Aurélie Filippetti — Wikipédia
née le 17 juin 1973 à Villerupt ( Meurthe-et-Moselle) 1, est une femme politique et romancière française . Membre des Verts, du Parti socialiste puis de Génération.s, elle est élue députée de la Moselle aux élections législatives 2007, puis réélue à celles de 2012 .
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https://madame.lefigaro.fr › societe › actu › aurelie-filippetti-obtient-definitivement-gain-de-cause-dans-son-proces-contre-son-ex-mari-l-economiste-thomas-piketty-20230915
Aurélie Filippetti obtient «définitivement» gain de cause dans son ...
15 sept. 2023L'ancienne ministre de la Culture a été condamnée pour diffamation par son ex-compagnon, l'économiste Thomas Piketty, qui l'accusait de violences conjugales. La cour de cassation a confirmé le jugement de la cour d'appel de Paris, mettant fin à quatre ans de bataille judiciaire.
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https://www.lemonde.fr › culture › article › 2022 › 11 › 08 › aurelie-filippetti-nommee-directrice-des-affaires-culturelles-de-la-ville-de-paris_6149009_3246.html
Aurélie Filippetti va diriger les affaires culturelles de la Ville de Paris
8 nov. 2022Aurélie Filippetti va diriger les affaires culturelles de la Ville de Paris. L'ancienne ministre de la culture, dont la nomination sera officialisée dans les prochains jours, prend la suite...
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Culture
Mis à jour le 27 mai 2024 à 16h44 - Durée de lecture : 7 minutes - Clés : Culture ; Idées ; Alternatives
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Action de Greenpeace devant le ministère de la Transition écologique. Paris, le 6 novembre 2023. © Mathieu Génon / Reporterre
En bref — Forêts
Mis à jour le 28 mai 2024 à 09h43 - Durée de lecture : 2 minutes - Clés : Forêts Climat
Le changement climatique force de nombreuses espèces à migrer vers des zones plus hospitalières. Une étude, publiée le 27 mai dans la revue de l’Académie des sciences des États-Unis (PNAS), montre que la migration des arbres pourrait être fortement entravée par l’inadéquation entre leurs besoins et la vie fongique des sols où ils emménagent.
Comme la plupart des plantes, les arbres vivent en symbiose avec des champignons mycorhiziens, de microscopiques organismes filamenteux qui se connectent à leurs racines afin de les approvisionner en nutriments, en échange de carbone. Les chercheurs estiment que 60 % des arbres de la planète vivent en symbiose avec un certain type d’entre eux, les ectomycorhiziens.
Dans le cadre de cette étude, ils se sont penchés sur le sort des forêts nord-américaines. Selon eux, le changement climatique « impactera négativement » 35 % des relations entre les arbres qui y vivent et les champignons ectomycorhiziens. Tous deux n’ont en effet pas les mêmes niches climatiques, et ne réagissent pas de la même manière au bouleversement des températures. Ils risquent donc d’aller s’établir à des endroits où l’autre espèce n’est pas. « Leurs interactions risquent de s’éteindre localement », note l’étude. Les arbres les plus vulnérables appartiennent à la famille des pins.
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Selon l’auteur principal de cette étude, l’écologue Michael Van Nuland, il est « absolument vital » de continuer à faire des recherches sur la manière dont le changement climatique affecte les symbioses mycorhiziennes. « Ces relations soutiennent toute la vie sur Terre. Il est crucial que nous les comprenions et protégions. »
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L’industrie des énergies fossiles est responsable de 86 % des émissions de CO₂ dans le monde*. Ses activités mortifères lui permettent chaque année d’engendrer des centaines de milliards d’euros au détriment du climat et des populations. Ensemble, mobilisons-nous pour lutter contre les entreprises comme TotalEnergies. Exigeons l’arrêt de tous leurs nouveaux projets pétroliers et gaziers. Faisons les payer pour les dommages qu’elles causent. Signez la pétition !
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Les infrastructures existantes émettent déjà trop de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à +1,5°C, selon l’objectif de l’Accord de Paris. Pourtant, les entreprises des énergies fossiles comme TotalEnergies ou Shell continuent d’en développer à travers le monde. C’est de la folie !
Elles ignorent délibérément les recommandations scientifiques. Elles sont prêtes à tout pour faire toujours plus de profits, même si cela signifie que leurs activités accentuent le réchauffement planétaire et entraînent la multiplication et l’intensification des événements climatiques extrêmes, comme les inondations, les ouragans, les canicules ou encore les typhons.
En 2022, l’ensemble du secteur pétro-gazier a généré 4 000 milliards de dollars de bénéfices, une somme qui ne bénéficiera, aujourd’hui, jamais au climat. Ces entreprises doivent payer pour les ravages qu’elles causent. Et les gouvernements ont leur rôle à jouer : ils doivent réguler cette industrie et la contraindre financièrement, notamment pour dédommager des personnes impactées par les conséquences de la crise climatique.
Il est temps de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles et d’organiser une transition énergétique sérieuse, basée sur la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Ni le gaz, ni le pétrole, ni le charbon ne font partie de la solution.
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Clés : Nucléaire ; coûts du nucléaire ; réacteur nucléaire ; Sûreté nucléaire ; Rapports
Valérie Masson-Delmotte ©AFP - FRANCK FIFE
Très investie dans la recherche fondamentale en sciences du climat et le partage des savoirs, Valérie Masson-Delmotte revient sur son parcours au sein du GIEC et insiste sur l'importance de porter la connaissance scientifique auprès de la société dans le cadre de la lutte pour le climat…
Valérie Masson-Delmotte est directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace (Université Paris Saclay).
Ses recherches portent sur la variabilité climatique, l'évolution des climats passés et leur impact sur le climat futur. Dans un petit livre intitulé Face au changement climatique publié aux éditions du CNRS, elle restitue notamment son expérience au sein du GIEC, en tant que co-présidente d’un des groupes de travail, de 2015 à 2023.
Tout au long de son parcours professionnel, elle a pris conscience de la nécessité de s’engager pour la démocratisation et l’appropriation des connaissances scientifiques vis-à-vis du changement climatique, et des leviers d’action permettant d’en limiter les risques.
Depuis, elle multiplie les prises de parole publiques, œuvre à la formation des décideurs, et mène des actions au quotidien.
Elle a ainsi co-présidé le groupe de travail sur les bases physiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pendant 8 ans, et est toujours membre du Haut Conseil pour le Climat (2018-2024).
Elle est également membre du Comité Consultatif National d'Éthique (depuis 2022) et vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
Elle vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
À écouter : Le chaud et le froid du climat - Les Savanturiers 55 min
Continuer ses recherches sur le climat
La semaine dernière, on apprenait que la France avait enregistré en 2023 une baisse de 5,8 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2022. Un chiffre meilleur que celui qui était attendu, mais perçu comme conjoncturel par des associations environnementales en raison d'un hiver doux et du ralentissement économique. La semaine dernière, toujours, dans un appel lancé dans l'Obs, 70 personnalités réclamaient davantage de justice environnementale pour lutter contre les atteintes à la nature. Parmi les personnalités signataires du texte, Valérie Masson-Delmotte, climatologue qui, après huit ans passés au GIEC en tant que coprésidente du groupe un, a passé la main l'année dernière, sans pour autant cesser son engagement et ses recherches autour du climat. Valérie Masson-Delmotte vient de publier au CNRS éditions Face au changement climatique, un livre dans lequel elle raconte son parcours et l'importance des sciences du climat.
Une baisse remarquable des émissions de gaz à effets de serre
Valérie Masson-Delmotte note que cette baisse des émissions de gaz est remarquable, elle est encore en train d'être analysée en vue du prochain rapport du Haut Conseil pour le climat : « Par rapport aux anciens hivers doux et la pandémie, c'est le troisième épisode de baisse le plus fort, mais il y a encore des facteurs conjoncturels, comme les hivers doux, l'inflation, le pouvoir d'achat et la production industrielle. Mais il faut aussi se réjouir que cela s'inscrit dans le cadre d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre dans une vingtaine de pays dans le monde. En France, les émissions de gaz à effet de serre ont permis d'éviter d'émettre dans le monde plusieurs milliards de tonnes de gaz à effet de serre, et les trajectoires de très fortes hausses à venir ou de très fort réchauffement sont considérées comme moins plausibles. Par contre, ce qui est aussi notable, c'est qu'on voit des résultats qui peuvent sembler encourageants, mais des tendances préoccupantes comme par exemple la forte hausse du transport aérien qui est de 15 %. »
Il reste encore beaucoup à faire pour baisser ces émissions à effets de serre
Malgré ces chiffres encourageants, Valérie Masson-Delmotte note qu'il reste encore beaucoup d'efforts à faire : « Il y a encore énormément à faire d'une part pour construire la décarbonation de nos activités économiques et aussi pour être mieux protégé face à un climat qui va continuer à changer. Nous sommes devant un bilan net des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait ne pas tenir les objectifs que la France s'est fixés. Il y a ce qu'on émet, mais il y a aussi les forêts gérées ; on misait en partie sur l'accroissement des forêts pour contrebalancer une partie des émissions et ce puits de carbone des forêts a été divisé par deux sur dix décennies, ce qui montre l'importance de préserver les écosystèmes et leurs services et notamment le fait de pouvoir capter du carbone. »
À écouter : Vents et tempêtes, attention zone de turbulences à venir - La Terre au carré
52 min
2025, une année importante pour réaffirmer l'engagement de l'Europe face au climat
Le changement climatique souligne aussi la mise en œuvre du Green Deal européen qui est important dans tous les pays : « L'année 2025 sera essentielle pour réaffirmer quel sera l'engagement des pays européens dans le cadre de l'Accord de Paris. Ce sera aussi le moment pour préparer les caps qu'on se donnera collectivement, notamment entre 2030 et 2040. C'est une période qui va vraiment être critique en fonction de ce qui sera engagé pour aller vers la neutralité carbone ou non. »
Un risque de recul de l'ambition politique climatique ?
Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, notait que ces 6 % de baisse étaient encourageants, mais qu'il allait falloir renouveler l'exploit chaque année et dans tous les secteurs. Alors que le Premier ministre affirme qu'il n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale, le Haut Conseil pour le climat s’inquiète lui du risque de recul de l'ambition politique climatique : « On a besoin de garder le cap et le calendrier qui était prévu, notamment pour la programmation énergie climat, mais aussi la trajectoire pour l'adaptation. On voit bien que la France est touchée de plein fouet par les conséquences d'un climat qui se réchauffe. Dans le cadre du comité consultatif d'éthique, on travaille sur la préfiguration d'un avis sur les enjeux éthiques, santé et climat. Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge faisait le point sur l'aide d'urgence aux 65 000 personnes déplacées lors des inondations dans le Pas-de-Calais. Il y a beaucoup de choses à apprendre des vulnérabilités qu'on voit déjà aujourd'hui. »
À écouter : Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue - Une semaine en France
41 min
Des pluies plus fréquentes et intenses en France dans le futur
Dans un climat qui se réchauffe, on s'attend à avoir des pluies extrêmes, plus fréquentes et plus intenses avec une tendance à l'augmentation des précipitations plutôt au nord de l'Europe : « Les récentes études d'attribution sur les tempêtes ont suggéré que les records de pluie ont été dopés dans un climat qui se réchauffe et comme on a construit en zone inondable et qu'en plus la mer monte, ce serait le moment pour évacuer l'excès d'eau sur le continent, mais c'est une fenêtre qui se réduit un peu chaque jour. Au moment des marées basses, on observe que c'est le début de configurations qui vont être plus compliquées à gérer dans le futur et qui concernent autant les habitants de la métropole, des Outre-mer et de toutes les régions du monde. »
La justice, un levier majeur pour la lutte climatique
... comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte : « Par exemple, la semaine dernière, le Tribunal international qui porte sur le droit de la mer a posé un avis en rappelant l'obligation des États par rapport aux conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l'état de l'océan et son acidification qui fragilise les écosystèmes marins. Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que les enjeux du changement climatique percolent à travers les autres aspects du droit, de l'environnement, de la mer, et ce qui en ressort, c'est un rappel aux obligations des États. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission... Quel climat pour nos enfants ? La Terre au carré 52 min
Chroniques Camille passe au vert Conversation avec Michael E. Mann, le climatologue le plus célèbre du monde Leonardo DiCaprio dit s’être inspiré de lui pour le personnage de scientifique qu’il joue dans Don’t look up : Michael E. Mann, climatologue américain, alerte sur le réchauffement climatique depuis la fin des années 90, il vient de gagner un procès contre des climato-dénialistes …
5 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Valérie Masson-Delmotte Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) Écologie politique
Maurizio Serra, diplomate et écrivain, membre de l'Académie française, auteur de “Munich 1938. La paix impossible” (Perrin) - Bruno Klein
Retour sur un événement qui a façonné l’Europe et qui revient dans le débat public : la Conférence de Munich en 1938. Débat avec Maurizio Serra, diplomate et écrivain, membre de l'Académie française, auteur de “Munich 1938. La paix impossible” (Perrin).
Avec Maurizio Serra Ecrivain
Chroniques Le duel Natacha Polony, Gilles Finchelstein du samedi 25 mai 2024 - 26 min
L'appel unitaire d'Olivier Besancenot - L'invité politique - Émission du 16/05/2024 / Backseat
75,2k abonnés - 5,3k+ - 108 643 vues - 18 mai 2024
Retrouvez Jean, en compagnie de FibreTigre pour un GRAND JDR spécial Européennes, sur la chaîne Twitch d'Arte ( / artefr ) les 28/05 et 01/06 prochains !
Tu peux assister aux émission en t'inscrivant GRATUITEMENT sur les billetteries qui suivent ▶️ pour le 28 mai (17H30) : https://www.gaite-lyrique.net/eveneme... - Pour le 1er Juin (15H00) : https://my.weezevent.com/europartie
Aujourd’hui nous recevons Olivier Besancenot du NPA L’Anticapitaliste, ancien candidat à la présidentielle.
🌐Suis les chroniqueurs de l’émission !
Jean : / jeanmassiet
Usul : / usuldufutur
Sasha : / sashabeckermann
Claire : / clairemlejeune
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Vincent : / vincentmnv
Tr.:
appelle à voter LFI aux européennes ...
106 k abonnés - 5,7k+ - 119 045 vues - 776 commentaires
Le Café Rhétorique, c'est mon rendez-vous Twitch du matin ! Tous les lundi, mercredi et vendredi à 09h00 sur / clemovitch !
Montage réalisé par Pemf : / ipemf
débat qui existe par Emmanuel Macron lui-même ... stratégie délétère de la part du gouvernement ... instaurer l'idée que les élections européenes seraient un duel entre l'extrême droite et le premier ministre, entre ce que Macron appelle les Populistes d'un côté et les progressistes de l'autre. C'était le clivage de 2019 ... ça n'a pas fonctionné car le RN était arrivé en tête avec 23% des voies ...
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Qui sont ces femmes qui ont réussi à faire condamner l'Etat Suisse pour inaction climatique à la Cour européenne des droits de l'homme ?
Réunies en association intitulée « les Aînées pour la protection du climat », 2 500 femmes de plus de 64 ans ont mené pendant huit ans un combat judiciaire contre leur gouvernement, et viennent de réaliser un exploit : faire condamner leur pays, la Suisse, par la Cour européenne des droits de l'homme, pour inaction climatique.
C’est la première fois qu'une cour de justice internationale spécialisée dans les droits humains valide une requête concernant la protection du climat et liée aux libertés fondamentales. L'arrêt fait donc jurisprudence pour tous les Etats membres du Conseil de l'Europe.
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Des aînées plus impactées par les changements climatiques
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La Suisse, un pays très touché par le réchauffement climatique
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À écouter : Climat : "Un arrêt historique" applaudit l'association suisse qui a porté l'affaire devant la CEDH
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Avec
- Anne Mahrer, co-présidente de l’association suisse « Les Aînées pour la protection du climat »
- Francine John-Calame membre de l’association, ancienne parlementaire du groupe des Verts en Suisse.
- Raphael Mahaim avocat qui a porté la cause des Aînées pour la protection du climat auprès de la Cour européenne des droits de l'homme et parlementaire chez les Verts.
À lire aussi : L'Affaire du siècle : l'État condamné pour son inaction climatique, décision "historique"
Mis à jour le 23 mai 2024 à 18h25 - Durée de lecture : 4 minutes Clés : Climat
Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs.
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un symptôme », assure le climatologue Robert Vautard. Une loi physique, la formule de Clausius-Clapeyron, est à l’origine de ce phénomène.
Des événements de plus en plus extrêmes
Que dit-elle ? « À l’augmentation de température de 1 °C, correspond une augmentation de l’humidité de l’atmosphère de 7 %, poursuit le directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace. Autrement dit, à mesure que le climat se réchauffe, la vapeur d’eau stockée au-dessus de nos têtes se multiplie. » Or, l’air ayant une certaine capacité à contenir celle-ci, une fois le seuil dépassé, elle finit par se condenser, former des nuages et se transformer en pluie. « Résultat : le cycle de l’eau est accéléré par le changement climatique et les précipitations sont plus fréquentes. »
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Les inondations plus fréquentes au printemps
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Commençons par exclure le bitume et le béton des parkings. Ce sera certes cher, mais de grands volumes d’eau pourront ainsi être absorbés. »
Si j’aurais su – Vidéo 33’42
AESH. Des accompagnantes d’élèves en situation de handicap témoignent (Vidéo | 33’42)
L’« école inclusive », une bonne idée devenue cauchemar
Le 23 mai 2024
Voir la vidéo :
L’« école inclusive », une bonne idée devenue cauchemar par Là-bas si j'y suis
436 000 enfants en « situation de handicap » en France. Comment sont-ils scolarisés au pays de monsieur Macron ? Une société se mesure à la façon dont elle traite ses vulnérables. Rencontre avec celles et ceux qui les accompagnent, et qui ne baissent pas les bras.
On les appelait les « attardés », les « arriérés », les « handicapés ». En 2005, une loi pour « l’égalité des droits et des chances » permet de normaliser la scolarisation des élèves en situation de handicap. On est alors passé de 134 000 enfants à plus de 436 000. Qu’en est-il aujourd’hui ? Derrière les chiffres et les stratégies électoralistes quelle est la réalité de la scolarisation de ces enfants dans les classes dites « ordinaires », ce que les pouvoirs publics appellent désormais « l’école inclusive » ?
Pour en parler, Laurence De Cock reçoit plusieurs témoins et acteurs de cette « école inclusive » :
– Coline Dussolier, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) en lycée professionnel
– Cécile Stassi, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) à Paris
– Frédéric Grimaud, professeur des écoles et chercheur en sciences de l’éducation, auteur du livre Enseignants, les nouveaux prolétaires. Le taylorisme à l’école aux éditions ESF Sciences humaines.
L.B.
Shell tenait son Assemblée générale mardi 21 mai. 19% des actionnaires ont voté pour une résolution climatique appelant la major à renforcer ses objectifs afin d'être alignée avec l'Accord de Paris. @Shell
L’AG de Shell donne un aperçu des pressions qui pèsent sur les majors pétrolières. Des dizaines d’actionnaires ont exprimé leur mécontentement après le revirement de la major sur ses ambitions climatiques, des manifestants ont interrompu la réunion et 19% des actionnaires ont voté en faveur d’un meilleur alignement avec l’Accord de Paris.
...
Selon un rapport de Big oil international, publié mardi 21 mai, aucune des huit majors pétrolières et gazières internationales – Chevron, ExxonMobil, Shell, TotalEnergies, BP, Eni, Equinor et ConocoPhillips – n’a de plan climat qui est aligné sur l’Accord de Paris et encore moins sur la décision récente de la COP28 de sortir des énergies fossiles. Six d’entre elles (Chevron, ExxonMobil, TotalEnergies, ConocoPhillips, Equinor et Eni) ont même un objectif explicite d’augmenter la production de pétrole et de gaz à court terme. A elles seules, ces huit entreprises sont en passe d’utiliser 30% du budget carbone restant, soit les émissions de gaz à effet de serre que le monde peut rejeter, pour limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C.
https://www.oilchange.org/borc/
Déjà 81567 signataires
Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »
Le ministère s'entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre. Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre.
À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan qui :
- trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;
- remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ;
- désorganise les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ;
- va dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ;
- remet en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ;
- dépossède les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.
Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels.
Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.
Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la *liberté pédagogique et les conditions de travail, nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les élèves.
De nombreux lycéens, du Lisa entre autres, se sont joints à la fronde après avoir bloqué leur lycée.
Photo Renaud Joubert
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Par Lénaëlle SIMON - l.simon@charentelibre.fr, publié le 1 février 2024 à 17h45, modifié à20h38.
Près de 600 enseignants ont manifesté ce jeudi à Angoulême contre les dernières mesures annoncées, notamment les groupes de niveaux au collège.
Ce n’est que la deuxième fois qu’elle manifeste en 25 ans. Et quand elle parle de son métier, ce sont les larmes qui interrompent cette professeur de français d’un collège rural, descendue dans la rue parmi presque 600 autres enseignants et personnels éducatifs, ce jeudi à Angoulême. « J’ai choisi ce métier par conviction mais je ne m’y retrouve plus. On nous donne juste une pelle pour creuser un peu plus. Le service public est en train...
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Commentaires
- SEUNSA16 2 février 2024 à 15:27
@candide16 Le temps de travail devant élèves est très largement en dessous dans les pays qui reussissent PISA et ces mêmes pays ont banni les groupes de niveau. - SOTTICO COCO..... 2 février 2024 à 15:27
@Angoumoizinzin Pourquoi avons nous ces connaissances ? Nous aussi avons des diplômes Bac + 5 et/ou Bac + 6, major ou pas de la promotion sans pour autant ignorer des connaissances de base. Il n'y a pas de priorité mais une continuité que nos enseignants transmettaient sans rechigner. Mon avis est que les deux sont nécessaires pour une tête bien faites. Il ne faut pas partit boiteux. - SEUNSA16 2 février 2024 à 15:03
@Le retour du Jedi Raté !!!Peter Blatchford en est spécialiste. Dans ses différentes recherches, il nous apprend que le regroupement d’élèves par niveau ou par aptitudes n’a pas vraiment d’effets sur les apprentissages des élèves. Si le regroupement tend à améliorer la réussite des bons élèves explique-t-il, il est préjudiciable pour les plus défavorisés et ceux à besoins particuliers. Les groupes de niveau peuvent démotiver ces derniers et conduire à des attitudes antiscolaires. Pour autant, le chercheur tempère. Ces groupes de niveau peuvent être pertinents selon lui, mais seulement à certaines conditions. Quelles sont ces conditions ? D’après Blatchford, il semble qu’il faille tenir compte de plusieurs facteurs déterminants dans le regroupement des élèves : la taille de la classe, le fait que les groupes soient dans la classe ou hors la classe, les interactions entre élèves, entre l’enseignant et les élèves, ainsi que la pratique pédagogique mis en œuvre. Les résultats de ses recherches montrent que lorsque l’effectif est trop important, cela conduit à des problèmes de gestion de classe et que cela impacte directement les conditions d’apprentissage. Le chercheur prône aussi une formation des enseignantes et enseignants au travail de groupe et au développement des compétences psychosociales des élèves – qui sont nécessaires aux interactions au sein de groupe. Selon lui, lors d’une organisation pédagogique en groupe, l’enseignant doit prioritairement travailler sur ces compétences psychosociales avant d’aborder les compétences cognitives. Ces dernières contribuent à l’amélioration des compétences des élèves. C’est ce que le chercheur nomme une « pédagogie sociale ». Il faudrait relire vos références - Angoumoizinzin 2 février 2024 à 14:15
@SOTTICO COCO..... Mon neveu ne sait pas non plus où situer la Loire, mais il sait coder et il est major de sa promo en école d'ingés. A votre avis, lequel de ces deux savoirs est le plus utile et le plus prioritaire à acquérir en 2024 ?
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sous un habillage parfois séduisant, souvent démagogique, il se concentre sur des « problématiques » qui n’en sont pas et pose des constats erronés avec des solutions qui n’en sont pas.
Il faut l’affirmer haut et fort : l’extrême droite n’est absolument pas un parti pour faire valoir les revendications des travailleur·euses, des retraité·es, des privé·es d’emploi et elle est en totale opposition avec tout ce que défend la CGT.
L’extrême droite est un danger mortel pour les travailleuses et les travailleurs !
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?2tH-Ig