Accueil Espace Presse [Rapport] Le nucléaire à la traîne ...
Dans un rapport publié aujourd’hui, Greenpeace France compare l’impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de trois scénarios d’investissements : le développement massif des énergies renouvelables, la rénovation des passoires énergétiques ou encore la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs de modèle EPR 2. Les conclusions sont édifiantes : loin d’être un choix judicieux pour le climat, le nucléaire est l’énergie bas carbone la plus lente à déployer et ayant le moins d’impact à court, moyen et long termes sur la décarbonation du mix énergétique.
Lire le rapport complet ici <<
Même dans le scénario le plus favorable au nouveau nucléaire, à montant d’investissement égal, l’installation d’infrastructures d’énergies renouvelables d’un mix éolien/photovoltaïque permettrait d’éviter quatre fois plus d’émissions cumulées de CO2 d’ici à 2050 que la construction de six EPR 2, tout en produisant trois fois plus d’électricité en cumul sur toute la période.
Courbe des émissions de gaz à effet de serre évitables en investissant dans le développement des énergies renouvelables versus dans la construction de six réacteurs nucléaires EPR 2.
Investir 85 milliards d’euros de subventions publiques d’ici à 2033 dans la rénovation des logements permettrait d’éviter six fois plus d’émissions de CO2 d’ici à 2050 que l’investissement de 52 milliards (hors coûts financiers) dans la construction de six EPR 2. Grâce à la rénovation de ces passoires énergétiques, ce sont près de 12 millions de personnes qui sortiraient de la précarité énergétique en une décennie.
Courbe des émissions de gaz à effet de serre évitables en investissant dans la rénovation des passoires thermiques versus dans la construction de six réacteurs nucléaires EPR 2.
Greenpeace demande au gouvernement Macron de renoncer à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires pour ne pas mobiliser des ressources dans une technologie bien trop lente, incertaine et onéreuse, de favoriser la filière renouvelable et de flécher les investissements dans les changements systémiques des différents secteurs de notre société. La France doit se fixer des objectifs climatiques très ambitieux sur la sortie des énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables et la rénovation des logements, compatibles avec une trajectoire de réchauffement climatique limitée à +1,5°C maximum.
“Pour respecter l’Accord de Paris et se placer sur une trajectoire de réchauffement climatique limité à +1,5°C maximum, la France doit réaliser 80% de ses baisses d’émissions de gaz à effet de serre au cours des 12 prochaines années. Avec des délais de construction de 15 ans minimum, le programme de relance de nouveaux réacteurs nucléaires n’aura aucun impact sur la décarbonation du mix énergétique à court et moyen termes. Au lieu d’investir l’argent de la transition dans la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, dont les externalités négatives (déchets, risque nucléaire, consommation d’eau…) pèsent trop lourd sur nos vies et l’avenir des générations futures, le gouvernement doit flécher ces investissements dans la sobriété, la construction d’énergies renouvelables et dans la rénovation performante des passoires énergétiques, qui génèrent de nombreux co-bénéfices pour la population”, déclare Pauline Boyer, chargée de campagne Transition énergétique à Greenpeace France.
...
Connu / https://mastodon.top/@BassinesNon@social.tmprs.net/111061871666230580
"
8 h BassinesNon@social.tmprs.net ⏚ Bassines ? Bah Non ! @BassinesNon@social.tmprs.net
Une synthèses à partir du Rapports du GIEC et des données de Our World in Data. Quatre chapitres thématiques (la hausse des température, effet de serre, l’origine des émissions et les scénarios futures) et plein de données chiffrées commentées et misent en perspectives par l’équipe des Décodeurs (où il y a aussi des décodeuses !) du « Monde ».
Note : je partage ce lien et le précédent sur ce fil, pour leur intérêt informatif, mais aussi parce qu’ils ne sont plus accessibles depuis la page des Décodeurs sur le site web du quotidien. Merci par ailleurs à @Supergeante pour la trouvaille
#réchauffement #UrgenceClimat #GIEC
social@tmprs social.tmprs.net https://social.tmprs.net/tag/r%C3%A9chauffement
"
Connu / https://mastodon.top/@BassinesNon@social.tmprs.net/111061683728539026
"
9 h BassinesNon@social.tmprs.net ⏚ Bassines ? Bah Non ! @BassinesNon@social.tmprs.net
Dérèglement des températures, concentration de CO₂, fonte des glaciers… Une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995, par l’équipe des Décodeurs du « Monde ». A garder sous le coude comme on dit.
social@tmprs social.tmprs.net
a sauvé le contenu à https://social.tmprs.net/tag/r%C3%A9chauffement
"
Climat Data
Mediapart a réalisé une cartographie des inégalités sociales face aux canicules à Lille, Paris et Marseille. Elle révèle que les espaces urbains végétalisés de ces métropoles ont été monopolisés par les plus riches au détriment des classes populaires, assignées à vivre dans des quartiers surexposés aux chaleurs extrêmes.
...
Selon le dernier rapport annuel du Haut Conseil pour le climat, l’Hexagone est particulièrement exposé aux conséquences du réchauffement planétaire. La hausse du thermomètre a atteint + 1,9 °C sur la dernière décennie en France, contre près de 1,2 °C dans le monde. Comme l’a signalé l’organisme indépendant, « les deux tiers de la population française sont déjà fortement ou très fortement exposés au risque climatique ».
...
Manouk BORZAKIAN (Lausanne), Gilles FUMEY (Sorbonne Univ./CNRS). Renaud DUTERME (Arlon, Belgique), Nashidil ROUIAI (Université de Bordeaux).
[Rediffusion] Pour Amitav Ghosh, il nous manque un imaginaire qui réfute nos récits et nos mythes modernes. La littérature doit s’émanciper de cette Nature immuable qui fait figure de décor. Et nous devons réécrire l’histoire de la modernité, des Etats-nations dont la structure impériale explique la débauche énergétique à l’origine du réchauffement climatique. (Par Gilles Fumey)
...
la fonte des glaciers de l’Himalaya stockant les réserves des grands fleuves d’Asie allait impacter l’approvisionnement en eau de 47% de la population mondiale : « Ici se rencontrent les craintes et les rêves liés à l’eau de la moitié de la race humaine »[1]. Cette région se réchauffe deux fois plus vite que le reste du globe. En 2008, on constatait que les glaciers de l’Himalaya avaient perdu toute la glace qui s’y était formée depuis les années 1940. Et selon certaines estimations, un tiers d’entre eux auront disparu d’ici 2050.
...
[1] https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-etcontemporaine-2015-1-page-7.htm
[2] A. T. Guzman, Overheated : the Human Cost of Climate Change, Oxford University Press, 2014, p. 156.
[3] L.R. Brown, World on the Edge : How to Prevent Environnemental and Economic Collapse, W.W.Norton, 2011, p. 40.
[4] C. A. Thayer ; « Vietnam », in Climate Change and National Security : A Country Level Analysis, ed. Daniel Moran, Georgetown University Press, 2011, pp. 29-41,30.
[5] J. I. Lewis, « China », in Climate Change and National Security : A Country Level Analysis, pp.9-26. Voir aussi K. Pomeranz, Water, Energy and Politics : Chinese Industrial Revolutions in Global Environnemental Perspective, Bloomsbury, 2017, p.5.
[6] Kavitha Rao, « Le changement climatique, c’est comme la mort, personne ne veut en parler », The Guardian, 8/9/2020.
[7] « Où est le grand roman du changement climatique ». Conversation avec A. Ghosh, par S. Paulson, The Los Angeles Review of Books.
L'auteur : Né en 1956 à Calcutta, Amitav Ghosh est l’un des plus importants écrivains anglophones contemporains. Mondialement reconnu pour ses vastes romans historiques comme Un océan de pavots (2010, sélection Booker Prize) et Les Feux du Bengale (Prix Médicis étranger, 1990), et également salué pour ses essais (par Giorgio Agamben, Naomi Klein, Roy Scranton...), Ghosh est considéré comme l’un des plus grands penseurs de l’Anthropocène.
La question du changement climatique, auparavant présente à l’arrière-plan de son œuvre, est au cœur du Grand Dérangement. Cet essai a également inspiré son dernier roman, Gun Island.
Pour en savoir plus : Editions Wildproject
Connu / https://mastodon.top/@Mediapart@mastodon.social/110872455788767708
Le retour du phénomène météorologique El Niño a été confirmé en juillet 2023. Au même moment, la planète subit des conséquences du réchauffement climatique depuis plusieurs mois : incendies, canicules et sécheresse. Face à cette double menace, faut-il s’attendre au pire ?
Vidéo : 8min30
Connu / TG le 07/08/23 à 11:14
Climat
En plein chaos climatique, des forages pétroliers pourraient être autorisés en France
Alors que le réchauffement planétaire s’aggrave, l’industriel canadien Vermilion a demandé à l’État français son aval pour forer huit puits de pétrole au cœur de la forêt de La Teste-de-Buch, en Gironde. L’an dernier, ce massif forestier avait été ravagé par un mégafeu attisé par le dérèglement climatique.
...
Connu / TG le 04/08/23 à 18:06
Les scientifiques ont averti que l’hydrogène pourrait contribuer « indirectement » à l’effet de serre lorsqu’il y a fuite et ...
Connu / TG le 03/08/23 à 11:41
Ils sont les premiers concernés par ce bouleversement de la planète qu’ils vivront toute leur vie. Mais l’aborder peut être déstabilisant, voire traumatisant. Voici donc quelques conseils pour aborder ce sujet… un peu chaud.
...
le psychologue Yvan-Marc Juillard affirme que "dès l’âge de 6-7 ans, on peut être affecté
...
Accueillons les émotions et passons à l’action 💪
...
les enfants sont aisément touchés par l’éco-anxiété
...
Comprendre plutôt que craindre
...
Penser mondial, agir local
...
Pas de panique !
...
prenez le temps de l’écouter. Ses angoisses méritent votre attention ; cela peut permettre de déconstruire des craintes injustifiées ainsi que l’aider à évacuer la pression, indispensable pour vivre avec ces angoisses hélas très contemporaines.
Faites passer le mot : La crise climatique est une crise des droits de l’enfant. 📢
Connu / TG le 15/07/23 à 11:07
811 k abonnés - 7,4k+ - 145 403 vues #Canicule #Ecologie #RéchauffementClimatique
Le réchauffement planétaire s’aggrave bien plus vite que prévu et ses effets s’amplifient. Si l’on résume rapidement les derniers mois, on pourrait croire à un film de science-fiction pourtant c’est la réalité, notre nouvelle réalité. Depuis des années déjà. Les événements climatiques extrêmes se multiplient. Des méga feux, pour certains incontrôlables, ravagent le Canada. La température moyenne à la surface des océans a atteint un record absolu et l’on parle désormais de canicules marines jamais vues et dévastatrices pour les écosystèmes. Des records de chaleur sont atteints partout dans le monde avec des vagues de chaleur en Asie : 51°C en Iran, 44°C en Inde, 42°C en Chine ou encore 41°C en Corse.
Et il est désormais trop tard pour sauver la banquise estivale de l'Arctique ce qui risque encore d’empirer la situation.
Tous ces événements n’auraient jamais pu se produire dans un climat non réchauffé par l’humain. En parallèle, deux études majeures sont sorties dans la prestigieuse revue Nature. La première démontre que si l’on continue sur cette voie, deux milliards d'humains pourraient être exposés à une chaleur potentiellement mortelle d’ici à la fin du siècle.
Et la deuxième nous apprend que la Terre menace de devenir inhabitable En dépit de ces études terrifiantes, des événements qui s’accumulent, l’action climatique des Etats n’est toujours pas à la hauteur. Les émissions mondiales de CO2 restent à des niveaux records
Il est donc temps de faire le point. Pourquoi tout s’accélère ? Quelles sont les conséquences sur nos vies ? Et quels objectifs faudrait-il atteindre pour enrayer la catastrophe ?
Réponses dans cette nouvelle vidéo de décryptage Blast de Paloma Moritz.
Pour aller plus loin :
Vidéo Blast sur comment agir à toutes les échelles • FACE À L'URGENCE ... https://www.youtube.com/watch?v=8BXyHtO2mzc&t=0s
Entretien Sauver les glaciers pour sauver nos vies avec Heïdi Sevestre • SAUVER LES GLACIE... https://www.youtube.com/watch?v=GQjuJ6XXxFE&t=178s
Entretiens sur l’adaptation :
Canicules, deux, inondations : comment éviter le pire ? avec Magali Reghezza
• CANICULES, FEUX, ... https://www.youtube.com/watch?v=EtkT4k3Vad0&t=10s
Pénuries, montée des eaux, canicules : comment s’adapter ? avec Alexandre Magnan • PÉNURIES, MONTÉE ... https://www.youtube.com/watch?v=muZ0cbIjzoE&t=0s
Livre à lire pour faire face à ces informations :
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce de Corinne Morel Darleux
Etudes de Nature :
https://www.nature.com/articles/s41893-023-01132-6
https://www.nature.com/articles/s41586-023-06083-8
Articles pour aller plus loin :
https://bonpote.com/canicules-marines-des-incendies-sous-marins-aux-consequences-alarmantes/
https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/12/nous-poussons-la-planete-vers-un-avenir-climatique-ou-seule-une-partie-de-sa-surface-sera-habitable_6177325_3244.html
https://bonpote.com/arctique-des-etes-sans-glace-de-mer-probables-des-2030/
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Camille Chalot, Mélanie Ciais
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat, Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
00:00 : Introduction
02:22 : Que se passe-t-il ? Une accélération qui suit une tendance
05:18 : Comprendre, se préparer, vivre avec
13:05 : Quels objectifs pour empêcher la catastrophe ?
18:24 : Conclusion
2 022 commentaires
Connue / GPF https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Hknbbg
"
Vidéo de Blast qui fait bien le lien entre événements climatiques extrêmes, dérèglement climatique et inaction du gouvernement
"
La Terre a connu, entre le lundi 3 et le jeudi 6 juillet 2023, ses journées les plus chaudes jamais enregistrées par les météorologues. Si la température moyenne du globe inquiétait déjà en début de semaine lorsqu’elle avait atteint 17,01 °C, elle a battu tous les records quatre jours après avec 17,23 °C. Mais à quoi sont dues ces hausses qui n’en finissent plus ? Serge Zaka, agroclimatologue, nous aide à y voir plus clair.
Photo Un garçon s'arrose pendant une vague de chaleur à Chennai, au mois de mai 2023 en Inde. | EPA/MAXPPP
Quatre fois. En une semaine, du lundi 3 au jeudi 6 juillet 2023, le record de température moyenne sur notre planète a été battu à quatre reprises. La barre des 17,01 °C atteinte lundi n’était qu’un avant-goût puisque depuis un nouveau record a été battu : 17,18 °C mardi, et mercredi et 17,23 °C le jeudi 6 juillet. Une augmentation impressionnante qui interpelle fortement la communauté scientifique, d’autant que les conséquences sont pour le moment imprévisibles. Les causes sont en revanche, elles, très bien connues comme nous l’explique l’agroclimatologue Serge Zaka.
Comment s’expliquent ces tristes records ?
Tout d’abord, on a un contexte de fond celui du réchauffement de la planète, qui même sans autres facteurs, fait qu’on a tendance à battre des records régulièrement.
Vient ensuite s’ajouter le phénomène météorologique El Niño. C’est inquiétant car il vient juste de commencer. Autrement dit, on a de très fortes probabilités de battre des records de températures planétaires au moins jusqu’au printemps prochain.
...
possible début d’emballement
... Il y a une dizaine de points de non-retour qu’il ne faut pas dépasser car il pourrait emballer le changement climatique. Il est possible qu’on en atteigne certains cette année, mais on ne peut rien valider sans des études rétrospectives.
Nous sommes de plus en plus à alerter sur ces hausses de températures mais de moins en moins à se prononcer sur les conséquences. On est tellement loin qu’on est dans l’inconnu. La science n’ayant pas encore observé ce type de phénomène sur la planète, c’est très difficile de prédire ce qu’il va se passer. On est dans l’inconnu et le questionnement le plus total.
Accueil - Planète - Réchauffement climatique
RAPPORT C’est l’une des inquiétudes que soulève le Haut conseil pour le climat dans son rapport annuel publié mercredi : nos forêts absorbent de moins en moins de CO2. Or, la France mise beaucoup dessus pour atteindre la neutralité carbone https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8UoZHw
— Mis à jour le 29/06/23 à 09h13 - 33 commentaires 48 partages
...
Dans le Parc National des forêts de Champagne et de Bourgogne près de Châtillon-sur-Seine. — PHILIPPE DESMAZES / AFP
Comme chaque année à cette période, le Haut conseil pour le climat (HCC) a publié, mercredi soir, son rapport sur les politiques climatiques du gouvernement. On en est au cinquième du genre.
Comme l’an dernier, le HCC pointe, parmi les tendances inquiétantes, une baisse de la capacité de nos puits de carbone naturels - les forêts en tête - à séquestrer du CO2.
En cause, le changement climatique, qui accroît la mortalité des arbres et réduit leur croissance. Problème : pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France misait beaucoup sur leur pouvoir d’absorption.
Des forêts qui émettent plus de CO2 qu’elles n'en absorbent… En est-on arrivé là en France ? Dans son rapport annuel publié mercredi soir, qui vise à évaluer les politiques climatiques de la France, le Haut conseil pour le climat (HCC) s’alarme, comme l’an passé, de la baisse de capacité d’absorption de CO2 des forêts. Et cite trois régions où les forêts sont désormais émettrices de CO2 : la Corse, les Hauts-de-France et le Grand-Est.
Le HCC, composé de treize experts indépendants, s’appuie sur plusieurs sources : le dernier inventaire forestier national, publié fin 2022 par l’IGN, les dernières données du Citepa, l’organisme qui produit les inventaires nationaux d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi l’étude de l’Académie des Science sur les forêts françaises face au changement climatique, publiée le 7 juin.
Un pouvoir de séquestration qui s’amenuise
...
Selon les dernières données officielles, la forêt française a absorbé, en 2021, 31,2 millions de tonnes de CO₂ (Mt CO₂), soit environ 7,5 % des émissions nationales, rapportait Le Monde le 6 juin. Pas rien donc… Mais « la séquestration carbone [de la forêt française] a diminué d’un quart depuis dix ans », pointe l’Académie des sciences.
La situation n’est pas homogène sur le territoire, tempère le HCC. Les puits de carbone forestiers sont notamment en légère hausse en Nouvelle-Aquitaine. Mais ailleurs, ils sont soit globalement stables, soit « en forte baisse »
Une mortalité des arbres en hausse de 54 % sur une décennie
...
ne sont pas pris en compte seulement les forêts, mais aussi les haies, les prairies, les sols agricoles, qui peuvent tous aussi stocker du carbone suivant l’usage qu’on en fait. Le tout est rangé dans la catégorie « Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresteries (UTCATF) » dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC)
...
La révision de la SNBC, l’occasion de rectifier le tir
Pour Nicolas Nace, il y a urgence : le gouvernement doit revoir ses ambitions sur ces puits de carbone, au risque de mettre en péril la crédibilité de sa feuille de route climatique ...
Les années 2015-2022 ont été les plus chaudes jamais enregistrées selon l’Organisation météorologique mondiale. Mais adapter nos modes de vie au réchauffement climatique, n'est-ce pas renoncer à la lutte écologique ?
Avec
- François Gemenne Spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne
- Flora Ghebali Entrepreneure militante et fondatrice de l'agence "Coalitions"
- Alexandre Florentin Président de Paris à 50°C et Conseiller de Paris
- Christian Clot Explorateur et ecrivain franco suisse
réécouter pour extraire le nouveau ACT
Face à l’effondrement et aux crises qui nous menacent il est aisé de sombrer dans la paralysie. Pourtant en acceptant nos peurs il est possible de désobéir et se soulever. Camille Etienne lance un appel au soulèvement écologique.
Comment expliquer notre inertie face aux crises climatiques et écologiques?
Convaincue que notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas, Camille Etienne nous invite à reprendre notre pouvoir.
En s’appuyant sur les travaux des universitaires américains Erica Chenoweth et Maria J. Stephan qui ont travaillé sur la désobéissance civique, elle explique que la mobilisation de « seulement » 3,5 % de la population suffit à renverser l’ordre établi.
Afin de rassembler cette portion de la population, l’activiste pour le climat lance un appel à sortir de notre impuissance, et à nous débarrasser de « cette impression que la chose politique nous échappe », pour se soulever et agir enfin contre la destruction de la planète, et contre ceux qui veulent que rien ne change.
Pour un soulèvement écologique est son premier livre, publié aux éditions du Seuil.
À lire aussi : Psycho : comment expliquer le déni face au réchauffement climatique ?
https://www.radiofrance.fr/franceinter/psycho-comment-expliquer-le-deni-face-au-rechauffement-climatique-9770926
340 abonnés - 8+ - 42 vues
Rejets des polluants éternels dans le fleuve, débit du Rhône en baisse, réchauffement du Rhône par le rejet des eaux chaudes des réacteurs nucléaires … Le gouvernement n’est pas à la hauteur !
Les commentaires sont désactivés
Connu / TG le 14/06/23 à 09:49
france-5 Magazines 1 h 4 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 09/07/23 - Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Les méga-feux font rage au Canada. Le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC) recense plus de 400 incendies en cours, dont la moitié sont hors de contrôle, dans ce pays où les immenses étendues boisées sont rarement accessibles par la route. Les fumées qui s’en dégagent couvrent un tiers des États-Unis à l’est du Mississippi et descendent jusqu’en Caroline du Sud, sur la côte. Ces fumées chargées de particules fines sont dangereuses pour la santé. Près de 100 millions d’Américains, concernés par une alerte sur la qualité de l'air, sont appelés à se protéger : port du masque, événements en extérieur annulés, école à distance...Une pollution qui a pris la forme, depuis mercredi, d'un épais brouillard orangé qui s'est répandu sur la ville de New York et sur une large partie de la côte est du pays. Des grandes villes canadiennes comme Montréal et Ottawa sont aussi touchées et des vols ont dû être annulés faute de visibilité. Cet épisode de pollution atmosphérique rare constitue "un rappel brutal des conséquences du changement climatique", a déclaré le président américain Joe Biden.
Les secours canadiens estiment que 50 % des départs de feux sont causés par l’homme – mégots de cigarette, appareils électriques…. - mais ils prospèrent davantage avec le réchauffement climatique, qui fournit le combustible et les conditions : des végétaux secs, des chaleurs extrêmes et un vent omniprésent depuis des semaines. Selon les climatologues, le Canada se réchauffe plus vite que le reste de la planète. "La moyenne mondiale est de 1,1 °C supplémentaire depuis l’ère préindustrielle. Ici, c’est globalement 1,7 °C, et 3 °C dans de nombreux endroits", explique le directeur de l’adaptation à l’Institut climatique du Canada. "La quantité de forêts brûlées devrait doubler d’ici à 2050 en raison de notre changement climatique", a affirmé le ministre canadien des Ressources naturelles.
Un réchauffement climatique qui s’accroît désormais à un rythme de plus en plus rapide, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée ce jeudi dans la revue Earth System Science Data. "Sur la période 2013-2022, le réchauffement causé par l’humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom, s’appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. Les scientifiques préviennent que l’humanité se retrouve face à une décennie "critique" alors que le seuil de 1,5 °C pourrait être atteint ou dépassé au cours des dix prochaines années.
Et pour l’Arctique c’est un scénario noir qui est déjà annoncé. Même si nous réduisons nos émissions de gaz à effet de serre, la glace de mer d’été va disparaître dans les prochaines décennies, selon une autre étude publiée par la revue Nature Communications. Peut-être même 10 ans plus tôt que prévu par le Giec. "Les résultats indiquent que le premier mois de septembre sans glace de mer interviendra dès les années 2030-2050, quels que soient les scénarios d’émissions", écrivent les scientifiques. La disparition de la glace "accélérera le réchauffement arctique, ce qui peut augmenter les événements météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes, comme les canicules et les feux de forêts". "Cela peut aussi accélérer le réchauffement mondial, en faisant fondre le permafrost, ainsi que la montée du niveau des océans en faisant fondre la calotte glaciaire du Groenland", ajoute les chercheurs.
Parallèlement, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) vient d’indiquer que le phénomène météorologique El Nino a officiellement commencé et devrait « se renforcer graduellement » dans les mois qui viennent. C’est un phénomène qui se produit environ tous les deux à sept ans, caractérisé par des températures de surface plus chaudes que la normale dans l’océan Pacifique équatorial, mais qui a des conséquences pour toute la planète. En fonction de sa force, El Nino peut notamment accroître le risque de fortes précipitations ou de sécheresse dans certaines régions du monde.
Une sècheresse qui touche déjà un quart de l’Europe, notamment l’Espagne où la guerre de l’eau s’intensifie. Dans ce pays considéré comme le "potager de l'Europe", les effets de l’urgence climatique ont brutalement fait irruption dans la vie des espagnols avec la crise de l’eau et le pays s’interroge sur son modèle agricole, à savoir une agriculture intensive de plantations gourmandes en eau comme notamment les fraises et les avocats, qui absorbe près de 80 % des ressources hydriques du pays. Les autorités s'inquiètent également du détournement clandestin de l'eau. De nombreux agriculteurs sont en effet reliés illégalement au réseau et contribuent à appauvrir les réserves déjà faibles.
En France où plusieurs régions sont également déjà touchées par la sécheresse, on se prépare à connaître de fortes chaleurs durant l'été. Le gouvernement vient ainsi de dévoiler un plan canicule en "15 actions". Des SMS seront notamment envoyés à la population en cas de grandes chaleurs. "Il s’agit encore de mesurettes" a dénoncé Jérôme Frignet, directeur des programmes de Greenpeace France. "Ce n’est pas du tout ce qu’on attend du gouvernement. On attend de lui de se préparer au pire de manière beaucoup plus sérieuse que les mesures ne le laissent penser. Ils sont en réaction à l’actualité. Il n’y a aucune prévention, aucune anticipation là-dedans".
Lors de l’été 2022, deuxième été le plus chaud depuis 1900, avec trois vagues de forte chaleur et 33 jours de canicule au total, la France a enregistré une surmortalité de 10 420 morts par rapport à 2019 selon l’agence Santé publique France. En 2003, la canicule qui avait frappé la France du 1er au 20 août avait fait environ 14 800 morts.
Alors quelle est la situation au Canada et aux Etats-Unis ? Le phénomène climatique El Niño est de retour en 2023, quelles conséquences sur la météo ? Jusqu'où ira la guerre de l’eau en Espagne ? Enfin comment la France se prépare-t-elle aux fortes chaleurs attendues cet été ?
Nos experts :
- Nicolas Chateauneuf, journaliste sciences et environnement - “France Télévisions”
- Audrey Garric , journaliste au service Planète - “Le Monde”
- Emma Haziza, hydrologue
- Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des Sapeur-pompiers de France
Connu / TG le 05/06/23 à 12:16
Greenpeace Nice a retweeté Haziza Emma @HazizaEmma
De nouveaux résultats préoccupants dans @Nature révèlent que les sécheresses réduisent de plus en plus l'absorption de CO2 atmosphérique dans les tropiques. Un lien étroit jusque-là non intégré dans les modèles climatiques.
Un changement de paradigme qui oblige à concevoir les trajectoires carbone à partir de la préservation de l’eau dans les sols, donc une agriculture régénératrice et des villes perméables.
https://nature.com/articles/s41586-023-06056-x
9:19 PM · 2 juin 2023 · 27 k vues - 168 Retweets - 4 citations - 303 J'aime - 6 Signets
Entretien — Politique - Mis à jour le 25 mai 2023 à 08h11 - Durée de lecture : 6 minutes
Politique Climat Culture et idées
Alors que le gouvernement veut préparer la France à une hausse de +4 °C, pour le chercheur Thierry Ribault, le pays devrait plutôt stopper dès à présent « les délires technophiles responsables de la catastrophe ».
... le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lance le 23 mai une consultation ouverte au public. Différents scénarios d’adaptation au réchauffement climatique en seront issus. Pour Thierry Ribault, chercheur en sciences sociales au CNRS et auteur de Contre la résilience — À Fukushima et ailleurs (L’Échapée, 2021), le gouvernement devrait plutôt agir et remettre en cause le capitalisme.
...
La prise de conscience souhaitée par le gouvernement n’est en rien une manière de modifier la situation actuelle, c’est une façon de nous y soumettre, de la conforter. Il s’agit de perpétuer l’existant, de nous l’imposer, en culpabilisant les victimes.
Le gouvernement nous invite à mettre sous le boisseau des affects négatifs qui sont pourtant légitimes, il dit qu’il faut avoir peur, mais pas trop, car une fois en colère on peut se révolter. En bref, il mène une politique d’antirésistance et veut nous adapter à son capitalisme vert et à son cortège de fausses solutions : le nucléaire, les voitures électriques, l’agriculture de précision. Et ce faisant, il nous précipite dans des voies de non-retour qui aggravent encore la catastrophe.
Clément Sénéchal @ClemSenechal · 27 mai
Pendant que la macronie se bat corps et âme contre l'ISF climatique 👇🏻
Image - 26 - 210 - 393 - 16,9k