La position de Jean-Luc Mélenchon sur la situation Israël / Palestine - 11 oct. 2023 / L'insoumission
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Jean-Luc Mélenchon était en conférence à Bordeaux pour son nouveau livre #FaitesMieux le 11 octobre 2023.
Il a commencé par mentionner l'opération de guerre déclenchée par le Hamas en Israël. Il souligne l'importance d'appeler ces actions par leur nom, en qualifiant les actions du Hamas de crimes de guerre. Cela va au delà de la simple qualification de terrorisme. Reconnus par le droit international, ils peuvent ainsi être poursuivis et jugés par la Cour pénale internationale.
Jean-Luc Mélenchon appelle alors à un cessez-le-feu et demande que la France travaille activement sur le plan politique et diplomatique pour y parvenir. Les peuples palestinien et israélien doivent pouvoir vivre en paix et en sécurité.
Retrouvez la conférence en intégralité sur : https://www.youtube.com/live/G17AMt9SpvM
Connu / TG le 12/10/23 à 16:49
📣 Communiqué commun de la Confédération paysanne, de Bassines Non Merci et des Soulèvements de la Terre à retrouver sur le site ...
Connu / TG le 31/08/23 à 13:23
CQFD, mensuel de critique et d'expérimentation sociales (https://cqfd-journal.org/Le-danger-central-c-est-la)
« Le danger central, c’est la fascisation de l’État »
Au salutaire mouvement social de ce printemps semble répondre une nouvelle et effrayante poussée de « fascisation » de la vie politique française. (...)
Connu / TG le 23/06/23 à 11:37
Le dispositif de garanties financières mis en place par le décret du 2012-633 du 3 mai 2012 pour certaines installations ...
Connu / TG le 04/02/23 à 18:21
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Synthèse
Cette mission constitue une fierté du ministère page 3 la blague !!!!
Page 8
Le ministre se félicite de ne plus étudier les dangers sur de plus en plus d'installations !
Alors même que l'incendie de l'entrepôt logistique des batteries lithium de Bolloré montre l'aberration du régime de l’enregistrement avec une suppression de l'obligation systématique de réaliser une étude des dangers industriels, le ministre souhaite que "la démarche" soit "poursuivie, et de nouvelles facilitations" soient "recherchées."
En 2021, 55% des dossiers instruits qui relevaient du régime de l’enregistrement et
45% du régime de l’autorisation.
Ces chiffres étaient respectivement de 33% et 67% en 2015.
Page 10
Une tentative d'amélioration de la justice mais sous réserve de la bonne volonté des préfets et seulement pour la filière gestion des déchets...
Concernant la justice, "une instruction conjointe des ministères
chargés de l’intérieur et de la transition écologique invitera les préfets à donner délégation de signature aux directeurs de DREAL et DD-ETS-PP (qui pourront les subdéléguer aux chefs de service "inspection des installations classées") pour signer les arrêtés d’urgence conduisant à la suspension des activités sur des sites des filières de traitement de déchets présentant des risques manifestes pour l’environnement ou étant à l’origine de pollutions.
Il s’agit de s’inscrire dans la logique de référés santé-sécurité en matière de droit du travail.
De même, ils seront invités à donner délégation de signature pour les mesures d’urgence (i.e. les mesures conservatoires) sur ces mêmes sites"
Page 12
"Le dispositif de garanties financières ICPE
(pour leur mise en sécurité, c’est-à-dire le 5° de l’article R. 516-1 du code de l’environnement), coûteux pour les exploitants, présentant des charges administratives importantes pour l’inspection des installations classées et rarement mis en œuvre, sera supprimé sauf cas particuliers, comme les éoliennes. Un fonds friches, au sein du fonds pour la transition écologique des collectivités, sera mis à disposition de l’Ademe pour permettre des dépollutions de friches.
Les garanties financières portant sur d’autres motifs (sites Seveso, carrières et installations de stockage de déchets) resteront inchangées."
le dispositif de garanties financières pour les ICPE va être supprimé !!
Cela signifie que les icpe seront exemptées de provisionner les fonds garantis en cas de défaillance à l'exception des sites SEVESO et des sites dans la gestion des déchets.
70 % des entreprises victimes d’un sinistre majeur disparaissent dans les mois qui suivent selon l'INRS.
Avec entre 10 et 20 incendies par jour d'icpe en France, je vous laisse faire le calcul de la perte potentielle pour l'Etat donc pour les citoyens que nous sommes pour des risques pris par le privé...
Au niveau européen la directive sur la criminalité environnementale a été publiée l'an dernier et celle sur la responsabilité environnementale est en cours de revue.
On est au coeur de la privatisation des profits et de la socialisation des pertes/dommages en cas d'absence de garantie financière donc à l'inverse de ce qui est travaillé au niveau européen.
"
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L'étendue de la main mise des ex McKinsey au sein de l'appareil d'Etat et de LREM a de quoi poser question. Un résumé des proches d'Emmanuel Macron passés par McKinsey et des déboires du cabinet de conseil US avec la justice.
...
Tr. ...
Thomas Cazenave ... Yann Algan ... Cabinet ... Pons? ... Martin Baumer, ancien président des jeunes avec Macron, accusé d'agressions sexuelle ... Guillaume ??? ... ArianneComore? chef du pôle engagement? ... On laisse la justice faire son travail ... immunité présidentielle ... choisi pour être le président des lobbies ... aucun quotidien national ne fait la une sur ce scandale ... L'opposition devrait s'en emparer ... rapport du sénat ok ... tout est public depuis des années ... que les français se réveillent !
Connue / https://twitter.com/Poulin2012/status/1596452949861011461
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Rapenne Jean et corinne morel darleux suivent
Alexis Poulin @Poulin2012 · 23h
🔴 SCANDALE MC KINSEY
Pour mieux comprendre le rôle du cabinet de conseil américain McKinsey dans la création d'Emmanuel Macron comme candidat, j'ai fait une galerie de portrait des ex-McKinsey autour de Macron.
Édifiant !
📺 Video complète 👉 https://youtu.be/-08DF-aCisg
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dont philippe brehier
Pour rappel ⛔: La majorité des avancées sociales à l'échelle de TOUTE la France ont été obtenues par des grèves et des manifestations (comme en 36 avec le Front Populaire (congés payés, semaine de 40 h, soutien des prix payés aux agriculteurs) ou en 68, grâce aux "événements de Mai" (30% d'augmentation du SMIC et 10% en moyenne pour les autres salaires)). Rappelez-cela autour de vous, s'il vous plait.
Tr.:
à 23:00 ... embarquer les gens dans le "FAIRE ENSEMBLE" et non pas le "vivre ensemble" auquel je n'adhère pas totalement ... sur le bâtiment, sur le déplacement avec le rail ... un atelier de réparation (mécanique, électronique, informatique) par quartier ou par canton ... ya un développement d'une autre économie face au changement climatique à faire, ce qui n'est pas fait du tout, pas organisé ... c'est pas tout national, pas tout services publics, pas du tout ... mais que ce soit canalisé par l'État, stimulé ... énorme place à l'initiative privée des entrepreneurs, des associations ... embarquer l'ensemble de la société dans une histoire, faire face aux défis climatiques. Ce ne sont pas de petits fragments de la société qui feront ça. Il faut avoir une vision de l'unité nationale ... Ex. Roosevelt, ça ne peut que se faire avec un sentiment de justice. IR de 90%, impôt sur les entreprises ... 3 sondages marquent l'infra-politique :
- la maison : avec un terrain, pour cocooner leurs enfants ... pas une maison hightech ! les 2/3 veulent ralentir, pas accélérer ... ya pbt de faire des choix collectifs. le mouvement ouvrier s'est développé : Pour éliminer le travail des enfants ! Les congés payés : décision nationale. La sécurité sociale : aussi. On a 5 ans pour proposer une autre France.
/Lutte RN : transformer ressentiment en espérance, être des alchimistes de l'espérance. Ex.: ya plus de guichet CARSAT pour la retraite ... donne le sentiment d'un éloignement de la république. idem / mal de dent ...
Retrouvez la conférence des AMFIS 2022 intitulée : « Un État privatisé : ce que l’affaire McKinsey révèle » avec :
• Charlotte Leduc, députée LFI-NUPES
• Arnaud Bontemps, Collectif Nos Services Publics
• Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, co-auteurs de
Les Infiltrés
Connu / TG 21/09/22 à 20:11
Le regard sur les campagnes a changé depuis le confinement, se félicite la nouvelle ministre chargée des Collectivités locales. Mais ...
Connu / TG 15/09/22 à 11:17
JORF n° 157
Texte n° 3
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046026072
Texte n° 4
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046026078
Connus / tg 10/07/22 12:55
Services publics
Bouclier tarifaire, arrêt de réacteurs nucléaires, nouveaux retards pour l’EPR : l’électricien public croule sous les surcharges financières. La prise de contrôle de l’intégralité du capital par l’État, annoncée le 6 juillet, sert à masquer cette dégradation sans précédent.
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Dans son discours de politique générale, la première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé mercredi 6 juillet l’étatisation de fait de l’électricien. Dans la foulée, Jean-Bernard Lévy a officialisé le fait qu’il abandonnait par anticipation son poste de PDG, sans avoir à assumer son bilan.
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Bouclier tarifaire : la politique du pire
... Cyniquement, le gouvernement a demandé à EDF d’assumer l’essentiel du bouclier tarifaire, limitant la hausse des prix de l’électricité à 4 % à partir de février, en vue de protéger le pouvoir d’achat des ménages. Selon ce dispositif, l’accès à l’électricité nucléaire au coût historique (ARENH), qui est déjà une mesure sans équivalent pour financer les concurrents du groupe public, a encore été élargi.
EDF, qui fournit déjà 100 TWh aux fournisseurs alternatifs, est obligé de leur céder 20 TWh supplémentaires au prix de 42 euros/MWh (prix fixé pour l’électricité nucléaire historique). N’ayant pas de production suffisante à disposition, le groupe se retrouve dans l’obligation d’acquérir cette production au prix fort sur le marché (300 euros le MWh actuellement) pour le revendre à perte à ses concurrents.
...
S’il avait décidé, comme l’a fait l’Espagne, de sortir du marché européen de l’électricité, s’il avait baissé la TVA sur l’énergie pour la ramener à 5,5 %, s’il avait retravaillé les tarifs de l’électricité, cela aurait été beaucoup plus efficace pour le maintien du pouvoir d’achat. Au lieu de cela, il a préféré qu’EDF continue à engraisser ses concurrents », dit Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT.
La critique est d’autant plus justifiée que c’est à partir d’une méthodologie contestée, comme nous l’avons raconté https://www.mediapart.fr/journal/economie/240122/regulation-de-l-energie-la-politique-du-pire, que tout cela a été élaboré. La commission de régulation de l’énergie (CRE) a établi fin janvier que les prix des tarifs réglementés de l’électricité devaient augmenter de 44 %, provoquant l’affolement du gouvernement puis la mise en place du bouclier tarifaire sur l’électricité. « Si la CRE avait décidé de changer de période de référence, de lisser l’évolution des prix sur une plus longue période, l’augmentation des prix de l’électricité aurait été au maximum de 10 %. Ce qui aurait pu être facilement supportable pour une grande partie des ménages. Mais la CRE a préféré la politique du pire, au détriment d’EDF et des finances publiques, et enrichir les traders », analyse un connaisseur du marché de l’électricité.
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Le gouvernement ne tient manifestement pas rigueur à la CRE de cette « erreur » : son président, Jean-François Carenco, a été promu ministre délégué aux outre-mer.
Arrêt de réacteurs : un accident industriel sans précédent
... découverte par l’Autorité de sûreté nucléaire de fissures et de corrosion ... chute des investissements à partir des années 2000, la suppression des maintenances préventives, le recours accru à la sous-traitance. Ces économies à court terme se paient au prix fort aujourd’hui.
« Il y a une paupérisation des compétences, une perte de la culture industrielle dans l’entreprise. Les anciens qui ont fait cette maison sont partis. Et la culture est partie avec eux. Ils n’ont pas été remplacés », ajoute un ancien responsable du groupe
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le chantier de Hinkley Point se révèle irréalisable dans les délais et les prix annoncés au moment de la signature du contrat. Alors que le réacteur devait entrer en fonctionnement fin 2022, début 2023, la direction d’EDF a annoncé de nouveaux retards. La mise en service de la première tranche est reportée à fin juin 2027. Au mieux. Ces nouveaux retards se traduisent par un surenchérissement de 3 milliards de livres (3,5 milliards d’euros). Estimé au départ à quelque 19 milliards de livres, le projet est chiffré désormais à 26 milliards de livres.
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un décret est en cours de rédaction pour permettre des coupures d’électricité et mesures de délestage chez les particuliers, sans que celles-ci donnent lieu à indemnisation, à la différence de ce qui est fait pour les entreprises.
• 25 vues - #AuPoste #Libertés #France
Sous différents prétextes (terrorisme, crise sanitaire…), les libertés publiques régressent en France et en Europe : usage excessif des pouvoirs de police, surveillance généralisée, fichage, etc. Face à cette spirale répressive, les contre-pouvoirs (justice, médias) sont trop souvent complices ou impuissants. Cela n’empêche pas des citoyens et des associations d’organiser la riposte. Au Poste reçoit Anne Cécile Robert (Le Monde Diplomatique), qui a coordonné ce hors série Manière de voir exceptionnel.
Visibilité Publique
Publié originellement 08 mai 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes blast ; démocratie ; état ; libertés ; police
Durée 51min 37sec
Commentaires désactivés.
Tr.: ... LQDN ...
Pendant que le HDH ira chez Bleu ?
Nouvelle étape dans le déploiement de la stratégie cloud de l'état, l'annonce du « plan industriel de soutien à la filière cloud française [son], dernier pilier » avec à la clé un soutien financer à de nombreux projets et des objectifs d'ici à 2025. Mais comme le reste du plan, cela ne s'est pas vraiment passé sans accroc.
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Connu / https://twitter.com/framasoft/status/1455568849550692365
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pyg a retweeté Framasoft @framasoft · 6h
666 millions (+1, parce qu'on sent que ça n'assume pas totalement le "nombre de la bête" côté gouvernement Visage souriant avec des cornes ) pour le soutien au "cloud français".
En attendant, mettre un "pognon de dingue" sur la table ne fait pas une stratégie numérique... - 2 - 3 - 12
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Durée de lecture : 8 minutes
Culture et idées Luttes
L’ex-porte-parole d’Attac Aurélie Trouvé attise l’idée d’une coalition arc-en-ciel mêlant action directe, création d’alternatives et participation aux institutions politiques. Une vision stratégique pour la gauche qui se veut inclusive, mais conserve l’État comme acteur politique central et sa conquête comme objectif.
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l’acceptation par une partie des organisations associatives, syndicales, voire politiques, sous l’autoritarisme présidentiel et les gaz lacrymogènes, de l’idée de la diversité des tactiques.
... le gouvernement d’Emmanuel Macron a été violent ... des échecs riches d’enseignements — la loi Travail, ses cortèges de tête et Nuit Debout en 2016, les communes étudiantes et la longue grève des cheminots en 2018 —, des demi-succès — le report sine die de la réforme des retraites en 2020 —, mais aussi de vraies victoires : l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou le retrait de la taxe carbone sous la pression des Gilets jaunes.
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Convergence des luttes
Une première ébauche ... Covid-19 ... collectif Plus jamais ça ! ... défense de la papeterie La Chapelle-Darblay associant ouvriers et écologistes ... thèse du politologue marxiste étasunien Erik Olin Wright, qui, envisageant les stratégies anticapitalistes possibles pour le XXIᵉ siècle, en distinguait trois sortes : une stratégie de rupture et de confrontation brutale à l’ordre dominant — les Gilets jaunes — ; une autre, « interstitielle », de fissures à l’intérieur du système — les Amap et autres coopératives — ; et la dernière, « symbiotique », de participation critique aux institutions — les partis politiques de gauche. Wright avançait qu’une lutte réussie jouait sur les trois tableaux. Trouvé souscrit pleinement à cette thèse, qu’elle résume elle-même à grands traits, lorsqu’elle écrit « Hors et dans les institutions : c’est ainsi que nous pourrons réancrer la justice partout ».
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comme Frédéric Lordon qu’elle cite abondamment, « la conquête du pouvoir ». Or, cette stratégie d’apparence léniniste pose question ... Jérôme Baschet dans son essai Basculements ... , rien ne garantit la neutralité de l’État ; celui-ci, même avec un gouvernement de gauche, peut toujours servir le capitalisme, à tout le moins une économie productiviste.
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« Planifier, relocaliser, socialiser » ... par l’État social ... Les « archipels de résistance au capitalisme » qu’évoquent Alain Damasio et Hervé Kempf [1] sont survolés au détour d’une phrase, les Zad rapidement balayées la page suivante. Quant aux travaux de Jérôme Baschet ou aux fédérations politiques des zapatistes au Chiapas et des combattants et combattantes kurdes au Rojava, il n’est jamais question.
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Le bloc arc-en-ciel. Pour une stratégie politique radicale et inclusive, d’Aurélie Trouvé, aux éditions La Découverte, collection « Petits cahiers libres », septembre 2021, 168 p., 13 €.
Notes
[1] Dans Que crève le capitalisme (Seuil, 2020).
Ndlr : lui suggérer d'inclure l'approche médiation ACT
@LeMediaTV
"#Axa et Allianz sont deux assurances qui font de l’évasion fiscale. C’est à vomir. On va vers une crise financière il est d’autant plus important de savoir où part cet argent." @Fabien_Rssl @Ugobernalicis
#evasionfiscale - 4,5 k vues - 0:00 / 6:27 - 10:00 AM·- 253 Retweets 5 Tweets cités 247 J'aime
Cemil Hebdo
Cette semaine, revenant sur la manifestation de samedi 14 à Paris, il se penche sur le sens de l'action dans la rue, ses limites, ses pièges et surtout la stratégie d'un Etat violent pour broyer la contestation.
1:29 Tous traumatisés
4:13 Tous invisibilisés
6:38 Où est la violence ?
10:06 Légalité contre démocratie
10:53 Etat, Google et tracking
12:46 Loi Séparatisme
15:00 Institut Montaigne
15:47 Afghanistan, exilés et Police
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"3 - 58 - 72"
Connue / https://framasphere.org/posts/11977334
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Dom Mabb - il y a environ un jour
TOUS SURVEILLÉS : UNE ÉTAPE À ÉTÉ FRANCHIE AVEC LA PA#NDÉMIE
#surveillance #pandémie #Tesquet #technologie #économie #libertés 1 J'aime
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Tr.: ... Livre de oliver Tesquet "État d'urgence technologique"
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Connaissez vous le « nudge » ? On en parle avec notre invitée la journaliste Audrey Chabal. "Souriez vous êtes nudgé". Elle a enquête sur la façon dont nos gouvernants utilisent des méthodes de l’économie comportementale pour nous inciter à prendre certaines décisions, une stratégie de communication très utilisée par le gouvernement français en ces temps de pandémie.
Et puis nous partons en Inde où le journaliste Côme Bastin nous raconte les ravages du Covid dans le deuxième pays le plus peuplé du monde.
57 commentaires
Tr.: ... effet de messager ex. montrer la vaccination d'un ministre... on nie la rationalité des individus ... paternalisme libertarien, infantilisant, ... une façon de palier à l'austérité ... stéphane géraud ?
Dans Revue interdisciplinaire d'études juridiques 2010/2 (Volume 65), pages 207 à 228
Le terme de gouvernance est à la mode. Et pourquoi s’en étonner ? La gouvernance désigne un concept commode. Une idée descriptive de la réalité, mais aussi un idéal normatif associé à la transparence, à l’éthique, à l’efficacité de l’action publique. La gouvernance devient dès lors un mot-talisman paré de tous les fantasmes associés à l’action publique, tout en revêtant le vocabulaire rassurant de l’objectivité technique. Le mot « gouvernance » fait sérieux tout en promettant des lendemains qui chantent aux théoriciens de l’action publique. Ce faisant, le discours de la gouvernance fait l’objet d’une double confusion. La première tient aux vertus qui lui sont associées, la seconde aux défauts qui lui sont imputés.
...
La première partie de cette courte analyse décrira les raisons pour lesquelles la gouvernance est apparue comme une idée nécessaire pour répondre aux insuffisances de la théorie moderne de l’État. La seconde partie de cette analyse définira quant à elle la gouvernance comme une technique de gestion sociale visant à produire des règles collectives à partir de l’orientation des conduites des acteurs plutôt que par des normes commandant et sanctionnant directement leurs comportements. Nous terminerons cette note en suggérant le rapport qu’entretiennent les concepts de gouvernance et de transparence, dont un examen plus approfondi pourra faire l’objet d’un prochain texte.
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Vive la Commune ! --- 18 mars 1871 - 18 mars 2021 : les 150 ans de la Commune de Paris - •18 mars 2021 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Ce 18 mars 2021, nous célébrons le 150e anniversaire du commencement de la Commune de Paris. Dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon rend hommage aux communardes et communards qui ont mené une lutte pour la liberté et l'émancipation humaine dont la lumière brille encore aujourd'hui sur le monde.
Jean-Luc Mélenchon explique ici l'Histoire de la Commune de Paris et son commencement par la résistance à l'envahisseur allemand. Il explique comment les femmes ont été aux avant-postes de la lutte. Il retrace les grandes avancées de la Commune de Paris : la séparation des Églises et de l'État, la réquisition des logements vacants, la création des coopératives ouvrières.
1 026 commentaires
En un an de crise sanitaire, nous avons assisté au triste spectacle du délabrement de l’Etat et de notre service public. Si le COVID-19 a révélé au grand jour ces carences, et dernièrement l’immense retard de la France dans la campagne vaccinale, le phénomène n’est pourtant pas nouveau : depuis plus de 40 ans, l’Etat s’est appliqué à organiser sa propre impuissance, en se soumettant aux logiques de marché et non plus des citoyens.
Ces derniers n’ont plus aucune voix au chapitre dans ces politiques néolibérales, que l’État fait appliquer en redoublant de violence, comme l’a montré la répression des gilets jaunes. C’est le sujet de l’ouvrage de Frédéric Farah, auteur de Fake State, l’impuissance organisée de l’Etat en France, avec qui nous revenons sur les événements avant-coureurs d’une catastrophe.
Tr.: ... ça s'est passé sous la gauche, entre 81 et 83, où il cède, rôle de Laurent Fabius, organise le désarmement général de flexibilisation contre les travailleurs, romp à un volontarisme, v2.0 est la mondialisation, l'europe de Jacques delors n'a rien de socialiste, pb de formation de ces élites, mutation des formations, banaliser l'état, new public management, comme entreprise privée, obsession du benchmarking, imaginaire business, repenser la formation des élites dans un sens de l'intérêt général, dans l'imaginaire, pourtant la dépense publique pèse 50% du PIB. La nature des missions de l'ÉTAT change, elles se mettent au service du marhcé. Les recettes se réduisent. Démocraties libérales ne vont pas de soi, en train de divorcer : logique brutale pour compléter ex la grèce parlement balayé, le sanitaire now idem, réduction de la démocratie sociale, augm de l'autoritaire, la bataille est celle des récits, transfo techn entrainent des mutations politiques présentées comme inéluctables, faire avec, sic, c'est faux, c'est nier l'autonomie d'une communauté, nourrit la résignation, retour à la souveraineté nationale. En finir avec l'euro est un point de départ, repenser la sortie pour l'état stratège, pj pensé pour, ouvert, rétablir la démocratie, on doit pouvoir redébattre de tout, revitaliser la démocratie, point de départ d'un chantier immense...
Catégories Histoire de l'énergie, Idées et références
Le dixième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2021, sera probablement marqué par de nombreux bilans et récits rétrospectifs ... peu d’entre eux proposeront un angle aussi original que le livre Radiations et révolution, paru à la fin de février. Rédigé par Sabu Kohso, un théoricien japonais des luttes sociales et un militant anticapitaliste de longue date, il raconte comment les citoyens et les groupes sociaux se sont positionnés face à la catastrophe et comment les diverses réponses se sont inscrites dans la continuité des luttes amorcées dans la foulée de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945.
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La thèse de l’ouvrage est assez complexe et emprunte à plusieurs courants de la pensée marxiste et altermondialiste. Elle présente l’industrie nucléaire comme le résultat d’une alliance malsaine entre le capital, l’État et l’armée et l’un des visages d’un capitalisme apocalyptique nous menant par touches imperceptibles vers un monde dystopique et hostile au vivant. En ce sens, les radiations s’accumulent et menacent la vie tout autant que les polluants chimiques, le plastique ou les changements climatiques. L’industrie nucléaire, entourée de secret et incompréhensible au commun des mortels, porte en soi les germes d’un État de plus en plus technocratique et autoritaire.
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nucléotides, les particules issues de la fission de l’uranium, qui se diffusent dans la chaîne alimentaire et ont effet permanent aux fois ingérées et fixées par les organismes vivants – y compris chez l’être humain.
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L’auteur fait de grands efforts pour relier son propos à diverses théories sociales et philosophiques. La géophilosophie de Deleuze et Guattari forme l’un des principaux fils conducteurs de l’ouvrage, mais on trouve aussi des références aux théories de la domination de la technique (notamment celle de Günther Anders) et à divers ouvrages relevant des traditions marxistes et altermondialistes. Kohso inscrit la résistance à Fukushima dans la continuité des luttes militantes des années 1960, elles-mêmes présentées comme une réaction à la mainmise de l’État capitaliste nucléarisé mis en place au Japon dans les années 1950.
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il présente le Japon autrement que sous l’angle de la société hautement consensuelle et conformiste que nous imaginons volontiers en Occident. Le parti pris en faveur des gens ordinaires et de leur expérience subjective est aussi un contrepoint bienvenu aux analyses hautement techniques et abstraites qui pullulent autour des événements de Fukushima.
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Source :
Kohso, Sabu. Radiations et révolution: Capitalisme apocalyptique et luttes pour la vie au Japon, Éditions de la rue Dorion et Éditions Divergences, 2021, 320 pages.
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Dans ce 131e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur deux franchissements de seuil inquiétants dans la vie politique et médiatique de notre pays : le non-débat Darmanin-Le Pen sur France 2 d'une part et les déclarations de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal sur l'islamogauchisme à l'université.
Sur le premier point, Jean-Luc Mélenchon explique comment le service public de la télévision s'est fait l'agent de communication du gouvernement en mettant en scène un prétendu débat sur l'islam entre Darmanin et Le Pen. Un « débat » dont l'unique objectif était de faire parler de ce sujet alors qu'était étudié à l'Assemblée nationale le projet de loi sur les principes républicains. Et un « débat » dans lequel Gérald Darmanin a pu donner ses points d'accord avec Marine Le Pen et dire qu'elle était plus « molle » que lui sur ce sujet.
Sur le second point, Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi les propos de la ministre de l'Enseignement Vidal sur la recherche et l'islamogauchisme sont un franchissement de seuil et une volonté de contrôler la recherche jamais vue auparavant en France. Il explique ce que sont les études de sciences sociales et les quelques points qui suscitent du questionnement ou de la curiosité. Il appelle les universitaires à s'opposer à cette volonté de la macronie de tout contrôler, jusqu'à la recherche elle-même.
LES LIENS
L'« islamogauchisme » n'est pas une réalité scientifique : http://www.cnrs.fr/fr/l-islamogauchis...
1 034 commentaires
Connu / Mel april-educ et autre mel de fll
transcrit et bientôt publié https://wiki.april.org/w/Pourquoi_les_logiciels_libres_int%C3%A9ressent-ils_les_Etats_-_La_question_du_jour
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Le samedi 10 octobre 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Ruth Elkrief. Les échanges ont concerné d'abord la gestion de l'épidémie de Covid 19 par le gouvernement. Le député insoumis a expliqué que les ordres et contre-ordres associés aux changements d'avis successifs avaient ébranlé l'autorité de l'État. Il a expliqué que les décisions récentes prises sur le sujet à Marseille avaient été vécues comme injuste au regard de ce qui était fait ailleurs.
La deuxième partie de l'émission était consacrée à un portrait de Jean-Luc Mélenchon retraçant sa vie et son parcours politique. Il a ainsi expliqué son engagement en tant qu'étudiant, sa première rencontre avec François Mitterrand puis son adhésion au PS et enfin la rupture pour fonder le Front de Gauche et la France insoumise. Il est revenu sur la présidentielle de 2017 où il a raté de peu la marche pour le second tour et a expliqué avoir eu l'impression que la possibilité de changer en profondeur le pays était passée au bout de nos doigts. Il est revenu, aussi, sur l'épisode des perquisitions au siège de la France insoumise.
Les questions de Ruth Elkrief portaient, dans une dernière partie, sur l'actualité du moment. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la loi sur le séparatisme voulue par Macron puis finalement renommée « loi pour renforcer la laïcité ». Le député insoumis a expliqué que la France insoumise ferait des propositions sur le sujet à l'Assemblée. Il est revenu aussi sur le concept de « créolisation » emprunté à Edouard Glissant pour décrire la façon dont les cultures se modifient en se mélangeant. Enfin, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une fusion entre Veolia et Suez contraire à l'intérêt général et a expliqué : « On parle d'argent plutôt que de parler d'eau »
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Le samedi 10 octobre à 13h50 suivez en direct la première journée nationale de débat de l'Agora de La France insoumise. La première session porte sur le rôle et la place de l'État face à l'urgence écologique.
Pour débattre avec les insoumis, le plateau d'intervenants est composé de Dominique Bourg, Damien Carême, Catherine Larrère, Henri Sterdyniak, Aurélie Trouvé et Mathilde Panot, vice-présidente du groupe parlementaire LFI à l’Assemblée nationale.
Participez sur les réseaux sociaux avec #AGORA2020
Pour en savoir plus sur l'Agora : https://lafranceinsoumise.fr/comment-ca-marche/agora/&v=ArqYHS8H7pk
C’est l’une de plus grandes multinationales au monde, et aussi l’une de moins connues. Procter & Gamble, colosse américain spécialisé dans les produits ménagers, est implanté dans plus de 30 pays (dont la France) et ses produits remplissent les rayons des supermarchés autour du globe. “P&G” est également spécialiste dans un autre domaine : celui de l’optimisation fiscale, soit l’ensemble de ces pratiques qui permettent aux grands et petits groupes d’esquiver les impôts via les paradis fiscaux.
Grâce à une série de montages fiscaux et juridiques, la branche française de P&G réussit à transférer chaque année des sommes faramineuses vers la Suisse, puis, grâce à des prêts dans l’ordre de 15 milliards d’euros, à en transférer encore plus vers les Etats-Unis, où se trouve le siège de la multinationale.
Ce faisant, la multinationale non seulement évite de payer une partie des impôts dont elle devrait s'acquitter, mais surtout, réduit considérablement le montant de la participation dûe à ses salariés français - ce dispositif qui prévoit qu’une partie des bénéfices réalisés soit reversée aux travailleurs.
L’optimisation fiscale est un sujet dont on parle souvent, mais qui ne semble pas nous concerner vraiment. Des milliards virtuels, des montages fiscaux absconds, des prête-nom : tout cela apparaît comme quelque chose d’abstrait, lointain. Pourtant, comme on le montre dans cette enquête, elle s’immisce directement dans nos fiches de paye, dans nos poches, dans nos vies : et ça, il n’y a rien de plus concret.
.@MaximCombes · 4 sept.
Très heureux de signer avec @ameliecanonne
un chapitre sur l'état de la mondialisation & les perspectives de relocalisation écologique & solidaire dans ce livre paru aux éditions @AuDiableVauvert
cette semaine (livre piloté par @Regards_fr) #VendrediLecture Image Pierre Jacquemain
Transcription : ... Livre "Dessine-moi un Pangolin" ...
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La Fondation pour les Sciences Sociales organise une Journée des sciences sociales 2019 sur le thème « “Crises de confiance » le vendredi 22 novembre de 9 à 17 heures à Sciences Po, Paris Salle Goguel, où les lauréats présenteront leurs travaux dans une version française accessible à un large public.
Transcription :
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aller du côté des expériences, des pratiques, des interactions, pour améliorer ce fait. Et ainsi contribuer à réparer ce lien social entre institutions et population.
1:30:38 • 25 views lemediatv
.#Climat #Environnement
Faut-il dépasser la rhétorique de la « transition » écologique ? C’est ce qu’avance le collectif Désobéissance Écolo Paris, qui a notamment participé aux grèves scolaires lancées en 2019 dans la capitale, dans son ouvrage Écologie sans transition (éditions Divergences).
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Créée par l’enseignant anglais en permaculture Rob Hopkins à la fin des années 2000, l’expression « transition écologique » désigne, selon ce dernier, le passage (nécessairement « progressif » et « apolitique ») du mode actuel de production et de consommation à un mode « plus écologique », qui passerait entre autres par une réduction massive des émissions de CO2.
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Dans Écologie sans transition, un ouvrage collectif récemment paru aux éditions Divergences, le collectif propose au contraire l’interruption « dès maintenant » de « l’œuvre destructrice de l’économie », en annonçant « ne pas vouloir d’une écologie qui serre la main à tout le monde ». Explications.
La volonté d'une rupture « dès maintenant »
... L'ancien maire de Bègles lui préfère le terme de « reconstruction », formulé notamment par l’économiste Gaël Giraud.
L’impossible transition énergétique ?
... Dans une conférence sur la question publiée sur la chaîne du Média, Jean-Baptiste Fressoz évoque des périodes de très fortes décrues d'émission de CO2 rares et, surtout, exceptionnelles. Les seuls exemples historiques de moments où se produisent ces « transitions » ? « La crise de 1929, c'est un moment où effectivement, au niveau global, les émissions de CO2 baissent très fortement, ironise l'intéressé. Après la Seconde Guerre mondiale, les pays vaincus comme l’Allemagne opèrent aussi une magnifique transition énergétique, mais bon… »
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« Dans le mix énergétique mondial, la part des énergies fossiles est de 80 % depuis 30 ans, alors que sur la même période on s’est beaucoup vanté de transitionner vers les énergies renouvelables, renchérit le premier chapitre du livre Écologie sans transition. À moins d’une rupture, il n’y aura donc pas de sortie des énergies fossiles. »
Le « ravage » plutôt que la « crise »
Qu’entendre par le mot « rupture » ? Pour Désobéissance Écolo Paris, la question est d’abord sémantique. Car au-delà de l'enjeu énergétique, c’est un véritable changement de vocabulaire que souhaite opérer le collectif. Au lieu de parler de « crise », ce dernier privilégie par exemple le terme de « ravage ». « Une crise est temporaire, peut-on lire dans les premières pages du livre. En revanche, un ravage est un processus, actif, agressif, mené par un sujet identifiable. C’est pour souligner ce lien entre une activité ravageuse, celle de l’économie capitaliste, et ses effets destructeurs sur les milieux vivants, que nous préférons ce terme à tous les autres. »
...
Écologie sans transition entretient au contraire un rapport très conflictuel avec l’État, accusé « de garantir et de réguler l’ordre économique qui détruit activement la planète » ... on ne peut obtenir des gains conséquents de sa part qu’en instaurant d’abord un rapport de force. ...
Connu / https://twitter.com/GaelGiraud_CNRS/status/1282343642615644161
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Damien CAREME Globe terrestre Europe-Afrique a retweeté
Gaël Giraud @GaelGiraud_CNRS · 12 juil.
En effet, ce dont il s'agit, c 'est de reconstruction écologique : non pas 1 transition "lisse" & sans heurts mais 1 combat politique pour mettre fin au désastre, créer des emplois...
Pour cela, l'Etat doit devenir 1 allié & non plus le complice du pire - 12 - 221 - 489
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À Rodez, la justice attaque de nouveau l’Amassada et son monde. Mercredi 10 juin s’est tenu le procès de quatre militants de la lutte contre le transformateur de Saint-Victor-et-Melvieu. Accusés de violences, ils et elles ont tenté de rendre audible le sens de leur lutte invoquant l’urgence de l’action face à la destruction des écosystèmes.
Rodez (Aveyron), reportage
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« On a au moins pu s’exprimer. C’est autre chose de savoir si on sera entendu », déclarait-il à la sortie. Le délibéré sera rendu dans un mois, le 8 juillet prochain.
Dans la préface de 1963 de son ouvrage La notion de politique[1], Carl Schmitt[2] déclarait de façon pour le moins inattendue que « l’ère de l’État [était] à son déclin ». Du point de vue de la France gaullienne et planificatrice, la formule avait de quoi sembler saugrenue. Trente ans plus tard, le juriste Olivier Beaud dans sa thèse de référence sur la Puissance de l’État[3] (1994) soulignait pourtant ex post la justesse du constat. Il fallait se rendre à l’évidence : la question de la « péremption » de l’État était désormais d’actualité. De toutes parts, des voix se bousculaient pour réclamer sa fin et son dépassement. L’État était accusé à la fois d’être « trop » et « pas assez » : trop pour ceux qui défendaient le localisme, le régionalisme ou le communalisme ; pas assez pour ceux qui prophétisaient une nouvelle ère géopolitique globalisée où n’existeraient que des superpuissances.
Cette période vient de subir un coup d’arrêt. La crise du Covid19, agissant comme un mouvement de balancier, a renvoyé le pendule de l’histoire dans les mains des partisans de l’État. Tous les médias s’en font l’écho
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l’État apparaît aujourd’hui comme un champ de ruine : érodé de l’extérieur par une critique doctrinale multidimensionnelle, il a fini miné de l’intérieur par des décennies de politiques libérales, de droite et de gauche.
3. Construire l’État nouveau
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La séquence historique qui a vu se succéder Gilets jaunes, mouvement des retraites puis crise du Covid19 exhibe de toute part une population meurtrie par ces politiques publiques brutalisantes. La colère qui couve est immense[27]. Les potentialités d’embrasement – qu’elles proviennent de la souffrance des quartiers populaires ou d’une reprise des « actes Gilets jaunes » – sont réelles.
...
Dans le même temps, deux chantiers intellectuels doivent être ouverts pour répondre à deux des affirmations anti-étatistes que nous avons vu exposées ci-dessus :
- l’État est l’ennemi de la société ;
- l’État est l’ennemi de la liberté.
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exige en réponse l’amorce d’un double processus :
1/ D’une part, il faut reconnecter l’État à la société
... En s’appuyant sur la philosophie politique de Spinoza, il est possible de penser l’État, non comme une instance subsistant en dehors des Hommes mais comme une véritable émanation de ces derniers. Pour Spinoza, ce qui définit toute chose c’est le conatus – c’est-à-dire « l’effort » par lequel cette chose « tend à persévérer dans son être » (L’Éthique). Ce conatus chez l’Homme lui confère à la fois un besoin de liberté et de sécurité. Depuis Hobbes, on sait que l’État formé par contrat social est généralement perçu comme le meilleur garant de la sécurité individuelle. Mais cette sécurité se paye au prix de la liberté. Le coup de force de Spinoza est de trouver le moyen d’allier les deux. Pour y parvenir, écrit le philosophe hollandais, il convient de mettre en place un État démocratique[29]. Mû et régi par le demos, l’État protège et sert nécessairement la société qui le commande. De même, n’étant plus une force extérieure à cette société mais son émission, le risque d’une privation de liberté disparaît. Mieux, l’État peut grâce à son imperium augmenter la « puissance d’agir » des individus et développer un « agir social » [30] bénéficiant à tous.
2/ D’autre part, il faut (re)faire de l’État, un instrument de combat contre l’ordre injuste. ... La controverse provient des différentes acceptions de la notion de liberté que Jean-Fabien Spitz modélise entre la « non-interférence » et la « non-domination ». Pour beaucoup, la liberté consiste à « faire tout ce qu’on veut », à ne pas être empêché ni gêné. C’est la liberté revendiquée comme « non-interférence ». Cette conception de la liberté, à l’origine de la pensée libérale et libertaire, rejette l’État catégorisé comme une puissance interférente. Mais il existe une autre conception qui définit la liberté comme une « non-domination ». Cette dernière, héritière du républicanisme antique, considère que la liberté la plus essentielle est celle de ne pas être esclave, en d’autres termes, d’avoir des droits politiques[33]. ... comme le note Rousseau au cours d’un raisonnement du Contrat social analogue à celui de Spinoza : « il n’y a que la force de l’État qui fasse la liberté de ses membres »[35]. Ce renversement de perspective d’un État n’étant plus le problème mais la solution se résume chez le philosophe Alfred Fouillée par une formule fameuse : « l’État ne confisque aucun droit, il les garantit tous »[36].
Le désordre du monde actuel doit nous inviter à nous saisir de ces deux modèles pour évaluer les dangers contemporains qui mettent en péril les libertés et le corps social. La première de toutes ces menaces est le risque d’effondrement généralisé. Ce risque environnemental met en accusation la vie humaine (l’anthropocène) mais aussi et surtout les conséquences de son activité économique (le capitalocène), comprendre l’extension sans fin du marché, la quête de profit et d’accumulation.
...
Connecté démocratiquement aux aspirations du grand nombre et des travailleurs, aiguillé par la souveraineté populaire, l’État nouveau devra être missionné pour répondre aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques[38]. Pour ce faire, il faudra s’extirper des débats caricaturaux (centralisation/décentralisation[39]) en proposant un ré-échelonnage de la décision publique articulant l’international, le national et le local[40] ; interdire l’aide au financement des chantiers écocides et rediriger ces mannes financières vers la bifurcation écologique, redonner du sens à l’impôt en mettant en place une fiscalité juste et une véritable répression contre l’évasion fiscale ; il faudra enfin rétablir « la République dans les faits » à travers l’activation de nouveaux réseaux, la remise en état des services publics et l’investissement massif dans l’éducation nationale. En un mot, « démocratiser l’État au lieu de le réduire » : telle est la réponse républicaine[41].
[1] C. Schmitt, La notion de politique ; Théorie du partisan, Paris, Flammarion, 1992.
[2] Carl Schmitt ayant appartenu au parti nazi entre 1933 et 1936, la lecture de son œuvre nécessite évidemment précaution, mise à distance et conscience critique de cette dimension biographique du juriste allemand.
[3] O. Beaud, La puissance de l’État, Paris, PUF, 1994.
[4]https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/05/economie-de-marche-la-crise-du-coronavirus-provoque-le-grand-retour-de-l-etat_6035651_3234.html
[5] https://www.liberation.fr/debats/2020/03/25/covid-19-le-retour-de-l-etat-providence_1782897
[6] https://www.lefigaro.fr/vox/politique/la-crise-du-coronavirus-ou-le-retour-de-l-etat-20200323
[7] https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Face-coronavirus-retour-lEtat-2020-03-26-1201086163
[8] https://le1hebdo.fr/journal/numero/290
[9] Dans la philosophie allemande, la Weltanschauung correspond à la « conception du monde ».
[10] On doit à Tocqueville la première énonciation de ce continuum étatique, v. A. de Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution (1856), Paris, Gallimard, 1985.
[11] J. Barbey, F. Bluche, S. Rials, Lois fondamentales et succession de France, Paris, Diffusion-Université-Culture, 1984.
[12] E. Kantorowicz, Les deux corps du roi : essai sur la théologie politique au Moyen Âge, Paris, Gallimard, 2019.
[13] Il faut également dire que les nombreuses guerres extérieures à partir du XVIIIe siècle vont générer des coûts et la création d’une armée permanente nourrissant ainsi le besoin d’un État percepteur d’impôts désormais vitaux. On peut ainsi dire, comme le résume Charles Tilly dans sa fameuse formule, que « la guerre a fait l’État autant que l’État a fait la guerre ».
[14] Voir sur la nature du « républicanisme jacobin » et sa « sensibilité », J. de Saint-Victor et T. Branthôme, Histoire de la République en France. Des origines à la Ve République, Paris, Economica, 2018, p. 13-17.
[15] Sur l’histoire de l’administration et son évolution au XIXe siècle, voir l’ouvrage de référence de l’historien du droit Grégoire Bigot, L’administration française. Politique, droit et société. 1789-1870, Paris, LexisNexis, 2014.
[16] M. Braddick, « Réflexions sur l’État en Angleterre (XVIe-XVIIe siècles) », in Histoire, économie & société, 2005, vol. 24e année, no. 1, pp. 29-50.
[17] « L’habitant des États-Unis apprend dès sa naissance qu’il faut s‘appuyer sur soi-même pour lutter contre les maux et les embarras de la vie ; il ne jette sur l’autorité sociale qu’un regard défiant et inquiet, et n’en appelle à son pouvoir que quand il ne peut s’en passer », A. de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1835), Paris, Gallimard, 1986, t. II, p. 274.
[18] Des réflexions intéressantes à lire à ce sujet dans le numéro spécial de la revue Nouvelles FondationS, « L’État dans tous ses états », 2007/1, n°5.
[19] Lénine, L’État et la révolution (1917), Paris, La Fabrique, 2012.
[20] Notons qu’il existe en parallèle une tradition contraire qui, de Louis Blanc à Ferdinand Lassalle, considère que l’État peut et doit être utilisé pour lutter contre le capitalisme. Sur la question, P. Fouquet, « Marxisme et socialisme étatique », in Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 12, 1981, n°1. p. 83-119.
[21] R. Gombin, Les origines du gauchisme, Paris, Seuil, 1971.
[22] Sur ce sujet, lire M. S. Christofferson, Les intellectuels contre la gauche : l’idéologie antitotalitaire, 1968-1981, Marseille, Agone, 2014.
[23] P. Clastres, La société contre l’État, Paris, Éditions de Minuit, 1974.
[24] Pour une histoire de ce rapport à la « réforme de l’État », voir la thèse de Philippe Bezes, Réinventer l’État. Les réformes de l’administration française (1962-2008), Paris, PUF, 2009.
[25] Pour un regard sur la question, v. N. Matyjasik et M. Guenoun (dir), En finir avec le New Public Management, Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique, 2019.
[26] S. Audier, Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », Lormont, Le Bord de l’eau, 2012 ; S. Halimi, Le grand bond en arrière : comment l’ordre libéral s’est imposé au monde, Marseille, Agone, 2012 ; F. Denord, Le néo-libéralisme à la française : histoire d’une idéologie politique, Marseille, Agone, 2016 ; G. Chamayou, La société ingouvernable : une généalogie du libéralisme autoritaire, Paris, La Fabrique, 2018 ; B. Amable et S. Palombarini, L’illusion du bloc bourgeois : alliances sociales et avenir du modèle français, Paris, Raisons d’agir éditions, 2018.
[27] M. Le Bretton, « La révolte au temps du coronavirus » in Quartier général du 23 avril 2020, https://qg.media/2020/04/23/la-revolte-au-temps-du-coronavirus-par-manon-le-bretton/.
[28] Sentiment grandissant actuellement du fait de l’explosion des violences policières. Sur cette question, voir le travail de recension de David Dufresne.
[29] Pour les détails de cette construction philosophique : J. de Saint-Victor et T. Branthôme, Histoire de la République en France. Des origines à la Ve République, op. cit., p. doit 105-111.
[30] Voir en ce sens l’édito de notre Institut du 23 avril 2020 par Fabien Escalona, https://www.institut-rousseau.fr/le-retour-de-letat-oui-mais-pas-nimporte-lequel/.
[31] J.-F. Spitz, Le moment républicain, Paris, Gallimard, 2005.
[32] P. Pettit, Républicanisme : une théorie de la liberté et du gouvernement, Paris, Gallimard, 2003.
[33] Cette liberté est donc intimement liée à la notion de citoyenneté. Voir sur toutes ces questions, J. de Saint-Victor et T. Branthôme, Histoire de la République en France. Des origines à la Ve République, op. cit., p. 31-45.
[34] Nicolas Roussellier a ainsi montré que le pouvoir exécutif et l’utilisation des moyens l’État ont été en partie accepté par le grand nombre du fait de l’extension des prérogatives du juge administratif, cf. N. Roussellier, La force de gouverner : le pouvoir exécutif en France, XIXe-XXIe siècles, Paris, Gallimard, 2015.
[35] J.-J. Rousseau, Du contrat social (1762), Paris, Gallimard, 1964, Livre II, chap. XII, p. 216.
[36] A. Fouillée, La science sociale contemporaine, Paris, Librairie Hachette et Cie, 1885, p. 31.
[37] Sur cette dimension des Gilets jaunes, je me permets de renvoyer à un article écrit pour la revue Positions : https://positions-revue.fr/le-moment-gilets-jaunes-i-ce-quils-ont-su-dire/
[38] C’est tout l’objet des propositions de l’Institut Rousseau dans le cadre de son dossier « Comment reconstruire ? » ainsi que dans ses précédentes publications.
[39] C’est à un dépassement de ce débat qu’invite la note de Maxmilien Pierre-Latour, in https://www.institut-rousseau.fr/decentralisation-et-organisation-territoriale-vers-un-retour-a-letat/.
[40] Voir en ce sens le livre de David Djaïz, Slow démocratie : comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main, Paris, Allary Editions, 2019.
[41] J.-F. Spitz, Le moment républicain, op. cit.. p. 41.
Auteur de la note Thomas Branthôme Conseil scientifique Maître de conférences à l’Université Paris V Descartes, il est historien du droit et des idées politiques. Il est l’auteur, avec Jacques de Saint-Victor d’une Histoire de la République en France (éditions Économica, 2018).
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C'est l'histoire de Langouët, 600 habitants et d'un scrutin municipal hors norme. Dimanche 15 mars, l'équipe du maire sortant, un opposant à l'agrochimie, subit une lourde défaite lors d'une élection aux allures de référendum pour ou contre les pesticides. Parce qu'une petite commune qui fait autant pour l'écologie ça énerve selon les perdants.
Le Média est parti à la rencontre des différents acteurs de ce conflit qui déchire le village : de la FNSEA qui surgit après la publication d'un arrêté anti-pesticide, au collectif des coquelicots qui soutient l'ancienne majorité municipale.
.#Pesticides #Maires #État
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Macron a donc eu une "révélation" : "Vive la solidarité ! Vive l’État-providence ! Vive la souveraineté !" Qui l'eut cru ? Mais faut-il le croire, lui qui lamine la société, les solidarités, depuis trois ans ?
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Conseille livre l'entraide de pablo servigne
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Journaliste, fin connaisseur d'Israël, Sylvain Cypel publie un essai fortement documenté dont le titre ne manquera pas de faire débat: « L'Etat d'Israël contre les Juifs ». Pour le résumer succinctement, ce livre est le récit d’une longue dérive de l’Etat d’Israël vers un régime ethniciste, raciste, belliqueux, faisant un usage systématique et disproportionné de la violence à l’encontre des Palestiniens. C’est la mise en place progressive de ce qui ressemble fort à un régime d’apartheid, c’est aussi un régime illibéral passant des alliances avec des régimes autoritaires. Et c’est cette dérive, écrit Sylvain Cypel, menace aujourd’hui les Israéliens eux-mêmes mais aussi les juifs du monde entier. Explications.
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56 448 ont signé
Rodolphe D. a lancé cette pétition adressée à Guido Raimondi (Directeur de la cours européenne des droits de l'homme)
Mes amis,
La gestion du maintien de l'ordre par l'état depuis le début de la crise des gilets jaunes est un scandale.
On ne compte plus le nombre d'images, de vidéos et de témoignages rapportant un usage de la force complètement disproportionné.
Tirs de flashball en plein tête, utilisation abusive des grenades de désencerclement, expéditions punitives au Tonfa par des CRS en large surnombre, et ne donnant suite à aucune attestation, etcetera. Les exemples ne manquent pas et sont complètement indignes d'une démocratie moderne.
Il est hors de question que ces agissements restent impunis. ...
La jeune militante du climat Greta Thunberg a accusé mercredi à la COP25 les pays, même les plus ambitieux, de « tromperie » au sujet de leurs engagements en matière de lutte contre les changements climatiques.
"Une poignée de pays riches ont promis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de tant de pour cent d'ici telle ou telle année, ou d'atteindre la neutralité climatique en tant d'années", a-t-elle rappelé lors d'un événement organisé à la 25e conférence de l'ONU sur le climat, à Madrid.
"Cela semble impressionnant au premier abord, mais même si les intentions sont bonnes, ce n'est pas du leadership, ce n'est pas montrer la voie, c'est une tromperie", a insisté l'adolescente.
La plupart de leurs promesses n'incluent pas l'aviation, le secteur maritime, et les biens importés ou exportés, mais ils incluent la possibilité pour les pays de compenser leurs émissions ailleurs.
Le bénévolat est une activité non rétribuée et librement choisie qui s’exerce en général au sein d’une institution sans but lucratif (ISBL) : association, ONG, syndicat ou structure publique.
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le « Guide du bénévolat » https://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_du_benevolat.pdf liste de nombreuses raisons pour une association de valoriser son bénévolat (lire p. 22), que le site Associathèque résume ainsi :
- démontrer, par la valorisation d’apports importants, l’autofinancement d’une partie de l’activité, le financement public se trouvant de fait atténué ;
- souligner le dynamisme d’une association en mettant en évidence sa capacité à mobiliser des bénévoles et des prestations gratuites en nature ;
- évaluer le poids financier du bénévolat, des dons et services en nature ;
- identifier la dépendance au bénévolat, et en cas de diminution de cette aide, évaluer le besoin de financement supplémentaire.
...
valoriser le bénévolat pose avant tout des problèmes politiques...
les États sont gérés de plus en plus comme des entreprises ... la « Loi Travail » (dite aussi « Loi El Khomri ») de 2016 précise — parmi plein d’autres choses — le contenu du Compte Personnel d’Activité (CPA). Il comprendra à la fois le Compte Personnel de Formation (CPF), le compte pénibilité ainsi qu’un futur Compte d’Engagement Citoyen (CEC) qui permettra de bénéficier d’heures de formation en cas de volontariat ou de bénévolat, notamment pour les fonctions de direction d’association ou d’encadrement de bénévoles. ... pose le problème de la valeur d’une action bénévole, et celui de la marchandisation de la société
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Le problème de la surveillance étatique
... des formes de répressions très diverses (procès bâillon, violences policières, baisse de subventions, etc.) ...
....
Laurent Costy, alias Provençal le Gaulois, présente comment la contribution collégiale autour d’un Commun a donné naissance à Bénévalibre https://benevalibre.org/ (à coups de table ronde).
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?n00QZg
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P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
...
un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
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p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
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XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
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Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
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Le 25 octobre 2019, Adrien Quatennens était l'invité de BFM TV de Laurent Neumann. #BrunetNeumann
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Les géants de la Silicon Valley – Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft – sont confrontés depuis quelques mois à des grèves et des pétitions émanant de leurs propres salariés, à des appels au démantèlement lancés par des élus du Congrès, à des amendes en cascade dans plusieurs pays… Certains se prennent à rêver de la « fin » des Gafam.
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Un « mouvement social » inédit chez les cols blancs
... tentatives de syndicalisation. La Tech Workers Coalition https://techworkerscoalition.org/ veut par exemple fédérer cadres et employés au sein d’un même collectif.
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L’arrivée au pouvoir de Donald Trump a marqué une première rupture. Sa politique anti-immigrés a heurté la Silicon Valley et son armée d’ingénieurs d’origine étrangère. « Cela a été un choc moral, assure Olivier Alexandre. Ces gens qui s’intéressaient peu à la politique nationale ont été confrontés à ses dures réalités : certains se sont retrouvés expulsés. » Par ailleurs, les scandales impliquant les géants de la tech (comme Cambridge Analytica) ont mis à mal l’idéalisme de salariés convaincus d’œuvrer au bien de l’humanité
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Il faudrait que cette révolte de l’intérieur soit épaulée par l’ensemble de la société civile, c’est-à-dire par les utilisateurs des Gafam. Et que les États jouent, enfin, leur rôle ! »
Menaces de régulations étatiques
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L’urgence de développer et s’approprier des alternatives aux Gafam
Historien des sciences et acteur du logiciel libre, Christophe Masutti réclame d’agir sans attendre ... inscrire dans les appels d’offre la préférence pour des logiciels libres et/ou en open source (dont le code source est ouvert). » ... pour une révolution culturelle : « Nous avons besoin d’une culture du numérique qui soit suffisamment mature dans la population pour ne plus dépendre de services qui font un usage déloyal des données et conforment les usages. Ce qu’on appelle le capitalisme de surveillance, au-delà de l’asservissement économique, crée aussi une dépendance numérique. » ... pour les militants du numérique, démanteler les géants de la Silicon Valley ne suffira pas. L’émancipation des utilisateurs suppose l’essor des alternatives aux Gafam : réseaux sociaux décentralisés, logiciels libres, ou encore moteurs de recherche respectueux de la vie privée. Pour la plupart, ces alternatives existent déjà. il reste à les promouvoir.
Alexis Moreau
Tags Multinationales Surveillance et biométrie
Dans son dernier essai, l'avocat et écrivain alerte sur le tournant autoritaire que prend notre société.
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la liberté se raréfie et le paternalisme étatique croît, au point de rendre irrespirable notre société politique. ... Sureau ne dénie pas à l'État la fixation des règles. Mais il ne lui pardonne pas de trahir sa Constitution. ...en 2017 a contré les lois relatives au terrorisme et à l'État d'urgence. ... il vitupère cet automne la loi dite anticasseurs d'avril 2019 et s'alarme de l'effarante loi AVIA
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Le jeudi 26 septembre, vers 2h40 du matin, un incendie est déclaré dans l'usine Lubrizol en Normandie. Cette entreprise produit des additifs pour de l'huile de moteur et des lubrifiants industriels. À huit heure, les sirènes retentissent. Et toute la journée suivante, un épais nuage noir envahit la région. Le Média s'est rendu sur place afin de constater les conséquences de la catastrophe.
.#Rouen #Lubrizol #Castastrophe
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Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris, défend des manifestants et des journalistes victimes de gardes à vue arbitraires, de violences policières ou d'autres atteintes aux libertés.
Dans un livre paru récemment et intitulé "Ennemis d'État. Les lois scélérates, des anarchistes aux terroristes", il montre comment les lois souvent adoptées sous le coup de l'émotion (attentats, événements violents), présentées comme des réponses nécessaires pour la sécurité générale, aboutissent toujours tôt ou tard à de graves restrictions des droits politiques (liberté d'opinion, de manifestation, d'organisation, de circulation) pour TOUS les citoyens.
Dans cet entretien, R. Kempf souligne en particulier comment les lois anti-terroristes de 2001, 2014, 2015 et 2017 ou encore la loi anti-casseurs de 2019, exactement comme les "lois scélérates" promulguées en 1893-1894 après des attentats anarchistes, servent en fait à tout autre chose qu'à lutter contre le terrorisme : elles créent des délits d'intention et d'opinion qui permettent d'empêcher les écologistes et tous les opposants en général, en particulier les gilets jaunes, d'exercer leurs droits fondamentaux. Elles représentent ainsi un fort recul de la démocratie en France.
.#GiletsJaunes #Répression #État
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Transcription : ... au 19ème siècle, la relégation / déli de vagabondage, la récidive ... mesure de sûreté ... "Généralement adoptée sous le coup de l'émotion pour gérer une situation exceptionnelle, désignant des ennemis, elles donnent un pouvoir extraordinaire et parfois temporaire à l'État, à la police, et au ministère public, avant de se normaliser et de cibler aussi les citoyens."
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"Si l’avenir du monde c’est que les 7 vieilles puissances décident de l’ordre écologique et l'imposent au reste de la planète, c’est une catastrophe. Ce n’est pas aux riches d’expliquer ce qu’ils doivent faire aux pauvres. Ça c’était bien dans les années 50, c’était Tintin au Congo."
.#Amazonie #Brésil #Bolsonaro #Macron
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Pursang T il y a 1 jour
Les puissants veulent s'accaparer les richesses du bois des minerais du pétrole au Brésil. Ils en ont rien à faire du poumon ya qu'à voir la population indienne comme ils l'ont traité. Chacun chez soi et Dieu pour tous. Jusqu'à quand on va laisser ces meurtriers agir contre le bien de l'humanité. C'est ça la vraie question !
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1170667657634279424
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Julien Delalande @JulienDelalande · 13m
Théophile Kouamouo @LeMediaTV
/ #Souveraineté des #États si l'on veut prendre en compte un #Commun comme la #Forêt #Amazonie ou #AfriqueÉquatoriale sans retomber dans #Colonialisme/#Impérialisme
.#SouverainetéPopulaire #BiensCommuns #Communs #Économie sous l'#Anthropocène #PLPDLA
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Jean-Marc Jancovici, diplômé de Télécom Paris et fondateur de Carbone 4, a dressé le 3 septembre devant nos élèves un portrait plutôt alarmant de la situation énergétique et climatique contemporaine. Mais des solutions existent pour sauver le climat. Retrouvez ici l'intégralité de son intervention.
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Les questions / réponses à https://www.youtube.com/watch?v=QHUa0ocFlYc
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... participer à la diffusion de l'information. Ya des initiatives qui commencent à émerger dans ce sens. Ex. la Fresque du climat, initiative lancée par un ancien directeur du shift project, manière ludique d'apprendre le contenu de ce qu'y a dans les rapports du GIEC. Ya plein d'écoles (sciences po etc) où on joue, il faut 3/4 heures. C'est déclinable pour des gens qui n'ont pas eu la chance de faire des études supérieures ou n'en avaient pas les capacités. Car c'est modulable, adaptable aux capacités de chacun. Et c'est viral. On devient animateur et on propage. Partager l'information. ... l'écopsychologie se développe. ... accroître la résilience avec la nourriture, le bois, des objets réparables. Réfléchir système. Comprimer le rayon d'approvisionnement. Être pragmatiques.
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Ndlr : il insiste un peu plus sur l'informatique et sur la nécessité d'un programme politique holistique pour traiter le pb ++ comme LAEC ?!
Il insiste sur la coopération et finit les questions en donnant une proposition de plan d'action intéressant. Dommage qu'il ne soit pas contre le déploiement de la 5G ce qui est contradictoire avec ses propos. ACT
« En mutiler un pour en terroriser mille »
Par StreetPress
Depuis six mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets jaunes. À travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.
La réponse policière et judiciaire au mouvement social des Gilets jaunes est un fait politique majeur. Rarement un mouvement social n’a été autant réprimé. Les chiffres officiels, forcément parcellaires, donnent le tournis : 3.830 blessés, 8.700 gardés à vue, 13.460 tirs de LBD 40 et 1.428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées explosives selon le ministère de l’Intérieur.
Dans ce documentaire inédit, StreetPress décrypte le tournant opéré dans la stratégie de maintien de l’ordre grâce aux témoignages de blessés, de militants, de sociologues, de journalistes, d’un avocat, d’un policier et d’un ancien ministre de l’Intérieur. Une politique de gestion des foules en gestation depuis près de 50 ans dans les quartiers populaires, les ZAD et aux abords des stades.
L'affiche du documentaire. / Crédits : Yann Castanier / Thibault Lauras
Un film de Cléo Bertet, Matthieu Bidan et Mathieu Molard, avec la participation de (par ordre d’apparition) Vanessa Langard, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Pierre Douillard, doctorant en sociologie urbaine, auteur du livre L’arme à l’oeil – Adrien Verplancke, Gilet jaune – Cécile Amar, journaliste, L’Obs, co-auteure du livre Le peuple et le président – Youcef Brakni, professeur d’histoire géographie, comité Vérité et Justice pour Adama – Denis Jacob, Alternative Police CFDT – Marion Guémas, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) – Aurélien Restelli, doctorant en sociologie, spécialiste du maintien de l’ordre – Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur (PS) – Vitalia, Gilet jaune blessée, collectif des mutilés pour l’exemple – Camille Polloni, journaliste Police/Justice, Les Jours – Nicolas Krameyer, Amnesty International France – Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris.
Pour aller plus loin
Ce documentaire bénéficie du soutien de l’ACAT, une organisation de défense des droits humains reconnue d’utilité publique. Elle a été créée en 1974 pour lutter contre la torture et la peine de mort dans le monde. Elle exerce depuis 1978 en France une action de vigilance à l’égard de l’action des institutions sensibles que sont la police, la gendarmerie, la justice ou l’administration pénitentiaire. l’ACAT a publié en mars 2019 une première analyse détaillée sur la gestion des manifestations dites des « Gilets jaunes », avant la publication d’un rapport plus détaillé à l’automne 2019.
D’autres documents nous ont servis à construire ce documentaire, nous citons ici les principaux. Dans son rapport annuel d’activité, le Défenseur des droits évoque la période d’éclosion du mouvement des Gilets jaunes. Amnesty International a également publié une enquête pointant un usage excessif de la force lors des manifestations des Gilets jaunes. Les deux organisations ont demandé l’interdiction du LBD40. Ils rejoignent une position défendue par le collectif Désarmons-les, depuis sa création. Son site internet propose de nombreux documents sur les armes de la police et les blessés, il a été pour nous une source d’information inestimable.
Ce film s’appuie également sur les reportages et enquêtes de nombreux journaliste. Sur Mediapart, le journaliste indépendant David Dufresne compile depuis le début du mouvement des Gilets jaunes les blessés les violences policières. Il a très largement contribué à la visibilisation de cette question. Spécialiste des questions de maintien de l’ordre, il a en 2007 consacré un livre à ce sujet. Et en 2010, sur Owni révélé de nombreux documents relatifs au Flash-ball. Le Monde et Libération ont également consacré plusieurs articles intéressants aux violences policières pendant le mouvement des Gilets jaunes.
Alexandre Léchenet et Simon Gouin ont, pour le média indépendant BastaMag, analysé plus de 400 condamnations à des peines d’emprisonnement ferme ou avec sursis. Des données qui révèlent une partie de la face judiciaire, inédite, de la répression de ce mouvement. Autre source régulière de ce documentaire, sur ces questions, les nombreux articles de Camille Polloni, journaliste pour le site Les Jours.
Le documentaire revient sur la généalogie du maintien de l’ordre des quartiers populaires, aux Zad en passant par les stades. Sur la question de l’état d’urgence et des Zad, vous trouverez de nombreux articles sur les sites Reporterre et Mediapart. Le Bondy Blog a, de son côté, consacré de nombreux sujets aux violences policières dans les quartiers populaires. Concernant les stades, laboratoires des nouvelles formes de maintien de l’ordre, vous pouvez lire l’enquête de Christophe-Cécil Garnier (qui a depuis rejoint StreetPress) et Frédéric Scarbonchi sur Slate.fr.
Cette recension des sources est loin d’être exhaustive. Nous ne saurions trop vous conseiller (en plus des sites cités ci-dessus) la couverture des mouvements sociaux par les médias indépendants Là-bas si j’y suis, Taranis News, Radio Parleur, Le Média, Lundi Matin.
Organiser des projections projection@streetpress.com
Transcription
... directement issu de l'état d'urgence ...