Comment mangerons-nous demain ? - jeudi 7 octobre 2021 - par Mathieu Vidard - La Terre au carré - France inter
54 minutes
Parce que le système qui nous nourrit est moderne, productiviste et complexe, il est aussi hyper vulnérable. Comment le remplacer par un système qui nous garantisse de trouver de quoi nous nourrir de manière soutenable ?
Comment mangerons-nous demain ? © Getty / pixdeluxe
Depuis cinquante ans, dans notre quotidien, nous avons pris l’habitude de déléguer notre alimentation à d’autres. Les acteurs du système agroalimentaire détiennent les clés de notre réfrigérateur.
L’approvisionnement alimentaire de la France s’est construit sur la base d’un système complexe de flux multiples et de *dépendances interrégionales et internationales. Résultat, aujourd'hui la chaine qui va d’un légume ou d’un animal à notre assiette se déroule sur des centaines voire des milliers de kilomètres et les étapes se multiplient...
Mais la crise de la Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité du système qui nous nourrit. Les grandes villes françaises disposent en réalité de quelques jours à peine de stock de nourriture.
Si le système agroalimentaire se grippait, les pénuries ne tarderaient pas à se multiplier.
Que voulons-nous manger demain? Quels aliments? Produits par qui et où? Dans quelles conditions? Il est impératif d’en discuter, de faire nos choix de manière éclairée.
Pour bâtir un modèle alimentaire d’avenir, des solutions existent. La France pourrait se doter d’un écosystème agricole organisé en fonction de ses besoins alimentaires. Pour cela, il faut changer radicalement nos modes de production, de distribution et de consommation.
La question de l’autonomie alimentaire commence timidement à émerger dans le débat public. Pourtant, depuis vingt ans, et malgré toutes les annonces, tous les discours et tous les engagements de principe, les pouvoirs publics, à travers les aides comme la PAC, poussent les agriculteurs à s’agrandir et à se mécaniser toujours plus. Maintenir cette logique, c’est continuer à pousser l’agriculture vers un modèle hyperspécialisé, industriel, qui produit de gros volumes et qui est surtout tourné vers la transformation alimentaire et l’export...
Chercheur sur les questions d'autonomie alimentaire, Frédéric Wallet synthétise la réalité complexe qui se cache derrière notre mode de consommation et propose des pistes à investir pour atteindre la sécurité alimentaire. il publie Manger demain, chez Tana éditions.
Spécialisée en sociologie économique et des réseaux, Yuna Chiffoleau s’intéresse plus particulièrement aux circuits courts alimentaires, et s’attache à mesurer leur impact sur les producteurs et les consommateurs. Elle a publié Manger au temps du coronavirus, éditions Apogée, en 2020.
Les invités
- Frédéric Wallet, économiste, chercheur à INRAE sur les questions d’autonomie alimentaire
- Yuna Chiffoleau, Directrice de recherche en sociologie à INRAE
Connu / https://framasphere.org/posts/12774497
"
Claude - il y a environ 21 jours
Basta! - il y a environ 21 jours
...
Pour en finir avec le modèle agricole industriel, les alternatives paysannes ne suffisent pas. Des membres de la coopérative agricole L’Atelier Paysan expliquent pourquoi dans un ouvrage récent, “Reprendre la terre aux machines”, publié aux Éditions du Seuil. Entretien à lire en accès libre
À basta! nous voulons donner la parole à celles et ceux qui réinventent un travail qui a du sens. Aidez nous à poursuivre notre journalisme indépendant, faites un don 👉 https://www.bastamag.net/don
#Agriculture #Machine #Capitalisme #Travail #Pesticides #AlguesVertes #AgricultureBio #Cooperative #Alternative #Paysan #Alimentation #LowTech #Précarité #Livre
Modèle agricole : « On ne peut pas faire porter la responsabilité des ravages du capitalisme aux paysans »
Pour en finir avec le modèle agricole industriel, les alternatives paysannes ne suffisent pas. Des membres de la coopérative agricole l'Atelier Paysan expliquent pourquoi dans un ouvrage récent, Reprendre la (...)
Public – Je n'aime plus · Commenter
2 J'aime 1 repartage
"
61 362 vues - 3,7 k - 185 - 560 k abonnés
Le lundi 20 septembre, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Ruth Elkrief sur LCI. Le candidat de l’Union Populaire a expliqué les raisons pour lesquels il a décidé d’affronter Eric Zemmour en débat sur BFMTV le 23 septembre prochain. Il a souligné les conceptions aux antipodes entre lui et le (presque) candidat d’extrême-droite.
Jean-Luc Mélenchon a également pu s’exprimer sur ses propositions concernant l’insécurité alimentaire. Il est revenu sur les 5 fruits et légumes à petits prix bloqués, le rationnement du sucre et du sel dans l’alimentation, la fin des fermes usines, ou la conversion au bio de l’agriculture française. Autant de propositions qu’il a longuement développé récemment dans une interview au journal Libération et sur son blog.
Président du groupe La France Insoumise a également été interrogé sur son opposition au pass sanitaire, qu’il a continué de critiqué comme inefficace, autoritaire et absurde.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a réagit à la perte par la France d’un contrat de sous-marins pour l’Australie, suit à l’intervention des Etats-Unis. L’occasion pour lui de rappeler ses positions sur la nécessaire indépendance de la France et donc sa sortie de l’OTAN.
1 061 commentaires
67 127 vues - 3,9 k - 151 - 559 k abonnés - 939 commentaires
Le lundi 13 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité des Grandes Geules. Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a défendu son projet de loi d’urgence sociale comprenant notamment le blocage des prix des produits de première nécessité (gaz, électricité, alimentation) et l’augmentation du SMIC à 1400€ nets par mois. Il a expliqué que cette mesure pouvait être prise rapidement par un simple décret.
Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé l’accumulation de profits des entreprises du CAC 40 pendant la crise sanitaire alors que le reste de la population pâtissait de la crise sanitaire. Il a ainsi expliqué qu’avec les 51 milliards d’euros de bénéfices du CAC 40 lors de l’année écoulée, on aurait pu créer 1 million d’emplois au salaire moyen. Et face aux remarques sur le risque d’évasion fiscale des plus riches, le candidat à l’élection présidentielle a rappelé sa proposition de mise en place d’un impôt universel, comme le font les États-Unis.
Le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a également expliqué qu’il voulait refonder la police en renforçant les moyens de la police judiciaire dédiée aux enquêtes au long-cours quand l’accent est actuellement mis sur la BAC qui concentre ses missions sur le flagrant délit. Il a dit vouloir revenir à une logique de gardiens de la paix en la matière.
Jean-Luc Mélenchon a aussi répondu aux questions concernant la proposition d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants. Il a expliqué que cette mesure était non seulement coûteuse mais que de surcroît elle ne répondait pas aux demandes des syndicats. Il a expliqué quant à lui être favorable au rattrapage du gel du point d’indice et à une augmentation des salaires, mais aussi à une augmentation du nombre de postes dans l’Éducation nationale pour diminuer le nombre d’élèves par classe.
Enfin, interrogé sur la place de Zemmour dans l’élection présidentielle, il a expliqué que ce dernier créait de la peur pour créer du liant à droite.
Tr.: avec les deux avocats des GG, Marie-Anne Soubré et Charles Consigny, ainsi qu’avec Thomas Porcher, professeur d’économie. selon https://rmc.bfmtv.com/emission/jean-luc-melenchon-face-aux-grandes-gueules-2048143.html
4 septembre 2021 à 20h14 / Killian Bouillard
Durée de lecture : 9 minutes - Clés : Alimentation
Pour rester en bonne santé, il faut cuisiner des végétaux et consommer peu d’aliments ultratransformés, affirme l’auteur de cette tribune. Soit se passer de steaks... y compris de steaks végétaux. « Il est grand temps de nous affranchir des industriels », résume l’expert.
Killian Bouillard est docteur en sciences du sport, spécialisé en nutrition.
...
la réponse aux problèmes écologiques et de santé posés par notre consommation de viande ne réside pas dans une énième innovation technologique mais dans une approche « low tech » vieille comme le monde : faire la cuisine, mais en utilisant presque exclusivement des végétaux.
Notes
[1] La recherche a débuté en 1995 et portait sur 340 148 hommes et 227 021 femmes de 50 à 71 ans.
[2] Le score Nova a été créé afin de classer les aliments selon leur niveau de transformation. La classe 4 correspond aux aliments ultratransformés. Notons que le site Open Food Facts fournit désormais le score Nova pour de nombreux aliments industriels.
[3] Comme le montre cet article basé sur l’étude Nutrinet-santé.
Précisions
- Dans les tribunes, les auteurs expriment un point de vue propre, qui n’est pas nécessairement celui de la rédaction.
- Titre, chapô et inters sont de la rédaction.
Durée de lecture : 7 minutes - Agriculture Culture et idées
L’agriculture industrielle nourrit mal la population, et ses alternatives inoffensives ne sont destinées qu’aux classes aisées, défendent les auteurs du livre « Reprendre la terre aux machines ». Pour eux, les alternatives (bio, Amap) doivent s’inscrire dans un projet politique dépassant la seule question agricole : rompre avec les logiques de marché et de technologisation.
...
ouvrage collectif de L’Atelier paysan paru pendant la crise du Covid-19. Avec une explosion du nombre de demandeurs d’une aide alimentaire — en octobre 2020, 26 millions de personnes déclaraient ne pas avoir les moyens de manger comme elles le souhaitent —, celle-ci a dramatiquement mis en lumière un problème structurel : l’agriculture industrielle ne nourrit pas les gens.
...
les revenus dérisoires, la chute drastique de fermes et les suicides ... « clivage de classe autour de l’alimentation » plus marqué que jamais. D’un côté, les classes aisées peuvent consommer une nourriture de qualité chez Biocoop ; de l’autre, les classes populaires doivent se contenter d’Aldi, quand ce n’est pas des Restos du cœur.
...
viser au contraire « des communautés paysannes technologiquement autonomes », à l’abri des banques et des industriels. En second lieu, rompre avec les logiques de marché auxquelles ont souscrit bon nombre d’alternatives agricoles en initiant une véritable socialisation de l’alimentation. S’inspirant de la Sécurité sociale telle qu’elle existait aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs ambitionnent une Sécurité sociale de l’alimentation allouant à chaque citoyen une somme lui permettant de se nourrir décemment et, surtout, de leur donner le choix de ce qu’il mange et de la manière dont on le produit. Une telle mesure permettrait, au bout du compte, la réorganisation complète de la filière agricole, en accord entre citoyens et paysans.
...
Nourrir enfin les personnes, et non plus les banques.
Reprendre la terre aux machines. Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, de L’Atelier paysan, aux éditions du Seuil, collection Anthropocène, mai 2021, 288 p., 20 €.
Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1430150407905595489
"
Les Soulèvements de la Terre a aimé
Reporterre @Reporterre · 8h - 33 - 58 - 81
"
...
La solution : changer radicalement nos modes d’alimentation et de déplacement
...
Lettre ouverte Sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires - 27.07.2021 | Confédération Paysanne
INTERNATIONAL
La Confédération paysanne et 83 autres signataires appellent la France à résister aux pressions des multinationales et à sauver l’agriculture paysanne
Un Sommet international sur les systèmes alimentaires aura lieu en septembre 2021, organisé par l'ONU* en étroit partenariat avec le Forum Économique Mondial1. D'ici quelques jours, le pré-sommet de cette initiative se tiendra à Rome. En dépit de l'inquiétude et des remarques formulées par une grande partie de la société civile, par de nombreux acteurs du monde académique, mais aussi par certains Etats, ce sommet et ce pré-sommet se caractérisent par un manque criant d'inclusivité et un refus de tout dialogue quant aux modalités d'organisation.
Les premières orientations prises nous font craindre le pire.
En téléchargement : Lire la lettre ouverte
Connue / https://twitter.com/ConfPaysanne/status/1420028314396368914
"Conf' Paysanne @ConfPaysanne · 1h ... #UNFSS2021 #SouveraineteAlimentaire #AgriculturePaysanne - 2 - 16 - 23"
Durée de lecture : 6 minutes - Clés : Agriculture Alimentation Alternatives
... consommer moins de produits carnés et mieux agencer culture et élevage.
...
Les engrais de synthèse ont permis l’avènement d’un modèle agricole intensif « largement déséquilibré », selon Gilles Billen, directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et coauteur de cette étude
...
trois leviers
- changement global de régime alimentaire
- reconnecter la culture et l’élevage ... en finir avec l’importation de soja pour l’alimentation des animaux, l’un des principaux moteurs de la déforestation en Amérique latine.
- généraliser les rotations des cultures (que pratiquent déjà les agriculteurs bio) afin d’enrichir les terres de manière naturelle
... dix milliards d’êtres humains pourraient être nourris sans engrais de synthèse en 2050, à condition que leurs régimes soient composés de moins de 40 % de protéines animales. ... recyclage des excreta humains ...
Anticiper les risques en mangeant local avec Stéphane Linou
il y a 1 mois • 26 vues
adaptation radicale
64 017 vues - 6,2 k - 93 - 147 k abonnés
Jeudi j'ai proposé qu'on ouvre aux jeunes l'accès au RSA. Ils l'ont refusé. J'ai proposé que ce soit temporaire, le temps de la crise. Ils l'ont refusé. J'ai proposé que ce soit juste pour les jeunes de l'ASE, qui n'ont pas de famille. Ils l'ont refusé. Quand est-ce qu'on les dégage ?
Rassurez les jeunes de France : tout va bien. Il y a de "belles histoires", LREM fait "tout ce qu'il faut" pour eux, chacun "a sa solution". Le RSA, 500€ pour vivre, ils n'en ont pas besoin. Et les files devant les distributions alimentaires, c'est sûrement une hallucination.
1 145 commentaires
Clés : Agriculture Alimentation
Agriculteur bio en Charente-Maritime, actuel député écologique au Parlement européen, et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine – il en est à son deuxième mandat dans le groupe Radical de gauche –, Benoît Biteau assure que les régions peuvent constituer un outil efficace pour une transition écologique des territoires. Pour peu qu’elles fassent des choix clairs et cohérents ! L’exemple en Nouvelle-Aquitaine.
...
La maquette financière [le plan budgétaire] de 2015 en Poitou-Charentes avait réservé une grosse enveloppe pour le développement de l’AB et de l’agroécologie. Et lorsque cette région a fusionné avec le Limousin et l’Aquitaine, il a été décidé de ne pas modifier cette maquette financière et d’en faire bénéficier la nouvelle grande région. C’est comme cela que des moyens substantiels ont été apportés à cette forme d’agriculture. C’est grâce à ça que la Nouvelle-Aquitaine a pu pallier en 2018 au désengagement de l'État en faveur des aides à l'AB, et maintenir une bonne dynamique de croissance de cette agriculture-là.
...
On continue à engloutir des centaines de milliers d’euros pour des formes d’agriculture qui ne sont que le Canada Dry de l’agroécologie. On a des injonctions contradictoires en soutenant la transition écologique d'un côté et, de l’autre, des solutions agricoles qui lui tournent le dos. Prenons deux exemples : les outils d’épandage de pesticides et la politique de l’eau.
...
en tant que cogestionnaire des finances publiques, nous avons une responsabilité sur la distribution de ces aides, nous sommes là pour donner des impulsions, en l’occurrence pour favoriser la transition agroécologique. Ainsi, nos Plans de Développement Rural Régional ne devraient plus mettre sous perfusion ce type de solutions techniques qui poursuivent une agriculture chimique.
...
Quant à la politique de l’eau, en 2011, en tant que vice-président de l'ancienne région Poitou-Charentes, je n’avais pas fermé la porte aux retenues d’eau et à un soutien par la Région. J’avais simplement demandé qu’on s’engage sur un financement à 100 % afin de garantir une gestion publique de ce stockage de l’eau – qui est un bien commun. Cela signifie à la fois une gestion écologique de la ressource et un soutien apporté à certaines productions écologiques et profitables pour tous les consommateurs de la Région. Ce n’est pas le cas de celles destinées à l’exportation, tels le maïs, que ces retenues abreuvent avant tout. En outre, cette ressource bénéficie essentiellement aux exploitations actuelles et historiques, qui peuvent s’agrandir grâce à l’irrigation, alors que de nouveaux arrivants, parfois en agroécologie, n’y ont de fait pas accès. Rien qu’en Poitou-Charentes, entre les 4 départements qui la composent, on dénombre quelque 200 projets de retenues d’eau, qui pourraient mobiliser entre 300 et 400 millions d’euros d’argent public (avec un financement à 70 %). Est-ce vraiment le choix que veulent faire les habitants de Poitou-Charentes ?
...
les productions agricoles des zones entourant les métropoles de Nouvelle-Aquitaine sont très largement destinées à alimenter les vraquiers du port de La Palisse à La Rochelle, pour l’export, plutôt que les habitants de ces métropoles. Résultats, ces derniers sont nourris seulement à quelques 2 % par des productions locales… Il est temps d’assumer des choix politiques clairs, cohérents et courageux sur les priorités agricoles comme alimentaires.
...
Il y a plusieurs leviers pour changer ces orientations agricoles et alimentaires, en plus de la volonté politique indispensable à avoir. J’en citerai juste deux. Les régions sont gestionnaires du deuxième pilier de la PAC, c’est-à-dire de son volet du développement rural (1). Or, ce second pilier concerne tout de même 25 % du budget de la PAC, soit un quart des 9,5 milliards d’euros d’aides agricoles perçues par la France chaque année de l’Europe (sur la période 2014-2020). C’est insuffisant par rapport aux aides directes à la production, mais ce n’est pas rien ! Et ça peut libérer un beau volume financier pour engager cette transition agroécologique.
L’autre levier pour réorienter les politiques agri-alimentaires est celui de la commande publique. Là encore, ce n’est pas négligeable lorsqu’on est une région, qui a par exemple la compétence des lycées, et donc de leurs cantines. Ses compétences peuvent être toutefois contrecarrées par des fonctionnaires d'État gestionnaires de la commande publique pour ces repas dans les cantines, sur lesquels la région n’a pas d’autorité... Par ailleurs, pour rester sur l’exemple des cantines des lycées, la Région n’est pas le seul opérateur, elle est en fait un simple partenaire auprès d’autres collectivités (agglos, métropoles…) et elle ne peut imposer ses choix. Dès lors, les régions constituent des leviers précieux pour orienter les politiques alimentaires, mais elles ne peuvent pas se substituer à ces échelons territoriaux où se conçoivent, notamment, les fameux plans alimentaires territoriaux (PAT) multi-acteurs. Or, on constate qu’au sein des PAT il y a d’énormes disparités entre acteurs pour avancer vers le bio et le local dans les cantines, par exemple. Pour le dire autrement, si tous ces échelons de décision n’avancent pas en cohérence autour de la même volonté, cette transition aura du mal à voir le jour.
Crédits: Romain delbuenofood, Unsplash
(1) Le second pilier de la Ia PAC concerne, entre autres, la “modernisation” des exploitations agricoles, certaines aides à l'installation, un soutien pour l’activité dans les zones à handicaps naturels (par exemple les zones de montagne) ou encore les aides à l'agriculture biologique et pour des mesures dites agro-environnementales.
Ndlr : il ne lui a pas été demandé son avis sur Néo Terra https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?searchtags=N%C3%A9o_Terra ACT
Par Marie-Josée Beliveau, Chargée de campagne Alimentation et nature - 2 Commentaires
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1386032507733299208
"
Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 24 avr.
Le soleil vous donne le goût de plonger vos mains dans le sol?
Soleil avec rayons Plant
Voici quelques astuces pour cultiver un magnifique #jardin intérieur et extérieur >>>
#autosuffisance #agricultureurbaine
0 - 2 - 2
"
Elodie Ferra a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation
Des impacts positifs en terme d'emploi, d'économie, de réduction de déchets, de découverte gustative...
4 likes - 0 commentaire
Tr.: ... 2 repas végétariens par semaine ...
Ndlr : commune française située dans le département des Alpes-Maritimes
->
vidéo à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qT_NIA
Connu / https://wegreen.fr/post/187679
"
Tom Baquerre a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation
Il y a 1 semaine Public
Comme on pouvait malheureusement s'y attendre, la prochaine PAC votée par une majorité d'eurodéputé.es aujourd'hui est dans la continuité de l'actuelle et ne changera rien.
Ce sont les eurodéputé.es Renew (LREM) et PPE (LR) qui ont soutenu une PAC qui continue d'encourager le système agro-industriel pour 7 ans encore, au détriment de la santé, des paysan.nes, de l'environnement et de l'accès à une alimentation saine.
Ce vote, dont vous voyez les résultats, est un abandon. L'abandon par le Parlement européen du monde paysan et la nature. Les eurodéputé.es votaient le texte de la prochaine PAC : ils ont validé un texte terriblement à la traîne, tant sur le plan environnemental que social. L'agriculture industrielle et les fermes-usines pourront continuer à bénéficier d'aides européennes.
Les eurodéputé.es Renew ont applaudi ce texte tout au long de la semaine de vote, ils et elles continueront à le faire ce soir encore. Sans commentaire. 1 like
"
Chaque année, plus de 10 millions d’hectares de forêts disparaissent dans le monde. En Asie du Sud-Est, la culture du palmier à huile est une cause majeure de déforestation.
En France, plus de 75% de l’huile de palme que nous consommons sert à faire rouler les voitures sous forme de biocarburant. Un chiffre qui pourrait encore bondir avec la mise en service progressive de la bioraffinerie de La Mède appartenant à Total.
C’est pour mettre fin à ce scandale que les députés ont voté une loi excluant l’huile de palme de la liste des biocarburants privant ainsi Total d’un précieux avantage fiscal. Depuis, le géant de l’énergie multiplie les tentatives pour saboter cette loi.
Débouté par le Conseil Constitutionnel, mis en échec par les députés malgré un lobbying éhonté, Total a réussi à négocier une exception avec le gouvernement pour les distillats d’acide gras de palme (palm fatty acid distillate, PFAD en anglais). L’entreprise prétend qu’il s’agit d’un simple déchet alors qu’il s’agit de l’un des principaux produits à base d’huile de palme transformé dans la bioraffinerie de La Mède. Une manoeuvre habile qui lui ouvre même potentiellement la voie au lucratif marché des biocarburants pour l’aviation.
Dans les prochains jours, dans le cadre du projet de loi de finances 2021, les députés auront le pouvoir de fermer définitivement les vannes à huile de palme en votant un amendement mettant fin à cette exception.
Faites entendre votre voix pour ne pas laisser Total au-dessus des lois.
...
Plusieurs députés de différents groupes politiques (EDS, LFI, Les Républicains, Territoires et Libertés…) ont déposé des amendements pour exclure de façon claire les PFAD pour ce nouveau projet de loi de finances.
...
Depuis 2015, l’utilisation d’huile de soja dans les biocarburants a été multipliée par 5. Les chiffres des douanes pour 2020 ne sont pas encore publiés mais ils devraient indiquer une accélération de cette augmentation par effet de substitution à l’huile de palme brute, exclue depuis le 1er janvier 2020 du mécanisme d’incitation à l’incorporation de biocarburants. En cohérence avec la décision sur l’huile de palme, plusieurs députés proposent d’aller au-delà d’un simple plafonnement et d’exclure également l’huile de soja.
Une exclusion de l’huile de soja de la liste des biocarburants aurait un effet de lisibilité et d’entrainement très important au niveau européen en créant un précédent favorable avant la révision, en 2021, de la liste des biocarburants à fort risque de changement indirect d’affectation des sols.
Développement des biocarburants avancés dans l’aérien : une stratégie dangereuse
...
En France, le gisement d’huiles alimentaires usagées est évalué à environ 100 000 tonnes / an d’après l’ADEME. Ce gisement est déjà valorisé à hauteur de 45 000 tonnes.
Pour sa bioraffinerie de La Mède, Total prévoit déjà potentiellement d’utiliser 100 000 tonnes d’huiles alimentaires usagées ou de graisses animales pour un approvisionnement global de 650 000 tonnes. L’exclusion des produits à base d’huile de palme de la liste des biocarburants pourrait entraîner une plus grande utilisation d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales. L’industriel vient d’annoncer un nouveau projet de reconversion de la raffinerie de Grandpuits avec un plan d’approvisionnement de 400 000 tonnes dont le détail n’est pas connu mais qui prévoit d’utiliser des quantités importantes d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales.
...
J’interpelle mon député https://www.canopee-asso.org/action/#
1936 signatures
La saison des semences est arrivée! Le gouvernement vient d’annoncer des mesures pour appuyer l’industrie agricole[1], mais nous aussi avons besoin de soutien pour faire pousser de la nourriture dans nos cours. Partout au Canada, les gens mettent la main à la pâte et se mobilisent pour accroître l'accès à des aliments locaux et sains pendant la pandémie de COVID-19 — nos villes et communautés ont un rôle important à jouer pour que cela devienne une réalité.
Les étagères vides dans les épiceries ont fait émerger l’inquiétude de pénuries alimentaires et de hausses de prix. Tout cela a déclenché un mouvement pour faire pousser des "jardins de quarantaine", afin de soutenir la production alimentaire locale ainsi que les personnes en situation d'insécurité alimentaire. Mais il y a des obstacles à surmonter : manque d'accès à un terrain, à des outils et ressources nécessaires pour cultiver des aliments nutritifs.
Nous demandons aux maire·sses des villes canadiennes de rendre disponibles plus d’espace et de ressources pour la production alimentaire. Nous avons besoin de terrains, d’outils et de l’information. C'est notre chance de réparer le système alimentaire défaillant pour le rendre plus résilient. Et ce, en permanence.
La pandémie COVID-19 a dévoilé les failles de notre système alimentaire déjà en crise. Alors que 58 % de la nourriture que nous produisons au Canada est gaspillée chaque année (plus de la moitié!), 4 millions de Canadien·nes n’en ont pas assez dans leur assiette. De plus, notre système alimentaire mondial contribue au réchauffement de la planète, causant jusqu'à 37 % des émissions de gaz à effet de serre, tout en exacerbant la déforestation et la perte de biodiversité.
Voilà les ingrédients d'un système alimentaire qui ne parvient pas à nourrir tout le monde, tout en alimentant la crise climatique. Mais avec de bonnes politiques en place, nous pouvons garantir un meilleur accès à une saine alimentation pour tou·tes, tout en réduisant considérablement notre empreinte écologique.
Nos villes et communautés peuvent atténuer la menace immédiate d'insécurité alimentaire provoquée par la COVID-19 et construire la justice et la résilience alimentaire.
Faites entendre votre voix! Écrivez à votre maire·sse dès maintenant et demandez des politiques alimentaires pour cultiver l’auto-suffisance de votre ville et communauté!
Références https://fundingportal.com/grants101/overview-of-covid-19-support-for-agri-businesses/ (en anglais)
/info marie-josee.beliveau@greenpeace.org
« Plutôt que l’amour, l’argent ou la gloire, donnez-moi la vérité. »
Henry David Thoreau
Genèse & évolution du blog
créé en 2014 pour montrer que des alternatives étaient possibles afin de construire un modèle économique vertueux.
Au cours de ce parcours, j’ai eu l’occasion de me rendre sur le littoral de la Mer du Nord en Allemagne à Bremerhaven, une région en pointe sur l’éolien offshore. J’ai rencontré des entrepreneurs dans plusieurs salons et conférences, Produrable et VivaTech pour en citer deux.
Après toutes ces années, un constat implacable s’impose : le développement durable, l’économie verte, le biomimétisme ou encore la blue economy, tous ces concepts économiques et les entreprises les mettant en pratique n’ont jamais permis de réduire notre consommation énergétique, les émissions de CO2, l’érosion de la biodiversité et des ressources naturelles.
Durant les dernières décennies :
- la concentration atmosphérique en CO2 ne s’est jamais stabilisée et a continué d’augmenter
- les émissions de CO2 ont continuellement progressé
- La crise financière des subprimes en 2007-2008 et la récession mondiale qui s’en est suivie a provoqué l’unique chute des émissions de CO2 depuis plusieurs décennies
- la croissance s’est systématiquement réalisée aux dépens du monde sauvage, le recyclage, l’économie circulaire, le biomimétisme n’y changent rien
- l’artificialisation des terres se poursuit à toute vitesse, partout dans le monde
- la déforestation accélère au Brésil et en Afrique
- les espèces animales et végétales disparaissent par centaines chaque jour
- la pollution plastique a contaminé tout l’écosystème marin, même la fosse des Mariannes à près de 11 000 m de fond…
- les green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des plantations d’eucalyptus industrielles ou des centrales charbon
- etc, etc, etc,
...
Nous ne pouvons plus nous permettre ce mensonge de la croissance verte. Il faut un changement radical sur le plan systémique, et cela commence par mettre un terme au dogme d’une croissance infinie dans un monde fini en ressources. Nous devons dès maintenant entamer une ambitieuse phase de décroissance pour limiter les dégâts, préserver les derniers écosystèmes encore fonctionnels, les ressources en eau, etc. Plus nous repoussons cette décision, plus la chute sera brutale car l’effondrement systémique est dans tous les cas inévitables.
Décroissance, décentralisation, désindustrialisation
... Les sociologues du XIXème siècle relataient déjà les dégâts ... démantèlement de tous les verrous qui nous empêchent de construire de vraies alternatives au niveau local
...
le pouvoir centralisé est depuis toujours favorable aux élites économiques ... On sait que la pollution atmosphérique tue 50 000 personnes par an en France, il n’y aucun début de commencement d’une décision courageuse. RIEN. Au contraire, on continue à autoriser la vente de SUV en masse ou à promouvoir les fausses solutions vertes comme la trotinnette électrique, la voiture électrique. ... L’UE est d’ailleurs la seconde destination pour les exportations agricoles du Brésil de Bolsonaro. Nous finançons donc la déforestation et l’extermination des peuples indigènes.
...
depuis 1972 et la publication du rapport Meadows qu’ils savent que l’effondrement systémique de notre société industrielle est inéluctable. Et qu’ont-ils fait ? Ils se sont empressés de propager la pandémie néo-libérale sur tous les continents dans les années 1980.
...
Se désintoxiquer du pétrole, se réapproprier la technique à travers le low-tech, construire des territoires autonomes sur le plan alimentaire avec la permaculture, ces évolutions impliquent de reconquérir le pouvoir à l’échelle locale. Elles ne seront jamais possibles à développer si nous conservons le système centralisé actuel guidé par les intérêts purement égoïstes d’une petite minorité.
Philippe Oberlé, rédacteur
Ndlr :
- "green bonds ou obligation vertes sont utilisées pour financer des centrales charbon", "échec de la blue économy" : demander des preuves ACT
- "peuples indigènes" je n'aime pas ce terme => creuser ACT
Planète Biodiversité
Dans un rapport publié vendredi 5 juin, la Cour des comptes européenne affirme que la politique agricole commune, la PAC, n’a que des résultats « limités » sur la préservation de la biodiversité.
Temps de Lecture 3 min. Article réservé aux abonnés
C’est un document qui rappelle à quel point la politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité. Et à quel point, jusqu’à présent, cela n’a pas été le cas. Dans un rapport publié vendredi 5 juin https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/DocItem.aspx?did=53892, la Cour des comptes européenne affirme que la PAC n’a eu un effet positif que « limité » sur la préservation de la biodiversité et que l’évaluation des dépenses en la matière par la Commission n’est « pas fiable ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Commission européenne dévoile des feuilles de route ambitieuses pour la biodiversité et l’alimentation https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/20/la-commission-europeenne-devoile-des-feuilles-de-route-ambitieuses-pour-la-biodiversite-et-l-alimentation_6040270_3244.html
L’enjeu est pourtant conséquent : sur les 86 milliards d’euros que la Commission a prévu de consacrer à la biodiversité entre 2014 et 2020 (soit 8,1 % du budget de l’UE), 66 milliards proviennent de la PAC. L’agriculture intensive est l’une des principales causes de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes en Europe. Depuis 1990, les populations d’oiseaux des champs et de papillons des prairies ont ainsi diminué de plus de 30 %.
Manque de données
« La PAC n’a pas suffi à contrer le déclin de la biodiversité des terres agricoles, qui représente une grave menace pour l’agriculture et l’environnement », regrette Viorel Stefan, chargé du rapport. Dans sa stratégie adoptée en 2011, la Commission s’était notamment engagée à renforcer la contribution de l’agriculture et de la foresterie à l’amélioration de la biodiversité d’ici 2020. Le 20 mai, elle a publié sa feuille de route pour 2030 en matière de biodiversité ainsi que sa stratégie « De la ferme à la fourchette », qui encourage une agriculture plus durable.
Les résultats seront-ils plus probants dans dix ans ? Dans son rapport, la Cour des comptes souligne d’abord qu’il est difficile de mesurer les progrès accomplis en raison du manque de données, la majorité des indicateurs existant en matière de biodiversité n’ayant pas été mis à jour par la Commission depuis au moins six ans. Les dernières données disponibles concernant la « diversité génétique du bétail », par exemple, datent de 2005 et ne sont disponibles que pour cinq Etats membres.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « La PAC, une catastrophe agricole commune » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/04/la-pac-une-catastrophe-agricole-commune_6024758_3232.html
Pour mettre en œuvre le volet agricole de sa feuille de route en matière de biodiversité, la Commission et les Etats membres disposent de deux leviers d’action principaux : les aides directes aux exploitations agricoles et les programmes de développement rural. Pour assurer le suivi du budget annuel, la Commission applique des coefficients – de 0 % si la contribution de l’aide au maintien de la biodiversité est insignifiante, 40 % si elle est modérée ou 100 % si elle est importante – aux différentes dépenses.
Il vous reste 48.97% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Connu / https://twitter.com/Fondation2019/status/1269561059213553665
"
Delphine Batho a retweeté
Fondation 2019 @Fondation2019 · 14h
La politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité, selon la Cour des comptes de l’UE
... 1 - 16 - 31
"
81 710 vues - 4,4 k - 77 - 386 k abonnés
À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On inaugure cette série avec l'économiste Bernard Friot.
Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
- Quels regards portez-vous sur la période que nous sommes en train de vivre ?
- Notre collectif est très attaché au programme du Conseil National de la Résistance. Pensez-vous que celui-ci, une fois actualisé, puisse ouvrir un chemin pour un autre avenir ?
- Selon vous, quelles mesures seraient impératives pour que le jour d’après ne ressemble pas au jour d’avant ?
Pendant une quinzaine de minutes, Bernard Friot nous parle de la période de la pandémie de Covid-19 qui a révélé la folie absolue du capitalisme, mais aussi des moyens de créer le monde d'Après, et notamment à travers la mobilisation générale des citoyens qu'il appelle de ses voeux afin de libérer nos sociétés de la logique capitaliste, comme avec son projet carte vitale alimentaire par exemple, mais rediriger les aides d'État vers les coopératives, les paysans etc, plutôt que les gros exploitants et la grande distribution ! Sécurité sociale du logement, sécurité sociale alimentaire etc, tout un programme pour sortir du capitalisme !
Pour retrouver le chaine de Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui : https://www.youtube.com/channel/UCX4Uozp_v5-HM6OxX5dldOA
Pour retrouver leur site internet : www.citoyens-resistants.fr
.#Coronavirus #Capitalisme #BernardFriot
Catégorie Actualités et politique 391 commentaires
Ndlr : un pdt élu sur cette base possible ? ou mettre un peid dans la porte avec une MNC ? ACT