... Sur les 56 réacteurs de notre parc, 40 produisent actuellement du courant et 16 sont en maintenance. L’énergie nucléaire se révèle capricieuse, difficile à gérer, en plus de ses tares fondamentales : chère, dangereuse et polluante.
...
De source EDF, ASN (autorité de sûreté nucléaire), IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), on sait que :
Sur la tranche n°1 de Civaux, en visite décennale, les inspections de routine aux ultra-sons ont révélé la présence de fissures sur des soudures de coudes. Il s’agit de tuyaux de refroidissement connectés au circuit primaire. En cas de rupture, une brèche pourrait se produire et provoquer un manque de refroidissement du cœur…et au pire un accident majeur. Pour pallier ce dysfonctionnement, EDF entreprend le remplacement de 4 coudes, ce qui va repousser le redémarrage de la tranche à fin avril 22.
Sur la tranche n°2 de Civaux, inspectée en urgence, les mêmes défauts sont apparus. Le cœur du réacteur a été déchargé pour permettre le dépannage qui doit se terminer fin mars 22.
La centrale de Chooz vient d’être stoppée pour vérifier les mêmes soudures. On saura prochainement si le défaut est véritablement générique.
Pourquoi des fissures sur ces soudures spécifiques ?
... corrosion sous contrainte
...
questionnement indispensable pour évaluer la gravité de l’incident avec justesse et son impact sur la sûreté des installations. Il a été soumis à EDF. On attend les réponses avec impatience et intérêt.
Durée de lecture : 3 minutes
Nucléaire
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a demandé ce vendredi 17 décembre à Jean-Bernard Levy, président directeur général d’EDF de « prendre toutes les mesures pertinentes pour renforcer à court terme la sécurité d’approvisionnement » électrique, ainsi que de mener un « audit indépendant sur la maîtrise industrielle et l’optimisation des arrêts de réacteurs, afin de renforcer la disponibilité du parc nucléaire français à moyen terme ». Cette demande fait suite à l’annonce mercredi 15 décembre de la mise à l’arrêt des quatre réacteurs nucléaires de Civaux (Vienne) et Chooz (Ardennes), après la découverte de défaillances sur des pièces essentielles en cas d’accident.
Exploitation
L’unité n°2 de la centrale de Civaux a été mise à l’arrêt vendredi 19 novembre 2021 afin de réaliser des contrôles sur des tronçons de tuyauterie du système d’injection de sécurité (RIS), à sa jonction avec le circuit primaire. Ce système contribue notamment à assurer le refroidissement du réacteur en cas d’accident avec perte d’eau du circuit primaire.
Cet arrêt programmé, qui durera plusieurs semaines, permettra de réaliser à titre préventif des contrôles par ultrasons sur certaines tuyauteries.
Il a pour origine la détection d’"indications [anomalies détectées lors d’examens par procédés ultrasons ou radiographiques, qui requièrent de plus amples investigations afin de les caractériser] de l’ordre du dixième de millimètre à l’intérieur des mêmes tronçons de tuyauteries de l’unité n°1 lors des contrôles réalisés ces dernières semaines dans le cadre de sa visite décennale.
Les études et analyses techniques excluent tout risque de rupture de tuyauteries en fonctionnement normal et ne mettent pas en cause la capacité de l’unité de production à fonctionner en toute sûreté.
Pour autant, en tant qu’industriel responsable et par mesure de précaution, EDF a pris la décision de réaliser préventivement sur l’unité n°2 les mêmes contrôles que sur l’unité n°1, sans attendre son arrêt de maintenance programmé à l’été 2022 (visite décennale).
Ces contrôles seront réalisés en étroite collaboration avec l’Autorité de sûreté nucléaire.
Sur les centrales nucléaires, le programme de maintenance préventive prévoit à chaque visite décennale des contrôles sur un certain nombre d’éléments du circuit primaire principal, qui se composent notamment d’examens systématiques sur les tuyauteries ainsi que sur leurs soudures de connexion.
Ces contrôles, réalisés en préalable de l’épreuve hydraulique du circuit primaire, ont pour objectif d’évaluer l’état des zones identifiées dans le cadre des études de conception comme potentiellement affectées par des sollicitations thermiques dues à l’exploitation normale de l’installation, en vérifiant notamment l’absence de d’amorce de défaut.
Sur l’unité de production n°1, les contrôles réalisés par ultrasons sur le circuit primaire dans le cadre de la visite décennale en cours ont mis en évidence des "indications" (de l’ordre du dixième de millimètre) représentatives d’amorces de défauts ou d’artefacts.
Ceux-ci sont localisés sur les soudures des quatre coudes du système d’injection de sécurité (circuit RIS), à sa jonction (quadruple, pour quatre boucles distinctes) avec le circuit primaire.
Connu / https://twitter.com/86Greenpeace/status/1462174189947961353
"
Greenpeace Poitiers @86Greenpeace La Vienne sort du nucléaire !
Le retour à la bougie est programmé au minimum jusqu'à la fin de l'année.
#Viennne #Civaux #ÉnergieNucléaire #ÉnergieIntermittente #Pannes #Maintenance
Explications ...
10:41 PM · 20 nov. 2021·- 2 Retweets 1 J'aime
La visite décennale de la tranche 1 dure 6 mois environ : normal pour une énergie intermittente qui marche sans vent, jour et nuit. Les tuyaux du primaire de la tranche 2 doivent être vérifiés: ...
... plus de nuage de vapeur au-dessus des tours de la Centrale jusqu'à la fin de l'année.
ET
Au passage la beauté d'une centrale nucléaire dans le paysage par rapport à des éoliennes...
#Civaux #CentraleNucléaireDeCivaux #Vienne #ÉnergieIntermittente #ÉnergieNucléaire #Nucléaire
... normal, ils sont en exclusion de rupture, donc, ne pas faire d'impasse et reprendre les soudures si nécessaire. Mais on n'a pas encore de détails sur les faiblesses éventuelles.
Bilan : Civaux à l'arrêt total pour 6 semaines au moins. ...
... Le CNPE nous informe que le réacteur 2 va être mis en arrêt en fin de semaine pour un contrôle préventif sur certains tronçons de la tuyauterie du circuit PRIMAIRE. Cet arrêt durera au moins jusqu'à la fin de l'année. ...
... Comme le réacteur 1 est à l'arrêt pour visite décennale et qu'il ne sera reconnecté vraisemblablement qu'au début du mois de mars prochain, le CNPE ne fournira plus d'énergie électrique au moins jusqu'à la fin de l'année.
...
Marie Green @greenmama64 · 2h Visage souriant avec des yeux rieurs
Nicolas Ladonne @NLadonne · 2h ...
"
EDF annonce discrètement avoir rejeté près du double de ce qui lui est autorisé
En 10 mois, la centrale nucléaire de Civaux a laissé fuité 194,2 kg de fluides frigorigènes. La centrale n’a pourtant l’autorisation d’en rejeter que 100 kg maximum par an, ces liquides devenant de puissants gaz à effet de serre une fois dans l’atmosphère. L’annonce est faite très discrètement par (...)
... mise en place en 1981. Juste après la décision de la création d’une centrale nucléaire dans la Vienne, et bien avant le début de l’exploitation du premier réacteur, en 1997.
...
La CLI peut se saisir de tout sujet entrant dans le cadre de ses compétences telles que définies à l'article L125-17 du Code de l'environnement, à savoir : "La CLI est chargée d'une mission générale de suivi, d'information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d'impact des activités nucléaires sur les personnes et sur l'environnement pour ce qui concerne les installations du site. Elle assure une large diffusion des résultats de ses travaux.
...
instance indépendante. Sa mission est l’information du public sur l’activité du CNPE de Civaux.
... d’observation, de vigilance, de réflexion et de débats contradictoires, la CLI produit une information, aussi objective et intelligible que possible, qu’elle diffuse auprès des habitants du périmètre du PPI.
... rassemble des membres de la société civile et des institutionnels, non-spécialistes du domaine nucléaire, excepté les personnalités scientifiques qualifiées. Ainsi composée, la CLI joue un rôle d’interface entre le CNPE et le public
... est aussi le lieu d’un débat construit entre l’exploitant et les membres de la Commission, représentants de la société civile.
... s‘attache à maintenir de bonnes relations et la confiance entre ses membres et les intervenants.
Le Président de la CLI de Civaux est Bruno Belin, Président du Département de la Vienne.
...
Commission Locale d’Information de la Centrale de Civaux
Hôtel du Département B.P. 319 - 86008 Poitiers Cedex - Tél. 05 49 55 66 39
Ndlr : le mel cli-civaux@departement86.fr n'est pas mentionné sur le site qui ne semble pas annoncer les réunions publiques :-(
Plusieurs réacteurs nucléaires français touchés, EDF poursuit les analyses
Dans une discrète note d’information publiée le 13 juillet 2021, EDF annonce que des phénomènes de "corrosion atypique" ont été observés sur le combustible de 3 réacteurs nucléaire français, à Chooz, à Civaux et à Cattenom. L’industriel qui n’explique ni les enjeux ni les raisons de ces dégradations, poursuit ses investigations.
Corrosion atypique des gaines de quelques crayons de certains assemblages annonce l’industriel spécialiste de l’atome le 13 juillet 2021. Mais ne livre pas d’éléments précis quant à l’ampleur du phénomène, ses raisons ou ses conséquences, avérées ou potentielles.
Des "traces blanchâtres" et des "particules de couleur blanche" ont été observées sur des assemblages de combustible d’abord à Chooz (Grand Est), puis à Civaux (Nouvelle Aquitaine) et enfin à Cattenom (Grand Est) nous dit EDF. Ces dégradations seraient dues à une oxydation, plus importante qu’attendue, de la surface des crayons qui composent les assemblages de combustible. Et seraient présentes sur des lots de fabrication de crayons présentant des similitudes. Sur quels critères ces similitudes ? Ça non plus, EDF ne le dit pas mais poursuit ses investigations. Car si le phénomène est lié aux caractéristiques des gaines des combustibles et à leur fabrication, d’autres réacteurs nucléaires peuvent être concernés.
Quelles conséquences de ces dégradations des assemblages de combustible et de la gaine des crayons ? EDF précise dans son communiqué du 13 juillet avoir réalisé une étude d’impact du phénomène sur la sûreté des réacteurs. Mais ne dit pas un mot sur ses conclusions. Fin juin 2021, l’Autorité de sûreté nucléaire a informé le média Montel d’une concentration anormale de gaz à Chooz 2 et Cattenom 3, ce qui a permis de repérer les problèmes de corrosion des gaines combustible. Mais l’Autorité a refusé de dire quand cette forte concentration avait été détectée. On ne sait donc pas depuis quand dure le problème, mais on sait que ces altérations des gaines de combustible peuvent provoquer une augmentation de gaz rares radioactifs dans le circuit primaire.
Ce qui n’est pas sans rappeler le phénomène signalé à Taishan 1, sur le réacteur EPR chinois qui a rejeté en juin 2021 des gaz radioactifs rares en raison, là aussi, de dégradations des assemblages de combustibles. Les mêmes peut être ?
...
les lots de fabrications des crayons semblent être le point commun à ces phénomènes de "corrosion atypique" qui ronge les crayons au point de provoquer leur rupture.
...