e-mail: info@samudelenvironnement.fr
Numéro pour signaler une pollution : 0681660250
Le SAMU (Service d'Analyse Mobile en Urgence) de l'environnement Alsace est une association de droit local qui exerce ses activités selon les statuts votés en Assemblée Générale en Juin 2010.
L'association est reconnue organisme d'intérêt général de l’état et organisme dispensateur de formation par la Préfecture.
Une fédération française des SAMU de l'environnement regroupe les SDE des différentes régions à l'échelle française et internationale.
La structure alsacienne a été la première à voir le jour. Les autres régions se sont inspirées de l'expérience en Alsace pour monter leur propre structure selon les problématiques et le potentiel locaux.
Objectifs
- Évaluer l'état sanitaire de l'environnement (eau, air, sol et habitat)
- Démocratiser les sciences de l'environnement pour une meilleure compréhension des enjeux : conseil, sensibilisation, information et formation
- Innover et imaginer de nouveaux outils et protocoles pour le diagnostic environnemental
- Faire vivre le réseau des acteurs de l'environnemental sur son territoire
Notre histoire
Témoignage du Dr Fariborz Livardjani, à l’origine du projet https://www.youtube.com/watch?v=TfsHWXuHhfo
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Le SAMU de l'environnement primé par les Trophées "Allez de l'avant avec les assureurs" - 2008 - •26 mai 2018 / SAMU de l'Environnement
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primé par les Trophées "Allez de l'avant avec les assureurs" catégorie "associations".
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Le service SAMU a été conçu en 1994. Il est intervenu d’une manière expérimentale, lors du conflit armé au Kosovo en 2000 pour les diagnostics d’urgence eau-air-sols afin de protéger la population des contaminations des ressources naturelles par l’usage d’armes chimiques. Le concept a été importé en France après cette mission humanitaire. Ainsi une unité expérimentale existe à Strasbourg et est fonctionnelle depuis 2003. ... l’impact toxicologique, biologique, économique et social des pollutions de l’écosystème, tant accidentelles que chroniques, en mettant la priorité sur l’impact sur la santé humaine. Cet outil, de par son originalité, procure des renseignements détaillés d’impacts nouveaux et complémentaires aux systèmes de surveillance atmosphérique et hydrique existants. »
R&D collaborative
Face aux enjeux environnementaux, l'innovation est essentielle pour développer des activités humaines moins polluantes et davantage responsables. Les écotechnologies et les nouveaux services environnementaux œuvrent à cette transition écologique incontournable. Le SAMU de l'environnement souhaite accompagner toutes celles et ceux qui développent les solutions d'avenir pour nous et notre planète.
État de l'art
Tout nouveau projet de R&D et d'innovation début par la revue (review) de l'état de l'art, de la science et de la question dans le domaine abordé. Cette étape, souvent chronophage, demande rigueur et exhaustivité. Le SAMU vous propose de déléguer ce travail pour mieux vous concentrer sur le cœur de l'innovation.
Développement
Équipé de moyens de prélèvement et d'analyse sur différents milieux et doté de compétences à la fois technique et scientifique, Le SAMU de l'environnement teste et expérimente pour vous vos produits et services environnementaux, et vous apporte les données manquantes à la concrétisation de votre projet.
Incubation
Après plusieurs années d'innovation, Le SAMU de l'environnement met son expertise à votre disposition pour vous permettre de développer vos propres projets. Nous mettons pour cela notre matériel et nos compétences pour vous accompagner tant dans la phase organisationnelle qu'opérationnelle de votre programme de recherche.
Médiation scientifique
https://www.samudelenvironnement.org/services/m%C3%A9diation-scientifique/
Blog
- 08/06/2020 - Les relations entre plantes et champignons
- 13/04/2020 - Le monde des fourmis
- 20/03/2020 - Pollution en profondeurs
- 01/03/2020 - Les espèces exotiques envahissantes
- 03/02/2020 - Les perturbateurs endocriniens
- 10/01/2020 - Les Abeilles
- 13/12/2019 - Les impacts de la pollution sonore anthropique sur la faune
- 08/10/2019 - Le SAMU de l'environnement de retour sur la toile avec un nouveau site web
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Mentions légales :
site édité par l'association du SAMU de l'environnement Alsace, dont le siège est situé au 5 rue du cimetière à Strasbourg (67200), et inscrit au Registre des Associations du Tribunal d'Instance de Strasbourg sous les références Volume 86 Folio n° 145.
Le directeur de la publication est le président de l'association.
Créé avec Jimdo !
En Yakoutie, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu'ici gelés toute l'année. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations noires
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Les conséquences de ce dégel accéléré font penser aux sept maux de l’apocalypse: déformation du sol, érosion ultra-rapide des berges de l’océan Arctique, inondations d’eaux noires, marais et lacs engloutissant les pâturages, «forêts ivres» où les arbres s’inclinent de manière chaotique, réveil de microbes et bactéries centenaires capables de déclencher des épidémies…
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l’annonce que de monstrueuses poches de méthane formées par la fonte du pergélisol pourraient monter à la surface et éclater (voire exploser). «C’est une erreur due à l’utilisation d’une modélisation erronée basée sur des mesures épisodiques lors de périodes trop courtes ... Le terrifiant dégel de microbes et bactéries centenaires, voire millénaires, connus ou inconnus, ne s’est pas non plus vérifié. La «peste sibérienne», appelée chez nous fièvre charbonneuse, a effectivement refait surface à cause du dégel de charniers, mais la maladie est aujourd’hui facilement traitée par des antibiotiques. La maladie rongeant le «gel éternel» semble en revanche plus incurable que jamais.
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1279038645920546817
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 1h
Parce que la #CriseClimatique ne connaît pas de frontières, demandons une #RelanceJuste et verte pour protéger notre planète et les populations de ce genre de catastrophes >> https://act.gp/3dOxpYu
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2è Assises nationales de la biodiversité 2012.
Catégorie Science et technologie 277 commentaires
Guillaume LANGEVIN il y a 4 ans
Mais pourquoi ne met-on pas ce type fabuleux à la tête du ministère de l'agriculture ?
Transcription : Claude Bourguignon, ingénieur agronome et Docteur Es-science Microbiologie ... a fondé avec Lidia un laboratoire de microbiologie des sols ... équilibre agro-sylvo-pastoral au 19è siècle, ont arrêté les famines en europe, ils avaient inconsciement réinjecté l'arbre, c'était sous forme de haie, mais l'arbre est indispensable. ...
« Il marchait sur de l’humus, il ne savait pas que c’était sur de l’or. » Fulcanelli
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Conclusion
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En cette fin d’année 2016, le paysage céréalier français n’est pas des plus encourageants. Aléas météorologiques, marché en berne, pression sociétale et confiance érodée constituent le quotidien de nombreux agriculteurs de notre pays. La capacité d’adaptation du bipède agricole couplée à l’attractivité de l’agriculture biologique l’amène de plus en plus souvent à se tourner vers ce mode de production. Mais pour un monoculteur, futur polyculteur, comment aborder ce virage professionnel ? Dois-je reconstituer un troupeau de vaches afin de substituer l’azote
minéral par du fumier ? Dois-je racheter une charrue pour remplacer mon néo-déchaumeur ? Les techniques culturales simplifiées et l’AB sont-elles compatibles ? Et le semis direct sous couvert, ça marche ?
Soyons sincères, si nous disposons déjà de nombreuses réponses à ces questions pratiques, imaginer la mise en œuvre de l’agriculture biologique à l’aune de l’extrême simplification de l’agriculture artificielle est une impasse. Le nouveau praticien devra nécessairement reconquérir une forte autonomie conceptuelle de son système d’exploitation. Les variations des situations pédoclimatiques, les successions culturales possibles, le changement climatique déjà observable, par exemple, sont parallèlement aux modes de mécanisation autant de variantes du système agronomique.
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CONTACTS UTILES
- Réseau agriculture de conservation (Mathieu Archambeaud)
- Réseau BASE (biodiversité, Agriculture, Sol et Environnement)
- Sol Vivant, Agriculture Biologique et de Conservation
- ISARA Lyon Département AGE Agroécologie - Environnement
Agronomie et Sciences du Sol, AGRAPOLE-ISARA Lyon - ITAB (Institut national de l’Agriculture Biologique) Gestion de l’interculture en AB
- FNAB ; SOLAGRO ; Osaé « Osez l’agroécologie »: Plateforme
d’échanges pour la mise en pratique de l’agroécologie - réseau CUMA (Coopératives d’Utilisation du Matériel Agricole en commun)
Connu / https://twitter.com/sabine_38/status/1231165596798246914
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Sabine Grataloup @sabine_38 · 22 févr.
Ici, une synthèse du travail de plusieurs #agriculteurs en #agriculture #biologique sur le CTS (couverts végétaux / travail SUPERFICIEL du sol / semis direct) SANS #glyphosate.
Félix Noblia teste des pratiques agricoles alternatives
Une agriculture sans pesticides de synthèse ni labour, des vaches au pâturage…
Pour cet agriculteur, un changement de pratiques agricoles s’impose. Voilà les techniques qu’il expérimente au Pays Basque.
Un agriculteur du Pays Basque expérimente des nouvelles techniques d’agroécologie
Félix Noblia, un agriculteur du Pays Basque, veut faire avancer les choses en terme de pratiques agricoles. Il expérimente de nombreux modèles afin de régler les problématiques de réchauffement climatique. Voilà comment il s’y prend.
Dans le sud-ouest de la France, Félix Noblia expérimente de nombreuses pratiques agricoles qui pourraient régler certaines problématiques de réchauffement climatique. Les techniques d'agroécologie utilisées sont la valorisation des sols, l'association des cultures et l'élevage en pâturage.
L’une de ces pratiques, le « pâturage tournant dynamique », consiste à découper un îlot en de nombreuses parcelles afin de pouvoir déplacer ses vaches. Cela permet d’avoir une viande riche en Oméga 3, d'améliorer la biodiversité avec des prairies permanentes et une meilleure infiltration d’eau dans le sol.
Le choix de Félix Noblia en tant qu’agriculteur est « d’arriver à essayer de concilier l'agriculture biologique avec les pratiques de conservation et de régénération des sols ». Alors que l’atelier d’élevage est parfaitement maîtrisé, il est très « complexe » de ne pas travailler les sols en respectant le « cahier des charges de l’agriculture biologique ».
Ce cahier indique qu’il ne faut pas utiliser d’engrais de synthèse et de pesticides. Cependant, l’agriculteur rencontre de nombreux dilemmes : « On a des difficultés pour gérer l’enherbement, pour avoir suffisamment de fertilité pour faire pousser les plantes. Avoir un système qui concilie tout ça pour produire des calories alimentaires en améliorant la planète, en stockant du carbone, en préservant les ressources en eau, en améliorant la biodiversité et en amenant de la santé dans les assiettes, c'est du travail. »
Afin de régler les problématiques de réchauffement climatique, il est important de coupler le « modèle d’agriculture de conservation des sols » et le « modèle bio ». Toutefois, peu d’agriculteurs français se consacrent à cette expérimentation.
Face à l’urgence, Félix Noblia souhaite contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique : « Si on rapporte ça à des surfaces très importantes, le changement de pratiques agricoles peut régler les problématiques de réchauffement climatique »
visible en + grand écran à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Dx1Y7A
Agriculteur au Pays Basque, Félix Noblia expérimente une agriculture ambitieuse, celle de la conservation des sols en bio, depuis deux ans. Discussion avec ce paysan-chercheur sur cette révolution en cours.
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malgré l’apport d’engrais minéraux, certaines plantes ne poussaient plus sur mes parcelles. Je me suis alors progressivement intéressé à mes sols au gré de rencontres et de discussions avec des collègues agriculteurs, comme Frédéric Thomas, ou des chercheurs comme Lucien Séguy. J’ai alors compris l’importance de restaurer la vie biologique des sols pour construire des systèmes agronomiques durablement productifs.
... abandonner le labour notamment parce que j’avais des terrains très en pente et donc fortement sensibles à l’érosion ... ne pas travailler le sol et réussir la gestion de ces « mauvaises herbes ». La réalité est qu’il y a encore eu très peu de recherche et d’expérimentations sur la conciliation entre l’agriculture biologique et l’agriculture de conservation. Il est en effet très compliqué pour les agriculteurs d’assumer économiquement les risques associés à l’expérimentation de l’agriculture biologique de conservation des sols, qui est une technique incroyablement complexe
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En agriculture de conservation bio, il faut que le sol soit au maximum occupé par des plantes que l’on a choisies, sinon ce seront d’autres, indésirables, qui prendront la place. On va par exemple compter sur le paillage, c’est-à-dire la couverture du sol par les résidus de plantes. Ce paillage va jouer un effet écran et empêcher la germination des graines de plantes indésirées présentes dans le sol. Autre technique : le « relay-cropping ». Cela consiste à insérer dans une culture, avant même sa récolte, celle qui lui succèdera. ... semer des cultures en association, par exemple un blé et un trèfle ... présence d’un élevage grâce auquel je suis sûr de valoriser économiquement ma récolte
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le glyphosate rentre essentiellement dans notre alimentation non pas par les agriculteurs, qui, faut-il le rappeler, ne l’épandent jamais sur les cultures récoltées en France, mais par l’importation d’OGM. Ces OGM, venus notamment d’Amérique du Sud, vont ensuite nourrir une grande partie du bétail français ... utilisé avec parcimonie dans des systèmes d’agriculture de conservation des sols contribue à la construction d’un système d’avenir qui permettra de s’en passer un jour. Il est plus important de basculer la ferme France en agriculture de conservation des sols qu’en système « zéro-glypho » ... on pourrait multiplier son prix par dix et utiliser l’argent ainsi récolté pour la recherche et le développement d’alternatives.
... comment pourrait-on accompagner ... ?
lever les freins matériels et psychologiques ... aider massivement les exploitations à investir dans le matériel adapté ... travailler sur la sélection de plantes de couverture des sols qui sont capables de séquestrer de grandes quantités de carbone afin de les stocker durablement dans le sol et non dans l’atmosphère ... orienter davantage les élevages vers le pâturage ... inciter les consommateurs à manger moins de viande, mais de meilleure qualité à des prix plus élevés ... développer considérablement les réseaux de partages d’informations entre agriculteurs ...
Aller plus loin
- Frédéric Thomas : « Pour la première fois dans l’humanité, on peut produire de manière conséquente en régénérant les sols » https://grainesdemane.fr/frederic-thomas-pour-la-premiere-fois-dans-lhumanite-on-peut-produire-de-maniere-consequente-en-regenerant-les-sols/
- Sarah Singla : « Développons des sols fertiles en remplaçant le métal par le végétal » https://grainesdemane.fr/sarah-singla/
- « Agriculture du vivant » : il se passe quelque chose ! https://grainesdemane.fr/agriculture-du-vivant-il-se-passe-quelque-chose/
Auteur Mathieu Marguerie
Ingénieur agronome spécialisé en productions végétales, je m’intéresse à la diversité de l’agriculture sous toutes ses formes. Je travaille actuellement au développement de l’agriculture biologique.
Info et société - Enquêtes et reportages
93 min - Disponible du 21/01/2020 au 27/03/2020
Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations. Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une ambitieuse enquête.
29 octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée dans l'obscurrité après le passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante, sont les plus exposées.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
Réalisation : Marie Mandy Pays : France Année : 2015
L'urine, un engrais liquide plutôt inattendu pour fertiliser les sols à moindre coût…
La cour d’appel administrative de Versailles annule l’invalidation de la ZAC du triangle de Gonesse, étape préalable au bétonnage de ces terres, et à la construction d’EuropaCity
Mots-clés Climat EuropaCity Gonesse 50 commentaires
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Le problème, c’est que sur ce territoire du nord du Grand Paris, 1 300 hectares doivent être bétonnés d’ici 2030 (voir notre article à ce sujet) : ZAC du triangle de Gonesse sur 300 hectares (dont 80 ha pour EuropaCity), mais aussi un terrain de golf sur 80 ha ; la gare de fret Carex sur 116 ha ; Aerolians, investi par des grossistes chinois de la porte d’Aubervilliers et destiné à accueillir des bureaux, des hôtels et des restaurants sur 200 hectares, etc.
Tous ces aménagements seront irréversibles. Une fois l’humus d’un sol détruit, il met plusieurs siècles à se reconstituer. L’Île-de-France a perdu 49 000 hectares de terre agricole entre 1980 et 2010 (presque cinq fois la surface de la ville de Paris). C’est une question essentielle car les sols agricoles, et laissés à l’état de prairie, capturent le CO2 et contribuent donc à ralentir le dérèglement du climat.
Sciences - Médecine et santé - 52 min
Disponible du 08/06/2019 au 14/06/2019
Prochaine diffusion le jeudi 20 juin à 06:15
Incroyable mais vrai ! Certaines plantes stockent de telles quantités de métaux lourds qu’elles permettent de décontaminer les sols. D'autres, on peut extraire des matières premières telles que le cuivre, le zinc ou le nickel. Tour du monde des possibilités offertes par les plantes "hyperaccumulatrices".
À ce stade, les scientifiques ont découvert plus de 500 espèces "hyperaccumulatrices" et nul ne sait combien la terre en compte au total. À quoi peuvent donc servir ces plantes miracles ? Comment fonctionne le phénomène de la phytoremédiation ? Pourra-t-on dans les années à venir dépolluer les terrils ou les déchetteries grâce à ces végétaux aux vertus particulières ? Et sera-t-il un jour possible de concilier protection de l’environnement et exploitation des ressources du sous-sol ? Longtemps sous-estimé, le potentiel de ces végétaux est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le documentaire de Till Krause et Klaus Uhrig livre une étude approfondie de ce phénomène, grâce aux éclairages de scientifiques en Europe et en Océanie, et à la visite de plusieurs sites qui emploient déjà cette technique, comme l'une des plus grandes réserves de nickel, en Nouvelle-Calédonie, ou des mines de plomb à l'arrêt, en Angleterre.
Réalisation : Till Krause Klaus Uhrig
Pays : Allemagne
Année : 2016
Après avoir repris la ferme de son oncle, Félix Noblia a bouleversé la manière de travailler les sols. Il lance des expérimentations en agroécologie en souhaitant semer les graines d’un renouveau du monde paysan.
Bergouey-Viellenave (Pyrénées-Atlantiques), reportage
... semis direct sous couvert végétal en agriculture biologique. ... le pois fourrager constitue le meilleur couvert végétal pour du maïs ... Actuellement, les aliments que nous mangeons ont beaucoup perdu en richesse car les sols sont pauvres en azote, en phosphore et surtout en oligo-éléments à cause des techniques d’agriculture moderne. Le taux d’oméga 3 dans le cerveau humain a baissé de 20 %. » En pratiquant une agriculture de conservation des sols, il espère changer la donne.
Auteur Sébastien Barot Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Déclaration d’intérêts Sébastien Barot a reçu des financements de l'ANR.
Partenaires
Institut de Recherche pour le Développement (IRD) apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Un avantage à travailler sur les vers de terre est que tout le monde pense les connaître ! Mais cela n'empêche pas que ces humbles travailleurs du sol sont toujours un sujet de recherche, notamment pour comprendre quels sont les mécanismes divers et compliqués qu'ils mettent en oeuvre pour agir sur les sols et les plantes.
Ver de terre endogé (Allolobophora icterica) Auteur, Author provided
Rappelons tout d'abord qu’il existe une grande diversité d’espèces de vers de terre (environ 6000 mais moins de la moitié a été décrite par les scientifiques). On classe ces espèces en trois groupes écologiques : les épigés qui vivent au-dessus du sol dans les feuilles mortes et s’en nourrissent; les endogés qui vivent dans le sol et se nourrissent de la matière organique morte qu’il contient, et les anéciques qui vivent dans le sol mais se nourrissent des feuilles mortes à la surface du sol.
Ingénieurs de l'écosystème
Clés : agriculture biodiversité sols biomasse
Climat : de l'air, vite !
Vue aérienne du bocage en Ille-et-Vilaine. Un feu a été allumé pour l’entretien traditionnel d’une haie.
Rodolphe Marics
Chercheurs et acteurs territoriaux étudient l’apport du sol. Pour que les bonnes décisions soient prises.
« Notre consortium est un peu atypique, note Christian Walter(1), professeur Inra(2) à l’Agrocampus Ouest, à Rennes. Nous réunissons des équipes de recherche en sciences du sol, hydrologie, écologie et économie... avec le bureau d’étude SCE(3) et le pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire. » Ce groupe de chercheurs et d’acteurs territoriaux étudie les services écosystémiques du sol, dans le cadre du programme Soilserv(4), soutenu par l’Agence nationale de la recherche.
Retrouvez cet article en intégralité dans le magazine Sciences Ouest
Claire Guérou
Mots-clés : climat - émissions carbone sol agriculture
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EFFONDREMENT(S)
Conférences, ateliers, débats, du 1 au 8 décembre 2018, Équitable Café, Marseille
Sujet de l’intervention :
Effondrement : comment ne pas contribuer à la grande accélération ?
La survenue du risque d’effondrement dans le débat écologique ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et d’anticipation de l’avenir. Pouvons-nous aborder une situation inédite – et non désirée – de la même façon que nous avons pensé l’écologie jusque-là ? Ne risquons-nous pas, dans la précipitation, de reproduire certaines de nos erreurs passées ?
Résumé de l’intervention :
En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie.
Un immense merci aux organisateurs de cet évènement très riche et stimulant. Les différents partenaires sont indiqués sur l’image de la vidéo.
Ouvrage prolongeant les développements proposés : Transition 2017, Édition SoLo, 2017
https://www.thebookedition.com/fr/tra...
Références, précisions, erratum en suivant ce lien :
https://medium.com/@vmignerot/%C3%A9c...
Catégorie Éducation - 49 commentaires
transcription :
/le sol libère d'autant plus de carbone qu'il fait chaud (boucle de rétroaction positive !!!! )
ndlr :
-terminer >15:00 ACT
*Qui sommes-nous ?
... a été créé par :
François Mulet (Maraîcher, membre fondateur de Maraîchage Sol Vivant)
Konrad Schreiber (Agronome, IAD, La Vache Heureuse)
Vincent Levavasseur (Maraîcher & président de Maraîchage Sol Vivant Normandie)
Son but est d’aider à former le plus possible d’agriculteurs dans leur transition agroécologique vers les sols vivants et fertiles.
L’équipe
François
Président
est un des membres fondateurs du réseau Maraîchage Sol Vivant au sein duquel il a participé au développement des techniques de sol vivant adaptées au maraîchage. Il est aussi président de la société Ver de Terre Production et expert du projet Pour Une Agriculture du Vivant. Il accompagne de nombreux agriculteurs dans le développement de leurs projets.
Vincent
Co-directeur
Maraîcher dans l’Orne, Président de Maraîchage Sol Vivant Normandie. Vincent accompagne l’équipe dans la production de formation et le développement d’outils informatiques pour faciliter la diffusion des savoirs. Il anime également des formations à destination des maraîchers.
Konrad
Agronome, Institut de l’agriculture Durable, La Vache Heureuse
Luis
Communication
Amandine
Production
est chargée de mission à Ver de Terre Production. Elle s’occupe plus particulièrement du suivi des formations digitales, et des formations concernant les microorganismes (bactéries, mycorhizes…), le sol, les plantes (indicatrices)…. Elle est également responsable de la coordination pour les évènements de type colloque et rencontres.
Simon
Production
chargé de mission et illustrateur de l’entreprise, en charge des formations dans les domaines de l’agroforesterie, de la viticulture et de l’arboriculture. Il fait également partie de l’équipe production et participe à l’élaboration des contenus pour les formation digitales ainsi qu’aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Sibylle
Production
Après avoir découvert le réseau Maraîchage Sol Vivant durant sa césure et suite à une première expérience en Argentine, elle rejoint l’équipe de Ver de Terre Production début 2018. Elle est en charge de l’organisation des formations en grandes cultures et élevage ruminant. Au sein de l’équipe production, elle participe à l’élaboration de contenus de formation digitale et aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Alexandre
Production
est chargé de mission chez Ver de terre Production. Il est responsable de l’organisation et de la coordination des formations sur la thématique du maraîchage. Il fait également partie de l’équipe production et participe à l’élaboration des contenus pour les formation digitales ainsi qu’aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Dylan
Tournage / montage
est le responsable vidéo de Ver de Terre Production. Il s’occupe de la gestion de la chaîne YouTube, des nombreux tournages à planifier et à superviser, des directs et du montage vidéo.
Eponine
Informatique
Martin
Rencontre 2019
Ayant découvert le sol vivant lors d’un stage sur une ferme du réseau MSV, je me suis dès lors passionné d’agriculture de conservation et de semis direct. Mon passage avec chez céréaliers de l’APAD nord-est en tant que stagiaire-animateur de réseau m’a conforté mon objectif de devenir agriculteur un jour. Actuellement étudiant ingénieur agronome en césure chez ver de terre production, j’ai pour rôles la captation vidéo et le montage, ainsi que la co-organisation de la première édition des Rencontres Internationales du Vivant.
Pauline
Rencontres 2019
Intéressé par la botanique dès le début de mes études supérieures, je me suis tournée vers des études d’ingénieur agronome. Très vite, il m’est apparu que le maraîchage me passionnait. Cette orientation s’est retrouvée renforcée lors de mon passage dans diverses fermes du réseau MSV au sein desquelles j’ai pu me former aux techniques de sol vivant. Etant actuellement en césure chez ver de terre production, mes missions consistent à être camérawoman-monteuse et de co-organisatrice des Rencontres Internationales de l’Agriculture Du Vivant.
Ver de terre production
13, chemin des Peltier
27160 BRETEUIL-SUR-ITON
ndlr :
- coïncidence que la gilet jaune passée à F5 ce di soir politique https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?iSMUxA
se nommait Ingrid Levavasseur ? je parierais sur la sœur vu comme ils se ressemblent... (annecdotique)
InfoTerre et la thématique Sites et sols pollués
Ces pages thématiques d'InfoTerre décrivent la Politique et la Méthodologie de gestion des sites et sols pollués mises en place par le ministère en charge de l'environnement.
Elles diffusent également les informations techniques élaborées par le ministère, principalement avec la collaboration de l'ADEME, du BRGM et de l'INERIS.
En savoir plus
Ministère de la Transition écologique et solidaire - Sites et sol pollués
Le devenir du carbone dans les sols contribue à réguler la teneur en CO2 de l'atmosphère ainsi que la fertilité des agro-écosystèmes. Des chercheurs de l’Inra, du CEA et du CNRS apportent une quantification inédite de la cinétique de renouvellement du carbone des sols en fonction de sa profondeur d’enfouissement et de ses déterminants anthropiques et climatiques. Cette étude parue le 11 juillet 2018 dans la revue Nature ouvre des perspectives pour mieux apprécier l’évolution du cycle du carbone.
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Le renouvellement du carbone en profondeur résulte de la savante contribution de la faune qui mélange les sols – on parle de bioturbation – jusqu’à quelque 70 cm de profondeur ; des racines, apportant du carbone jusqu'à environ 2 m, et des décomposeurs qui dégradent les matières organiques, un processus qui s’estompe progressivement en profondeur.
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Il en découle un fort gradient vertical de la dynamique du carbone, que les scientifiques ont notamment mesuré pour l'ensemble des zones tropicales où l'âge médian du carbone s'échelonne ainsi de 7 ans, en surface, à 1 250 ans, à 1 m de profondeur. Ils ont de façon plus générale, mis en évidence que la dynamique du carbone dans les couches superficielles (0 -30 cm) est sept fois plus rapide que dans les couches plus profondes (30 cm – 1 m).
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De façon globale, le carbone qui est renouvelé est incorporé pour moitié entre 0 et 10 cm de profondeur et pour moitié au-delà. Cette profondeur médiane est de 9 cm en forêt contre 17,5 cm dans des sols cultivés, soulignant l’impact de l’usage des sols et notamment des pratiques agricoles sur le renouvellement du carbone.
Cependant, même dans la partie superficielle des sols tempérés cultivés, l'âge du carbone organique est élevé, de l'ordre de 75 ans, traduisant le fait que les matières organiques de nos sols actuels sont l’héritage de leur gestion par plusieurs générations d'agriculteurs.
Les chercheurs ont mis en évidence que la contribution des couches profondes du sol au carbone jeune dépend peu de la température, mais davantage des précipitations : elle est plus forte en climat sec, probablement parce que l'enracinement des végétaux est alors plus profond.
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La gestion du carbone organique des sols est un enjeu de premier plan pour la productivité et la durabilité des agrosystèmes, l'environnement ou les politiques publiques, qui doit se faire à long terme, comme celle d'un capital pour les générations futures, en prenant désormais en compte le carbone profond des sols.
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Ces travaux ont été réalisés dans le cadre du projet Dedycas - Le carbone des sols, système dynamique dépendant de la profondeur : nouveaux concepts, mesures et modélisation (Agence nationale de la recherche, 2015-2018).
Conférences Utopia
Conférencière : Corinne Vezzoni, architecte, prix Femmes Architectes en 2015
Discutants : Christophe Laurens de l’Institut Momentum, enseignant dans le master Alternatives urbaines de Vitry/Seine et Jean-Pierre Hardy, conseiller municipal d’Auzeville
Cette conférence a eu lieu à Paris le 12 décembre 2017
La ville intensive n'est plus compatible avec l'anthropocène,
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Reconnaissance de la lutte contre le réchauffement climatique
En plus d’une veille réglementaire sur les sujets liés à la fertilisation des sols, l’Association a noué des liens avec des chercheurs et des institutions afin de lancer son projet de reconnaissance des pratiques de nos agriculteurs. L’idée est de quantifier objectivement le stockage de carbone dans les sols que permet l’utilisation des technologies Marcel Mézy, afin de se lancer dans un modèle triangulaire entre agriculteurs/institutions/opérateurs privés (par l’octroi de crédits carbone).
connue / https://twitter.com/AssoPSTV/status/868731264148361216
ndlr : groupe de pression de qui pour qui ? des doutes -> https://twitter.com/AssoPSTV/with_replies TRÈS rassurant un vrai référent allié ?
vérifier ACT
30/10/2016
Les sols : un bien commun à protéger
Pollué, étouffé, rongé… le sol est pourtant l'un des rares milieux naturels à ne faire l'objet d'aucune protection juridique dédiée. Cet écosystème en péril livre pourtant, quand il est sain, une myriade de bienfaits. Avec France Nature Environnement, exigez une protection des sols en participant à l'Initiative Citoyenne Européenne People4Soil.
Action citoyenne pour les sols : top départ
Un million de signatures en un an, c’est l’objectif que s’est fixé People4soil, un réseau européen de plus de 350 organisations européennes, dont 31 françaises, pour qu’enfin les sols soient protégés en Europe.
L’Initiative Citoyenne Européenne (I.C.E.) est un nouvel outil de démocratie participative à l’échelle européenne.
i/1x le 16/11/16