En 2009, Corinne Morel Darleux a rejoint le Parti de gauche, cofondé par Jean-Luc Mélenchon sur la base d’un rassemblement « des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires1 » ; en sa qualité de secrétaire nationale, elle a bientôt supervisé le courant écosocialiste en son sein. Dix ans plus tard, l’élue au conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes n’officie plus à la direction du PG et a quitté la France insoumise. Le péril écologique exige à ses yeux de s’ouvrir à tout ce que la société produit de luttes au quotidien. Son premier livre, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, n’est pas un bilan à mi-parcours : une virée politique et littéraire, plutôt, une réflexion à la fois individuelle et collective sur le techno-capitalisme et l’« effondrement » — celui de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles —, dont elle envisage la venue sans baisser la garde. Nous avions publié l’an passé son carnet de bord au Rojava ; nous discutons aujourd’hui de la résistance à l’air du temps.
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de nombreuses fautes ont été commises. L’écosocialisme comme cap politique a été délaissé, la démocratie sociale dans l’entreprise n’est plus portée, la lutte des classes comme marqueur de gauche a été écartée alors que la nécessité d’une écologie anticapitaliste et idéologiquement sans ambiguïtés n’a jamais été aussi essentielle face à l’essor de la collapsologie et aux menaces d’effondrement. Même sur l’environnement, il y a eu régression. On avait construit une approche beaucoup plus systémique…
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Il y a aujourd’hui un rétrécissement de la pensée dans le champ traditionnel de la politique, et le centre de gravité de l’action politique est en train de s’éloigner des partis et des syndicats, des formes traditionnelles de mobilisation. Tout est à revisiter de fond en comble. J’espère que tout le monde y est prêt, maintenant.
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vous n’exaltez plus la conquête du pouvoir central mais vous ne vous en remettez pas uniquement aux marges. On peut avancer sur deux tableaux, ménager la chèvre électorale et le chou de la sécession ?
On est bien obligés. Même si c’est aujourd’hui dans les interstices que je sens la plus grande vitalité, pour l’instant l’État existe, et c’est encore lui qui assure, de moins en moins correctement certes, les réseaux de soins et de distribution dont on a besoin. Je crois toujours que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, que l’impôt devrait être redistributif et que l’État est censé être le garant de la solidarité nationale. Ce n’est pas parce que les gouvernements sont de plus en plus contaminés et faillissent à ces tâches qu’il faut rejeter ces missions-là, et encore moins les leur abandonner. Il n’y a qu’à voir le désastre qui se produit quand les services de santé de proximité, des maternités ou des gares ferment. Très peu de personnes sont autonomes aujourd’hui en termes de subsistance, et dans certains domaines aucune communauté isolée ne le sera jamais. On a donc besoin de mécanismes de solidarité et d’organisation à des échelles plus larges. Et on a aussi besoin d’une stratégie de conquête du pouvoir, pour s’assurer que la loi qui régit la vie en société ne contrevient pas aux besoins les plus fondamentaux, qu’elle ne tue pas les alternatives… une loi émancipatrice qui protège le faible du fort. Tout le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui avec la présidence Macron, en somme, que ce soit sur le plan social, démocratique, économique ou environnemental. Et comme on n’arrivera ni à infléchir ni à convaincre les pouvoirs en place, le choix est simple : il faut prendre leur place.
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je doute de plus en plus que le bulldozer d’en face nous laisse un jour la chance de gagner par la voie institutionnelle. Jouer le jeu, c’est se faire piéger : les dés sont fournis par les vainqueurs. Mais même si mes affinités me portent plus du côté révolutionnaire que de celui de la co-construction de la norme, il ne s’agit pas de se faire plaisir avec des postures romantiques : tous ces scénarios doivent être envisagés, dans un souci d’efficacité.
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l’abandon du terme de gauche continue à me sembler une erreur et le « populisme » un signifiant vide qui peut être repris par n’importe qui, à commencer par le RN. Se réclamer du peuple ne fait pas un projet politique. Et je ne crois pas qu’il existe aujourd’hui un peuple constitué dans le pays. Développer une conscience de classe pour que ce peuple se forme et puisse se soulever, ça a toujours été une des missions de la gauche. Passer de la gauche au populisme, c’est sauter cette marche par facilité. C’est un choix dangereux.
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la présence de notre groupe d’élu·es en Auvergne-Rhône-Alpes est essentielle, pas juste symbolique. D’abord, parce qu’on arrache quand mêmes de petites victoires jubilatoires qui font du bien à un tas de gens, on le voit aux retours qu’on reçoit, mais surtout parce qu’on peut relayer, informer de ce qui se passe, fédérer des luttes et les mettre en réseau, se faire l’écho d’autres manières d’envisager la politique et d’exercer un mandat
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Dans certains milieux, on a tendance à confondre radicalité et radicalisme. J’ai été très marquée récemment par un texte issu du livre Joyful militancy et publié sous forme de brochure https://expansive.info/Defaire-le-radicalisme-rigide-1364 par le site de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il part de la célèbre anecdote d’Emma Goldman https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-demma-goldman/ envoyant balader un militant qui lui reprochait de danser, attitude jugée trop frivole pour une agitatrice révolutionnaire ... C’est ce que les auteurs de Deep Green Resistance appellent aussi l’« hostilité horizontale » : cette capacité à se taper dessus en famille pendant que le camp d’en face détruit tout ce qu’on n’a pas déjà cassé nous-mêmes ... si on les regarde bien en face, ces divergences ne suivent plus les lignes de clivage partidaire. Il y en a au sein de chaque mouvement. La laïcité à la FI, le rapport au libéralisme ou à la politique des petits pas à EELV, l’écologie et le productivisme au PCF, le rôle de l’État ailleurs… Il ne faut pas les minimiser ... Quand, en revanche, on s’organise sur le terrain pour mener des luttes de résistance, contre la privatisation des barrages, la fermeture d’une maternité, un bétonnage de terres agricoles, pour le référendum ADP, en soutien aux gilets jaunes ou à des syndicalistes condamnés, c’est plus facile. Sur les actions Alternatiba ou Extinction Rebellion, il y a des drapeaux noirs, des insoumis, des écolos, des déçus et des perdus. Récemment, j’ai aidé à la constitution d’un appel de soutien aux décrocheurs de portraits présidentiels : ont signé des gens aussi différents que Frédéric Lordon, Pablo Servigne, Alain Damasio, Jean-Luc Mélenchon, Cyril Dion ou Juan Branco. C’est encore dans la solidarité qu’on est les meilleurs.
Pour avancer vers ce « but commun », vous proposez trois axes : refuser de parvenir, cesser de nuire, dire la dignité du présent ... une émancipation de la tutelle et de l’autorité, qu’elle soit exercée par l’État ou par une communauté d’intérêts. Un petit coup d’Opinel dans la toile des conventions. Il a donc une portée subversive. Refuser de parvenir dans ce système, c’est réinvestir sa souveraineté d’individu, passer de la soumission à l’action. C’est une première brique de l’émancipation collective. Cesser de nuire a un intérêt collectif clair : celui de la lutte contre l’hubris2 qui est en train de détruire les conditions d’habitabilité de la planète. Notre avenir commun passe fatalement par une réduction des consommations globales. Plus on tarde, plus cette réduction s’apparentera davantage à une pénurie subie, plus elle sera violente et inégale. C’est déjà le cas. Et entre l’augmentation de notre empreinte écologique et la réduction de la biocapacité de la planète, ça ne peut qu’empirer. Il y a donc un impératif à la fois éthique et politique à effectuer une meilleure répartition des ressources qu’il nous reste, celles qu’on n’a pas encore saccagées. Refuser de parvenir, cesser de nuire, peuvent servir de principes dans ce grand partage à établir. C’est le sens le plus profondément politique de l’émancipation humaine : celui de transformer ses difficultés individuelles en une force collective. Emma Goldman l’a magnifiquement formulé : les moyens employés pour mener la révolution doivent être à l’image du projet poursuivi. Je ne vois pas comment on pourrait dissocier l’éthique individuelle de l’exercice politique, la fin des moyens. Ou plutôt je le vois très bien, hélas, et ça produit des monstres.
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se replonger dans l’« individualisme social » de l’anarchiste Charles-Auguste Bontemps, qui prônait « un collectivisme des choses et un individualisme des personnes ». Il est en tout cas certain que cette réconciliation des deux dimensions individuelle et collective a cruellement manqué aux grandes « familles » politiques, coincées entre le choix binaire de l’émancipation par le groupe ou de l’individualisme libéral. Nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle matrice politique sur laquelle puisse se développer une éthique de l’émancipation qui soit à la fois d’intérêt individuel, collectif et, in fine, terrestre. La dignité du présent, enfin, est un moteur essentiel de l’action quand tout semble vain, une raison de poursuivre les luttes même quand l’effondrement semble inéluctable, une tentative de réhabiliter l’élégance du geste.
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Il n’est jamais trop tard. Même s’il est aujourd’hui certain que le monde tel que nous le connaissons touche à sa fin, on sait aussi que chaque dixième de degré supplémentaire aura des impacts pires que le précédent, et que les plus précaires seront les premiers à en souffrir. Il suffit de regarder ce qui se passe déjà en Inde ou au Mozambique
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les multinationales se paient https://blogs.mediapart.fr/c-morel-darleux/blog/080519/business-du-chaos-pinkerton-se-leche-les-crocs les services de compagnies de sécurité et affrètent des avions blindés de munitions, de nourriture et de gardes armés. Les milliardaires de la Silicon Valley se préparent des bunkers sécurisés, les puissances internationales achètent des terres arables à l’étranger et préparent la guerre de l’eau après avoir envahi des pays pour s’accaparer leurs puits pétroliers… la lutte des classes n’a jamais été aussi aiguisée
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Que l’effondrement arrive ou non, qu’il soit brutal et systémique ou sectoriel et progressif, tout ce qu’on aura mis en œuvre pour ralentir la destruction du vivant et trouver d’autres manières de faire société ne sera pas vain. ... ce qu’on peut encore faire pour relocaliser la production, développer l’autonomie et la sobriété, refonder la manière dont sont prises les décisions, retrouver notre place dans les écosystèmes, tout ça reste valable, effondrement ou non. C’est juste de plus en plus ardent. Le risque d’effondrement en fait une obligation.
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On ne peut tout de même pas accuser Pablo Servigne d’être à l’origine du dévissage culturel, de la disparition de l’esprit critique et de l’avènement de cette société contre-révolutionnaire, qui n’a pas attendu l’essor de la collapsologie pour se développer ! Ce que je vois, moi, c’est que cela a été un incroyable accélérateur de conscience parmi des gens, et notamment beaucoup de jeunes, que nous n’avons jamais réussi à toucher avant. Il faut le reconnaître honnêtement. Après, oui, je rejoins Daniel Tanuro sur certains risques — le meilleur texte critique que j’ai lu sur ce sujet, moins surplombant et plus affûté, est sorti dans Barricade http://www.barricade.be/sites/default/files/publications/pdf/2019_etude_l-effondrement-parlons-en_1.pdf. Tout l’enjeu est d’« organiser le pessimisme », selon les mots de Walter Benjamin, de transformer l’émotion en lutte politique ... parler d’écosocialisme, à faire le lien entre la destruction du vivant et le capitalisme, à organiser des actions collectives, à soutenir résistances et alternatives
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sans être antispéciste, vous avez fait « un grand pas de côté » sur la question ... des réflexions que j’approfondis notamment au contact de l’équipe de la revue Terrestres, très empreinte des travaux de Descola, ou par mes activités à la Région sur la forêt, la chasse, le loup, le pastoralisme, les réserves biologiques intégrales et les espaces en libre évolution de l’ASPAS [Association pour la protection des animaux sauvages]. Mais je me méfie aussi des phénomènes de contre-balanciers qui sacralisent la Nature et voudraient la couper des humains, ou tout placer sur un pied d’égalité en gommant la notion d’altérité et d’interdépendance ... mon slogan préféré de ces dernières années reste celui repris sur la ZAD : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
Renvois
1 . Lire le discours de lancement du PG.
2 . Démesure.
3 . Civilisation fondée sur une économie et une industrie qui fonctionnent grâce aux énergies fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole, etc.).
4 . Immunisation, insensibilisation à quelque chose par la force de l’habitude.
REBONDS Lire notre
- entretien avec Daniel Tanuro : « Collapsologie : toutes les dérives idéologiques sont possibles », juin 2019
- article « Dire le monde à défendre », Roméo Bondon, juin 2019
- entretien avec Pierre Charbonnier : « L’écologie, c’est réinventer l’idée de progrès social », septembre 2018
- abécédaire « L’abécédaire de Murray Bookchin », septembre 2018
- entretien avec Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse », juillet 2017
- entretien avec Jean-Baptiste Comby : « La lutte écologique est avant tout une lutte sociale », avril 2017
Ndlr : jugement sévère, excessif sur LFI, pourquoi ? sa déception ? Approfondir ACT
Denis Szalkowski @bloginfo · 19h
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Ndlr : rétrolien ? ACT
Formé à Montréal pendant la grève étudiante de 2012, le groupe Politics & Care pense que prendre soin de soi et des autres est une question collective.
À cause de la pression de la société capitaliste, nous essayons trop souvent d’être le plus efficaces possible quand nous travaillons à changer la société. Événement après événement, manifestation après manifestation, nous nous battons pour la justice sociale… jusqu’à ce que nous nous écroulions. Et après nous nous sentons coupable de ne pas en faire ou de ne pas être « assez ».
Les ateliers sur le bien-être collectif, organisés par Politics & Care, sont une occasion de réfléchir au bien-être collectif, au travail émotionnel et à prendre soin de soi, ainsi que de créer des communautés responsables, durables et prospères.
Trop souvent, nous ne prenons pas le temps de se questionner sur nos limites et sur l’implication émotionnelle intrinsèque à notre travail militant. Nous avons tendance à étirer nos limites aux dépend de notre bien-être et de celui des autres. Il y a tellement de personnes autour de nous qui sont épuisées, déprimées ou complètement débordées.
En plus des notions capitalistes de productivité que nous avons assimilées, les dynamiques internes d’un groupe ont un impact immense sur notre bien-être collectif. L’absence de responsabilité de nos actes, de transparence et le manque d’accessibilité, en plus de la présence de personnalités dominantes, de relations de pouvoir internes et de hiérarchies cachées, ainsi que le manque d’opportunités pour parler des problèmes et des conflits, font partie de plusieurs problématiques qui nuisent aux individus et à nos collectifs.
Le travail émotionnel (écoute active, confidentialité, travail de soutien, médiation, désamorcer des tensions et beaucoup plus) est presque toujours vu comme faisant partie du domaine des « émotions » et arbitrairement déconnecté du politique. Conséquemment, ce travail n’est pas valorisé ou apprécié, malgré qu’il soit partie intégrale de la durabilité de l’action collective et des mouvements qui visent à faire cesser la reproduction des oppressions systémiques et la violence omniprésente dans nos vies.
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ouvrir des espaces de discussion et réfléchir sur le bien-être individuel et collectif et le travail émotionnel dans nos communautés et voir comment on peut faire des choses autrement.
Nous offrons des ateliers et organisons des cercles de discussion, du soutien informel par les pairs et bien plus encore !
Vous pouvez nous trouver sur Facebook ou nous écrire à politics.and.therapy.are.one [at] gmail [dot] com
Plusieurs études montrent que des liens existent entre la pollution atmosphérique, la transmission et la sévérité du Covid-19. La hausse des contaminations pourrait être liée à des pics de concentration en particules fines.
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une étude https://err.ersjournals.com/content/30/159/200242 parue en février dans l’European Respiratory Review, et qui répertorie différents travaux sur le sujet. Marianne fait le point avec Thomas Bourdrel, radiologue, membre du collectif Air santé Climat et co-auteur de la récente étude. ... Un pic de pollution, même court, de quelques jours voire quelques heures, entraîne une baisse transitoire des défenses immunitaires, notamment au niveau du système respiratoire. Cela a été démontré en laboratoire, chez l’animal et chez l’homme.
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Le virus a, en quelque sorte, une meilleure porte d’entrée. Les mécanismes de défenses immunitaires sont altérés, on sécrète moins de protéines protectrices… La pollution crée aussi une inflammation du système respiratoire : les muqueuses deviennent plus perméables au virus, elles le “laissent entrer”. Plus encore, il y a bien une corrélation entre les pics de pollution et l’augmentation des contaminations. Mais le lien de causalité est complexe à établir : les zones où les concentrations en particules fines sont les plus élevées sont aussi bien souvent les plus densément peuplées, ce qui a un effet sur les contaminations. On ne peut donc pas clairement prouver grâce à des études épidémiologiques qu’il y a un lien entre les deux. Attention, il ne faut pas pour autant tomber dans la psychose : même si la pollution a un impact, ce n’est pas le facteur prédominant sur la transmission.
Est-ce que les particules fines peuvent aussi avoir un impact sur le risque de développer une forme grave de la maladie ?
À long terme, la pollution atmosphérique augmente le risque de développer certaines maladies respiratoires et cardiovasculaires, ou encore un diabète. On parle d’une exposition pendant plus de dix ou quinze ans à des polluants très petits, émis entre autres par le trafic routier et les combustibles, à l’instar du chauffage au bois. Or ces pathologies sont également des facteurs de comorbidités du Covid-19, qui accroissent le risque de forme sévère et de décès. Ces particules fines rendent ainsi l’organisme moins “solide”, plus vulnérable face à des pathologies, notamment respiratoires : le Covid-19 est en une. Ainsi, on peut dire qu’être exposé longtemps à ces mauvaises conditions atmosphériques rend plus susceptible de développer une forme grave du Covid.
France Inter @franceinter .@CynthiaFleury répond à une auditrice dont la mère est complotiste : "Le complotisme, c'est le récit parfait pour ce grand temps d'incertitude. Il vient sécuriser par le pire. En plus, on ne peut pas contre-argumenter : tout signe vient renforcer la thèse émise." #le79Inter
46,5 k vues 1:20 / 2:24 8:53 AM · 20 nov. 2020·Wildmoka 377 Retweets 84 Tweets cités 973 J'aime
Tr : ... on ne peut pas contre-argumenter. Ce logos qui nous permet tout d'un coup de restaurer cette confiance, on ne peut plus l'activer car le complotisme est un délire aussi paranoïaque. Tout signe va venir renforcer la thèse émise. Et en fait, le complotisme permet de donner à ce qu'on appelle les biais de confirmation, un terrain absolu. Tout ce qui va être dit, tout ce qui va être vu, va être interprété pour venir consolider la thèse. Donc la seule manière d'être en lien, c'est de surtout pas aller sur ce terrain, de parler de tout autre chose, et de reproduire du lien empathique ailleurs, sur des objets neutres, ce qui n'est pas simple puisque, dans la thèse complotiste, rien n'est plus neutre et rien n'est plus un objet neutre.
Ndlr : faire diversion pour restaurer du lien empathique...
... C’est la société que prépare Amazon, Deliveroo et Uber. Des pieuvres qui déploient leurs tentacules pour etouffer les uns après les autres les petits commerçants. Des ogres bien aidés par le tapis rouge dressé par le gouvernement.
Heureusement, l’eurodéputée insoumise Leïla Chaibi resiste encore et toujours à l’envahisseur et à la destruction du droit du travail. Leïla Chaibi vient de proposer une directive européenne prête à l’emploie à la commission européenne, pour protéger les travailleurs ubérisés des plateformes numériques comme Uber et Deliveroo… une première historique !
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Connu / https://twitter.com/L_insoumission/status/1328662962983284738
"@leilachaibi VS le monde d’#Amazon, #Uber et #Deliveroo ... propose une directive Drapeau de l'Union européenne pour protéger les travailleurs des plateformes numériques..."
Tr : ...
simulateur de salariat ... l'algorithme est le patron ... bénéfices non déclarés en france mais au luxembourg car moins cher, ATTAC disait que le manque à gagner de l'état était similaire aux besoins financiers des hôpitaux ... 20 projets d'entrepôts en fr ... on continue, flux en avion, pourrissent santé, environnement, étude LREM qui montre qu'on détruit des emplois ... impunité de ces grands groupes ...j'ai commencé à militer à génération précaires ... micro-entrepreneurs pris par casino, donc risque de se propager à l'ensemble de la société ... en californie, une loi a imposé le salariat à UBER qui l'a fait annuler par un référendum ... en europe, les tribunaux nous donnent raison sur le lien de subordination ...
INFOGRAPHIES & VIDÉOS
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) vient de publier une solide synthèse des connaissances existantes pour expliquer le lien entre perte de biodiversité et développement des zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’Homme, comme ce fut le cas du Covid-19. Pour la plateforme, il y a consensus sur le fait que le risque s’accroît avec l'érosion de la biodiversité.
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risque augmenté par le réchauffement climatique
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les auteurs estiment qu’"il existe des constats antérieurs de fortes atteintes à la biodiversité, et en particulier à l'intégrité des écosystèmes en Chine, avec des conséquences sur l'état des populations de certaines espèces, dont les chauves-souris." "On sait que la déforestation est encore en cours dans plusieurs régions chinoises et limitrophes (notamment Vietnam et Laos), où se trouvent les hôtes des virus, pour l'instant présumés, à l'origine du Covid-19 (chauve-souris et pangolins)", pointe la FRB.
Enfin, la FRB conclut qu’"une meilleure protection de la biodiversité, en particulier dans les pays du sud, ne peut s’envisager et être durable que si les pressions de consommation, notamment d’origine externe (déforestation importée) sont significativement réduites". La France s’est engagée à mettre fin à la déforestation importée d’ici 2030. Selon le WWF, en cinq ans, ce sont 15 millions d'hectares de forêts qui ont été rasés pour l’importation de sept matières premières critiques (huile de palme, soja, cacao, caoutchouc, pâte à papier, bois et bœuf), dont un tiers dans des pays présentant un risque élevé de déforestation.
, @conce1
(1) Voir la synthèse publiée par la FRB https://www.fondationbiodiversite.fr/wp-content/uploads/2020/05/Mobilisation-FRB-Covid-19-15-05-2020-1.pdf
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À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On continue avec la sociologue Danièle Linhart pour le 2e numéro de cette série.
Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
.#Coronavirus #Capitalisme #Travail
Catégorie Actualités et politique 351 commentaires
Écologie - Entretiens
TAGS Anthropologie écologie relationnelle néolibéralisme philippe Descola transition écologique
Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur, avec Pierre Spelewoy, du récent Toutes les couleurs de la Terre – Ces liens qui peuvent sauver le monde paru aux éditions Tana. Il y développe plusieurs concepts, parmi lesquels celui « d’écologie relationnelle », qui s’oppose notamment à l’uniformisation du monde par le néolibéralisme. Dans ce riche entretien, nous avons demandé à ce jeune héritier de Philippe Descola comment il analysait les processus de destruction écologique, sociale et culturelle que nous traversons, et comment construire concrètement une autre approche de la relation, compatible avec la préservation de nos biens communs, a fortiori environnementaux. Réalisé par Clément Molinier et Pierre Gilbert, retranscrit par Manon Milcent.
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parti 6 mois travailler pour le ministère de l’Environnement du Queensland, dans une équipe de rangers, sur la protection des populations de koalas. Pour les protéger, les politiques publiques d’alors consistaient à les parquer dans des zones dédiées à la protection. Grillagées dans des forêts de protection, loin des activités humaines, le koala s’en porterait mieux. ... j’ai remis en cause mes acquis, car ce système de protection se confrontait à plusieurs biais. Un biais écologique d’abord, au sens scientifique du terme, dans le sens où parquer des koalas dans des zones spécifiques participait, sur du long terme, à limiter l’expression de la diversité génétique de la population. Une diversité pourtant nécessaire au renouvellement de l’espèce. Deuxième biais : on observait que certains koalas préféraient s’établir en zone péri-urbaine.
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dernier biais, davantage culturel, m’est apparu : les koalas sont énormément représentés dans les symboles australiens alors que la coexistence est refusée. C’était pour moi une instrumentalisation du vivant doublée d’une hypocrisie anthropologique. Cette expérience m’a dynamité l’esprit. D’ailleurs, je le découvrirai plus tard, la violence infligée aux koalas n’était que le miroir d’une pluralité de violences qui émergent des mondes occidentaux et qui fait de nombreuses victimes : les populations autochtones qui décident de vivre autrement, dont les aborigènes d’Australie – les violences faites aux koalas et les violences faites aux humains sont les deux faces d’une même médaille – mais aussi les territoires oubliés de l’économie monde, les violences faites aux femmes, aux Tsiganes, aux roms, les DOM-TOM marginalisés dans les démarches républicaines… Bref, par notre incapacité à penser la diversité, nous avons laissé sur le carreau nombre d’individus, de collectifs et de territoires.
De ce fait, contourner l’uniformisation des mondes demande, je crois, une réponse citoyenne et politique forte : remettre la diversité, qu’elle soit humaine ou non humaine, au cœur des modèles sociaux. Cette démarche peut offrir des dynamiques d’innovation majeures aux crises que nous connaissons tout en nous permettant de remettre de la poésie dans nos vies. En puisant dans la singularité de chaque être, de chaque imaginaire, de chaque territoire, des voies citoyennes et politiques se dégagent pour emmener le social et l’environnement dans un seul et même horizon.
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??????????? [TOUT ou RIEN copier ?!]
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En Cévennes par exemple, il y a beaucoup de conflits entre les néoruraux et les archéos cévenols. ... La culture de la résistance d’une part, et l’amour des montagnes d’autre part ! Deux symboles sur lesquels construire de l’inclusivité. Le lien au paysage comme projet territorial a également pour avantage de ne pas être anthropocentré. Il emmène anciens comme nouveaux, humains comme non humains dans un seul et même bateau. J’ai tendance à militer actuellement pour des politiques du symbole, au sens littéral du terme. Ça me fait penser à cette fameuse phrase de l’anthropologue Jean Malaurie : « sans symbole nous ne sommes rien, qu’un peuple de fourmis manipulées par le verbe, l’information et l’image ».
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tension très forte dans les milieux écolos, entre l’urgence climatique et sociale et les manières de cultiver des réponses qui demandent nécessairement du temps. Ce conflit, nous y sommes tous confrontés. Néanmoins, il reste impératif de cultiver le sens !
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se développent à Paris des fermes verticales, sans eau, sans sol. Elles sont très subventionnées au nom de l’autonomie alimentaire des villes. Elles entrent alors en concurrence avec l’agriculture des campagnes où les paysans cultivent pourtant les valeurs de la terre et n’arrivent plus à vivre de leurs métiers. Autrement dit, au nom de l’écologie à Paris, on détruit ce dont l’écologie est censée être la gardienne : la diversité des mondes.
Une deuxième clé de réponse se situe dans le dialogue entre la valorisation de la diversité à l’échelle locale et le sentiment d’appartenance à l’humanité. Il y a un imaginaire auquel j’aime me relier, même si en l’état il peut paraître de l’ordre de l’utopie. Le géographe Augustin Berque, qui a été très influent pour moi, propose dans ses travaux de penser la diversité via trois échelles à partir desquelles on pourrait déployer de nouvelles compétences politiques. La première est l’échelle de l’atmosphère, le matériau physico-chimique de la Terre. Cela correspondrait à des politiques internationales relevant d’un sens commun de l’humanité telle que la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouter la vie sur terre permet de déployer une deuxième échelle : l’échelle écosystémique. C’est une échelle biorégionale en somme à partir desquelles se pensent et se préservent les grands équilibres de la vie. Il y a enfin l’échelle de l’habité, celle des symboles et de l’expérience partagée. Augustin Berque l’appelle « l’écoumène ». C’est une échelle beaucoup plus fine qui construit pourtant le vivre ensemble au quotidien. Un universel par-delà l’humain, se situe peut être dans un dialogue pertinent entre ces trois nouvelles échelles politiques et citoyennes.
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La crise du coronavirus montre à quel point nous avons besoin de relation et que l’expérience territoriale est tout ce qui compte face au présent. Y compris pour lutter contre la solitude qui est une bien grande maladie. Toute relation n’est pas physique, il y a également des espaces symboliques dans lesquels nous pouvons trouver des voies d’émancipation malgré le confinement qui a été mis en place. La crise sanitaire invite également à orienter des politiques décentralisées qui donnent les moyens à chaque lieu de faire face aux réalités qu’il traverse. Les relations entre individus laissent place ici à des relations de coopération entre territoires. Pendant des décennies nous les avons opposés. Peut-être arriverons-nous maintenant à les faire dialoguer ! Il y a une bataille culturelle à mener autour de cette égalité territoriale. Je crois même que cette bataille culturelle est mère de toutes les batailles, car, lorsque notre projection au monde change, tout change, à commencer par la vision politique d’une nation. Le coronavirus place l’humanité devant un tel choc qu’il permet ce pas de côté dans l’opinion.
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une feuille de route gouvernementale en deux temps : une rapide transition vers une économie décarbonée sur du court terme, demandant des arbitrages politiques nationaux assez forts tout en amorçant un retour aux territoires sur du moyen terme. Pour qu’il soit pertinent, le vivre ensemble ne peut pas être du ressort des états nations : il demande de placer au cœur des décisions des échelles d’action facilement appropriable par le tout citoyen, c’est-à-dire des échelles plutôt locales. L’un dans l’autre, face à l’uniformisation des mondes et aux précarités qui en émerge, il me semble inévitable de questionner non pas simplement le rôle de l’état, mais bien la place qu’il occupe dans les régimes démocratiques. Sur du long terme, je pense qu’il devra nécessairement s’effacer en partie pour laisser place à de nouvelles modalités d’interventions citoyennes et politiques. Expérimentons.
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réassumer notre propre vulnérabilité. Chaque être vivant a en commun d’être vulnérable, et pour s’adapter à cette condition, il a besoin des autres. Humains comme non humains sont interdépendants. Nous avons besoin des autres, et ce sont bien ces liens d’interdépendances qui doivent mobiliser l’action citoyenne. La deuxième, c’est la rencontre avec l’autre. La rencontre positionne les relations dans une dynamique créatrice. Un plus un, en géographie, ça n’a jamais fait deux. Lorsqu’on réussit à comprendre l’autre pour ce qu’il est vraiment, la rencontre ouvre des trajectoires d’innovations majeures.
Je me permets de préciser que rencontrer l’autre ce n’est pas nécessairement l’apprécier. Vivre la relation revient à accepter également les antagonismes, la différence, le refus. Enfin, puisque qu’on peut rencontrer l’autre en le dominant voir en le détruisant, il convient d’ajouter une troisième étape à cette société de la relation : la justice. Pour que les relations soient émancipatrices pour les deux parties prenantes, il est important d’exercer justice dans la coexistence. Ces trois thèmes sont suffisamment larges pour être mobilisés de manière extrêmement plurielle en fonction des réalités de chaque espace, de chaque communauté voir de chaque individu.
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la diversité que je projetais ailleurs est également présente ici, dans les moindres recoins de l’espace. Nous n’arrivons néanmoins plus à la voir et encore moins à la mettre au cœur de nos vies. Je crois que c’est lié en grande partie à nos modèles éducatifs qui ne valorisent pas assez les territoires. À la lumière de la relation, l’éducation devient également un objet de réforme. Philippe Descola milite effectivement pour davantage d’anthropologie à l’école. J’ajouterais pour ma part davantage de géographie et d’éthologie ! ... construire davantage de liens entre ce que l’on pense et ce que l’on fait de ses mains. Il n’y a presque plus d’activités manuelles dans les programmes pédagogiques et universitaires. Pourtant expérimenter un territoire passe également par le mouvement du corps et par les sens. ... dans les moments de bonheurs comme de malheurs, tout ce qui compte au final, c’est le vivre ensemble. La crise du coronavirus le confirme. Remettre ce vivre ensemble, par-delà l’humain, par-delà l’Occident et par-delà le visible, au cœur de l’action me semble être un beau chemin à suivre.
Ndlr : revisiter, approfondir, questionner notamment sur le lien entre république, fédéralisme et régionalisme / TdM ACT
Brusquement, tout s’est arrêté. Les “bonjour” le matin, les regards échangés, les discussions impromptues. L’arrêt fut brutal, le silence assourdissant. Ni les élèves ni, nous-mêmes, enseignants et enseignantes, n’y étions préparés. Mais aurions-nous pu nous tenir prêts à une situation aussi exceptionnelle ?
C’est dans la présence physique que l'enseignement et la relation éducative se construisent. Les élèves donnent sens, par leur présence, au quotidien de leurs enseignants. Par leurs postures, leurs regards, leur calme ou leur agitation, ils disent beaucoup de leur capacité - ou non - à apprendre sur le moment. Ils expriment aussi leur adhésion à l’activité, ou leur perplexité par de nombreux signes y compris non verbaux. Ils sont constamment dans une posture de rétroaction sur l'activité qui guide l’enseignant dans sa façon d’enseigner, et permet les ajustements fondamentaux essentiels à la situation d’apprentissage.
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Il n’y a que l’attitude autodidacte qui utilise le document comme unique source d’apprentissage ... motivation intrinsèque ... autonomie ... Cette situation privilégie une fois de plus ceux qui sont accompagnés par leurs familles et laisse tous les autres à la marge. ... Combien de fois en tant que professeures documentalistes, lors de séances de recherche d'information, nous avons vu des enseignants surpris de voir des élèves incapables d'identifier un site web, ou de relever une information pertinente. Et non, ils ne savent pas faire !
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L’arrêt brutal du contact physique entre les élèves et leurs enseignants est loin d’être anodin ; il est bouleversant. Bouleversant au point qu’il nous plonge dans une sorte de stupéfaction, d'incrédulité amplifiée par le confinement total et l’inquiétude liée à la crise sanitaire.
Qu’est-il indispensable aujourd'hui de faire perdurer de l’école ? La question nous a hantées durant ces premières semaines de confinement.
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Les ressources se sont multipliées dans tous les sens presque jusqu'à l’écoeurement, faisant oublier à quel point la médiation était essentielle à l'appropriation.
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Nous avons eu besoin de maintenir ce lien. En ce sens, créer un portail de ressources pour les élèves et le leur transmettre via un site ou des mails personnalisés selon les classes, devenait autre chose qu’une activité documentaire : ce pouvait être une façon de leur montrer que l’on pensait à eux, que l’on maintenait le lien éducatif. Et peut-être même, disons-le, un lien affectif. Nous avons utilisé les outils numériques pour tenter de prolonger cette relation dans une premier temps, malgré l'éloignement. Pourraient-ils être utilisés pour l’enrichir, la transformer ? Seule la suite des semaines qui nous le dira.
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faire perdurer l’école en tant que lieu de partage entre élèves, enseignants, personnels éducatifs et familles. Pour cela nous avons proposé plusieurs dispositifs. En tant que professeures documentalistes nous avons pris part à cet élan fédérateur et collectif.
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Nous avons proposé aux élèves de partager des activités qu’ils mènent chez eux : des lectures, des recettes de cuisine ou des idées de loisirs créatifs. Ce partage est une tentative de prolongation “en ligne” de dispositifs de partage présents au CDI et qui sont familiers aux élèves : les ateliers entre 13h et 14h, les réseaux d'échanges de savoirs, etc. ... entrer dans ce partage par une thématique proposée par mail à tous les élèves : le partage de recettes de cuisine, mais aussi projets Pixel Arts, d’idées de lectures, de films et séries à voir, de construction légos puis de Home Art. Nous avons toujours vécu notre quotidien professionnel dans l'échange, et nous ressentons comme une urgence ce besoin de conserver le lien avec les élèves, avec nos collègues et entre nous pour faire vivre encore le sens du collectif. ... relation personnalisée
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Échanger au sein de la communauté pédagogique
Nous avons organisé une salle du personnel à distance pour les échanges professionnels, les réunions en visio, mais aussi des pauses café sur les anciens temps de récréation du matin. Ce dispositif technique a été aussi l’occasion également de recréer une dynamique d’échanger des pratiques numériques, des outils en ligne pour le travail des élèves, le partage de tutoriels etc.
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Fédérer
Dans le prolongement des ateliers de la pause méridienne et du partage des savoirs (chapitre 4), ce sont les talents quotidiens des adultes qui ont été offerts aux élèves et à leur famille. https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?zuvcLw
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Continuer à prendre soin ?
Au-delà, des apprentissages scolaires, nous nous proposons aujourd’hui en de prendre soin de la santé et du bien être des élèves. Pour certains d'entre eux, l’école c’est bien plus qu’un lieu d’apprentissages scolaires. L’école est aussi un lieu de sociabilité, de rencontres, d'ouverture. C’est un lieu de protection quand l'environnement familial est délétère. C’est un de partage de savoirs mais aussi d’émotions, de parcours de vie - d’autant plus en collège où nous accompagnons des enfants en transformation dans l'adolescence.
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Accompagner les familles
En tant que professeures documentalistes, nous avons un rapport parfois souvent indirect avec les familles. pourtant pendant ce temps de confinement, nous avons eu l’occasion de proposer des outils aidant pour elles. C’est en pensant aux élèves le plus fragiles
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Quels nouveaux rites d’interactions ...
Connu / https://twitter.com/hervelc/status/1248191507594706945
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Hervé Le Crosnier @hervelc · 9 avr.
Qu’est-ce qu’un élève sans l’école ? Qu’est-ce qu’un enseignant sans élèves ?» Marion Carbillet et Hélène Mulot réfléchissent à la nouvelle situation scolaire de leur point de vue de documentalistes et autrices.
Quand l’école ferme, que reste-t-il du partage ? | À l'école du partage ecole-partage.fr - 0 - 9 - 16
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=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1248633880250384384
Encourageant l'économie circulaire et le travail de la terre, ces boîtes à dons accueillent plantes, semences, outils et livres de jardinage...
Preuve que nature et solidarité font très bon ménage, la ville de Rouen a installé des boîtes à dons… consacrées au jardinage. Lumière sur une très belle idée qui incite à remettre les mains dans la terre tout en dynamisant l’économie circulaire.
Ces boîtes à dons ont fait leur apparition au Jardin des plantes de Rouen au début du mois de février. Une initiative qui fait suite à un appel à projets citoyens lancé par la ville de Rouen en 2018.
Dans ces petites cabanes en bois ouvertes à tous, on trouve des boutures, des graines, des livres et des outils de jardinage. En fait, chacun peut y déposer ce qu’il souhaite… et emporter ce dont il a besoin !
Et si l’on veut faire don d’un objet trop volumineux pour entrer dans ces cabanes, on peut toujours y laisser un mot avec ses coordonnées.
La ville de Rouen, sur son site : https://rouen.fr/evenement/2020/02/jardinage-a-portee-dons
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1234131555989250048
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 2h
Réutiliser. Partager. Créer du lien. - 4 - 5
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Amcsti @Amcsti
La tribune signée par 130 structures et professionnel·le·s des #CSTI est à lire dans @OuestFrance :
La future loi de programmation de la recherche doit être l’occasion de soutenir plus fermement la culture scientifique et la valorisation de la science. Elle est plus que jamais un élément essentiel...
ouest-france.fr
10:39 AM · 13 févr. 2020·Twitter Web App
64 Retweets - 72 J'aime
Amcsti @Amcsti · 5h
En réponse à @Amcsti et @OuestFrance
En complément de la tribune, l'interview de @DesbrosseG
publiée hier dans l'édition papier de Ouest France
⬇️ #LPPR #LoiRecherche #CSTI 5 Retweets - 6 J'aime
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https://twitter.com/Amcsti/status/1228238285878640641/photo/1
enregistré ARTICLE du 12/2/20? de Philippe Richard ? qui ?
de Guillaume Desbrosse, pdt de l'Amcsti (association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle)
Ndlr :
- face à des gouvernements agissant avec un tel rouleau compresseur idéologique, inutile de quémander :-(
À part remonter à la cause des causes, je ne vois pas comment gagner cette guerre de classe. Conclusion : articulons segment par segment toutes celles et ceux qui luttent pour obtenir la convergence à la hauteur de l'enjeu. => GAzou https://twitter.com/JulienDelalande/status/1228334419238322176
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Julien Delalande @JulienDelalande · 1 min En réponse à @Amcsti @OuestFrance et @DesbrosseG
Merci pour votre tribune
MAIS faut-il QUÉMANDER ou PRENDRE face à un gouvernement OBTU /#idéologie ? #Néolibéralisme #LutteDesClasses #Oligarchie - #Retraites #Climat #DroitDuTravail #MédiationScientifique #Hôpitaux #Cheminots #Égoutiers MÊME COMBAT - #CoÉco
" - En quoi la TdM peut-elle y contribuer ? ACT
- Comment mieux accompagner les chercheurs et les médiateurs scientifiques dans leurs objectifs ? Quel rôle peut y jouer MpT ? Un moyen de publier TdM ? ACT
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Le premier déclencheur concernant cette réflexion fut peut-être en 2016, alors que nous réfléchissions à la création du collectif CHATONS, et que nous avons rencontré l’association québecoise FACiL. ... convention d’amitié
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Le second déclencheur s’est fait lors du « Forum des Usages Coopératifs » de Brest, en 2018, où nous retrouvions des compagnons de route, comme Laurent Marseault d’Animacoop.
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Le troisième déclencheur, est venu, lui, des lectures d’Édouard Glissant.
Édouard Glissant (1928-2011), écrivain, poète, philosophe martiniquais, est considéré comme l’un des penseurs les plus importants au monde du concept d’archipélisation. C’est aussi un théoricien de la relation, qui est le lieu par excellence de la lutte comme celui de la prédation.
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L’archipélisation est une métaphore insulaire ... penser un réseau de petites structures agiles et flexibles reliées entre elles par des outils conviviaux. ... si elle est associée à celle des outils conviviaux d’Ivan Illich ou la figure du ryzhome, héritée de Deleuze et Gattari, déjoue l’opposition entre centre et périphérie. Il s’agit donc de passer d’une vision continentale, où on essaye de faire continent tous ensemble, à une « archipélisation » d’îlots de résistance émergents. L’objectif n’est donc plus de construire un mouvement unique, monolithique, mais bien d’envisager l’avancée des luttes sous forme de coopérations ... Historiquement, nos premiers partenaires sont issus de la communauté du mouvement libriste (APRIL, AFUL, ALDIL, FFDN, les GULL, Dogmazic, LinuxFr, Sesamath, Wikimedia France, etc.), de défense des internautes (La Quadrature Du Net ou Exodus Privacy) et du mouvement des communs (Savoirs Com1, Le Forum des Usages Coopératifs, La MYNE, etc.). ... outiller la société de contribution (ou, si vous préférez, Accompagner celles et ceux qui veulent changer le monde, vers des usages numériques cohérents avec leurs valeurs). ...
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Sur la façon de mener des luttes qui paraissent impossibles, que cela soit contre les géants du numérique, pour des outils libres et conviviaux, ou contre le capitalisme (de surveillance ou pas), nous aimerions citer la militante Corinne Morel-Darleux https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?KimEbg
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Plus les victoires futures sont hypothétiques, plus on a besoin de s’abreuver à d’autres sources de l’engagement. Il est des combats qu’on mène non pas parce qu’on est sûr de les gagner, mais simplement parce qu’ils sont justes ; c’est toute la beauté de l’engagement politique. Il faut remettre la dignité du présent au cœur de l’engagement : rester debout, digne, ne pas renoncer à la lutte. Il y a toujours des choses à sauver ! C’est une question d’élégance, de loyauté, de courage, valeurs hélas un peu désuètes. Il s’agit d’avoir des comportements individuels en accord avec notre projet collectif, comme l’a formulé l’anarchiste Emma Goldman (1869-1940) : « On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache ! »
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Pourquoi je vais sécher un peu beaucoup l'hémicycle : j'ai arraché une mission d'information sur les "métiers du lien", d'où mon passage ce matin chez une assistante maternelle puis une auxiliaire de vie sociale.
Je vous fais donc mon bulletin en route, avec du Whirlpool, du Macron, du Ecopla, du 5 décembre et de la cravate.
Catégorie Actualités et politique 540 commentaires
Transcription : ... de l'universel dans le corporatif ... ~au milieu réponse aux critiques sur sa manière d'avoir traité le dossier écoplat avec Macron ...
Laury-Anne Cholez @Laury_anne · 4 nov.
.#GILETS_JAUNES parmi les thématiques débattues : comment retrouver le lien avec la population ? Pas facile face à la répression qui frappe aveuglément le mouvement. Et face à une couverture médiatique qu'ils et elles estiment mensongère. #ADA4
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?n00QZg
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P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
...
un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
...
p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
...
XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
...
Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
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J'ai perdu mon antivol, ma carte d'identité, mon chargeur...J'arrive pas à gérer mes affaires, comment je vais gérer les affaires du monde ? Ou alors c'est peut-être parce que je sais pas gérer mes affaires que je me charge de celles du monde, ou au moins de mon coin.
Catégorie Actualités et politique 117 commentaires
Gerard. Fradet il y a 6 heures
merci françois car cette problématique de l'aide à la personne fut une grande partie de mon combat à la CGT retraités
Transcription : .... bd "Petit Pierre ou la mécanique des rêves" (fabrication de manèges) en hommage à l'art naïf (synonyme art brut) au facteur cheval et au rond-point aménagé /GJ du Canet des maures var démantelé par les forces de l'ordre ACT
&
Voir https://www.bedetheque.com/serie-65387-BD-Petit-Pierre-la-mecanique-des-reves.html ACT
Territoires à énergie positive @ReseauTEPOS · 3h
Claude GRIVEL, Président @AssoUnadel
: Tout ce qui permet de faire du lien (animation, ingénierie) sur les territoires est favorable à la mise en mouvement collective. Construisons, renforçons les fondations du faire ensemble ! #TEPOS2019
Julien Delalande @JulienDelalande
En réponse à @ReseauTEPOS et @AssoUnadel
"faire du lien" : merci d'ajouter #ÉTHIQUE car quel lien plus FORT que le lien MAFIEUX ?
MERCI
#Lien #QuestionDuLien #ÉthiqueDuLien => un tiers médiateur indépendant, impartial, SANS POUVOIRS, maîtrisant le neutre sinon #InjonctionDuLien