Bioéconomie - 4 min
COMMUNIQUE DE PRESSE - Le développement de la production de gaz renouvelables dans les territoires repose aujourd’hui essentiellement sur le procédé de méthanisation, technologie la plus mature(1). Pour quantifier les impacts environnementaux de la production de biométhane issu des résidus agricoles, les experts d’INRAE Transfert, mandatés par GRDF, ont réalisé une étude ACV - Analyse du Cycle de Vie(2). Cette étude d’une ampleur inédite s’appuie sur les travaux de plusieurs équipes de scientifiques d’INRAE. Elle compare les impacts de deux scénarios, l’un avec méthanisation et l’autre sans, dans différents contextes agricoles orientés vers la polyculture ou vers l’élevage. La méthanisation agricole est évaluée sur la base de 16 indicateurs clés. L’étude conclut à des impacts environnementaux majoritairement bénéfiques ou neutres en cas de méthanisation, avec des résultats contrastés selon les indicateurs analysés. Cette étude pose ainsi des bases solides pour assurer une bonne gestion environnementale des installations de méthanisation, et vient répondre à de nombreuses questions soulevées dans le rapport de la mission d'information sénatoriale(3) publié cet automne.
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Les 16 indicateurs ACV : changement climatique, destruction couche d’ozone, formation d’ozone photochimique, particules fines, acidification, eutrophisation terrestre, épuisement ressources énergétiques (fossiles et nucléaires), radiation ionisante, toxicité humaine avec effets cancérigènes et non cancérigènes, eutrophisation eau douce, eutrophisation marine, écotoxicité eaux douces, occupation des terres, épuisement ressources en eau, épuisement ressources métalliques et minérales.
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la méthanisation d’intrants agricoles tels que les résidus de cultures, les effluents d’élevage et les Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique (CIVE). Ces substrats pourraient assurer 50 à 75% de la production de gaz renouvelable.
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ses trois fonctions associées : production d’énergie, gestion d’effluents et fertilisation des sols
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de meilleures performances sur 7 indicateurs pour le scénario « culture » et 9 indicateurs pour le scénario « élevage »
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potentiel de mobilisation des CIVE, semées en période d’interculture ... adopter des nouvelles pratiques en cohérence avec la transition agro-écologique et énergétique.
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Des chiffres
Au 1er novembre 2021, 333 unités de méthanisation injectaient leur production de biométhane dans les réseaux gaziers, pour une capacité de production de 5 833 GWh/an https://opendata.reseaux-energies.fr/explore/dataset/points-dinjection-de-biomethane-en-france
Référence :
Esnouf A., Brockmann D., Cresson R. (2021) Analyse du cycle de vie du biométhane issu de ressources agricoles - Rapport d’ACV. INRAE Transfert, 168pp.
L’étude s’est appuyée sur les savoir-faire et les connaissances d’INRAE dans les domaines de l’ACV et de la méthanisation.
Pour aller plus loin, consultez notre dossier méthanisation https://www.inrae.fr/bioeconomie/place-methanisation
(1) Technologie comparée à celle de la pyrogazéification et à l’électrolyse-méthanation (ou power-to-gas) (ADEME, 2018c)
(2) L’étude présentée remplit l’ensemble les exigences des normes ISO 14040 et 14044 relatives à l’ACV, incluant une revue critique réalisée par un panel d’experts indépendants.
(3) Mission d’information « La méthanisation dans le mix énergétique : enjeux et impacts » – présidée par Pierre Cuypers (LR), rapporteur Daniel Salmon (Écologiste-Solidarité et Territoires). Rapport «Méthanisations : au-delà des controverses, quelles perspectives ? » n° 872 (2020-2021) - 29 septembre 2021.
Souvent utilisées pour alimenter les méthaniseurs, les cultures intermédiaires à vocation énergétique doivent trouver leur place dans la rotation. En s'articulant entre[...]
Pourquoi un Collectif Scientifique National sur la Méthanisation (CSNM) et un Collectif National Vigilance Méthanisation (CNVM)
Le changement climatique dû à la consommation effrénée de combustibles fossiles, à la production massive de Gaz à Effets de Serre (GES) et à des pratiques industrielles et agricoles irraisonnables n’est plus maintenant une hypothèse de quelques scientifiques que certains remettaient en cause.
C’est une réalité qui contraint nos sociétés à mettre en place le plus rapidement possible une politique de protection de notre environnement et de sa biodiversité. L’objectif prioritaire est de remplacer le plus rapidement possible les sources de production d’énergie traditionnelles par de nouvelles sources qui soient renouvelables et impactent le moins possible environnement et biodiversité. Nous sommes tous convaincus de cette nécessité et nous sommes prêts à soutenir toutes les initiatives novatrices.
Parmi les filières possibles, on cite abondamment l’éolien et le solaire, dont les « fermes » sont bien visibles dans nos paysages. Il en est une troisième dont on parle peu, mais qui se développe très vite sur l’ensemble du territoire : la méthanisation.
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produire du méthane à partir de lisiers, de fumiers et de Culture Intermédiaire Multi-Services Environnementaux (CIMSE) composées de CIVE (Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétique et de CIPAN (Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrates). Du fait que ce processus utilise des produits ou sous-produits de l’agriculture, le gaz produit est dénommé « biogaz » ou « biométhane », bien que rien dans le processus et dans les produits utilisés ne soit « biologique » au sens maintenant reconnu de l’appellation « Agriculture Biologique ».
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Parmi les conséquences négatives, il faut en retenir trois :
- les nuisances locales, mauvaises odeurs (et leurs retombées sanitaires sur les populations et l’environnement) et transport routier ;
- les impacts sur les sols et la biodiversité, destruction de la faune du sol (micro- et macroorganismes, vers de terre …) et hors sol (abeilles notamment), dus à l’épandage des digestats, sous-produits de la méthanisation ;
- les impacts sur l’eau, en particulier sur l’eau souterraine, dus à l’infiltration des digestats dans les nappes.
Pourquoi perdre son temps à vouloir sauver les vers de terre, puisque le samedi 12 décembre, lors de l’émission Climat, chaud devant sur France Inter, la directrice de la multinationale gazière, ENGIE, a dit que toute la nourriture des vers de terre aura été réaffectée en 2050 à quelques espèces de bactéries méthanogènes ! En échange, 100 % du gaz français sera vert et renouvelable.
Bien entendu, elle ne l’a pas dit aussi crûment, et personne ne lui a opposé cette note de l’INRAE https://www6.inrae.fr/valor-pro/TELECHARGER/SOERE-PRO-Assemblees-Generales/Travaux-2019/Effet-de-l-epandage-de-digestats-sur-les-populations-de-vers-de-terre publié le 20 avril dernier : “La mortalité de vers de terre retrouvés à la surface immédiatement après épandage de digestats de méthanisation est un phénomène qui pose question…“
100 % du gaz sera écolo, mais sans nourriture, les vers de terre vont donc mourir, entraînant avec eux toute la vie des sols, leurs prédateurs et les prédateurs de leurs prédateurs. Mathieu Vidard et Camille Crosnier, les 2 journalistes animateurs qui lui faisaient face, ont acquiescé.
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La méthanisation agricole consiste à produire de l’électricité, du gaz ou du carburant à partir des fumiers d’élevages hors sol et de plantes cultivées à cette fin. En consommant ces matières organiques, des bactéries spécialisées (méthanogènes) produisent du méthane et, les « cacas » de leur digestion, une boue vendue à l’opinion publique comme un engrais. Le tout emballé au nom de la transition écologique et de l’économie circulaire. Et d’une bonne dose d’idéologie.
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La méthanisation agricole, une énergie pas mieux que le charbon
On impose aujourd’hui aux Français la méthanisation comme on leur a imposé le nucléaire,
2 énergies en apparence « propres ». Antinucléaire convaincu, si on me demandait de choisir entre l’une et l’autre, je choisirais le nucléaire, car avec cette technologie, le pire n’est pas totalement certain.
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la CIVE est la culture intermédiaire à vocation énergétique, et elle consomme aujourd’hui des sols nourriciers, des pesticides et des engrais chimiques. Et on appelle ça de l’agro-écologie.
Outre de contribuer à la dégradation du tissu rural en réduisant le nombre de fermes, et d’accroître la dépendance de l’agriculture française aux firmes, la plus grande menace qui pèse aujourd’hui sur le devenir de l’humanité, ce n’est pas l’artificialisation des sols, même si c’est grave, mais que ces sols pour nous nourrir, nous chauffer, nous habiller soient détournés pour produire des bio-carburants, du bio-gaz et de la bio-électricité, participant ainsi à accélérer l’épuisement des ressources nutritives terrestres. Extrait de Sauver le ver de terre, l’un des premiers marqueurs de la biodiversité http://www.lejardinvivant.fr/2020/09/20/livre-sauver-le-ver-de-terre-l-un-des-premiers-marqueurs-de-la-biodiversite/
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Connu / https://twitter.com/gatineau_ch/status/1343429858668531714 -> "
Julien Delalande @JulienDelalande · 39 min En réponse à @gatineau_ch @DenisCheissoux et 3 autres personnes @LaTacfi @mathieuvidard @CSNM9 Collectif Scientifique National Méthanisation raisonnée, @ademe
Des #pointsDeVigilance avaient été mis en évidence par un travail collectif mené par Enercoop, Énergie Partagée et Terre de liens / @nWassociation
et #Solagro
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?M7QBvg
https://decrypterlenergie.org/la-methanisation-est-elle-synonyme-dintensification-de-lagriculture-et-de-pollutions #Méthanisation #Agriculture #CIVE #ProductionDeMéthane #Écologie
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Ndlr : qui est derrière ce site ? Pas d'infos :-( (hors Christophe Gatineau, Cultivateur, agronome, et auteur de l’Éloge du ver de terre et de l’Éloge de l'abeille publiés chez Flammarion. Rédacteur du blog http://lejardinvivant.fr) ACT
La méthanisation suggère des évolutions dans les pratiques agricoles, et modifie ainsi l’équilibre de l’agrosystème existant. Comment cet agrosystème évolue-t-il ? Devient-il nécessairement plus intensif ? Quelles incidences sur la fertilité des sols ? Sur les choix culturaux ? Sur le bilan environnemental global de l’exploitation ? Des retours de terrain et des études importantes menées ces dernières années nous donnent des éléments de compréhension et des premières réponses pour approfondir ces enjeux.
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cet article présente les résultats de l’étude MéthaLAE1. Cette étude est la seule qui ait à ce jour posé les bases d’une comparaison entre « l’avant » et « l’après méthanisation » pour les systèmes agricoles.
Au regard de l’ensemble des retours des agricultrices et agriculteurs sondés dans cette étude, la méthanisation représente avant tout un levier vers le développement d’une agriculture plus écologique.
Certaines situations, telles que le développement possible de cultures dédiées à la production d’énergie, nécessitent cependant de la vigilance afin d’éviter une utilisation peu vertueuse et non durable de la méthanisation.
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Achevée en 2018, MéthaLAE1 a enquêté pendant 3 ans, auprès de 46 exploitations qui ont fait le choix de la méthanisation. ... 23 méthaniseurs en voie liquide (19 unités individuelles et 4 collectives), d’une large gamme de puissance (30 kilowatts à 2,1 mégawatts).
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la taille du méthaniseur ne dit rien du modèle agricole dans lequel il s’inscrit. Un « gros » méthaniseur peut être au service d’un collectif de petits éleveurs et un « petit » méthaniseur peut être construit par un seul agriculteur à la tête d’un troupeau de 300 vaches qui ne pâturent jamais.
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n’a pas entraîné sur les fermes enquêtées un agrandissement massif des fermes
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a permis aux fermes de reconquérir des marges d’autonomie en azote, facteur clé des rendements, et donc des résultats économiques
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moins de fuites d’azote dans l’environnement
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méthaniser les fumiers et les lisiers / composter
... Tous deux sont des amendements et des fertilisants intéressants. Le compostage s’adresse plutôt à des matières ligneuses, la méthanisation s’adresse à des matières plus facilement biodégradables et fermentescibles, riches en azote.
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études depuis 2012 par l’INRA3 -> n’appauvrit pas les sols
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l’azote méthanisé est plus rapidement assimilable par les cultures et peut être apporté aux moments clés de la croissance des plantes.
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une voie d’accès intéressante [à l'AB] ... démarche d’optimisation et de pilotage fin de la fertilisation
Sur la production d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre
... substitution d’énergies fossiles par des énergies renouvelables ... [MAIS] tous les paramètres ne peuvent pas s’améliorer en même temps, compte tenu de la profondeur des changements à opérer ...
Sur les pratiques et les systèmes
... diversifié leurs assolements et allongé leurs rotations. La surface fourragère est restée stable, ou a augmenté. ... des couverts d’inter-culture ... parfois récoltés pour l’énergie (on parle alors de cultures intermédiaires à vocation énergétique, ou CIVES, cf. encadré ci-dessous) ... Pour justifier le coût de la récolte, la production de biomasse doit être de l’ordre de quatre tonnes de matières sèches par hectare. Les CIVES peuvent atteindre des rendements bien plus élevés (de 10-12 tonnes de MS/ha selon les régions). ... tous les minéraux exportés par la CIVE sont récupérés dans les digestats.
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Les CIVES, comme les couverts, n’entrent pas en concurrence avec les cultures alimentaires. ... généralisation des couverts végétaux d’ici à 2050, soit le double des surfaces couvertes aujourd’hui.
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Sur le stockage du carbone par les sols
... enrichissement en carbone du retour au sol, via le digestat, et du fait du foisonnement racinaire produit par les CIVES. ... les pratiques (travail du sol, diversité des assolements, etc. ) semblent plus impactantes que le fait de méthaniser ou pas. Ces travaux exploratoires doivent toutefois être consolidés.
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Sur la dissémination d’éléments traces métalliques
... fait partie des sujets d’inquiétude ... déjà présents dans les matières entrantes ... les engrais phosphatés de synthèse apportent pour leur part du cadmium dans les sols. ... => des contrôles, de la transparence, des mesures
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Sur le bien-être animal
... augmentation de la fréquence des curages des bâtiments, l’enjeu étant de faire entrer les effluents le plus tôt possible en méthanisation. Cette pratique réduirait la mortalité juvénile et l’occurrence de certaines maladies du cheptel, du fait d’une meilleure hygiène générale des étables.
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Vers une méthanisation plus végétale ?
Dans les bassins traditionnels céréaliers ... Les méthaniseurs digèrent des couverts, des déchets verts, des tontes de bord de route, des résidus de cultures, des grains déclassés. ... récupérer un engrais organique de proximité [AB] ... -> rendements ~idem conventionnel.
Points de vigilance
... Outre-Rhin années 2000 maïs ... a fragilisé les élevages traditionnels et la production alimentaire. Apprenant de leurs erreurs, les pouvoirs publics allemands ont révisé leur système d’aide depuis.
En France, ... ~NON
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Un agriculteur peut-il essayer de contourner la législation et mettre des cultures principales dans son méthaniseur en cas d’effondrement des cours par exemple ?
... dérives et des dévoiements sont toujours possibles ... n’ont pas réellement d’intérêt économique ... les cultures énergétiques dédiées représenteraient 8 % des apports, et les CIVES 30 %.
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CONCLUSION
... Comme toute technologie, c’est l’usage qui permettra d’évaluer sa durabilité. Chaque projet est unique, et il doit être évalué au cas par cas. ... il semble que le choix d’un système plutôt qu’un autre – stabulation versus pâturage – soit déconnecté de la méthanisation.
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La méthanisation semble s’adapter au système en place, plus qu’elle ne l’induit. En revanche, elle peut le faire évoluer, et accompagner positivement les agriculteurs qui souhaitent s’engager dans une démarche de transition agroécologique.
Il revient à l’ensemble des acteurs – aux agriculteurs, aux associations citoyennes, institutions et organismes techniques, chercheurs -, de promouvoir et défendre ensemble un modèle de méthanisation durable, basé sur le dialogue, la transparence, transparence sans laquelle il ne peut y avoir de confiance.
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Cet article est issu d’un travail collectif mené par Enercoop, Énergie Partagée et Terre de liens pour comprendre et donner des clés de réponse sur les liens entre transitions agricole et énergétique, en s’appuyant sur le travail de décryptage de l’Association négaWatt et Solagro, et avec le soutien de l’Ademe. En savoir plus https://energie-partagee.org/transition-agricole-transition-energetique-les-citoyen-ne-s-font-le-lien/.
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Sources et références
- Retrouvez l’étude sur le site de Solagro https://solagro.org/travaux-et-productions/references/methalae-comment-la-methanisation-peut-etre-un-levier-pour-lagroecologie
- Carte des unités de méthanisation et de biogaz https://carto.sinoe.org/carto/methanisation/flash/
- Outil SIMEOS – simulation de l’évolution des teneurs et stocks en carbone organique des sols http://www.simeos-amg.org/ – INRA, Agro-Transfert RT, Arvalis, le LDAR, et avec la collaboration de Terres Innovia depuis 2016.
- Projet Opticive soutenu par l’Ademe mené par ARVALIS, avec EURALIS, Terres Univia et Terres Inovia.
- Règlement (CE) n°1069/2009 (abrogeant le règlement (CE) n°1774/2002). Règlement (UE) n°142/2011. Note de service du 26 août 2013, portant dérogation sur l’hygiénisation des lisiers sur avis de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations). Arrêté du 8 décembre 2011 sur le contenu des dossiers d’agrément sanitaire : BPH (bonnes pratiques d’hygiène) un dossier HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points ou analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise).
- Retour Ademe et témoignages à dire d’expert.
. Voir dans la médiathèque méthanisation de l’Ademe : Suivi technique, économique et environnemental d’installations de production et d’injection de biométhane dans les réseaux de gaz naturel, ENEA Consulting, APESA, Ademe, 2017 / Suivi technique, économique environnemental et social d’installations innovantes de petite méthanisation à la ferme. S3D, APESA, Biomasse Normandie, 2016 / Suivi technique, économique, environnemental et social d’installations de méthanisation : Installations à la ferme, centralisées, industrielles et en station d’épuration, APESA, Biomasse Normandie.
Clés : agriculture ; méthanisation ; gaz à effet de serre ; méthane
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1267383418838540289
Ndlr : cet article semble HONNÊTE ET SINCÈRE confirme mes ressentis : très utile pour la "transition agricole" mais [/but zéro fossile en 2050 et même AVANT SI POSSIBLE] fait-elle le "poids" par rapport à une approche intégrant mieux l'agroforesterie ou mieux, l'approche intégrée des indiens d'amazonie, sachant que cela doit dépendre de la latitude ? => Questionner ACT