Un autre monde est encore possible ! - Discours du 1er mai à Paris - 1 mai 2022 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Le 1er mai 2022, Jean-Luc Mélenchon prenait la parole place de la République, à Paris, à l’occasion de la Journée internationale des droits des travailleurs.
Il a rappelé l’importance de cette date qui renvoie à la bataille historique pour la diminution du temps de travail. En effet, le 1er mai, les ouvriers portaient le triangle rouge pour revendiquer à cette époque la journée de 8h. Ils disaient, avec ce triangle : 8h de travail, 8h de loisirs, 8h de sommeil. Jean-Luc Mélenchon a également souligné que la lutte pour la réduction du temps de travail s’est faite pour la journée de 8h, pour la semaine avec les 35h et dans l’année avec les congés payés.
Il a ensuite abordé les discussions avec les autres forces politiques afin d’aboutir à un accord pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains. Il a indiqué que tout sera fait pour que les échanges avancent, avec comme objectif la victoire lors de cette échéance.
Jean-Luc Mélenchon a terminé son discours en rappelant que l’objectif était de représenter l'intérêt du pays tout entier, de la classe ouvrière et salariée et de porter l'intérêt général humain.
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Lendemain d’un accord historique entre les écologistes et les insoumis. Les discussions avec les socialistes, les communistes et le NPA se poursuivent dans les heures à venir. Un accord pour quoi faire : s’opposer ou gouverner ? Raphaëlle Rémy-Leleu, conseillère de Paris (EELV), est l’invitée de #LaMidinale.
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Sur l’accord EELV/LFI
« C’est un accord historique générateur d’un immense soulagement et je l’espère, d’une grande dynamique. »
« Jean-Luc Mélenchon l’avait promis, on aura un groupe, mais à une condition : c’est qu’on fasse campagne et qu’on gagne lesdites circonscriptions. »
« Il est toujours compliqué de préempter un vote [celui des militants EELV] mais ce que j’en vois depuis hier soir et même avant, il y a une vraie impatience. Il y a une volonté de faire ensemble donc je pense que ça passera très largement. »
Sur Yannick Jadot
« Au-delà des désaccords que je peux avoir avec Yannick Jadot, je comprends qu’après une présidentielle, on ait envie de se reposer. »
« Yannick Jadot fait un super boulot au Parlement européen donc il va pouvoir reprendre. »
Sur Anne Hidalgo
« On a des nouvelles d’Anne Hidalgo. Elle est revenue d’une fin de présidentielle qui a été très dure. »
« On a Conseil de Paris bientôt donc on va pouvoir retrouver Anne Hidalgo très prochainement. »
Sur l’accord avec les socialistes, les communistes et le NPA
« On espère encore que la discussion avec les socialistes, les communistes et les camarades du NPA vont aboutir. »
« Si demain, ou après demain, on a Anne Hidalgo et Yannick Jadot qui arrivent sur les plateaux pour dire "bravo à nos candidats" pour obtenir une majorité alternative ou au moins une opposition structurée, tant mieux. »
Sur la possibilité d’une majorité de gauche en juin
« C’est marrant de voir la panique à bord chez ls réactionnaires et les conservateurs. »
« Oui, c’est le principe d’une élection législative, nous voulons être majoritaire en juin prochain. »
« En général, les gens votent aux législatives portés par un élan, une campagne présidentielle ou l’espoir dans un projet. L’élan, la campagne ou l’espoir dans le projet d’Emmanuel Macron, je ne l’ai pas beaucoup vu donc c’est à nous d’aller convaincre. »
Sur la question nucléaire
« Si les communistes veulent rester du mauvais côté de l’histoire sur la question nucléaire, ils resteront tout seul du mauvais côté de l’histoire. »
« J’espère que les communistes reviendront sur leur position et de toute façon, dans notre accord, on ne reviendra pas sur ce qui est la position qui est majoritaire à gauche, et dans notre union. »
Sur les divergences programmatiques entre les partis
« Je ne crois pas à la transcendance en politique : la politique, c’est du débat public, de la controverse et du rapport de forces. Donc ça dépendra de combien de personnes on arrivera à convaincre, avec quelle position de pouvoir, avec quels moyens : ce sera le cas sur le nucléaire. »
« Sur les relations internationales, à cause du domaine réservé du président de la République, nos députés n’auront qu’une influence assez réduite… Ça questionne d’ailleurs notre modèle et c’est pourquoi, dans l’accord, il y a la 6e République. »
Sur les premières mesures à prendre une fois majoritaire à l’Assemblée nationale
« Première mesure : le SMIC à 1400 euros. Dans le genre mesure immédiate et qui, concrètement, change la vie des gens et sauvent un certain nombre de personnes, on peut difficilement faire mieux. »
« On mettra en place de vrais travaux parlementaires sur la 6e République et sur le statut des élus. »
« On pourrait faire appliquer la règle verte, c’est-à-dire le fait que les politiques publiques doivent être exigeantes et allées dans le sens de la sobriété et de la lutte contre le dérèglement climatique. »
Sur la pérennité de l’accord à gauche
« J’espère que ce sera une union durable. Pour cela, il faut s’en donner les moyens et cela commence par mener campagne ensemble partout, dans toutes les circonscriptions, peu importe que le ou la cheffe de file soit France Insoumise, socialiste, écologiste ou communiste. »
« Si on n’est pas majoritaire, il va falloir travailler beaucoup plus dur pour permettre de faire exister de faire exister une opposition à Emmanuel Macron, même dans un système institutionnel qui rend cela extrêmement difficile. Il faudra continuer à faire des choses ensemble et s’appuyer sur l’ensemble de la société française. »
« Je veux des parlementaires qui soient en manif, qui soient en rassemblement devant les piquets de grève, qui aident aux pétitions et aux mobilisations, qu’il s’agisse de celle pour le climat ou pour la justice sociale. »
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Les discussions sont en cours pour l’union des gauches. Forte de ses 7,7 millions de voix au premier tour, LFI tend cette fois-ci la main au PCF, à EELV et même au PS, où les éléphants se cabrent. Jean-Luc Mélenchon s’imagine, lui, dans la peau d’un Premier ministre.
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Le candidat FI, qui a réuni 22 % des voix au premier tour de la présidentielle, appelle la gauche à bâtir une « fédération » pour remporter la majorité aux scrutins des 12 et 19 juin. Entretien
Publié le
Jeudi 28 Avril 2022
Diego Chauvet
Julia Hamlaoui
La Contre Matinale
Vous pouvez retrouver tous les contenus de Nadiya Lazzouni en consultant sa page.
Podcast
Cette France qui vote Marine Le Pen, les vérités de Sandrine Rousseau | Contre-Matinale #132
Cette émission est aussi disponible en version audio.
Cette France qui vote Marine Le Pen, les vérités de Sandrine Rousseau | Contre-Matinale #132
Au programme de la 132ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce jeudi 28 avril par Nadiya Lazzouni…
· Titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs…
· L'invité : Depuis 2014, Vincent Jarousseau, photographe et documentariste, réalise un tlong et sérieux travaille de documentation sur plusieurs communes où Marine Le Pen a obtenu des résultats supérieurs à 55 % lors de la dernière présidentielle. Des villes emblématiques de territoires touchés de plein fouet par la désindustrialisation…
· La dernière heure : En direct sur notre plateau, Cemil reçoit Sandrine Rousseau, économiste et membre d'EELV, pour échanger sur la tempête qu'elle traverse au sein du parti écologiste, sur fond de législatives, après une campagne présidentielle très difficile.
· LE MÉDIA POURRAIT DISPARAÎTRE : LE MÉDIA POURRAIT DISPARAÎTRE ! Votre média, ses salariés et ses programmes, sont en danger ! Le Média ne survivra que s’il parvient à mobiliser 4 000 nouveaux abonnés... C'est beaucoup ? Pourtant 710 000 personnes nous suivent sur YouTube... alors on y croit parce que vous êtes là !
Tr.: ... mlp incarne cette fr du travail ... 51% féminin ... grosse abstention là où mlp fait de gros scores ...
Ndlr : voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?6hSHhA
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Les négociations sont en cours entre la France Insoumise et le Parti Socialiste en vue des législatives. Des discussions initialement mal engagées mais qui, depuis quelques jours, semblent se rapprocher d’un accord. Et c’est précisément ce moment qu’a choisi François Hollande pour prendre la parole. Il nous donne une véritable leçon dans l’art… de faire échouer une négociation.
MrAroone il y a 7 heures
Ce que je retiens surtout, c'est que les journalistes devraient prendre des cours auprès de Clément pour relancer Hollande quand il pratique ce genre de rhétorique. Mais si ils ne relancent pas, c'est parce qu'ils partagent ses idées. Crédible ça veut dire : retraite à 65 ans, mondialisation, lois et ordonnances pour casser le code du travail, privatiser etc...
M. Hollande devrait refaire du porte à porte pour mesurer les dégâts de son quinquennat sur la représentation de la "gauche crédible".
Ndlr : Mauvais perdant ?! Qu'il commence par nous présenter son bilan sincère et on acceptera de l'entendre !
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Connu / https://twitter.com/MathildePanot/status/1519659423429541889
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Mathilde Panot @MathildePanot · 12h
Nous sommes le pôle populaire qui aspire à gouverner le pays.
Pour ce faire il faut constituer une majorité déterminée.
Nous y sommes prêts. 👉🏻 Retrouvez mon interview sur Sud Radio en intégralité :
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Le 26 avril 2022, le député Ugo Bernalicis est l'invité de Europe 1 et débat des présidentielles 2022 et de la campagne législative, qui s'en suit avec le député macroniste Sylvain Maillard.
Pour le député Ugo Bernalicis avec Jean-Luc Melenchon comme Premier ministre c'est l'assurance d'avoir un Gouvernement véritablement écologique et social.
🎥 Retrouvez mon intervention aux micros de Europe 1.
#UnionPopulaire #3emeTour #MelenchonAMatignon #cohabitachon
Clés : Macron ; Présidentielles 2022
2 jours après l’élection présidentielle, nous nous retrouvons sur Le Média avec Thomas pour décrypter cette actualité bouillante.
Bien évidemment, aujourd’hui, nous allons revenir sur cette élection présidentielle, en tirer un bilan. Nous évoquerons aussi l’enjeu de ce fameux “troisième tour” : les législatives pour lesquelles les opposants à Emmanuel Macron ont déjà lancé leurs campagnes.
Et enfin, nous reviendrons sur la montée effrayante du RN en France et sur le plan de Marine Le Pen pour les échéances à venir.
On décrypte tout ça avec Thomas, c’est l’Instant Porcher.
Actualités
Dimanche 10 avril, trois blocs politiques clairement délimités et de proportion équivalente ont émergé des urnes. L’un autour de la droite néolibérale et autoritaire, l’autre avec l’extrême droite, le troisième avec l’Union populaire qui atteint un score historique de 22% des suffrages.
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formidable campagne, d’un travail programmatique conséquent et d’une activité militante intense ... mobilisation décisive de la jeunesse et des quartiers populaires ... Marine Le Pen ajoute au projet de maltraitance sociale qu’elle partage avec Emmanuel Macron un ferment dangereux de xénophobie et d’exclusion religieuse et une remise en cause de l’Etat de droit. C’est la raison pour laquelle nous réaffirmons : pas une voix pour Marine Le Pen !
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élire une majorité de députés de l’union populaire. Ils pourront appliquer notre programme dès le mois de juin prochain. Tant de femmes et d’hommes déçus par le résultat du 10 avril comptent sur nous.
Dans cet objectif, nous voulons stabiliser et élargir davantage encore le pôle populaire à l’ensemble des organisations politiques, comme des personnalités, qui y sont prêtes. ... nous proposons :
- Un programme partagé de gouvernement ...
- Une stratégie cohérente et ouverte : l’union populaire ...
- Une campagne pour gagner ...
- Un cadre de respect mutuel permettant de passer à une nouvelle étape des relations entre ces organisations ...
...
Seul compte pour nous notre capacité à proposer, dès les élections législatives, un autre avenir pour notre pays.
Législatives : Mélenchon peut encore battre Macron ! - 25 avr. 2022 / LE BON SENS - Antoine Léaument
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Le lundi 25 avril 2022, j’étais l’invité de CNews pour parler des résultats du second tour de l’élection présidentielle après l’élection d’Emmanuel Macron et la défaite de Marine Le Pen.
J’ai dit qu’alors qu’Emmanuel Macron prétend rassembler les Français, ses proches ont déjà annoncé la possibilité de faire un 49.3 pour faire passer en force la retraite à 65 ans. J'ai expliqué qu'avec l'Union populaire et Jean-Luc Mélenchon, on pourrait s'économiser un 49.3 en passant directement la retraite à 60 ans.
J'ai aussi dénoncé l'inutilité du Rassemblement national et de Le Pen, véritable assurance-vie du système qui a permis à Macron de l'emporter en 2017 comme en 2022. Au représentant du Rassemblement national qui affirmait être du côté du peuple, j'ai rappelé que son parti n'était pas favorable à l'augmentation du SMIC à 1400€ nets par mois comme le propose Jean-Luc Mélenchon. J'ai dit que ces gens voulaient juste se remplir les poches sans volonté de gouverner réellement le pays.
Enfin, j'ai également parlé de la crise institutionnelle et j'ai appelé à une 6e République alors que le pays est divisé en 3 blocs d'égale force. J'ai rappelé que le système législatif permettait d'avoir l'Union populaire au second tour dans 423 circonscriptions et encore davantage si nous étions unis dans cette élection. J'ai dit que seul Jean-Luc Mélenchon pouvait dégager une majorité populaire.
Tr.: ... Jacobelli, porte-parole du RN, Jean-Christophe Gallien, expert en communication ; Frédéric Descrozaille LREM ;
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Macron "mal élu", l'extrême droite en hausse de 8 points depuis 2017, le pôle populaire en force autour de l'Avenir en commun pour les législatives : Eric Coquerel livre son analyse sur la présidentielle.
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Vous pouvez retrouver tous les contenus de Rémi-Kenzo Pagès en consultant sa page.
Clés : Écologie ; Macron ; Présidentielles 2022
Le prochain premier ministre sera en charge de la planification écologique affirme le Président de la République. Emmanuel Macron reprend l'élément phare de Jean-Luc Mélenchon, porté durant les trois dernières campagnes présidentielles. Alors faut-il croire le candidat En Marche quand il dit se rallier à l'idée de la France Insoumise? Le Média décrypte et analyse.
La Planification écologique, "c'est la politique des politiques" scande Emmanuel Macron en meeting à Marseille, samedi 16 avril. C'est pourtant Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire éliminé au premier tour qui est connu pour porter la planification écologique.
En annonçant donner la responsabilité au prochain premier ministre, s'il est élu, de la planification écologique, le Président sortant a surpris les observateurs, laissant penser qu'il espère ainsi récupérer une partie des voix de l'insoumis. Le chef du gouvernement serait ainsi épaulé de deux ministres en charge respectivement de la planification énergétique et de la planification écologique territoriale.
Mais la planification est en réalité une vieille rengaine de la politique. Si elle est souvent associée à la planification socialiste des régimes communistes, elle a en réalité une vieille histoire en France qui débute dès 1946 avec le commissariat général du plan créé par Jean Monnet. L'institution disparaît en 2006, mais en 2020, François Bayrou, le Président du Modem est nommé Haut-commissaire au plan.
Critiquée par les ultra-libéraux qui voient à travers la planification l'action de l'état, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse, au nom du libre marché, d'affaiblir toute velléité planificatrice. Or "supprimer le plan au nom d'un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d'une de ses armes contre la dictature de l'instant" analysait l'économiste Pierre Massé. La planification est en effet le moyen donné à l'état de mettre en oeuvre une stratégie économique coordonnée.
Durant la dernière décennie, le mot d'ordre de planification est porté par Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci développe l'idée de "planification écologique" qui doit répondre aux enjeux contemporains liés à la crise climatique et à l'effondrement de la biodiversité. En 2009, année de la fondation du Parti de Gauche, la députée Martine Billard propose à l'Assemblée Nationale une loi, qui ne passera pas, sur la planification écologique.
Ces dernières années, particulièrement depuis la pandémie de Covid-19 et la mise en évidence de l'absence de politique sanitaire planifiée, de nombreuses ONGs écologistes et de syndicats défendent les revendications de planification. C'est le cas par exemple du collectif Plus jamais ça qui regroupe la CGT, Solidaires, la FSU, la Confédération Paysanne, ainsi que Greenpeace, Oxfam, Attac et les Amis de la Terre.
Emmanuel Macron reprend donc une mesure qui est dans l'air du temps. Mais ce qu'il propose est-il similaire à ce que propose Jean-Luc Mélenchon et l'Union Populaire? Mettent-ils la même politique derrière la planification écologique ?
Pour décrypter ce programme, Le Média a reçu trois maillons centraux de la planification écologique portée par la France Insoumise :
- Martine Billard, députée de 2002 à 2012 qui a portée la proposition de loi de planification écologique en 2009.
- Michel Philippo, coordinateur du livret planification écologique et membre du Parlement de l'Union Populaire
- Claire Lejeune, militante écologiste, figure des marches pour le climat et membre du Parlement du l'Union Populaire
Clés : Gauches ; Législatives 2022 ; Présidentielles 2022
À l’occasion de sa première prise de parole depuis le premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, fort de sa troisième place et de son score de 21,95%, a annoncé sur le plateau de BFMTV qu’il visait le poste de Premier ministre à l’occasion du 3ème tour que constituent les élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochain.
Mais cette perspective de cohabitation n’enchante pas tout le monde, en témoigne l’inquiétude des grands patrons ou encore du journaliste au Figaro Vincent Trémolet De Villers qui redoutent une vague Mélenchon lors des élections législatives. Les parangons du bloc néolibéral ont-ils raison d'être inquiets ?
Décryptage avec Théophile Kouamouo.
#LaMidinale
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À l'occasion d'un conseil national du Parti socialiste, Olivier Faure a reçu le mandat de discuter avec l'ensemble de la gauche et des écologistes, insoumis compris, pour trouver un accord aux législatives. Jérôme Guedj, secrétaire national du PS, conseiller régional d'Ile-de-France, est l'invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur l’effondrement du Parti socialiste
« On pense que la présidentielle est le thermomètre de la réalité d’une famille politique. »
« Le présidentialisme nous rend tous stupides et ne correspond pas à la culture politique de la gauche. À cette aune là, c’est cataclysmique. On est au plus bas niveau. Pour autant, il y a d’autres formes d’expression pour les socialistes dans les élections locales, départementales ou régionales. »
« Aujourd’hui, des millions de Français continuent de vivre dans des villes, des départements ou des régions qui sont dirigés par des édiles socialistes. »
« On ne peut pas parler d’effacement des socialistes. »
« Après le quinquennat 2012-2017, la parole, la promesse, l’espérance socialiste s’est fracassée sur la perception que nos électeurs et nos sympathisants ont eu de cette période. Il faut regarder cela avec lucidité. »
« C’est la deuxième fois qu’une grande partie de notre électorat considère que l’espérance est du côté de Mélenchon. »
« Jean-Luc Mélenchon a gagné la bataille culturelle à gauche. »
« On peut être un socialiste radical. On peut être un réformiste radical. »
« La période n’est pas aux eaux tièdes. »
« Je crois dans cette gauche qui peut se rassembler et qui peut produire du compromis mais nos électeurs ont considéré que le centre de gravité, pour faire ça, s’était déplacé du Parti socialiste, de la social-écologie vers la France insoumise. »
« C’est aux élections législatives que se jouent davantage l’avenir de la gauche et des partis politiques. »
Sur les oppositions au sein du PS
« Il y a ceux qui considèrent que le repli identitaire sur la social-démocratie - ce qu’incarnait Hidalgo avec son style, son talent et son opiniâtreté - serait la solution pour le PS mais je crois que cette position ne tire pas les enseignements de ce que nos électeurs nous ont dit (…). Ce repli identitaire est une posture de déni. C’est aussi une sorte de repli territorial où ils estiment que dans les villes, les départements ou les régions ont contribuent à changer la vie (…). Il y a donc cette tentation et puis de l’autre côté, il y a une forme de pragmatisme ou de réalisme. »
« Il y a quelqu’un à qui a été confiée la responsabilité d’organiser le dialogue à gauche. Regarder si c’est possible ne fait pas de nous des Insoumis. »
Sur les accords aux législatives
« On va devoir faire dans un temps ramassé cette confrontation programmatique à laquelle en réalité personne ne s’est livré. »
« La marge de manœuvre est extrêmement faible parce qu’il y a une réalité : quand on rentre dans une négociation, il y a un rapport de force qui est celui du premier tour de l’élection présidentielle. »
« Il y a un bouger intéressant de la France insoumise par rapport à 2017. »
« Mélenchon nous propose un rassemblement, pas une soumission. »
« Si l’objectif est de gagner et de jouer le troisième tour - ce que je crois possible -, la marge de manœuvre sera de regarder dans quelle mesure on peut construire un programme de gouvernement partagé, un contrat de législature. »
« J’ai grandi avec le principe de l’unité sans exclusive. »
« Il y a la place pour la sensibilité des socialistes [dans la proposition de Mélenchon] mais simplement il faut qu’elle ait l’humilité et la lucidité de voir la place qui peut être la sienne. Dire aujourd’hui qu’elle peut avoir une place centrale, ne correspond pas à la réalité. »
« Le piège serait de tomber dans une tambouille politicienne avec des calculs électoraux. »
« L’événement politique au lendemain de cette élection présidentielle c’est que la gauche est capable de présenter des candidatures communes. »
« On devrait déjà être enfermés tous ensemble pendant 72h pour travailler sur la partie programmatique d’un accord. Sur ce point, je ne minore pas mes différences, parfois divergences, voire mes désaccords mais je considère qu’il n’y a pas de ligne rouge infranchissable. »
« On doit être capable de faire vivre les cinquante nuances de gauche. »
« On joue le jeu de la démarche de rassemblement de la gauche. »
« Si le PS se fracture sur un sujet de rassemblement de la gauche et démarche unitaire, on marche sur la tête parce que c’est le contraire de notre ADN. »
Sur Mélenchon premier ministre
« Quand on commence une élection, mieux vaut dire qu’on joue la gagne. »
« L’événement, c’est si la gauche est capable de construire un programme de gouvernement et si ça ne devait pas être le cas, de construire une opposition. »
La suite du verbatim est à lire sur www.regards.fr
#Backseat - 3 906 vues - 489 - 62 k abonnés
Adrien Quatennens, député du Nord et coordinateur de la France Insoumise, était ce jeudi 21 avril 2022 l'invité de l'émission #Backseat présentée par Jean Massiet. On a passé un bon moment !
104 commentaires
L C il y a 1 heure
Tout à fait, cette défaite a tellement eu un goût de victoire que nous voyons arriver des gens à la FI depuis lundi dernier pour préparer la suite.
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Le 21 avril 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence sur “L’Union populaire” quelques jours après le premier tour de l’élection présidentielle 2022.
Il est revenu sur sa campagne qui lui a permis d’arriver en 3ème position avec 22% des voix (7,8 millions de personnes). Il a rappelé que sa campagne était un exercice particulier d’engagement et de conviction sur la base d’une théorie : celle de l’ère du peuple et de la Révolution citoyenne. Il a indiqué que nous étions à un moment singulier de bascule de la 5e République, avec une abstention qui ne cesse d’augmenter depuis l’élection présidentielle de 2007, notamment dans les milieux populaires.
Il a souligné quelques enseignements flagrants du premier tour de l’élection 2022 avec notamment l’écroulement des partis traditionnels qui représentaient ¾ des résultats électoraux, et seulement ⅓ lors de 2022. La crise de représentation se lit également dans l’effondrement de l’audience des débats présidentiels élection après élection.
Le porte-parole de l’Union populaire a précisé qu’il avait réalisé le troisième résultat de la 5e République avec, en plus, le meilleur score pour l’écologie politique en cumulant son résultat avec celui de M. Jadot. Il a souligné que la gauche de rupture n’a cessé de progresser depuis 2007 avec près de 25% des voix aujourd’hui. Cela donne un paysage politique composé de trois blocs équivalents : un bloc libéral, un bloc d’extrême droite et un bloc populaire avec 11,2 millions de voix. Enfin un 4ème bloc important existe également : l’abstention avec 12,8 millions de voix au premier tour. La force qui l’emporte sera donc celle qui arrive à mobiliser le mieux les abstentionnistes.
Il s’est ensuite projeté sur les prochaines élections législatives des 12 et 19 juin 2022, en rappelant qu’il fallait s’emparer de ces élections pour l’emporter en formant un bloc social. Il a indiqué que le bloc social avait été constitué lors de la dernière élection à travers le bloc populaire et qu’il fallait le conforter. Ce bloc populaire se manifeste dans les Outre-mer qui ont été le plus abandonnés, mais aussi dans le précariat, c’est-à-dire les gens qui peinent à s’en sortir à la fin du mois. Enfin, il a expliqué que le bloc social constitué dans l’élection englobait aussi les classes moyennes urbaines qui veulent changer en profondeur le système actuel.
Le porte-parole de l’Union populaire a battu en brèche l’idée d’un « vote utile » qui aurait été conséquent en rappelant qu’il avait conquis l’essentiel de sa progression dans les sondages sans prendre des voix aux candidats de gauche. Par ailleurs, il a aussi rappelé qu’il existait sur la partie Ouest et Sud du pays un vote rural en faveur de l’Union populaire.
Jean-Luc Mélenchon a également défendu la stratégie de l’Union populaire pour les élections législatives : unir autour d’un programme. Il a expliqué que l’Union populaire n’avait aucune volonté hégémonique mais qu’il s’agissait d’une question d’efficacité pour mener la campagne.
Le candidat de l’Union populaire au poste de Premier ministre a rappelé les pouvoirs que la Constitution confère au 2e personnage de l’État. Il a affirmé qu’il signerait le lendemain de sa nomination le décret sur le blocage des prix et le jour d’après celui sur le SMIC à 1400€. Il a expliqué qu’il ne demandait pas à Macron de le nommer Premier ministre par arrangement avec lui mais qu’il demandait au peuple français de voter pour les députés de l’Union populaire afin de contraindre Macron à choisir le Premier ministre et le programme de la majorité.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en présentant la force que représentait l’Union populaire pour les élections législatives, précisant qu’elle était en tête dans 105 circonscriptions et au deuxième tour potentiel dans 423 circonscriptions. Il a affirmé qu’une victoire était possible à condition de se rassembler autour du programme «L’Avenir en commun» et de mener la campagne.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1517203806089617408
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Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon · 4h
S'il y a une majorité de députés de l'#UnionPopulaire, il y aura un 1er ministre de l'#UnionPopulaire. Les pouvoirs du 1er ministre sont considérable. Je les rappelle.
#UnionPopulaire #Melenchon1erMinistre
Si je suis Premier ministre, le lendemain je signe le décret sur le blocage des prix. Le jour d'après, je signe le décret sur le SMIC à 1400€.
Avec les scores que nous avons réalisés à l'élection présidentielle, voici la force de l'#UnionPopulaire dans le pays. Nous pouvons faire mieux encore si nous sommes unis.
Si je gouverne le pays, je bloquerai les prix mais je bloquerai aussi les stocks de céréales pour s'assurer que nous ne viendrons pas à manquer en matière d'alimentation.
Nous avons deux mois de campagne devant nous. On en a déjà fait 18. On peut bien en faire deux de plus !
Benji 49.9 @Benji499 · 6h En réponse à @JLMelenchon
Citer le Tweet Benji 49.9 @Benji499 · 17h
C'est parti pour les Législatives🐢🐢🐢🐢🐢🐢#Melenchon1erMinistre
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& https://twitter.com/BastienParisot/status/1517213341952925699
"
Bastien Parisot 🐢 @BastienParisot · 6h
🟣 La Maison de la Chimie est pleine à craquer ...
"
Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?cxj9oQ
La Contre Matinale
Pour vous faire vivre les élections de 2022 autrement...
Au programme de la 129ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce jeudi 21 avril par Théophile
· Titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs…
· Focus : Mélenchon Premier ministre : la Macronie et le patronat le prennent au sérieux
· L'invité : Paul Elek, ex-collaborateur parlementaire, décryptera avec nous le débat d'hier soir…
· “Moment autopromo” : LE MÉDIA POURRAIT DISPARAÎTRE : LE MÉDIA POURRAIT DISPARAÎTRE ! Votre média, ses salariés et ses programmes, sont en danger ! Le Média ne survivra que s’il parvient à mobiliser 4 000 nouveaux abonnés... C'est beaucoup ? Pourtant 710 000 personnes nous suivent sur YouTube... alors on y croit parce que vous êtes là !
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Nous proposons d'élire Jean-Luc Mélenchon Premier ministre ! Pourquoi ? Pour gouverner et appliquer un programme qui va changer la vie des gens. Pour cela nous avons un 3ème tour les 12 et 19 juin : les élections législatives ! Nous avons fini 3ème au 1er tour, nous pouvons finir 1er au 3ème tour ! Mélenchon à Matignon !
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Les socialistes divisés sur l'accord avec Mélenchon
#DebriefExpress du jour avec Catherine Tricot, Pierre Jacquemain et Pablo Pillaud-Vivien.