Les conclusions du rapport du GIEC – plus précisément de son Groupe de travail 1 – sont on le sait effrayantes tant elles décrivent un monde pris dans la catastrophe environnementale en cours. Cet article de Daniel Tanuro les analyse précisément et ouvre des perspectives radicales, anticapitalistes, seules à même d’empêcher le désastre.
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solution miracle : l’augmentation de la part des « technologies bas carbone » (nom de code pour le nucléaire, notamment les « microcentrales) et, surtout, le déploiement des dites « technologies à émissions négatives » (TEN – ou CDR, pour Carbon Dioxyde Removal), censées refroidir le climat en retirant de l’atmosphère d’énormes quantités de CO2 à stocker sous terre. C’est l’hypothèse dite du « dépassement temporaire du seuil de dangerosité » de 1,5°C.
Sur le nucléaire, inutile de s’étendre après Fukushima. Quant aux « technologies à émissions négatives », elles n’existent pour la plupart qu’au stade du prototype ou de la démonstration, et leurs effets sociaux et écologiques promettent d’être redoutables (on y revient plus loin). Qu’à cela ne tienne : on veut nous faire croire qu’elles sauveront le système productiviste/consumériste et que le marché libre se chargera de les déployer. En vérité, ce scénario de science-fiction ne vise pas avant tout à sauver la planète ; il vise avant tout à sauver la vache sacrée de la croissance capitaliste et à protéger les profits des plus grands responsables du gâchis : les multinationales du pétrole, du charbon, du gaz et de l’agrobusiness.
Le GIEC entre science et idéologie
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le résumé du GT1 cautionne l’idée que les technologies à émissions négatives pourraient ne pas être déployées uniquement pour capter les « émissions résiduelles » des secteurs où la décarbonisation est techniquement difficile (l’aviation par exemple) : elles pourraient aussi être mise en œuvre à une échelle massive, pour compenser le fait que le capitalisme mondial, pour des raisons qui ne sont pas « techniques » mais de profit, refuse de renoncer aux combustibles fossiles. Le texte continue d’ailleurs en vantant les avantages de ce déploiement massif comme moyen d’arriver à des émissions nettes négatives dans la seconde moitié du siècle :
« Le CDR conduisant à des émissions négatives nettes mondiales réduirait la concentration de CO2 atmosphérique et inverserait l’acidification de la surface des océans (degré de confiance élevé). »
Le résumé formule une réserve, mais elle est sibylline :
« Les technologies CDR peuvent avoir des effets potentiellement étendus sur les cycles biogéochimiques et le climat, ce qui peut soit affaiblir soit renforcer le potentiel de ces méthodes pour éliminer le CO2 et réduire le réchauffement, et peut également influencer la disponibilité et la qualité de l’eau, la production alimentaire et la biodiversité (degré de confiance élevé). »
En clair, il n’est pas certain que les TEN soient si efficaces que cela, certains « effets » pourraient « affaiblir (leur) potentiel pour éliminer le CO2 ». La dernière partie de cette phrase fait allusion aux impacts sociaux et écologiques : la bioénergie avec capture et séquestration du carbone (la plus mature des TEN à l’heure actuelle) ne pourrait réduire significativement la concentration atmosphérique en CO2 que si une superficie égale à plus d’un quart des terres en culture permanente aujourd’hui servait à produire de la biomasse énergétique – au détriment des réserves en eau, de la biodiversité, et/ou de l’alimentation de la population mondiale1.
Ainsi, d’un côté le GT1 du GIEC se base sur les lois physiques du système climatique pour nous dire que nous sommes au bord du gouffre, sur le point de basculer irréversiblement dans un cataclysme inimaginable ; de l’autre, il objective et banalise la fuite en avant politico-technologique par laquelle le capitalisme tente, une fois de plus, de reporter devant lui l’antagonisme irréconciliable entre sa logique d’accumulation illimitée du profit et la finitude de la planète. « Jamais un rapport du GIEC n’aura laissé sourdre à ce point l’angoisse suscitée par l’analyse scientifique des faits à l’aune des lois incontournables de la physique », écrivions-nous au début de cet article. Jamais non plus un tel rapport n’aura illustré aussi clairement qu’une analyse scientifique qui considère la nature comme un mécanisme et les lois du profit comme des lois physiques n’est pas vraiment scientifique mais scientiste, c’est-à-dire, partiellement au moins, idéologique.
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lire le rapport du GT1 du GIEC en ayant à l’esprit qu’il est à la fois la meilleure et la pire des choses ... diagnostic rigoureux ... La pire, parce qu’il sème à la fois la peur et l’impuissance ... Son idéologie scientiste noie l’esprit critique dans le flot des « données ». Elle détourne ainsi le regard des causes systémiques, avec deux conséquences : 1°) l’attention se focalise sur les « changements des comportements » et autres gestes individuels – pleins de bonne volonté mais pathétiquement insuffisants ; 2°) au lieu d’aider à combler le fossé entre conscience écologique et conscience sociale, le scientisme l’entretient.
Écologiser le social et socialiser l’écologie est la seule stratégie qui peut arrêter la catastrophe et faire renaître l’espérance d’une meilleure vie. Une vie du prendre soin des personnes et des écosystèmes, maintenant et dans une vision de long terme. Une vie sobre, joyeuse et chargée de sens. Une vie que les scénarios du GIEC ne modélisent jamais, où la production de valeurs d’usage pour la satisfaction des besoins réels, démocratiquement déterminés dans le respect de la nature, remplace la production de marchandises pour le profit d’une minorité.
Article écrit pour le site de la Gauche anticapitaliste (Belgique)
Photo: G. Blevins, Reuters
Connu / https://twitter.com/SRContretemps/status/1425104122932563975
Ndlr : tant que le GIEC et l'IPBES N'AURONT Pas fusionné dans une approche holistique et holomidale on aura des pb ? ACT
réalité documentée et étudiée année après année par des milliers de scientifiques, dont les travaux ont été scrupuleusement analysés et synthétisés par le Groupe d’expert·es intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Cet organisme onusien, chargé d’évaluer l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes et ses impacts, vient de publier la première des trois parties de son sixième rapport d’évaluation, consacrée aux « éléments scientifiques » sur le dérèglement climatique. Un état des lieux implacable et plus alarmant encore que les précédents. Nous avons résumé pour vous cinq points clés de ce rapport.
1 - L’influence humaine sur le climat est un fait établi et indiscutable
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2 - Le changement climatique est sans précédent et plus rapide que ce qu’on craignait
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3 - Des points de basculement aux conséquences imprévisibles risquent d’être atteints
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4 - Il est encore possible de maintenir la hausse des températures sous 1,5°C, mais…
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5 - Inaction et retards ne font qu’augmenter les risques jour après jour
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Le mandat du GIEC n’est pas de faire des recommandations politiques ni de prescrire des mesures. Mais le constat sans appel qu’il vient de détailler, basé sur des connaissances et des données scientifiques rigoureuses, devrait faire réagir l’ensemble des responsables politiques. Il est absolument vital que les gouvernements s’alignent sur un objectif à 1,5°C et revoient leurs plans en conséquence, notamment à l’occasion de la COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre https://unfccc.int/fr/processus-et-reunions/les-conferences/conference-sur-les-changements-climatiques-a-glasgow.
A la lecture de ce nouveau rapport du GIEC, toute inaction de leur part serait d’autant plus coupable.
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Première partie du sixième rapport d’évaluation du GIEC (en anglais) https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/
Photo : Feux de forêt en Sibérie, juillet 2020. © Julia Petrenko / Greenpeace
Clés : #Accord de Paris #Changement climatique #Changements climatiques #Climat #CO2 #COP26 #Dérèglement climatique #Emissions CO2 #Emissions de gaz à effet de serre #gaz à effet de serre #GES #GIEC
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Le Dictionnaire de l'environnement définit l'empreinte carbone comme la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par combustion d’énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants. On estime qu’un ménage français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Il est, dans ses usages privés de l’énergie, directement responsable d’une partie des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère4.
Le terme « empreinte carbone » a été choisi car le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique5. Le calcul se fait en comparant le potentiel de réchauffement global de différents gaz par rapport à celui du CO2.
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Références
1 - Enerpress, Coal's not dead... pour au moins 5 ans, 15 décembre 2011.
2 - ADEME, Bilan GES, Centre de ressources sur les gaz à effet de serre [archive].
3 - Empreinte Carbone [archive], Global Footprint Network.
4 - Empreinte carbone [archive], Dictionnaire de l'environnement.
5 - Aurélie Delmas, Clara Dealberto, Maxime Fabas, Julien Guillot et Savinien de Rivet, « Sur les traces de l'empreinte carbone » [archive], sur Libération, 26 septembre 2018 (consulté le 10 avril 2019).
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T&E's report analyses Oil World data for 2020 to assess current biofuels consumption and to evaluate the impact of the Renewable Energy Directive 10 years since it was introduced. It paints a sobering story of a policy that has driven up demand for cheap crop-based biodiesel leading to deforestation, habitat loss and greater CO2 emissions than the fossil diesel it replaces.
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Suren Rangaraju +32 (0) 465 14 29 08
https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1413430337749803012
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Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Les biocarburants, vantés pour être une alternative aux énergies fossiles seraient la cause de la déforestation d’une zone grande comme les Pays-bas ces 10 dernières années !
On fait le point avec une nouvelle étude de @transenv
Revers de main avec index pointant vers le bas [1/20]
Image 11:30 AM · 9 juil. 2021·- 25 Retweets 3 Tweets cités 32 J'aime
Paradoxalement, l’étude suggère que les efforts visant à remplacer les carburants polluants comme le diesel par des biocarburants (soja, palme et autres huiles) augmentent les émissions de GES.
Les biocarburants, pas si bons pour la planète ? [2/20]
L'UE a pour objectif de couvrir environ 1/4 de ses besoins en énergie pour les transports d'ici à 2030 grâce à des sources renouvelables, dont les biocarburants.
En 2020, jusqu’à 5,1% des carburants utilisés provenaient d'agro-carburants d’origine agricole (1ère génération)
Pourtant, selon T&E qui a réalisé une analyse de cycle de vie complète des biocarburants de 1ère génération, en raison notamment de la déforestation, nous avons émis 80% de GES de plus avec des biocarburants depuis 2011 que si nous avions utilisé du pétrole fossile ! [4/20]
Si l’UE maintient ses politiques actuelles en matière de biocarburants, elle émettra 173 Mt supplémentaires de CO2eq d'ici à 2030, soit l'équivalent de 95 millions de voitures supplémentaires sur les routes en un an (soit aussi +75% qu’une scénario au pétrole) ! [5/20]
A qui la faute ?
Au changement d’usage des terres : des forêts tropicales sont converties en plantation d’huile de palme, de soja, détruisant la biodiversité (décimant par ailleurs les populations de certaines espèces comme les grands singes)... [6/20]
...et les puits de carbone naturel que sont les forêts. En effet, la plantation de palme est terriblement efficace et très rentable. [7/20]
Néanmoins, certains biocarburants n’ont d’ailleurs pas vraiment le vent en poupe : @TotalEnergies vient d’annoncer qu’ils cesseraient l’utilisation d’huile de palme dans toute leur chaîne de production d’ici 2023, en particulier dans leur raffinerie de la Mède ! [8/20]
Celle-ci faisait l'objet d'une plainte par plusieurs ONG environnementales. L’UE a par ailleurs accepté en 2018 de supprimer progressivement l'utilisation de l'huile de palme dans les carburants de transport d'ici 2030. [9/20]
Mais attention aux effets rebond !
L’augmentation de l'utilisation de l'huile de soja dans le biodiesel européen qui résulte de l’interdiction de l’huile de palme menace désormais de déplacer la déforestation de l'Asie du Sud-Est à l'Amérique du Sud. [10/20]
L'huile de soja utilisée dans la production de biodiesel a en effet connu un pic de + 17 % en 2020, alors que les volumes d'huile de palme n'ont augmenté que de 4,4 %, selon les données du rapport. [11/20]
L’huile de soja pourrait ainsi devenir la nouvelle huile de palme ! Pourtant, si ses émissions sont légèrement inférieures à l’huile de palme, elles restent deux fois plus élevées que celles du diesel si l'on tient compte de la perte directe et indirecte de forêts. [12/20]
Bref, passer de l’huile de palme à l’huile de soja ne résoudrait absolument pas le problème, ni des émissions, ni de la perte de biodiversité. A ce rythme, autant brûler du pétrole car c’est plus efficace. [13/20]
La solution réside peut être dans l’utilisation des biocarburants de seconde génération (déchets verts) et de troisième génération (algues).
Ceux-là sont néanmoins beaucoup plus chers, non compétitifs ou tout simplement encore à l’état de R&D pour être commercialisés. [14/20]
La question est donc complexe : il faut réduire les carburants fossiles, mais ne pas les remplacer par les biocarburants les plus facilement disponibles (première génération) car plus délétères encore pour l’environnement. [15/20]
De même, les remplacer par des biocarburants plus avancés couterait cher et serait aujourd’hui lourdement répercuté sur le portefeuille des consommateurs. [16/20]
Quelqu’un a parlé de besoin de sobriété ? C’est par ici !
En effet, une autre solution pour la réduction des émissions résiderait dans l'utilisation moindre de voitures et le développement de voitures plus légères, moins consommatrices. [17/20]
Les véhicules électriques sont évidemment également une solution mais cette mésaventure dans les biocarburants rappelle que vouloir réduire les émissions sans changer ses habitudes risque d'être très difficile, voire impossible. [18/20]
La sémantique en elle-même est d’ailleurs intéressante, voire trompeuse : quand les industriels parlent de biocarburants pour mettre en avant l’aspect naturel du produit, les ONG préfèrent le terme d’agrocarburants, plus restrictif.
[19/20]
Quoi qu'il en soit, la prochaine fois, vous saurez être vigilant quand une multinationale vantera les vertus de ses agrocarburants sur l’environnement ou quand l’UE fera valoir son utilisation des agrocarburants pour montrer son engagement pour la durabilité ! [20/20]
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Ndlr : précocité et constance, sont au moins des caractéristiques de JMJ... Chapeau ! / exhaustivité ?
Dommage qu'il n'a pas évolué sur le nucléaire aujourd'hui... :-(
Agronomie 27 commentaires
Une prairie avec ses vaches ne constitue pas, par exemple, une source, mais un puits de carbone. Une prairie de moyenne montagne absorbe environ une tonne de CO2 par hectare et par an.
Paul Ariès
... les ruminants se retrouvent fréquemment sous le feu des critiques en raison de leurs fortes émissions ce gaz à effets de serre (GES) ... liées à la gestion des effluents ou aux émissions de méthane dues à la fermentation entérique : les fameux « pets de vache » (en réalité plutôt de rots). La forte demande en terres, source de déforestation, y participe également (1).
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composante essentielle du « pâturage holistique » prôné par le Savory Institute : l’idée est de faire pâturer un très grand nombre d’animaux sur une petite surface pendant une durée limitée. En fonction des variables agroécologiques du terrain, on planifie alors une rotation : les animaux sont périodiquement déplacés de parcelle en parcelle, laissant le temps à celles préalablement pâturées de se régénérer.
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Maria Nordborg (13) conclut dans un rapport sur la méthode de Savory publié en 2015 que les bénéfices prétendus de cette approche « semblent exagérés et/ou manquent d’un large soutien scientifique » ... il semble que bien qu’il reste possible que cette approche ait bien des bénéfices, les prétentions de Savory sont, elles, totalement fantaisistes.
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L’effet d’une pratique est extrêmement dépendant des conditions environnementales locales
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Quel est le potentiel de séquestration ?
En France, une équipe de recherche de l’institut de l’élevage (Idele) et de l’INRA propose pour les prairies permanentes une séquestration de 570 kgC/ha/an, soit 2,1 tCO2-eq/ha/an (18)
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une seule étude, ce n’est pas suffisant pour conclure que les forêts séquestrent plus de carbone que les prairies. En revanche, le fait que la conversion d’une prairie en champ cause de fortes émissions de GES est bien établi (19) (18) (14) (9) (3).
...
Henderson et coll. estiment uniquement un potentiel technique, alors que Smith et coll. proposent un potentiel économiquement viable pour différents prix attribués aux GES. Aussi, en plus de celui pour les prairies, Smith et coll. estiment le potentiel de mitigation des émissions de GES pour l’ensemble du secteur agricole.
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la part d’herbe dans les rations des vaches françaises est de 60 % d’après Interbev (21). En fait, l’élevage en pâturage ainsi défini ne représente que 1/30e de la production de protéines animales, et seulement 1/80e de la production totale (5).
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Conclusion
... la relation entre pâturage et séquestration est extrêmement complexe et sensible au contexte. ... La conclusion inévitable de ce rapport est que bien que les ruminants aient leur place dans un système alimentaire durable, cette place est limitée.
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Références
-
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Savory, Allan. Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique. Youtube. [En ligne] 2013. [Citation : 16 Février 2020.] https://youtu.be/vpTHi7O66pI?t=1187.
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Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
-
Soussana, J-F, et al. Carbon cycling and sequestration opportunities in temperate grasslands. Soil Use and Management. 2004, 20, pp. 219-230.
Ndlr : crédible ? biais du véganisme ? ACT
GOUVERNANCE D'ENTREPRISE
Un petit actionnaire alerte sur la "menace existentielle" qui pèse sur ExxonMobil
ExxonMobil se place en position de risque majeur à force de ne pas suffisamment prendre en compte le réchauffement climatique dans sa stratégie. C’est ce qu’écrit le récent fonds activiste Engine n°1 dans une lettre aux actionnaires du groupe, en amont de l’assemblée générale du 26 mai. Ce nouveau coup de pression sur la major texane est symptomatique d’un secteur pétrolier qui, mis sous tension par ses actionnaires, doit transformer son modèle pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
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"ExxonMobil est le cinquième plus gros producteur mondial d’émissions de gaz à effet de serre" ... ExxonMobil est jusqu’à présent la major pétrolière ayant le plus fait preuve de résistance au changement. ...
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. Celle de la France est par exemple de 11 tCO2/hab, alors que les émissions liées à la seule production nationale ne sont que de 5 tCO₂/hab.
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Clés : émissions ; transition énergétique ; délocalisation ; produit intérieur brut (PIB) ; consommation énergétique
Auteurs
- Jacques Treiner, Physicien théoricien, chercheur associé au laboratoire LIED-PIERI, Université de Paris
- Jacques Percebois, Professeur émérite à l'Université de Montpellier, chercheur à l'UMR CNRS Art-Dev, Université de Montpellier
Une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Energy par des scientifiques de l’Université du Sussex en Grande-Bretagne et de l’International School of Management révèle que les énergies renouvelables sont jusqu’à 7 fois plus efficaces que le nucléaire pour réduire les émissions de CO2.
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aux Etats qui désirent réduire leurs émissions rapidement et à moindre coût de donner la priorité au développement des énergies renouvelables.
Les scientifiques ont observé que les pays qui disposent des parcs nucléaires les plus importants n’ont pas tendance à réduire significativement leurs émissions. Dans les pays peu développés, les programmes nucléaires semblent même être associés à un accroissement de celles-ci.
...
Pour son collègue Andy Stirling, l’étude démontre l’incohérence des arguments qui plaident pour un développement simultané des deux sources d’énergie car « les tensions et les incompatibilités qui existent entre elles risquent de ruiner les efforts faits pour combattre les changements climatiques ».
...
Bernard Deboyser : ingénieur polytechnicien et consultant en énergie et mobilité durable. Passionné par les énergies renouvelables et la transition énergétique depuis plus de 30 ans il développe (bénévolement) des projets éoliens et photovoltaïques dans le cadre d'une coopérative citoyenne dont il est un des fondateurs et l'administrateur-délégué : www.hesbenergie.be
Connu / mel Article sur nucléaire et renouvelables de JMB du Wed, 14 Apr 2021 21:07:32 +0200
Corinne Lepage a retweeté Christian de Perthuis @chdeperthuis · 16h
Abattement des émissions de méthane: une arme sous-exploité dans la lutte contre le réchauffement
- Deux sources majeurs : agriculture (38%), fossiles (33%)
- Dans les fossiles : abattements à bas coûts
- Impact rapide sur le stock (durée de vie de 13 ans
https://economist.com/science-and-technology/2021/04/03/those-who-worry-about-co2-should-worry-about-methane-too
Image
0 - 14 - 15
Thierry Salomon a retweeté
Vincent Boulanger @TransitionAllem · 1h
En Allemagne, les émissions de CO2 du secteur de la production d'électricité baissent depuis 2011 et la décision de sortir du nucléaire. La baisse est plus rapide que celle anticipée par la loi Climat, dont les objectifs sont ici en pointillés.
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Ndlr : semble effectif sur la courbe montrée, mais, pour être juste, en 2020 il y a eu ralentissement de la demande, ce qui a facilité ce repli. Quelle sont les sources ?
Données / https://twitter.com/TransitionAllem/status/1346726340507160582
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Tweet épinglé Vincent Boulanger @TransitionAllem
Les émissions de CO2 de l'Allemagne s'établissent à 722 MioT en 2020, selon Agora Energiewende @AgoraEW. Elles baissent ainsi de 42,3% par rapport à 1990, dépassant l'objectif 2020 de -40%. Toutefois, sans la crise du Corona les émissions n'auraient baissé que de 37,8% calcule le Think Tank.
8:52 AM · 6 janv. 2021·- 9 Retweets 22 J'aime
Vincent Boulanger @TransitionAllem · 6 janv. En réponse à @TransitionAllem
Pour atteindre les objectifs du Green Deal Européen, l'Allemagne doit baisser ses émissions d'ici 2030 de 65% et non plus de 55% comme le prévoyait le gouvernement allemand jusqu'ici.
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Grâce à une feuille de route présentée le 23 février dernier, le gouvernement espère réguler le numérique en faveur de l’environnement.
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Selon un rapport du Haut Conseil pour le climat l'intensité du déploiement de la 5G en France pourrait ajouter entre 2,7 et 6,7 millions de tonnes équivalent carbone dans l'atmosphère à l'horizon 2030, du fait des émissions importées.
Lors de l'attribution des fréquences télécom, aucun critère environnemental n’a été pris en compte. La nouvelle feuille de route prévoit la réalisation d’une étude, pour connaître comment les objets connectés, avec l'arrivée de la 5G, auront un impact sur l’environnement.
C’est l’objet du volet préliminaire de la feuille de route, dédié à “l'amélioration des connaissances”.
Les ministres Barbara Pompili et Cédric O mettront en place un baromètre environnemental des acteurs du numérique pour suivre de près l’impact sur l’environnement. Piloté par l'Arcep et l'Ademe, le baromètre collectera annuellement des données environnementales.
L’Arcep devra aussi évaluer aussi les pratiques de surconsommation d’appareils électroniques, encouragée par des offres commerciales comme celles des "smartphones à un euro", par exemple.
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Connu / https://mamot.fr/@LoursDeNice/105816226319928629
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LoursDeNice @LoursDeNice@mamot.fr 0 - 0 - 0
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... si nous souhaitions remplacer toutes les lignes aériennes par des trains à grande vitesse, est-ce que finalement ce serait bénéfique en termes d’émissions ? Autrement dit, avec les émissions de CO2 des vols intérieurs en France, combien pourrait-on construire de km de lignes TGV ?
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Sur les 30 premières années, la construction et l’exploitation de cette ligne auront émis près de 2 millions de tonnes de CO2 qui se décomposent comme suit :
- 1,2 millions de tonnes de CO2 dès le début pour la construction de la ligne (ces émissions sont en réalité étalées sur les quelques années qu’ont duré les études et la construction)
- et ensuite 23.000 tonnes de CO2 par an pour l’électricité et la maintenance (soit 0,7 million de tonnes sur 30 ans).
Afin de calculer la “rentabilité carbone” de cette ligne, il faut calculer le CO2 émis (ce qui a été fait avec ce bilan carbone), mais aussi le CO2 évité. Car cette nouvelle ligne devrait détourner de l’air et de la route environ 1,2 millions de passagers chaque année (ce qu’on appelle report modal), ce qui fait que ses émissions seront “amorties” par rapport à une situation sans LGV en seulement 12 ans.
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Sachant que la durée de vie de la voie est d’une centaine d’années, le bénéfice est sans appel, même si les prévisions de report modal étaient surestimées.
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la quasi totalité des émissions d’une ligne TGV provient des émissions liées à la production électrique, qui, malgré ce qu’on peut penser, n’est pas totalement décarbonée en France (encore 19 millions de tonnes de CO2 émises en 2019).
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environ 6200 tonnes de CO2 par km de LGV
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Les vols métropole/outre-mer ne concernent que 14% des passagers, mais émettent plus de 60% du total de CO2
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En 2050, la France a pour objectif d’être neutre en carbone. Sur cette période de 30 ans qui nous sépare de ce but, pour les mêmes émissions que le trafic aérien intérieur, on a la possibilité de quasiment QUADRUPLER notre réseau de lignes à grande vitesse.
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en doublant le réseau existant on couvre la quasi totalité des vols intérieurs par des lignes à grande vitesse…
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La question fondamentale à se poser est de savoir si l’on préfère émettre du CO2 pour des voyages éphémères en avion, ou bien pour construire des infrastructures durables et s’offrir à nous mêmes et à nos descendants une mobilité longue distance sobre en carbone. C’est un choix de société dont nous devons discuter collectivement, tout en prenant bien en compte qu’être neutre en CO2 n’est qu’une étape. Les infrastructures déjà existantes ou les nouvelles constructions ne peuvent plus se faire au dépend de la grande oubliée de ce début de siècle : la biodiversité.
https://twitter.com/nouel_juliette/status/1351261776600510464
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Pour un réveil écologique a aimé
@nouel_juliette · 6h - Visage songeur Visage hurlant de peur
Rapport @IEA Image - 3 - 82 - 124
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Ma biographie
Malgré la gravité de la crise climatique, la France n’agit pas assez fortement, notamment dans la réduction des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables. En conséquence, les objectifs officiels de neutralité carbone ne seront pas respectés.
Quels sont les risques et comment faire pour stopper le réchauffement climatique ? Ingénieur de formation, j’ai souhaité éclaircir ces questions afin de bien comprendre le problème et y apporter une réponse la plus complète possible. Voici donc ce livre, que j’ai voulu pédagogique pour tous publics.
Mes publications
Stopper le réchauffement climatique Propositions concrètes
Face au réchauffement climatique, nous devons réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais nous n’en prenons pas le chemin. Il est nécessaire de proposer un objectif très ambitieux. Ce haut niveau d’exigence est décisif car il va permettre de découvrir des solutions auxquelles nous ne pensons pas.
L’auteur fournit une méthode avec les éléments chiffrés sur l’énergie et les quantités d’émissions de gaz à effet de serre. Il explique les solutions concrètes proposées dans tous les secteurs d’activité. Par exemple, dans le secteur des transports, l’aménagement des infrastructures routières rend possible la généralisation des véhicules électriques.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de réussir à contrer le réchauffement climatique sans remettre en cause notre système et notre mode de vie. Par exemple, chacun de nous pourra continuer à disposer d’une voiture individuelle.
L’auteur définit ainsi un projet de transformation énergétique sans précédent. Nous pourrions ainsi être les pionniers en montrant comment franchir un pas important vers le refroidissement climatique. Ce livre offre une vision claire du problème et s’adresse à tous les citoyens.
Connu / https://twitter.com/JPiketty/status/1338857629179789312
Ndlr : /"contrer le réchauffement climatique sans remettre en cause notre système et notre mode de vie" : magicien ou escroc ?! Approfondir et dénoncer si confirmé ACT
Article écrit par Hisel Emma et Geraud Guibert
... un point complet sur l’impact climatique du format numérique et du format papier.
-> https://www.lafabriqueecologique.fr/app/uploads/2020/11/D%C3%A9cryptage-papier-num%C3%A9rique-vf-1.pdf
... indispensable que chaque acteur économique, les ménages, les entreprises et les acteurs publics aient une idée claire et précise de l’impact environnemental et climatique de chaque dispositif afin de prendre en compte ce critère dans leurs choix.
I. Gaz à effet de serre (GES) : l'impact des deux filières est plus proche que prévu
II. L'impact différencié sur les différents paramètres environnementaux
III. Quelles méthodes pour accélérer la transition écologique
Conclusion
Faire le « bon choix écologique » [26] ne se résume pas à la quantification des émissions de GES mais également à l’analyse de cycle de vie ou encore aux effets rebonds produits par les deux matériaux et à leur usage. Il est primordial d’optimiser dans ce domaine les comportements individuels et des entreprises face à l’usage du numérique et/ou du papier. Aujourd’hui, les choix entre les deux filières de chaque individu ou entité économique relèvent surtout de considérations pratiques prenant en compte des facteurs émotionnels, culturels et de rentabilité. Ceux effectués par le secteur de la communication sont principalement fonction de l’efficacité commerciale par rapport au public visé. Il est pourtant indispensable que les impacts environnementaux et climatiques constituent un des critères de leurs choix et qu’ils puissent les faire en pleine connaissance de cause.
Notes de bas de page
[1] Cette dernière année, une feuille route gouvernementale, un rapport et une proposition de loi au Sénat.
[2] https://aisel.aisnet.org/cgi/viewcontent.cgi?article=1012&context=acis2010
[3] Par exemple : https://ecoinfo.cnrs.fr/wp-content/uploads/2015/01/papier_ou_numerique.pdf
[4] Par exemple : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195925517303505
[5] Green IT. (2019). Empreinte environnementale du numérique mondiale. Disponible sur : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf.
[6] Shift Project Lean ICT – Pour une sobriété numérique (2018, https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/11/Rapport-final-v8-WEB.pdf). Le Shift Project vient de publier une nouvelle étude sur ce sujet : https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/10/Deployer-la-sobriete-numerique_Rapport-complet_ShiftProject.pdf
[7] ADEME, La face cachée du numérique. (2017, disponible sur : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf.
[8] Green IT. (2019). Empreinte environnementale du numérique mondiale. Disponible sur : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf.
[9] Selon l’enquête de 2017 du WWF : PAP50 : évaluer la politique papier des entreprises et des organisations publiques. Disponible sur : https://www.wwf.fr/projets/pap50-evaluer-la-politique-papier-des-entreprises-et-des-organisations-publiques.
[10] COPACEL. Environnement et énergie. Disponible sur : http://www.copacel.fr/fr/environnement-et-energie.html.
[11] Gambini, M., Vellini, M., Stilo, T., Manno, M., & Bellochi, S. (2019). High-Efficiency Cogeneration Systems: The Case of the Paper Industry in Italy. Energies, pp. 1-21: éléments de comparaison entre la cogénération et la filière papier italienne https://www.mdpi.com/1996-1073/12/3/335/pdf
[12] Malmodin, J. (2016). The energy and carbon footprint of the ICT and E&M sector in Sweden 1990-2015 and beyond https://www.ericsson.com/4a9f28/assets/local/news/2016/09/energy-and-carbon-footprint-ict-em-sector-sweden-1990-2015.pdf
[13] https://solutionsbtob.laposte.fr/sites/p8_u3/files/BROCHURE%20ACV_web.pdf
[14] Voir les détails en annexe des scénarios, des hypothèses et des résultats de cette étude.[15] Voir supra.[16] Green IT. (2019) Empreinte environnementale du numérique mondiale : https://www.greenit.fr/wp-content/uploads/2019/10/2019-10-GREENIT-etude_EENM-rapport-accessible.VF_.pdf
[17] Par exemple COBELPA. (2012) Papier et environnement : http://www.cobelpa.be/pdf/papenv.pdf
[18] Les seize critères sont, outre le changement climatique, l’appauvrissement de la couche d’ozone, les radiations ionisantes santé humaine, la formation d’ozone photochimique, les particules fines/ effets respiratoires, la toxicité humaine non-cancer, la toxicité humaine cancer, l’acidification, l’eutrophisation eau douce, l’eutrophisation eau marine, l’eutrophisation terrestre, l’écotoxicité eau douce, l’utilisation de ressources minéraux et métaux, l’utilisation de ressources fossiles, l’utilisation des terres, l’utilisation de l’eau.[19] Respectivement prospectus papier vs mail et site web, flyer vs vidéo, catalogue vs vidéo.
[19] Dans l’étude Quantis, ils varient de 100% pour les factures à 57,6% pour le prospectus automobile.
[20] Source : protocole de mesure de Balmétrie mené par l’institut IPSOS.
[21] De 80% (Gashti, 2017) à 1% (https://ninjaoutreach.com/email-bounce-rate/) en passant par 50% (Anurag Tiwari, 2018). L’étude Quantis retient ce dernier chiffre pour les scénarios 2 et 3.
[22] Selon une étude (Mc Affee,The Carbon Footprint of Email Spam Report), 80 à 90% des emails sont considérés par les utilisateurs comme des spam. D’autres études ou sites estiment les taux d’ouverture entre 10% et 20% et de clics de 2 à 4% (https://www.marketingsherpa.com/article/chart/send1349 frequency-impact-on-read-rate)
[23] L’étude Quantis considére par exemple que 25 % des factures lues sont imprimées.
[24] « Publicité et transition écologique » Rapport de Géraud Guibert et Thierry Libaert, juin 2020 https://www.lafabriqueecologique.fr/rapport-publicite-et-transition-ecologique/.
[25] Edition 2020 du baromètre de l’Alliance Green IT (AGIT)
[26] Berthoud, F. (2013). Papier ou support numérique, quel est le bon choix écologique ? GDS ECOINFO / CNRS: https://ecoinfo.cnrs.fr/wpcontent/uploads/2015/01/papier_ou_numerique.pdf.
https://twitter.com/AurelienBigo/status/1329797509632438277
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Jean-Marc Jancovici a retweeté Aurélien Bigo @AurelienBigo · 20 nov.
336 pages, c'est un peu long pour retrouver quels sont les principaux enseignements et messages à retenir de la thèse ?
Pas faux. J'ai donc essayé de condenser ça en 2 pages, dans un résumé disponible en image (un peu pixelisée) ou en téléchargement
Aurélien Bigo @AurelienBigo · 9 oct. Ma thèse a été rendue !
Le manuscrit envoyé est téléchargeable sur le lien : http://chair-energy-prosperity.org/wp-content/uploads/2019/01/These-Aurelien-Bigo-23-09-2020.pdf
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
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2013 : Introduction d’une taxe carbone
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2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
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un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
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Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
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L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
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La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
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Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
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Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
Climat : rupture de tendance dans l'évolution de l'opinion publique française depuis 2018 ?
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•17 mars 2020 / The Shift Project
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Daniel Boy, sociologue et directeur de recherche au CEVIPOF/FNSP, présente l'étude « Représentations sociales de l'effet de serre et du changement climatique en France » (Ademe/Cevipof) lors des Ateliers du Shift du 3 mars 2020. S'en suit l'intervention de Stéphane Petitjean, directeur associé chez Greenflex, sur le « Baromètre consommation durable » (GreenFlex/Ademe). Session animée par Jean-Noël Geist, chargé des affaires publiques du Shift Project.
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Impact comparé du nucléaire et des renouvelables sur les émissions de CO2 – Énergie et environnement
Impact comparé du nucléaire et des renouvelables sur les émissions de CO2 - Auteur Philippe Gauthier - Publié le 6 octobre 2020
Catégories Transition énergétique
En moyenne, les pays qui investissent lourdement dans l’énergie nucléaire demeurent plus fortement émetteurs de CO2 que les pays qui s’engagent au même niveau dans la voie des énergies renouvelables. Il s’agit là de la principale conclusion d’une étude publiée hier dans la revue Nature Energy https://www.nature.com/articles/s41560-020-00696-3.epdf?sharing_token=tOnjimExYpNQxeqHONEtuNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0MiJricmfZDGIlEn7nNFImA44EW0UFbE1xAcylF27pS7ouwEXUrq1UWSoTeXUKnTl6YarUWxNfCP4tt8Mr2kwSgCVwRNAZ9H9833pMkQlRTpXDgfgXVmvtxy-67ugB0o-o%3D. Les résultats tendent aussi à confirmer l’hypothèse selon laquelle il est difficile d’adopter à la fois le nucléaire et les renouvelables en raison d’une incompatibilité entre ces deux approches.
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Pour un certain Pascal pro-nucléaire : "encore une étude qui va faire beaucoup de bruit, mais qui au final ne veut pas dire grand-chose"