Durée de la vidéo : 70 min - Article rédigé par France 2 - France Télévisions
"Complément d’enquête" se penche sur une zone d’ombre de nos centrales : les déchets radioactifs. Qu'en est-il du recyclage à l’infini que l’industrie de l’atome met en avant depuis cinquante ans ? Comment la Russie de Poutine s’est-elle immiscée dans ce circuit de recyclage ? Comment expliquer qu’à La Hague, les "piscines" de combustible usé sont aujourd’hui pleines à 97% ? Qu’est devenu le nucléaire français, autrefois fierté nationale ?
Port de Dunkerque, novembre 2022, 4 heures du matin. Un cargo russe s’approche du quai, scruté à la jumelle par trois militants de Greenpeace "tuyautés" par un informateur. A son bord, plusieurs dizaines de fûts d’uranium de retraitement ré-enrichi par les Russes… du combustible usé qu’EDF a envoyé en Russie et qui revient en France pour alimenter une centrale nucléaire. En toute discrétion et en pleine guerre d’Ukraine…
A l’heure où Emmanuel Macron a fait de la relance du nucléaire le grand chantier de son second quinquennat, "Complément d’enquête" se penche sur une des zones d’ombre de nos chères centrales : les déchets radioactifs. Qu'en est-il de ce mythe du recyclage à l’infini que l’industrie de l’atome met en avant depuis cinquante ans ?
Le "scénario noir" de l'ASN
Comment la Russie de Poutine s’est-elle immiscée dans le circuit de recyclage de nos déchets nucléaires ? Comment expliquer qu’à La Hague, les fameuses "piscines" de combustible usé sont aujourd’hui pleines à 97% ? En cas de saturation, il faudrait arrêter les centrales, cesser la production d'électricité… Un scénario noir de l’Autorité de sûreté nucléaire qui angoisse tout le monde.
Rapports caviardés, opérations d’intox, Orano (ex-Areva) et EDF ont-ils tout fait pour camoufler leur retard ? Qu’est donc devenu le nucléaire français, autrefois fierté nationale ? "Complément d’enquête" sur ces déchets nucléaires qui nous embarrassent.
Une enquête de Nathalie Sapena, Justine Weyl et Mikael Bozo.
Direction Tahiti pour les fauteuils rouges : avec Hinamoeura Cross, représentante du Tāvini à l'Assemblée de la Polynésie française, Tristan Waleckx parlera des essais nucléaires français dans le Pacifique et de leurs conséquences longtemps cachées sur la santé des Polynésiens.
La rédaction de "Complément d'enquête" vous invite à commenter l'émission sur Facebook ou sur X avec le hashtag #ComplementDenquete.
Parmi nos sources
- Le projet de piscine centralisée d’EDF.
- Le rapport de l’IRSN qui a été "décaviardé" suite à une procédure devant la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).
- L’inventaire 2022 de l'Andra des déchets nucléaires, mis à jour tous les cinq ans.
- Le communiqué de presse de Rosatom au moment de la signature du contrat avec EDF en 2018 (en anglais).
- La résolution des députés européens demandant des sanctions contre le nucléaire, et l'interdiction d'exporter et de stocker à l'étranger de l'uranium de retraitement.
- L'audition de Bernard Doroszczuk devant le Sénat le 7 avril 2021, qui tance les exploitants nucléaires à cause de leur manque d’anticipation sur la construction d’une nouvelle piscine (à partir de 12’40).
- Le communiqué de l’ASN qui met en garde sur le fait de conserver de l’uranium de retraitement sans perspective de réutilisation à une échéance raisonnable – 30 ans.
Liste non exhaustive.
Les temps forts de l’émission
- A Bure, plongée au cœur du laboratoire d'enfouissement des déchets nucléaires "ultimes" avec "Complément d'enquête" (COMPLEMENT D'ENQUETE / FRANCE 2) video
- VIDEO. A Bure, dans la Meuse, plongée au cœur du laboratoire d'enfouissement des déchets nucléaires "ultimes" avec "Complément d'enquête" Diffusé le 20/10/2023
- Déchets nucléaires : le scénario noir de l'arrêt des centrales EDF (COMPLEMENT D'ENQUETE / FRANCE 2) video
- VIDEO. Déchets nucléaires : le scénario noir de l'arrêt des centrales EDF Diffusé le 20/10/2023
- Déchets nucléaires : les dessous du contrat qui lie la France à la Russie malgré la guerre en Ukraine (COMPLÉMENT D'ENQUÊTE / FRANCE 2) video
- VIDEO. Déchets nucléaires : les dessous du contrat qui lie la France à la Russie malgré la guerre en Ukraine Diffusé le 20/10/2023
Connu / TG le 12/10/23 à 22:52
Analyse Énergie et matières premières - 3 minutes
Le nucléaire connait un renouveau bienvenu à l’échelle mondiale, en réponse aux défis énergétiques contemporains. En Europe pourtant, il existe encore des obstacles.
...
le nucléaire peut être un élément important de relative indépendance énergétique pour les régions n’ayant pas de combustibles fossiles ... Le marché des grosses centrales électriques redevient ainsi très actif. Les acteurs sont peu nombreux : dans l’ordre, la Russie, la Chine, les États-Unis, la Corée du Sud et la France.
En Europe, des contraintes encore en suspens
...
le combat n’est pas gagné sur le plan financier. ... L’État devra trouver un moyen de financement en contournant le dédale de lois sur la concurrence inadaptées. Et les taux d’intérêts élevés sont un facteur essentiel d’un coût d’investissement à très long terme.
Pour l’EPR, le mal est fait depuis longtemps
...
usure anormale de certaines gaines de combustibles. Ce type de problème semble assez classique et accessible à des solutions.
Notons également que Westinghouse, le concurrent américain, a connu lui aussi d’énormes problèmes de reprise de ses activités, pour les mêmes raisons qu’EDF : une perte de compétence.
...
L’EPR de Flamanville entame ses derniers essais pour un démarrage en 2024. Et alors ?
Même si tout se passe bien, cela ne changera guère la situation, ni en termes de sécurité électrique pour la France, ni en termes de perspectives commerciales.
... 1600 MW de capacité en plus ; mais on projette d’arrêter à peu près autant de centrales à charbon. On sera toujours à la merci d’un hiver froid.
... que la quatrième mise en service. ... chantier d’Hinkley Point, en Angleterre, qui sera déterminant. ... l’intérêt de construire ces équipements par paires pour augmenter la productivité des opérations.
EDF ... combativité ... exploit dans la réparation des tuyauteries fissurées des centrales existantes. ... les commandes mondiales sont largement affectées par la géopolitique. Il faudra en particulier définir une offre adaptée à la demande, qui ne sera pas forcément l’EPR.
Un futur compliqué, mais radieux ?
...
Ndlr : peu de grain à moudre pour les anti-nuk, MAIS bon à prendre ? ACT
Renouvelables
Qui sommes-nous ? / Eric Leser 10 mai 2019 - 7 min (durée de lecture)
Notre ambition, notre conviction et notre vocation
Comment Transitions & Energies entend contribuer, modestement, à construire des stratégies efficaces et réalistes de transitions énergétiques.
La nécessité de se passer progressivement des énergies fossiles et de leur substituer des sources d’énergie non carbonées sans mettre en péril nos sociétés et notre civilisation est le défi de notre temps. La question de la transition énergétique est d’ailleurs trop essentielle pour être laissée aux seuls lobbys, idéologues, lanceurs d’anathèmes, romantiques, anticapitalistes recyclés et à des institutions manquant souvent de réalisme et de courage.
Nous sommes entrés malheureusement dans l’ère de la panique énergétique. L’émotion, les postures et le simplisme règnent et nous égarent. Nous ne ferons pas face en nous couvrant la tête de cendres et en suivant les prophètes d’un nouvel apocalypse. Les solutions et les stratégies technologiques comme économiques existent. Pour les élaborer et les mettre en œuvre, il faut une vision méthodique des enjeux et des problèmes et faire appel à la connaissance, la raison et la science.
... apporter à un débat nécessaire et légitime des fondements scientifiques, des raisonnements construits sur les faits, des points de vue argumentés sur les avantages et les inconvénients des choix techniques, financiers et politiques qui se présentent à nous. Nous entendons, modestement, permettre ainsi de construire des stratégies publiques et privées convaincantes et acceptées par l’opinion.
Au cours des vingt-cinq prochaines années, le monde doit transformer son système d’approvisionnement en énergie et réduire significativement son empreinte carbone. Pour y parvenir, la croissance de la consommation d’énergie doit ralentir et le bouquet énergétique (le cocktail de sources d’énergie) changer radicalement. L’humanité n’a jamais accompli une telle transition, encore moins à une telle échelle.
Les technologies qui permettent de mener cette transition sont aujourd’hui loin d’être toutes arrivées à maturité. Les stratégies à mettre en place sont complexes. Cela ne nous empêche pas d’être confiants. Avec de la méthode, de la volonté et en pariant sur l’ingéniosité et la créativité, l’humanité peut surmonter l’un des plus grands défis de son histoire. C’est notre conviction à Transitions & Énergies.
Mais il faut expliquer et convaincre. Telle est notre vocation. Apporter des éléments de compréhension, éclairer les choix et participer ainsi à construire le consensus indispensable pour réussir les transitions énergétiques.
Nous aborderons sans tabous et sans a priori tous les aspects de cette question et toutes les problématiques : celles des énergies renouvelables, du nucléaire, de l’hydrogène, des énergies fossiles ou celles des mobilités et des transports, du géo-engineering, des technologies en devenir et en gestation.
Nous entendons promouvoir l’innovation, y compris, par exemple, dans l’utilisation de l’hydrogène ou la capture et le stockage du carbone. Il s’agit d’une nécessité à la fois pour atteindre nos objectifs de réduction de l’empreinte carbone et pour assurer notre prospérité et notre indépendance. L’innovation est vitale dans la production, l’utilisation et la distribution d’énergies plus propres et plus durables mais aussi via le numérique avec les véhicules autonomes, les réseaux électriques automatisés, décentralisés et intelligents ou l’utilisation du big data pour rendre plus efficaces les circuits logistiques.
Faire de la France et de l’Europe un leader dans l’innovation ouvrira de nouveaux marchés, créera de nouvelles industries et permettra à l’ensemble de la société d’avoir accès à une énergie plus propre et la moins coûteuse possible.
Pour donner une idée du défi auquel nous sommes confrontés, les transitions énergétiques ont un coût estimé entre 50 000 et 90 000 milliards de dollars lors des 15 prochaines années. En comparaison, le PIB annuel mondial s’élève à près de 80 000 milliards de dollars. Une transition mal maitrisée vers une économie décarbonée pourrait mettre en péril la stabilité financière et mener à une récession massive si elle n’est pas accompagnée de financements publics et privés pertinents et de soutiens aux industries. La difficulté tient à ce que l’on connaît la situation de départ mais sans savoir très précisément vers quoi l’on se dirige et plus encore comment.
Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie. La demande mondiale d’énergie devrait seulement croître de 0,1 % entre 2016 et 2040 contre 2 % entre 2000 et 2015. Et dans le même temps, toujours entre 2016 et 2040, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) devraient passer de 81 % à moins de 61 % des sources d’énergie primaires.
L’histoire de l’énergie et celle des civilisations sont intimement liées. Dans sa lutte pour survivre, pour domestiquer son environnement, pour échapper à la misère, pour se donner les moyens de maitriser son développement économique, social, intellectuel, l’humanité n’a cessé de diversifier ses sources d’énergie. C’est l’intensification du recours à l’énergie qui a permis la révolution agricole et industrielle.
Nous sommes ainsi passés successivement de l’énergie animale et celle du bois, du vent et de l’eau à celle du charbon (quand le bois a commencé à manquer en Europe), du pétrole, de l’hydroélectrique, puis du gaz naturel, de la fission nucléaire et aujourd’hui à une échelle industrielle des renouvelables avec notamment l’éolien et le solaire. Jusqu’au xixe siècle, 95 % de l’énergie consommée par l’humanité provenait du bois. Avec la révolution industrielle, le couple charbon-vapeur a permis de fournir davantage d’énergie. Et ce n’est qu’au xxe siècle que le gaz, le pétrole et l’électricité ont permis de considérablement changer le mode de vie des pays riches qui sont entrés après 1945 dans la société de consommation et des loisirs.
Les caractéristiques de toutes ces évolutions ont été de passer à des sources d’énergie de plus en plus concentrées et de le faire parce qu’il s’agissait d’un progrès évident. Nous l’avons oublié, ces transitions énergétiques ont toujours été positives pour les hommes et même dans une certaine mesure pour la nature.
Quand nous avons cessé d’utiliser le bois et l’avons remplacé par des carburants fossiles, nous avons permis à nouveau aux forêts de grandir. Quand nous avons arrêté de brûler du bois dans nos cheminées, nous n’avons plus respiré de fumées toxiques. Il est évident aujourd’hui que ces fumées avaient considérablement réduit l’espérance de vie de nos ancêtres. Quand nous avons remplacé, pour produire de l’électricité, les carburants fossiles par de l’uranium, nous avons réduit la pollution atmosphérique et les émissions de CO2.
Nous devons continuer impérativement dans une logique de progrès. Les transitions énergétiques ne seront acceptées dans les démocraties que si elles sont comprises comme une façon de sauvegarder l’environnement, mais aussi d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. La régression, la décroissance sont des voies sans issue socialement comme politiquement.
C’est pourquoi les idéologues de la peur n’apportent pas de solutions. Ils tétanisent. Ils attirent l’attention en permanence sur de nouveaux risques et détournent des vrais enjeux. Ils ont tellement effrayé les opinions et les gouvernements que ces derniers semblent aujourd’hui presque incapables de construire des stratégies réalistes de transitions énergétiques à long terme et plus encore de les expliquer et de les justifier. Transitions & Énergies entend contribuer à sortir de cette impasse.
Nous le faisons dans ce premier numéro en consacrant un grand dossier à la voiture électrique à batteries. L’adoption massive d’un tel véhicule, puissamment encouragée par les pouvoirs publics en Europe et dans le reste du monde, présente des avantages en réduisant les émissions polluantes et de CO2… et de sérieux problèmes. Ce moyen de transport ne peut pas être une solution miracle à nos problèmes de mobilité dans les villes et encore moins dans les zones dites périphériques. Il a encore aujourd’hui des limites technologiques trop pénalisantes. Il nécessite la construction d’infrastructures massives. Son attrait pour le consommateur reste relativement faible même avec des subventions importantes à l’achat. Il représente un enjeu industriel majeur pour les constructeurs automobiles, condamnés à jouer leur avenir sur un pari risqué. Enfin, la fabrication et le recyclage des batteries sont une menace pour l’environnement.
L’adoption à grande échelle du véhicule électrique à batteries n’a de sens que s’il s’agit d’un élément parmi d’autres d’une stratégie d’ensemble de transition énergétique. Une stratégie indispensable dont la mise en œuvre sera le fil conducteur de Transitions & Énergies.
manifeste
Mentions légales
Transitions et Énergies, trimestriel, est édité par la société Green Axxe Communication, au capital de 20 000€.
Siège social : 32 rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris, France
Numéro de commission paritaire : 0624 T 93955
Dépôt légal à parution. ISSN : 2800-4930
Directeur de la publication : Gil Mihaely
Rédacteur en chef : Éric Leser
Direction artistique : Aymeric Ferry
Contact : contact@transitionsenergies.com
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Rk6J1w
Ndlr : progrès, innovation, impératif du marché et de la croissance... Néolibéralisme, technologisme, sont-elles ses idéologies ? Vérifier. SINON, est dans le mythe du remplacement des énergies par le nucléaire, alors qu'elles n'ont fait que s'empiler, sauf pour la production française d'électricité... DÉNONCER ACT
Avec
- Valérie Faudon Déléguée générale de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN) et Vice-Présidente de l’European Nuclear Society (ENS)
- Yves Marignac Chef du Pôle énergies nucléaire et fossiles de l’Institut négaWatt
- Héloïse Fayet Chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et coordinatrice du programme de recherche sur la dissuasion nucléaire et la prolifération.
- Jean-Jacques Ingremeau Docteur en physique des réacteurs nucléaires et membre du conseil d'administration de l'Association française pour l’information scientifique
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?m2QGsA
"
Alors que la canicule impose à EDF une réduction d'activité pour les centrales nucléaires situées en bordures du Rhône, du Bugey dans l'Ain et du Tricastin dans la Drôme.
"
Après plusieurs années de retard et un coût de construction qui a doublé, l'unité 3 de la centrale Vogtle, en Géorgie, vient de commencer à fournir de l'électricité. Contrairement à l'objectif initial, il n'est pas certain que ce lancement sera suivi d'autres réacteurs nucléaires.
...
D'une puissance de 1.100 mégawatts, Vogtle 3 devait initialement entrer en service il y a sept ans lorsque le projet a été autorisé en 2012. "En cours de route, la compagnie n'a cessé de revoir à la hausse les estimations de coûts, repoussant les délais petit à petit", explique au Financial Times Bob Sherrier, avocat au Southern Environmental Law Center qui s'est opposé au projet.
...
À l'origine, le coût de la paire de réacteurs 3 et 4 de Vogtle était estimé à 14 milliards de dollars: il a finalement plus que doublé pour dépasser les 30 milliards de dollars dont plus de la moitié étant à la charge de Georgia Power qui détient une part de 45% du projet.
L'autre projet de paire en Caroline du Sud abandonné en 2017 ... après la faillite de l'entreprise Westinghouse
...
malgré le développement de micro-réacteurs et de petits réacteurs modulaires, aucun autre réacteur traditionnel à eau légère à grande échelle n'est en cours de construction outre-Atlantique. Et pour cause, les investisseurs sont découragés par les retards et surcoûts des derniers projets. "La seule raison pour laquelle on assiste à une renaissance du nucléaire est que le gouvernement fédéral y consacre des dizaines de milliards de dollars, confirme David Schlissel, de l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Les investisseurs ne sont pas intéressés."
...
Connu / TG le 01/08/23 à 11:17
Damien Salel mars 23
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?HnSI9Q
François Xavier Martin mars 22
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?HnSI9Q
L’antenne Greenpeace de Poitiers s’est installée place Notre-Dame, ce samedi 8 juillet 2023, pour dénoncer « la lenteur de l’énergie nucléaire ».
...
Connu / TG le 10/07/23 à 12:39
Nucléaire : neuf réacteurs pourraient être particulièrement difficiles à prolonger jusqu’à 60 ans
Dans un avis préliminaire, l’Autorité de sûreté nucléaire appelle EDF à étudier « deux sujets techniques prioritaires »
...
Connu / TG le 16/06/23 à 15:04
La demande d'autorisation, par EDF, de la mise en service du réacteur à eau pressurisée (EPR2) constituant la troisième ...
Connu / TG le 05/06/23 à 16:39
Le 11 Février 1975 dans les colonnes du Monde, 400 scientifiques invitaient la population française à refuser l’installation des centrales nucléaires « tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences ». Rappelant le caractère potentiellement effroyable d’un accident nucléaire, ils constataient que « le problème des déchets est traité avec légèreté », et que : « systématiquement, on minimise les risques, on cache les conséquences possibles, on rassure ».
...
Connu / TG le 08/06/23 à 18:35
Le degré de dépendance du combustible des centrales nucléaires françaises concerne tant la provenance de la ...
Connu / TG le 01/06/23 à 10:22
2+ - 131 vues - 0 commentaire ORANGE
Conférence de Presse du 4-avril 2023 à Orange.
Cet évènement précède la réunion de synthèse de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) qui se tient entre le 1er-février et le 9-avril 2023, relatif à la concertation préalable au projet d'extension de l'usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse 2. Un projet porté par ORANO-Tricastin (ex-AREVA).
1,3 à 1,7 milliards d'€ d'investissement sont en jeu alors que des passifs environnementaux, sanitaires et sociaux sont laissés en souffrance, ignorés ou enterrés.
Dans les 46 premières minutes, les représentants associatifs et/ou politiques et un citoyen assidu aux réunions publiques proposées par la CNDP s'expriment dans le but de :
1) Réagir à l'invitation de la CNDP à participer à un semblant de concertation ;
2) Appeler à réunir les conditions d'un débat démocratique ;
3) Faire la lumière sur les responsabilités d'ORANO, et en particulier sur le dossier Solérieux.
Puis viennent les réponses aux questions des journalistes et l'intervention de deux garants du débat public à la CNDP.
Ceci n'est qu'une proposition d'amorce de débat démocratique, riche de nos différences et de nos points de vue respectifs, une invitation à créer de vrais évènements démocratiques qui a pour origine un point sur une carte, Solérieux, l'une des 13 installations de stockage de déchets conventionnels ayant reçu des déchets radioactifs, recensées en France par l'ANDRA.
Sommaire :
00:00 Introduction par Sylvie Guénassia, Les Amis de la Terre Drôme
03:08 Déterrer l’impensable : le passif de Solérieux est-il soldé ? par Michaël Gabriele, Les Amis de la Terre Drôme
08:13 Pollution de la nappe phréatique aux perchloréthylène et trichloréthylène à Pierrelatte (Georges Besse 1) : où en est-on du procès intenté à Orano (ex-Areva) ?
par Dominique Hennion-Rolland, Arrêt du Nucléaire Drôme-Ardèche et Europe Ecologie Les Verts (EELV) Drôme
13:34 Usages de l’eau et discussion autour des chiffres : choisir entre produire de l’électricité ou boire et se nourrir ?
par Dominique Malvaud, Arrêt du Nucléaire Drôme-Ardèche et Nouveau Parti Anticapitaliste Drôme
18:25 Réunir les conditions d’un vrai débat démocratique : et si l’on tirait les leçon de la convention citoyenne pour le climat ?
par Hélène Lacheret, La France Insoumise (LFI) Drôme
24:22 Concertation préalable au projet d’extension Orano Georges Besse 2 : une drôle d’expérience démocratique !
par Christophe Lefèbvre, citoyen assidu au réunions publiques proposées par la CNDP
31:47 Et la santé et la sécurité des travailleurs du nucléaire dans tout ça ?
par Gilles Reynaud, Président de « Ma Zone Contrôlée » et LFI Drôme
35:35 puis 44:53 Quelles pourraient être les Perspectives d'emploi et de reconversion dans la vallée du Rhône, la plus nucléarisée d'Europe ?
par Serge Marolleau, porte-parole d’EELV Vaucluse
41:23 Conclusion par Michaël Gabriele, Les Amis de la Terre Drôme
46:36 Questions / Réponses avec la Presse et avec la participation de deux des garants du débat public pour la CNDP, MM. Etienne Ballan et Denis Cuvillier.
Connu / TG le 11/05/23 à 16:52
Tr.: ... COHV composés organiques H? volatiles ... pollution de la nappe ... >17:00 TERMINER ACT
1,73 k abonnés - 5+ - 315 vues - 3 commentaires
Parler du nucléaire en France n’est pas chose facile. C’est un sujet à la fois technique, politique, éthique… et souvent clivant. On constate en tout cas un gouffre entre la place qu’occupe le nucléaire dans notre pays, le plus nucléarisé au monde, et le niveau d’information du public sur ces questions.
Alors que les centrales actuelles dépassent déjà les durées de fonctionnement prévues et que le gouvernement s’évertue à en imposer la relance sans aucun débat démocratique, il est pourtant urgent d’en parler.
Pour ce faire, Bernard Laponche, expert en physique nucléaire et politiques de l’énergie, nous propose un état des lieux critique de l’industrie électronucléaire en France et dans le monde. Cette présentation sera suivie d’une discussion sur les enjeux actuels de la relance du nucléaire, introduite par Simon Savry-Cattan, juriste et militant.
Mieux comprendre ces enjeux pour pouvoir agir : c’est l’objectif de cette conférence-débat, proposée par les associations Global Chance et Arrêt du Nucléaire 34 en partenariat avec la Carmagnole.
Conférence en mixte visio/présentiel. Buvette sur place.
Tr.: ... Anne Pruvost, Arrêt du nucléaire 34 ...
Grand angle : Le métier de soudeur, omniprésent mais en perte de vitesse - 26/05/2023 | France Inter
à Vierzon, pour le nucléaire SIC
Alors que le projet de loi d’accélération du nucléaire arrive demain à l’Assemblée nationale pour un ultime vote des député·es, le Réseau "Sortir du nucléaire" et Greenpeace France dénoncent le passage en force du gouvernement sur un projet de relance du nucléaire hors-sol face aux impératifs climatiques auxquels il prétend répondre. Une loi de relance du fiasco nucléaire qui dit enfin son nom "Ce texte n’est pas un texte de programmation énergétique", affirmait Agnès Pannier-Runacher au Sénat en janvier (...)
Connu / TG le 15/05/23 à 16:49
Industrie nucléaire: Comment les États-Unis et la Russie "tiennent" la France
Ces derniers mois, le nucléaire s'est réinvité dans le débat parlementaire. La commission mixte paritaire se réunit le jeudi 4 mai 2023, pour statuer sur la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes. Mais fin Mars, un rapport parlementaire pointait la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Après l'adoption de la loi relative à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, à l'Assemblée Nationale le 21 mars 2023, la commission mixte paritaire se réunit ce jeudi 4 mai. Le projet du gouvernement aura fait couler beaucoup d'encres, défrayant les chroniques, entre la publication des conclusions de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur la relance du nucléaire et la construction de six EPR (EDF a trois mois pour répondre), mercredi 26 avril, puis la diffusion d'un rapport du Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (Gifen) sur les besoins et capacités industrielles de la filière. Fin mars, une commission d'enquête parlementaire rendait également un rapport visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France.
Un sujet qui rappelle la formule célèbre du général De Gaulle : "le nucléaire garantit l'indépendance énergétique de la France". La phrase répétée depuis par les politiques et les éditorialistes cache la réalité d'une industrie dépendante de filières étrangères, qui alimentent le nucléaire français. Le Média décrypte.
Retrouvez l'article complet : https://www.lemediatv.fr/articles/2023/le-nucleaire-une-menace-pour-la-souverainete-de-la-france-3nKmyWhkSrKjKTgke0ulQA
Connu / TG le 7/05/23 à 16:09
1,38 M d’abonnés - 247+ - 51 995 vues - 68 commentaires
Le magazine « Pièces à conviction » enquête, à charge, sur les volets les plus sulfureux et coûteux du dossier Areva, et le rôle d'Anne Lauvergeon, qui a incarné le nucléaire français durant une décennie.
Connue / https://twitter.com/DENISELaurent18/status/1654322458617344001
Terminer >40mn ACT