options, notamment le cas de compteurs installés dans des lieux de vie passagers". La sécurité des données devrait quant à elle faire l’objet d’une politique de communication "plus affirmée".
Faire des élus les "ambassadeurs de Linky"
Parmi les actions concrètes accompagnant ces orientations, les auteurs du rapport proposent que l’Etat mette en place un portail sur les compteurs intelligents, expliquant les enjeux, notamment en matière de transition énergétique, les avantages induits pour les consommateurs et la collectivité au sens large, ainsi que les mesures de protection des données. "Ce portail apaiserait les craintes concernant les émissions du compteur, via la fourniture des données objectives", estiment-ils. Parallèlement, "l’Etat pourrait exercer un contrôle actif vis-à-vis des délibérations illégales de communes entravant le développement du compteur intelligent". Il faudrait aussi selon le CGEDD "permettre à l’Ademe d’intervenir plus efficacement dans le sens de l’usage du compteur intelligent pour la transition énergétique", via le lancement d’un appel à projets orienté vers les collectivités territoriales et les développeurs d’applications à l’aval du compteur.
En outre, si "l’approche des collectivités locales bénéficie aujourd’hui de nombreux outils de communication mis en place par Enedis", elle "pourrait encore être renforcée par une écoute des besoins des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), syndicats d’électrification, des associations départementales en amont des installations de particuliers", souligne le rapport. Celui-ci suggère donc d’effectuer un raccordement des installations communales en amont de celui des particuliers, "de sorte à disposer d’une communication positive des élus communaux" qui pourraient alors devenir "les ambassadeurs de Linky devant leurs populations".
Enfin, conclut le rapport, "la politique de communication, tant du distributeur que des fournisseurs et de l’Etat, devrait s’adapter à ces orientations. Elle pourrait notamment faire la promotion de l’installation des ERL et des afficheurs intelligents".
Lien :
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/010655-01_rapport_cle27279c.pdf
Pour changer le système et construire un monde meilleur, il faut commencer par se transformer soi-même
351 #Bioethique #Développement Durable #Ecologie #Économie circulaire #ethique
Une économie durable ne signifie pas grand chose si nous sommes toujours animés d'un désir de consommation incessante et embourbés dans le malheur et l'aliénation.
Par Navi Radjou
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Pour transformer notre nature intérieure, il ne suffit pas de changer notre état d'esprit; nous devons changer notre conscience. Nous devons sortir de notre mode d'existence inconscient et devenir plus conscients de la façon dont nous produisons, consommons, travaillons, et vivons. Alors seulement, nous serons capables de construire collectivement ce que j'appelle une bioéconomie consciente.
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Pour devenir conscients, nous devons débloquer nos quatre chakras supérieurs, afin que nous puissions puiser dans les énergies constructives de compassion, d'ingéniosité, de sagesse et d'unité (« je suis un(e) avec tout le monde et la nature ») pour transcender notre instinct de survie et les désirs égoïstes et co-créer avec les autres une bioéconomie inclusive, saine et bienveillante.
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Nous devons réaliser consciemment que nous sommes la nature et que la nature est nous. Notre perspective et nos actions doivent incarner cette conscience intégrale que la nature et nous sommes essentiellement Un.
En particulier, les sociétés axées sur le profit, qui entretiennent depuis longtemps une relation antagoniste “business vs. nature” (l'entreprise contre la nature) avec l’environnement, doivent apprendre à penser, sentir et agir comme la nature. Les entreprises doivent évoluer vers ce que j'appelle « business as nature » (l’entreprise comme la nature).
Plus précisément, les entreprises doivent désapprendre leurs instincts égoïstes et compétitifs et faire preuve de générosité et de coopération, deux qualités inspirantes que Suzanne Simard, professeure d'écologie forestière à l'Université de la Colombie-Britannique, a découvertes dans la nature.
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Cet article a originellement été publié sur Fast Company. ... Navi Radjou est co-auteur de L’Innovation Frugale : Comment Faire Mieux Avec Moins et Donner Du Sens A L’Intelligence : Comment Les Leaders Eclairés Réconcilient Business Et Sagesse, tous deux publiés par Diateino. Il va auto-publier son prochain livre, La Société Consciente, en 2019.
La loi NOTRe - à l'occasion de la mise en place des nouvelles Régions (en 2016) - crée l'obligation pour ces nouvelles régions de produire un nouveau schéma de planification, dénommé SRADDET (ou schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires) qui fusionnera plusieurs documents sectoriels ou schémas existants (Schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire dit SRADDT, Plan Déchet, Schéma régional intermodalité, SRCE et SRCAE).
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