Après Jean-Paul Delescaut, responsable de la CGT, Rima Hassan, candidate aux européennes, c’est maintenant Mathilde Panot, présidente La France Insoumise du principal groupe d’opposition au parlement, qui est convoquée au commissariat pour son activisme en faveur des droits humains et de la solidarité avec les Palestinien·nes.
Ces convocations de responsables politiques, associatifs et syndicaux sous motif fallacieux d’apologie du terrorisme sont des attaques sans précédentes aux libertés publiques et aux principes démocratiques.
La gauche politique, les groupes parlementaires de la NUPES et tous les mouvements progressistes doivent répondre tous ensemble, unitairement à ces attaques remettant en cause nos principes démocratiques et valeurs de solidarité. Cela pourrait se faire par un meeting commun comme proposé par Olivier Besancenot ou par d’autres formes d’actions
344 ont signé
Ligue des droits de l'Homme Section de Auch L'Isle-Jourdain
Les Amis de la Terre Gers
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Dans le Gers, les libertés publiques sont également menacées. Stéphane Cazaban, un apiculteur qui possède une parcelle de bois pour ses ruches à Haget, est convoqué le 23 mai devant le tribunal correctionnel d’Auch pour : “Infractions au Plan Local d’Urbanisme”.
La LDH apporte son soutien entier à Stéphane Cazaban. En effet, le motif invoqué concernant le non respect du PLU cache la véritable raison de cette action en justice : son opposition au projet d’un parc photovoltaïque de 8 hectares sur des prairies naturelles bordées de haies qui doivent être détruites et déboisées.
Stéphane Cazaban est accusé d'héberger sur son terrain des constructions en bois qui contreviendraient aux règles du PLU d'Haget. Il s’agit de cabanes construites par les militants écologistes de la Zone à défendre de l’Orchidée opposés au projet, avec des palettes de bois empilées sans fondations, qui d’ailleurs ont été démontées depuis. L’apiculteur n’a pas construit ces cabanes, il ne les a jamais utilisées.
Stéphane Cazaban a également été mis en cause par les gendarmes après un regroupement de 15 personnes devant la mairie d'Haget en septembre dernier.
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Ici, à Haget, ce sont des palettes en bois qui deviendraient menaçantes. Non pas en elles-mêmes, mais parce que leurs assemblages ne respecteraient pas le PLU d'Haget.
Dans les "libertés publiques", la LDH englobe l'ensemble des droits et libertés, individuelles comme collectives, garantis par les textes législatifs de notre État de droit. Libertés car elles permettent d'agir sans contrainte, Publiques car c'est à l’État que revient d'être le garant des conditions d'exercice de ces libertés ; il les reconnaît et les aménage. C'est la protection juridique conférée aux libertés publiques qui établit et organise leur inviolabilité.
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la loi d’Accélération des Energies Renouvelables - votée fin 2022 – a ouvert la porte aux industriels français et étrangers et institué la “Raison impérative d’intérêt général”, ce qui permet de ne plus respecter les textes de protection de l’environnement.
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Ndlr : demande d'infos supplémentaires sur les enr ATT
Connu / TG le 22/03/23 à 18:09
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Le Média @LeMediaTV
"Si vous n’avez rien jamais commis comme violence, mais que vous êtes fiché comme ayant participé à des manifestations, tous les samedis, pendant 3 mois, il y a de grandes craintes que votre poste soit refusé." @laquadrature
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Lors de son interview à Brut, début décembre, Emmanuel Macron déclarait qu’il ne laisserait personne dire que les libertés étaient réduites en France.
4:45 PM · 15 déc. 2020·Twitter Media Studio
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Par Arthur Messaud, juriste à La Quadrature du Net
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Le samedi 28 novembre 2020, Jean-Luc Mélenchon était en meeting en réalité augmentée pour les libertés publiques. Il a expliqué qu'il fallait dès maintenant commencer à débattre sérieusement des questions programmatiques pour affronter la situation au moment de la prise du pouvoir en 2022. Il a parlé du pays dévasté par la crise sociale et sanitaire et des problèmes repoussés par Macron à l'après-élection comme les prêts garantis par l'État, l'interdiction du glyphosate ou encore la sortie du nucléaire.
Après une journée de manifestations pour les libertés publiques dans tout le pays, le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale est aussi revenu sur la question des violences policières. Il a appelé à refonder la police en dissolvant les brigades de voltigeurs, de la BAC et de l'IGPN. Il a demandé que soient expulsés de la police les violents, les racistes et les homophobes afin de retrouver une police républicaine de gardiens de la paix.
Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur la dérive autoritaire qui mine nos institutions. Il a pointé la remplacement inquiétant du gouvernement et du parlement par le Conseil des défense ainsi que la crise politique ouverte par Jean Castex suite à sa volonté de passer outre le parlement sur la proposition de loi sécurité globale. Autant d'occasions pour lui d'appeler à la convocation d'une Assemblée constituante pour passer à la 6ème République.
Enfin, le candidat à l'élection présidentielle de 2022 a abordé le sujet de l'unité du peuple français, menacé par la volonté de le diviser sur des questions religieuses. Il a appelé à défendre la paix civile par un retour à la laïcité républicaine. Face aux grands défis et notamment climatique, la division du peuple n'est pas une option.
Pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon : https://noussommespour.fr/ i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?FvTMSQ
Retrouvez également ce meeting dans une version accessible aux sourds et malentendants : https://youtu.be/27gHu7BeqOo
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Alexis Corbière, député insoumis de la Seine-Saint-Denis était l'invité de Patrick Roger et Cécile de Ménibus ce matin dans la matinale Sud Radio.
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LIBERTÉS PUBLIQUES - 274 commentaires
Comment défendre les droits humains et faire entendre la voix de la raison dans un pays sous état d’urgence sanitaire, traumatisé par une série d’attaques terroristes, et où règne un débat public nauséabond ? Mediapart a posé la question à plusieurs défenseurs des libertés publiques.
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Mots-clés antiterrorisme Covid 19 droits humains état d'urgence Gérald Darmanin islamo-gauchisme islamophobie Libertés
Connu / https://twitter.com/Mediapart/status/1325206646927323137
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corinne morel darleux a retweeté Mediapart @Mediapart · 7 nov.
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Derrière l’accusation d’"islamo-gauchisme", les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétromonarchies et leur radicalisation néolibérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.
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l’abominable meurtre de Samuel Paty perpétré, sus au prétendu responsable de l’attentat, l’« islamo-gauchisme ». Pendant que les trolls droitistes se déchaînaient sur les réseaux sociaux, le ministre Blanquer accusait nommément le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tout comme un ex-Premier ministre PS, Manuel Valls, tandis que d’anonymes imbéciles taguaient « collabo » sur le siège du Parti communiste et que d’autres mettaient en cause des élus d’EELV.
Il ne devrait y avoir au sein du mouvement émancipateur et écologiste aucune crainte devant un tel déferlement de haine, sinon de l’effroi devant tant de capacité à mentir. Car ce que veulent cacher ces lanceurs de fatwa, c’est leur propre responsabilité, eux dont le camp est au pouvoir depuis 2002 : leur incapacité en tant que responsables de la police à cibler les islamistes, malgré la régression constante des libertés publiques qu’ils ont promu au nom de « la lutte contre le terrorisme », leur amitié constante et financièrement intéressée avec les régimes d’Arabie saoudite et du Qatar, régimes qui ont soutenu politiquement et économiquement l’islamisme radical, leur vindicte constante et anxiogène contre les musulmans, qui ne peut que pousser les esprits les plus faibles de cette religion à tomber dans la haine en retour, leurs complicités douteuses — des proches de Marine Le Pen manifestant en 2009 avec Abdelhakim Sefrioui, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, ou le directeur du Point — dont un fonds de commerce est la dénonciation de l’islam —, Franz-Olivier Giesbert, présentant en 2014 Tariq Ramadan comme « un grand philosophe international ».
Mais il faut, pour comprendre ce qui se passe et surmonter ces tombereaux de fiel, prendre du champ. Comme je l’ai expliqué dans Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017) https://hervekempf.net/Tout-est-pret-pour-que-tout-empire-12-lecons-pour-eviter-la-catastrophe, l’islamisme radical est intimement entremêlé avec l’évolution du capitalisme des quarante dernières années : pour faire pièce à l’invasion soviétique dans les années 1980, les États-Unis ont, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, armé les factions musulmanes les plus radicales, les aidant à prendre de l’envergure. De surcroît, nonobstant le tournant rigoriste pris par l’Arabie saoudite après l’occupation de La Mecque par des extrémistes musulmans en 1980, les pays occidentaux ont maintenu les meilleurs liens avec ce pays et les autres pétro-monarchies, en raison de leurs fournitures de pétrole, alors qu’ils savaient que ces pays soutenaient le développement d’un islamisme radical. L’invasion criminelle de l’Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés a encore contribué à jeter de l’huile sur le feu du terrorisme international. Autrement dit, le refus de s’affranchir de la dépendance pétrolière et de mener une vraie politique climatique a conduit les dirigeants occidentaux à fermer les yeux sur ce qui allait devenir, à partir du 11 septembre 2001, un cauchemar.
Il faut cibler les causes du phénomène, à savoir ces alliances coupables et notre dépendance au pétrole qui en est le ressort
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l’islamisme radical, malgré les crimes abominables qu’il peut susciter, est un péril secondaire par rapport à la catastrophe écologique planétaire en cours, et dont les chiens hurlants du moment négligent si opportunément l’existence.
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tout en stimulant le désastre écologique, poursuivent le projet néolibéral de privatisation généralisée et veulent un déploiement illimité des techniques numériques. Comme ce projet est de plus en plus inacceptable, les classes dirigeantes ont choisi d’aller vers des formes de gouvernement toujours plus autoritaires. Elles reprennent aussi sans barguigner les thèmes d’islamisme, de sécurité, d’immigration, pour détourner vers ces boucs émissaires la colère populaire. Le but de la manœuvre est de refouler toute idée de se tourner vers une gauche revigorée qui voudrait s’attaquer à la réforme de la fiscalité des riches, à l’évasion fiscale des multinationales, et entreprendre une politique écologique.
Ce qui se fait ainsi jour est un capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. Plutôt que de se défendre d’un « islamogauchisme » sans substance réelle https://www.liberation.fr/debats/2020/10/23/en-finir-avec-l-islamo-gauchisme_1803361, le mouvement émancipateur et écologiste doit faire front dans l’unité, et attaquer sans broncher les politiques désastreuses menées par les capitalistes et par leurs laquais.
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Dans ce 116e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur les récentes menaces que fait peser le régime macronistes sur les libertés publiques avec notamment la volonté de l'exécutif de s'affranchir du contrôle parlementaire, avec l'application StopCovid ou encore avec la lettre envoyé au président de l'Assemblée nationale pour recueillir des propositions. Jean-Luc Mélenchon parle également de la police et des violences policières qui ont eu lieu pendant le mouvement des Gilets Jaunes. Il appelle également à participer à la manifestation du samedi 13 juin appelée par la famille d'Adama Traore.
LES LIENS
- Le programme L'Avenir en commun mis à jour : https://lafranceinsoumise.fr/2020/04/13/le-monde-dapres-peut-commencer-maintenant-lavenir-en-commun-mis-a-jour/
- Macron juge le “monde universitaire coupable” d'avoir “cassé la République en deux” : https://bit.ly/2BV0uUJ
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Clés : Coronavirus ; Justice
L’histoire retiendra-t-elle que l’épidémie de COVID-19 a été un moment-clé dans un processus de basculement autoritaire de la société française ? De fait, ces dernière semaines, l’attention de l’opinion publique française a surtout été captée sur la crise sanitaire, et sur la sordide comptabilité des morts. Certes, les images de violences policières “radicales” continuaient de se propager sur les réseaux sociaux en plein confinement. Mais ce n’était manifestement que la face émergée de l’iceberg. C’est en tout cas ce que pense Raphaël Kempf.
Raphaël Kempf est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit pénal, auteur du livre “Ennemis d’état” paru aux Editions La Fabrique. Il est aussi auteur d’un article intitulé "Et le gouvernement décida de confiner les libertés", paru dans la dernière édition du Monde Diplomatique. Pour lui, le choix du gouvernement, qui a été celui d’installer un état d’urgence, comme après des attentats terroristes, ne s’imposait pas. Et ce choix a accouché de nombreuses violations de nos droits fondamentaux. Il pointe notamment la prolongation administrative de la détention provisoire pour les prévenus. Pendant le confinement, explique Raphaël Kempf, la police a été mise en situation de fabriquer la loi et d’exercer la justice. Un confinement qui est en train d’être progressivement levé, alors que l’état d’urgence sanitaire demeure. Pour éviter une seconde vague, le gouvernement a mis en place des dispositifs de traçage du virus, comme l’application StopCovid et les bridages sanitaires. Pour Raphaël Kempf, ces dispositifs sont de vraies menaces pour les libertés publiques.
Aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Gh1n-A
prolong(ation)(é)(e)(ment)(s) arbitr(a)(g)(é)(ir)(e)(s)
3,863 signataires
Camille Halut, membre d’un Observatoire des libertés publiques – la Legal Team de la LDH Montpellier – est aujourd’hui poursuivie pénalement pour son activité en matière de défense des droits fondamentaux.
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parmi trois mille manifestants pour une violation du Code de la route, le parquet, qui n’ignorait rien du rôle de celle-ci, a-t-il l’intention d’interdire l’observation des actions de la police et de la gendarmerie en détournant la loi de son objet ?
Dans un Etat de droit, à l’instar des médias, les observateurs et défenseurs des droits (dont la protection est rappelée, notamment, par les « Lignes directrices » adoptées par la Commission pour la démocratie par le droit du Conseil de l’Europe et par la Déclaration de l’ONU sur les défenseurs des droits de l’Homme), doivent être autorisés à opérer librement dans le cadre de leur mission d’observation de l’exercice de la liberté de réunion et de manifestation. Et cette activité ne peut légitimement constituer un délit.
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Organisations membres du Comité de soutien :
Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Alterniba, Amis de la Terre, Amnesty international France, Anticor, Association des Tunisiens en France (ATF), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH), Attac, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Comité Vérité pour Adama, Coordination nationale Pas sans nous, Délinquants solidaires, Droit au logement (Dal), Droits et solidarité, Emmaüs France, EuroMed Droits, Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti), Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération française des motards en colère (FFMC), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Fondation Copernic, France nature environnement (FNE), Gilets jaunes de Commercy, Gilets jaunes signataires DECLA TA MANIF, Greenpeace, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Médecins du monde, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement national lycéen (MNL), Oxfam France, Planning familial, Réseau Sortir du nucléaire, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des personnels de l’éducation et du social-Protection judiciaire de la jeunesse (SNPES PJJ), SOS Racisme, Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale Solidaires.
Télécharger le texte en format PDF https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2019/09/Comit%C3%A9-de-soutien-Camille-Halut-2.pdf
En savoir plus sur les différents observatoires des libertés publiques et des pratiques policières https://www.ldh-france.org/observatoires-des-pratiques-policieres-agir-pour-la-defense-des-libertes-publiques/
Signez la pétition pour soutenir Camille Halut
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Le 17 juillet 2019, la Commission des Lois auditionnait Christophe Castaner, ministre de l'intérieur sur le "bilan" du gouvernement en matière de sécurité.
L'occasion pour moi de dresser son "bilan" de ministre de l'intérieur : des mutilés, des morts, des policiers à bout, des politiques sécuritaires renforcées, des libertés publiques amoindries... Combien de temps encore devrons nous subir une telle politique !
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