Par Vincent Cheynet, Directeur du journal d'écologie radicale La Décroissance et essayiste.
Politique
"La décroissance s'oppose à la fois à la gauche dans son refus de l'idéologie progressiste et à la droite par son anticapitalisme", affirmait Vincent Cheynet dans Décroissance ou décadence (Le Pas de Côté, 2014). Pour le directeur de publication du journal La Décroissance, l'écologie politique rend obsolète les clivages politiques traditionnels. Alors que l'écologie a le vent en poupe et que son positionnement sur l'axe gauche/droite fait débat, Vincent Cheynet revient avec nous sur cette question.
... En 1966, le génial précurseur de la décroissance, Jacques Ellul, avait intitulé un chapitre de son Exégèse des nouveaux lieux communs (Table ronde, 2004) : "Qui dit : “ni droite ni gauche” est de droite".
... extrait : "Il est révélateur de ce que cet homme de gauche est le plus politisé. Il récuse par là toute possibilité d'échapper au politique, il fait donc du politique une valeur dernière, religieuse. Cet homme de gauche ne croit pas à la religion : il l’a en effet remplacé par la politique, il y apporte la même ferveur, la même intransigeance, le même souci de la défense de l'Église et des dogmes (c’est-à-dire le parti et la doctrine). L’homme de gauche est un croyant, et c'est pourquoi il apporte aussi dans le combat politique une dureté, une vigueur que ne peut y apporter celui pour qui la politique a une valeur toute relative, ne débouche sûrement pas sur des lendemains qui chantent, et se qualifie comme une activité parmi d’autres."
... les mêmes qui finissent par basculer à l’extrême droite, à l’image pendant la dernière campagne des européennes l’ex-élu "antifa" du parti de Jean-Luc Mélenchon, Andréa Kotarac, passé au parti de Marine Le Pen.
... Comme l’a bien décrit Jean-Claude Michéa, droite et gauche sont en fait les deux faces d’un même "ruban de Möbius" ; celui du libéralisme, soit la matrice de l'idéologie de l'illimité : la croissance, le développement ou encore l’atomisation de la société.
... Tout se passe comme si ce bipolarisme, comme autrefois le monolithisme religieux, avait pour fonction de bloquer l’état social – dans ce cas le changement – sur les rails, en divertissant ses membres des questions qu’il leur pose." (Le Changement http://www.lepasdecote.fr/?p=655, Le Pas de côté, 2013).
Lire aussi Les nouvelles radicalités : demain, tous décroissants ? https://www.marianne.net/societe/les-nouvelles-radicalites-demain-tous-decroissants
popularité : 24%
LFI voulait faire de ces élections un test pour ou contre la politique libérale de Macron et aussi se présenter comme l’alternative à cette politique. Avec 6,5 % des suffrages exprimés, cet objectif n’est pas atteint. Après 19 % aux élections présidentielles et 11% aux législatives de 2017, c’est un recul qui situe LFI au niveau des résultats du FDG (de 6,5 à 7, 5 % environ), mais cette fois sans le PCF. Les meilleurs résultats de LFI ont été réalisés dans trois départements de la France d’outre-mer : autour de 13 % à la Martinique et à la Guadeloupe et même près de 20 % à La Réunion dont est originaire le député insoumis Younous Omarjee, célèbre pour son action contre la pêche électrique. Le nombre de députés insoumis passe néanmoins de 2 à 6.
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Les gagnants sont les écologistes d’EELV, avec 13,4 % des voix. Les européennes sont un scrutin qui réussit bien à ce courant, qui avait obtenu jusqu’à 16,6 % en 2009. Les Verts ont pourtant participé aux gouvernements si décriés de Hollande, et même pour certains de leurs dirigeants, ils sont allés à la soupe avec Macron... Et prêts à y retourner, quand Jadot déclare que l’écologie est compatible avec le marché. C’est un électorat volatile, inconstant, peu fidèle, très libertaire.
... Les raisons du recul et de l’échec ... Qu’est-ce que le vote de gauche ? Un vote populaire ... Les Gilets Jaunes ...
La mondialisation capitaliste a fait le tour du monde, mais ce n’est pas un mouvement sans fin. Il fait naître plein de contradictions, des déstabilisations. Pour l’instant ça bénéficie à des courants d’extrême droite, voire fascistes. La tendance peut-être inversée, pour un autre monde possible...
Une rencontre avec Íñigo Errejón, cofondateur de Podemos, aujourd’hui éloigné du parti-mouvement de la gauche espagnole sur la base de solides divergences théoriques.
Dans la première partie de notre entretien : perspectives du mouvement des Gilets Jaunes, échecs et succès de Podemos, et pertinence du clivage gauche-droite.
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C’est comme si l’alternative à un potentiel mouvement national-populaire en France avait été, précisément, un caudillo néolibéral, qui imite les formes de construction – verticale, sans médiation, charismatique, avec une vocation transversale – du populisme, non pas pour mettre le peuple au centre de la nation, mais plutôt pour protéger les intérêts des élites.
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Le clivage gauche-droite divise les gens précaires, les gens sans-emploi, les auto-entrepreneurs, les petits commerçants qui doivent fermer boutique parce que toute la politique est faite en faveur des grandes entreprises…
Alors que l’axe gauche-droite les divise, l’axe de « ceux d’en bas contre ceux d’en haut » les réunit. Ce « Nous sommes le Peuple », « We the People », est un moment constituant. Bien sûr que cela crée des difficultés, qu’il y a une ambivalence à l’intérieur [du mouvement] parce qu’on pourrait dire qu’on y trouve des forces politiques idéologiquement antagoniques, évidemment.
L’extrême-droite, aux débuts du mouvement.
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Le problème, c’est que nous n’avons pas un système présidentialiste mais un système parlementaire. Dans un système parlementaire, quelqu’un doit gouverner, et il faut choisir. Ne pas choisir, n’est-ce pas déjà faire un choix ? Actuellement, face à la possibilité du retour d’une droite très agressive, tant sur le plan économique, avec des politiques injustes, néolibérales, mais aussi sur le plan des droits civils ou de l’accord territorial… C’est une droite qui, en réalité, plus qu’un projet d’avenir pour l’Espagne, compte continuer à gouverner sur la décomposition sociale et l’affrontement territorial.
Il me paraît normal de tenter un accord avec le Parti socialiste. Je l’ai défendu en 2016. A l’époque, c’était considéré comme une hérésie. Aujourd’hui, la direction de Podemos, plus qu’un accord avec le Parti Socialiste, souhaite même entrer au gouvernement avec lui.
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Il a suffi de quelques victoires, de Lisbonne à Madrid, pour que la renaissance de la social-démocratie soit annoncée. En France comme ailleurs, elle traîne cependant un lourd passif et de nombreuses divisions. Échange entre Pervenche Berès, ancienne eurodéputée socialiste, et Emmanuel Maurel, eurodéputé insoumis.
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une Ligue hanséatique (Pays-Bas, Finlande, etc.) https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/16/en-europe-la-discrete-influence-de-la-nouvelle-ligue-hanseatique_5370189_3234.html
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Constater le fossé entre les luttes sociales et l’espace politique fait peur. Je ne vois pas d’autre solution que produire du neuf pour être attractifs. Et cela ne se fait pas en allant chercher l’hégémonie à tout prix sur les classes populaires. Ça se fait à travers un projet unificateur de rayonnement entre les différentes sensibilités. La crise politique, c’est aussi la crise des médiations. Sans médiations, on est toujours dans une adresse d’une figure au peuple, et donc aux classes populaires. Or, cela ne permet pas la conscientisation et l’auto-organisation.
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À propos du défaut de médiations évoqué par Elsa Faucillon, que répondez-vous ?
É. C. : Le mouvement ouvrier tel qu’il s’était structuré est mort. L’utilité historique de la social-démocratie, qui était de trouver un compromis entre travail et capital, s’est échouée dans la conversion au néolibéralisme. Les partis communistes aussi ont été un échec du XXe siècle. Du coup, il faut reconstruire autre chose. LFI, avec son développement rapide, offrait une opportunité à saisir, celle d’un mouvement citoyen, avec ses imperfections mais qui permettait le rassemblement de manière plus efficace que le Front de gauche.
Dans cette période de recul, il ne faut pas négliger les acquis institutionnels et militants de notre force. La porte était ouverte, les organisations existantes ont fait le choix de rester dans leur coin. Le « big bang » proposé par Clémentine, elle l’avait déjà proposé il y a quatre ans avec l’idée de « front commun », et là on retrouve à nouveau les mêmes signatures que pour tous ces genres d’appel auxquels j’ai participé moi aussi pendant ces années… Franchement, ce n’est pas l’urgence.
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Au terme d’un long mois de tractations, la gauche critique européenne s’est dotée d’une direction collégiale et a repoussé à la mi-juillet la désignation de la présidence du groupe. Loin des ambitions initiales, le groupe parlementaire risque de ne pas peser bien lourd dans la prochaine mandature européenne.
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Mots-clés Bloco gauches GUE LFI Marisa Matias Parlement européen Portugal Syriza
nord(ique)(s)
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Comme à la grande époque de Rocard, c’est l’heure du « big-bang ». Il s’agit pour les agitateurs et les agitatrices de tirer les leçons de l'échec des européennes en amorçant de nouvelles dynamiques, aussi bien à l’intérieur de la France insoumise qu’à l’extérieur.
Tout le monde semble disposé à dialoguer, de la formation de Benoît Hamon à celle d’Olivier Besancenot, mais tout le monde n’a pas répondu présent à l’appel de Clémentine Autain : le PS et la FI, par exemple, traînent des pieds. Une figure semble empêcher le rassemblement des gauches, celle de l’incontournable Jean-Luc Mélenchon.
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Orion3227 il y a 1 jour
"On pardonne plus facilement à quelqu'un d'avoir eu tort que d'avoir eu raison"
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Marion Schmid il y a 1 jour
"Histoire, que tu es lente et cruelle".
La rhétorique de JM Mélenchon a effectivement marqué politiquement de nombreux jeunes de mon entourage en permettant de se réapproprier la politique et la citoyenneté. Savoir est liberté.
Merci pour cette vidéo de qualité !
Transcription : ... 6ème république, écosocialisme, mélenchon personnage majeur du début du 21ème siècle. Mais passif. Guillaume Ballas? de génération ... Trotsky "histoire, que tu es lente et cruelle..."
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Le Média est très heureux de vous annoncer qu'il co-diffusera certaines conférences de l'université d'été du média indépendant Le Vent Se Lève. Au programme, trois conférences seront diffusées en direct sur notre chaine YouTube :
Vendredi de 12h à 14h : Après les gilets jaunes. Avec Emmanuel Todd, François Boulo et Raquel Garrido
Samedi de 11h à 13h : Le changement est il encore possible ? Avec Inigo Errejon
Samedi de 16h à 18h : Est-ce la fin du populisme de gauche ? Avec Chantal Mouffe et Christophe Ventura.
Pour ceux qui voudraient s'y rendre, Le Vent Se Lève propose 8 débats avec 20 intervenants sur le week-end du 28 et 29 juin.
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Trois semaines après les élections européennes, Mediapart réunit sur le même plateau les représentants des différents partis de gauche. Que sont-ils prêts à faire ensemble ? Quels sont leurs désaccords ? Ils s’expliquent et débattent.
Avec Manon Aubry pour la France Insoumise, Ian Brossat pour le Parti communiste, Raphaël Glucksmann pour le PS/Place publique, David Cormand pour Europe Écologie les Verts, et Guillaume Balas pour Génération.s.
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Quentin M il y a 2 jours
pourquoi le NPA et LO ne sont pas conviés ? ils représentent quand même plus la gauche que le PS et EELV.....
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Manuel Bompard a été élu député européen de la France insoumise le 26 mai dernier. On fait le point avec lui sur les critiques qui émergent au sein de son mouvement quant à son avenir, sur la Fédération populaire, sur la gauche et sur le peuple. Il est l’invité de #LaMidinale.
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VERBATIM
Sur les critiques au sein de la France insoumise
« C’est légitime qu’on puisse avoir un débat et des discussions notamment après des élections qui n’ont pas été à la hauteur de nos espérances. »
« La France insoumise est un mouvement qui est un jeune mouvement et qui a besoin d’améliorer et de progresser dans ses modalités de fonctionnement. »
« Il ne faut pas tout réinventer tout le temps, il faut fonctionner par améliorations successives. »
« Il y a eu des critiques qui ont été exprimées : je regrette quand elles se traduisent par un départ surtout quelqu’un comme Charlotte Girard que j’apprécie beaucoup. »
« Je ne vois pas d’autres meilleurs outils dans le paysage politique que la France insoumise aujourd’hui. »
Sur la priorité de la France insoumise
« La priorité, c’est de repartir de l’avant. »
« On a subi un revers électoral, personne ne peut le contester. »
« On a encore besoin d’une France insoumise. En tout cas, on a besoin d’une force politique qui contribue à construire un pôle face au duopole qui a émergé. »
« La France insoumise n’a jamais considéré qu’elle était toute seule la solution politique à tous nos problèmes. »
« La question qui se pose, c’est la question stratégique et elle est un peu caricaturée. »
Sur la stratégie de la France insoumise
« On oppose deux termes dans le débat stratégique qui ne sont pas à opposer. »
« Ce n’est pas vrai que, dans l’élection européenne, on aurait abandonné une ligne de populisme de gauche. Ce n’est pas vrai non plus de dire qu’on aurait tourné le dos à toute possibilité de travailler avec d’autres. »
« On doit d’abord s’adresser aux citoyennes et aux citoyens qui ne se retrouvent pas dans les organisations politiques et qui constituent le plus grand parti de France : les abstentionnistes. »
« [Notre stratégie] ne nous empêche pas de converger avec des organisations politiques. »
« La gauche s’est coupée du peuple et il faut reconstruire ce lien. Il faut fédérer le peuple mais fédérer le peuple, c’est aussi ramener la gauche au peuple. »
« Le populisme ne tourne pas le dos aux organisations politiques si elle sont d’accord pour se mettre au service des constructions politiques nouvelles. »
« Il faut tourner le dos avec la formule de l’union de la gauche, c’est-à-dire des accords entre organisations politiques au sommet. »
Sur la Fédération populaire
« L’idée de la Fédération populaire, c’est de partir d’abord des revendications populaires et ensuite de permettre aux organisations politiques qui le souhaitent de se mettre en appui et en soutien des ces dynamiques-là. »
Sur les municipales
« La première étape, c’est d’être ensemble dans les mobilisations. »
« L’élection municipale est une bonne élection pour mettre en place la Fédération populaire. »
« Il faut partir des forces vives qui existent et qui se battent dans la société. »
Sur le rôle de Jean-Luc Mélenchon
« La prise de parole de Jean-Luc Mélenchon est attendue. Il est l’une des figures importantes de la vie politique aujourd’hui et il est identifié comme une des figures principales de l’opposition à Emmanuel Macron. »
« Jean-Luc Mélenchon est un militant politique infatigable (…) et je ne crois pas qu’il abandonnera le combat politique. »
« Sa prise de parole sera importante pour nous donner sa lecture des élections européennes et pour nous communiquer de l’énergie pour avancer. »
Sur la présidence de la délégation au France insoumise au Parlement
« Rien ne va de soi parce qu’on doit en discuter collectivement. »
« On recherche juste la manière avec laquelle nos six parlementaires européens seront les plus utiles et les plus efficaces dans le combat politique qu’ils veulent mener dans les cinq prochaines années. »
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Elaliel Kimba il y a 8 heures (modifié)
ah donc FI ne serait pas un mouvement enterré, disparu, moribond comme j'ai pu l'entendre sur la plupart des ondes ? Résistance ! Résistance ! Et aussi Référendum !
Gauche Populisme
Contredisant la thèse populiste, la centralité de la question sociale et l’urgence climatique rendent pertinente la hiérarchisation des luttes autour d’une stratégie écolo-socialiste.
...
La stratégie éco-socialiste ne saurait être incarnée par le retour d’une union de la gauche plurielle, désavouée. Contrairement à l’explication de Mouffe, la gauche ne s’est pas effondrée pour être restée focalisée sur la question sociale au détriment des questions sociétales ! Elle s’est discréditée pour l’avoir précisément négligée, tout comme elle a bradé le capital des entreprises stratégiques et enterré la planification à la française. Sans surprise, lors de la présidentielle de 2017, le candidat ayant présenté un programme éco-socialiste, cohérent et chiffré, a réalisé ses scores sur les terres de gauche traditionnelles. Aujourd’hui éparpillés, les partisans de l’éco-socialisme doivent se reparler, en attendant de bâtir une maison commune, spacieuse, démocratique et fraternelle.
Ndlr : lfi en creux ?! ne dément pas la synthèse possible entre les deux... Questionner ACT
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L’ancien député maire de Bègles, Noël Mamère a dénoncé dans une tribune publié dans Le Monde, l’irresponsabilité de ceux qui voudraient isoler les écologistes dans une « écologie identitaire ». Il en appelle à une convergence pour construire une nouvelle alliance écologique et solidaire. Il est l’invité de #LaMidinale.
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VERBATIM
Sur les résultats des écologistes
« Les 13,5% des écologistes sont à la fois un très bon score mais il faut le relativiser. »
« Ce score s’inscrit dans une débâcle de la droite et de la gauche... ce qui n’était pas le cas des 16,5% des écologistes en 2009. »
« Aujourd’hui, les écologistes deviennent la troisième force politique du pays et la première force de toute la gauche. »
« Il faut relativiser ce score parce que, face à l’ampleur de la crise écologique, démocratique et sociale que nous vivons, on aurait pu espérer mieux. »
« Il reste beaucoup de chemin à faire et ce chemin, les écologistes ne le feront pas tout seul. »
Sur la stratégie de Yannick Jadot
« Ce serait malveillant de dire que la stratégie de Yannick Jadot a échoué. »
« La stratégie qui consiste à affirmer l’autonomie politique des écologistes peut se justifier mais à condition qu’elle s’inscrive dans une volonté de rassemblement. »
« Les écologistes sont devenus le paradigme politique du XXIème siècle. »
« Quand on est face à une telle responsabilité, il faut l’assumer et ne pas se replier sur soi. »
« Les écologistes doivent être conscients qu’ils sont une nouvelle composante dans la famille de la gauche, qu’ils appartiennent à l’histoire de la gauche. »
Sur Générations et France insoumise : écologistes ?
« La France insoumise a intégré la question de l’écologie depuis longtemps. »
« Lorsqu’au moment de l’élection présidentielle, Yannick Jadot et les écologistes se sont retirés au profit de Benoît Hamon, c’est bien parce qu’ils ont considéré qu’il avait intégré de manière forte les thématiques de l’écologie. Il en a même fait le coeur de son programme. »
« J’entends bien qu’on ne peut plus discuter avec les appareils et il faut évidemment s’appuyer sur la société civile, ceux qui ne se résignent pas au face à face Le Pen/Macron, ceux qui ne se résignent pas (…). Mais on sait aussi très bien que, dans une démocratie, s’il n’y a pas une formalisation politique à travers un projet dans des partis à redéfinir, on est voué à l’échec et à subir la loi du plus fort. »
Sur les « alliés naturels » des écologistes
« C’est à la fois la société civile, les forces vives, les syndicats, les ONG et tous ceux qui, dans ce vieux monde, militent dans les partis politiques tout en voyant les limites. »
Sur les écologistes et la gauche
« Je sais qu’il y a beaucoup de membres d’EELV qui sont parfaitement conscients de l’articulation nécessaire entre l’écologie et le social. »
« Détacher la question de l’écologie de la question sociale et des droits humains est une méprise historique. »
« Les victimes d’injustice sociale sont les premières victimes d’injustice environnementale. C’est ce que j’appelle la double peine. »
« L’écologie est nécessairement du côté de ceux qui défendent la redistribution, le partage, la solidarité, tolérance, l’égalité des droits... et il me semble que ça appartient plutôt à la gauche qu’à la droite. »
Sur les municipales
« Il y a un double risque : à la fois que les écologistes, poussés par ce qu’ils appellent la vague verte, considèrent qu’ils doivent se compter au premier tour et ne faire d’alliance qu’au deuxième tour. Et il y a aussi le risque que le PCF, LFI, PS, qui, localement, ont des réflexes d’appareils et s’imaginent dans leurs petites têtes qu’ils sont encore les arbitres et peuvent poser leurs exigences. »
« On doit assister à un aggiornamento et les efforts doivent fait des deux côtés. Il faut donner une importance majeure à la société civile. »
Sur la convergence politique
« Il faut inventer une écologie de la transformation et elle n’a de chance de réussir que si elle s’appuie et créé des liens avec la gauche qui doit abandonner ses a priori, ses égos et ses prétentions. »
« Il faut construire une nouvelle alliance écologique et solidaire. »
Sur la responsabilité de Mélenchon
« L’erreur de la France Insoumise est d’avoir considéré qu’ils étaient les seuls à gauche, qu’il fallait se rallier à leur panache. C’est exactement ce que dit Yannick Jadot aujourd’hui... alors je lui dis ‘attention au complexe Mélenchon’. »
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"La fameuse union de la gauche qui revient dans tous les discours ces derniers jours ne va pas de soit. Ces européennes montrent en effet une ligne de séparation à gauche, entre milieux populaires et bourgeois."
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.#BFMTV #19hRuthElKrief
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Le 5 juin 2019, Adrien Quatennens était l'invité de Ruth El Krief sur #BFMTV. #19hRuthElKrief
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Stea Dy il y a 7 heures
Que les éditocrates veuillent à ce point la tête de JLM est somme toute très rassurant sur les qualités politiques de cet homme...
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Dès le soir des élections européennes, il avait déclaré que « la gauche de la gauche était un champ de ruine ». Mais du coup, que faire ? Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, est l’invité de la Midinale.
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VERBATIM
Sur les mobilisations sociales
« Les exploités et les opprimés n’ont pas forcément besoin d’organisations pour se défendre ; ils peuvent se défendre eux-mêmes. »
« On est dans un séquence où il y a des luttes, mais des luttes éparpillées. »
« Le problème, c’est le décalage politique, et notamment électoral, avec la séquence européenne qu’on vient de connaitre. La gauche de la gauche est en ruine. Le dilemme est là. »
« Le temps social et le temps politique ne sont raccord. L’enjeu, c’est de faire en sorte d’en faire, au minimum, une synthèse. »
Sur la victoire de Le Pen et Macron
« La force de tous ceux-là [Emmanuel Macron, Marine Le Pen], c’est notre faiblesse à nous. C’est notre faiblesse au niveau politique, le fait que les organisations soient allées dans les gilets jaunes en ordre dispersé. Il y a eu un rendez-vous loupé qui était un rendez-vous social avant d’être un rendez-vous politique. »
Sur la gauche
« Il y a des volontés hégémoniques qui planaient et planent encore sur une partie de la gauche radicale. »
« Le mot gauche a un sens parce qu’historiquement, ça en a un. C’est une notion discréditée du fait des politiques de gauche qui ont été menées et qui étaient en fait des politiques de droite. »
« On ne peut pas effacer les fractures politiques qui ont un sens depuis des décennies. »
« Il y a eu une volonté de faire des raccourcis : de penser qu’on pouvait enjamber la lutte de classes, enjamber les fractures de classe, à ne plus parler que d’un seul sujet qui serait homogène, qui est celui du peuple contre les élites. Ca, je crois que ça ne fonctionne pas non plus. »
Sur l’union des gauches et populisme de gauche
« Il y a des centaines de milliers de personnes - des militants politiques, syndicaux, associatifs, écologistes, de quartiers - qui se sentent dans un espace politique que j’appelle anticapitaliste et internationaliste. »
« Il y a une réalité de classe dans ce pays. »
« La proposition unitaire a du sens et peu importe qui la mène : tous ceux qui disent qu’il faut apprendre à se reparler et à rediscuter, ont raison. Mais il faut le faire sur la base d’une pratique d’où cette proposition d’une coordination permanente. »
« Il faut tout remettre à plat. Il y a un cycle de luttes qui a vécu. »
« Quand bien même il n’y a plus de perspective politique, ou que ces perspectives politiques ont du plomb dans l’aile, la lutte de classe continue d’exister. »
Sur les initiatives à gauche
« Quitte à rester un peu optimiste, la convergence des luttes n’est plus simplement un concept, il y a des tas d’équipes, des syndicats, des militants de quartiers, des militants anti-racistes, écologistes qui ont appris à se connaitre et apprendre à se connaître, c’est passer par des clashs, des engueulades et se dire des vérités. »
« Nous, on ne fait pas une proposition unitaire, on fait une proposition de méthodologie pour coordonner la gauche de luttes. »
« Pourquoi ne pas faire ce qu’on avait fait au moment du Traité européen : on fait des estrades communes du bas jusqu’au plus haut pour redonner un peu de confiance. »
« Qui, à la gauche de la gauche, peut se sentir le vent en poupe dans les séquences qu’on est en train de connaître ? Tout le monde est en désarroi et notre volonté, c’est d’avoir une discussion fraternelle, honnête, sincère, unitaire avec tout ce milieu là. »
Sur la question de la souveraineté populaire
« La question du souverainiste, si c’est pour parler de souveraineté populaire, ça ne me gêne pas. La souveraineté populaire, c’est la possibilité d’avoir une incursion de centaine de milliers de personnes pour reprendre le pouvoir démocratique, économique et répartir les richesses. »
« Est-ce que l’échelle de la souveraineté populaire est forcément pré-établie, déjà configurée à l’échelle nationale ? Historiquement, ça n’est pas vrai et ça n’est pas le cas aujourd’hui : elle peut être à l’échelle locale, régionale, à l’échelle nationale, européenne, mondiale. »
« Derrière la question du souverainisme, le protectionnisme et la question des frontières, il y a eu aussi ces discussions un peu chaudes, que j’ai eu notamment avec une partie de la France insoumise, sur ce que signifie la liberté ou non d’installation et de circulation des individus. »
Sur l’échéance présidentielle de 2022
« C’est un grand piège pour la gauche radicale. Si on repart comme ça, c’est mort. »
« Tout le monde est capable de comprendre qu’il n’y a pas un courant à lui seul qui peut incarner l’ensemble des radicalités sociales et politiques qui s’expriment à la gauche de la gauche. »
« Est-ce qu’on peut se dire qu’au sein de la gauche radicale, le moyen de nous rassembler, ça ne va pas d’abord être les échéances électorales ? »
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francais insoumis
il y a 2 jours
une question deja Olivier? prquoi ne pas avoir commence avt que la "gauche radicale soit en ruines" a poser des bases surun ton plus serein au lieu d avoir opte pr l attaque systematique en guise "de debut de rassemblement"? personnellement , meme si je ne suis pas du tout d accord avec tout ici , j aurais d avantage envie de discuter la
la question est prquoi essayer de faire foirer tout ce qui peut gagner?! le romanticsme du loser?! je rappelle que c des gens qui souffrent au boulot et autres qu il s agit de defendre!
Politique @RaquelGarridoFr Avocate, chroniqueuse TV, ex-porte-parole de la France insoumise
Ancienne porte-parole de la France insoumise, l'avocate Raquel Garrido revient sur les débats qui agitent le mouvement de Jean-Luc Mélenchon après son échec aux élections européennes.
...
La France insoumise doit imposer sa propre summa divisio. En vérité il y a deux camps, celui de la Ve République, ancien régime décadent en pleine hystérie autoritaire, et celui de la VIe République. C’est cette latéralité qui permet d’envisager des victoires. Il n’y a rien de plus fédérateur et positif que la perspective d’une "hyper-démocratie" nouvelle. S’y retrouvent, possiblement, les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, les dégoutés de la politique, les nostalgiques d’une droite classique chassée des seconds tours des scrutins, et les militants déjà engagés dans les luttes sociales ou environnementales.
...
La souveraineté est la caractéristique de celui qui n’a pas de maître. Les français recherchent encore cette liberté d’être souverains. Souvent je pense à l’aspiration des chiliens pour le pouvoir populaire – poder popular – qui a valu les heures les plus belles et les plus terribles de la vie de mes parents. J’ai retrouvé cette aspiration lorsque je marchais le samedi avec les gilets jaunes. Je sais que la France insoumise peut être utile à percer ce chemin, qui, comme a dit René Char, "n’est précédé d’aucun testament".
Clés : France insoumise ; élections européennes ; gauche ; Jean-Luc Mélenchon
Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1135961121054240768
"
Marianne Compte certifié @MarianneleMag
13 hil y a 13 heures
La France insoumise peut-elle encore se relever ? par @RaquelGarridoFr
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"
La totalité des débats est à https://www.youtube.com/watch?v=W8mPOk5BOhY
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Mediapart s'est délocalisé à Lyon pour débattre du « jour d’après » des élections européennes. Avec :
- Laura Chazel, chercheuse en science politique, rattachée à l’université Complutense de Madrid et à Sciences-Po Grenoble. Bonne connaisseuse de Podemos en Espagne, elle étudie la circulation des thèses populistes, notamment à gauche. Elle est l’auteure d'articles académiques et de plusieurs recensions d’ouvrages portant sur ce thème.
- Stathis Kouvélakis, professeur de philosophie politique au King’s College de Londres. Ex-militant de l'aile gauche de Syriza, contestataire de la ligne suivie par Alexis Tsipras, il a rejoint les rangs de l’Unité populaire. Il est l’auteur de La Grèce, Syriza et l'Europe néolibérale (La Dispute, 2015).
- Sarah Schlitz, députée écologiste au niveau fédéral en Belgique. Féministe et militante associative, elle appartient au mouvement Vert ardent à Liège, qui se veut « écolo-citoyen ». Elle interviendra à propos de sa propre expérience, et des récentes percées des Verts en Europe du Nord et centrale.
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Les élections européennes ont vu une nouvelle fois l’extrême-droite tirer son épingle du jeu. Dans de nombreux pays en Europe – Belgique flamande, Italie, Royaume-Uni, Pologne, France, etc. – celle-ci engrange des réussites électorales avec une stabilité qui force le respect. Certes, on en oublierait que le principal vainqueur de ces élections est, comme à l’accoutumée, l’abstention – avec uniquement 50,7% de participation. Les cris d’orfraie provoqués par cette percée masqueraient presque l’impuissance colossale du Parlement européen, exclu du droit d’initiative législative et enserré dans le complexe réseau d’acteurs de la gouvernance européenne. C’est donc à une élection aux enjeux "dérisoires" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique que le peuple français était convié.
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Pour Jean-Claude Michéa, il ne s’agit ni plus ni moins d’une "trahison des classes populaires par la nouvelle gauche "progressiste"", et ce recentrement sur les questions dites sociétales "a permis de dégager peu à peu un boulevard pour le Rassemblement National en lui offrant la possibilité - au prix de quelques indispensables révolutions de palais - de diffuser dans l’électorat populaire ses propres "vérités alternatives".
extrême(s)_droite(s)
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Au programme de l'Autre 20h ce soir présenté par Dolores Bakèla :
⏩ THÉORIE DU RUISSELLEMENT : UNE FABLE QUI NE PROFITE QU'AUX RICHES
La fameuse théorie du ruissellement n'est-elle qu'un immense enfumage pour rendre les riches plus riches ? Réponse d'Henri Sterdyniak dans sa chronique eco.
⏩ LVMH : 500 MILLIONS D'EUROS PAYÉS PAR VOS IMPÔTS
La fondation Louis Vuitton est un cadeau fait par Bernard Arnault aux parisiens. Payé à 60% par le contribuable, mais un cadeau quand même...
⏩ PEUT-ON ÊTRE PROCHE DU PEUPLE ET PRO-EUROPÉEN ?
Théophile Kouamouo interview Virginie Rozière. Députée européenne sortante, elle revient sur le rôle de l'Europe dans la préservation, ou la destruction, des acquis sociaux des européens.
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Raquel Garrido ne mâche pas ses mots au lendemain de l’élection européenne. Au menu : la ligne de la France insoumise. L’avocate, éditorialiste à la télévision, est l’invitée de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur l’élection européenne de dimanche 26 mai
« L’élection européenne laisse toute la classe politique un peu pantoise parce qu’elle s’est révélée plus surprenante que les élections européennes précédentes. »
« La progression de 10 points de l’abstention montre l’incapacité d’abord des sondeurs à comprendre ce qui se passe réellement en France. »
« Les campagnes [des différents candidats] n’étaient pas orientées vers les abstentionnistes pour les ramener dans le corps électoral. Or on voit bien que c’était possible. »
Sur la campagne de la France insoumise aux élections européennes
« La campagne de la France insoumise n’était pas orientée vers la grande masse abstentionniste. »
« Il y a eu un travail fait pour parler à des socialistes qui décrochaient, pour créer une diversité de provenance des candidats qui les Verts, qui le PC, qui la société civile non partisane… Cela restait dans des schémas très classiques d’une France déjà très insérée civiquement – et je pense que c’est une erreur d’aiguillage. »
« La campagne de la France insoumise n’était pas formatée pour épouser cette grande aspiration au pouvoir populaire qui est arrivée avec fracas avec les gilets jaunes. »
Sur la gauche
« Dans la pensée de Clémentine Autain, il y a une sorte de réflexe d’extrême gauche. »
« Ian Brossat a fait une campagne très identitaire avec le PCF, Benoît Hamon très identitaire à gauche : cette ligne identitaire a été éprouvée et elle s’est ramassée dans les grandes largeurs. »
« Moi, Raquel Garrido, ce qui m’intéresse, c’est de gouverner et de gagner les élections. »
« Je mesure le fait d’être retourné au score du Front de Gauche – et il faut le prendre très au sérieux. »
Sur les perspectives pour la France insoumise
« La bataille face à Macron est engagée victorieusement et on en sent les germes : 10% des inscrits pour Macron, une érosion au profit de Jadot… Le sort de Macron, électoralement, il commence à être scellé. Le gros morceau maintenant, c’est le Rassemblement national. »
« Il faut être assez basique : un score, ça vient sanctionner une campagne. »
« Il y a un problème quant à la ligne de sortie ou non de l’Union européenne pendant cette campagne. »
« On a été victime d’une gauche bobo parisienne qui n’arrête pas de vouloir corneriser la France insoumise. »
« Le rôle historique de la France insoumise, s’il ne devait y en avoir qu’un seul, c’est d’abolir la monarchie présidentielle et d’essaimer les germes dans la société française d’un désir d’assemblée constituante pour faire la 6ème République. »
« Rester dans le vase clos des gens qui se disent de gauche, c’est petit bras. »
« J’ai honte pour les chroniqueurs politiques qui ont écrit qu’il se passait quelque chose avec le PCF : il ne se passait rien du tout. C’est juste un hype parisien. »
« Discuter du périmètre de la gauche, c’est une discussion mortifère. »
Sur le projet de la gauche
« La France insoumise pêche parce qu’elle a trop de choses à dire (…) elle devrait se concentrer sur la question de la souveraineté populaire et de la démocratie. »
« Parler de la gauche, c’est minorisant et rebutant. »
« Le score de la France insoumise alerte sur notre capacité à devenir rebutant. S’accrocher à l’ancien monde est rebutant. »
Sur la stratégie de la France insoumise
« Clémentine Autain nous a fait perdre une semaine pour savoir s’il fallait soutenir ou non les gilets jaunes. »
« La ligne Autain a été mise en œuvre lors de cette élection européenne. Et elle a pris 6%. »
« La France insoumise a été salement frappée à cette élection mais elle n’est pas à terre. »
« Ce que fait Clémentine Autain est déloyal mais, comme elle ouvre la discussion, discutons. »
Sur Jean-Luc Mélenchon et 2022
« Sur 2022, il y a le temps de voir. Mélenchon ou pas Mélenchon, si c’est la même ligne que les européennes qui est appliquée, ce n’est pas la peine d’y aller. »
« Quel que soit le candidat, il faudra avoir un profil disruptif. »
Sur l’avenir de Raquel Garrido
« J’habite à Bagnolet, je pense que la Seine-Saint-Denis est un bastion de la France insoumise, et la France insoumise doit faire des démonstrations sur le terrain. »
« Dans le 93, les gens préfèrent s’abstenir plutôt que de voter à droite ou à l’extrême droite même si ça commence à bouger. »
« Pour les municipales, il faut se mouiller un peu et faire des démonstrations sur le terrain. Je ne sais pas si je vais conquérir ou aider à ça dans la mesure où je peux. Il faut que je prenne des décisions. »
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