Société
Dans la Vienne, partisans et opposants aux mégabassines se mobilisent à quelques centaines de mètres d'écart
Jaunay-Marigny, Poitiers
De Clément Tricot Samedi 16 décembre 2023 à 22:23 Par France Bleu Poitou
Ce samedi 16 décembre, partisans et opposants aux projets de réserves agricoles se sont mobilisés à Saint-Léger la Pallu pour faire entendre leurs différents points de vue. Les agriculteurs ont mis en avant leurs efforts écologiques, tandis que les antibassines ont symboliquement planté des arbres.
Un manifestant lors d'un rassemblement antibassine à Jaunay-Marigny dans la Vienne, image d'illustration © Radio France - Clément Tricot
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"Des racines pas des bassines" côté opposants
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Les bassines, c'est presque un détail des problèmes de l'eau" raconte un autre manifestant en train de planter son chêne. Pour plusieurs manifestants d'ailleurs, il est question d'adaptation au changement climatique. La mobilisation a aussi pour but d'encourager les agriculteurs à changer leurs pratiques. Sur place Lisa Belluco, députée écologiste de la Vienne plante aussi un chêne : "l'irrigation, c'est le petit sujet, mais ça va avec les pesticides, la robotisation... En face, on peut proposer un autre modèle qui embauche des gens, qui respecte le vivant et qui pourra nous nourrir".
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Nicolas Turquois, député démocrate (1e à droite), Nicolas Giraud, président de l'ADIV (2e à droite), Bertrand Lamarche, président du Res'eau Clain (3e à droite) © Radio France - Clément Tricot
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en direct du patronage laïque - Justice pour l'Eau 28/11 à Niort - Diffusée en direct le 28 nov. 2023 / Collectif Bassines Non Merci
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Désolé une coupure internet nous à forcer à relancer le DIRECT
https://youtube.com/live/BebVxvdmLhE?feature=share
Ce mardi 28 novembre, aura lieu la suite du procès (du 8 septembre) des 9 personnes jugées pour des manifestations menées contre les projets de méga-bassines et l’accaparement de l’eau.
Suivez la journée en direct du patronage laïque avec au programme :
10h30 : Présentation du lieu, le patronage laïque lieu d'éducation populaire
10h45 : table ronde "Contre la répression des militants" (en présence de la CGT, Solidaires, la Confédération paysanne, Les Soulèvements de la terre et Bassines Non Merci)
11h45 : 1ère retransmission théâtralisée
13h45 : table ronde "Eau et agriculture paysanne" animée par la confédération paysanne
15h15 2ème représentation théâtralisée
16h45 3ème représentation théâtralisée
Échange libre/ débat ouvert
17h45 4ème et dernière représentation théâtralisée
Connu / TG le 24/11/23 à 13:25
Ndlr : >18 mn TERMINER ACT
3,23 M d’abonnés - 793+ - 114 276 vues - 578 commentaires #histoire #religion #arte
Ici plus qu’ailleurs, qui contrôle l’eau, contrôle le pays. De la période romaine à nos jours, elle s’est régulièrement inscrite au cœur des enjeux locaux. Pour mieux en saisir la complexité, notre équipe a construit un récit multimédia qui associe dessins, photos et vidéos en tentant d’en embrasser les composantes historiques, religieuses, politiques, sociales et économiques.
Ponce Pilate, Soliman le magnifique et même la reine d’Angleterre, s’invitent dans un reportage qui nous entraîne aujourd’hui à la rencontre de ceux pour qui l’eau est plus que jamais vitale.
Inéquitablement répartie, elle accentue la fracture israélo-palestinienne, bien partagée elle unit les pompiers des deux bords. Une certitude : pour les uns comme pour les autres, sans elle pas d’avenir. Et si l’eau n’était pas le problème, mais la solution ?
Reportage de Martin Middlebrook - disponible jusqu'au 03/12/2027
Connu / TG le 9/10/23 à 10:48
La prise d'eau des Ricous. C'est là que le canal de Gap récupère l'eau du Drac ©Radio France - Célia Quilleret
Les nouvelles vagues de chaleur qu'ont connu plusieurs régions françaises cet été et les niveaux très faibles de nombreuses nappes phréatiques font de l'eau une denrée de plus en plus rare et de plus en plus convoitée.
Le 25 mars 2023, à Saint Soline, dans les Deux-Sèvres, les forces de l’ordre s'opposaient à des manifestants rassemblés contre la construction de bassins artificiels au milieu de champs. Des stockages d’eau puisée en hiver dans la nappe phréatique, pour irriguer les terres agricoles du département pendant l’été. Une hérésie au service d’un modèle agricole productiviste pour les uns… une solution inéluctable face au changement climatique pour les autres.
Ces bassines seraient même le symbole d’une "guerre de l’eau" dans laquelle la France a basculé alors que cette eau de pluie, de neige, de nappe autrefois abondante et régulée par des saisons stables, est devenue incertaine, soumise aux aléas d’une météo imprévisible.
Eau agricole, eau à boire, eau de confort, eau industrielle… Comment gérer cette source de vie qui devient source de conflit ? Quel partage entre tous les usages ? Comment concilier la préservation de la ressource et de l’environnement avec des intérêts économiques dont dépendent aussi les territoires ?
Interception vous emmène aujourd’hui dans trois lieux représentatifs d’une France où l’enjeu du partage de l’eau est en train de s’imposer.
Dans les Hautes-Alpes, où l’eau de neige et des glaciers n’est plus une évidence…
Dans la plaine vosgienne, où l’eau minérale de Vittel est menacée...
Dans les Pyrénées-Orientales, qui connaissent une sécheresse historique et où les vendages ont commencées mi-août, de nuit et par 32°.
"L’eau, source de conflit", un reportage de Célia Quilleret, Marie Roussel et Antoine Giniaux.
Prise de son : Thibault Nascimben et Romain Luquiens
Réalisation : Jérôme Chélius, assisté de Martine Meyssonier
Mixage : Delphine Bodet
Vidéo : L'eau en Héritage - Le partage de la ressource, Association de Protection, d'Information et d'Etudes de l'Eau et de son Environnement https://veille-eau.com/videos/l-eau-en-heritage-le-partage-de-la-ressource
France Nature Environnement : De Caussade à Vittel, contre-exemple d'un juste partage de l'eau https://fne.asso.fr/actualites/de-caussade-a-vittel-contre-exemples-d-un-juste-partage-de-l-eau
Porteur d’aide publique - Organiser et gérer le partage de l'eau entre les usages https://aides-territoires.beta.gouv.fr/aides/927e-aide-organiser-et-gerer-le-partage-de-leau-en/
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au manque d'eau. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, de la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
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Pour l’heure, deux mégabassines sont déjà creusées, à Mauzé-sur-le-Mignon et Sainte-Soline, et une troisième est actuellement en travaux à Priaires. Au total, ce sont seize de ces installations démesurées qui devraient émerger dans les prochaines années dans la plaine céréalière du sud des Deux-Sèvres – dont sept sur la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre2, un laboratoire transdisciplinaire à ciel ouvert où je travaille avec d’autres scientifiques et des agriculteurs volontaires à l’agroécologie de demain3. À l’échelle du centre ouest de la France, plus de 150 bassines sont déjà construites (certaines illégalement) ou en projet, pour répondre au stress hydrique...
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Ce sont les écosystèmes par leur fonctionnement et la biodiversité qu’ils hébergent qui sont garants de la ressource en eau, en ralentissant le cycle de l’eau et en conservant, par de multiples adaptations et stratagèmes, celle-ci dans les écosystèmes car elle est une ressource essentielle à la vie elle-même. Ainsi, l’eau n’est pas une ressource dont les sociétés humaines disposent et dont une part minime revient aux écosystèmes pour qu’ils subsistent ; l’eau est au contraire un produit des écosystèmes, dont nos sociétés font usage.
La gestion de la ressource en eau est aujourd’hui partagée entre collectivités, usagers (en particulier agriculteurs) et hydrogéologues. Les chances de faire face au stress hydrique, toujours plus intense sous l’effet du changement climatique, semblent bien minces si l’on n’a pas recours aux écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature. Il faut donc associer impérativement les écologues à cette gestion. Et que les pouvoirs publics apportent l’impulsion et les financements nécessaires au déploiement de ces solutions fondées sur les écosystèmes, au-delà des seules mégabassines.
À lire sur notre site
Dans les Deux-Sèvres, un laboratoire dans les champs https://lejournal.cnrs.fr/articles/dans-les-deux-sevres-un-laboratoire-dans-les-champs
Notes
- D’autres, plus petites, ont déjà été construites en Vendée.
- Voir https://za-plaineetvaldesevre.com/
- Voir "Réconcilier nature et agriculture. Champs de recherche", Vincent Bretagnolle et Vincent Tardieu, CNRS Éditions, 288 pages, 25 euros.
- La mise en œuvre du concept des solutions fondées sur la nature à l’échelle des territoires fait l’objet d’un PEPR qui démarre (« SOLUBIOD »), et qui est porté par le CNRS et par Inrae. La Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre fait partie des sites lauréats.
Mots-clés mégabassines crise de l'eau Deux-Sèvres Mauzé-sur-le-Mignon Sainte-Soline cycle de l'eau Marais Poitevin
Connu / TG le 14/09/23 à 11:44
AUDIO • 3/3 : L’eau, bien public ou bien privé ? À la source de la discorde. Histoires d'eau est une série inédite proposée par France Culture
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Connu / TG le 13/09/23 à 13:48
Interconnecter des réseaux d’eau potable pour diluer les pesticides ou les traiter ? Dans les deux cas, selon un document d’Eaux ...
Connu / TG le 12/09/23 à 14:27
Complété de
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https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/pesticides-dans-l-eau-potable-de-la-vienne-l-autorisation-de-depasser-les-normes
Pesticides dans l’eau potable de la Vienne : l’autorisation de dépasser les normes
Encouragés par les autorités sanitaires, Eaux de Vienne et Grand Poitiers ont demandé une dérogation pour distribuer l’eau potable
"
Mis à jour le 29 août 2023 à 10h08 - Durée de lecture : 10 minutes
clés : Eau et rivières Luttes Politique
La préfète a refusé le moratoire sur les mégabassines, demandé par le Convoi de l’eau. Un refus symbolique d’une gestion de l’eau non démocratique, selon les militants.
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le « Parlement de l’eau » semble relégué à un rôle bien secondaire, presque consultatif. Thierry Burlot, le président du Comité de bassin Loire Bretagne, tente de jouer les médiateurs dans la crise des mégabassines, tout en avouant son impuissance. « J’ai demandé une pause à la Coop de l’eau 79. Mais je ne sais pas si je serai entendu », confiait-il à Reporterre avant les négociations. « Mais c’est la présidente du comité d’administration de l’agence, c’est-à-dire la préfète, qui décide ; nous, Comité de bassin, ne pouvons faire que de la médiation. »
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17 MIN
NATURE (LONDRES)
L’eau douce, vitale pour les écosystèmes et les êtres humains, doit être considérée comme un bien commun universel et échapper à la loi du marché, plaident plusieurs économistes dans “Nature”. Mais comment faire ?
L’eau est le sang qui fait vivre notre planète. C’est un élément vital pour tous les animaux et les végétaux. Elle contribue à la circulation du carbone et des nutriments dans l’air et les sols. Elle régule le climat. Depuis des millénaires, le cycle de l’eau, avec les réserves de ce précieux liquide qu’il nous apporte, assure des conditions propices au développement de l’humanité sur Terre. Or, la pression anthropique perturbe ce cycle, allant jusqu’à compromettre l’équilibre des précipitations.
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Un cycle planétaire, des usages nationaux
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Les communs, une approche juridique
Les communs : Formes d’usage et de gestion collective d’une ressource, matérielle ou immatérielle, dans lesquelles des personnes s’organisent et s’engagent à gérer cette ressource de manière équitable et durable. La théorie des communs entend dépasser l’alternative propriété privée/propriété publique. Elle lui substitue un système dans lequel les droits portent sur l’usage et l’accès à la ressource. Le régime de décision et de gestion de la ressource est collectif.
Biens communs : Ces biens, matériels ou immatériels, se caractérisent par le droit d’usage collectif et ne sont en aucun cas régis par le droit de propriété privée. Ainsi les biens communs sont inaliénables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être vendus, cédés ou transférés.
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Les communs, une approche économique
Elinor Ostrom (1933-2012), économiste politique américaine et lauréate en 2009 du “prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel”, dit aussi “prix Nobel d’économie”, a théorisé la gestion des ressources naturelles par l’utilisation de formes de propriété collective.
Ses travaux détaillés dans son ouvrage “La Gouvernance des biens communs : pour une nouvelle approche des ressources naturelles” (1990, traduction française parue chez De Boeck en 2010) précisent qu’un commun et une gestion en commun doivent répondre aux 8 principes suivants :
1 - Une définition claire de l’objet de la communauté et de ses membres.
2 - Des règles d’exploitation et de mise à disposition claires et adaptées à la nature de la ressource partagée.
3 - Un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification des règles.
4 - La responsabilité des surveillants de l’exploitation de la ressource commune et du comportement de ses exploitants devant ces derniers.
5 - Une gradation des sanctions pour des appropriations de ressources qui violent les règles de la communauté.
6 - Un système peu coûteux et rapide de résolution des conflits.
7 - Une autodétermination reconnue par les autorités extérieures.
8 - Une organisation du projet à plusieurs niveaux, notamment sur les activités d’appropriation, d’approvisionnement, de surveillance, de sanction, de résolution des conflits.
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Un équilibre mondialisé
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Vases économiques communicants
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Penser et agir localement
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Il est crucial que nous coopérions et que nous échangions nos savoirs afin d’accorder nos stratégies locales et mondiales. Comme pour la comptabilisation des gaz à effet de serre et pour les Objectifs de développement durable [Il s’agit de 17 objectifs établis par les Nations unies en 2015 pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète à l’horizon 2030], les Nations unies et les autres organisations nationales et internationales doivent mettre au point des mécanismes de surveillance des ressources en eau de la planète.
Il y va de l’avenir du système sanguin de notre planète.
Johan Rockström , Mariana Mazzucato , Lauren Seaby Andersen , Simon Felix Fahrlander & Dieter Gerten
L'article original : https://www.nature.com/articles/d41586-023-00800-z
Connu / TG le 11/08/23 à 07:59
830 k abonnés - 2,8k+ - 66 439 vues - 915 commentaires #Ecologie #Eau #Sécheresse
Doit-on s’habituer au manque d’eau ? Chaque année, la situation est de plus en plus tendue et alarmante. La sécheresse de 2022, a été la plus grave dans le pays depuis au moins un demi-siècle. Elle a révélé à quel point la France n’était pas préparée.
Et l'inimaginable est arrivé. Plus de 700 communes ont eu des problèmes d’approvisionnements en eau potable et des mesures exceptionnelles ont dû être mises en place pour ravitailler les habitants par camion citerne ou distribution de bouteilles.
Cette année, cela pourrait être encore pire. Après une sécheresse hivernale inédite et alors que l’été 2023 est déjà entamé, 68% des nappes phréatiques ont un niveau inférieur à la normale. Début juillet, 70 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau. Tout ceci risque d’augmenter encore les tensions sur la répartition de l’eau qui ont émergé l’été dernier mais aussi cette année avec notamment les manifestations contre les méga bassines. Pour Charlène Descollonges, hydrologue, “La question de l’eau est éminemment politique et démocratique. Nous devons apprendre à la gérer collectivement pour éviter les conflits, tout en y associant l’ensemble du vivant”
Alors que faudrait-il faire aujourd’hui pour se préparer aux pénuries d’eau et les éviter au maximum ? Le plan eau du gouvernement est-il à la hauteur ? Et comment mieux gérer la répartition de ce bien commun ?
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlène Descollonges.
Pour aller plus loin :
Entretien Blast avec Emma Haziza “Manque d’eau : comment éviter la catastrophe ?”
• MANQUE D'EAU : COMMENT ÉVITER LA CATA...
https://charlene-descollonges.fr/
L'Eau Fake or Not : https://www.interforum.fr/Affiliation...
Le cours SATOR sur les enjeux de l'eau : https://www.sator.fr/cours/les-enjeux...
Pour une Hydrologie Régénérative : https://hydrologie-regenerative.fr/
Assemblée populaire du Rhône : https://www.assembleepopulairedurhone...
Ma Rivière c'est moi : https://www.wildlegal.eu/rivieres-sau...
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Le président de l’Association des irrigants de France et vice-président de son homologue européenne ...
Connu / TG le 02/08/23 à 09:43
L'histoire de l'humanité au travers de son rapport à l'eau. Du bassin du Congo à l’Amazonie, cette série met en lumière la diversité des formes de la molécule vitale H20, ses bienfaits incalculables ...
Connu / TG le 24/07/23 à 22:39
Reportage — Agriculture - Mis à jour le 7 juillet 2023 à 15h16 - Durée de lecture : 10 minutes
Photo Dans ce jardin partagé, Pierre Hénon rationne l'eau pour cultiver son potager. - © Mathieu Génon / Reporterre
Récupérer l’eau de pluie, semer différemment dans l’année, utiliser du compost humide... Des jardiniers partagent leurs astuces pour gérer les cultures lorsque l’eau manque.
Hauts-de-Seine, reportage
... Pierre Hénon, passionné par la biologie du sol ... MSV, l’acronyme de maraîchage sur sol vivant ... Olivier Puech ... Hérault ... Le Potager d’Olivier https://www.youtube.com/@LepotagerdOlivier/videos ...
Paillage et ombrage
... des ombrages amovibles, comme des canisses, des filets d’ombrage (en plastique, vendus en magasin) ou des voiles d’ombrage fabriqués avec une toile ou un simple drap.
... des légumes racines — betteraves, céleris, radis noirs ... graines anciennes ... des variétés nouvelles pour un climat nouveau
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Adapter la surface de culture à la quantité d’eau de pluie récupérée
Didier Helmstetter ... Auteur du livre à succès Le Potager du paresseux, l’ingénieur agronome a publié en 2022 la suite : Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Dans ses conférences et vidéos, il plébiscite le mulch, à savoir un généreux paillage de foin. Cette technique lui permet de réduire son intervention au minimum : pas de travail de la terre, pas d’ajout de compost, réduction des « mauvaises » herbes, conservation de l’humidité, protection du sol ... le « loto potager » en semant plus tôt et en quantité. Si la météo s’avère clémente, la production sera très abondante. Dans le cas contraire, il a toujours l’espoir d’une récolte, même maigre. Il mise aussi sur les légumes qui ne montent pas en graines en cas de sécheresse, « comme le poireau ou les côtes de bettes qui attendront la première pluie pour repartir » ... réduire la perte d’eau par tous les moyens : en favorisant la rétention d’eau dans le sol, en limitant le phénomène d’évaporation et en récupérant la moindre goutte. Olivier a par exemple installé un évier dans son potager afin de récupérer toute l’eau de lavage de ses légumes ...
Accueil Nouvelle Aquitaine Sainte-Soline
Le 10 juillet 2023, lors d’une conférence de presse à son siège parisien, la Ligue des Droits de l’Homme reviendra sur les événements qui ont émaillé la manifestation de Sainte-Soline le 25 mars.
Dix-huit observateurs de la Ligue des droits de l’homme étaient sur le terrain le 25 mars 2023. | ARCHIVES CO – MARIE DELAGE Le Courrier de l'Ouest Le Courrier de l’Ouest
...
la LDH avait dépêché 18 observateurs indépendants venus de toute la France pour documenter le maintien de l’ordre lors des manifestations. " A l’annonce de leur présence, les préfectures de la Vienne et des Deux-Sèvres ont tenté d’empêcher les observateurs de réaliser leur mission en refusant d’appliquer les règles de protection due aux observateurs de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) mais la Ligue a engagé un recours en annulation de ces décisions devant le juge administratif ", explique l’association.
Dès le 26 mars, les observateurs publiaient une première synthèse de leurs observations, " constatant un usage immodéré et indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes ".
« Réécriture factuellement fausse des événements »
Depuis, l’association affirme que " les observateurs et la LDH ont fait l’objet d’intimidations, de disqualifications, d’attaques par les autorités ".
...
" Ce rapport remet largement en cause la version officielle présentée par les autorités, qui se sont livrées de manière alarmante à une réécriture factuellement fausse des évènements ".
Clés :* Sainte-Soline Deux-Sèvres Niort Pénurie d'eau Eau
Manifestation sur l’eau et soirée festive organisées par BNM86 ✅ Au programme : Entre balade naturaliste, bivouac, échanges sur les pratiques agricoles, actions et moments...
Connu / TG le 28/06/23 à 08:40
830 k abonnés - 6,6k+ - 236 933 vues - 2 304 commentaires
Jean-Luc Mélenchon intervenait le 18 juin 2023 dans l'émission BFM Politique sur BFMTV.
Ndlr : quel combattant... il ne lâche rien !
Mégabassines, la guerre de l’eau
L’étude montre qu’il n’y a tout simplement pas assez d’eau pour remplir les trente mégabassines programmées dans la Vienne. Mais la préfecture ne « valide pas » ce constat objectif car les impacts socio-économiques ne sont pas pris en compte. Un raisonnement par l’absurde qui sape un travail scientifique inédit.
...
pas une analyse militante. Elle sort du cœur de la technocratie de l’eau. Son objectif n’est pas subversif non plus : connaître la quantité d’eau disponible et le niveau des prélèvements sur le bassin de la rivière Clain dans la Vienne. « C’est un bilan hydrique, une objectivisation de la situation la plus juste possible », résume Stéphane Loriot, le directeur de l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) qui a piloté ce projet somme toute classique pour un gestionnaire de l’eau.
... a fait appel à un cabinet d’expertise privé, Suez Consulting, filiale de la multinationale éponyme peu soupçonnable de biais écologistes. L’étude s’étale sur 600 pages ultra-techniques et titrées d’un acronyme obscur : HMUC pour Hydrologie, Milieux, Usages et Climat. Les résultats, d’une précision inédite, ont été vérifiés par un chercheur en hydrologie spécialement recruté à cet effet. Et pourtant, cette étude a déclenché l’ire du préfet.
...
Le très macroniste préfet de la Vienne Jean-Marie Girier, directeur de la campagne présidentielle 2017 d’Emmanuel Macron, a engagé tout un travail de sape contre ces connaissances pourtant vitales.
...
Dans ce climat de confusion scientifique et d’organisation de l’ignorance, même les repères de base pour affronter l’avenir se flouent. Le 8 juin, dans un communiqué de presse, le président de la chambre d’agriculture de la Vienne, Philippe Tabarin, assène sa propre analyse quantitative de l’eau : « Contrairement aux conclusions de l’étude HMUC, j’affirme que nous ne manquons pas d’eau. » Dans la Vienne, les scientifiques disent l’inverse depuis près de trente ans.