Je vais essayer de transmettre dans ce fil les points clés du rapport @IPCC_CH
.#GIEC #SRCCL sur le changement climatique et l'utilisation des terres, en utilisant également les figures clés du résumé pour décideurs.
(adaptation de la conférence de presse en 🇫🇷, graphes en 🇬🇧
dont
"
Les principaux messages de ce rapport sont :
- nous dépendons étroitement des terres
- les terres sont sous pression croissante
- les changements d'usage des terres font partie des solutions
- mais le potentiel de solutions dans le secteur des terres est limité
La croissance démographique, les changements dans la consommation de denrées alimentaires, de nourriture pour les animaux d'élevage, de fibres, de bois et d'énergie entraînent des rythmes d'utilisation croissante des terres et de l'eau douce sans précédent.
Nos activités affectent plus de 70% des terres non englacées. 1/4 des terres sont dégradées. La façon dont nous produisons ce que nous mangeons contribue à la perte d'écosystèmes naturels et au déclin de la biodiversité.
La dégradation des terres réduit leur capacité à stocker du carbone, ce qui aggrave le changement climatique. En retour, le changement climatique aggrave la dégradation des terres de multiples manières.
Aujourd'hui, 500 millions de personnes vivent dans des zones touchées par la désertification. Les personnes vivant dans les zones où les terres subissent dégradation ou désertification sont de plus en plus affectées négativement par le changement climatique.
La température moyenne à la surface des continents a déjà augmenté presque deux fois plus que la température moyenne à la surface de la terre (continents et océans).
Les risques pour les sociétés humaines et les écosystèmes liés à la pénurie d'eau, l'érosion des sols, à la dégradation du pergélisol, aux incendies, augmentent avec le niveau de réchauffement moyen à la surface de notre planète.
Dans un climat plus chaud, la capacité des terres à stocker du carbone peut être réduite.
Par ailleurs, la dégradation des terres affecte aussi négativement les rendements agricoles, et le carbone stocké dans les sols.
à l'échelle planétaire, l'augmentation de la température moyenne et ses conséquences entraînera des baisse de rendements, en particulier dans les tropiques, une baisse de la qualité nutritionnelle de certaines céréales,
et des risques élevés (1,5°C) à très élevés de perturbations des chaînes d'approvisionnement en denrées alimentaires. Aujourd'hui, 821 millions de personnes souffrent de la faim.
ar ailleurs, l'usage des terres contribue à 23% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre liés aux acivités humaines.
La déforestation et la destruction des tourbières contribuent à environ 13% des émissions de CO2 liées aux activités humaines.
Dans son ensemble, le système alimentaire (qui comprend également la production, la transformation, le transport, la vente, le stockage, la cuisson et les pertes et déchets alimentaires) pèse pour près d'un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre.
L'amélioration de notre utilisation des terres et de notre système alimentaire a un rôle important à jouer pour aider à lutter contre le changement climatique, tant pour l'adaptation que pour la réduction des rejets de gaz à effet de serre.
" -> Lien du rapport https://www.ipcc.ch/srccl-report-download-page/
Selon les données du GIEC, au-delà de 500 ppm équivalent CO2, la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre fait fondre, comme neige au soleil, les chances de limiter le réchauffement à +2°C depuis l’époque préindustrielle.
Alors que le nouveau record de concentration atmosphérique journalière de dioxyde de carbone a dépassé la barre des 415 parties par million le 15 mai, à la station de référence de Mauna Loa, à Hawaï, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), et que les 410 ppm de CO2 sont franchis en tendance corrigée des variations saisonnières, c’est la barre des 500 ppm équivalent CO2 que nous touchons maintenant si l’on prend également en compte les émissions de méthane (CH4), de protoxyde d’azote (N2O) et autres halocarbures.
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La capacité des gaz à effet de serre à réchauffer l’atmosphère s’est aggravée de 43% en moins de 30 ans
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Une tendance toujours à la hausse exponentielle
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en France, le premier rapport du Haut Conseil pour le Climat https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2019/06/hcc_rapport_annuel_2019.pdf, avec un ton certes feutré, parle lui-même de politiques de ruptures. Et des ruptures, c’est également ce que la Terre peut imposer, entre autres sous formes de crises, par exemple quand son pétrole -sang de nos sociétés basées sur des déplacements faciles et permanents, et également source du réchauffement planétaire- va connaître sa grande déplétion, inéluctable https://dr-petrole-mr-carbone.com/pic-petrolier-ca-se-precise/. C’est également ce que la Terre peut imposer avec des sécheresses, des précipitations, des inondations ou encore des tempêtes qui possèdent un point en commun: leur violence s’accroît https://dr-petrole-mr-carbone.com/vers-le-chaos-climatique/.
Auteur Philippe Grandcolas
Directeur de recherche CNRS, systématicien, UMR ISYEB, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités
Lâcher des drones pour polliniser les cultures ? Une solution gadget. Dronecopter
Cet article est publié en collaboration avec les chercheurs de l’ISYEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Universités). Ils proposent chaque mois une chronique scientifique de la biodiversité : « En direct des espèces ». Objectif : comprendre l’intérêt de décrire de nouvelles espèces et de cataloguer le vivant.
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Connaissez-vous l’IPBES, cette plate-forme intergouvernementale pour la biodiversité ? En avez-vous déjà entendu parler ? Elle est à la biodiversité ce que le GIEC est au climat. Depuis le 29 avril, les délégués scientifiques des 132 pays membres de la plate-forme travaillent ensemble à Paris
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Il nous faut un sursaut citoyen, quelle que soit notre situation pour aller de l’avant, en prenant toutes les mesures nécessaires pour améliorer l’état de la biodiversité. Le temps des controverses sur les causes et les remèdes – cette forme rampante de scepticisme – doit être dépassé pour laisser place à l’action responsable.
La biodiversité est notre patrimoine et nous devons en prendre conscience, aussi étrange que cela puisse paraître à certains, trop distanciés de la connaissance scientifique ou de la nature, trop habitués à privilégier les accommodements technologiques comme solution à tous les problèmes.
Clés : climat GIEC biodiversité pollution changement climatique forêts insectes espèces menacées sécurité alimentaire extinction d'espèces
Les élus issus de l’aile gauche du parti démocrate viennent de déposer une résolution au Congrès des États-Unis pour un « green new deal » qui doit permettre de combattre le réchauffement climatique tout en répondant à l’urgence sociale. Ce plan « emploi-justice-climat » pose le cadre qui servira de point de départ à la rédaction des propositions de loi. Porté par la jeune élue socialiste Alexandria Ocasio-Cortez, le nom de ce texte particulièrement ambitieux s’inspire du fameux « New Deal » de Franklin Roosevelt. Explications par Politicoboy, socio et blogueur basé au Texas.
Malgré le fait qu’un nombre important de partis politiques reconnaissent l’urgence climatique et acceptent les conclusions des rapports du GIEC (dépendant de l’ONU), aucun n’avait jusqu’à présent proposé une feuille de route claire et concrète pour répondre à l’urgence. À titre d’exemple, on ne peut qu’être consterné du fait qu’Emmanuel Macron, en dépit de son hastag #makeourplanetegreatagain, ne propose rien de plus que des ambitions contradictoires et des objectifs flous, renvoyés à un horizon lointain. Avec cette résolution déposée au Congrès des États-Unis, les citoyens américains disposent enfin d’un cadre législatif et d’un plan cohérent.
Un manifeste écosocialiste
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arriver au « zéro émission carbone » d’ici 2050 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, conformément aux recommandations du rapport du GIEC publié en octobre 2018.
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Cette approche permet d’inscrire dans un seul projet écologique l’essentiel du programme politique de la gauche radicale. Une méthode dont la France insoumise pourrait s’inspirer pour faire passer son message en vue des Européennes, à condition de préciser que les traités actuels ne permettent pas de financer ni mener à bien un tel projet.
Jon Palais est militant climat à Bizi, Alternatiba et ANV-COP21.
Lire aussi : Giec et climat : la situation est très difficile, mais pas désespérée
https://reporterre.net/Giec-et-climat-la-situation-est-tres-difficile-mais-pas-desesperee
Mathilde Panot a retweeté LCP Compte certifié @LCP 14 hil y a 14 heures
Rapport du #GIEC sur l'évolution du climat : "Les questions écologiques et climatiques ne sont pas annexes, elles doivent guider l'action publique !" @PrudhommeLoic fustige le budget accordé par le gouvernement au @Min_Ecologie. #Budget2019 #DirectAN #QAG https://t.co/ZpGZbuAxKI"
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Questions au gouvernement – 09/10/2018
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