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Le "grand débat national" mené partout en France peut-il apporter des solutions concrètes aux problèmes posés à notre démocratie ? S'agit-il d'ailleurs de renforcer la démocratie représentative ou d'introduire des éléments de démocratie directe comme le demandent les "gilets jaunes" ?
Le président de la République Emmanuel Macron fait le point sur les préoccupations des français avec quelque 600 maires, dans le cadre du Grand débat national.
Le président de la République Emmanuel Macron fait le point sur les préoccupations des français avec quelque 600 maires, dans le cadre du Grand débat national.• Crédits : PHILIPPE WOJAZER - AFP
Sur le plan de la communication politique, il n’y a pas à dire : pour l’instant, le "grand débat national" est une réussite.
C’est l’événement politique du moment, dont la médiatisation doit beaucoup à l’implication de celui qui en est à l’origine : Emmanuel Macron.
Ses confrontations avec les maires, puis hier sa participation-surprise à un débat local dans la Drôme, ont l’effet d’un réverbère sur des papillons : une attirance irrésistible, qui renvoie à ce que provoquait le "pas encore" chef de l’Etat pendant la campagne présidentielle.
Reste qu’il va falloir tenir sur ce rythme jusqu’au 15 mars.
Reste surtout qu’ensuite, il faudra donner une traduction à cette libération de la parole.
Emmanuel Macron l’a promis hier : ce qui sortira des synthèses des différents débats et des contributions en ligne ne finira pas à la poubelle : "on prendra des décisions"
Oui mais s’agira-t-il de décisions susceptibles de modifier la politique menée depuis le début du quinquennat ? Et à l’issue de quel processus délibératif ces décisions seront-elles prises ?
"Le Grand débat national était-il nécessaire, et sera-t-il utile ?"
LIENS :
Le site internet du Grand débat national
https://granddebat.fr/
La tribune de Dimitri Courant sur les assemblées citoyennes publié dans Libération
https://www.liberation.fr/debats/2019/01/17/assemblees-citoyennes-des-exemples-positifs-a-l-etranger_1703621
La Lettre ouverte au président de la République : Réussir le Grand Débat National : pour un nouveau souffle démocratique (collectif)
https://democratieouverte.org/blog/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-reussir-le-grand-debat-national-pour-un-nouveau-souffle-democratique
Intervenants
Dimitri Courant
doctorant en sciences politiques (université Paris 8 / université de Lausanne)
Laetitia Strauch-Bonart
Essayiste et journaliste au magazine Le Point
Sylvain Bourmeau
journaliste, producteur de "La Suite dans les idées" sur France Culture, professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du journal quotidien AOC.
À découvrir
Créateurs et turbulences politiques, Grand débat national et Greta Thunberg
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Emmanuel Macron et le grand débat national
Gilets jaunes : le "grand débat national" fait débat
Tags : Idées Politique
L'équipe
Production Hervé Gardette
Production déléguée Antoine Tricot
Avec la collaboration de Virginie Le Duault, Fanny Richez, Antoine Dhulster
Réalisation Peire Legras
« GRAND DÉBAT » : POURQUOI C'EST UNE ARNAQUE ? - Ajoutée le 25 janv. 2019 / Le Fil d'Actu - Officiel
.#giletsjaunes #granddebat 92 517 vues - 7,4 k - 236 - 1 084 commentaires
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Catégorie Divertissement
LES BLOGS
Le grand débat national s'avère en réalité une petite opération de communication sur le dos des maires, dont certains ont déjà refusé de se prêter au jeu.
Alexis Poulin
Expert en politiques européennes, cofondateur de lemondemoderne.media
clés :
communication politique Emmanuel Macron Gilets jaunes grand débat POLITIQUE
Conversation avec Nicolas Beck, l’auteur de « En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique » (éditions Quae), questionné par la responsable du Master 2 « communication scientifique » de l’Université de Strasbourg.
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nous – médiateurs scientifiques – devons continuer à tenter de convaincre et surtout à accompagner les chercheurs pour qu’ils aient l’opportunité, régulièrement, d’avoir des moments d’échange avec le public et pour cela, de disposer des outils et du recul nécessaires pour le faire.
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le dialogue entre scientifiques et public est bénéfique pour les deux parties. La prise de recul, la contextualisation des recherches, la formulation claire de la démarche scientifique apportent beaucoup aux acteurs de la recherche, qui ont besoin d’être compris du public, mais aussi d’autres collègues chercheurs ou encore de partenaires financiers par exemple.
Pour le public, le contact avec un chercheur est évidemment un moment de découverte et d’éveil à l’esprit critique. À ce sujet, il me semble que le foisonnement de théories douteuses sur l’évolution, le climatoscepticisme ou encore les campagnes de communication antivaccins doivent alerter la communauté scientifique, qui ne peut rester muette dans ce contexte de méfiance croissante vis-à-vis des sciences et des technologies.
Plutôt qu’un combat, je dirais donc que le véritable défi à relever, au quotidien, est de faire cogiter les chercheurs sur les enjeux de la culture scientifique et leur responsabilité, en tant que scientifique
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les démarches culturelles artistique et scientifique ont un grand nombre de points communs : volonté d’aiguiser la curiosité, d’affiner l’esprit critique, d’ouvrir l’esprit du public pour mieux saisir le monde qui nous entoure.
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« En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique », par Nicolas Beck, préface de Mathieu Vidard, Éditions Quae, 2017.
Clés : communication médiation scientifique culture scientifique Fête de la science 2017 chercheur Fête de la science 2018
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FR - Perquisitions chez Jean-Luc Mélenchon et à la France Insoumise, facturation de Mediascop: interview de Sophia Chikirou, Présidente de Mediascop - 23.10.2018 - Paris, France.
© Frédérick Moulin 2018 & BFMTV2018 - Tous droits réservés.
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Yves Laffont
Yves Laffont
il y a 4 jours
Sophia Chikirou vous avez réussi à faire tomber plusieurs fois le sourire de Ruth Elkrief... Chapeau bas. J'ai bien ri... Vous avez fait ma journée... Belle défense, belles attaques.
Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux. En tout cas c’est important de bien dire qu’on en est préoccupé. Le climat, par exemple, ça va vraiment mal. Les migrants, n’en parlons pas (voir « Appels sans suite (2) »). En même temps, ça permet de faire des appels.
"Lire aussi , « Comment éviter le chaos climatique ? », Le Monde diplomatique, novembre 2015. "
On peut sans doute tenir pour un signe d’époque que les appels à grand spectacle se multiplient ainsi, signe dans lequel il entre que tous ces appels reçoivent la bénédiction des grands médias, portage direct ou bien relais empressé de Libération ou du Monde, onction des revues de presse audiovisuelles, etc. Signe, ou plutôt symptôme quand on sait en général que l’endos de ces titres est davantage une attestation d’innocuité qu’autre chose. Se peut-il en effet que ces médias se mettent à donner accès à quelque message qui menacerait si peu que ce soit l’ordre des choses ? Il faudrait que le monde ait changé de base. Or, aux dernières nouvelles, il n’a pas. Ce qui en dit peut-être moins sur les lieux qui publient les appels que sur la nature des appels qui y sont publiés. Et la consistance réelle de ceux qui les écrivent.
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Quinze mille scientifiques alignés derrière le tocsin à la fin du monde annoncée dans Le Monde — l’autorité se joignant à l’autorité. Mais, à l’automne 2017, Le Monde contemple avec une légitime satisfaction le fruit de ses efforts à faire élire Macron, aime à croire que la promesse de « make the planet great again » le confirme dans la justesse de son soutien — accessoirement explique au même moment tout le bien qu’il faut penser de la démolition par ordonnances du Code du travail, les entreprises ne créent-elles pas l’emploi et n’ont-elles pas besoin d’agilité pour le créer encore mieux ? Et Le Monde ne voit pas le problème. Le climat c’est important, mais l’agilité c’est nécessaire. Du reste, ne sont-ce pas deux questions tout à fait distinctes et Le Monde n’est-il capable de penser deux choses différentes en même temps ?
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On se demande combien de temps encore il faudra pour que ces appels à sauver la planète deviennent capables d’autre chose que de paroles sans suite, de propos en l’air et de mots qui n’engagent à rien — pas même à articuler le nom de la cause : capitalisme.
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À cet égard la catégorie d’« anthropocène » s’est montrée d’une fameuse utilité (3). Car voilà : le changement climatique, c’est la faute de l’« homme ». L’« homme en général », qui ferait bien d’ailleurs de trier ses déchets et de fermer ses robinets. Il faudra encore un peu de temps pour que, selon le vœu d’Andreas Malme (4), on en finisse avec cette ineptie de l’anthropocène et qu’on nomme vraiment les choses : capitalocène. Ce qui détruit la planète, ça n’est pas l’« homme » : c’est le capitalisme.
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les industries de la communication pourraient consommer à elles seules 20 % de la production d’électricité mondiale d’ici 2025 et s’attribuer 3,5 % des émissions de carbone (6). Mais le magnat du cloud est un « homme », qui plus est de « bonne volonté », il devrait donc de lui-même, confronté à l’évidence, réorienter aussitôt Amazon dans une stratégie de décroissance responsable.
C’est d’ailleurs là le mot magique : pour ne pas avoir à dire « capitalisme », il suffit de dire « décroissance » ou, si la chose sent encore un peu trop le macramé, « post-croissance ».
...
il y a de quoi rire longtemps en effet à l’idée que l’Union européenne, franchise régionale de la mondialisation néolibérale, c’est-à-dire, nous pouvons maintenant l’affirmer, de la formation sociale la plus toxique à l’échelle de l’humanité, pourrait d’elle-même se faire l’exact contraire de ce qu’elle est, pourrait déchirer ses traités, renoncer à sa dogmatique de la déréglementation, à sa vocation réelle qui est de pousser tous les feux du capitalisme, comme d’ailleurs, accordons-le lui, tous les dirigeants nationaux de ses États-membres, Macron en tête, fondé de pouvoir du capital, à qui l’idée de décroissance doit faire l’effet d’une énorme blague de fin de banquet arrosé, dont la réalité des intentions en matière de « faire la planète grande again » est maintenant assez bien documentée, au point que même le vendeur de gel douche qui lui a servi de ministre de l’écologie, normalement réputé parfaitement inoffensif, en a jeté l’éponge de dégoût.
...
« Vert », comme « Durable », sont les noms mêmes de l’escroquerie en matière d’écologie, la bouffonnerie de l’écologie ralliée au capitalisme
pour agir avec l’urgence qui éviterait de tous griller, il va plutôt falloir passer sur le corps de certains gars
...
comme ils ne lâcheront pas tout seuls l’affaire de leur vie, il va bien falloir la leur faire lâcher.
...
Clés :
Climat Presse Médias Science Politique Idéologie Capitalisme Environnement Géopolitique Néolibéralisme Union européenne
ndlr : Commentaire posté à
https://blog.mondediplo.net/appels-sans-suite-1?debut_forums=200#forum228481
"
Julien Delalande (21 octobre @03h53)
Appels sans suite (1) ? ça dépent pour qui !
Merci à une amie médiatrice de m’avoir fait lire ce texte brillantissime dans lequel je me retrouve pleinement.
Mais alors, justement, que proposez-vous Frédéric, et vous qui me lirez ?
Vous, je ne sais pas, mais moi, je sais !
Rejoignez le LANCEMENT DE L’OPÉRATION MÉDIATION DE L’URGENCE CLIMATIQUE :
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article79
Car ces putains de capitalistes, il va bien falloir les cadrer et les faire obtempérer... Il faut donc s’en donner les moyens car ça ne va pas se faire tout seul à l’échelle de la planète...
"
Sorry Children est un projet de l’association de loi 1901 whyboOk (qui développe la plateforme de dialogue citoyen whybook.org). Son objectif est de faire prendre conscience de la responsabilité que chacun porte dans la (dé)construction de notre société et de proposer des actions concrètes. Le générateur d’excuses est lui-même une excuse pour convaincre de passer a l’action.
// En proposant de se projeter au moment de sa mort et de s’excuser envers ses enfants si l’on a pas tout fait pour leur assurer un avenir viable, l’approche que nous avons choisie peut paraître culpabilisatrice ou donneuse de leçon.
Il a y bien-sûr de l’ironie et du 2nd degré mais ce discours est un parti-pris et un risque que nous prenons car à ce niveau d’urgence, nous n’avons plus le luxe d’essayer de plaire à tout le monde, il nous faut tout tenter.
// Pour soutenir le projet (et notamment développer une nouvelle version du site plus efficace et collaborative), c’est ici avec des fringues et c’est ici pour soutenir l’association.
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ndlr : questionner / savoir si ont pris ou non le PLPDLA ACT
https://sorrychildren.com/fr/today/info LAISSE À PENSER QUE LA RÉPONSE EST OUI
MAIS
/menu "Contribuer"
->
- très gafamisés :-(
- servent la "soupe" à Jupé leur maire ?
/intervention ELECTROCHOC
->
https://moot-points.com/notre-offre/catalyse/
->
https://www.youtube.com/watch?v=TXb-1DDZHdg
+/https://moot-points.com/notre-offre/catalyse/
"
Événement ponctuel d’une demi journée, Catalyse est une réunion physique de publics préalablement identifiés. En quelques heures, sur un sujet ou une thématique, Catalyse peut être utilisée pour répondre à deux objectifs :
dégager un ou plusieurs moOt points (points de débats) qui serviront de points de départ pour améliorer ce que vous proposez,
identifier une ou plusieurs solutions à un problème que vous rencontrez.
Exemples
Entreprise souhaitant solliciter le personnel sur un sujet interne ou externe
Entreprise ou institution souhaitant solliciter ses parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires…) sur un sujet spécifique
Collectivité ou association de proximité souhaitant impliquer les habitants par le biais d’un outil de démocratie directe
Etc.
"
S'adresse aux chercheurs, enseignants, étudiants & praticiens travaillant dans l'éducation ou la communication. Ouverte aux propositions de publications portant / théories, enjeux, représentations, pratiques et usages des technologies dans la communication et l'éducation.
Héritière de la revue DistanceS (1996-2011), elle accorde une place importante aux questionnements entourant la formation tout ou partiellement à distance, mais accepte de nombreuses autres thématiques.
Médiations et médiatisations vise l'échange de théories, de pratiques et de savoirs émergents dans des contextes variés afin d'enrichir les réflexions et pratiques. C'est pourquoi elle fait preuve d'ouverture :
Langues — Les auteurs publient aussi bien en français, qu'en anglais ou en espagnol. À l'heure actuelle, elle est la seule revue trilingue dans le domaine.
Disciplines — Les travaux réalisés dans toutes les disciplines et les approches transdisciplinaires permettant l'avancée de la réflexion dans les champs de l'éducation et de la communication sont acceptés.
Contributions — Différents types de contributions peuvent être proposés (revues systématiques de littérature, articles scientifiques, articles de praticiens, synthèses de travaux d'étudiants, discussions et débats, témoignages et entretiens, notes de lecture).
Diffusion — La revue est diffusée en ligne, en accès libre, sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International CC BY NC SA.
Médiations et médiatisations publie des articles de recherche évalués par des experts en double aveugle. Elle permet aussi la parution d'autres formes d'articles telles que comptes rendus de lecture, des témoignages, sous différents formats (écrits, audio, vidéo).
ndlr : elle traite donc pas du tout de recherches en/sur la médiation, mais, parfois, elle en parle -> ~utile /TdM ACT
CHANGER
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Environnement - Energie - Transports
Rares sont les occasions de convier autour de la table, sur un sujet aussi électrique que le déploiement et l'appropriation des compteurs Linky, à la fois Enedis (ex-ERDF), EDF, quatre opérateurs alternatifs proposant des offres et services en lien avec le fameux boîtier vert (Direct Energie, Joul & Cie/ekWateur, OHM Energie, Enercoop), ainsi que l'Ademe dans le rôle du pacificateur et de courroie de transmission. "Inutile de nier que nous affrontons toujours des vents contraires. Des craintes naissent, notamment sur la situation des ménages précaires disposant d'un compteur Linky (voir l'alerte ce 27 septembre de l'UFC-Que Choisir sur le risque d'une augmentation de coupures de courant pour impayés), auxquelles il faut s'atteler à répondre. Objectivons ce moment et continuons à débattre à l'approche des municipales où il s'imposera certainement comme un fort enjeu", leur a prudemment conseillé le président de l'Ademe, Arnaud Leroy, lors d'une conférence organisée ce 28 septembre à Paris.
Plus d'un tiers des compteurs installés
...Sur les 35 millions de compteurs prévus d'ici la fin 2021, 13,7 millions ont été installés depuis fin 2015. Des villes comme Brest, Dijon, Lorient, Lyon ou Reims sont entièrement équipés ("full-Linky")", répond le directeur du programme Linky, Hervé Champenois. Alors que le rythme de pose s'intensifie atteignant les 30.000 compteurs par jour, la discorde néanmoins se poursuit chez des élus locaux plus ou moins favorables, prenant parfois des arrêtés anti-Linky et tiraillés entre la nécessité d'écouter les réticences de certains habitants et celle de faire preuve de pédagogie. "Ces arrêtés pris par exemple à Blagnac (Haute-Garonne) visant à instaurer un droit au refus de pose des compteurs ont été retoqués par les tribunaux administratifs", balaie d'un revers de la main Philippe Monloubou, président du directoire d'Enedis. Façon de dire que le remplacement des compteurs se fera quoi qu'il arrive ? "C'est une obligation légale", martèle Enedis.
L'enjeu des données
Parmi les motifs de réticence, la question sensible des données collectées, exploitées, "supplante depuis peu celle des ondes", observe Arnaud Leroy. "Après la phase de déploiement place à l'utilisation des données émises en tirant au mieux partie des fonctionnalités du compteur", presse pour sa part Philippe Bolo. Ce député LREM du Maine-et Loire, par ailleurs conseiller communautaire d'un syndicat intercommunal d'énergies, raconte que sur son territoire les choses se passent bien. Pour Fabrice Gourdellier, directeur clients particuliers chez EDF, de premiers bénéfices se mesurent un peu partout dans les foyers équipés : "Avec la relève automatisée les réclamations sur la facture baissent nettement." Et Emmanuel Soulias, directeur général du fournisseur Enercoop, de souligner de son côté : "La question des données reste épineuse, elle soulève d'ailleurs des réticences chez une part de nos sociétaires."
L'intérêt des données agrégées
l'accès à ces données dans un avis de l'Ademe sur Linky publié ce même jour. Y sont détaillés le type de données relevées, qui y a accès et l'intérêt, pour les collectivités, bailleurs ou copropriétés d'accéder "à des données agrégées, de manière anonyme, pour avoir une vision globale de tout ou partie d'un parc de bâtiments et ainsi analyser l'évolution des consommations des bâtiments pour prioriser et suivre des travaux de rénovation ou développer des actions d'accompagnement spécifiques aux ménages en précarité énergétique". Une ville comme Brest explore déjà cette nouvelle fonctionnalité. Enfin, l'Ademe rappelle que la pédagogie reste essentielle pour "s'approprier les nouveaux compteurs" - dont l'installation ne se suffit pas à elle seule - et "concrétiser leurs bénéfices (...) pour pouvoir pleinement en profiter", avec différentes initiatives à souligner en ce sens, notamment à Lyon ou Lorient.
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Energie - Compteur Linky : le CGEDD plaide pour une meilleure écoute des besoins des consommateurs et des collectivités 02/05/2017
ndlr :
- l'ADEME est donc pro-compteurs
- le terme "vert" est "carbonisé" car en quoi ce compteur-est-il écologique ?
- la consommation structurelle d'un quartier, sa mesure en temps réel, ne sont-elles pas des informations suffisantes pour réguler le réseau ?
- parmi les "alternatifs" seul enercoop accueille-t-il les réticences ?
ACT
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Le jeudi 23 août 2018 aux AmFis d'été de la France insoumise à Marseille se tenait l'atelier « analyse de la communication macronnienne ».
Cet atelier était animé par Maud Assila, professeure de Lettres et docteure en science du langage.
Le début de la conférence n'a malheureusement pas été enregistré.
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Actualités et politique
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Transcription :
... storytelling raconter une histoire ... susciter des émotions ... sommum de l'infotainment
Association for Progressive Communications | Internet for social justice and sustainable development
Un réseau et une organisation
APC est à la fois un réseau et une organisation. Les membres d’APC sont des groupes et individuels qui travaillent dans leur propre pays pour faire avancer la mission d’APC.
Les membres définissent les priorités stratégiques d’APC tous les cinq ans. APC a un personnel limité réparti dans différents pays et qui communique de façon quotidienne par internet (nous n’avons pas de siège social). L’intérêt et la particularité d’APC viennent des perspectives locales et du contact avec les organisations locales qu’apportent nos membres et du fait que nous sommes une organisation véritablement internationale et virtuelle.
A l’occasion de l’inauguration de son nouveau centre de numérisation et impression numérique en insertion, unique en Ile-de-France, Reprotechnique réaffirme ses engagements RSE. Nathalie Jammes, Déléguée Générale de la Fédération des Scop de la Communication, revient sur le projet social de cette structure.
Tuer la langue de bois
Là où la langue de bois passe la communication trépasse ! Et si nous rêvions nos organisations sans langue de bois ? Aujourd’hui la xyloglossie perdure au sein de notre société, parfois sous de nouveaux habits (les fameux « faits alternatifs »). Elle survit dans l’expression d’une Direction Générale, s’invite dans le dialogue social, s’insinue dans les mots d’un manager confronté à une situation délicate dans son équipe…
Cette rencontre permettra d’identifier les manifestations de la langue de bois, de nourrir des actions pour l’évacuer du discours de l’entreprise et d’en souligner les écueils auprès des décideurs, pour réaffirmer le rôle de conseil interne des communicants, garants de la mise en place des conditions propices à une coopération véritable entre salariés.
Créée en 1989, l’Afci est l’association française de référence en communication interne.
Elle regroupe plus de 800 membres, professionnels de la communication représentant tous les secteurs d’activité, répartis dans toute la France.
L’ambition de l’Afci est double :
- renforcer la place de la communication interne dans les organisations et les pratiques de management,
- accompagner les évolutions de la communication interne pour en faire une fonction stratégique au service de la performance économique et sociale des entreprises.
Pour y parvenir, l’Afci offre à ses membres un espace de professionnalisation, d’échange, de rencontre et d’ouverture.
Solutions-magazine.be, solutions-magazine.com et soluxions-magazine.com websites d’information associés aux paper magazines Solutions Magazine (Belgique, 2 éditions linguistiques) et Soluxions Magazine (Luxembourg), conçus et développés par des spécialistes de la communication
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