Qui sont les micro-travailleurs français ? Une étude lève le voile sur le travail précaire qui rend possible l’automatisation et l’intelligence artificielle
Aujourd’hui, le micro-travail est accessible en France à travers de dizaines de plateformes numériques où des milliers de personnes réalisent chaque jour des micro-tâches payées très faiblement. Le rapport “Le Micro-travail en France” se penche sur les caractéristique socio-démographiques de cette population invisible qui contribue au développement des intelligences artificielles.
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réaliser des tâches très fragmentées (micro-tâches), payés généralement à la pièce. Le plus souvent, elles nécessitent une faible qualification pour une rémunération tout aussi faible, de l’ordre de quelques centimes.
L’enquête DiPLab
Le projet DiPLab (Digital Platform Labor) a été conduit au sein de Télécom ParisTech (grande école spécialisée dans les sciences et technologies) et du LRI (Laboratoire de recherche en informatique) du CNRS. Le projet a bénéficié d’un financement de la part du syndicat cgt-FO (dans le cadre de l’agence d’objectifs FO-IRES 2017), ainsi que de deux financements additionnels, respectivement de France Stratégie, une institution rattachée au Premier Ministre, et de la MSH Paris Saclay (dans le cadre de l’appel à projets « Maturation 2017 »). (contacter DiPLab)
L’équipe
Antonio A. Casilli – “Je suis enseignant-chercheur à Télécom ParisTech et membre associé du LACI-IIAC EHESS. J’étudie les technologies et le travail du clic.”
Paola Tubaro – “Je suis chargée de recherche au Laboratoire de Recherche en Informatique du CNRS. J’analyse les réseaux sociaux et les entreprises du secteur numérique.”
Touhfat Mouhtare – “Je suis chercheuse junior à Télécom ParisTech. J’étudie les différents usages du numérique dans le monde.”
Clément Le Ludec – “Je suis ingénieur d’études à la MSH Paris Saclay. Je collecte et j’analyse les données des plateformes.”
Elinor Wahal – “Je suis ingénieure d’études à Télécom ParisTech. Je collecte et j’analyse les données des plateformes.”
Maxime Besenval – “Je suis Ingénieur d’études CNRS au CSO Sciences Po Paris. J’étudie les marchés et les réseaux.”
Lise Mounier – “Je suis chercheuse indépendante, ancienne IR au CNRS. Je collecte et j’analyse les données des plateformes.”
Odile Chagny – “Je suis économiste à l’IRES. J’étudie les transformation du travail et j’anime le réseau Sharers & Workers.”
Manisha Venkat – “Je suis assistante de recherche stagiaire à Télécom ParisTech. J’étudie les plateformes du monde .”
Marion Coville – “Je suis enseignante-chercheuse à l’Université de Nantes. J’interviewe les personnes utilisant les plateformes.”
Adresse
Département SES, Télécom ParisTech, 46 rue Barrault, 75013 Paris
.#MarcChesney #MicroTaxe #Gilets
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Conférence organisée par les Gilets Jaunes Coordination Nationale.
Un immense merci à Monsieur Marc Chesney qui est venu nous partager le fruit de son expertise et de son travail mené en Suisse.
.#MarcChesney #MicroTaxe #Gilets Jaunes
Annecy Décembre 2018
Catégorie
Actualités et politique
2 commentaires
ndlr:
- qui est ce Mr ? ACT
- semble du milieu de la finance qu'il semble maîtriser parfaitement. En quoi consiste sa proposition de micro-taxe ? => approfondire ACT
38 minutes
<iframe src="https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/69a51c31-4048-4047-9830-be56d1b82120" width="100%" height="64" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>
Gauthier rêvait d'une société sans limites, il est devenu citoyen de Liberland, micro-nation ultralibérale autoproclamée entre la Croatie et la Serbie. Wolfram, tiraillé entre plusieurs identités dans le sud Tyrol veut l'autodétermination pour sa région. Catharina à Copenhague tente de faire perdurer un rêve hippie.
Utopies © Radio France / Claire Braud
Bienvenue 2019 ! Et pour cette première émission, on a choisi d’appeler des gens un peu partout sur ce continent, qui ont eu l'idée folle de vouloir créer un pays, une micro-nation ou de revendiquer l’autonomie de leur territoire. Parfois leurs projets sont anecdotiques, drôles ou poétiques, parfois ils sont ambitieux ou un peu effrayants. Ils sont en tout cas intéressants parce qu’ils remettent en cause des certitudes sur la citoyenneté, sur nos droits et devoirs, sur la vie en communauté et sur la démocratie.
Leurs modèles, hors systèmes, nous interrogent, sur nos systèmes à nous.
Gauthier Lamothe est citoyen du Liberland
Pays qu'il est en train de "construire" avec des personnes originaires du monde entier. Il est en charge de la communication interne et externe du Liberland, il fait de la médiation et parfois anime l’agenda quand le gouvernement fait des réunions. Le Liberland se situe dans une courbe du Danube entre Serbie et Croatie qui n'est revendiquée par aucun de ces deux pays. Il s'agit pour le moment d'un terrain de 7 km carrés peuplé de sangliers, de cerfs, de moustiques. Une micro-nation ultra-libérale non reconnue autoproclamée en 2015 par un entrepreneur libertarien tchèque. Leur drapeau à eux, ils le veulent doré barré de noir. Le liberland serait un pays avec quasiment pas de règles imposées par l'Etat, une grande liberté et une capacité des citoyens à s'auto-réguler. Une Nation où les drogues, les armes seraient en libre circulation, où la justice serait rendue par des arbitres choisis par les parties. Ils se posent des question sur la légitimité, le vote, l'exercice de la démocratie et l'expression de la majorité.
Le site officiel du Liberland
Wolfam a 21 ans, il est germanophone, sa mère est tyrolienne. Lui revendique l'autonomie du Sud-Tyrol.
Enfant, sa grand-mère n'avait le droit de parler qu’italien, on lui interdisait de parler allemand et de retour à la maison on lui interdisait de parler italien. Il existait des écoles souterraines cachées dans des catacombes où le soir, après l’école italienne obligatoire ils apprenaient l’Allemand en secret.
Wolfram dit que lui comme sa grand-mère est donc né en Italie, mais qu’il ne se sent pas Italien, ni d’ailleurs Autriche, il se sent surtout perdu.
Le Sud-Tyrol fait partie de la région la plus riche d’Italie et ils ont obtenu un statut d’autonomie territoriale depuis 1972 qui accorde à la région un fort contrôle de sa gouvernance mais aussi seulement 10 % des impôts payés par les contribuables là bas sont effectivement reversés à Rome.
Le rêve de Wolfram ce serait que le Sud-Tyrol ait sa propre monnaie, ses propres lois, pour qu’ils puissent, comme il dit, eux-mêmes décider.
Un article du Figaro sur le Sud Tyrol
Catharina a 27 ans, elle vit à Christiania
Cet espace autonome dans Copenhague, ancien squat, connu notamment parce que la vente de cannabis y est autorisée. Elle y travaille comme guide parce que le quartier est devenu assez touristique et visité par environ 1 million de touristes par an.
Elle cohabite dans une communauté mixte avec des familles, des mères et des pères célibataires. Ils partagent une grande cuisine et un salon. Chacun a son petit appartement à l’étage, de petits espaces afin qu'un maximum de personnes puissent vivre à Christiania. Ils organisent des tours pour les tâches quotidiennes de la communauté, cuisine et ménage. Pour habiter Christiania, il faut qu'une place se libère, se porter candidat et être sélectionné par les autres habitants.
Le projet a été fondé en 1971 et c’est encore aujourd’hui une communauté hippie. Il n’y avait pas d’infrastructures au début donc les hippies ont tout construit depuis les égouts jusqu’à l’électricité dans toutes les maisons. Les habitants paient un impôt pour la vie de la cité. La marijuana y est en vente libre.
Catharina nous raconte comme les décisions sont prises, comment rien ne se fait à la majorité mais comment la consensus est toujours recherché.
Un article du Monde sur Christiania
Programmation musicale :
William Z Villain - Something beautiful
Utopies
Utopies © Radio France / Claire Braud
L'équipe
Caroline Gillet productrice
Anne Weinfeld Réalisatrice
Martine Meyssonnier Attachée de production
Mots-clés : Monde Union Européenne Société mouvement social
La montée en puissance des énergies renouvelables ne pourra se faire sans capacités de stockage adéquate. Aucune solution n'étant aujourd'hui sans inconvénient, il faut miser sur un mix de technologies, en privilégiant celles qui créeront de l'emploi en France.
Le mouvement des « gilets jaunes » a été provoqué au départ par une hausse de la fiscalité écologique . La transition énergétique apparaît plus souvent comme une source de mesures punitives, alors même qu'elle pourrait présenter de nombreuses opportunités de création d'emplois et de richesse dans les territoires.
Les « emplois verts » issus de la transition énergétique commencent à exister. Cependant, les équipements sont souvent fabriqués à l'étranger et les emplois concernant des travaux d'installation sont trop souvent marginaux.
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Dans un récent rapport, Bloomberg a d'ailleurs estimé que les besoins de stockage d'énergie allaient amener des investissements de 103 milliards de dollars d'ici 2030 dans le monde.
Les limites du lithium et du cobalt
...pénurie de cobalt en 2025
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Lors de son audition mi-décembre à l'Assemblée nationale dans le cadre de la PPE, François de Rugy a indiqué qu'il était nécessaire de « s'appuyer sur ce qui est fiable technologiquement et compétitif économiquement ». En ce sens, les systèmes de transfert d'énergie par pompage (ou Step), solution parfaitement fiable utilisée depuis plus de cent ans, peuvent connaître une renaissance. Il n'y a plus de sites disponibles pour accueillir des grands Step classiques de centaines de mégawatts.
Cependant, en visant des unités de 3 à 15 MW de micro-Step, avec de l'eau en circuit fermé pour éviter de construire des barrages, il est possible d'installer des solutions à des coûts comparables à ceux des batteries avec un dénivelé minimum de 200 mètres. Autre avantage important, la possibilité de créer de l'emploi local, notamment dans des territoires dits « périphériques »
En matière de stockage d'énergie, l'hydrogène, l'air comprimé et les volants d'inertie sont coûteux.
Connu /
https://twitter.com/JMJancovici/status/1078614048558796800
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici 14 hil y a 14 heures
Le stockage d'énergie, enjeu majeur de la transition énergétique
La montée en puissance des énergies renouvelables ne pourra se faire sans...
3 réponses 23 Retweets 28 j'aime
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ndlr :
- publicité très bien amenée !
- dénigre un peu vite les alternatives aux STEP ?
LE FONDATEUR
Denis Payre
Denis Payre est un entrepreneur français. Diplômé de l'ESSEC, il est le fondateur de Business Objects et Kiala, deux sociétés innovantes et en forte croissance qui ont connu des succès mondiaux et sont désormais les centres de compétences mondiaux des géants SAP et UPS. Il s'est également engagé dans la vie associative en créant Croissance Plus, a financé et accompagné de nombreuses startups et a co-fondé le mouvement politique Nous Citoyens.
LA SOLUTION NATURE AND PEOPLE FIRST
Les micro-step urbaines intégrées
Nature and People First a imaginé une solution de stockage d’énergie qui s’intègre à l’environnement urbain : l’implantation de petites stations de pompage-turbinage en sous-sol, sous les bâtiments ou les parkings. L’énergie est stockée de manière 100% renouvelable, directement sur le lieu de consommation, ce qui permet aux gestionnaires de réseaux de faire face aux pics de consommation sans avoir recours à des sources d’énergie complémentaire polluantes.
Une Micro-STEP Urbaine Intégrée est constituée de deux bassins d’eau séparés par un certain dénivelé et reliés par une conduite forcée. Le dispositif est complété par une pompe et une turbine. La pompe est actionnée lors des pics de production, permettant de stocker l’eau dans le bassin le plus haut. Lors des pics de consommation, cette eau est libérée vers le bassin bas, actionnant la turbine et produisant de l’énergie.
France
Nature and People First, SAS
140 bis rue de Rennes
75006 Paris France
Tel: + 33 6 63 35 17 61
USA
Nature and People First America, LLC
405 Waltham Street
Lexington, MA 02421
Tel: + 1 (781) 491-5364
Email
denis.payre@natureandpeoplefirst.com
voir aussi vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=8ihg2sf2lC4
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A quoi ressemble la 5ème vie de Denis Payre ?
344 vues - 0 - 0 - DECIDEURSTV - Ajoutée le 23 mars 2015
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De nombreux freins demeurent
En France, plusieurs textes de loi sont favorables à l’élaboration de solutions au plus près des producteurs. C’est le cas de la réglementation sur la valorisation des biodéchets des gros producteurs, ou encore, plus récemment, de la loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui instaure l’obligation de généraliser le tri à la source des déchets à l’horizon 2025.
Néanmoins, de nombreux freins existent encore et limitent le déploiement des micro-méthaniseurs urbains. Il reste, malgré les quelques démonstrations pilotes citées précédemment, à démontrer que ces technologies sont suffisamment maîtrisées et robustes pour répondre aux exigences sanitaires, environnementales et sécuritaires européennes.
La réglementation n’est d’ailleurs à ce jour pas vraiment adaptée : en France, si un arrêté est en cours de révision pour la mise en œuvre du compostage de proximité, il n’inclut pas la micro-méthanisation. Celle-ci doit donc faire l’objet d’une autorisation en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), dont la complexité pourrait rebuter les porteurs de projets.
D’autre part, la performance environnementale et le coût global de réseaux urbains de micro-unités de méthanisation doivent être évalués. Enfin, l’implantation même de ces unités bouscule l’organisation des systèmes de gestion centralisée des déchets. Il convient donc de repenser les métiers associés à cette gestion. De même, dans un contexte décentralisé, l’exercice de la responsabilité de la collecte et du traitement de déchets doit-il rester du ressort des EPCI ou revenir aux communes ou encore à l’échelle des producteurs de déchets ?
Tous ces freins sont autant de questions que propose d’étudier le projet européen H2020 DECISIVE afin de démontrer l’intérêt et la viabilité de ce nouveau paradigme de gestion décentralisée des biodéchets urbains.
Clés : environnement développement durable recyclage pollution solutions énergies renouvelables villes déchets économie circulaire méthanisation biogaz