Jeudi soir à Bar-le-Duc, le débat public sur les alternatives à l’enfouissement des déchets radioactifs s’est mué en un grand cri contre le projet Cigéo. Les opposants, nombreux, ont dénoncé ses conséquences pour leur territoire.
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À l’intérieur, un groupe d’opposants était déjà installé, avec la ferme intention de tourner le débat en dérision. Ils ont gratifié d’applaudissements nourris Michel Badré, membre de la Commission particulière du débat public (CPDP) chargée de l’organisation du débat, après sa présentation de la soirée.
L’entreposage à faible profondeur, seule alternative présentée un tant soit peu crédible
Christophe Kassiotis, directeur des déchets à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et Aurélien Louis, de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), ont ensuite entrepris d’expliquer ce qu’ils attendaient de la soirée, en tant que maîtres d’ouvrage du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) — le texte de programmation que le débat public est censé enrichir.
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« Si Cigéo a été installé ici, c’est à cause d’élus qui veulent se gaver de l’argent du GIP [Groupement d’intérêt public] Haute-Marne, a dénoncé Dominique Laurent, maire de Bettancourt-la-Ferrée, à 45 kilomètres du laboratoire de l’Andra. La CCI [chambre du commerce et de l’industrie] dit avoir rassemblé 33.000 signatures d’artisans et d’industriels favorables au projet mais c’est faux ! Je discute avec des artisans et tous savent que Cigéo est la mort de notre territoire. »
« Les technologies nous rendent des services mais aucune n’a jamais défailli. Rappelez-vous l’accident du Concorde, à Gonesse : pensez-vous que ceux qui l’ont conçu pensaient qu’il allait exploser à cause d’une petite plaque métallique ? Pour les déchets radioactifs, le même phénomène du paramètre inconnu, imprévu, s’applique. Je dénonce l’outrecuidance des agents de l’atome qui minimisent ce paramètre inconnu et augmentent le risque, est intervenu une personne du public. Sans parler, sur le plan démocratique, des élus qui ont accordé une confiance aveugle au projet. Pour nous, Cigéo signifie corruption, enfumage, garde à vue. Si l’on considère que la République française est représentée par la belle Marianne, Paris en serait sans conteste le visage. Mais la Meuse, à cause de Bure, est devenue le trou du cul de la République qu’on torche avec des billets de banque ! »
« Comment croire encore en la démocratie et en ma vie sur ce territoire ? »
« On a fabriqué des déchets pour lesquels on n’a pas de solution. La solution proposée par M. Laponche semble la plus raisonnable. Mais de grâce ! Commençons par arrêter de produire de nouveaux déchets », a imploré un homme aux cheveux blancs.
LE FONDATEUR
Denis Payre
Denis Payre est un entrepreneur français. Diplômé de l'ESSEC, il est le fondateur de Business Objects et Kiala, deux sociétés innovantes et en forte croissance qui ont connu des succès mondiaux et sont désormais les centres de compétences mondiaux des géants SAP et UPS. Il s'est également engagé dans la vie associative en créant Croissance Plus, a financé et accompagné de nombreuses startups et a co-fondé le mouvement politique Nous Citoyens.
LA SOLUTION NATURE AND PEOPLE FIRST
Les micro-step urbaines intégrées
Nature and People First a imaginé une solution de stockage d’énergie qui s’intègre à l’environnement urbain : l’implantation de petites stations de pompage-turbinage en sous-sol, sous les bâtiments ou les parkings. L’énergie est stockée de manière 100% renouvelable, directement sur le lieu de consommation, ce qui permet aux gestionnaires de réseaux de faire face aux pics de consommation sans avoir recours à des sources d’énergie complémentaire polluantes.
Une Micro-STEP Urbaine Intégrée est constituée de deux bassins d’eau séparés par un certain dénivelé et reliés par une conduite forcée. Le dispositif est complété par une pompe et une turbine. La pompe est actionnée lors des pics de production, permettant de stocker l’eau dans le bassin le plus haut. Lors des pics de consommation, cette eau est libérée vers le bassin bas, actionnant la turbine et produisant de l’énergie.
France
Nature and People First, SAS
140 bis rue de Rennes
75006 Paris France
Tel: + 33 6 63 35 17 61
USA
Nature and People First America, LLC
405 Waltham Street
Lexington, MA 02421
Tel: + 1 (781) 491-5364
Email
denis.payre@natureandpeoplefirst.com
voir aussi vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=8ihg2sf2lC4
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A quoi ressemble la 5ème vie de Denis Payre ?
344 vues - 0 - 0 - DECIDEURSTV - Ajoutée le 23 mars 2015
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À l'heure de la COP24, France 24 se penche sur l'impact du réchauffement climatique en France. Pour contrer les épisodes caniculaires, un horticulteur français a inventé le polyter : des granulés ultra absorbants qui permettent de stocker l'eau.
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En France, Philippe Ouaki ne possède pas l’agrément pour utiliser son produit sur les cultures alimentaires, par manque d’études toxicologiques.
L’inventeur commercialise le produit, mais refuse de vendre sa formule magique. Pour l’horticulteur, le polyter doit rester accessible au plus grand nombre. Il a mobilisé ses propres fonds pour démarrer sa mission. "C’est l’antidote pour les problématiques de sécurité alimentaire, l’antidote au niveau des problèmes de dérèglement climatique, et de reforestation, de stabilisation du climat", commentel'inventeur.
Mais il faudra du temps pour connaître les conséquences de l’utilisation du polyter à long terme. Malgré tout, chaque année, Philippe Ouaki en exporte 150 tonnes, dans certains pays d’Europe, mais essentiellement dans des pays en développement, comme au Sénégal.
Épisode 1 de la série COP 24 : La Camargue menacée par le réchauffement climatique.
https://www.france24.com/fr/20181203-cop24-france-camargue-montee-eau-rechauffement-climatique
Épisode 2 de la série COP 24 : Avec l'hydrolienne, l'île d'Ouessant à la pointe de la transition énergétique
https://www.france24.com/fr/20181204-cop-24-ile-ouessant-hydrolienne-electricite-transition-energetique
Épisode 3 de la série COP 24 : Les vins français menacés par le réchauffement climatique
https://www.france24.com/fr/20181205-cop24-vins-francais-menaces-rechauffement-climatique-france-climat
ndlr :
- sur le bilan global de ce produit, on peut avoir des doutes
Les dénégations de la CAC d’Ottmarsheim sur la dangerosité de son stockage d’ammonitrate révélée par Reporterre s’effondrent à la lecture des rapports d’inspection réalisés par les services de l’État. Des documents publics qu’il nous a fallu, cependant, aller chercher physiquement à la préfecture du Haut-Rhin.
Colmar (Haut-Rhin), reportage
... Les non-conformités frappant les stocks d’ammonitrate dans la Coopérative agricole de céréales (CAC) d’Ottmarsheim que Reporterre avait révélés à la mi-septembre. ...
Six non-conformités et trois observations relevées par la Dreal sur le site d’Ottmarsheim
La Dreal signale entre autres dans son rapport que « les lances à incendies n’ont jamais été mises en place », que « le plan d’intervention présent sur le site n’est pas la dernière version en vigueur dans l’établissement. Il ne traite pas ou peu d’engrais (…) et particulièrement de nitrate d’ammonium », que « les consignes au personnel ne sont pas suffisamment explicites pour être exécutées correctement dans l’urgence », que « la clôture entre la CAC est ses voisins n’est pas continue jusqu’au Grand Canal d’Alsace », etc. D’autres points, tels que la présence d’employés fumant à proximité des cases d’ammonitrate ou de chouleurs trop proches des stocks n’ont eux, pas pu être confirmés lors de l’inspection. Les six non-respects de la réglementation se sont vu ordonner une mise en conformité allant de trois à six mois. ... il aura fallu que l’inspecteur de Groupama relance de nouveau la préfecture pour que soit prise en considération l’intégralité des faits qu’il a révélés, et qui concernait également les coopératives agricoles d’Ensisheim, de Colmar et de Pont d’Aspach.
« Les stockages étant inférieurs à 250 tonnes d’ammonitrate, aucun texte spécifique n’est applicable pour les réglementer »
Pour obtenir l’accès aux rapports de la Dreal, nous recommandons de prendre rendez-vous auprès de la préfecture à l’adresse suivante : pref-bepic@haut-rhin.gouv.fr
LA DREAL ÉCRIT AU DIRECTEUR DE LA CAC D’OTTMARSHEIM
Energie - 5 partages - Réagir 2 réactions
Une cinquantaine d'exposants étaient présents hier aux Journées Hydrog-ne dans les territoires à Toulouse./ Photo DDM
«Carburant de la mobilité du futur», selon la présidente de la région Occitanie Carole Delga, l'hydrogène est à l'honneur à Toulouse depuis hier. Dans le hall du Centre de congrès Pierre -Baudis, où se tient jusqu'à ce soir la sixième édition des «Journées Hydrogènes dans les territoires», les 350 participants se pressent autour des stands.
À l'image de sa présidente arrivée en voiture à hydrogène, de nombreuses initiatives, aussi bien académiques qu'industrielles, tournées vers cette filière ont fleuri dans la région. C'est d'ailleurs la deuxième fois que ces journées sont organisées en Occitanie. La toute première édition avait eu lieu à Albi en 2013.
Recherche en pointe
«Cela s'inscrit dans notre volonté de devenir première région à énergie positive d'ici 2050», affirme l'ancienne ministre qui insiste sur «la stratégie globale» de la collectivité. Pour cela, elle a mis en place la stratégie Repos, dont l'objectif de produire 4 000 GWh d'hydrogène vert à l'horizon 2050.
Les transports sont particulièrement concernés, non seulement par le biais de géants industriels comme Airbus et Safran Power Units dans l'aéronautique, d'Alstom dans le ferroviaire ou encore d'Ariane Group dans le spatial, mais aussi grâce à de nombreuses PME à l'instar de Safra à Albi qui conçoit des bus à hydrogène ou de Braley et de sa station d'hydrogène. Quant à l'entreprise Bulane à Montpellier, elle a mis au point une flamme «propre» à hydrogène.
Du côté de la recherche, la région n'est pas non plus en reste. Le laboratoire Laplace a ainsi mis en place une plateforme nommée Pacaero afin de tester le vieillissement des piles à combustible et des électrolyseurs.
À l'Ecole des Mines d'Albi des chercheurs travaillent sur la production d'hydrogène par gazéification, tandis qu'au Laboratoire d'Ingéniérie des Systèmes Biologiques et des Procédés (LISBP), les scientifiques ont préféré se concentrer sur sa production par voie biologique.
«Une année charnière»
Dans la région, les départements de «l'Ariège et (du) Gard sont particulièrement dynamiques» estime Philippe Boucly, président de l'Association Française pour l'Hydrogène et les Piles à Combustible (AFHYPAC) qui organise ces Journées.
«C'est une année charnière pour la filière», annonce Carole Delga, rappelant le plan Hydrogène français lancé par Nicolas Hulot le 1er juin. Celui-ci vise à produire 10 % d'hydrogène «vert» d'ici 2023, puis entre 20 % et 40 % en 2028 et à déployer 5 000 véhicules dans cinq et 50 000 dans dix ans. Aujourd'hui, ils dépassent à peine la barre des 250.
Caroline Peyronel
Clés : Toulouse Énergie
Réactions des lecteurs
Lecteur impliqué
4048 commentaires
Provinciale, il y a 1 jour
L'hydrogène:énergie du futur....le projet est bloqué dans des cartons depuis les années 60 ! L'ingénieur qui a déposé le brevet doit être bien âgé ou disparu.Quel affront!
Lecteur impliqué
6557 commentaires
Ubu2, il y a 1 jour
Le bon commercial est celui qui rentre par la fenêtre lorsqu'on lui ferme la porte.
Le lobby du nucléaire n'arrive pas à nous placer les véhicules électriques malgré les dépenses publiques pour les bornes de recharge, pas de problème !
Alors, il nous place le moteur à hydrogène.
L'électricité est à la fois sale et propre. Propre du côté de l'utilisation mais sale du côté de la fabrication. Que ce soit avec des centrales à charbon, du nucléaire et ses déchets, et pas mieux par la construction des éoliennes.
L’auteur
Karel Hubert
Ingénieur de formation avec un parcours international (Irlande et Norvège), Karel Hubert s’est spécialisé dans l’étude des piles à combustible et dans l’économie de l’hydrogène notamment auprès du SINTEF (équivalent du CEA Norvégien) et de Grenoble Ecole de Management. Il a travaillé pendant 3 ans avec la start-up Symbio où il a été le chef de projet du Navibus-H2 (bateau hydrogène 24 passagers à Nantes) ainsi que du Kangoo ZE-H2 (prolongateur d’autonomie hydrogène) pour le développement et l’industrialisation de plusieurs modèles. Il est désormais consultant indépendant et réalise des missions d’études de faisabilité, de gestion de projet et de conseil pour les entreprises du secteur. Passionné par la rédaction, il tient un blog sur l’actualité hydrogène, www.energyvisionblog.wordpress.com, dont un article lui a valu le prix EDF Innovation et Transition énergétique 2016. Il s’intéresse aussi aux questions environnementales grâce à ses compétences en ACV (Analyse de Cycle de Vie) ainsi qu’à la transition énergétique dans les territoires.
How to use Prometheus, PostgreSQL + TimescaleDB, and Grafana for storing, analyzing, and visualizing metrics
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Prometheus is quite simple to start with. What makes Prometheus awesome is its unapologetic approach to solving monitoring in a simple and straightforward way. Its philosophy is to do one thing, and do it well. You can see this approach reflected in the PromQL language which is known for being powerful, yet simplistic.
Trad :
Pourquoi PostgreSQL est le dernier entreprôt de données pour Premetheus
comment utiliser Prometheus, PostgreSQL + TimescaleDB, et Grafana pour stocker, analyser et visualiser les résultats de mesures (métriques?) ?
Terminer ACT
Pierre-Emmanuel Casanova, le CEO d'HySiLabs, s'est prêté au jeu des questions réponses et nous parle de l'entreprise qu'il a créée en 2015 à Aix en Provence avec Vincent Lôme.
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HySiLabs a développé un vecteur liquide à base d’hydrogène, stable et sans danger à température et pression ambiantes.
Cette solution de rupture technologique dans les énergies tire parti des avantages de l’hydrogène sans les problématiques historiquement liées à son stockage et son transport. Cet état liquide inédit permet d’utiliser une logistique identique à celle des carburants conventionnels. En produisant ce liquide à partir d’énergies renouvelables, cette solution « Power-to-Liquid » facilite le déploiement de solutions plus respectueuses de l’environnement en remplacement des énergies fossiles.
En quoi votre projet est-il innovant ?
L’hydrogène est un vecteur énergétique d’avenir. Cependant, le développement de sa filière est limité par des technologies existantes inadaptées pour un stockage et un transport efficaces, et par l’absence d’infrastructure pour un usage de masse.
La solution Power-to-Liquid inédite proposée par HySiLabs permet d’accélérer l’adoption des technologies hydrogène en simplifiant la chaîne logistique. Notre technologie de rupture permet d’envisager un déploiement rapide et global de toutes ces solutions.
Qu’allez-vous montrer à Vivatech ?
Lors du salon VivaTech, nous présenterons notre technologie via une vidéo, qui permettra au public de comprendre l’intérêt et le fonctionnement de notre technologie. Un prototype d’unité de génération d’hydrogène pour les applications stationnaires de petite puissance sera également présenté afin de démontrer la simplicité de notre solution.
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Notre vision à plus long terme est de renforcer l’équipe et de s’appuyer sur l’expertise d’un industriel comme ENGIE pour déployer rapidement et efficacement cette solution sur un marché de masse.
par Olivier | Mar 29, 2018 | Non classé | 0 commentaires
Energiestro, rendre possible un monde renouvelable grâce au stockage.
Energiestro développe une technique de stockage des énergies renouvelables grâce à des volants d’inertie 10 fois moins chers que ceux existant habituellement car fabriqués en béton.
Energiestro a pour ambition de permettre le développement des énergies renouvelables
en proposant un stockage massif à très faible coût.
Du 24 au 26 mai prochain, Energiestro sera présent
lors du salon Viva Technology à Paris sur le Lab ENGIE.
André Gennesseaux, son co-fondateur nous parle de son projet,
de sa vision de l’avenir de l’énergie et des liens entre sa startup et ENGIE….
Article Complet sur le site Innovation Engie
https://innovation.engie.com/fr/articles/actualiteAction/energiestro-making-the-world-more-renewable-through-storage/8949/8/3
dont
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pour une maison particulière, nous pourrions envisager une unité de stockage d’un volume de 2m3 à peu près, qui permettrait de stocker 100% de la consommation d’une maison sur 24 heures.
Bien sûr, le Graal du stockage serait de pouvoir stocker tout l’été pour utiliser l’énergie tout l’hiver, comme le font les plantes. Mais actuellement, plus modestement, le stockage n’est capable que de stocker l’énergie solaire dans la journée pour la restituer la nuit.
...
"
ndlr : donc combiné à l'hydrogène pour le long terme, c'est une excellente solution avec un modèle de faible taille qui sera alors suffisant ?!
ATT commercialisation en 2019 ?
par Olivier | Mar 15, 2017 | Non classé
Lecteur vidéo
12:54
13:40
https://www.btp.tv/voss-volant-stockage-solaire
884 282 vues - 3,2 k - 125 - 384 commentaires
TEDx Talks
André Gennesseaux : Passionné de mécanique, André a développé une alternative à la batterie chimique : une solution mécanique low tech et innovante à base de béton pour enfin stocker l’énergie solaire à bas coût.
Né en 1962, André est ingénieur des Arts et Métiers ainsi que de l’Ecole Polytechnique. En 1988, il commence une carrière de chercheur puis devient responsable de la recherche chez Total (filiales Hutchinson et Paulstra). Il travaille sur des projets concernant la réduction des nuisances des moteurs qui donnent naissance à 20 brevets dont plusieurs sont en exploitation aujourd’hui. Avec sa femme Anne, il fonde Energiestro en 2001, une entreprise innovante française qui développe la technologie du volant de stockage d’énergie, avec pour principal objectif de diminuer le coût du stockage qui est encore bien trop élevé avec la technologie de la batterie. Pour ce projet de volant de stockage solaire, il est lauréat du « Concours Mondial d’Innovation 2030 » en 2014 et remporte en 2015 le concours EDF-Pulse.
This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community. Learn more at http://ted.com/tedx
Catégorie Organisations à but non lucratif
Myrtille Delamarche DOM - TOM , L'Usine de l'Energie , Energies renouvelables , Photovoltaïque
Bonne nouvelle Hydrogène de France (HDF Energy) a annoncé le 28 mai un projet de centrale solaire couplée à une unité de stockage à l’hydrogène d’une capacité plus importante que la batterie géante de Tesla en Australie. Elle sera installée en Guyane, à Mana près de Saint Laurent du Maroni.
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Avec sa future Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), prévue pour 2020, HDF Energy sort le stockage hydrogène de la R&D pour l'industrialiser. Accompagné par des investisseurs privés, le groupe français veut investir 90 millions d’euros dans une centrale solaire d'une capacité de 55 MW en pointe, dont l’intermittence sera presque effacée par une unité de stockage de 140 MWh, plus que la batterie géante construite par Tesla en Australie (129 MWh) suite à un pari d’Elon Musk pris sur Twitter.
Cette unité de stockage fonctionnera à base d’hydrogène mais sera "couplée à un étage de batteries lithium-ion pour augmenter la disponibilité de l’énergie", précise Sylvain Charrier, directeur du développement Outre-mer d’HDF. Ce projet est développé sur un procédé Renewstable de HDF Energy. Consommant de l’eau et du soleil, la centrale ne rejettera que de l’oxygène et de la vapeur d’eau.
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Aujourd’hui, la capacité du parc électrique guyanais est de 286 MW pour une production moyenne de 910 GWh. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle prévoit pour 2023 une production de 1375 GWh, répartie entre 1075 GWh d’énergies renouvelables et 300 GWh de thermique (fuel), qui représente aujourd'hui près de 45% du mix énergétique guyanais. Avec 10 MW en en heures de pointe (50 GWh par an) d’énergie verte, la CEOG réalise seule la moitié de l’objectif assigné à l’ouest guyanais de développer 20MW. Objectif qui devrait être revu à la hausse (à 40 ou 45 MW) pour intégrer les nouveaux besoins, notamment ceux de Montagne d'Or (20 MW en continu). Et HDF ne compte pas s’arrêter là : "nous avons d’autres projets en Guyane", confirme Sylvain Charrier. D'autres projets sont portés par des concurrents de HDF pour des unités additionnelles de production dans la région.
"Ce projet ne répond pas à nos besoins, mais il y en a d'autres en cours. Cela démontre comment des projets industriels comme le nôtre créent des emplois induits. L'ouverture d'un corridor avec une ligne à haute tension et une route élargie financée par Montagne d'Or entre Saint Laurent du Maroni et le site va créer des opportunités de développement économique qui créeront des besoins énergétiques", relève Pierre Paris, président de la Compagnie Montagne d'Or.
Créé en décembre 2012 par Immosun Solutions, bureau d’études spécialisé dans les énergies renouvelables, HDF Energy construit son usine de piles à combustible près de Bordeaux. Elle devrait êre opérationnelle en 2019.
2 commentaires
30/05/2018 - 22h25 - JO
tesla a fai sa ferme de panneaux et stockage en moins de 100 jours sinon il l offrait... donc dire "le Français HDF Energy plus fort que Tesla en Australie" il faudrait qu il est finit avant le 15 aout 2018 et a priori pas avant 2019 donc nul.. zero... out HDF Energy ..., tesla winner
04/06/2018 - 05h41 - Dimitri
Incroyable niveau de grammaire, JO. Donc si le titre de cet article est un peu trompeur, cela signifie que la société HDF est nulle ? Cerveau... Au fait, vous faites quoi dans la vie ? Vous créez des emplois ? Vous construisez des centrales énergétiques ? Que faites vous pour vous octroyer le droit d'insulter une entreprise qui jusqu'à présent, n'offre pas vraiment le flanc aux critiques ?
26/06/2018 - 06h34 - Bolo
Ah...cette implantation prévoit seulement de déboiser 200ha de foret amazonienne qui jouxtent un village amérindien, rien de grave n'est ce pas...
Ndlr : le pj montagne d'or ayant été arrêté, quid de ce pj qui a tout d'un GPII ? ACT
Accompagnement sur les questions technologiques et non technologiquesAu-delà d'être un lieu de rencontre et d'échange entre les acteurs, et d'accompagnement au développement de technologies opérationnelles, le Cluster travaillera aussi sur des questions non technologiques, tant sur des aspects réglementaires qu'autour de la mobilisation de l'offre, via par exemple le développement de la commande publique, très attendu par les acteurs comme levier d'enlenchement de marchés industriels... Autant d'actions du cluster qui seront menées en complément des aides de la Région aux entreprises du secteur.
Suite à cette première journée de rencontres et de présentation du Cluster, « les prochaines étapes vont consister en la structuration du Cluster en différents domaines d'activités, et à la construction d'une feuille de route, qui sera déployée à partir de septembre », indique Anna Wachowiak, DGA Pôle Développement économique et environnemental au Conseil régional.
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Reconnaissance de la lutte contre le réchauffement climatique
En plus d’une veille réglementaire sur les sujets liés à la fertilisation des sols, l’Association a noué des liens avec des chercheurs et des institutions afin de lancer son projet de reconnaissance des pratiques de nos agriculteurs. L’idée est de quantifier objectivement le stockage de carbone dans les sols que permet l’utilisation des technologies Marcel Mézy, afin de se lancer dans un modèle triangulaire entre agriculteurs/institutions/opérateurs privés (par l’octroi de crédits carbone).
connue / https://twitter.com/AssoPSTV/status/868731264148361216
ndlr : groupe de pression de qui pour qui ? des doutes -> https://twitter.com/AssoPSTV/with_replies TRÈS rassurant un vrai référent allié ?
vérifier ACT