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Une usine de bioplastique en projet à Port-Jérôme-sur-Seine : 250 emplois à la clé - Par Eloïse Aubé Publié le 9 Déc 22 à 12:29
Du côté de Port-Jérôme-sur-Seine, à plusieurs kilomètres du Havre, une bioraffinerie pourrait voir le jour. Son intérêt : remplacer les plastiques faits à base de pétrole.
Une bioraffinerie, portée par l'entreprise Futerro, devrait voir le jour sur la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine.
Un pas de plus vers l’économie verte en Normandie. Après l’implantation de « la plus grande usine au monde de recyclage de plastique« , c’est au tour de la société Futerro (originaire de Belgique) d’entrer dans la place.
Un projet de bioraffinerie
Elle souhaite édifier une bioraffinerie à Port-Jérôme-sur-Seine, avec une capacité de production annuelle de 75 000 tonnes de PLA [un bio-plastique, NDLR].
Concrètement, si ce projet devait voir le jour, l’usine serait composée d’une unité d’acide lactique transformant des matières premières d’origine agricole, d’une unité de conversion en PLA (production d’acide polylactique) ainsi qu’une unité dédiée à son recyclage moléculaire.
Comprenez que cette entreprise souhaite développer le bioplastique, capable de remplacer les produits faits à base de pétrole.
À la clé ? Potentiellement 250 emplois directs ainsi que 900 emplois dans les secteurs adjacents.
Un plastique « bio-renouvelable »
Pour atteindre des objectifs, Futerro mise sur le PLA, un biopolymère capable de remplacer un grand nombre de plastiques traditionnellement réalisés à partir de pétrole.
Ce que détaille Frédéric Van Gansberghe, CEO de Futerro : Nous décrivons notre polymère comme le premier plastique « bio-renouvelable ». Issu d’un carbone d’origine végétale, il est facilement et écologiquement recyclable et permet d’obtenir un nouveau polymère vierge d’une qualité identique à son premier cycle de vie : c’est une caractéristique unique.
C'est quoi une bioraffinerie ?
Contrairement à une raffinerie "classique" qui fonctionne avec des énergies fossiles, les bioraffineries utilisent des biomasses pour produire de l'énergie verte, des biomatériaux et parfois des produits à destination de l'alimentation humaine ou animale.
"Le concept de bioraffinerie est d’optimiser la valorisation de toutes les composantes des agro-ressources. Il s’agit d’une transformation durable de la biomasse en énergie et une gamme de produits", résume l'Institut méditerranéen de Biodiversité et d'écologie
Aussi, il est possible de générer de l’électricité grâce à la chaleur dégagée par les processus de transformation.
Où l’usine va-t-elle se situer ?
Futerro a mis une option sur un terrain d’environ 26,5 hectares situé sur la commune de Saint- Jean-de-Folleville, dans la zone industrielle de Port-Jérôme. Les analyses écologiques et environnementales des lieux ont démarré.
L’année prochaine, une concertation sera lancée sur ce projet.
84 283 Signatures au 2/4/24
Lettre ouverte au président Emmanuel Macron
Formation de 20 heures aux enjeux écologiques pour le président et le nouveau gouvernement
...
les données sont factuelles, scientifiques, cartésiennes, et ne relèvent ni de croyance, ni d’opinion politique. La convention citoyenne pour le climat a été un bel exemple, 150 français de tous horizons ont été tirés au sort, et, à l’issue de leur formation, 100% d’entre eux étaient convaincus par l’urgence et l’importance de l’action écologique. Si il y a un débat sur le moyen de conduire la transition, il ne doit plus y avoir aucun débat sur les raisons, ni sur l’urgence d’y parvenir. Le GIEC a été formel, nous devons agir dès maintenant pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre dans les trois ans.
...
Une espèce animale ou végétale disparaît toutes les vingt minutes, trois enfants sur quatre respirent en France un air toxique, et la hausse des températures va entraîner des crises économiques et politiques inédites. L’action doit être immédiate.
...
la formation est le préalable de l’action ... ouvrir un espace de dialogue, d’influence, pour développer les consciences
...
Savoir, c’est pouvoir. Sans vous, nous ne pouvons pas réussir la transition écologique. Nous comptons sur vous pour accepter cet exercice.
Signataires :
- Dominique Bourg, philosophe
- Boris Cyrulnik, auteur et psychologue
- Cyril Dion, réalisateur
- Isabelle Delannoy, présidente de l’entreprise symbiotique pour l’accélération de la transition vers une économie régénérative
- Eric Duverger, Convention des Entreprises pour le Climat (et les 150 dirigeants membres)
- Camille Étienne, activiste pour la justice sociale et climatique
- Grégoire Fraty, membre de la convention citoyenne pour le climat (et le collectif les 150)
- Flora Ghebali, entrepreneure et essayiste
- Mathilde Imer, co-initiatrice de la convention citoyenne pour le climat
- Jean-Marc Jancovici, Président du Shift Project
- Priscillia Ludosky, auteure pétition taxe carbone (gilets jaunes)
- Dominique Meda, sociologue et philosophe
- Magali Payen, fondatrice On est prêt
- Swann Périssé, youtubeuse
- Cédric Ringenbach, Fresque du climat
- Eva Sadoun, co-présidente du mouvement impact France
- Laury Thilleman, animatrice et entrepreneure
- Christian Vanizette, co-fondateur de Make Sens
Mises à jour
- Cette victoire est grâce à vous toustes ! - il y a 1 an ... Nous avons été reçu.e.s hier matin par le ministère de la Transformation et de la Fonction publique pour une présentation de la formation des 25 000 agents de l’Etat suite à l’engagement de la première ministre en ce sens à la réception de notre pétition. Cette victoire est grâce à vous toutes et tous , félicitations ! C’est un bon premier pas dans le contexte actuel pour rendre la culture de la sobriété durable et la mobilisation de l’Etat enfin effective. Parmi les points positifs : - 25 000 cadres de catégories A seront formés en 18 mois Les fonctionnaires auront 3 demi-journées de formation - À partir de 2023, une partie de la rémunération variable des préfets sera basée sur le déploiement des formations - Un groupe d’appui scientifique permettra de suivre les contenus et de les faire évoluer - Le curriculum semble inclure des visites de terrain pour rendre plus concrète et sensible la formation Parmi les points de questionnement : - Le Ministre Stanislas Guérini nous a répondu que le gouvernement serait également formé mais aucun engagement n’a été pris en ce sens - Le contenu de la formation ne nous a pas été clairement présenté - Nous n’avons pas eu confirmation quant à la volonté de faire une formation contenant des éléments transverses permettant de lier les questions écologiques aux enjeux de justice sociale et non de les opposer Nous restons attentifs à ce que tous les ministres participent et nous présentent un retour d’expérience. Nous attendons également des ministères un engagement de publier les feuilles de routes qui seront produites par ministère et de s’engager sur des objectifs mesurables. Pour se quitter sur une note positive, réjouissons-nous que les jeunes fonctionnaires n’attendent pas nos pétitions pour se former et s’engager pour la transition écologique ! Voici les engagements pris par la promotion 2022 de l’INSP (école qui remplace l’ENA) : 1️⃣ Lutter inlassablement contre les discours de l’inaction climatique et écologique partout où nos fonctions nous conduiront ; 2️⃣ Continuer à nous former dans ces domaines ; 3️⃣ Susciter le tournant environnemental de toute politique publique à laquelle nous participerons ; 4️⃣ Oeuvrer à la transition et à la sobriété de nos administrations ; 5️⃣ Participer aux réseaux de réflexion et d’action au sein de la fonction publique et s'associer avec toutes les personnes partageant l’objectif de décarboner notre pays et de préserver la biosphère. Retrouvez leur discours de fin d’année ici : https://youtu.be/P9l-ppV9F4Q Nous sommes toujours à votre disposition pour dialoguer sur les enjeux de formation à la transition écologique et restons attentifs au suivi de la mise en œuvre de notre requête citoyenne ! Citoyennement vôtres, Le collectif à l’origine de la pétition
Ndlr :
- quel bilan a-t-il été tiré de cette pétition ? ACT
- a-t-elle un lien avec la médiation ou a-t-elle une fonction médiatrice ? ACT
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Dans cette vidéo découvrez l'équipe e-graine Nouvelle-Aquitaine et les actions menées de mai 2021 à mai 2022 !
Connue / https://www.e-graine.org/les-associations-regionales/nouvelle-aquitaine/
Tr.: ... médiation ??? ....
... débat mobile dans lieux ??, mandatés par la CNDP pour la liaison routière Limoges - Poitiers facilitatrice de projet ... Dordogne ...
Vanessa Vigier (à droite) et sa stagiaire, Jess Hébré, mettent tout en œuvre pour que tout soit prêt à temps pour ce premier anniversaire.
Photo CL - 0
Par Claude RICHON, publié le 25 avril 2022 à 17h13, modifié le 26 avril 2022.
Des fèves en fleurs, des pommes de terre sans terre qui pointent au travers leur paillage. C’est le style adopté à la ferme d’Abel par le couple Vigier qui ouvre sa ferme samedi et dimanche.
Arrivés en 2017 au village de chez Faurias à Mainzac, Vanessa et Julien Vigier et leurs deux enfants ont réinvesti la petite ferme du grand-père Abel. Le couple de quadragénaires a senti le potentiel de cette bonne terre abandonnée depuis des années. Une aubaine pour la jeune maman au foyer qui...
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Auteur(s) : Stop au lobby de la chasse
Destinataire(s) : Candidats aux élections présidentielle
Le lobby des chasseurs fait pression sur nos élus, infiltrés dans les administrations et tous les hauts lieux du pouvoir (assemblée nationale, etc.). Ces lobbyistes empêchent la proposition de nouvelles lois encadrant la chasse.
Toutes les semaines de nouveaux faits divers avec des accidents de chasse vis à vis des chasseurs ou plus graves des blessés ou des morts sur les non-chasseurs amis de la nature.
...
Des mesures doivent être prises d’urgence pour éviter d’autres accidents :
- Chasse uniquement autorisée dans le domaine privé ...
- pratiquée uniquement par des personnes majeures ...
- Le week-end et pendant les vacances la chasse doit être interdite pour permettre à tous les citoyens de profiter de la nature.
- Interdire le lobby de la chasse et sanctionner les dérivés.
- La régulation des espèces ne doit plus être un alibi pour dédouaner la chasse.
Même le président des chasseurs reconnaît que les chasseurs ne sont pas là pour réguler les espèces ! - Des animaux classés comme nuisibles ne doivent plus relever de cette classification qui dédouane les chasseurs pour exterminer des espèces utiles comme le renard et beaucoup d’autres espèces.
- La chasse ne doit plus être considérée comme un sport. Ôter la vie d’êtres vivants pour le plaisir n’est pas du sport.
- La majorité des électeurs ne doit plus être prise en otage par 5 millions de chasseurs.
Les anti-chasse, faites entendre votre voix.
Par Irène Pereira
L’éducation populaire historique
... ensemble de pratiques éducatives qui visent à développer chez les classes populaires une vision du monde.
... renvoie alors principalement à trois courants qui visent à établir chacun une hégémonie culturelle sur les classes populaires : l’église catholique, le républicanisme laïc et le mouvement socialiste.
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L’avènement de l’ère de l’animation
L’éducation populaire a été supplantée par l’animation à partir des années 1950 sous l’effet de plusieurs phénomènes.
...
Les organisations d’éducation populaire reçoivent des subventions et les militants connaissent une professionnalisation qui conduit à une neutralisation progressive ... la réduction du temps de travail, qui a été conquis par les luttes sociales, est colonisée par la société de consommation et en particulier les industries du divertissement.
La notion de loisir change de sens. Elle ne désigne plus un temps dédié à l’étude et à l’engagement dans la vie politique, mais un temps dédié au divertissement.
... détendre l’atmosphère en début de réunion pour faciliter l’interconnaissance, mais les implicites mis en œuvre de ces pratiques ne sont pas interrogés.
...
ensemble de pratiques qui nous amène à réfléchir sur notre vie quotidienne pour agir dessus de manière à la transformer. L’objet de réflexion de l’éducation populaire peut-être les modes de vie ordinaire (ex : le travail, les loisirs, la consommation, l’organisation du temps, de l’espace etc.)
...
passer de l’individuel au collectif, du psychologisant au social, du problème vécu individuellement à l’action collective de transformation sociale.
L’article original a été publié le 10 février 2022 sur le site Education populaire conscientisante (Licence CC BY-NC-SA 4.0).
Connu / TG le 12/02/24 à 23:40
Présidente de France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine depuis le 28 octobre 2019, prenant la suite de Michel Hortolan, cette responsabilité m’honore et m’oblige.
Je suis adhérente de Charente Nature depuis 2007, une association départementale vivante, active et chaleureuse, au sein de laquelle, comme pour tout militant ou militante, j’ai trouvé à la fois des sources d’information, un accès à des connaissances, de la sensibilisation à des thématiques, des points de vue et des combats écologiques, et de précieux liens de partage auprès des autres administrateurs, bénévoles et salariés qui font toute la richesse de nos associations.
L’expertise des salariés de nos associations fonde leur reconnaissance auprès de nos partenaires, institutionnels ou privés. L’engagement et la compétence des administrateurs et des bénévoles insuffle la vitalité démocratique nécessaire pour faire vivre nos projets au quotidien sur tous les territoires.
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...
tout concourt à faire du criminel une personne d’exception difficile à comprendre dont il faudrait percer le secret.
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Le pendant de ce postulat, c’est l’essentialisation du criminel et sa réduction à son crime : loin d’être un individu complexe, avec une histoire, une personnalité, des qualités, le criminel n’est plus qu’une atrocité dont toute la vie se concentre à un moment de sa vie. C’est d’ailleurs pourquoi il peut subsister un sentiment d’injustice chez les personnes incarcérées, qui ne se reconnaissent pas dans l’image que le public et le système leur renvoient d’elles-mêmes.
Cette essentialisation du criminel entraîne une essentialisation de la victime
...
5562 signataires
Connue / https://twitter.com/DLeGoux_ERB/status/1524432529725526017
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DLeGoux @DLeGoux_ERB
Oui aux alternatives non chimiques !
Pour une eau potable sans pesticides, signez ici 👇
FNE Pays de la Loire @FNEpaysloire - 11 mai 2022
Cette molécule pollue nos rivières et l'eau du robinet de nombreuses communes en @paysdelaloire Alors oui aux alternatives autres que chimiques! STOP #pesticides twitter.com/EcophytoAnimPd…
6:53 PM · 11 mai 2022
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18,7 k abonnés - 4,8k+ - 224 564 vues - 691 commentaires Photovoltaïque
Cette vidéo présente un système de centrale photovoltaïque au sol, en autoconstruction , et en autoconsommation de 3KWc.
cette centrale n'a pas besoin d'autorisation d'urbanisme, ni de contrôle de conformité ni de démarche compliquée.
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Guide tech :
http://electrosun.fr/solaire/principe-photovolta%25C3%25AFque-norme-UTE-C157-12-1.pdf
logiciel de simulation solaire :
http://ines.solaire.free.fr/
video sur la terre
• ⚡ Pourquoi la terre ? (je vous mets a... https://www.youtube.com/watch?v=V_LVEZ-fYrQ&t=0s
00:00 time-lapse montage
11:14 cablage et normes
19:51 production et bilan economique
29:31 consommation et utilisation rationnelle
34:22 outro
+
Part1 https://www.youtube.com/watch?v=ZFkbDwaxhCo
+
Part3 - FAQ https://www.youtube.com/watch?v=S2R3KfnaqjA
Réservé aux abonnés - Lecture 2 min
**Marianne Reynaud-Jeandidier, présidente démissionnaire de l’Aserc, dans les jardins de la Maison du temps libre, le 20 juin 2022, à La Chaudronne. © Crédit photo : O. S.
Par Olivier Sarazin - o.sarazin@sudouest.fr
L’Association socio-éducative de la région de Cognac (Aserc) fait face à un déficit de 293 000 euros. Le commissaire aux comptes lance une procédure d’alerte. La présidente, Marianne Reynaud-Jeandidier, démissionne
L’heure est grave à l’Association socio-éducative de la région de Cognac, dont la survie est en jeu. On savait ce pilier social du territoire en difficulté. Ces derniers mois, l’Aserc a traversé de sérieuses turbulences, avec le départ de son ancien président, Patrick Richard, le licenciement de son ex-directrice, Sandrine Papon, et la mise en place d’un audit. On ignorait que les comptes de la structure de 48 salariés, gestionnaire de trois centres sociaux, avaient viré au rouge vif.
...
EP 17 - Parlons sexualité durant le deuil - 18 oct. 2022 / Ainsi va la vie, le podcast
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👉 Les défis ne me font pas peur!
Comment aborder deux sujets plutôt tabous à savoir LE DEUIL ET LA SEXUALITE dans un épisode ? En rencontrant une spécialiste généreuse et sensible !
Je vous présente Isabelle Chaffai. Thérapeute familiale et conjugale, sexologue depuis plus de 25 ans, Isabelle Chaffai est une adepte de la communication positive et non violente. Reconnue pour son éthique, son parcours et ses compétences, elle est co-fondatrice de la fondation "Santé sexuelle et affective Jean-Yves Desjardins" et a créé les séminaires "Vivre en amour".
La relation de couple, les relations amoureuse et sexuelle sont fertiles pour nous connaître. Elles sont un terrain d’évolution pour chacun et chacune de nous mais une épreuve de vie telle que le deuil peut profondément bouleverser notre vie intime.
De l'addiction à la pornographie à l'abstinence, de l'incompréhension entre partenaires au toucher qui permet de reprendre contact, Isabelle Chaffai nous offre des pistes essentielles pour mieux vivre son couple dans cette période si tourmentée.
Nous parlons ensemble vie sexuelle et affective pour améliorer la communication entre partenaires et éviter un possible éloignement physique.
Parmi les questions que nous abordons :
- En quoi le deuil nous affecte-t-il ?
- Emotions versus génitalité: Les différences de fonctionnement entre les hommes et les femmes.
- Comment le deuil peut-il impacter la fonctionnalité sexuelle ?
- Qu'est-ce que le sentiment amoureux et en quoi peut-il être entamé par un deuil ?
- Comment l'approche sexocorporelle s'appuie-t-elle sur les lignes de force des partenaires
- La reformulation pour développer son écoute de l'autre
- Développer la qualité du toucher affectif et intime dans le couple
- Oser la sexualité pendant un deuil périnatal
- Se ré-ouvrir à une vie intime quand la relation à son propre corps s'est transformée
Liens utiles :
https://commentvivreenamour.com
https://fondationsantesexuelle.com/
https://sexocorporel.com/fr
Cet épisode a cumulé les soucis techniques et le son n'est pas aussi bon qu'habituellement. J'espère que cela n'impactera pas votre écoute ni l'intérêt que vous porterez au contenu ! Merci de votre compréhension. 🙏
... (en anglais, shared socioeconomic pathways ; SSP) sont des scénarios d'évolutions socio-économiques mondiales projetés jusqu'en 2100. Ils sont utilisés pour élaborer des scénarios d'émissions de gaz à effet de serre associés à différentes politiques climatiques1.
Concentrations atmosphériques de CO₂ par SSP au cours du XXIe siècle (projetées par MAGICC6, un modèle climatique à complexité simple/réduite). Chaque point en pointillé représente une moyenne des valeurs simulées générées à partir de 6 modèles climatiques (AIM/CGE, GCAM4, IMAGE, MESSAGE-GLOBIOM, REMIND-MAGPIE, & WITCH-GLOBIOM)2.
Projections d'émissions de méthane3
Cinq scénarios sont envisagés :
- SSP1 : Durabilité (Prendre la route verte)
- SSP2 : Milieu de la route
- SSP3 : Rivalités régionales (Une route cahoteuse)
- SSP4 : Inégalités (Une route divisée)
- SSP5 : Développement alimenté par les combustibles fossiles (Prendre l'autoroute)4
Ils sont utilisés comme base de référence pour la rédaction du sixième rapport d'évaluation du GIEC sur le réchauffement climatique, publié en 2021 et 20225.
Les SSP fournissent des récits décrivant des différents types de développements socio-économiques. Ces scénarios sont une description qualitative de la logique reliant les éléments des récits les uns aux autres1. En termes d'éléments quantitatifs, ils fournissent des données accompagnant les scénarios sur la population nationale, l'urbanisation et le PIB (par habitant)6. Les SSP peuvent être combinés avec divers modèles d'évaluation intégrée (IAM), pour explorer les voies futures possibles en ce qui concerne les voies socio-économiques et climatiques.
...
Comment aller vers la sobriété dans un monde de surconsommation ? ©Getty - RapidEye
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Depuis la rentrée, le mot sobriété est sur toutes les lèvres… Mais dans quelle mesure est-on vraiment prêt à la sobriété dans un monde où le fonctionnement même de la société et de l’économie est basé sur la consommation ?
Il y a 50 ans paraissait un rapport rédigé par Dennis et Donella Meadows : Les limites à la croissance. Ce livre, qui reste une référence encore aujourd'hui, mettait en évidence les risques d'effondrement de nos sociétés si ces dernières continuaient à afficher la poursuite de la croissance comme objectif.
À réécouter : 1972, le rapport Meadows : premier cri d’alarme pour la planète Affaires sensibles 54 min
Sauf que, 50 ans plus tard, force est de constater que ce rapport n'a pas entraîné de changements majeurs, changements qui auraient pu faire gagner un temps précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais aujourd'hui, la crise écologique et économique que nous traversons pourrait être une opportunité finalement pour entrer dans une nouvelle ère.
À l'occasion de la journée spéciale Vous avez dit sobriété ?, "La Terre au Carré" reçoit Dominique Méda, professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (université Paris-Dauphine-PSL) et Présidente de l’Institut Veblen.
Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, l'invitée rappelle qu’en matière d’écologie, le pouvoir des seuls individus demeure limité : comment diminuer nos consommations si nous continuons à vivre dans un contexte où tout nous pousse à la surconsommation ? Face aux crises écologiques en cours, nos indicateurs de richesse sont-ils encore pertinents ? Comment en finir avec le mythe de la croissance ?
Sobriété, est-ce le bon terme ?
Selon Dominique Méda, nos sociétés sont fondées sur la croissance – du PIB –, et sont quelque peu schizophrènes, dans le sens où les citoyens sont sans cesse sollicités, et excités par le fait de consommer, par le biais de publicités très peu régulées par exemple, mais il leur est aussi demandé de passer à la sobriété. La chercheuse travaille sur ces questions depuis plusieurs dizaines d'années et affirme que le constat des limites de la planète avait été fait il y a 50 ans sans que des actes ne suivent. C’est "un chantier monstrueux" qui s’annonce.
Alors que le gouvernement n’a de cesse en cette rentrée de parler de sobriété – qui signifie au départ une certaine tempérance dans le fait de boire et de manger – l’invitée s’interroge sur l’emploi de ce mot, dont la connotation "punitive et liberticide" selon elle, peut être questionnable. Elle préfère le mot de post-croissance et parle de l'ère d'une nouvelle abondance. Elle souhaite une société qui n'aurait plus de rapports d'exploitation et de conquête avec la nature, une sorte de ré-encastrement des humains dans la nature. On aurait alors des tas de bénéfices.
Sur le répondeur de "La terre au carré", une grande réflexion sur la terminologie a été menée et les auditeurs et auditrices ont proposé des mots pour décrire le grand défi à venir : "croissance adaptative", "prospérité", "partage équitable des ressources", "consommation éclairée", "pérennité", "harmonie"... Tous ces termes sont alors analysés par l'invitée.
Comment pourrait-on, concrètement, changer les choses ?
Dominique Méda l’annonce d'emblée, il faut des politiques radicales, avec un investissement massif. Les chercheurs disent qu'il faudra consacrer à ces transformations entre 30 à 60 milliards d'euros par an. Elle donne des exemples concrets de chantiers à mener :
- Rénover les bâtiments. "Après, on consommera moins de chauffage. Mais ça coûte hyper cher. Si on veut en faire suffisamment, il faut au moins 15 milliards par an."
- S’occuper des transports. "Ce sont 30% des gaz à effet de serre. Tous les gens qui sont dans la périphérie urbaine, qui ont besoin de leur voiture, il faut remplacer leurs véhicules. Et puis il faut leur donner des moyens alternatifs pour se déplacer. Alors pas nécessairement le vélo, parce que tout le monde ne peut pas se déplacer à vélo mais il faut certainement construire des tramways, des trains, des lignes secondaires, etc. Donc ça, c'est des investissements massifs qui nous permettront en effet de moins consommer d'énergie et de vivre autrement."
- Réformer le monde professionnel. "Créer de nouveaux types d'emplois. On pourrait rompre avec la division internationale du travail. Un produit fait quatre fois le tour du monde avant d'arriver chez nous. On pourrait par exemple avoir des entreprises de taille plus petite, mieux installées, mieux ancrées dans leur territoire, avec des circuits courts. Mais aussi démocratiser le travail, c'est-à-dire avoir des gens qui font d'abord un métier beaucoup plus utile. Et ça, on sait que les gens demandent beaucoup ça aujourd'hui. Un sens dans leur travail. [...]" La chercheuse parle notamment d'augmenter de façon conséquente le nombre d'agriculteurs.
- Selon Dominique Méda, il faut faire comprendre aux plus riches qu’ils doivent faire des efforts et arrêter la consommation ostentatoire. Pour elle, l'on ne peut prôner la sobriété que si on arrive à une sorte de justice dans les efforts. Ceux qui doivent faire les efforts les plus importants, ce sont les plus aisés, parce que les classes les plus modestes, elles, sont déjà à peu près au niveau.
La suite est à écouter...
Dominique Méda publie Faut-il attendre la croissance ? avec Florence Jany-Catrice, qui est paru le 20 septembre à la Documentation française dans une version actualisée.
2030 c’est demain, collectif de l’Institut Veblen, éditions Les petits matins, mai 2022.
À réécouter : Décroissance : solution ou contrainte ? La Terre au carré 53 min
Chroniques Camille passe au vert Que se cache-t-il derrière le mot "sobriété" répété par nos dirigeants ? Face à la menace de pénurie d'énergie, nos dirigeants n'ont plus qu'un mot à la bouche : sobriété. Il faut réduire notre consommation, faire des petits gestes, mais pas question pour autant de produire moins. Pas facile de tout comprendre en se plongeant dans leurs discours. 5 min
Clés : Environnement Économie Consommation Écologie Dominique Méda
Timothée Parrique : pour une économie de la décroissance : épisode • 5/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Jeudi 15 septembre 2022 / La terre au carré
Pour une économie de la décroissance ©Getty - Christian Adams
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Derrière le concept de croissance, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.
Dans Ralentir ou périr, essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance.
Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.
Mais bonne nouvelle, Timothée Parrique montre qu’une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
Quel serait le chemin de transition vers une économie de la post-croissance ? C'est un nouveau projet de société...
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Extraits de l'entretien
Ralentir ou périr livre est le titre du livre très punchy qui devrait marquer cette rentrée. Dedans, Timothée Parrique explique pourquoi un modèle économique de décroissance nous permettrait de respecter l'accord de Paris et de faire baisser les inégalités.
Crise Vs tabassage
Timothée Parrique commence par dresser un constat. Nous sommes au-delà de la crise : "Le mot crise n'est plus assez fort. "Crise" est ce moment où on vient de voir qu'il y a un problème et on comprend qu'il va falloir prendre une décision. En plus, il donne l'impression que nous sommes tous dans le même bateau. C'est le même problème avec le terme anthropocène : nous, l'humanité, réalisons maintenant que nous avons fait quelque chose de mal, et qu'il va falloir le résoudre.
Or, ce n'est pas cela. L'écologie politique nous montre que cela fait des décennies que l'enrichissement des pays riches se fait à travers des mécanismes d'appropriation et d'exportation des coûts environnementaux dans les pays du Sud. Plutôt qu'anthropocène, je préfère parler de capitalocène, certaines parlent de PIBocène, ou d'éconocène. Des termes qui mettent le doigt sur les problèmes de nos sociétés.
Le premier problème, c'est le capitalisme. Ensuite, c'est l'économicisme, la supériorité du mode de pensée économique. Et un troisième problème, c'est la croissance comme idéologie. On produit des voitures de plus en plus grosses, alors qu'on devrait rediriger nos efforts d'innovation pour avoir des voitures plus petites ou des absences de voiture, de la mobilité active et s'organiser culturellement pour pouvoir continuer à aller là où on veut aller, mais de manière de plus en plus efficace en terme d'environnement. J'ouvre le livre en disant quelque chose peut être un peu bête, mais une économie, ça sert à économiser des choses, à commencer par le temps de travail, l'énergie et la matière…"
L'économie de croissance aujourd'hui, une arme de destruction massive
À écouter : Timothée Parrique : "L'économie de croissance aujourd'hui, c'est une arme de destruction massive" Sciences et Ecologie 32 min
Il poursuit : "Quand on nous dit : il faut faire une transition écologique, et sortir des énergies fossiles, et pour cela faut faire des changements. Mais il y a toujours un économiste un peu malin qui va sortir un tableau Excel d'on ne sait où et qui va nous sortir un chiffre au doigt mouillé un chiffre et évoquer traité de Maastricht, ou un risque d'inflation. Donc on voit que l'économie, est devenue non seulement comme système, mais aussi comme mode de pensée, un obstacle à l'action. Plus on l'attend, plus ce sera dur. Moi, mon doigt mouillé, c'est le GIEC : des milliers de scientifiques, de biologistes, de climatologues, des gens qui essayent d'aller vraiment comprendre la réalité physique et biologique et qui nous disent : "voici est l'état des choses"."
Le PIB ne prend pas en compte le bien-être, la nature…
Timothée Parrique souhaite la disparition de cet indicateur : "Depuis les années 1970, des gens essayent de développer de meilleurs façons d'évaluer un pays. Le PIB est que c'est une calculatrice géante qui permet de calculer tout ce qui a des valeurs monétaires. Mais qui ne prend pas en compte à la fois ce que les économistes féministes appellent la sphère reproductive (ce qui se passe dans le milieu associatif, à la maison, les tâches ménagères) et l'économie de la nature. Donc cet indicateur ne prend pas en compte les services écosystémiques.
Et puis, prenez quelque chose de très simple : vous avez un arbre en ville, il refroidit, et joue le rôle de climatiseur naturel, mais il vaut zéro dans le PIB. Vous le coupez, vous en faites une table, vous vous êtes enrichis au sens de la comptabilité nationale ! Vient ensuite la canicule, et vous vous rendez compte que vous avez cinq degrés en plus en ville comparé à si vous aviez conservé l'arbre. Là, on se rend compte que cet enrichissement monétaire s'est fait au détriment d'un appauvrissement écologique formidable."
Décroissance vs emploi
Selon Timothée Parrique, la décroissance suppose une remise à plat : "On peut voir la décroissance comme un régime biophysique. On va essayer de mettre l'économie au régime pour revenir sous les limites planétaires. Quand les économistes parlent de chômage, ils ne parlent que de quantité. Or il faut voir l'emploi comme une qualité. Et s'interroger : "De quel emploi avons-nous besoin aujourd'hui ? Avec une question encore plus profonde derrière : de quoi avons-nous vraiment besoin ? Que devons-nous produire et comment ? Certains de ces emplois ne vont pas être monétaires. Il y aura une redirection écologique des emplois."
Les mesures proposées
- Arrêter de calculer le PIB
- Se débarrasser la voiture en intégrant le poids des véhicules dans le système bonus malus et on pourrait interdire la publicité pour les SUV
- Interdire la publicité aussi pour les vols en avion. On pourrait avoir une taxe progressive sur la consommation des vols commerciaux, vu que de toute manière, la majorité des émissions de l'aviation commerciale, ce sont ceux qui volent beaucoup. Donc ceux qui sont les ménages les plus fortunés. Donc rendre le voyage en avion extrêmement cher qui ne serait qu'une réflexion de son véritable coût écologique. Et d'un autre côté, il faudrait investir dans la mobilité active, toutes ces alternatives qui nous permettent de satisfaire nos besoins.
- Création de sanctuaires écosystémique,
- Moratoire sur les forages marins,
- Annulation de dettes,
- Nationaliser les entreprises qui manient les énergies fossiles,
- Interdiction des pesticides,
- Réduction du temps de travail,
- Taxe sur les transports routiers,
- Plafonnement des salaires à quatre fois le revenu minimum garanti...
Chroniques Camille passe au vert Que vaut le "Tournant" environnemental de Radio France ? C'est l'une des annonces de la rentrée à Radio France : un "Tournant" environnemental, à travers 10 engagements qui vont du contenu éditorial à la formation des salariés en passant par l'interdiction de certaines publicités climaticides. Blabla, ou actes efficaces à venir ? 6 min
Clés : Économie Environnement Consommation Climat Changement climatique Écologie politique Croissance économique Énergies fossiles
La militante Greta Thunberg, musée d'histoire naturelle de Londres, juin 2022 ©Getty - Tim Whitby / Contributeur
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Après 4 ans d'attente Greta Thunberg accorde une interview exceptionnelle à la Terre au carré, à l'occasion de la sortie de son livre "The Climate Book". La jeune militante écologiste suédoise, âgée de 19 ans, parle aussi de son engagement, de sa vie aujourd'hui et de ses ambitions pour l'avenir.
C'est l'histoire d'une adolescente qui, du jour au lendemain, est devenue la porte parole de toute une génération, celle du climat. C'est en 2018 qu'elle acquiert une renommée internationale en lançant une grève scolaire devant le Parlement de Stockholm. Son mouvement s'étend comme une traînée de poudre dans le monde entier. Et en quelques jours, cette jeune femme de quinze ans à l'époque, s'impose comme la voix de la lutte contre le réchauffement climatique.
Quatre ans plus tard, elle continue le combat et affirme participer à des manifestations essentiellement le vendredi, en fonction de son emploi du temps. Elle est pour la première fois l'invitée de "La Terre au Carré, à l'occasion de la publication du Grand Livre du Climat, qu'elle a dirigé, et qui est publié en France aux éditions Kero. Près d'une centaine de scientifiques et intellectuels internationaux abordent des thèmes comme la fonte des glaces, l'avenir de l'alimentation, la fast fashion, la question du Greenwashing, et dressent un état des lieux pour comprendre tous les enjeux de la crise écologique avec chiffres, graphiques et photographies à l'appui, en abordant tous les sujets depuis la fonte des glaces, la disparition des espèces, la déforestation aux pénuries d'eau. Elle a fait intervenir plus de 100 contributeurs scientifiques, parmi lesquels également des économistes comme Thomas Piketty, Lucas Chancel, mais également des auteurs, la romancière Margaret Atwood, Naomi Klein...
Il s'agit de faire entendre une multitude de regards différents sur la question. La culture, la littérature sont un moyen, selon elle, de parler aux gens, de mobiliser et de cultiver l'espoir d'une plus grande conscience environnementale. Un ouvrage censé suggérer des clés, des actions concrètes à tous les niveaux de la société. D'ailleurs, elle confie que si les gens ne sont pas suffisamment conscients de la crise actuelle, c'est parce que ce qu'il manque globalement, selon elle, "c'est la connaissance et la responsabilité morale d'agir".
« C’est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible » - Greta Thunberg
La terre au carré l'a interviewée en duplex de sa maison de Stockholm.
Penser l'urgence climatique à l'échelle globale
La militante commence par confier quelles ont été les motivations et les objectifs de ce travail collectif autour de la question du climat. Un travail qu'elle a voulu le plus pluridisciplinaire possible afin de rendre compte de la nécéssité de penser plus globalement les enjeux du changement climatique aujourd'hui : "L'intérêt de ce livre a été de se concentrer sur l'état de la science et faire parler des experts issus de différents milieux, comme des narrateurs qui, dans leur domaine, dans leur champ de compétences, expliquent ce que veut dire ce changement climatique à travers leur prisme de compréhension. Moi j'ai surtout condensé, supervisé des informations qui puissent faire ressortir plein de facettes différentes de cette crise climatique. L'idée principale, c'est de relier les pointillés, penser un trait d'union entre les différents aspects de l'écologie. Aujourd'hui, on s'intéresse trop aux questions indépendamment les unes des autres et on n'a pas conscience qu'il y a des liens très complexes entre tous ces différents sujets. On ne pourra pas régler la crise si on règle un problème de manière isolée. Il faut penser les enjeux pris dans leur ensemble et dresser les liens".
À lire aussi : Paris, Lyon, Bordeaux : les manifestations de jeunes pour le climat tentent de se relancer partout en France
"Agir vite et fort" : essayer de sauver tout ce qu'il est encore possible de sauver
Elle rappelle ensuite combien il est plus qu'urgent de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour limiter autant que possible les niveaux d'émission et éviter de déclencher des réactions en chaîne irréversibles, quand bien même nous sommes déjà en train de subir de terribles conséquences sur le court terme : "Nous n'avons plus le luxe d'établir des priorités. La crise est déjà tellement importante et nos dirigeants ont tellement attendu qu'il faut agir vite et fort. Il nous faut réduire considérablement les émissions à la source. Il n'y a pas de solution miracle, mais on peut faire tout ce qu'on est en capacité de faire pour faire avancer les choses. Il y a d'ores et déjà des gens innombrables qui souffrent des conséquences de ce réchauffement. Il ne sera jamais trop tard pour faire tout ce qu'on peut faire, mais le contexte environnemental actuel va compliquer la vie de beaucoup de gens. Des millions de gens vont souffrir de la crise climatique si on dépasse le 1,5 °C.
L'écologie politique dans une impasse
Le grand problème selon elle, actuellement, c'est qu'il n'y a pas de véritable volonté politique qui soit à même de convertir les volontés individuelles d'agir pour le climat, et que sans changement structurel, cette dynamique nous mène nulle part : "Beaucoup de pays, surtout en Occident, ne se donnent pas les moyens d'agir suffisamment. Malheureusement, nous marchons dans la mauvaise direction. Nombreux sont les hommes politiques qui utilisent le greenwashing et des techniques de relations publiques pour faire croire qu'ils font des choses qu'ils ne font pas en réalité. S'ils essaient d'édulcorer les choses, c'est parce qu'ils se rendent compte que les gens commencent à prendre conscience de cette crise globale, mais les personnalités politiques, en tous cas pour l'instant, continuent d'utiliser ces arguments contre nous. Les seuls petits gestes du quotidiens ne suffisent malheureusement pas, car c'est structurellement qu'il faut s'attaquer au problème".
À lire aussi : Aux États-Unis, Greta Thunberg perçue comme une "fabuleuse militante écolo" ou une "hystérique" dangereuse
Chroniques Camille passe au vert "Ok doomer" : ces catastrophistes jugés néfastes pour régler la crise climatique La situation a beau être catastrophique pour le climat et la biodiversité, rien ne sert de répéter que ça ne va pas, disent de plus en plus de chercheurs et militants, qui veulent contrer ces "doomers". Alors ils prônent la diffusion de bonnes nouvelles et moyens d'action sur les réseaux sociaux. 5 min
Clés : Environnement Biodiversité Climat Changement climatique Catastrophe écologique Greta Thunberg Écologie politique
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L'astrophysicien Aurélien Barrau à la 34e édition du salon Primevere, salon de l'alter écologie, 6 mars 2020. ©Maxppp - Rolland Quadrini / IP3 - Chassieu
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Aurélien Barrau est astrophysicien, directeur du Centre de Physique Théorique Grenoble- Alpes et il est aussi un ardent défenseur de la planète. Il est l'auteur de "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" (éditions Zulma).
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale.
Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus.
Mais ce n'est pas la question de fond.
Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique
Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination.
L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie . Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamentale est d’abord celle du pouvoir vivre .
« Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie. Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamentale est d’abord celle du pouvoir vivre .
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-> https://rf.proxycast.org/580f2d36-abbe-4ecf-96d4-aa49e821402c/10212-16.10.2023-ITEMA_23515117-2022F10732S0129-22.mp3
84 010 Signatures
Lancée le 27 janvier 2022 / par thierry REMOISSENET/CANALES
Adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et
Nous nous appelons Sylvie et Thierry et à travers cette pétition nous souhaitons alerter sur les conditions de vie pitoyable, les pratiques abusives ainsi que les tarifs appliqués des EHPAD qui manquent de transparence. Nos aînés ne sont pas bien traités en milieu médicalisé. Ils méritent d'avoir plus de dignité en fin de vie. Aujourd'hui ce n'est pas le cas. C'est honteux et inadmissible de mal les traiter. Bien que notre père soit décédé en EHPAD, nous continuons notre combat afin qu'aucune autre famille ne soit confrontée aux mêmes problèmes que le notre.
...
Connue / https://twitter.com/jeminy75341/status/1720885851587031043
3,23 M d’abonnés - 793+ - 114 276 vues - 578 commentaires #histoire #religion #arte
Ici plus qu’ailleurs, qui contrôle l’eau, contrôle le pays. De la période romaine à nos jours, elle s’est régulièrement inscrite au cœur des enjeux locaux. Pour mieux en saisir la complexité, notre équipe a construit un récit multimédia qui associe dessins, photos et vidéos en tentant d’en embrasser les composantes historiques, religieuses, politiques, sociales et économiques.
Ponce Pilate, Soliman le magnifique et même la reine d’Angleterre, s’invitent dans un reportage qui nous entraîne aujourd’hui à la rencontre de ceux pour qui l’eau est plus que jamais vitale.
Inéquitablement répartie, elle accentue la fracture israélo-palestinienne, bien partagée elle unit les pompiers des deux bords. Une certitude : pour les uns comme pour les autres, sans elle pas d’avenir. Et si l’eau n’était pas le problème, mais la solution ?
Reportage de Martin Middlebrook - disponible jusqu'au 03/12/2027
Connu / TG le 9/10/23 à 10:48
5 881 signatures
Destinataire(s) : l'ensemble du gouvernement français
Un projet du passé, une entreprise bancale, une technique non mature
L’entreprise “La Française de l’énergie” tente de faire passer en force un projet d'extraction de gaz de couche en Lorraine. Une énergie fossile dont l'extraction représente de plus de nombreux risques environnementaux pour le territoire.
Ce projet n’apportera rien aux citoyens, en plus d’être un non-sens écologique, économique et social !
Qu’est-ce que le gaz de couche ?
Ce gaz c’est essentiellement du méthane, qui est un gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO2. Les neuf dixièmes de l’empreinte carbone du gaz, d’où qu’il vienne, sont causés non par sa production ou son transport, mais par sa consommation. L’argument d’un gaz local et moins polluant ne tient pas.
... pourrait être extrait 4% d’une année de consommation. Etes-vous prêts à risquer votre eau potable pour 4% de la consommation annuelle des Français en gaz ?
Pourquoi nous avons tout à perdre ?
Car le gaz ne sera pas moins cher, il sera toujours indexé sur le prix du marché.
Autoriser les forages impliquerait la mise en péril de notre ressource en eau potable, la destruction de terres agricoles, des risques de déstabilisation du sous-sol.
L’entreprise envisage de forer 400 puits comprenant chacun entre 2 et 4 drains allant de 1 à 2 km chacun. Une fois le gisement épuisé, nous serions à nouveau au point de départ avec des conséquences environnementales en supplément.
Une entreprise bancale ?
... Des doutes sérieux existent quant à ces capacités. Qui paiera les conséquences ?
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
... le bénéfice est trop mince (un gaz pas moins cher) pour un risque trop important sur les populations, leur santé, leurs économies et l’environnement.
Nous demandons au gouvernement de refuser cette demande de concession.
... est déjà hors délai pour rendre un avis
...
lettre ouverte envoyée au gouvernement en janvier 2021 : https://bit.ly/3wlVZwz
Actualités
- il y a 2 mois [Juillet 2023] La décision de refus de concession vient d'être annulée. L'Etat à 2 mois pour faire appel, renforçons la pression !
Un mini reportage pour mieux comprendre la situation : https://moselle.tv/gaz-de-couche-le-tribunal-valide-le-projet-dextraction-en-moselle/ - il y a 2 mois [avril 2023] le ministère de la Transition écologique rejette la demande de concession au titre que "Les essais de production (...) n'ont pas été probants", la société La Française de l'Energie n'ayant pas "démontré ni sa capacité technique à extraire le gaz de couche, ni, par la suite, l'exploitabilité de ce gisement" - Une victoire d'étape à souligner !
Malheureusement l'entreprise a immédiatement fait appel de la décision du gouvernement auprès du tribunal administratif de Strasbourg...
https://moselle.tv/gaz-de-couche-lachambre/
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