Résumé
Artiste féministe et pionnière dans l’art contemporain, ORLAN demande à ce qu'on écrive son nom en lettres capitales pour “ne pas entrer dans le rang”. Celle qui s’oppose au standard de la maman et la putain en signant des œuvres provocatrices, vient nous parler de sa vision de l'art.
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Aller plus loin
ORLAN a publié Strip-tease. Tout sur ma vie, tout sur mon art chez Gallimard en juin 2021.
Elle jouit aussi d’une double actualité à annoncer cet été :
- Manifeste ORLAN. CORPS et SCULPTURES se tiendra jusqu’au 28 août au musée des abattoirs de Toulouse.
Son œuvre, des années 1960 à nos jours, est envisagée d’une manière inédite. Pour la première fois, la sculpture en est le fil rouge : depuis les photographies Corps-Sculptures, les performances, les chirurgies, les sculptures de plis jusqu'à l'IA et la robotique. Plus qu'une monographie classique, c'est une exposition manifeste, conçue en étroite collaboration avec l'artiste, qui est proposée aux Abattoirs. - Orlan - Les femmes qui pleurent sont en colère se tiendra jusqu’au 4 septembre au musée Picasso à Paris.
Orlan expose au musée Picasso deux séries de collages pour revisiter l'œuvre de Pablo Picasso sous le prisme de son rapport aux femmes, alors que l'artiste est dénoncé par les féministes comme misogyne et violent. Elle revisite l'œuvre de Picasso, pour que "les femmes qui subissent sortent de l'ombre".
Tr: ... veut relancer la danse slow pour la sensualité, le toucher des corps, etc
On s'autorise à penser - émission est aussi disponible en version audio.
Si l'on s'en tient au rôle le plus souvent joué par les psychanalystes dans le débat public ces dernières décennies, on peut aisément avoir le sentiment que leur savoir et leur pratique sont orientés vers le conservatisme et vers le maintien de l'ordre symbolique et social, en opposition aux avancées pour l'égalité des droits obtenues de haute lutte ou encore objets des combats féministes et LGBTI+. Bien au contraire, montre Laurie Laufer dans un livre récent pour lequel Julien Théry l'a reçue, la psychanalyse a vocation à se réinventer pour intégrer les formes contemporaines d'existence et d'éros.
Dans son livre paru chez La Découverte, « Vers une psychanalyse émancipée. Renouer avec la subversion »,Laurie Laufer (qui est non seulement psychanalyste, mais aussi professeuse à l'Université Paris-Cité et directrice du directrice du CRPMS, Centre de recherche psychanalyse, médecine et société) renoue avec ce qui fut la vocation première de la psychanalyse chez son fondateur, Freud, tout comme, par la suite chez Lacan : la subversion des préjugés dominants, la réinvention par l'ouverture au contemporain.
Trois moments de l'histoire intellectuelle et militante offrent à la psychanalyse, selon Laurie Laufer, les moyens de dépasser la sclérose de l'enfermement dans une expertise rétrograde de la « vie psychique » : le mouvement féministe, avec ses deux branches fondatrices, différentialiste et radicale (Antoinette Fouque, Monique Wittig), apparues à partir des années 60, la révolution post-moderniste due non seulement à Foucault et au foucaldisme (avec les 4 volumes de « L'histoire de la sexualité » parus à partir de 1976) ainsi qu'à Deleuze et Guattari, mais aussi à des penseuses et militantes états-uniennes comme Gayle Rubin, enfin la pensée queer et trans élaborée aujourd'hui par des figures comme Paul B. Preciado ou Sam Bourcier.
Rien, souligne Laurie Laufer, ne justifie une opposition systématique de la psychanalyse à l'égalité des droits, à la remise en cause des rôles de genre au nom d'une différence des sexes naturalisée, ou à l'accueil du mouvement transgenre. C'est en retravaillant en permanence l'héritage freudo-lacanien en fonction des formes contemporaines d'éros et d'existence que la psychanalyse peut s'émanciper d'une tradition figée ‒ tel Picasso reprenant, en y restant fidèle (en l'aimant) tout en le transformant profondément, le célèbre tableau des Ménines par Velasquez.
Ndlr : utile pour aller vers la tdm ? ACT
du tiers dans la psychanalyse ? donc de la médiation ?
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Émission Populaire n°19 - Sofia Chouviat, Véronique Danet, Clément Verde et Arnaud Viviant
Les sujets abordés sont :
- Mélenchon dégonfle la baudruche Le Pen
- Quartiers populaires : du dégoût à la prise du pouvoir
- Mélenchon, le candidat féministe
➡️ Commentez l'émission en direct sur Twitter, Insta et Facebook avec #EmissionPopulaire
avec Raquel Garrido aux manettes de l'Émission Populaire, une émission 100% politique et 100% populaire ! Un espace de débat pour commenter et réfléchir à cette campagne présidentielle française et surtout... à l'après-Macron 😉
Valence (Drôme), reportage - Durée de lecture : 9 minutes - Clés : Alternatives Féminisme Habitat et urbanisme
Les maisons mobiles fleurissent dans la Drôme grâce aux femmes. Dans un hangar près de Valence, elles construisent leur propre habitat sur roues, motivées par des envies d’indépendance et écologiques.
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#EmissionPopulaire - 6 430 vues - 851 - 15,7 k abonnés - 0 commentaire
L'Émission populaire n°13 avec Aline Lo Tutala, Nadège Abomangoli et Isabelle Alonso !
Les sujets :
- Le bilan d'Emmanuel Macron
- Mélenchon, candidat féministe
- Le patriarcat en 2022
- Les femmes engagées dans la lutte
➡️ Commentez l'émission en direct sur Twitter, Insta et Facebook avec le #EmissionPopulaire
Raquel Garrido aux manettes de l'Émission Populaire, une émission 100% politique et 100% populaire ! Un espace de débat pour commenter et réfléchir à cette campagne présidentielle française et surtout... à l'après-Macron 😉
... commence dès le 5, se poursuit le 6 et le 14 mars. (voir aussi chaque date dans l’agenda).
Le 8 mars : « Grève féministe, déferlante pour l’égalité » . Rendez-vous à 14 h 30, place d’Armes (devant la mairie) à Poitiers.
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web86.info @web86info - 12:08 PM · 27 févr. 2022·- 1 Retweet 1 Citer le Tweet 2 J'aime
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55 minutes
Comment réorganiser la société de telle façon que l'on ne soit plus déconnectés du monde vivant ? La sociologue Geneviève Pruvost s'attèle à explorer les alternatives écologiques et anticapitalistes qui renouent avec des savoir-faire permettant de refonder la fabrique du quotidien.
Comment réorganiser la société de telle façon que l'on ne soit plus déconnectés du monde vivant ? © Getty / Oliver Strewe
Dans un premier temps, la nature du travail de Geneviève Pruvost repose sur une analyse critique de notre modèle social et économique par l'exploration de textes écoféministes, sur la sociologie des professions et ceux de certains théoriciens marxistes.
Mais c'est aussi et surtout une enquête ethnographique, qui a pour finalité de présenter des alternatives écologiques et anticapitalistes, et de dresser des portraits de personnes appartenant à des communautés qui s’ancrent dans des lieux et expérimentent des modes de vie, renouent avec des savoir-faires en lien avec leur territoire et qui ont pour but de tisser la “fabrique” de leur quotidien.
Forêt amazonienne en Colombie
À lire - Environnement
COP24 : l'écoféminisme veut en finir avec le patriarcat et le capitalisme
L’enquête sur ces “alternatives rurales” visent à saisir ceux et celles qui explorent les possibilités pour relocaliser ce qui fait leur quotidien. L’autrice déplore l’abstraction dans laquelle les sociétés occidentales industrialisées et modernes sont plongées du fait de ces chaines de fabrication déterritorialisées, délocalisées.
L’autrice pointe la fabrication d’objets de consommation et de services massivement délégués à d’autres personnes, alors qu’ils pourraient entrer dans notre quotidien si notre rapport au monde était plus local et égal.
“La quotidienneté ne peut pas être détachée d’un milieu de vie nourricier, et toute politique qui entend s’en départir ne peut pas être égalitaire...”
Geneviève Pruvost invite donc à s’interroger sur ce qu’est le travail dans notre société et parle de “travail de subsistance” comme moyen de resensibiliser à l’écologie, car faisant appel à des savoir-faire paysans et artisanaux.
Elle articule cette critique et cette analyse de la société de consommation avec ce qu’elle appelle le “féminisme de subsistance” clé de voute d’une reconfiguration de la société.
L’autrice invite à s’appuyer sur une critique de la façon dont on lie notre quotidien à la dimension nourricière pour penser une réorganisation de la société. C’est par des bascules que les changements vont s’opérer et ces bascules se matérialisent dans plusieurs lieux sur lesquelles des communautés de personnes expérimentent de nouvelles façons de vivre le quotidien plus en lien avec les logiques environnementales et écologiques. Notre-Dames-des-Landes est un des exemples d'expérimentation de ce quotidien qui réinvestit concrètement nos liens au monde vivant.
“Dans les sociétés industrielles, le concernement pour l’environnement et les injustices environnementales ne peut être qu’abstrait et l’éthique écologique se focalise le plus souvent sur quelques articles de consommation.”
On en parle avec
Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux , elle co-dirige un master avec un parcours en Etudes environnementales et est autrice de “Quotidien politique Féminisme, écologie, subsistance” Ed. La Découverte collection l’Horizon des possibles.
14h29
Camille passe au vert du mercredi 29 décembre 2021 Par Camille Crosnier
Les invités Geneviève Pruvost sociologue du travail et du genre au Centre d'études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS)
L'équipe Thierry Dupin Programmateur musical Valérie Ayestaray Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Anna Massardier Attachée de production Camille Crosnier Journaliste et chroniqueuse
Connu / la radio du jour et https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Y72kRQ
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Santé, médecine...
Dans le cadre du congrès du Syndicat des professionnels du shiatsu, j’intervenais samedi 4 décembre 2021, en visioconférence, sur le rôle de patientes-expertes des personnes atteintes de fibromyalgie. Lors de cette édition, l’occasion m’a été donnée de présenter mon livre « La douleur impensée – Autopsie féministe de la fibromyalgie, une “maladie de femmes” » et en particulier de m’appesantir sur […]
Connu / mel de 13h00
17 minutes
La sémiologue est l'invitée d'Eric Delvaux et Jérôme Cadet pour la parution de son livre "Viriles comme Vénus" aux éditions des Équateurs.
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débat sémantique autour des questions de virilité et plus largement des inégalités de genre : "Virilité c'est un mot qui circule beaucoup, qui est plutôt négatif aujourd'hui. Belliqueux, rapporté au combat, au débat très difficile dans lequel nous sommes souvent très enfermés, etc. Et à mon avis, ça le transforme complètement. Ce mot qui est à l'origine est tout à fait positif, non genré. C'est une énergie liée à la nature. [...] C'est très important parce que nous sommes héritiers, pour toutes ces questions de masculin, de féminin, et de politique parce que ça va ensemble, nous sommes héritiers du monde latin, pas tant que ça du monde grec sur ces sujets-là."
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"Il faut que les femmes se réapproprient la virilité à laquelle elles ont droit", estime Mariette Darrigrand, Sémiologue
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Ndlr : se rapproche-t-elle de la pulsion de vie ? ACT
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
Comme je l’ai signalé dans un précédent article (1), le couple est, pour les femmes, le lieu par excellence de relations sexuelles consenties mais non-désirées. D’après les recherches du sociologue (non-féministe) Jean-Claude Kaufmann (2) que je cite dans cet article, pratiquement toutes les femmes en couple ont dû consentir à des relations sexuelles non désirées, occasionnellement ou […]
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Interview de Catherine Albertini par Francine Sporenda
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Féministe, elle a collaboré au sein du bureau de « Choisir la cause des femmes » présidé par Gisèle Halimi, à la pénalisation des clients de la prostitution, prostitution sur laquelle a écrit de nombreux articles publiés dans les médias en France comme au Québec. Elle a également été à l’initiative de la traduction en Français de l’œuvre majeure de Catharine MacKinnon « Feminism Unmodified » (« Le Féminisme irréductible » aux éditions Des Femmes Antoinette Fouque) en 2005.
Actuellement, elle est chargée d’une mission sur le travail des femmes en agriculture et sur la biodiversité.
FS : Dans votre livre, vous parlez de la pionnière de l’écoféminisme, Françoise d’Eaubonne, qui parle de « prométhéisme » comme caractéristique de l’idéologie mâle. Qu’est-ce que le prométhéisme ?
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Alexandre Raguet a aimé
Alexandra Duval Biceps en flexionSymbole fémininDrapeau arc-en-ciel @alexduv · 29 août
Une autre rencontre geniale a Angoulême En admiration
Citer le Tweet Artnestine @artnestine · 29 août
[#REPRESENTES, c'est terminé !]
Merci à toutes les personnes qui sont venues échanger avec nous sur notre travail de médiation historique autour des femmes remarquables ( et remarquablement oubliées) du #PoitouCharentes ! Cœur rouge #Angouleme
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Thèmes Chatons ; Le Logiciel Libre ; Vie privée - données personnelles
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il y a la 5G et je télécharge plus vite, il y a de la fibre, etc. De toute façon tout va bien, je peux continuer à consommer plus.
D’un autre côté, il y aura un clivage de plus en plus fort avec des gens qui, comme nous, pensent qu’il faut sortir de cette société de consommation, qu’il faut sortir petit à petit du capitalisme ; ça ne se fera du jour au lendemain parce que les contre-modèles vont être compliqués à trouver. Effectivement, je suis plutôt optimiste sur le fait que de plus en plus de gens rejoignent ce type de mouvement, pas forcément le logiciel libre, ça peut être la transition écologique, ça peut être les questions féministes, etc., et qui se disent qu’il va falloir lutter et résister face à ces modèles un peu d’oppression. Je pense qu’avec ces gens-là on arrivera à faire des choses vraiment chouettes.
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Références
[1] Framasoft
[2] Qu’est-ce que le logiciel libre ?
[3] Dégooglisons Internet
[4] Révélations d’Edward Snowden
[5] Framapad - Éditeur de texte collaboratif
[6] Framadate - Organiser des rendez-vous simplement, librement
[7] Framaforms - Créez et diffusez vos formulaires
[8] Collectif CHATONS
[9] Infini - Hébergeur associatif de sites et services web
[10] À l’ère d’Internet, alerter & agir au nom de la liberté - avec Héloïse Pierre
[11] NextCloud
[12] Firefox
[13] uBlock Origin – Bloqueur de publicités gratuit et open-source
[14] LibreOffice
[15] DuckDuckGo
[16] e.Foundation
[17] LineageOS
[18] Exodus Privacy
[19] GNU/Linux
Source : Podcast https://audio.ausha.co/yeD3QsmOzl37.mp3 (i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jw5xgg)
Connu / https://twitter.com/morandim77/status/1419557600664883201
"pyg a retweeté Marie-Odile Morandi @morandim77 · 11h - 0 - 8 -10"
L’étude critique des masculinités est un nouveau domaine de recherche au sein des études de genre. Développé et théorisé par la sociologue australienne Raewyn Connell, il renouvelle les cadres théoriques autour de l’étude des hommes. En dénonçant la masculinité normative d’une figure virile, les masculinity studies ont permis d’introduire l’idée d’une pluralité d’incarnation du masculin en dehors d’une référence systématique à la virilité. Cet article propose un bilan critique autour de la confusion des concepts de « virilité » et de « masculinité » pour proposer l’idée que celle-ci influence non seulement les représentations et les pratiques sociales, mais également les recherches universitaires. Il démontre que la perméabilité des deux termes essentialise la masculinité et entretient implicitement l’idée d’une hiérarchie entre les genres. L’article propose ainsi de penser les masculinités au pluriel et la virilité en dehors d’un genre précis afin d’enrichir les analyses sociologiques encore émergentes (en France) autour des hommes et du masculin.
Mots-clés : Masculinité, Virilité, Genre, Études critiques de masculinités, Masculinities? studies, concept, Connell
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Le terme, rarement employé de manière négative, ne trouve pas d’équivalent au féminin. Ainsi, associer systématiquement le viril au masculin n’est-il pas la négation d’une forme de puissance au féminin ? Est-il impensable de concevoir une femme virile, autrement dit forte, puissante, et performante ? Est-il si impensable de penser la puissance sexuelle des femmes ou encore la violence de celles-ci (Cardi, Pruvost, 2012) ? Il semblerait ainsi utile de déconnecter la virilité du masculin pour penser une référence idéelle mobilisable à la fois par les hommes et par les femmes comme pourraient le suggérer les travaux autour des collectifs de défense virils au travail (Rivoal, 2015). À l’instar des « masculinités sans hommes » (Halberstam, 1998), la première étape de la critique des structures inégalitaires n’est-elle pas ainsi de repenser la virilité. En effet, « quand de toutes parts la virilité des femmes est méprisée, entravée, désignée comme néfaste, les hommes auraient tort de se réjouir, ou de se sentir protégés. C’est autant leur autonomie que la nôtre [celle des femmes] qui est remise en cause » (Despentes, 2007, p. 26). Aussi continuer d’associer la virilité (et ses qualités socialement valorisées) aux hommes n’est-il pas une manière de présumer l’idée que les femmes seraient incapables de rivaliser dans un monde viril (donc masculin) ? Croire que les femmes seraient passives à l’hégémonie serait faire fausse route comme le montrent nombre de travaux féministes.
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À l’occasion d’une conférence de presse pour présenter sa stratégie de « l’union populaire » ...
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Le lundi 7 juin 2021, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l'Assemblée nationale dans le cadre du débat sur l'ouverture du droit à la PMA. Il a affirmé sa volonté de le faire alors même que le YouTubeur d'extrême droite Papacito avait publié une vidéo dans laquelle il menaçait de mort les insoumis, faisant référence notamment à la défense par ces derniers de l'ouverture du droit à la PMA. Il a affirmé qu'aucune menace ne le ferait taire.
Le président du groupe «La France insoumise» à l'Assemblée nationale a expliqué que le droit à la PMA constituait une nouvelle liberté qui ne priverait pas les pères de leurs droits ni n'obligerait aucune femme à y recourir. Il a rappelé que la parentalité était d'abord une définition culturelle liée, dans l'Histoire longue, au patriarcat. Il a défini la PMA comme une nouvelle étape de l'émancipation humaine commencée avec l'humanisme de Christine de Pizan et Pic de la Mirandole.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a aussi expliqué pourquoi la défense de la PMA ne signifiait pas mécaniquement la défense de la GPA. Il a notamment souligné le fait que, partout où elle était mise en place, elle impliquait nue logique de marchandisation du corps à laquelle les insoumis sont fermement opposés.
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Noé François a retweeté
Mickaël Correia @MickaCorreia · 6h Pour @Mediapart, j'ai interviewé la passionnante chercheuse Drapeau des États-Unis en sciences politiques Cara Daggett qui propose une lecture féministe du climato-scepticisme.
#Patriarcat #Féminisme
«Le genre et la sexualité structurent la question climatique»
Chercheuse américaine en sciences politiques, Cara Daggett propose une lecture féministe du climato-scepticisme. À travers le concept de « pétro-masculinité », elle démontre en quoi les énergies...
mediapart.fr
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Santé
Longtemps impensé féministe, l’accouchement devient un sujet de débat, et un possible levier pour s’émanciper d’un corps médical toujours dominé par le patriarcat. Enquête auprès de sages-femmes par la nouvelle revue occitane L’Empaillé.
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maison de naissance de Castres : un lieu dédié à l’accouchement faiblement médicalisé, géré par des sages-femmes. Ouvert depuis 2017, c’est le seul établissement de ce type en Occitanie
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rejoindre les quelque 85 sages-femmes qui proposent des accouchement à domicile en France. Celles-ci pratiquent l’accompagnement global. C’est une démarche qui consiste à suivre une personne tout au long de sa grossesse lors d’une dizaine de rendez-vous, puis être présente à l’accouchement et enfin assurer les rendez-vous postpartum de la première semaine de vie de l’enfant.
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pour mener un projet d’accouchement à domicile, la grossesse doit être à « bas risque obstétrical », une catégorie qui représente plus de la moitié des grossesses en France. En 2019, l’Association professionnelle de l’accouchement accompagné à domicile (Appad) a recensé près de 1200 projets de mises au monde à domicile. 370 ont été réorientés, la majorité en cours de grossesse, mais aussi pendant le travail.
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Pour l’anthropologue Françoise Héritier, cette pression masculine correspond à « la volonté d’emprise des hommes sur le corps des femmes, afin de maîtriser leur capacité d’enfanter » [1]. Une constante anthropologique à laquelle s’ajoute un autre source de violence : la casse généralisée de l’hôpital public.
Des 1700 maternités qui couvraient le territoire français en 1972, il n’en reste aujourd’hui plus que 512. Cette concentration extrême s’accompagne d’une gestion managériale qui pressurise les sages-femmes. Course entre plusieurs accouchements, femmes laissées seules pendant le travail, ocytocine délivrée depuis des salles de contrôle : l’hyper-médicalisation bat son plein. Témoin du remplacement de l’accompagnement humain par un protocole standardisé, l’usage de la péridurale a augmenté à mesure que les maternités fermaient. 4 % des accouchements étaient concernés en 1981, elle est désormais utilisée dans 70 % des naissances. « J’ai pas kiffé beaucoup de sages-femmes hospitalières, confie Aurélia. Lors de mes stages, j’en vois beaucoup qui sont usées, rincées. Elles ont moins de patience. Par exemple, j’en suivais une qui rentrait dans une chambre, sans frapper, avec un seul objectif en tête. Elle oubliait complètement d’écouter la jeune mère. Il y a tout le temps des violences de basse intensité, qui me sont difficilement supportables. »
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de plus en plus de femmes réclament un accouchement « plus humain ». Certaines préfèrent parler d’enfantement
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Selon Béatrice Cascales et Laëtitia Négrié, auteures de L’accouchement est politique, le combat se déroule comme si « le refus de la maternité est la seule réponse politique radicale ». Une position qui a eu des effets paradoxaux puisque « l’exclusion de la grossesse de l’agenda féministe a contribué à ce que le corps médical gagne du terrain sur le corps des femmes en travail ».
... autre position. Les membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (Mlac) postulent que « la réappropriation des connaissances sur le corps, la santé sexuelle et reproductive constitue une reprise de pouvoir sur sa propre vie et ses relations sociales » [4]. Une génération de sages-femmes est issue de groupes militants. Pour elles, le libre choix de la mise au monde fait partie intégrante des revendications féministes.
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Conseil national de l’ordre des sages femmes (CNOSF)
... étude qui souligne les avantages de l’approche physiologique : liberté de position (1,7 % des accouchements en position gynécologique contre 95 % de ceux qui ont lieu en maternité, bien qu’on sache que cette position entrave la poussée et augmente le temps d’expulsion), très faible taux d’épisiotomie (0,3 %) et très faible taux d’hémorragie (trois fois moins que pour les naissances bas risques obstétricaux hospitalières) [5].
... étude publiée dans The Lancet qui conclut que « le risque de mortalité périnatale ou néonatale n’était pas différent quand l’accouchement était prévu à la maison ou à l’hôpital » [6]
... la poursuite de l’expérimentation des Maisons de naissance vient d’être votée en octobre dernier
... l’autodétermination de la vie sexuelle et « reproductive » [7]
Notes
[1] Une pensée en mouvement, Odile Jacob, 2009.
[2] Haut Conseil à l’égalité, « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical », juin 2018.
[3] Préface de L’accouchement est politique, Laëtitia Négrié, Béatrice Cascales, L’Instant présent, 2016.
[4] Rapport Haut Conseil à l’égalité. Issu de ce courant, l’ouvrage collectif Notre corps, nous-mêmes, initialement publié en 1977, qui vient d’être réédité aux éditions Hors d’atteinte.
[5] Rapport 2020, à consulter sur : www.apaad.fr.
[6] Étude publiée dans The Lancet en 2019, portant sur 500 000 naissances à domicile : « The Hutton et al. 2019 Analysis ».
[7] L’accouchement, une question clivante pour les mouvements féministes ? », Béatrice Cascales, Laëtitia Négrié, paru dans Travail, genre et société, La Découverte, 2018.
Connu / https://twitter.com/Bastamag/status/1389113190978625541
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Maxime Combes a retweeté Bastamag @Bastamag
#StopVOG #Feminisme 9:02 AM · 3 mai 2021·Twitter Web App - 22 Retweets 3 Tweets cités 30 J'aime
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Dossier
« Burn-out militant » : changer le monde, oui, mais sans s’oublier ! Comment tenir sur la longueur ? - Par Camille Wernaers — N°214 / p. 12-18 • Décembre 2018
Mots-clés : Belgique ; Témoignage ; Féminisme ; Care
L’engagement pour une bonne cause fait partie de la vie de beaucoup d’entre nous. Que ce soit localement, dans notre village ou dans notre quartier, pour un sujet de société plus large, pour l’environnement ou, bien sûr, pour les femmes : les combats sont innombrables. Et parfois, notre militantisme prend de plus en plus de place dans notre vie… jusqu’à nous faire souffrir. C’est le « burn-out militant », qui a de multiples causes. Morceaux choisis d’un dossier (à retrouver en intégralité dans notre n° 214) consacré à ce phénomène méconnu.
Et en fin d’article...
FRIDA provides young feminist organizers with the resources they need to amplify their voices and bring attention to the social justice issues they care about. We enable the support, flexibility and networks to sustain young feminist visions.