Clés : Économie ; Macron ; Retraite
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
La dette. Comme un chiffon qu’on agite pour justifier réformes et coupes budgétaires (enfin, ça dépend pour quoi et pour qui surtout). L’INSEE indique ceci : à la fin du quatrième trimestre 2022, la dette publique s’établit à 2 950 milliards d’euros, presque 3000 milliards. C’est une augmentation depuis les années 2000, et évidemment elle avait fortement augmenté pendant la crise sanitaire et le quoi qu’il en coûte. A force, on ne sait même plus ce que ça veut dire, d’où elle vient et quel danger ou non elle représente. Qu'est-ce qu'elle signifie vraiment ? Pourquoi utiliser un argument factuellement faux pour justifier, par exemple, la réforme des retraites ? On décrypte tout cela.
Mardi 28 mars, la Société générale, BNP Paribas, Exane (filiale de BNP Paribas), Natixis (groupe BPCE) et le géant bancaire britannique HSBC ont été visées par des perquisitions simultanées, et la place financière de Paris a vu une opération hors normes. Ces banques sont soupçonnés de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. BNP et Exane sont de surcroît soupçonnées de fraude fiscale aggravée.
Un scandale financier révélé par Le Monde en 2018, appelé le “cumcum”. ll tire son nom d’une “pratique répandue dans les institutions financières, consistant à mettre en place des opérations complexes sur les marchés, dans le but de contourner l’impôt sur les dividendes dû par les actionnaires d’entreprises cotées en Bourse. Ce « hold-up » fiscal, qui a longtemps prospéré dans une zone grise légale, pourrait connaître un sérieux coup d’arrêt du fait de l’offensive coordonnée des autorités judiciaires et fiscales”, écrit Le Monde. Cela représente plusieurs milliards d’euros qui échappent au fisc. Analyse de Thomas.
Samedi dernier, et ce n’était pas un poisson d’avril, le JDD a mis en Une Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. “Je refuse de céder au terrorisme intellectuel”, en fustigeant l’extrême gauche et présentant son plan “anti ZAD”. Alors il y a plusieurs choses à dire : Déjà, viser la NUPES ou LFI en parlant d’extrême gauche est factuellement faux et ne fait que déplacer la fenêtre d’overton à l’extrême droite. Ensuite, l’expression “terrorisme intellectuel”. Cette théorie vient clairement de l’extrême droite. Encore une de leur théorie ré-employée dans la sphère politique.
Enfin, cela continue dans la stratégie mensongère de diaboliser les manifestants et les manifestations et de toujours justifier l’énorme répression inégale, et qui a pu faire 200 blessés dont 2 comas à Sainte Soline dans la manifestation anti bassines ; ou encore les nombreuses violences policières et/ou nasses illégales constatées dans les manifestations anti réforme des retraites. On décrypte tout cela avec Thomas, c'est l'Instant Porcher.
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POITIERS Jeudi 30 Mars 2023
Manifestation contre les violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites et à Saint Soline le Samedi 25 Mars
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Connu / TG le 02/04/23 à 08:07
Plus de 140 économistes dont Michaël Zemmour, Dominique Méda, Philippe Askenazy ou André Orléan, appellent le président de la République à ne pas promulguer la loi sur les retraites et à ouvrir au plus vite des assises nationales du travail et de l’emploi en vue de la transition écologique.
[ 1 887 participations ]
Cyberaction mise en ligne le 26 mars 2023
Proposée par Cyberacteurs
Elle sera envoyée à Président | à votre député
En soutien à Economistes
Elle prendra fin le : 26 juin 2023
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Nous, économistes, appelons à suspendre immédiatement le processus de promulgation du Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 et à ouvrir dans la foulée des Assises nationales du travail, de l’emploi en vue de la transition écologique organisées de manière paritaire avec toutes les parties prenantes qui permettront de refonder notre contrat social pour les années à venir.
Liste des premiers signataires de cet appel initié par Nicolas Postel :
https://www.alternatives-economiques.fr/un-nouveau-contrat-social-ecologique-lappel-de-140-economist/00106337
Nous vous proposons de relayer cet appel auprès du Président et de votre député ou députée.
Retraites Entretien
Violence, place des syndicats, rôle du Président… Le député insoumis de la Somme livre son analyse sur la bataille des retraites, qui a rouvert à ses yeux, en plus d’une crise sociale, une profonde crise démocratique. Il pense qu’elle peut néanmoins être un tremplin pour la gauche.
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La seule question qui vaille, d’après moi, aujourd’hui, c’est : comment fait-on bouger des pans encore endormis du pays ? C’est le nombre qui fera plier Macron.
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Le diagnostic, d’abord : nous avons des classes populaires en convalescence ... À un malade, tu ne dis pas : « Lève-toi et viens battre le record du saut en longueur, on va faire la révolution ! » Non, juste un pas, ce sera déjà ça. Et ensuite viendra un second pas. Et enfin, on pourra relever le nez vers un horizon…
Moi, mon but, aujourd’hui, c’est que les gens prennent confiance et conscience de leur propre force. « Vous comptez. Vous êtes importants. Vous pouvez faire bouger le pays. On parle de vous. Ils ont peur. » Alors qu’on leur a dit être, et qu’ils se sentent tous les jours, des « gens qui ne sont rien », qui ne comptent pas. Domine alors l’immense fatalisme du « c’est comme ça ». Voilà l’ennemi. Voilà la véritable bataille. C’est ça qui doit basculer, dans les têtes : « On peut gagner. »
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c’est la jonction qu’il nous faut, des profs et des prolos en gros. Et pour la première fois, la jeunesse était là, qui apporte une énergie
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Nous sommes entrés dans le conflit sur un motif social : « Non aux deux années de plus ! », nous en sommes à une crise démocratique : « Comment se fait-il qu’un homme peut décider tout seul là-haut ? ». C’est le même scénario que pour les gilets jaunes : on entre par le prix du gasoil, on en sort avec le désir d’un « référendum d’initiative citoyenne » (RIC). Même chose pour la Révolution française : ça commence par « qui paie les impôts ? » et ça conduit aux états généraux, à l’Assemblée nationale, à la fin de la monarchie absolue. Aujourd’hui, c’est la crise démocratique qui amène la jeunesse dans la rue.
... inscrire le RIC dans la Constitution, c’est déjà un mot d’ordre populaire, de bon sens, un pas que les gens ont envie de faire ensemble vers notre horizon. ... croissance, concurrence, mondialisation, n’attirent plus les gens, ces mots les inquiètent, les dégoûtent. Dès lors, poursuit Gramsci, « la classe dominante ne parvient plus à diriger, seulement à dominer, et à dominer par la force de coercition ».
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les syndicats sont parvenus à saisir le bon tempo pour réveiller les gens, pour faire bouger dans les profondeurs des régions ... ils ont laissé à leur base, aux intersyndicales dans les départements, de la latitude, de la souplesse, sur les modes d’action ... c’est aussi grâce aux syndicats que la loi n’avait pas de majorité dans l’Assemblée. Ce sont eux qui ont démarché les députés macronistes ou les députés Les Républicains, et qui, par un lobbying citoyen, les ont convaincus. Ce sont eux qui ont contraint le gouvernement au 49-3.
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les compléter. Il y a des pans de la société où les syndicats ne savent pas faire, sont absents, et ce n’est pas leur boulot. Les quartiers populaires, par exemple, ou la jeunesse, ou les artisans, ou les isolés, c’est à d’autres, à nous, de ramener ça, et nous ne sommes pas au bout
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il fallait empêcher que l’article 7, repoussant l’âge de départ à 64 ans, soit voté ... il nous faut incarner un débouché politique ... « Je suis social et démocrate. » Je veux le partage des richesses et je veux que le peuple décide
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Mai 68 se traduit pour moi en mai 1981, les grèves de 1995 donnent Jospin, le mouvement de 2010 contre les retraites Sarkozy amène Hollande… Quand on énonce ces trois cas, on voit bien pourquoi le débouché politique ne met pas en appétit. À chaque fois ce furent des déceptions ou des trahisons ... plus le mouvement est fort, plus il affilie les gens à des idées progressistes, plus on place la question sociale au cœur des débats, mieux c’est pour nous. La pente, la pente de l’indifférence, la pente du ressentiment, elle ne coule pas dans notre sens, elle va vers le Rassemblement national
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sortir de la parenthèse libérale, ouverte en 1983, et en y ajoutant la crise climatique. Tout est à transformer : l’industrie, le logement, les déplacements… Voilà nos vrais défis. Et j’en veux surtout à Macron pour cet immense gâchis : on devrait se rassembler, se retrousser les manches pour affronter tout ça, avec énergie, avec envie, et à la place, lui fait quoi ? Des contre-réformes à la noix. Et c’est avec ça qu’il prétend « laisser une trace dans l’histoire » ! Quel rigolo ! C’est d’un ridicule.
Mr Dominique Rousseau et Mme ?
[DIRECT RETRAITE] : une trentaine de manifestants bloquent la station Total à Angoulême
Dixième journée de mobilisation en France contre la réforme des retraite ...
Connu / TG le 28/03/23 à 10:09
EN DIRECT - Réforme des retraites : Laurent Berger de la CFDT réclame un «bougé très fort» du gouvernement
A la veille d’une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, l’exécutif multiplie
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Connu / TG le 28/03/23 à 09:10
Durée de lecture : 10 minutes
Clés : Luttes Politique Retraites
Retraites, climat, même combat ? Alors que la répression se durcit partout, il est temps « d’augmenter le rapport de force contre ce gouvernement brutal », estime la militante des « Soulèvements de la Terre ».
Léna Lazare, 24 ans, est l’une des porte-paroles de Youth for Climate. Elle est engagée dans la dynamique des « Soulèvements de la Terre » qui se mobilise notamment contre les mégabassines.
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dans les milieux de luttes écolos que je fréquente, nous partageons certaines intuitions. Par exemple, nous pensons désormais qu’il ne faut plus rien attendre des institutions et assumer une conflictualité directe avec elles. Il est indispensable d’augmenter le rapport de force jusqu’à ce qu’elles plient. Nous ne devons plus collaborer avec elles, il faut arrêter de croire au dialogue face à des forcenés de ce type.
« Les élites ne sont pas à convaincre mais à contraindre »
... Depuis la révolte des Gilets jaunes, les mascarades du grand débat ou la farce de la Convention citoyenne pour le climat, on sait que ce gouvernement se fiche de nous. Après, je ne dis pas qu’il faille complètement déserter les institutions, il faut aussi chercher des brèches, trouver des alliés à l’intérieur, soutenir le travail de lobbying que font certaines associations.
Mais nous devons être conscients que si l’on veut remporter des victoires réelles, il va falloir tout bouleverser. Le mouvement écologiste doit s’interroger sur son rapport aux autorités et au pouvoir. Dans ce milieu, nous avons parfois été trop naïfs
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les déborder massivement dans la rue, dans les blocages, ne plus rester cantonner aux formes légalistes et traditionnelles. Il faut les surprendre, être créatifs, les fatiguer. Cette bataille dans la rue n’est cependant pas suffisante, il faut aussi penser au temps long, inscrire le mouvement dans la durée, créer une culture de résistance.
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Il nous faut des bases matérielles, des lieux, des maisons du peuple où se retrouver, des assemblées de mouvement où échanger, des espaces pour se réapproprier nos moyens de subsistance.
Personnellement, je suis très privilégiée car je suis salariée militante [à Terres de luttes, une association qui accompagne les luttes locales], mais la question des ressources est importante. Il est difficile de militer ou de faire la grève dans la durée lorsque l’on est précaire. Au début des mobilisations, des caisses de grève sont mises en place. Nous devons penser à ces systèmes d’entraide sur le temps long ... Le philosophe Aurélien Berlan en parle très bien dans son livre Terre et liberté.
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vous avez mené une reconversion agricole et avez vécu sur la zad de Notre-Dame-des-Landes. Pensez-vous que le mouvement social devrait s’inspirer de ce type de désertion ? Faudrait-il renforcer la collaboration entre lieux autonomes agricoles et piquets de grève ?
Oui, c’est une stratégie importante qui renoue avec les luttes historiques paysannes qui ont été décisives dans notre pays. Il va falloir aussi démultiplier les alternatives qui permettent aux gens de s’émanciper de leur boulot et de retrouver de l’autonomie. Les liens entre le monde paysan et le mouvement social existent. Il y a des cantines de grève, des livraisons de légumes gratuites, des solidarités et des bases d’entraide qui sont fortes et qu’il faudrait renforcer.
De manière générale, vu que nous n’attendons plus rien des institutions, nous devons apprendre à nous organiser sans elles. C’est pourquoi je mise également beaucoup sur nos actions de reprise de terre et de culture collective. Il faut aussi puiser dans l’histoire du mouvement ouvrier : ce sont eux qui ont créé les premiers jardins partagés pour tenir la grève. À l’époque, ce n’était pas une lubie d’écolo mais une arme dans la lutte des classes.
Pareil pour les maisons du peuple et les bourses du travail, les syndicalistes révolutionnaires les ont construites pour s’organiser de façon autonome, avoir des lieux à eux. Cela doit nous inspirer. Avoir des bases matérielles solides est indispensable. Ce sont des moyens concrets pour tenter de s’émanciper du capitalisme.
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Les Soulèvements de la terre sont à la fois un réseau et une dynamique d’actions. C’est aussi un calendrier de mobilisations. Ce qui fait notre spécificité, c’est que l’on se mobilise principalement là où il y a des luttes ancrées, des luttes territoriales. Nous voulons éviter les coups d’éclat, les happenings médiatiques parfois hors-sol. Nous travaillons avec les associations et les habitants sur le terrain pour construire une résistance sur le temps long et obtenir des victoires concrètes.
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nous sommes légitimes à saboter des infrastructures écocidaires
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nous avons démantelé une cimenterie à Gennevilliers ou débâché plusieurs mégabassines lors de nos manifestations
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ces actions sont nécessaires face à l’entêtement du gouvernement ... apprendre à nous protéger de manière collective et diffuser dans nos luttes une culture du soin ... nous n’avons pas vocation à devenir des martyrs ... Comme le disait le philosophe Grégoire Chamayou dans La société ingouvernable, les autorités veulent « négocier avec les réalistes, dialoguer avec les idéalistes, isoler les radicaux et avaler les opportunistes ». Nous devons au contraire éviter ces tentatives de capture. Rester ensemble. Construire de grandes alliances et ne jamais se désolidariser les uns des autres. Au sein du mouvement social et écologique, il faut qu’on assume notre complémentarité pour constituer des fronts unis, via des luttes offensives qui s’inscrivent dans la durée.
Connu / TG le 28/03/23 à 13:28
Connu / TG le 24/03/23 à 18:32
Signez la pétition LDH " Retraites : stop à l’escalade répressive". ...
Connu / TG le 27/03/23 à 15:58
Laurent Bigot est un homme en colère. Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet. Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises.
Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
Tr.: ... on sort de l'état de droit, la police n'est plus maîtrisée ... les gens dans la rue sont des ennemis de la république ... la sémantique prépare à la répression ... c'est justifié d'éborgner ... charge de la compagnie d'intervention totalement gratuit ... une charge sans interpellations ... décourager de revenir en manifestation ...
L’Eesi est occupée / Julie Desbois
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Une centaine de militants ont lancé cette neuvième journée de mobilisation en installant un barrage filtrant sur le rond-point de Carat.
Le parvis de la gare est noir de monde et des manifestants continuent d’arriver / Renaud Joubert
Un barrage filtrant s’est mis en place sur la D100, au rond-point de Carat, ce jeudi matin, en préambule à la manifestation / Renaud Joubert
13h40. Après avoir occupé l’Eesi, le deuxième groupe de manifestants est désormais arrivé à gare.
13h05. L’Eesi n’était qu’une étape. Les manifestants repartent de l’école de l’image.
12h50. Route de Bordeaux, 500 manifestants ont quitté Barrouilhet et viennent de filer vers l’Eesi. Ils pénètrent dans les locaux de l’école de l’image, sujette à un fort mouvement de contestation depuis plusieurs mois. Les manifestants, étudiants en tête, réclament des moyens pour la culture.
12h50. Si vous êtes dans un ralentissement route de Bordeaux, à Angoulême, aux alentours du rond-point de Patapain, ceci n’a rien à voir avec le mouvement social. Ils ‘agit d’un accrochage entre un bus STGA et une voiture. Le chauffeur de la voiture est légèrement blessé et pris en charge par les pompiers. Aucun blessé dans le bus.
12h45. 15.000 manifestants sont dans les rues d’Angoulême, selon l’intersyndicale . L atête de cortège est rue de Montmoreau, alors que la queue du défilé se trouve entre les Halles et la mairie. 500 manifestants sont partis vers la route de Bordeaux et bloquent le carrefour Barrouilhet. A Chasseneuil, le barrage filtrant mis en place provoque un bouchon de 3.5 km sur la RN 141. Prudence si vous circulez dans le secteur.
12h30. Une partie du cortège a bifurqué et file route de Bordeaux, à Angoulême. Prudence si vous circulez dans ce secteur.
11h15. Le parvis de la gare à Angoulême est noir de monde et les manifestants continuent d’arriver de partout. Clairement, on peut affirmer que cette journée de mobilisation est, en Charente, l’une des deux plus importantes depuis le début du mouvement. Face à l’afflux, les prises de paroles syndicales et le départ du cortège sont décalés.
Renaud Joubert
A Chasseneuil, barrage jusqu’à 15h. Un barrage filtrant a été mis en place ce jeudi matin au rond-point de Chantebuse, sur la RN 141 au niveau de Chasseneuil. Ce barrage occasionne de très longues files de camions dans la traversée de Chasseneuil. “Il doit être levé vers 15h” selon un responsable syndical sur place.
Carat. Des 49-3 sculptés dans des palettes et puis incendiés. Des voitures, des camions à l’arrêt sur la D1000. Des klaxons de soutien plus que des gestes d’énervement. Une centaine de militants ont lancé la neuvième journée d’action contre la réforme des retraites en installant un barrage filtrant sur le rond-point de Carat, à l’Isle d’Espagnac.
Des 49-3 sculptés dans des palettes ont été incendiés / Renaud Joubert
Des banderoles, des slogans, des chasubles de l’intersyndicale en guise d’échauffement à deux heures de la manifestation qui s’élancera à 11 heures du parvis de la gare pour un parcours jusqu’au centre-ville.
Au lendemain d’une intervention d’Emmanuel Macron dans les JT de 13 heures qui, selon le député Nupes René Pilato, a renforcé l’union syndicale et resserré les rangs des opposants à la réforme, l’intersyndicale espère une forte mobilisation dans la rue. « Plus le nombre va être grand, plus Macron et son gouvernement vont être acculés », selon le député.
À Ruffec, à l’appel de l’Union Locale CGT, une trentaine de salariés de la Scachap, la base logistique de Leclerc à Ruffec, et de la base d’Intermarché d’Anais bloquent l’accès à la Scachap ce jeudi matin depuis 6 heures. Le mouvement devrait durer jusqu’à 10 heures. Les manifestants laissent passer les véhicules particuliers mais aucun poids lourd. La file s’allonge le long de la route de Montjean.
Les poids lourds ont été immobilisés le long de la route de Montjean / GENDREAU Julien
Clés : Réforme des Retraites Social Charente Économie France
Connu / TG le 23/03/23 à 12:13
Le projet du gouvernement cristallise le ras-le-bol de la sous-préfecture bretonne. Menacé par des fermetures ...
Connu / TG le 21/03/23 à 15:23
Alors qu’Emmanuel Macron recevait dans la matinée de ce mardi 21 mars Élisabeth Borne et les chefs de la majorité, ...
Connu / TG le 21/03/23 à 14:45
Connu / TG le 22/03/23 à 14:22
Les écologistes expriment leur indignation face à la multiplication des témoignages de violences policières dans le cadre des manifestations de mars 2023. ...
Connu / TG le 21/03/23 à 21:04
À l’étranger, de nombreux médias jugent dangereux l’entêtement du président français à mettre en œuvre une réforme ...
Connu / TG le 21/03/23 à 11:07
René Pilato, Sandra Marsaud et Caroline Colombier étaient à l’Assemblée jeudi quand Elisabeth Borne ...
Connu / TG le 19/03/23 à 20:59
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Jean-Luc Mélenchon était dans l’émission Le Grand Jury sur RTL, LCI et Le Figaro le 19 mars 2023.
Il revient dans un premier temps sur l'augmentation des tensions partout dans le pays suite à l'utilisation du 49.3 en soulignant que si Macron ne veut pas de violence, il faut accepter la démocratie. Il déplore l’utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne sur la réforme des retraites en soulignant son extrême brutalité. Il insiste sur le fait que le texte n’a aucune légitimité parlementaire. Il déclare que la Ve République est à bout de souffle et qu’il est grand temps de convoquer une Constituante.
Il déclare également que Conseil Constitutionnel peut annuler toute la procédure parlementaire de la réforme des retraites étant donné que son rôle est de protéger les institutions en les faisant respecter.
Jean-Luc Mélenchon appelle à poursuivre et amplifier cette lutte pour la rendre victorieuse. Il appelle à se joindre aux rassemblements syndicaux qui auront lieu à partir du jeudi 23 mars.
142 k abonnés - 15k+ - 151 042 vues - 1 328 commentaires #France #Macron #Retraites
Le coup de force institutionnel d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne. C’est le sommaire de ce numéro 33 du Bourbon de Serge.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Laëtitia Lallement
00:00 Intro et générique
00:47 Macron, 49-3 : le coup d'État permanent
11:47 Conclusion
Connu / TG le 19/03/23 à 12:10