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Le Collectif Bassines Non Merci 86 et l’Association ASPECT de Coussay-les-Bois, ainsi que nombreuses organisations environnementales et citoyennes locales appellent à manifester pour la défense de l’eau 💧 et une agriculture paysanne, le 22 octobre à Poitiers.
Au menu : cantine avec préfou à prix libre, manifestation et charivari en bleu de travail ! 🥳💙🔥
INSERTION
« La médiation active à l’emploi change le paradigme » -
Publié le 26/09/2022 • Par Rouja Lazarova
• dans : A la Une santé social, Actu expert santé social, France
Trouver du travail via la médiation
Richard Villalon / AdobeStock
Dans les années 1990, l’association Transfer IOD, basée à Bordeaux, fonde le courant de la médiation active à l’emploi. Son directeur général actuel, Olivier Foschia, explique en quoi consiste ce courant, formalisé dans la méthode "Interventions sur les offres et les demandes d’emploi (IOD)", qui a notamment inspiré l’élaboration du Plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et l’exclusion de 2013.
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Elle ne commence pas par écarter les problèmes du chômeur, mais privilégie la mise en emploi la plus rapide possible. La position en emploi permet aux personnes de résoudre plus aisément leurs problèmes professionnels et extra-professionnels, comme par exemple l’accès ou le maintien dans le logement. Ce qu’il faut donc viser en premier lieu, c’est la rencontre avec l’entreprise, ce qui est un défi. »
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Près de 70% des TPE et des PME, où travaille la moitié des salariés français, n’ont ni de responsable, ni de process Ressource humaines
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donner à voir la réalité de leurs métiers ... les chefs d’entreprises sont aussi fragiles que les demandeurs d’emploi. La méthode IOD consiste à les amener à expliquer en quoi consiste le travail proposé, quelle est sa nature et son environnement. Ce qui a comme conséquence de réduire les exigences sélectives, d’investir la formation adaptée au poste. »
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supprimer le CV et la lettre de motivation. Il faut privilégier la rencontre avec le candidat sur le poste de travail. Cette rencontre permet de se projeter sur l’activité future, plus que sur le passé du candidat. Elle permet au chef d’entreprise de gagner du temps, et de réinvestir ce temps pour structurer une vraie logique d’accueil, mettre en musique la prise de fonction, avec un véritable soutien au nouvel arrivant. »
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l’accompagnement des personnes ... s’adresse d’abord à l’entreprise. La période d’essai est souvent une mise à l’épreuve. Or, notre philosophie est d’investir ce temps comme un temps de soutien, de montée en compétences. On va aider l’entreprise à animer des points réguliers avec le nouvel arrivant, à les structurer, à reconnaître tout ce qui se passe bien, avant d’aborder les difficultés.
Connu / mel du Mon, 3 Oct 2022 05:56:22
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Vous avez du talent Monsieur le Ministre, je dirais même : vous êtes le meilleur des menteurs. Sur les bancs du gouvernement, aujourd'hui c'est le bal des faux-culs : vous valorisez le travail dans les mots, mais vous l'écrasez dans les faits !
Commentaires Philouxl Rehwiesen
Toute ma sympathie pour François Ruffin et mon profond dégoût pour ces personnages vendus aux plus offrant!
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"Le travail est une valeur essentielle, c'est la clé de l'émancipation", et patati et patata. Maintenant j'ai compris, c'est comme une loi : plus Borne, Macron et les autres célèbrent le travail, plus c'est pour le casser ! Plus ils célèbrent le travail et moins les travailleurs ont de salaire, de statut et de repos !
L’année dernière, alors que le premier confinement donnait à toute la bourgeoisie intellectuelle des envies de Révolution pour un « monde d’après » plein de bons sentiments, on se demandait dans les journaux et sur les plateaux télé si les personnes essentielles étaient en fait celles et ceux qu’on croyait. Car en un seul confinement national, tout ce que le pays comptait de « CSP plus », c’est-à-dire les cadres dirigeants, les DRH, les intellectuels, se retrouvaient chez eux ou dans leur résidence secondaire, les bras croisés.
Pendant ce temps, souvenez-vous, les « premiers de corvées » trimaient pour faire tourner les usines, les commerces essentiels, les hôpitaux ou encore les transports en commun. La bourgeoisie a eu la larme à l’œil face à ces gagne-petit que d’ordinaire elle ne voit jamais, Macron a concédé une petite prime défiscalisée, et hop, au charbon les gueux.
Le débat sur l’utilité des travailleuses et des travailleurs dans le pays n’aura duré que quelques semaines et c’est bien dommage. Mais encore plus ennuyeux : celui sur l’utilité de celles et ceux qui pouvaient rester chez eux en pleine crise pandémique n’a quasiment pas été abordé. Même au plus fort du Covid, personne ne s’est demandé ce qu’il en était de l’utilité des patrons. Ils sont passés à travers les mailles de la critique de l’utilité sociale des professions, ce qui confirme ce qu’ils sont devenus, dans la France des années 2020 : des divinités intouchables, si sacrées que plus personne ne se permet de les critiquer.
D’ailleurs, ils ne sont plus des patrons mais des « entrepreneurs ». Quelle différence ? En pratique, aucune : ce sont ceux qui dirigent les entreprises de l’économie capitaliste. Dans les croyances, c’est la nouvelle lessive qui a repeint la bonne vieille bourgeoisie en héroïne des temps modernes : quand le patron domine, l’entrepreneur entreprend. Entreprend quoi ? La mise au travail des autres pour en tirer une plus-value, pour lui et ses actionnaires.
Tr.: ... Thomas Coutrot, livre "Libérer le travail, pourquoi la gauche s'en moque et pourquoi ça doit changer" ...
La revue Progressistes est un trimestriel articulant les enjeux du monde du travail, de l’environnement, et les avancées scientifiques et techniques.
Chaque numéro est organisé autour d’un dossier spécifique et des rubriques régulières en lien, plus ou moins distendu, avec l’actualité immédiate.
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Ndlr : pas de références ? ACT
Économie Analyse - 83 commentaires
Derrière l’éloge appuyé du président de la République à la « valeur travail » pour justifier de nouvelles mesures répressives contre les chômeurs et les retraités se cache en réalité la volonté appuyée de soumettre le monde du travail à la logique de marché.
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opération de communication basée sur un mot-valise ... cette insistance n’est pas nouvelle ... justifier un durcissement de l’accès aux indemnités chômage ... une baisse des cotisations salariales ou une subvention publique aux bas salaires pour éviter de relever les salaires.
La « valeur travail » est donc mobilisée pour justifier d’abord des politiques de déconstruction de l’État social
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l’utilisation de la valeur travail par les néolibéraux et les conservateurs est plus que problématique.
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c’est David Ricardo qui en fait le fondement de son économie politique en considérant que la valeur d’échange des marchandises traduit en réalité la valeur du travail incorporée dans ces marchandises. Dans cette vision, c’est le travail qui détermine la valeur et c’est la valeur qui détermine les prix.
Mais, à partir de la fin du XIXe siècle, une autre vision se développe avec l’école néoclassique. Elle considère que la valeur ne trouve pas sa source dans le travail, mais dans les prix, autrement dit dans l’équilibre entre l’offre et la demande ... Alfred Marshall ... utilité marginale ... Dans le cadre de la valeur travail, le produit financier n’est qu’une avance sur la valeur créée à venir par le travail, c’est un « capital fictif », comme le dit Marx. Pour les marginalistes, au contraire, si la demande de produits financiers crée un marché, alors elle crée une valeur
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Toutes les politiques menées depuis trois décennies visent à créer de la valeur par le marché et non par le travail ... la réforme du marché du travail qui a été soutenue par Emmanuel Macron, ministre de l’économie de François Hollande, puis complétée par Emmanuel Macron, président de la République en fin de quinquennat ... la fiscalité des revenus du capital
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Le cœur du discours économique d’Emmanuel Macron, c’est l’innovation privée réalisée par des entrepreneurs. Pour lui, en accord avec l’école néo-schumpétérienne de Philippe Aghion, c’est là précisément la source de la richesse des sociétés ... « licornes », ces start-up valorisées un milliard de dollars en Bourse, est un démenti cinglant de toute forme de croyance dans le travail comme source de la valeur. ... lors de la présentation du plan « France 2030 » durant laquelle il a fait l’éloge de la coopération entre la finance, les grandes entreprises, l’État, mais jamais les travailleurs ... la révolution néolibérale vise à soumettre la société à la logique marginaliste, et Emmanuel Macron en est le représentant le plus convaincu.
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à la fin des années 1960, le néo-ricardien Piero Sraffa a résolu le « problème de la transformation » expliquant la traduction de la valeur travail en prix.
Mais en réalité, la valeur travail a été abandonnée parce qu’elle est explosive socialement. Car si toute richesse provient du travail, alors comment expliquer le profit et son accaparement par le détenteur du capital ?
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Marx allait rapidement dynamiter les non-dits de la vision de Ricardo ... le capital est capable de saisir une part du travail, et donc de la valeur, pour l’accumuler et se rendre en apparence indispensable aux travailleurs sous la forme de l’emploi ... la valeur est un rapport social. Et c’est ce rapport de domination sociale qui impose sa loi par le biais des « nécessités économiques ». C’est ce que Marx appelle le « fétichisme de la marchandise »
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La seule vraie conséquence de la valeur travail est, en réalité, le socialisme. Mais en la fétichisant et en la confondant avec la valeur d’échange, on a fait de cette notion une arme politique du conservatisme social qu’incarne de plus en plus Emmanuel Macron. Et c’est pour cette raison qu’il a eu recours à cette aberration apparente d’utiliser la valeur travail pour renforcer l’exploitation du travail.
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Emmanuel Macron a pu encore dérouler des contre-vérités ou de vraies-fausses annonces ... selon la Dares, l’institut statistique du ministère du travail lui-même ... il existe un emploi disponible pour environ treize chômeurs
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le seul vainqueur à ce petit jeu, c’est le système social existant. Autrement dit, l’exploitation.
*Connu / mel du Thu, 28 Oct 2021 17:58:30 +0200 sur ins_en
40 041 vues (64 424 au 26/11/21) - 3,1 k - 77 - 590 k abonnés
Avec la série « 2022 : Nos pas ouvrent le chemin », nous vous proposons d’entrer dans les coulisses de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, avec des images inédites. Vous y découvrirez, épisode après épisode, toute une partie du travail collectif réalisé pour faire vivre cette campagne et remporter la victoire en 2022.
Ce cinquième épisode est consacré aux mois de mai et de juin 2021. Il revient sur la séquence programmatique liée aux questions sociales mais aussi sur le sursaut de l'extrême-droite entamé par un tribune de militaires factieux et poursuivi par les menaces d'un YouTuber d'extrême-droite vis à vis des insoumis. Dans cet épisode, vous retrouverez aussi des images inédites des coulisses du meeting d'Aubin et des déplacements de Jean-Luc Mélenchon en soutien aux salariés d'entreprises en lutte.
Retrouvez le premier épisode de la série, qui aborde les préparatifs du lancement de campagne ici : https://youtu.be/D4oz9nCNIIE
Le deuxième épisode qui retrace le mois de décembre 2020 : https://youtu.be/ocr3pjaVfkg
Et le troisième épisode sur les mois de janvier et février 2021, abordant notamment la bataille contre la loi sur le Séparatisme à l’Assemblée nationale : https://youtu.be/uB7HSMpIl3Q
Le quatrième épisode sur les mois de mars et avril 2021, centré sur les questions d'écologie : https://youtu.be/QhWFVYGU7K8
671 commentaires
Recherches terminées Début: 01 October 2020 - Fin: 01 September 2021
Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?
Acteurs de la recherche Arnaud Passalacqua Atelier Master AIED Université de Paris
Contact : Claire-Marine Javary
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L’ambition du projet
Le Forum Vies Mobiles a voulu évaluer la faisabilité, à l’échelle de la France, d’une politique de rationnement des déplacements les plus émetteurs de CO2, c’est-à-dire ceux effectués en voiture et en avion, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 que s’est fixé le pays avec l’adoption de la Stratégie Nationale Bas Carbone 9 . Le secteur des transports est aujourd’hui le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France (30% des émissions nationales en 2015). Ces émissions étant en totalité de nature énergétique, la stratégie vise une réduction de 28% des émissions en 2030 par rapport à 2015 et une décarbonation complète des transports à l’horizon 2050. Ces objectifs restent abstraits : comment respecter ces engagements et quels impacts concrets cela aura-t-il sur la vie des Français ?
Pour le savoir, le Forum Vies Mobiles a missionné le master Energie, écologie et société de l’Université de Paris dirigé par l’historien des transports et ingénieur Arnaud Passalacqua.
L’exercice a conduit ses étudiants à :
- imaginer un scénario modèle dont les hypothèses ont été sélectionnées sur des critères de faisabilité pratique, d’efficacité potentielle et d’équité sociale (acteurs et déplacements à cibler en priorité, calendrier de mise en œuvre, critères d’attribution…)
- tester les trajectoires de diminution progressive de la quantité de déplacements émetteurs de CO2 à disposition auprès d’habitants réels, de façon à identifier les effets potentiels du recours au rationnement sur leurs modes de vie et les points de vigilance éventuels.
Les critères de pertinence du rationnement des déplacements carbonés :
- Équité : ...
- Lisibilité : ...
- Praticité : ...
- Fenêtre de tir : En se focalisant sur les émissions directes liées au déplacement (achat de carburant ou de billets d’avion), il ne vise pas à limiter les émissions indirectes comme celle liées à la production des véhicules et ne se justifie que tant que la flotte en circulation est essentiellement thermique.
Les principaux résultats : c’est possible et édifiant !
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La nécessité de repenser le système de déplacements tout entier
La simulation du rationnement des déplacements carbonés sur des modes de vie d’habitants suscite une prise de conscience. Le modèle des étudiants a la vertu de montrer que le respect des engagements pris dans la SNBC nécessite de repenser entièrement le système de déplacements : par exemple en développant les transports collectifs cadencés dans les zones périphériques et en visant un rapprochement des lieux d’emplois et de vie.
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Notes
1 Réduire l’empreinte carbone de la mobilité, quelles politiques en France ?, forumviesmobiles.org
2 Comme cela été reconnu dans le « Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat » dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2021.
3 Libération, Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice», juillet 2019.
4 Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz, « Rationner le transport est beaucoup plus démocratique qu’augmenter les taxes sur le CO2 », août 2019.
5 Assemblée nationale, Proposition de loi visant à instaurer un quota carbone individuel pour limiter l’usage de l’avion, présentée par M. François RUFFIN et Mme Delphine BATHO, juin 2020.
6 Le Monde, Pierre Calame : « Contre le réchauffement climatique, il faut instaurer une obligation de résultat », mars 2020.
7 Enquête sur les impacts du confinement sur les modes de vie et la mobilité des Français, forumviesmobiles.org
8 UIA, CitiCap : Citizen's cap-and-trade co-created
9 Ministère de la transition écologique, La Stratégie Nationale Bas Carbone
10 Ministère de la transition écologique, Enquête nationale transports et déplacements (ENTD) 2008
Mots-clés : empreinte carbone, crédit carbone, rationnement
Connu / https://twitter.com/paleoenergie/status/1443501024187146242
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Paléo Energie @paleoenergie · 13h
Et si l'on rationnait équitablement les déplacements en fonction de l'#impact_carbone ? Voici l'étude qui explore cette idée pour atteindre la #neutralité_carbone en 2050. Elle a été conduite par Arnaud Passalacqua avec les étudiants du #LIED. #mobilité
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Connu / https://framasphere.org/posts/12774497
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Claude - il y a environ 21 jours
Basta! - il y a environ 21 jours
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Pour en finir avec le modèle agricole industriel, les alternatives paysannes ne suffisent pas. Des membres de la coopérative agricole L’Atelier Paysan expliquent pourquoi dans un ouvrage récent, “Reprendre la terre aux machines”, publié aux Éditions du Seuil. Entretien à lire en accès libre
À basta! nous voulons donner la parole à celles et ceux qui réinventent un travail qui a du sens. Aidez nous à poursuivre notre journalisme indépendant, faites un don 👉 https://www.bastamag.net/don
#Agriculture #Machine #Capitalisme #Travail #Pesticides #AlguesVertes #AgricultureBio #Cooperative #Alternative #Paysan #Alimentation #LowTech #Précarité #Livre
Modèle agricole : « On ne peut pas faire porter la responsabilité des ravages du capitalisme aux paysans »
Pour en finir avec le modèle agricole industriel, les alternatives paysannes ne suffisent pas. Des membres de la coopérative agricole l'Atelier Paysan expliquent pourquoi dans un ouvrage récent, Reprendre la (...)
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : «Discriminations au travail : une lutte pour l’égalité», avec :
• Clara Gandin, avocate
• Tiziri Kandi, CGT-HPE
• Rachel Keke, femme de chambre de l’Ibis Batignolles
• Danièle Obono, députée LFI
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
Confidentialité Publique Publié originellement 23 septembre 2021
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français
Étiquettes amfis, conférence, discrimination, travail, valence
Durée 1h 32min 51s
21:26 terminer ACT
Nicolas Voisin a aimé
lundimatin @lundimat1 · 16h
:::: Ingénieurs en fuite ::::
Reconversion individuelle ou lutte collective ?
De nombreux ingénieur·es démissionnent suite à la perte de sens dans leur travail. Et si, plus qu’à un nouveau métier, ces ingénieur·es aspiraient à la lutte collective ?
Ingénieurs en fuite - Reconversion individuelle ou lutte collective ?
DÉMISSIONS EN CHAÎNE Il y a deux semaines, Romain Boucher expliquait dans la presse les raisons de sa démission d'un poste de « data-scientist ». Il fait partie de celles et ceux qui quittent leur...
lundi.am
1 - 19 - 26
41:04
Dans l’article 5 du préambule de la constitution française, il est écrit : “Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi.” Dans ce nouvel épisode de Travail (en cours), Hélaine Lefrançois s’intéresse à une expérimentation lancée par l’Etat qui vise à faire de ce droit au travail une réalité : les territoires zéro chômage de longue durée.
Le principe de ce projet, c’est de proposer un CDI payé au SMIC à tout demandeur d’emploi depuis plus d'un an volontaire, domicilié depuis au moins six mois sur le territoire concerné. En novembre 2016, l’Assemblée nationale a voté en faveur de son expérimentation, sur 10 territoires et pour une durée de cinq ans. Fin novembre 2020, l’expérimentation a été prolongée de cinq ans et étendue à 50 nouveaux territoires - cette nouvelle phase va commencer en juillet 2021.
Mais comment fonctionne ce dispositif, et quel est le bilan des premières expérimentations ? Pour le savoir, Hélaine Lefrançois a interrogé Olivier Bouba Olga, qui préside le comité d’évaluation scientifique de l’expérimentation, Denis Prost, le chef de projet territoire zéro chômeur de longue durée à Pipriac et Saint Ganton en Ille-et-Vilaine, et Serge Marhic, directeur de TEZEA, l’entreprise à but d’emploi qui s’y est implanté. Elle y a aussi recueilli le témoignage de nombreux salariés, anciens chômeurs de longue durée.
Travail (en cours) est un podcast de Louie Media. Présentatrice : Louise Hemmerlé. Journaliste : Hélaine Lefrançois. Louise Hemmerlé est chargée de production. Cet épisode a été monté et réalisé par Cyril Marchan. La musique est de Jean Thévenin et le mix a été fait par Olivier Bodin. Marion Girard est responsable de production, et Maureen Wilson responsable éditoriale. Mélissa Bounoua est à la direction des productions et Charlotte Pudlowski à la direction éditoriale.
Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à hello@louiemedia.com
Connu / https://twitter.com/ZeroChomeurLD/status/1386637205246992384
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Le Labo de l'ESS a aimé
Territoires zéro chômeur de longue durée @ZeroChomeurLD · 26 avr.
Loupe pointant vers la droite
#Décryptage | Plongez au cœur de l'#expérimentation #TZCLD grâce au #podcast réalisé par @HelaineLef pour @LouieMedia
avec un reportage au sein de l’#EBE #TEZEA à #Pipriac et #SaintGanton. #InnovationSociale #Emploi #Travail #Inclusion
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A la fameuse qualité de vie au travail, Yves Clot, professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) préfère… la qualité du travail. Son dernier ouvrage, Le prix du travail bien fait (La Découverte, 2021), devrait inspirer les préventeurs dans la lutte contre les risques psychosociaux.
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On se base sur une clinique, qui est notre marque de fabrique depuis longtemps, selon laquelle la performance réelle n’est pas vouée à détruire la santé. La performance n’est pas seulement le chiffre comptable mais aussi bien l’efficacité du geste, la qualité du produit ou la possibilité individuelle et collective de se reconnaître dans ce qu’on fait.
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trois expérimentations que nous avons conduites dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad, en Normandie, à l’usine automobile Renault de Flins et avec les éboueurs de la ville de Lille.
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mes coauteurs Jean-Yves Bonnefond, Antoine Bonnemain et Mylène Zittoun
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l’intelligence collective ... Le collectif inter-hôpitaux a questionné le pouvoir de décision sur l’organisation des soins. Les soignants ont pu prendre des libertés avec leurs habitudes de travail, ils ont relevé la tête : développer son pouvoir d’agir procure un vrai plaisir éthique.
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Quand, dans le cadre de la méthode dialogique que nous utilisons, on demande à chacun d’évaluer les critères de qualité de son propre travail, au sein du collectif ou avec la hiérarchie, ceux-ci deviennent discutables par les autres (voir l’encadré). Le destin de ce conflit n’est pas écrit, et on n’a aucune certitude de trouver une solution en bout de course.
Le prix à payer, c’est donc d’abord la remise en cause de ses propres manières de faire. C’est ainsi qu’un collectif peut acquérir le crédit nécessaire pour faire autorité auprès des directions. La reconquête du pouvoir d’agir sur les choses fait reculer le pouvoir sur autrui dont abusent trop de directions. Sans cela, il n’y a pas de vraie transformation du travail.
Le terme de conflit effraie en entreprise. Pourquoi est-il selon vous essentiel ?
Y. C. : S’il y a trop de conflits « effrayants », c’est qu’il n’y a pas assez de conflits de critères autour du travail bien fait. Lorsque ces derniers sont refoulés, ils empoisonnent les rapports entre directions, encadrement, salariés, clients ou usagers.
Notre clinique permet justement d’organiser le dialogue sur ces conflits de critères. Il conduit à des arbitrages, qui sont le produit de cette confrontation. Arbitrages qui, soumis à l’épreuve de l’expérience, sont réversibles s’ils ne font pas leurs preuves sur le terrain. C’est cette coopération conflictuelle sur le travail bien fait que nous défendons, plus propice à l’action collective, loin des compromis factices du « dialogue social ».
Vous dressez un inventaire critique de tout ce qui se fait depuis des années sur les risques psychosociaux. Pourquoi rien ne marche-t-il réellement ?
...
Notre intervention consiste à « casser » cette division dans l’activité de direction. Nous mettons plutôt sur la table la manière d’organiser la performance. Trop souvent, les acteurs de prévention acceptent que les directions opérationnelles conservent le privilège de définir l’efficacité, plaçant donc cette question hors d’atteinte dans la discussion. Mais si on n’institue pas le conflit de critères au cœur des décisions qui engagent le travail concret, on ne fait que du palliatif.
Votre méthode mise beaucoup sur les « référents métiers », ces salariés élus pour représenter leurs pairs dans les échanges avec le management. Pourquoi ?
Y. C. : Quand le collectif a fait ses preuves dans l’examen des situations, son analyse – qui force souvent le respect mais peut aussi appeler l’objection – mérite d’être rediscutée avec les dirigeants. L’expérience nous a appris que cette discussion est possible « en direct » avec des interlocuteurs désignés dans les collectifs. Ces « référents métiers » instruisent les dossiers du travail réel. Ils doivent apprendre, et les hiérarchies aussi, à tenir le choc du dialogue, un peu comme les intervenants que nous sommes. Notre livre explique comment cette fonction de référent a vu le jour dans l’action, jusqu’à l’élection par les pairs pour assurer leur légitimité.
Les référents ne font-ils pas concurrence aux élus du personnel ?
Y. C. : Il ne s’agit pas de créer un canal bis de représentation des salariés. Il y a un risque mais les référents représentent le travail. L’originalité des expérimentations conduites est qu’elles se font en présence des organisations syndicales ; ces dernières jouent un rôle de tiers entre le management et les référents pour éviter le face-à-face. C’est un préalable pour nous.
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Votre ouvrage se termine sur une vision plus politique, celle d’une écologie du travail ... nous cherchons à faire du travail quelque chose de civilisateur.
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Les auteurs du livre se sont d’abord immergés dans le quotidien ... l’« auto-confrontation simple » ... l’« auto-confrontation croisée » ... « débats d’écoles » ... l’aptitude des salariés à changer de point de vue dans le dialogue. Montrées aux dirigeants, elles poussent ces derniers à manifester une capacité réciproque de changement. En tout cas, une prise de conscience s’opère : les travailleurs faisant preuve de créativité, le sommet de l’organisation doit attester de la même capacité d’initiative. Voilà qui ouvre la voie aux transformations possibles. Sentinelles de la qualité du travail, les référents métiers, élus par leurs pairs, listent les problèmes, instruisent les solutions collectives et les valident auprès de leurs collègues.
C0onnu / https://twitter.com/UNEF/status/1376868681406418948
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UNEF @UNEF Carré vert
Environnement: il est urgent de former les étudiant·e·s !
Pour faire face à la crise climatique environnementale, il est essentiel que chaque génération soit formée. Dans toutes nos filières à l'université, des cours sur les enjeux environnementaux doivent être mis en place !
AEFsuprecherche et 6 autres personnes
2:07 PM · 30 mars 2021·- 9 Retweets 12 J'aime
UNE F@UNEF · 30 mars En réponse à @UNEF Carré vert
Nous demandons au ministère @sup_recherche et à tous les établissements @CPUniversite @ConferenceDesGE de se saisir rapidement de ces recommandations du groupe de travail auquel nous avons participé : https://s.42l.fr/recommandations-mesri
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30 309 vues - 2,1 k - 44 - 386 k abonnés
À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On continue avec la sociologue Danièle Linhart pour le 2e numéro de cette série.
Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
.#Coronavirus #Capitalisme #Travail
Catégorie Actualités et politique 351 commentaires
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Confinement et actualité foisonnante obligent, nous tentons un nouveau format en direct autour de Camille Chastrusse et de ses invités : le journaliste du Média Denis Robert, la politologue Virginie Martin, Bruno Gaccio et Yvan Le Bolloch, deux amis du Média. Baptisé « Les masques et la thune », cet échange vidéo traitera -entre autres- des annonces d'Edouard Philippe, de l'explosion de la violence policère, et de la société de surveillance qui nous explose au visage dans le cadre du Covid-19.
Pendant un peu moins d'une heure, nos invités discuteront de ce qui les a marqués dans la semaine écoulée en essayant de se marrer un peu, d’être graves et légers, drôles et sincères et surtout libres. Ce qui devient une grosse ambition dans cette séquence de vie morose où, surveillés par des drones et des policiers en armes, interdits de sortie, de bars et de cinéma, on compte nos morts tous les soirs, grâce aux préposés de la République en marche.
Sur les autres chaines, de faux experts répètent, jour après jour, une messe cathodique angoissante. Nous tenterons de dire la nôtre mais plutôt autour d’un verre dans le bistrot à côté de l’Église. Sans trop nous prendre au sérieux. Dans un pays où depuis trois mois, le gouvernement allonge les thunes pour acheter, sans mollir, des drones et des LBD, mais nous baratine en promettant des tests, du gel et surtout des masques qui ne viennent pas, c’est le moins qu’on puisse faire…
.#Coronavirus #Travail #Direct
Catégorie Actualités et politique 439 commentaires