78,7 k abonnés - 861+ - 7 999 vues - 74 commentaires #NUPES #SainteSoline #violencespolicières #Franceinsoumise #NUPES
Rendez-vous ce lundi 27 mars à 17 heures pour la conférence de presse de La France insoumise sur la répression à Sainte-Soline.
Suivez les témoignages des députés insoumis et associatifs.
Connu / TG le 27/03/23 à 18:06
Angoulême : après les affrontements à Sainte-Soline, des militants « plus déterminés que jamais »
Près de 300 personnes étaient rassemblées ce jeudi soir devant les grilles de la préfecture à l’appel d’associations et de collectifs anti-bassines pour protester contre « les violences policières »
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Connu / TG le 30/03/23 à 22:12
283 k abonnés - 10k+ - 160 171 vues - 1 809 commentaires
4000 grenades tiré en 2h. Parce que ce gouvernement voulait faire démonstration de sa force. Protéger leur vision de la République. Ou du côté des forces de l'ordre, pour laver le déshonneur qu'à été la débâcle de l'opération d'évacuation de la zad de Notre-Dame-des-Landes. Pour Darmanin, préparer une candidature au poste de Premier ministre.
S. est dans le coma depuis samedi après-midi, hospitalisée au CHU de Poitiers. Il aurait reçu une grenade GM2L au niveau de la tête. Entre le moment où il a été blessée (13h30) et le moment où l'ambulance est arrivée (15h10), il s'est écoulé 1h40. L'hélicoptère du SAMU a décollé à 17h10, soit 3h40 plus tard. Le SAMU n'a pas pu intervenir plus tôt car il a été entravé par la police. S. est actuellement dans le coma après une intervention cette nuit, son pronostic vital reste engagé.
Si S. meurt, ce gouvernement en portera la responsabilité.
Contrairement à ce qui a été annoncé par Darmanin et la préfecture, c'est pas 7 blessé.es, mais plus de 200 que bassines non merci recense. Parmi eux, au moins 40 blessé.es graves, une personne risque de perdre son œil, beaucoup de plaies délabrantes aux jambes et au visage (mâchoires arrachées) provoquées par des grenades GM2L et des LBD. Une dizaine de personnes ont été transférées au CHU, une vingtaine de personnes avec leur pronostic fonctionnel engagé ou mutilées.
Pire, j'apprends cet après-midi qu'une deuxième personne, touchée à la trachée ce samedi et qui avait été rapidement hospitalisée en urgence vitale est désormais à nouveau dans un état grave avec son pronostic vital engagé.
Plusieurs journalistes vont enquêter ces prochains jours pour déterminer les causes des blessures des manifestants. Je vous relaierais leur conclusion sur Instagram : https://www.instagram.com/partager_cest_sympa/
Merci à Bertrand Sinssaine et Joanie Lemercier pour leur aide ultra quali sur le tournage.
Un immense merci à Reporterre pour l'ordre de mission qui nous a permis de franchir les barrages.
Connu / TG le 28/03/23 à 03:36
... première synthèse des faits les plus saillants relevés par les équipes d’observation. Le rapport d’observation complet fera l’objet d’une publication
ultérieure.
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Ndlr: dénoncent un usage immodéré & indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes, avec un objectif clair, empêcher l’accès à la bassine, quel qu’en soit le coût humain.
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Connu / TG le 27/03/23 à 09:36
Les écologistes expriment leur indignation face à la multiplication des témoignages de violences policières dans le cadre des manifestations de mars 2023. ...
Connu / TG le 21/03/23 à 21:04
TÉMOIGNAGE. "Je ne suis pas entré dans la police pour voir ce genre de comportements" : des policiers dénoncent l'omerta de l'institution
Violences policières, faux en écriture, harcèlement. Six fonctionnaires de police racontent, ...
Connu / TG du 02/12/22 à 13:37
Supprimer la police : pourquoi, comment - 9 octobre 2022 - 11H10 / On s'autorise à penser | Le Média
La montée des violences policières, qui depuis le milieu des années 2010 frappent aussi en France des milieux sociaux jusque là préservés, en particulier dans les manifestations, laisse mieux que jamais saisir la véritable fonction de la police depuis le développement de cette institution au XIXe siècle : non pas "courir après les voleurs" et protéger des populations, mais maintenir ces dernières dans la soumission à l'ordre capitaliste dans lequel l'Etat se trouve encastré. C'est la thèse de Paul Rocher, économiste et enseignant à Sciences Po, dans son livre récemment paru aux éditions La Fabrique sous le titre « Que fait la police ? Et comment s'en passer ».
Avec Julien Théry, Paul Rocher revient sur le caractère systémique de la violence, du racisme et du sexisme de l'institution policière, démontré par toutes les études, avant de suggérer comment la société peut organiser sa sécurité autrement, par elle-même et dans son propre intérêt. Les expériences d'auto-gestion communautaire du maintien de l'ordre, notamment en Irlande et en Afrique du Sud, laissent voir comment il est possible d'envisager la suppression de la police.
Violences policières Enquête 194 commentaires
Sofiane*, 24 ans, a porté plainte contre un policier du XIXe arrondissement à Paris, après avoir été violemment matraqué le 13 juillet. Il souffrait alors de plusieurs fractures à la suite d’un accident. L’IGPN a été saisie par le parquet et la préfecture annonce avoir déclenché une enquête administrative.
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Inclassable
Clés : Police ; Violences policières
Membre fondatrice du Collectif Urgence Notre Police Assassine, Amal Bentounsi était l'invitée de la Contre-Matinale de ce jeudi...
A peine réélu, Emmanuel Macron est attendu sur la question des violences policières qui ont déjà particulièrement marqué son premier mandat. Deux personnes ont perdu la vie et une troisième a été grièvement blessée après un refus d’obtempérer, dans la nuit du 24 au 25 avril sur le Pont-Neuf à Paris. L'agent de police qui a tiré sur le véhicule a depuis été mis en examen pour homicide volontaire. Dénonçant la décision des juges d’instruction, le syndicat de policiers Alliance a appelé à un rassemblement, lundi 2 mai.
Membre fondatrice du Collectif Urgence Notre Police Assassine, Amal Bentounsi a immédiatement appelé à une contre-manifestation des syndicats dans le quartier Saint-Michel. Alors qu'elle était encerclée par des CRS et brandissait une pancarte où il était écrit "L435-1 = Arme de destruction massive", en référence à un article de loi sur l'usage d'armes à feu par la police. Elle a fait l'objet d'un contrôle avant d'être arrêtée et placée en garde à vue par des policiers en civil. Amal Bentounsi c’est la sœur d’Amine Bentounsi qui a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012. Il sera condamné en appel en 2017 à cinq ans de prison avec sursis, une condamnation symbolique mais condamnation quand même. Elle a fondé le collectif des familles de victimes tuées par la police, et a participé à la création de l’application @uvp_filmerlapolice , qui permet de filmer les violences policières tout en étant géolocalisé, et de stocker les images sur un serveur.
C'était l'invitée de la Contre-Matinale de ce jeudi...
Clés : Gilets Jaunes
Le collectif de victimes de violences policières appelle à une manifestation déclarée ce dimanche. Pour en discuter, notre journaliste Cemil Şanlı reçoit Vanessa Langard, blessée lors de l’acte 5 des Gilets Jaunes : alors qu'elle manifestait sa colère en marchant dans les rues de Paris, elle a été éborgnée par un tir d’un policier…
#Calais #Migrants #ViolencesPolicières - 1 441 vues - 185 - 94,6 k abonnés - 23 commentaires
À Calais, les bénévoles qui viennent en aide aux migrants ne sont pas épargnés par les violences policières.
Tom Ciotkowski, jeune Anglais présent sur place depuis plusieurs années a subi de plein fouet ces violences. Pour Amnesty International, il revient sur ce qui s’est passé lors de son arrestation en 2018 et après, devant les tribunaux.
Réalisation et production : Arnaud Constant, Benjamin Patinaud & Nicolas Thomas
Suivez notre actualité sur notre site : http://www.amnesty.fr/
Les reportages
3ans. Cela fait 3ans que Zineb Redouane, une Marseillaise de 80 ans, a perdu la vie après avoir reçu sur le visage au moins un tir policier. 3ans d’opacité, 3 ans d’immobilité. Au final, 0 mise en examen et une procédure judiciaire enlisée.
Trois ans. Cela fait trois ans que Zineb Redouane, une Marseillaise de 80 ans, a perdu la vie après avoir reçu sur le visage au moins un tir policier en marge de l’acte III des Gilets jaunes. Trois ans d’opacité, trois ans d’immobilité. Autopsies aux conclusions différentes en France et en Algérie, expertises qui se contredisent. Au final, zéro mise en garde à vue, zéro mise en examen et une procédure judiciaire enlisée. Pour dire non à l’oubli, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Marseille le samedi 4 décembre dernier. Pour Zineb, mais aussi pour d’autres… Toutes et tous victimes de violences policières et d’indifférence judiciaire. Taha Bouhafs était à leurs côtés.
Il nous revient avec des témoignages puissants. Des témoignages qui convergent presque tous. Et pointent du doigt une institution judiciaire considérée comme complice. Mathieu Rigouste, chercheur indépendant en sciences sociales, réalisateur et militant était lui aussi à Marseille. Il travaille notamment à la construction d’un réseau d’entraide et de soutien pour les familles de victimes de crimes policiers. Pour lui, les mécanismes qui aboutissent à l’impunité des forces de l’ordre sont construits par la police mais validés par les médias, la justice et les autres institutions. Les victimes n’ont pas le choix : elles doivent mettre en place un réseau de solidarité pour pouvoir organiser leur défense.
Tr.: ... affaire politico-judiciaire, les politiciens ont indiqué qu'il fallait protéger les forces de l'ordre et la justice refuse d'admettre et de fait protège le policier. ... déni de justice ... systémique ... institution judiciaire considérée comme complice ... mécanismes construits par la police mais validées par les autres institutions justice et médias ... réseau entraide-vérité-justice ... la violence policière, c'est aussi la violence judiciaire, et surtout, la violence de l'État.
Connu / https://twitter.com/CerveauxNon/status/1472224570996408322
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Le Média a retweeté Cerveaux non disponibles @CerveauxNon · 18 déc.
Des témoignages de familles de victimes de #ViolencesPolicieres recueillis par @T_Bouhafs
confirment le rôle central de la justice dans l'impunité policière.
« La justice est au service de la police, historiquement et institutionnellement » Michel Foucault
"
RÉPRESSION DU 21E SIÈCLE : CE QUE NOUS RÉSERVENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Publié il y a 3 jours • 22 vues
Avatar de la chaîne Avatar du compte Le Média Par lemediatv
Robot-patrouilleur, tour de surveillance mirador, reconnaissance faciale… Le futur de la répression s’est donné rendez-vous la semaine dernière au parc des Expositions de Villepinte à l’occasion de la 22e édition du Milipol Paris, le salon mondial de la sécurité intérieure parrainé par le Ministère français de l’intérieur.
Christophe-Cécil Garnier, journaliste à StreetPress, s’est rendu sur place et a accepté de nous livrer son témoignage.
Visibilité Publique
Publié originellement 27 octobre 2021
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : darmanin ; macron ; mouvements sociaux ; répression ; violences policières
Durée 17min 13sec
Sommes-nous encore en démocratie ? Ou pour être plus précis, nos modestes acquis en matière de libertés publiques sont-ils en train de fondre comme beurre au soleil ?
Ces questions, nous nous les posons au Média. Et au sein de l’intelligentsia française, certains les mettent sur la place publique avec brio. C’est le cas de Paul Cassia, professeur de droit public à l’université Panthéon-Sorbonne. Il avait été très actif, et nous l’avions interviewé ici, au moment des combats contre la loi Sécurité globale. Et il continue d’alerter.
Sur son blog hébergé par Mediapart, il alerte sur « l’état d’urgence sanitaire permanent » qu’illustre pour lui la prorogation jusqu’au 31 juillet 2022 de ce qu’il appelle l’ensemble du millefeuille législatif né de la crise du COVID-19. Il alerte aussi sur l’état de nos institutions, dont le caractère présidentialiste a été plus que jamais accentué par la présidence Macron. Et sur l’amoncellement inédit, ces dernières années, de lois sécuritaires votées ou en cours de préparation.
Visibilité Publique - 1 j'aime - Durée 35min 1sec Publié originellement 26 octobre 2021
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : autoritarisme ; police ; politique sécuritaire ; sécurité ; violences policières
Tr.: ... conflits de souveraineté entre la france et l'union européenne ... la pologne vient détruire l'état de droit, le fr avait fait pareil en autorisant la captation de nos méta-données en contradiction avec la loi européenne ... macron seul a suspendu le droit européen pour le contrôle technique des motos ... lqdn loi drones 2 ... tropisme sécuritaire excessif nous avons été assommés par toutes ces lois sécuritaires ... s'engager, aller voter, ne pas laisser les autres décider pour nous.
33 700 vues - 2 k - 204 - 576 k abonnés - 404 commentaires
Le 25 mai dernier, un homme noir était tué par la police à Minneapolis aux Etats-Unis. George Floyd avait 46 ans. Depuis sa mort, des mobilisations contre le racisme et les violences policières ont lieu partout dans le monde. Ce vent de révolte a aussi atteint la France, où les familles de victimes sont à l’avant-garde de la lutte. Comment venir à bout des violences policières ? Nous en parlons en live avec Fatima Ouassak, Mahamadou Camara, Almamy Kanouté et Mathieu Rigouste.
#ViolencesPolicières #Racisme #Police
Le monde n'a pas de centre
Nous voulons porter un regard iconoclaste, internationaliste, “solidariste” sur l’actualité internationale avec une option préférentielle pour les Nations victimes du grand jeu néolibéral. Mais aussi pour les victimes de ce grand jeu dans les autres nations, même quand elles sont riches.
Clés : International ; Violences policières
Une fois de plus, le président colombien Ivan Duque fait couler le sang des contestataires qui réclament plus de justice sociale. Pour décrypter la situation, notre journaliste Irving Magi reçoit Olga L. Gonzalez, sociologue et spécialiste de la Colombie.
En Colombie aussi, la contestation sociale bat son plein ! Réforme fiscale, explosion du taux de pauvreté et de l’inflation, inégalités sociales grandissantes, violences et racisme à l’égard des populations indigènes : depuis le 28 avril, les colombiens disent « non » à la politique néo-libérale et extrême-droitière du président Ivan Duque. Ce dernier a pourtant décidé de répondre à la mobilisation sociale par la violence et la répression.
L’ONG colombienne Temblores, au 26 juin 2021 faisait état de 2005 cas de détentions arbitraires, 1617 cas de violences physiques, 73 homicides et 28 agressions sexuelles. Au total, l’ONG estime à 4687 le nombre de cas de violences policières. Une gestion policière fortement critiquée par la CIDH et Amnesty International.
Pour tenter d’y voir plus clair, et de comprendre la situation sur place, j’ai reçu Olga L. Gonzalez, sociologue et spécialiste de la Colombie.
Tr.: ... violation des droits humains ... manque d'espoir de la jeunesse, devenue un acteur politique ... l'abstention est monstrueuse chez les jeunes ...
Blessé par la police durant un reportage en manif samedi dernier à Nantes, il revient brièvement sur ce fait pour en éclairer d'autres, notamment l'absurdité des réflexions et positions binaires quand il s'agit de questions politiques ou de journalisme. Le tout, dans un contexte explosif autour de l'extension du passe sanitaire...
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1423359889661906949
L'actu démasquée
Notre actualité est édifiante... et souvent désespérante. Cette chronique la balaie avec indignation, étonnement, délectation... et toujours un peu d’humour.
Dans cet épisode de “L’actu démasquée”, Théophile Kouamouo évoque assez longuement la récente mésaventure de Cemil, youtubeur et éditorialiste au Média TV, blessé par un tir de grenade policier samedi dernier à Nantes lors du rassemblement contre le pass sanitaire.
“On ne devrait pas s’y habituer. On ne devrait pas s’habituer à se dire : “ah merde… encore… fait chier” au moment où on nous apprend qu’une fois de plus des manifestants ont été blessés, et qu’une fois de plus des reporters ont été ciblés par des tirs policiers lors de manifestations citoyennes. (...) On en est là.
La répétition de violences assez graves pour nous indigner mais pas assez “fortes” pour obliger l’opinion publique à s’y arrêter produit au final une sorte d’accoutumance à l’inacceptable. En quelque sorte, cette ritualisation des “bavures” policières de “moyenne intensité” anesthésie le corps social. On pourrait même dire qu’elle nous “immunise”, qu’elle nous “vaccine” contre notre propre colère légitime”, constate-t-il.
Il compare le quasi black-out médiatique appliqué au “cas” Cemil et le bruit médiatique autour de l’agression, par des manifestants à Montpellier, d’un pharmacien qualifié de “collabo” parce qu’il faisait des tests antigéniques pour détecter le COVID.
“On peut toujours polémiquer sur telle ou telle sous-catégorie plus ou moins “fréquentable” qui porterait la dynamique de la mobilisation. Mais il faut admettre un fait concret : les mobilisations des anti-masques et des anti-confinement de ces derniers mois n’ont jamais eu l’ampleur de celles qui contestent le pass sanitaire.
On peut aussi, pour se convaincre de la diversité des profils des anti-pass sanitaire, consulter un sondage Harris Interactive pour TF1/LCI. Qui nous apprend que ce sont surtout les jeunes et les personnes appartenant aux classes populaires qui soutiennent les manifs. La moitié des Français comprend les protestataires, et 40% les soutient. 64% de ceux qui ont déjà reçu une première dose du vaccin, et 55% de ceux qui entendent se vacciner sont hostiles au fameux pass sanitaire”, constate-t-il.
Ce qui ne signifie pas que les dérapages délirants de certains manifestants ne sont pas problématiques...
Tr.: ... 3ème traumatisme cranien de Cemil ... le discours de la complosphère et détestable ... remarquable Barbara Stiegler / société de contrôle ... / La Martinique /chlordécone crise politique de confiance, 3è dose en israël, augm du prix du vaccin
Clés : Discriminations ; Police ; Racisme ; Révélations ; Violences policières
Dans l’affaire de l’interpellation de L'Île-Saint-Denis, des policiers et l’IGPN sont visés par des plaintes pour "faux et usage de faux en écriture publique". D’après nos informations, un agent de l’IGPN a maquillé des éléments de l’enquête de la police des polices, confortant ainsi la version des policiers incriminés.
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Endeuillés par la mort de l’un des leurs, des habitants de Saint-Denis ont été victimes de violences policières lors de la veillée funéraire. La propre mère du jeune homme s’est retrouvée à terre, asphyxiée par les gaz. Les personnes présentes, encore choquées, témoignent pour Le Média.
« Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Quand j’entends des sirènes, je ne suis plus tranquille. J’ai peur de la police qui est censée nous protéger », témoigne l’une d’entre elles, tante du jeune homme décédé la veille à l’hôpital de la Pitié Salpétrière. La veillée funéraire est organisée à partir du 4 juin dans une salle associative de Saint-Denis. Le second jour, peu avant 21 heures, les organisateurs demandent aux gens de quitter la salle pour respecter le couvre-feu.
...« Il est à peu près 21h10 quand on sort », explique la tante du jeune homme, mais « les équipes de police nous encerclent ». « Un agent de police sort du lot, il court, dégoupille une grenade et la jette dans la foule. Cette grenade arrive aux pieds de ma nièce de 3 ans. » Plusieurs grenades lacrymogènes sont jetées par les policiers. « Je vois la mère de mon neveu, qui vient de décéder, par terre et asphyxiée. » Les deux femmes qui témoignent pour Le Média décrivent une soirée infernale, marquée par l’incompréhension face aux violences commises contre des personnes en deuil. Une plainte collective a été déposée.