Mots-clés Agence du médicament covid-19 parlement
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gèrerait les stocks et produirait les remèdes manquants. Les députés LREM l’ont rejetée en commission et demandent de simples rapports. L’idée sera soumise au vote le 4 juin.
...
Une chance de se rattraper se présente ce mercredi 4 juin : la proposition, aujourd’hui vidée de sa substance http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3014_texte-adopte-commission, sera discutée, peut-être retravaillée et votée dans l’hémicycle en séance publique.
...
Au plus fort de la crise du Covid-19, les tests de dépistage et les médicaments vitaux pour les patients Covid-19 en réanimation ont cruellement manqué. En cas de pandémie, tel que l’imaginent les députés du parti de Jean-Luc Mélenchon, le Pôle public du médicament aurait les moyens de les produire pour subvenir aux besoins de la population. Il serait aussi chargé de « garantir l’approvisionnement d’une réserve stratégique de médicaments essentiels » et « d’assurer que le stock national de médicaments soit suffisant pour faire face aux demandes de toute nature ».
« Quand j’entendais toutes ces paroles, j’imaginais que le fameux “monde d’après” allait arriver. Dommage », a lâché la députée LFI de Meurthe-et-Moselle et rapporteure du texte Caroline Fiat, dégoûtée au terme de l’examen du texte en commission parlementaire. ... « Avec le Pôle public du médicament, en tant que soignants, nous n’aurions plus à subir les conséquences des ruptures de stock en série, en cherchant des médicaments de substitution quand l’habituel n’est plus disponible. Et tout ça parce que l’industrie pharmaceutique ne le produit plus, car elle estime qu’il ne rapporte plus assez ! Les soignants et les patients sont sacrifiés », se désole-t-elle.
...
LREM a fait remplacer l’article proposant de créer un Pôle public du médicament du texte de LFI par la demande de deux nouveaux rapports sur le sujet…
...
supprimer le crédit impôt recherche (CIR) et rediriger l’argent qui lui est aujourd’hui dévolu vers le nouvel établissement. « En dix ans, Sanofi a reçu, sans aucun contrôle, 1,5 milliard d’euros au titre du CIR. Dans la même période, le laboratoire a supprimé plus de 2 800 postes de recherche », appuie l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.
Son cofondateur, Jérôme Martin, peste : « La majorité présidentielle ne fait déjà que cela, demander des rapports quand il faut agir. Un groupe qui a mis en scène son départ de LREM pour préparer un “jour d’après” ne propose pas mieux. Ces députés qui ont rejeté le cœur du texte font semblant d’avoir compris ce qui s’est passé pendant la crise. Ils auront à rendre des comptes à la prochaine grosse pénurie de médicaments. L’irresponsabilité politique a ses limites ! »
Un appel de la société civile à soutenir la création d’un pôle public du médicament
Le 29 mai, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament a lancé un appel commun https://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-medicament/article/290520/la-production-publique-de-medicaments-doit-etre-au-ce avec des ONG comme Oxfam, des associations de défense de patients telles que Act Up ou l’Apesac, des syndicats comme la CGT ou SUD Chimie, le collectif de soignants Inter-Urgences et des chercheurs pour soutenir cette proposition de créer un Pôle public du médicament.
« Une réelle planification sanitaire doit être mise en place et doit être accompagnée d’une production publique locale du médicament : pour approvisionner notre marché national à hauteur des besoins, mais également pour envisager une coopération européenne et internationale essentielle à un accès réellement universel », énonce l’appel. Ces militants espèrent encore un électrochoc d’ici au vote de l’ensemble des députés le 4 juin.
...
Pierre Dharréville, député de la Gauche démocrate et républicaine, soutient également la création d’un Pôle public du médicament, mais toutes les initiatives législatives passées de son parti ont échoué. Il a d’ailleurs dans ses tiroirs une nouvelle proposition de loi créant un tel service public du médicament : « Pour assainir le marché, il faut un acteur public », assure-t-il. « Le Pôle public du médicament, en tant qu’alternative de production, permettrait de fournir les hôpitaux quand ils sont en carence et servirait à mettre la pression sur l’industrie pharmaceutique, notamment sur les prix », soutient quant à elle Sandrine Caristan, adhérente à SUD Chimie.
...
« Famar pourrait être un bon point de départ d’un Pôle public du médicament si l’État se portait acquéreur et reprenait l’outil de production ainsi que les salariés, au savoir-faire précieux », suggère alors Pierre Dharréville.
...
recours à la licence d’office. Elle consiste à suspendre l’effet de monopole d’un brevet et à permettre à d’autres fabricants de produire et de fournir le produit. Le dispositif existe déjà depuis 1992 dans l’arsenal législatif hexagonal s’agissant du médicament « si l’intérêt de la santé publique l’exige ». Mais cette arme n’a jamais été dégainée en France.
...
La proposition de loi prévoit un élargissement de ce mécanisme aux dispositifs médicaux comme les essentiels tests de dépistage du Covid-19 : cette partie-là du texte, et c’est bien la seule, a été adoptée en commission parlementaire.
...
53 192 vues - 6,6 k - 60 - 386 k abonnés
Notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé le vendredi 29 mai 2020.
Au sommaire :
-La dénaturation de la proposition de loi de François Ruffin à l’Assemblée nationale, et de ce qu’elle nous dit sur le groupe parlementaire La République en marche.
-Les derniers développements de ce qui est désormais un feuilleton - celui de la dérive autoritaire de l’Etat français.
-Donald Trump, qui part en guerre contre Twitter et la mort de George Floyd, tué par la police américaine.
.#Confinement #Ruffin #Tump
Catégorie Actualités et politique 411 commentaires
Transcription : ... prédiction de Peter Turching / début d'une période d'intenses violences politiques aux états-unis à partir de 2020, en étudiant sur de très longues périodes, diverses sociétés comme la Rome Antique ou la France médiévale, cet historien a observé une alternance entre des phases de prospérité et des phases d'appauvrissement caractérisées par de fortes inégalités, un niveau élevé de violence et d'instabilité politique. Il en a déduit un modèle prédictif des phases de violence qu'il a longuement décrit dans son livre "Ages of discord". Mais ce n'est pas tout. En 2008, il avait déjà estimé que des pandémies avaient une chance accrue de survenir à l'amorce de ces phases de violence. Pour lui, le COVID-19 n'avait rien d'une surprise. ...
4 841 vues - 1 k - 2 - 115 k abonnés
On a cogné, ce matin, en Commission : faut dire qu'on sait pour quoi, pour qui on se bat. Pour Patricia et ses collègues, qui venaient de nettoyer la salle "à fond, à fond, à fond", pour 740 € par mois, levées à 5h du matin... Elles seront encore là demain matin. Et pour le même tarif: En Marche ! a vidé ma proposition.
Catégorie Actualités et politique 174 commentaires
TheNeon il y a 4 heures (modifié)
Saine colère M. Ruffin face aux robots macronistes votant en cadence
Ndlr : la lutte des classes dans ses oeuvres ?!
158 576 vues - 12 k - 284 - 377 k abonnés
"Est-il humainement possible, en ayant un soupçon d’amour propre, de continuer à assumer tant d’inconséquences si on a un minimum de respect pour sa fonction et l’histoire de ce pays ? Comment peut-on être député enmarcheur aujourd’hui sans avoir honte ? Sans assumer qu’on n’est là pour obéir aux ordres et pour toucher sa pitance ? Jean Jaurès était député. Léon Blum était député. Ambroise Croizat était député. Aimé Césaire était député. Ça avait une autre gueule non ?"
.#Édito #Macron #Déconfinement
Catégorie Actualités et politique 2 274 commentaires
POLITIQUE Enquête
Alors que Laetitia Avia présente mercredi 13 mai en dernière lecture à l’Assemblée nationale sa proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet, cinq ex-assistants parlementaires de la députée LREM dénoncent, preuves à l'appui, des humiliations à répétition au travail, ainsi que des propos à connotation sexiste, homophobe et raciste. L’élue « conteste ces allégations mensongères ».
...
Connu / https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/1260282818422280194
"
Julien a retweeté Maitre Eolas @Maitre_Eolas · 8h
Lisez-la vite, cette enquête sera supprimée comme incitation à la haine dès la promulgation de la loi Avia.
Marine Turchi @marineturchi · 7h - 20 - 348 - 671
"
115 714 vues - 2,1 k - 95 - 352 k abonnés
▶️ #Covid19 : Martine Wonner, la député qui dérange
▶️ #Étranger : la crise vue de #Turquie
▶️ #MinuteMusique avec Emma Hoet
▶️ #Pandémie : les enfants, dommages collatéraux
▶️ Les confinautes avec Ouvrez les guillemets
.#Alairlibre c'est maintenant sur Mediapart !
Catégorie Actualités et politique 564 commentaires
Transcription : ... Martine Wonner députée du Bas Rhin (67) a voté contre, en tant que médecin - psychiatre - elle prescrit l'hydroxy-chloroquine ... elle défend la libre prescription ... le gouvernement ne fait pas preuve d'anticipation. Sentiment de non maîtrise totale. Les ministres de la santé sont sous tutelle de l'administration de la santé. Mensonge des masques. Rejoint ce que dit Vincent Lindon. ... lutte contre le GCO ...
242 852 vues - 17 k - 228 - 373 k abonnés
"Le gouvernement est en train de déployer une plateforme nationale de partage de données de santé, et qui est propriétaire de ces données ? Les serveurs de Microsoft. On est en train de forcer tous les hôpitaux, bientôt les pharmacies, les dossiers médicaux, tout va se retrouver sur les serveurs de Microsoft."
Quatrième épisode de notre module “L’actu confinée”. Diffusé le 8 mai 2020, 53ème jour du confinement en France, 3ème jour avant le début du déconfinement façon Macron-Philippe - et enregistré la veille.
Au sommaire :
- Le coup d’éclat de l’Allemagne et de son tribunal constitutionnel qui semble prêt à tout pour empêcher la Banque centrale européenne (BCE) de venir directement en aide aux Etats les plus fragilisés par l’épidémie. Parmi ces Etats, qui risquent la banqueroute, l’Italie et l’Espagne.
- Les réactions de tribu assiégée de l’exécutif LREM et de l’administration qui, face aux contradictions qui s’élèvent, excommunient, menacent et censurent. Une députée du groupe La République en marche en a fait les frais. Les journalistes se rendent de plus en plus compte qu’avant le début du retour à l’école, des pressions sont exercées sur les enseignants pour qu’ils ne leur parlent plus.
- L’application StopCovid, les brigades de traçage du virus et des menaces qui s’accumulent chaque jour sur le droit à la vie privée.
- L’édito-clash entre Maurice Szafran, éditorialiste de l’hebdomadaire pro-business Challenges, et l’historien Emmanuel Todd, qui nous dit beaucoup de choses sur nos conceptions de la justice et de l’impunité.
.#Déconfinement #Enfer #Foutur
Catégorie Actualités et politique 2 267 commentaires
Transition écologique
... engager à l’échelle nationale le débat sur la production d’une petite hydroélectricité respectueuse de l’environnement.
...
Ces assises rassemblent l’ensemble des acteurs du secteur de la petite hydroélectricité et de la biodiversité, PdG, experts, présidents de syndicats, inventeurs et entrepreneurs, afin d’explorer les vertus et approfondir la connaissance de ce mode millénaire de production d’énergie qui présente nombre d’avantages, liés à son caractère renouvelable et à ses dimensions réduites.
Adressant quinze sujets complémentaires, ce colloque vise à donner une vision globale de la portée de la petite hydroélectricité dans nos territoires. à mettre en avant les acteurs composant cette filière industrielle, à expliquer les freins à son développement, et à souligner les leviers pour une conciliation, notamment entre petite hydroélectricité et continuité écologique.
La petite hydroélectricité fait référence à une très grande variété d’ouvrages, des petites centrales produisant quelques kilowatt aux usines hydroélectriques produisant jusqu’à 10 MW de puissance.
Son exploitation soulève d’importants enjeux concernant la défense et la valorisation économique du patrimoine.
L’hydroélectricité contribue à hauteur de 13 % au mix électrique actuel de la France. Elle est ainsi la première source d’énergie renouvelable française sur notre territoire.
La petite hydroélectricité est un mode de production d’énergie essentiellement rural qui génère plus de 20 000 emplois directs, indirects et induits. Son exploitation par les collectivités ou acteurs privés encourage une consommation de proximité, en favorisant l’auto-consommation individuelle ou collective.
Cette réflexion collective devrait déboucher dans les prochains mois sur l’élaboration d’une proposition de loi visant à promouvoir la petite hydroélectricité comme mode de production d’énergie décarbonée.
242 868 vues (2 212 845 au 4/4/22) - 10 k (38 k) - 348 - 347 k abonnés (712 k)
Denis Robert reçoit Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine et ex-membre du groupe parlementaire LaREM. A travers cet entretien, l'ex-députée LREM nous dévoile les dessous effrayants de la macronie.
En expliquant, dès septembre 2018, que le gouvernement d’Emmanuel Macron était le Titanic, l’ex-productrice a été une des premières à rompre violemment avec la macronie. Proche de François Bayrou, elle avait pourtant participé en première ligne à la campagne des Présidentielles.
Du leader de la REM, elle dit qu’elle a cru en lui car il brisait les codes. Mais, très vite, la critique devient acerbe et désespérée. Il n’écoute personne, fait semblant de prendre les avis, mais réfléchit selon un logiciel qui lui est propre et auquel personne – sauf peut-être Brigitte son épouse- n’a accès. Cet algorithme, ajoute-t-elle, l’a éloigné des préoccupations du peuple. Elle cite l’exemple du premier tour des élections municipales où, alertée par des proches, médecins inquiets de la pandémie alors quasi avérée, elle lui a envoyé plusieurs messages le suppliant d’y renoncer. Elle était persuadée qu’il allait repousser ce premier tour en raison des risques mortels qu’il faisait prendre aux Français. Il a finalement renoncé, par calcul politique, parce qu’il craignait de ne pas être compris après le 49/3 et à cause des mauvais sondages.
Le regard portée par cette femme bien intentionnée au départ sur le projet macronien est d’autant plus dur qu’elle n’a plus grand chose à perdre ou à gagner. Elle montre à quel point la tête d’épingle qui dirige ce pays avec le Président – trois hommes Edouard Philippe et son directeur de cabinet Benoit Ribadeau-Dumas ainsi qu’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée- semble déconnectée du reste du pays. Elle porte un jugement tranché mais argumenté sur l’insensibilité pathologique d’Emmanuel Macron. « Il n’écoute que lui-même » conclue-t-elle.
.#Macronie #EnMarche #LREM
Catégorie Actualités et politique 2 962 commentaires
• 12 vues - 1
Channel avatarAccount avatar Par lemediatv
The government claims that the Great Debate was a success. Oh, really?
Yanis Mhamdi investigate the methods they used and you'll see there are at the veryleast...
Suspicious
Confidentialité Publique
Publié originellement 20 mars 2019
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : en marche ; Grand Débat ; LREM ; Macron ; République en Marche
Durée 10 min 53 sec
Transcription : ... c'est bien l'argent des contribuables qui finance les contributions au grand débat. Selon le service de presse du premier ministre le coût est entre 10 et 15 M€. ils ont pris en charge les frais de déplacement et d'hôtel. Cela est d'autant plus contestable que le CSA (conseil supérieur de l'audiovisuel) décompte les interventions d'Emmanuel Macron pour la campagne électorale des européennes.
16 390 vues - 1 k - 74 - 37,9 k abonnés
Militant de la première heure des Gilets Jaunes, originaire de Haute-Savoie, Stéphane Espic a passé plus de 170 heures en garde à vue depuis le début du mouvement. On lui reproche des dégradations de permanence LREM et divers outrages. Anar cultivé et gouailleur, il explique aujourd'hui sa démarche sur QG face à David Libeskind, et revendique une défense de rupture.
Catégorie Actualités et politique 230 commentaires
Transcription : ... est pour la sortie de l'union européenne, cautionne Juan branco ... a voté / asselineau aux européennes ...
Reportage
« Ne volons pas aux Havrais leur élection : il s’agit bien d’élire les 15 et 22 Mars prochains le maire du Havre », tient à préciser Agnès Firmin-Lebodo, la n°2 sur la liste d’Edouard Philippe. Mais quand la tête de liste se trouve être le Premier ministre, les enjeux nationaux ont du mal à sortir du tableau.
...
Le 15 et 22 mars prochains, ce sera avant tout un vote pour ou contre la politique du gouvernement d’Édouard Philippe. Ce dernier est pourtant en avance dans les sondages, mais le contexte national pourrait remobiliser la gauche, notamment incarnées par les listes de Jean-Paul Lecoq (PCF, LFI, Génération.s) et Alexis Deck (EELV, PS). Mais doivent-ils s’unir pour espérer l’alternative municipale dans cet ancien bastion communiste ?
Pour Pierre Bouysset, n°3 sur la liste de Jean-Paul Lecoq, il est déjà trop tard pour imaginer une fusion avec les Verts malgré leurs nombreuses discussions : « une logique de compatibilité politicienne empêche tout accord » : « Nous nous désisterons si nous arrivons derrière eux, reste à voir s’ils feraient la même chose », conclue-t-il.
Réponse le 15 mars prochain, mais qui soulève encore bien d’autres questions. Car si l’alternative a lieu, Édouard Philippe restera-t-il à la tête du gouvernement ? Ce dernier a en tout cas annulé son dernier meeting au Havre ce jeudi 12 mars pour cause de gestion de crise du coronavirus, une aubaine pour éviter les manifestations musclées contre la réforme des retraites.
Aussi dispo à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?vjq0mw
88 705 vues - 9,7 k - 259 - 424 k abonnés
Dans ce 108e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur le César de la meilleure réalisation et la polémique provoquée, la bataille des retraites à l’Assemblée nationale et explique comment les macronistes, après avoir utilisé le 49-3 se sont retrouvés tous seuls dans l'hémicycle. Il parle ensuite du coronavirus et des leçons politiques qu'il faut en tirer, notamment la nécessité de la création d'un pôle public du médicament pour éviter les pénuries.
SOMMAIRE
00:28 : Les Césars et Polanski
04:21 : Retraites : après le 49-3, on se lève et on se barre
20:55 : les leçons politiques du Coronavirus
Catégorie Actualités et politique 1 181 commentaires
Transcription :
... refus dedébattre, mépris, au bout d'un moment et tour à tour, tous les députés quittent l'hémicycle et les LREM se retrouvent seuls! ... le virus met en évidence :
- l'interdépendance sur la planète.
- l'importance de la souveraineté
=> 1 pôle public de médicament (4 mois de stock en europe)
26 698 vues - 886 - 95 - 11,5 k abonnés
Ce mardi 3 mars, suivez en direct les débats à l'Assemblée nationale sur la motion de censure contre le gouvernement suite à son utilisation de l'article 49-3 pour faire passer en force le projet de loi sur les retraites. Réagissez sur les réseaux sociaux avec #MotionDeCensure.
Catégorie Actualités et politique 69 commentaires
Michael White il y a 5 heures
Heureusement que Jean-Luc Mélenchon est là ! Discours magistral !!! Merci de continuer dans la lutte humaniste, sociale et égalitaire ! Merci de persévérez avec passion dans la lutte pour le peuple ! Mélenchon 2022 !!!
aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?13rONg
LES MACRONISTES PÈTENT LES PLOMBS | CORONAVIRUS : DES FAILLES DANS LA PRÉVENTION
• 25 vues - 1
Channel avatarAccount avatar Par lemediatv
Les esclandres de la majorité en séance et les hésitations de Matignon sur le recours à l’article 49.3, l’inconséquence du gouvernement dans la prévention de l’épidémie de Coronavirus. C’est le sommaire du numéro 65 du P’tit coup de Bourbon. #Bourbon #Retraites #Coronavirus
Confidentialité Publique
Publié originellement 27 février 2020
Catégorie : Actualité & Politique
LicenceInconnu - LangueInconnu
Étiquettes : grève ; macron ; marcheurs ; réforme retraites
Durée13 min 19 sec
Nicolas Turquois (LREM)
Il est exceptionnel qu’un cri de colère n’ait pas le sens que lui donne celui qui le pousse. Quand j’ai dit « la République c’est moi » c’était le cas. Personne n’a demandé pourquoi. Voici la réponse : le gendarme qui me regardait dans les yeux venait de me dire : « Monsieur, je suis armé ». Je l’ai interprété comme une menace. Certes, le juge m’a condamné à lui verser une indemnité pour le trouble psychologique qu’il a subi. Mais je ne crois pourtant toujours pas que cet homme ait eu raison de parler de son arme dans un tel contexte de tension. Mais lui et moi, nous disions quelque chose qui avait, à ce moment-là, la force totale de ce que nous pensions incarner : moi le peuple, lui une force armée légitime de l’État. Conflit de légitimité.
Quand le rapporteur Turquois s’emporte et hurle contre nous : « La République c’est nous, et vous n’êtes rien » en grasseyant sur « rien », il dit bien ce qu’il croit de la façon la plus instinctive. Il exprime en cela un préjugé. Préjugé : ce qui est jugé d’avance, avant réflexion. Nicolas Turquois, l’auteur de cette sortie, l’admet en présentant des excuses : « Je suis désolé de ma tournure qui était, sur le coup, celle de l’envolée ». On s’envole du côté de son refuge. La bonne référence dans son cas ce n’est pas ma phrase sur la République c’est plutôt celle de Macron sur les gens que l’on croise dans les gares qui pour certains « ont réussi leur vie et d’autres ne sont rien ».
Le vernis craque. Incapables d'assumer la résistance de ceux qui leur tiennent tête, les dirigeants République en Marche explosent de rage. La tentation autoritaire rend fou. pic.twitter.com/FNDobP4Xgd
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 26, 2020
Au moment de son envolée, Nicolas Turquois fuit sa peur et court vers sa certitude. La peur ? Ici la peur des « riens » qui deviennent tout quand ils s’emparent du pouvoir, ici le pouvoir sur la conduite du débat parlementaire que nous avons confisqué de haute lutte. Sa certitude ? Eux, les marcheurs, ils sont le concret, le vrai, le bon, le juste. En plein délire technocratique, tout ce qui leur résiste ne le ferait que par absurdité, folie, comme un souffle du néant et du chaos jaillissant des enfers par effraction pour empuantir l’ordre naturel des choses.
La scène qui montre Nicolas Turquois rompre ses câbles est au plus haut point un moment de vérité politique sur la séquence politique que nous vivons. « Toi, tais-toi ou je t’en colle une » éructe une députée à l’adresse d’Alexis Corbière. « Ils préfèrent blablater plutôt que de laisser les autres travailler. (…) Faisons cesser le blabla ! » assène le député marcheur Frédéric Petit dans une tribune parue sur le Huffington Post. Leur inculture politique leur fait ignorer d’où viennent les formules « faites taire ces bavards ». Mais elle ne les protège donc plus de ce qui suit dans le passage de l’autoritarisme au totalitarisme.
Un Petit Coup de Bourbon Video channel avatar Par lemediatvAccount avatar
Ce qu’on nous cache sur la valeur du point de retraite, le revirement de la majorité sur les jours de congé pour le deuil d’un enfant et le Média à nouveau interdit dans les réunions de La République en marche, c’est le sommaire du numéro 63 du P’tit coup de Bourbon. #Bourbon #Illusionnistes #Retraites
Confidentialité Publique
Publié originellement13 février 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu - LangueInconnu
Étiquettes : bourbon ; france insoumise ; illusionnistes ; mélenchon ; retraites
101 806 vues - 6,8 k - 79 - 276 k abonnés
Les conséquences de la candidature d’Édouard Philippe au Havre, la bévue du gouvernement sur l’allongement du congé pour le deuil d’un enfant, les suites de la dissidence de la candidature Villani à Paris, les errements de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux sur la laïcité, et le blocage de l’examen du projet de loi sur les retraites. C’est dans le numéro 62 du P’tit coup de Bourbon.
.#Bourbon #LaREM #Dingues
Catégorie Actualités et politique 1 114 commentaires
MARCHE OU GRÈVE #24 : TENIR DANS LA DURÉE
il y a 3 jours - 5 vues - lemediatv