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Auteur(s) : Alonzo Gabriel
Destinataire(s) : Olivier Véran (Ministre des Solidarités et de la Santé) ; Emmanuel Macron (Président de la République)
Une usine de production de masques a fermé il y a deux ans à Plaintel, dans les Côtes d’Armor en raison de la délocalisation du site.
L’ancien directeur de l’usine souhaite relancer la production, ce qui prendra « au moins dix-huit mois ».
La région Bretagne et le département des Côtes d’Armor soutiennent l’initiative mais demandent à l’Etat et l’Europe de s’engager sur des commandes pour pérenniser le site.
Coronavirus en Bretagne : La région en appelle à l’Etat et l’Europe pour relancer son usine de masques
Agissons ensemble pour notre santé !
.#CJR Rien ni personne n'est supérieur à la vérité #OMS - Politique #Assemblée #Economies #COVID19
« LE VERBE EST PLUS FORT QUE LA RÉPRESSION » #Humanité #République - #France #GiletsJaunes #Frexit
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?uW8l4w
Entreprise et management
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Alors que la crise sanitaire met en lumière les besoins massifs et pressants des pouvoirs publics pour lutter contre le Covid-19, un nombre considérable d’entreprises ont sans hésiter mis leur outil de production à disposition des acteurs engagés en première ligne contre la pandémie.
Les industriels aux avant-postes
C’était l’une des premières marques de solidarité, et incontestablement l’une des plus emblématiques. Le 15 mars dernier, LVMH, le géant du luxe, annonçait que trois de ses usines ordinairement dédiées aux parfums et cosmétiques produiraient « le temps nécessaire » d’importantes quantités de gel hydroalcoolique pour faire face à la pénurie. ... Tereos, troisième producteur mondial de sucre et numéro 2 européen de la production d’éthanol, a dès le 18 mars, réorienté cinq de ses usines françaises ... Sanofi et le fonds d’investissement Tikehau Capital ... production de matériel sanitaire destiné aux personnes en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.
Même engagement du côté des entreprises du textile. 490 000 masques alternatifs doivent bientôt sortir quotidiennement des usines françaises, grâce à une réorientation de la production d’entreprises aussi diverses que Le Slip Français (sous-vêtements) ou 1083 (jeans). Une ombre au tableau subsiste toutefois : seulement quatre entreprises françaises fabriquent des masques FFP2 et chirurgicaux, avec une capacité de production en augmentation mais ne pouvant répondre à la demande actuelle. ... respirateurs artificiels ... À l’occasion d’un déplacement le 31 mars à l’entreprise Kolmi-Hopen, spécialisée dans la fabrication de matériel médical et chirurgical, le président Macron a annoncé la mise en place d’un consortium de quatre entreprises qui fabriqueront 10 000 respirateurs d’ici mi-mai. Mené par Air Liquide, ce consortium regroupe Schneider Electric, Valéo et PSA Peugeot-Citroën, qui réorientent pour la bonne cause une partie de leur outil industriel.
La French Tech sous tension mais solidaire
... start-up nation ... les entreprises du numérique se mobilisent et assurent le support indispensable au désengorgement des services d’urgence.
La « licorne » Doctolib a ainsi mis en place la gratuité des téléconsultations, après qu’un décret du 10 mars a assoupli les conditions requises pour réaliser des actes de télémédecine. ... le gouvernement a annoncé des mesures fortes ... risque de faillites en série ... souveraineté numérique
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Alors que les initiatives de communication des entreprises font souvent l’objet d’accusation de « green washing » ou « social washing » selon l’enjeu, la situation actuelle montre que leur mobilisation s’inscrit en-dehors d’une campagne de relations publiques classique. ... dons de matériel de protection
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L’élan solidaire des entreprises françaises est tout à la fois rassurant et révélateur de perspectives inquiétantes. Avec près de la moitié de l’humanité confinée et des chaînes d’approvisionnement au bord de la rupture, la compétition internationale pour l’accès aux produits de lutte contre la pandémie rend la perspective de pénuries de moins en moins hypothétique.
La désindustrialisation progressive de la France, accompagnée d’un déclassement socio-économique des territoires, rend le pays dépendant d’une fourniture extérieure dans nombre de domaines essentiels. Après les tensions sur la production de masques, gel hydroalcoolique et ventilateurs, ce sont maintenant les médicaments qui pourraient faire défaut dans les semaines à venir. Le spectre d’une rupture d’approvisionnement alimentaire a pour l’instant été écarté.
Mais si inédite qu’elle puisse paraître, la crise sanitaire actuelle peut se reproduire, et il est impossible de raviver dans l’urgence une industrie et des compétences abandonnées.
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Les multiples actions concrètes de ces jours-ci montrent qu’elles ont répondu aux appels à la solidarité de manière exemplaire. Aux pouvoirs publics, maintenant, de penser l’après-crise. Et de traduire dans les faits, au bénéfice des entreprises françaises et de toute la société, la « souveraineté nationale et européenne » prônée par Emmanuel Macron.
Ndlr : le libéral reconnait la situation (besoin de planification même si le mot n'est pas prononcé, solidarité générée par la peur) même s'il élude les blouses et autres tenues sanitaire, mais pas un mot sur les causes : l'idéologie libérale n'aurait-elle aucune responsabilité dans cette situation ?! Tuer l'état en période de "beau temps", mais l'appeler au secours sous la tempête tout en reconnaissant que c'est trop tard ! déni et schizophrénie ?!
Tout sur les masques afnor
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Dans cette 110e Revue de la semaine spéciale coronavirus, Jean-Luc Mélenchon revient sur la situation nationale et internationale due à la crise sanitaire du coronavirus. Il commence par parler de la crise économique dont le coeur se trouvera aux États-Unis avant d'aborder la situation en France. Il rappelle que cette crise est le symptôme d'une société, à la fois parce qu'il est le fait d'une crise écologique et de l'urbanisation du monde, mais aussi parce que les problèmes que nous rencontrons viennent du manque d'investissement dans les services publics.
Jean-Luc Mélenchon explique dans cette Revue de la semaine pourquoi l'opposition doit garder des espaces d'expression libre, tout en faisant avancer des causes communes comme la planification de la mobilisation sanitaire, la réquisition des entreprises textile, la nationalisation de Luxfer et Famar, pour produire les masques, tests et médicaments dont non seulement notre pays a besoin mais encore dont auront besoin bientôt d'autres pays, notamment dans l'espace francophone. Il parle aussi de la planification du déconfinement, de la préparation du monde d'après ou encore de la manif en ligne #PlusJamaisCa.
LES LIENS
- Audition d'Edouard Philippe : https://youtu.be/vR4yiSb8hXc
- Mélenchon et les Insoumis alertent sur le déconfinement : "Le monde d’après doit commencer dès maintenant" : https://bit.ly/3c55qDs
- Pétition - Covid 19 : rétablissez l’ISF d’abord ! : https://bit.ly/2JO24IV
- La manif en ligne #PlusJamaisCa proposée par La France insoumise est un succès : https://bit.ly/2UWJ8Op
- Rejoindre l'évènement Facebook de la prochaine manif en ligne #PlusJamaisCa
Catégorie Actualités et politique 671 commentaires
Épinglé par JEAN-LUC MÉLENCHON il y a 3 heures
Deux actions utiles à faire dès maintenant :
1) Rejoindre et partager l'évènement Facebook de la prochaine manif en ligne #PlusJamaisCa : https://www.facebook.com/events/2501468376625663/
2) Signer la pétition - Covid 19 : rétablissez l’ISF d’abord ! : https://bit.ly/2JO24IV
Mardi 7 avril
22h : Yassim, 30 ans, a déposé plainte après avoir subi des violences policières lors d’un contrôle de police le 27 mars. C’est la deuxième en deux semaines. (Source : Ouest France)
21h : Un détenu a été testé positif au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet. C’est le sixième cas positif avéré dans les établissements de la région Paca depuis le début de la crise sanitaire précise la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires. (Source : France Bleu)
20h : Un personnel de sécurité du CHU d’Amiens est décédé du coronavirus ce mardi. Ce décès, le premier parmi le personnel de l’hôpital, vient rappeler qu’au-delà des médecins, infirmier·es et aide-soignant·es, de nombreux personnels « non-médicaux » (on pense par exemple aux agent·es d’entretien) souffrent également du manque de matériel de protection malgré des métiers très exposés au virus. (Source : France Bleu Somme)
19h30 : Des parents et syndicats enseignants des Alpes Maritimes appellent à annuler les épreuves du bac de français. Cette épreuve, orale, est pour le moment la seule à ne pas avoir été officiellement annulée, en dépit de la difficulté à respecter des mesures sanitaires si elle venait à se dérouler, et de l’inégalité de préparation des élèves qui n’ont pas tous les mêmes possibilités de la préparer à la maison. (Source : France Bleu Alpes-Maritimes)
19h : À PSA, quatre (CFE-CGC, FO, CFDT, CFTC) des cinq syndicats seraient prêtes à signer l’accord « social solidaire » établissant un plan pour les 7 prochains mois afin d’aider le constructeur à faire face à la crise. La CGT a refusé, dénonçant un « hold-up sur les congés payés d’été » et regrettant que les actionnaires ne renoncent pas à leur dividende. PSA compte en effet verser plus d’un milliard d’euros de dividendes cette année. Une somme qui pourrait largement payer les congés des salariés… (Source : easy bourse)
18h30 : Malgré l’annonce du gouvernement selon laquelle l’Etat ne soutiendrait pas les entreprises qui verseraient des dividendes dans le contexte de crise actuelle, le groupe Bolloré a annoncé le maintien de ses versements, alors même que ses filiales comme Editis ou Vivendi ont recours au chômage partiel. Les syndicats de Canal + ont déjà demandé à ce que Vivendi renonce à verser ses dividendes, mais la direction de Canal + préfère annoncer une baisse de ses salaires, mesure somme toute dérisoire au regard de leurs autres sources de revenus. (Source : Actualitté)
17h30 : Alors qu’aucun texte ne prévoit la réquisition des étudiant·e·s infirmier·e·s, nombre d’entre elles et eux ont été affecté·e·s, dans le cadre de prolongement de stage, dans des CHU, et notamment dans des services Covid. En tant que stagiaires, ils et elles sont rémunérées à hauteur de 0,80€/h la 1ère année, 1,08 en deuxième année et 1,42 en troisième année. (Source : NPA)
17h : Les personnels de l’hôpital de Remiremont signalent que leur grève continue : une banderole sur laquelle on peut lire « zéro hier, héros aujourd’hui, zéro demain ? » à l’attention de « ceux qui nous gouvernent » pour « qu’ils arrêtent de mépriser le personnel hospitalier » a été accrochée devant l’hôpital. (Source : Vosges matin)
16h30 : En Italie, le ministère de l’enseignement vient de décréter l’enseignement à distance obligatoire et non plus seulement « conseillé » comme avant. Le syndicat COBAS dénonce cette mesure « offensante » pour les professeurs qui ont, depuis le début du confinement, gagné en estime mais travaillent beaucoup plus que leurs heures habituelles. Notons qu’en Italie, 33% des familles n’ont ni ordinateur ni tablette (cela monte à 41% dans le Sud) et 47% des élèves doivent les partager avec leur famille. Si les élèves retournent à l’école d’ici le 18 mai, il y aura un examen écrit pour le bac, sinon seulement un oral. Le Ministère a également évoqué la possibilité de continuer l’éducation en ligne à la rentrée de septembre, ce qui laisserait sur le carreau les précaires de l’éducation (environ 200 000). (Sources: Radio onda d’urto et Il Manifesto)
15h30 : Une partie des revendications des hospitaliers d’Angers à été entendue : des masques sont désormais fournis à l’ensemble du personnel, et des dépistages commencent à être mis en place. Une partie des masques doit cependant encore être fabriquée maison, ou prise sur les stocks de 2001 ou 2009, détériorés par le temps. Les surblouses à usage unique doivent également être réutilisées. FO demande la réquisition d’usines textiles pour fabriquer masques et surblouses, ainsi que la titularisation immédiate de tous les CDD afin de « garantir que tous les effectifs soient maintenus ». (Source : Force Ouvrière)
15h : Mieux vaut tard que jamais… la RATP a enfin obtenu l’autorisation de distribuer des masques (jusqu’à 2 par jour) à tous les agent en contact avec le public, comme le demandaient les syndicats. (Source : Le Parisien)
14h30 : Les syndicats dénoncent une reprise d’activité du groupe Thales. Suite à un accord signé le 26 mars, seules les activités essentielles comme la fabrication de matériel d’’imagerie médicale devaient être maintenues, mais dès le 30 mars, des pressions étaient exercées pour redémarrer toute la production : « Les plans de continuité des activités se sont transformés en plan de reprise progressive des activités avant même que le gouvernement évoque la fin du confinement ». (Source : l’express)
14h : Chez Deret, entreprise de logistique à Saran (45), la CGT affirme qu’il y a trois cas de Covid-19, ce que la direction dément. Celle-ci affirme également que l’entreprise ne produit que des médicaments alors que la CGT avance le fait que des produits de parfumerie et de luxe sont aussi produits. Fermeture des usines non essentielles! (Source : La République du centre)
13h30 : Malgré un avis de la cour d’appel de Rouen établissant l’incompatibilité du CRA de Oissel avec le confinement, des personnes continuent d’y être enfermées. Neuf personnes y seraient encore ainsi détenues. Libération des prisonniers ! (Source : Paris Normandie)
13h : En Suisse, la pression pour relancer la machine va bon train. Les milieux économiques et la droite dure (UDC et PLR) réclament que les entreprises et les commerces ouvrent à nouveau au 19 avril. Par ailleurs, les employé.e.s à risque sont aujourd’hui obligé.e.s d’aller travailler si l’employeur considère que les mesures de sécurité qu’il a mises en place sont satisfaisantes. Cette obligation doit faire l’objet d’une communication du Conseil fédéral demain (mercredi), vont-ils confirmer leur décision du 20 mars ? (Source : Silure)
12h30 : Selon une enquête menée par le Syndicat National des Professionnels Infirmiers, plus d’un infirmier sur 2 constate un manque de masques chirurgicaux, et 81% un manque de masques FFP2. 51% déclarent un manque de gel hydroalcoolique, et 59% de surblouses. Ce manque d’équipement est plus important chez les infirmiers libéraux et dans les hôpitaux psychiatriques. (Source : Europe 1)
12h : Le ministre de la Santé a affirmé hier que le confinement est loin d’être arrivé à sa fin : « nous ne sommes pas au bout de l’ascension épidémique » et que le port du masque sera « peut-être obligatoire ». (Source : Le Point)
11h30 : Ce mardi matin la maire de Paris a énoncé de nouvelles propositions de renforcement des mesures de confinement dans la ville. Parmi celles-ci : un dépistage massif et systématique dès le premier cas connu, évoquant notamment les « publics fragiles », et ciblant dans un premier temps les residents en Ehpad. La mairie de Paris n’ayant pas le pouvoir juridique d’imposer l’obligation du port du masque, il sera toutefois « encouragé », et au vu des annonces du ministre de la santé ce matin, probablement rendu obligatoire dans tout l’hexagone. En ce qui concerne le jogging et autres activités sportives, elles seront interdites entre 10h et 19h. (Source : Le Parisien)
11h : En Belgique, la famille d’un homme de 32 ans décédé du Coronavirus a décidé de porter plainte contre Colruyt, la chaine de supermarché qui l’employait. Le responsable du magasin avait refusé de lui fournir un masque, arguant de son jeune âge. La famille a déjà récupéré 27 témoignages d’autres employés de supermarché se plaignant du manque de protection sur leur lieu de travail. (Source : 7 sur 7)
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10h : Des associations de travailleuses du sexe réclament un fond d’urgence. En effet, cette activité professionnelle relève de l’économie informelle. Une travailleuse témoigne : « Je ne dispose pas du statut légal me permettant de prétendre aux aides proposées par l’État. C’est comme si je n’existais plus ». (Source : Huffingtonpost)
9h30 : On apprend que les masques commandés en Chine ne seront livrés que d’ici la fin juin. Encore un bel exemple de la gestion gouvernementale de la crise sanitaire. (Source : Ouest France)
9h : Le gouvernement espagnol travaille sur la mise en place d’un revenu universel face au Covid-19, en mettant l’accent sur « l’aide aux familles », tout en esquissant le projet de le faire perdurer après la crise. (Source : C News)
8h30 : Un employé est décédé au Carrefour Bercy-2 de Charenton. Le Covid-19 et l’absence de protection sont mis en cause. La CGT Commerces lance un appel national à la grève, qui débutera mercredi 8 avril. (Source : Le Parisien)
8h : Le réseau des anciens élèves d’HEC a réuni 7 millions de masques en 48h et plus de 100 millions en 2 semaines. Cela en dit long sur ce fameux réseau, qui réussit à rassembler des masques plus rapidement que le gouvernement. (Source : France TV Info)
1 527 ont signé (24 156 au 24/4)
La France insoumise a lancé cette pétition adressée à Assemblée nationale et à
Face au Covid-19, la France connaît une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle. Fragilisé par des décennies de politiques austéritaires, l’hôpital public ne tient plus que par le dévouement absolu des agents qui y travaillent. Le personnel de santé est le dernier rempart face à l’épidémie. Il manque de tout : de masques FFP2, de masques chirurgicaux, de surblouses, de gel hydroalcoolique, et déjà de certains médicaments, de lits et de respirateurs. 69 000 lits ont été fermés à l’hôpital depuis 2003, 4172 rien qu’en 2018 sous Emmanuel Macron qui demandait encore des économies. Le personnel de l’hôpital n’a pas attendu le Coronavirus pour alerter les pouvoirs publics : cela fait plus d’un an qu’il est en grève et en manifestations pour plus de moyens humains et matériels.
Pour éviter un krach sanitaire, le peuple Français est désormais confiné pour une période indéterminée. Ce prix à payer pèse également sur l’économie du pays. Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence sanitaire et adopté un paquet d’ordonnances pour répondre aux besoins économiques. Le contenu de ces ordonnances prouve que le gouvernement n’entend pas changer de logiciel. Pour lui, cette crise est une « parenthèse » et il faudrait tout faire pour qu’après soit comme auparavant.
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Rétablir l’ISF, c’est récupérer 3,2 milliards qui pourraient directement être injectés dans la planification sanitaire (embauches, revalorisation des salaires, achat de matériel, masques, surblouses, respirateurs…) pour soulager nos soignants. Nous demandons au gouvernement de le faire et sans tarder ! Le monde d’après doit commencer maintenant.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1246161064368144385
CORONAVIRUS : LA GESTION DÉSASTREUSE DU GOUVERNEMENT - •Diffusé en direct il y a 4 heures / Le Média
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En France, l’épidémie du coronavirus a mis l’État à genoux. Ou du moins elle a démontré l’imprévoyance criminelle du gouvernement. Il Illustre aussi au quotidien les conséquences du long désinvestissement public dans le domaine de la santé publique. Dans ce direct spécial, Le Média passe en revue divers aspects de ce qui se présente comme une catastrophe naturelle.
Vers une hécatombe dans les EHPAD ? Dans un établissement près de Mulhouse, 20 personnes âgées sont mortes depuis le début de l’épidémie. L’inquiétude est grande chez les soignants, qui savent la vulnérabilité des anciens au COVID-19. Sous couvert d’anonymat, une animatrice d’EHPAD témoigne sur le dénuement dans lequel ses collègues et elle vivent cette crise.
Karim, généraliste exerçant à Marseille, raconte les difficultés de la médecine de ville. Pas de masques adaptés, quasi-impossibilité de faire tester les patients, possibilités de contamination accrues. Depuis son témoignage, cinq médecins sont morts en France.
Travailleurs en grande partie non essentiels, les livreurs, les employés de La Poste et d’Amazon sont soumis à de fortes pressions d’un secteur qui vit la situation comme une aubaine pour le commerce à distance. Plusieurs d’entre eux témoignent.
Laurent Thinès est neurochirurgien au CHU de Besançon. Impliqué dans le combat contre les armes mutilantes de la police, il est aussi membre du Collectif inter-hôpitaux, qui alerte depuis un an sur l'effondrement du système de santé. Dans une interview réalisée jeudi dernier, il raconte les conditions dans lesquelles ses collègues et lui travaillent en attendant le pic épidémique. Il porte aussi une parole engagée et une colère légitime contre le pouvoir d'Emmanuel Macron. Il réclame une Commission d'enquête parlementaire sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire en cours.
Sur le plateau, Lucas Gautheron et Rémi-Kenzo Pagès évoquent la question sensible de la stratégie de l’immunité de groupe, que le gouvernement français est soupçonné d’avoir utilisé sans le dire pour combattre l’épidémie, au risque de sacrifier les personnes âgées et fragiles.
.#Coronavirus #Gouvernement #Crise
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"On a arrêté de maintenir les stocks au motif que les entreprises chinoises étaient capables de produire des masques. Mirage de la mondialisation. Personne n’avait envisagé que ces entreprises ne puissent pas répondre à la demande."
Le gouvernement qui cherche à cacher ses responsabilités dans la pénurie de masques pour les soignants. On en parle tout de suite dans ce numéro 68 du P’tit coup de Bourbon.
.#Bourbon #Coronavirus #Masques
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Un retour au réel. Voilà ce que les « gilets jaunes » sont depuis trois mois : un retour des classes populaires dans le débat public, dont elles avaient été consciencieusement chassées. Cette exclusion des classes populaires du champ politique, les tenants de l’ordre néolibéral l’ont pensée, théorisée. L’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn l’écrivait noir sur blanc dans son livre La Flamme et la Cendre (Grasset, 2002 ) : « les couches sociales regroupées dans le terme générique d’“exclus” ne votent pas pour (la gauche), pour cette raison simple que, le plus souvent, elles ne votent pas du tout. Au risque de l’impuissance, (la gauche) se voit dans l’obligation de trouver à l’intérieur d’autres catégories sociales le soutien suffisant à sa politique. »
Dix-sept ans plus tard, cette résurgence des classes populaires fait peur, elle fait peur aux élites, sous les fenêtres desquelles les « gilets jaunes » manifestent, comme le montre la carte publiée par Le Monde diplomatique. Une carte des « lieux de pouvoir à Paris » qui a suscité des cris d’orfraie
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