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Mardi 19 novembre, Ugo Bernalicis a adressé une question au ministre de l'Intérieur sur la violente répression policière qui a frappé les manifestants venus défiler pour le premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes.
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Le gouvernement qui s’active en coulisses pour gagner la bataille de l’opinion à la veille de la journée du 5 décembre, les suites de la manifestation de la place d’Italie qui déclenchent un incident dans l’hémicycle. On en parle tout de suite dans le numéro 54 du P’tit coup de Bourbon.
.#5décembre #Gouvernement #DestinationFinale
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visible aussi à https://www.youtube.com/watch?v=Nay-oUCf4N4
Le lundi 7 octobre 2019, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de LCI depuis Marseille. Il est revenu sur l’attaque à la préfecture de police de Paris et a expliqué que monsieur Castaner n’assumait jamais la responsabilité politique qui est la sienne en tant que ministre de l’Intérieur. Il a également parlé des problèmes posés, sous la responsabilité de monsieur Castaner, par l’utilisation par la police d’armes comme les LBD et les grenades GLI-F4 qui ont éborgné 24 personnes et fait perdre une main à 5 autres. ...
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Le bilan est lourd à la préfecture de police de Paris... Jeudi 3 octobre, aux alentours de midi, un agent administratif -armé d’un couteau de cuisine- a agressé violemment ses collègues. Trois policiers et une employée ont été tués. Une autre employée a été blessée. L’assaillant, un homme de 45 ans, travaillait depuis 2003 au sein de la préfecture de police. Il était employé comme informaticien au sein du service technique de la DRPP et souffrait d'un handicap de surdité. L’enquête, d’abord confiée au parquet de Paris, a été reprise hier par le parquet national antiterroriste sous les qualifications "d'assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Plusieurs éléments laissent à penser qu’il pourrait en effet s’agir d’une attaque terroriste. Son épouse a expliqué en garde à vue le "comportement inhabituel et agité" de son mari la veille de son passage à l'acte. Il lui aurait confié qu’Allah lui avait parlé et demandé d’agir. Le matin même de l’agression, il achète deux couteaux et prévient sa femme par SMS. Cette dernière lui répond : "Seul Dieu te jugera". De plus, plusieurs contacts de proches de salafistes ont été retrouvés dans son portable.
Ces dernières années, les policiers et militaires sont la cible privilégiée des terroristes. En 2012, Mohammed Merah déclenche une série d’attentats à Toulouse et Montauban, et assassine -entre autres- trois soldats. En janvier 2015, une jeune policière municipale martiniquaise, Clarissa Jean-Philippe, est abattue d'une balle dans le dos par Amedy Coulibaly, à Montrouge, après les attentats de Charlie Hebdo. En 2016, à Magnanville, c’est un couple de policiers qui est tué sauvagement, à son domicile, par Larossi Abballa, un islamiste radical. Plus récemment, en avril 2017, sur les Champs-Elysées, un homme armé d'une kalachnikov tire sur un fourgon de police, tuant le conducteur et blessant deux autres policiers avant d'être abattu.
Mais que pèse véritablement l’Etat Islamique (EI) aujourd’hui ? En mars 2019, les forces démocratiques syriennes (FDS), fer de lance de la lutte antidjihadistes, s’emparaient du dernier territoire tenu par les terroristes du groupe EI à Bahgouz, en Syrie. A son apogée en 2014, l'EI contrôlait un territoire aussi vaste que la Grande-Bretagne en Irak et en Syrie. Mais il semble que la fin territoriale de Daesh n’ait pas vraiment entraîné sa mort : en août dernier, le Pentagone indiquait que l’organisation était en train de resurgir en Syrie et de se renforcer en Irak. Il y aurait entre 14 000 et 18 000 combattants toujours actifs selon cette même source.
Quelles sont les motivations de l’auteur de la tuerie de la préfecture ? Était-il radicalisé ? Comment un agent « habilité secret-défense » a-t-il pu basculer au sein même de la préfecture de police ?
Les invités :
. Eric PELLETIER, grand reporter au « Parisien »
. Mathieu DELAHOUSSE, grand reporter à « L’Obs »
. Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
. Béatrice BRUGERE, secrétaire générale du syndicat FO des magistrats, ancienne juge anti-terroriste
Catégorie Divertissement
Le projet de retenue d’eau de 20 hectares située à Pinel-Hauterive (Lot-et-Garonne) est remis en cause. La préfecture, qui avait donné son feu vert malgré un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature et de l’Agence française de la biodiversité, a été priée de revenir en arrière par les ministres de l’agriculture et de l’environnement.
Un ouf de soulagement pour les associations de défense de l’environnement dans le Lot-et-Garonne. Le projet de retenue dit « de Caussade », que les associations France Nature Environnement et SEPANSO (Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest) contestaient en justice, vient de prendre du plomb dans l’aile.
Au cours de cette procédure devant le tribunal administratif, les parties ont en effet reçu un courrier des ministres de l’agriculture et de l’environnement expliquant qu’ils demandaient à la préfecture de retirer son autorisation. Un autre courrier, signé par la préfète, indique que la procédure de retrait est engagée.
Ce projet de retenue de 20 hectares, voulu par des agriculteurs, menace une tulipe rare, des chauves-souris, une zone humide importante ou encore un coléoptère. Les associations environnementales avaient introduit un référé et un recours. Le premier devrait être examiné le 17 octobre, au lieu de l’audience prévue aujourd’hui.
« Ce retrait est une première victoire pour France Nature Environnement. L’État admet enfin que le barrage de Caussade est un projet passéiste, mal ficelé, qui ne justifie ni les nombreux dégâts qu’il va causer à l’environnement ni la privatisation de l’eau », déclare Anne Roques, juriste à France Nature Environnement, dans un communiqué. Les promoteurs du projet ont cependant encore la possibilité de demander une nouvelle autorisation en améliorant leur dossier.
Situé à Pinel-Hauterive, à l’est du département, le projet de retenue vise à créer un bassin, sur le tracé d’un cours d’eau actuel appelé le Caussade, permettant à plusieurs agriculteurs de se fournir en eau, comme c’était le cas dans le projet de barrage à Sivens. Il vise également, selon le maître d’œuvre, le Syndicat départemental des collectivités irrigantes (SDCI), à assurer un débit d’eau suffisant pour le Tolzac de Monclar, cours d’eau dont le Caussade est un affluent. Pour un coût total de 3 millions d’euros, dont près de la moitié en argent public.
La retenue ferait un kilomètre de longueur, avec une digue de 378 mètres en travers de la vallée d’une hauteur de 12,5 mètres. 920 000 mètres cubes d’eau seraient ainsi retenus, dont la moitié destinée à l’irrigation agricole et un quart au soutien d’étiage du Tolzac.
Quatre espèces végétales protégées ont été dénombrées sur le site, dont la tulipe des bois, une tulipe sauvage et rare, plusieurs espèces de chiroptères (des chauves-souris), ainsi que deux arbres favorables au grand capricorne, un coléoptère protégé. Six espèces d’oiseaux présentant un enjeu de conservation fort en période de reproduction s’y trouvent également.
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