Connu / TG le 29/02/24 à 11:27
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Parmi les annonces du gouvernement pour répondre à la crise agricole figurent l’accélération et le soutien à des équipements hydrauliques de plus en plus souvent contestés.
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[vidéo] Rédaction 5 jours - Interview de Christiane Queyreix qui nous parle :
du procès contre la désobéissance civile qu’a subit Alternatiba
de la relance d’un « village des Alternatives » le mercredi 10 janvier de 19h30 à 21h30 à la Maison de la Gibauderie (111 rue de la Gibauderie à Poitiers).
Contacts :
https://alternatiba-poitiers.dplibre.com/contact/
Sur web86.info :
- tout sur les « villages des alternatives » https://web86.info/?s=village+des+alternatives
- sur le procès, le communiqué victorieux d’Alternatiba ici mais aussi le jugement là et la mobilisation citoyenne et associatives https://web86.info/photos-videos-le-prefet-de-la-vienne-contre-alternatiba-non-a-la-mise-au-pas-de-la-societe-civile/
CP 06 août 2023
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Connu / TG le 07/08/23 à 09:18
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Février 2022. A Belfort, le président Emmanuel Macron officialise la nouvelle stratégie énergétique française. Avec l'annonce de la construction de 6 réacteurs EPR nouvelle génération, c'est le grand retour de l'atome. Mais la France a-t-elle encore les moyens humains et les compétences techniques pour réaliser ces ambitieux chantiers ? C'est la question que pose ce 52 minutes en allant à la rencontre des industriels de la filière, des jeunes ingénieurs et soudeurs, de l'autorité de sureté nucléaire mais aussi des opposants.
Car il y a urgence. Pour tenir les chantiers à venir, il faut recruter dans les 5 ans qui viennent 50% des besoins de la filière. L'enjeu de la relance du nucléaire, c'est donc aussi celui de la réindustrialisation de la France.
1 888 signatures (23 180 au 23/7/23, 44415 au 27/8)
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République ; Elisabeth Borne, Première Ministre ; Bruno Le Maire, Ministre des finances ; Clément Beaune, Ministre des Transports
Campagne lancée par Oui au train de nuit !
Catégories Climat, sobrité, transports et urbanisme
... se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l'ambition et il reporte l'investissement d'année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d'augmenter l'ambition et d'accélérer.
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Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest.
3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.
Connu / TG le 13/03/23 à 10:10
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La cour des comptes appelle à relancer la décentralisation et le président réunit l'ensemble des associations d'élus locaux ce soir, à suivre
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Opinions Tribunes
OPINION. Il y a un mois, le Parlement a adopté la loi sur les énergies renouvelables censée accélérer leur déploiement : une loi sans aucune ambition, un « deux poids deux mesures » flagrant avec le projet de loi d’accélération du nucléaire soumis à l’Assemblée nationale.
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Le choix de massifier la production électronucléaire fait largement l'impasse sur l'amont et l'aval du nucléaire : l'approvisionnement en uranium et la gestion des déchets. Contrairement à la fable entretenue sur la « souveraineté » que nous procurerait l'atome, il faut redire que l'uranium ne pousse pas dans nos jardins. Les 7.000 tonnes consommées en France chaque année viennent du Niger, du Canada, du Kazakhstan et d'Ouzbékistan. Quant à l'uranium soi-disant « recyclé », il nous revient... de Russie. La situation est aussi extrêmement critique concernant les déchets, puisque les capacités actuelles d'entreposage et de stockage atteignent leurs limites, obligeant à de dangereux paris sur un avenir qui se compte en centaines, voire en centaines de milliers d'années à travers le projet d'enfouissement à Bure.
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une débauche d'argent, sans doute public, de plus de 100 milliards d'euros... au bas mot. Sans aucune démonstration, aujourd'hui, que les technologies retenues sont opérationnelles, fiables, encore moins performantes
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Le Président de l'ASN, de plus, le rappelait l'année dernière :
« Un accident nucléaire est toujours possible et ceux qui prétendraient le contraire prennent une grande responsabilité. ».
Un rappel opportun à la veille du funeste « anniversaire » de la catastrophe de Fukushima.
Le nucléaire est hors de prix, risqué et dépassé. Il n'est en rien garant de notre souveraineté, et il léguera un héritage empoisonné à nos enfants. Sa vulnérabilité face aux aléas naturels s'est dévoilée au Japon en 2011, et les conséquences du dérèglement climatique exacerbent encore les risques.
Au demeurant, c'est aussi une chimère face à l'urgence climatique. Il ne suffira pas de le marteler « décarboné » pour tordre le réel. C'est en 2030 que nous devrons avoir réduit nos émissions de GES de 55%, et en 2050 que nous devrons atteindre la neutralité carbone. Or, dans le calendrier de développement proposé, aucun nouveau réacteur ne sera opérationnel avant 15 ans ! Que penser de responsables politiques qui sont prêts à nous faire perdre un temps que nous n'avons déjà plus ? Les énergies renouvelables permettent déjà à certains pays d'Europe de couvrir l'essentiel de leur demande en électricité.
Nous ne pouvons pas faire l'économie d'un grand débat
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c'est aujourd'hui que nous devons planifier la sortie du nucléaire. Des scénarios très sérieux existent (RTE, Ademe, Negawatt) pour un mix énergétique 100% renouvelables ; le rôle des parlementaires devrait être, à cette heure, de tracer le chemin pour y arriver.
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Signataires : Mathilde Panot, présidente du groupe LFI-Nupes à l'Assemblée nationale ; Christophe Bex, Aymeric Caron, Maxime Laisney, Aurelié Trouvé, Anne Stambach-Terrenoir, chefs de file LFI-Nupes sur le PJL relatif à l'accélération construction de nouvelles installations nucléaires et fonctionnement des installations existantes.
Connu / https://twitter.com/LaTribune/status/1633851206534672387
TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde » conduite par la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier, le sénateur Daniel Salmon
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Connu / TG le 02/03/23 à 17:20
Le conseil départemental de la Dordogne a voté à l'unanimité ce vendredi le deuxième projet de contournement ...
Connu / TG le 11/02/23 à 9:18
Clés : Enquête EDF Framatome Organisation industrielle
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
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En trois ans au lieu de deux, le plan Excell de reconquête dans la confiance dans la filière nucléaire d’EDF a presque atteint son objectif: être prêt à construire de nouveaux réacteurs en France. Retour sur cet immense chantier, et les défis qu'il reste à relever.
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Aurélie Barbaux
18 Novembre 2022 \ 08h00
7 min. de lecture
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
© EDF Energy
Le plan Excell d'EDF ne vise pas seulement à remettre la filière nucléaire française sur les rails pour construire les EPR2 en France, mais à éviter de nouveaux dérapages sur le chantier d'Hinkley Point C au Royaume-Uni.
Trois ans après son lancement en décembre 2019 par Jean-Bernard Levy, c’est l’heure du bilan pour le plan Excell d’EDF, qui vise à assurer la reconquête de la confiance dans la filière nucléaire. Et il semble plutôt positif. «Malgré le contexte énergétique, qui pourrait rendre mes propos décalés, Excell, c’est puissant et progressivement, cela délivre», assure Alain Tranzer, un ancien de PSA (désormais Stellantis) arrivé fin avril 2020 au poste, nouvellement créé alors chez EDF, de délégué général à la qualité industrielle et aux compétences nucléaires. Seuls quatre des 30 objectifs fixés ne sont pas complètement atteints. «Un coup de collier reste à donner», convient celui qui assure sa mise en oeuvre d'Excell.
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Plan de relance : maintenir le monde d’avant « quoi qu’il en coûte »…
Entretien avec Maxime Combes
Par Anahita Grisoni
À l’issue du premier confinement, alors que certain·es se préparaient à l’avènement du « monde d’après », le gouvernement français déclinait la version nationale du « plan de relance pour l’Europe » (sic, en réalité pour l’Union Européenne, le nom anglais du plan étant NextGenerationEU). Malgré une communication insistant sur le caractère « écologique » de cet investissement, ce nouveau plan s’inscrit pleinement dans la continuité des perspectives productivistes, croissantistes et technophiles des politiques économiques précédentes. Maxime Combes, économiste, co-auteur avec Olivier Petitjean de Un pognon de dingue mais pour qui ? L’argent magique de la pandémie, (Seuil, mai 2022), détaille ici la manière dont ce programme de soutien s’adresse avant tout aux entreprises du CAC 40 en délaissant les millions de nos concitoyen·nes touché·es par la crise.
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Connu / https://twitter.com/MaximCombes/status/1519554485672103936
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Maxime Combes #AlloBercy @MaximCombes
Ce nouveau quinquennat sera-t-il écologique comme le prétend @EmmanuelMacron ?
C'est mal engagé. D'abord parce que le #PlanDeRelance & le plan #France2030 prolongent pour les années à venir los logiques productivistes et technophiles des politiques économiques précédentes.
7:49 AM · 28 avr. 2022·- 58 Retweets 1 Citer le Tweet 74 J'aime
Exemple : selon un rapport officiel "seulement 3 % des 367 projets aéronautiques (269 millions €) et 30 % des 370 projets automobiles (311 millions €) du #planderelance contribuent explicitement à la transition vers la mobilité verte (véhicules électriques ou à hydrogène)".
Comment parler d'un quinquennat écologique quand ni le #PlanDeRelance ni #france2030 ne prévoient de nouvelle réglementation sur les activités des filières retenues, ni-même aucune planification effective des désinvestissements à effectuer dans les secteurs les plus nocifs ?
De fait, l’exécutif a toujours refusé d’ouvrir toute discussion politique et citoyenne sur le contenu des innovations technologiques et des politiques industrielles à suivre. Le triptyque innovation/technologie/marché est l’horizon écologique indépassable de @EmmanuelMacron
Sur tous ces sujets, j'ai répondu en longueur aux questions de Anahita Grisoni pour la revue @Revuemvts
, en me fondant sur le travail de recherche mené avec @OlivierPetitje7
pour l'observatoire des @transnationales
Remarques bienvenues
A lire ici :
mouvements.info
Plan de relance : maintenir le monde d’avant « quoi qu’il en coûte »…
À l’issue du premier confinement, alors que certain·es se préparaient à l’avènement du « monde d’après », le gouvernement français déclinait la version [...]
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Durée de lecture : 15 minutes - Clés : Nucléaire ; Catastrophes nucléaires
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Une relance qui se base sur des hypothèses fragiles et risque de nous coûter cher. Enquête [4/5]
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La recommandation du Giec : réduire fortement la demande et développer les renouvelables
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Notes
[1] p. 40.
[2] p. 19.
[3] AIE, World Energy Outlook 2020, 13 octobre 2020.
[4] Interview de Claude Turmes par Ouest-France, 2 avril 2021.
[5] Gazzane, Hayat, « Les pays qui abandonnent l’atome », Les Échos, 24 décembre 2021.
[6] Voir le dernier paragraphe de l’article d’ABCNews.
[7] Rapport de 2018 sur la limitation à 1,5 °C du réchauffement.
[8] Folz, Jean-Martin, La construction de l’EPR de Flamanville, octobre 2019, p. 29.
[9] Par rapport à son aîné, l’EPR2 ne contient plus que trois « trains » — des systèmes de sauvegarde qui fonctionnent en parallèle — au lieu de quatre, il aura une enceinte simple et non une double, présentera une taille réduite du récupérateur de sodium, et sera privé du système d’aspersion dans l’enceinte de confinement, un équipement qui fait baisser la pression en cas de rupture dans le circuit primaire.
[10] IRSN, mars 2021, Avis IRSN N°2021-00049 : Dossiers d’options des principaux équipements sous pression nucléaires destinés aux futurs réacteurs EPR2.
[11] RTE p. 33. Scénarios présentés p. 17.
[12] p. 8.
[13] Audition de Xavier Piechaczyk, président de RTE le 27 octobre 2021 à l’Assemblée nationale. Cité par : Viennot, Marie, « La relance du nucléaire... quoi qu’il en coûte », France Culture, 13 novembre 2021.
[14] Cour des comptes, Les choix de production électrique : anticiper et maîtriser les risques technologiques, techniques et financiers, novembre 2021, p. 22.
[15] Interview de Mycle Schneider le 11 mars 2021, « Every euro invested in nuclear power makes the climate crisis worse ».
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?vajA1w
Connu / tg 11/2/22 9h37
RCSRGB - Agir, Diaporama, Golfech
Point d’orgue d’un épisode de propagande tous azimuts d’une rare intensité, le président de la république a annoncé le 9 novembre 2021 qu’il suivrait la politique énergétique tracée par EDF en relançant la construction de réacteurs nucléaires.
Il balaie ainsi les perspectives ouvertes par les rapports effectués par l’Agence Internationale de l’Énergie (A.I.E.) et le Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.) qui avaient publié le 27 janvier à la demande du gouvernement des scénarios proposant « Un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique sans production conventionnelle ».
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Signé COORDINATION STOP GOLFECH
(Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech, Amis de la Terre Midi Pyrénées, France Nature Environnement 82, Sortir du Nucléaire 82, Réseau Citoyen de Surveillance de la Radioactivité Golfech Le-Blayais)
Ndlr : terminer de dépouiller, valoriser ACT
Le président de la République devait initialement présenter avant la fin 2021 le détail de sa stratégie de relance de nouveaux réacteurs. Des atermoiements qui rappellent que sa position a souvent varié sur le sujet.
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Connu / tg du 16/01/22 à 9h45
Emmanuel Macron a annoncé mardi la relance de la construction de réacteurs nucléaires tout en continuant à développer les énergies renouvelables et économiser l’énergie « pour garantir l’approvisionnement électrique » et atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais le nucléaire est-il indispensable pour réaliser cet objectif ? Non, répondent les scénarios prospectifs, y compris celui de RTE paru fin octobre.
Allocution d'Emmanuel Macron le 9 novembre 2021.
PHOTO : Adrien Fillon / Hans Lucas via AFP
« Si nous voulons payer notre énergie à des tarifs raisonnables et ne pas dépendre de l’étranger, il nous faut tout à la fois continuer d’économiser l’énergie et d’investir dans la production d’énergie décarbonée sur notre sol », a déclaré Emmanuel Macron dans son « adresse aux Français » mardi soir. C’est indiscutable. Très contestable en revanche est la conclusion qu’il en tire, habillée des apparences du raisonnement logique : « C’est pourquoi nous allons relancer la construction de réacteurs nucléaires. »
Construire de nouveaux réacteurs et, pour commencer, lancer un programme de mise en chantier de six EPR 2 durant cette décennie, est...
« Si nous voulons payer notre énergie à des tarifs raisonnables et ne pas dépendre de l’étranger, il nous faut tout à la fois continuer d’économiser l’énergie et d’investir dans la production d’énergie décarbonée sur notre sol », a déclaré Emmanuel Macron dans son « adresse aux Français » mardi soir. C’est indiscutable. Très contestable en revanche est la conclusion qu’il en tire, habillée des apparences du raisonnement logique : « C’est pourquoi nous allons relancer la construction de réacteurs nucléaires. »
Construire de nouveaux réacteurs et, pour commencer, lancer un programme de mise en chantier de six EPR 2 durant cette décennie, est-ce indispensable pour garantir l’approvisionnement électrique de la France ? A chaque seconde de chaque heure de chaque journée de chaque année, y compris par une nuit d’hiver glaciale et sans vent ? Sur un plan technique et industriel, la réponse est tout simplement non.
C’est ce qu’a démontré l’étude publiée en janvier dernier par RTE, le gestionnaire du réseau public de transport de l’électricité en France et l’AIE (l’Agence internationale de l’énergie). D’autres analyses tout aussi solides parviennent à la même conclusion : celles de l’Ademe, l’une déjà parue en 2015 et l’autre à paraître mi-novembre, celles, depuis 2010, de l’association négaWatt, dont l’actualisation a été publiée fin octobre et, enfin, celle d’une équipe de chercheurs du Cired fin 2020. Les mésaventures d’Homer Simpson, dont l’éolienne ne fournit pas de courant quand il en a besoin, font bien rire, mais ce n’est pas comme ça qu’un système électrique 100 % renouvelable fonctionne dans la réalité. En revanche, le mettre en oeuvre n’en sera pas moins un défi.
Qu’en est-il sur un plan économique ? Rester dans le nucléaire coûte-t-il moins cher que d’en sortir ? C’est une conclusion qu’il est possible de tirer hâtivement de l’analyse économique produite par RTE fin octobre à la suite de son étude technique de janvier. Six scénarios ont été étudiés de façon approfondie. Trois avec relance du nucléaire plus ou moins importante et prolongement poussé des réacteurs du parc historique (les scénarios « N », qui nécessitent également un développement très important des énergies renouvelables). Et trois autres (les scénarios « M ») avec sortie plus ou moins rapide du nucléaire et une accélération très poussée du déploiement des capacités renouvelables (quadruplement de la puissance installée des éoliennes terrestres1, par exemple).
Le nucléaire (un peu) moins cher
Il ressort de cette analyse que le scénario le plus nucléarisé (dit « N03 », avec quatorze nouveaux EPR en service en 2050, quelques petits réacteurs modulaires dits SMR et un prolongement du parc historique souvent au-delà de 60 ans) est économiquement moins coûteux pour la collectivité qu’un scénario de sortie du nucléaire, lequel impose beaucoup de moyens de stockage de l’électricité pour gérer la forte pénétration des sources renouvelables.
Si l’éolien et le solaire présentent des coûts imbattables par rapport au nucléaire neuf, ils ont l’inconvénient de ne pas être pilotables et il faut mettre en face des capacités qui coûtent cher (gaz vert produit à partir d’hydrogène en particulier) pour gérer leur variabilité et faire coller la production à la demande d’électricité.
Ainsi, le scénario où le nucléaire est poussé au maximum imaginable des capacités industrielles (N03) représente pour les Français, à l’horizon 2060, une facture d’électricité de 58 milliards d’euros par an hors taxes, tandis qu’un scénario de sortie rapide du nucléaire, en trente ans (scénario M0), représenterait un coût annuel de 77 milliards d’euros. Soit environ 20 milliards d’euros d’écart, pas loin d’un point de PIB. Une différence finalement très contenue (cela ne fait jamais que 84 centimes par jour et par Français), mais qui donne des arguments aux partisans de la construction de nouveaux réacteurs.
Car, quoi que l’on fasse, il va falloir disposer, à partir de 2035, de capacités nouvelles de production bas carbone pour remplacer progressivement l’actuel parc dont les 56 réacteurs arrivent en fin de vie, et pour accroître la production électrique, la neutralité carbone imposant une électrification très importante des usages. Surtout dans la perspective souhaitable où l’on chercherait à relocaliser des activités industrielles, puisqu’aujourd’hui, la France externalise ses émissions de CO2 en faisant produire en Asie une grosse partie de sa consommation de biens manufacturés ou de produits intermédiaires très émissifs comme l’acier et le ciment.
Des hypothèses incertaines
Les coûts indiqués par l’étude RTE ne peuvent toutefois être utilisés sans une claire compréhension des hypothèses qui les sous-tendent, et de toutes les incertitudes qui les entourent.
Une première hypothèse structurante est le niveau de la demande projetée en 2050, date à laquelle doit être atteinte la neutralité carbone. Dans l’étude publiée en octobre, RTE ne présente hélas ses analyses de coûts que pour son hypothèse centrale de demande, celle d’un accroissement de 35 % de la consommation d’électricité par rapport au niveau actuel. Un sous-jacent est que les habitudes des Français restent inchangées, leur usage de la voiture individuelle notamment. RTE a étudié des scénarios de demande alternatifs, notamment celui dit de sobriété, mais n’en a pas encore détaillé les coûts, qui seront publiés ultérieurement.
Toutefois, en première analyse, indique RTE, l’écart entre les scénarios avec et sans sobriété, toutes choses égales par ailleurs, est de l’ordre de 10 milliards d’euros en 2050. Cette sobriété, un terme qui suscite passions et crispations, n’est imaginée dans aucun scénario de décarbonation comme un mode de vie « amish ». Sous ce terme, RTE met des changements sociétaux qui n’ont rien de délirant. En particulier, le nombre de voitures en circulation serait ramené à son niveau de 1990 et la température de chauffage des logements, devenus bien isolés, serait diminuée de 1 °C. « Ce n’est ni un scénario du Moyen-Âge, ni un scénario dans lequel les trains s’arrêtent lorsque la production d’éolienne est faible. C’est un scénario dans lequel le pacte de société est différent », insiste Thomas Veyrenc, directeur de la stratégie et de la prospective à RTE.
Un autre paramètre très important est le temps. Si la France ne parvient à ne mettre que huit EPR en service en 2050 (scénario N1) et non quatorze, la facture annuelle du système électrique grimpe à 66 milliards d’euros au lieu de 58 milliards (scénario N03). Car il faudra en contrepartie accroître les renouvelables (qui atteindront alors 74 % du mix électrique au lieu de 50 % dans N03) et donc les moyens de flexibilité2.
Ce scénario N1 apparaît comme le plus réaliste au regard des retards déjà pris dans le programme « nouveau nucléaire » et des contraintes industrielles. L’EPR 2 n’en est qu’au stade du « basic design » et les études détaillées, qui représentent une vingtaine de millions d’heures d’ingénierie, ne pourront pas être finalisées par EDF avant 2025. Ce n’est qu’au vu de ces études de sûreté que l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) pourra donner son feu vert, vers 2027 au mieux, au premier chantier. Ou pas. Car rien n’est pour le moment acquis.
Du côté des trajectoires sans construction de nouveau nucléaire, RTE scénarise une hypothèse de fermetures plus lentes des réacteurs (une sortie vers 2060) et où la pénétration des technologies les plus compétitives est optimisée (parcs éoliens terrestres et offshore, notamment). Coût de ce scénario (dit M23) : 71 milliards d’euros par an.
Si on compare les scénarios M23 et N1, la différence entre les deux options tombe à 5 milliards d’euros. Soit 0,2 % du PIB ou 20 centimes par Français et par jour. Voire encore moins si l’on ajoute de la sobriété dans l’option sans nucléaire. Bref, on est dans l’épaisseur du trait. Et il ne faut pas perdre de vue que dans un scénario de neutralité carbone, la facture énergétique des Français (30 milliards d’euros par an d’importations dans les bonnes années) disparaît.
Ce n’est pas tout. Les études de RTE reposent sur un coût moyen pondéré du capital uniforme pour toutes les technologies décarbonées, alors qu’aujourd’hui, les coûts de financement du nucléaire – un investissement très risqué comme l’illustre les désastres des chantiers de l’EPR de Flamanville et celui d’Olkiluoto en Finlande – sont beaucoup plus élevés que pour les renouvelables. Ce n’est pas un hasard si, en 2020, 256 GW de capacités renouvelables (solaires et éoliennes essentiellement) ont été ajoutées dans le monde, contre 0,4 GW de capacités nucléaires. Les investisseurs n’aiment pas le risque et veulent être sûrs que leur argent rapporte.
Ce choix de RTE d’un coût de capital uniforme (4 % en l’occurrence) est logique : il exprime l’idée que l’Etat va garantir la rentabilité de l’investissement dans le nucléaire au même titre qu’il le fait déjà pour les renouvelables, puisqu’il s’agit d’une énergie décarbonée. D’où l’énorme enjeu de la discussion européenne sur la « taxonomie verte ». Si, comme le souhaite la France, le nucléaire peut être admis dans la catégorie des investissements bons pour la transition écologique, alors ce soutien public sera légitime et ne pourra pas être attaqué pour distorsion de concurrence. Cette bataille est loin d’être gagnée et Emmanuel Macron devrait profiter de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, que la France prendra à partir du 1er janvier, pour faire avancer ses pions.
Mais, dans l’hypothèse, tout à fait vraisemblable, où le nucléaire ne parviendrait pas à se financer au même coût que les renouvelables, alors l’équation économique change du tout au tout. Avec un coût de 4 % du capital pour les renouvelables et de 7 % pour le nucléaire, les scénarios médians de RTE avec nouveau nucléaire et sans nouveau nucléaire (N1 et M23) font jeu parfaitement égal (71 milliards d’euros par an).
CQFD : un scénario électrique 100 % renouvelable n’est pas nécessairement plus cher qu’un scénario avec construction de nouveaux réacteurs. Et, quoi qu’il en soit, les écarts de coûts sont très limités d’un scénario à l’autre.
L’analyse de RTE ne démontre pas que rester dans le nucléaire est moins cher que d’en sortir. Elle démontre que l’argument économique est un critère de décision très insuffisant pour engager la France pour de longues décennies dans un choix lourd de risques, qu’il s’agisse de l’accident majeur ou de l’insoluble problème de gestion des déchets.
Un choix aussi grave mérite un débat public et non une décision autocratique annoncée en deux phrases et 42 secondes dans un discours à la nation brassant pêle-mêle vaccination Covid, durcissement des conditions d’indemnisation des chômeurs et annonce de nouvelles mesures sécuritaires.
Compter sans conter
Les écologistes brandissent souvent les coûts imbattables du solaire et de l’éolien au nez de leurs adversaires pronucléaires. L’écart varie en effet au moins du simple au double. Selon RTE, sur la base d’un taux annuel moyen de rémunération du capital investi de 4 % par an, le nucléaire neuf pourrait revenir à environ 70 euros du mégawattheure en 2050 contre environ 40 euros pour l’éolien (terrestre et posé en mer avec son raccordement au continent) et environ 30 euros pour une centrale photovoltaïque au sol. De telles comparaisons sont pertinentes quand un investisseur peut choisir entre telle ou telle technologie. Ce qui est le cas aujourd’hui car il y a de la marge avant que le niveau de pénétration des énergies renouvelables variables atteigne le seuil à partir duquel des adaptations conséquentes du système électrique ne deviennent nécessaires (ce seuil se situe vers 50 %). Et ce qui explique pourquoi le nucléaire a si peu de succès aujourd’hui par rapport aux renouvelables dont les coûts de production sont beaucoup moins élevés.
En revanche, dans un mix décarboné 100 % renouvelable dominé par les technologies les moins chères mais qui ne sont pas pilotables (l’éolien et le solaire), il faudra intégrer des moyens de flexibilité (batteries, hydrogène, barrages…) bien plus importants que dans un mix décarboné qui intègre des capacités nucléaires. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas se contenter de regarder les seuls coûts de production d’une technologie, mais l’ensemble du coût du système électrique pour la collectivité : moyens de production, moyens de flexibilité et réseaux de transport et de distribution (en intégrant le coût du capital). C’est à cette aune que l’on peut comparer entre eux les coûts de différents mix électriques.
notes :
- Ce qui correspond grosso modo, compte tenu de l’augmentation de la puissance des éoliennes à 22 000 mâts, près du triple de leur nombre actuel (8 000)... et nettement moins qu’en Allemagne, qui compte 29 600 éoliennes terrestres.
- On note au passage que, même avec du nucléaire poussé au maximum, il est impossible d’avoir moins de 50 % de renouvelables dans le mix de production, avis aux partisans irresponsables du gel du développement des renouvelables.
Histoires économiques Clés : immigration recherche Économie
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Le mardi 9 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était en duplex sur LCI puis BFMTV après l'allocution d'Emmanuel Macron. Il a dénoncé le double-jeu d'un homme qui est à la fois président de la République et candidat à l'élection présidentielle et expliqué que cela mettait en doute la loyauté de l'élection présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon a d'abord expliqué qu'Emmanuel Macron ne respectait pas les recommandations de l'OMS quant à l'injection d'une troisième dose de vaccin. Il a aussi rappelé que ce dernier n'avait rien fait de mesures simples réalisables pour lutter contre l'épidémie, comme la société de roulement ou l'installation de purificateurs d'air.
Le candidat de l'Union populaire a dénoncé le fait qu'Emmanuel Macron avait supprimé 3 millions de chômeurs de ses comptes, mais aussi qu'il annonçait une prétendue hausse du pouvoir d'achat que personne n'avait pu constater dans les faits. Il a aussi dit que les annonces du président étaient anxiogènes, notamment sur la question de l'assurance chômage ou de l'âge de départ en retraite.
Jean-Luc Mélenchon a aussi expliqué qu'Emmanuel Macron comptait mettre sans débat la France dans le nucléaire pour très longtemps avec l'annonce de nouveaux réacteurs EPR en plus de mini-réacteurs. Plus largement, concernant l'énergie, il a expliqué que plutôt que de faire des chèques énergie, il serait préférable de bloquer les prix de l'énergie et de s'en prendre aux profits des fournisseurs plutôt que de gréver le budget de l'État.
12,352 signatures
L'enjeu est de taille : les choix que le Canada fait aujourd'hui détermineront notre façon de gérer la santé, la crise climatique et la justice sociale pour les années à venir.
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repenser l’économie pour aborder de front l’urgence climatique et la crise du vivant et mettre fin à l'enrichissement des pollueurs et des plus riches au détriment de tous les autres et de l'environnement qui nous fait vivre.
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Le temps est venu de mettre en place une réponse forte, rassembleuse, pour prendre soin de nos communautés, restaurer la nature et ouvrir le champs des possibles de l’action politique. Les principes de la justice climatique doivent dicter cette réponse, de manière à atténuer les effets de la crise climatique, instaurer l’équité et le respect les droits de toutes et tous.
Comment pouvons-nous y parvenir ? Augmentons la pression sur les responsables politiques en envoyant dès maintenant un courriel à nos député·es et aux ministres du Cabinet.
Références
1 https://www.greenpeace.org/canada/fr/agir/ne-laissons-pas-les-lobbies-decider-de-notre-avenir/
2 https://www.ledevoir.com/politique/canada/584403/un-choix-bien-accueilli
Ndlr : signée mais semble pas prise en compte si résidant en Fr ? Car avec le code "G1S 2Y3" à MONCTON, c'est ok !
Nous ne voulons pas d'un retour au statu quo, à un modèle économique qui a exacerbé les inégalités sociales, mis en danger notre santé et conduit le climat et la nature de notre planète au bord de l'effondrement. Au contraire, il est temps de rendre radicalement et rapidement nos économies plus vertes, plus équitables et plus résistantes aux chocs futurs.
Nous exigeons la mise en place du plus grand programme d'investissement vert que le monde ait jamais connu, soutenu par tous les instruments financiers de l'UE disponibles pour financer une reprise verte et juste.
Cet appel s'appuie sur une déclaration signée par les principales ONG environnementales européennes [1].
...
Références :
[1] L'appel : https://bit.ly/GreenRecovery_FR
[2] https://www.oxfam.org/fr/publications/le-piege-de-lausterite
[3] Un exemple en Belgique : https://www.rtbf.be/info/dossier/emission-la-semaine-de-l-europe/detail_la-belgique-a-t-elle-subi-l-austerite-en-matiere-de-soins-de-sante?id=10497806 ; ou au Royaume-Uni : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-le-royaume-uni-paie-une-decennie-d-austerite-dans-le-systeme-de-sante-6811596
[*] Taxonomie = classification des activités économiques durables
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Connue / https://wegreen.fr/group/climat/publication/action-wemove-pour-un-plan-de-relance-europeen-qui-exclut-les-energies
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Tags géographiques : Europe
Tags thématiques : Climat Energies fossiles Energies renouvelables Plan de relance Transition énergétique
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" Il était une fois l'énergie, le climat, et la relance post-covid ", par Jean-Marc Jancovici. Cette intervention s'inscrit dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement Durable 2020 avec l'Université Gustave Eiffel et des conférences de Rentrée de l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris organisées avec l'appui d'ALTO STEP. [#SEDD2020]
Pour en savoir plus : https://www.eivp-paris.fr
Conférence filmée et montée par Monsieur Mounir Soussi
36 commentaires
BrigthMartinSides il y a 2 jours
C'est actuellement le meilleur résumé de l'explication scientifique des causes physiques engendrant le changement climatique que nous livre ici Jean-Marc Jeancovici !
Franchement de tout ses discours qu'on peut voir, cette vidéo est la plus adapté au plus grand public possible en foutant les baffes de prises de conscience en y appliquant le contexte de l'actualité de maintenant ( COVID, tout ca tout ca).
Ndlr : je suis d'accord sur quasiment tout, sauf sur le fait que JMJ reste figé sur sa vision du passé d'un monde 100%ENR. En d'autres termes, l'ensemble des mèmes accumulés par l'espèce humaine donne la possibilité d'inventer un monde reposant sur le scénario négaWatt. Il est exact que ce sera une forme de repliement du temps en terme de stocks de fossiles. Mais la planification des buts nous permet d'inventer une société adéquate en mettant en avant les sciences humaines qui pour janco n'en sont pas (des sciences sic ). Il dit très bien que nucléaire et ENR sont en concurrence frontale. C'est la première fois que je l'entends le dire ainsi (sauf erreur de ma part). Pour moi, la science intègre l'ensemble des savoirs et des questionnements, quel que soit le domaine. Ce sont juste les marges d'erreurs qui varient et le raisonnement sur des données qualitatives au moins autant que quantitatives. ACT
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Transcription :
CVAE cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, bénéficiera avant tout aux grandes firmes. Et grévera la sécurité sociale avec des recettes en moins.
N'a rien d'un plan de relance, pas de soutien à l'économie réelle, apauvrissement des finances publiques et vague verni écologique ... Alors qu'un véritable plan aurait été possible et nécessaire pour la france.
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Le 15 juillet 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité d'Apolline de Malherbe. Il a défendu les gilets jaunes qui ont interpelé Emmanuel Macron aux Tuileries et a expliqué qu'ils avaient raison de dire que le président de la République était l'employé du peuple Français.
Le président du groupe «La France insoumise» a ensuite parlé du plan de relance économique qu'il juge n'être pas à la hauteur des enjeux. Il a ainsi expliqué qu'en France il correspondait à 2 points de PIB alors que nous avons perdu 11 points de PIB tandis qu'en Allemagne ce plan représente 20 points de PIB quand l'Allemagne n'a perdu que 6 points de PIB. Il a alerté sur le danger qu'il y avait à ce que l'économie française décroche par rapport à l'économie allemande.
Pour faire face à la situation, Jean-Luc Mélenchon a appelé à planifier, rappelant que le plan faisait partie du «génie français» et que ni Jean Monnet ni le général de Gaulle n'étaient des bolchéviques. Il a ainsi expliqué qu'il fallait planifier la sortie du nucléaire. Il a souligné la victoire idéologique que représentait la mise en place d'un haut commissariat au plan dirigé par François Bayrou.
Le député insoumis a expliqué que le déconfinement en Guyane s'était fait de manière catastrophique. Il a dénoncé l'indigence de l'État en matière de santé publique dans ce département. Et il a élargi la question à la manière dont Mayotte et la Guadeloupe sont traitées, soulignant que plus du tiers de la population n'avait pas accès à l'eau potable courante.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau dénoncé les manifestations de policiers factieux et les propos racistes dans la police. Il a aussi expliqué que les ordres violents du préfet Lallement comme le nassage provoquaient des tensions inutiles.
Publié le 08 juin 2020
POLITIQUE
Après le Covid-19, le forum économique mondial appelle à repartir de zéro
Le changement de modèle appelé par certains - par beaucoup - pour l’après crise du Covid-19 afin de créer un monde plus durable est loin d’être acquis. Le retour du "business as usual" pointe déjà le bout de son nez, alors que ni les inégalités sociales, ni le réchauffement climatique n’ont disparu par magie. Pour le forum économique mondial, il n’y a pas le choix, il faut faire une "Reset" de toute l’économie et les banques centrales semblent d’accord.
"Le monde a changé, nos fragilités ont été mises à nues, notre système a besoin d’une remise à zéro"… Telles sont les trois premières phrases d’une vidéo choc diffusée par le Forum économique mondial, connu pour organiser chaque année le sommet de Davos. Le 3 juin, il a annoncé la création d’un nouveau sommet baptisé "The Great Reset", la "Grande remise à zéro". La première édition se tiendra en janvier 2021.
"La reprise suite à la crise du coronavirus représente une opportunité de réinitialiser l'économie mondiale et de prioriser le développement durable sans endommager davantage la planète", a déclaré le prince Charles à l'ouverture d'une réunion virtuelle
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"La crise du COVID-19 nous a montré que nos anciens systèmes ne sont plus adaptés au 21e siècle", a estimé le président exécutif du WEF, Klaus Schwab. Il ajoute que "la pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde". Cela sonne comme un doux rêve ? Pas pour Kristalina Georgieva, directrice du Fonds Monétaire international (FMI) : "Nous avons assisté à une injection massive de mesures de relance budgétaire pour (…) que la croissance revienne. Il est primordial que cette croissance conduise à un monde plus vert, plus intelligent et plus juste à l'avenir.
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António Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, applaudit l’initiative du forum de Davos. "Le Great Reset est une reconnaissance bienvenue que cette tragédie humaine doit être un signal d’alarme, déclare-t-il. Nous devons construire des économies plus égales, inclusives et durables, et des sociétés qui soient plus résilientes face aux pandémies, au changement climatique et les nombreux autres changements globaux qui arrivent."
Les banques centrales à l’action
... tribune dans le quotidien britannique The Guardian. "À moins que nous agissions maintenant, la crise climatique sera le scénario privilégié de demain et contrairement au Covid-19 personne ne pourra s'isoler pour l'éviter", assurent-ils. Au rang des signataires, on trouve le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Andrew Bailey, celui de la Banque de France François Villeroy de Galhau, le directeur de la supervision de la banque centrale néerlandaise et président du NGFS (Réseau des banques centrales pour verdir la finance) Frank Elderson et l'envoyé spécial de l'ONU pour le climat Mark Carney.
Ces hauts responsables sont déjà à l’œuvre, dans le cadre du Réseau pour verdir le système financier (NGFS), qui réunit 66 banques centrales dans le monde. Celui-ci vise notamment à échanger des bonnes pratiques pour faire en sorte que les établissements financiers qu’ils supervisent (banques, assurances, société de gestion, etc.) prennent en compte le changement climatique dans leurs décisions.
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Les auteurs de la tribune estiment que la crise du coronavirus "offre la chance d'une vie" pour rebâtir l'économie de manière à lutter contre le changement climatique. Ils saluent les mesures de soutien massives mises en place pour amortir le choc de la crise sanitaire et éviter une récession trop profonde. Mais il est nécessaire de penser au-delà de la pandémie, préviennent-ils, alors même que les pays dans le monde sont loin, selon eux, de respecter les Accords de Paris sur le climat, qui visent à limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C.
Arnaud Dumas, @ADumas5 et Ludovic Dupin @LudovicDupin
forum_économique_mondial-davos-World_Economic_Forum-WEF
8 commentaires
...« le fournisseur et producteur numéro 1 » d’hydrogène, grâce à un plan de 9 milliards d’euros visant à soutenir cette technologie, pour décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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grâce à un plan de 9 milliards d’euros ... décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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« Pour des raisons de compétitivité et surtout pour atteindre » ses « objectifs climatiques » ... dans l’hydrogène durable, a affirmé le ministre de l’Economie Peter Altmaier, lors d’une conférence de presse mercredi, à l’issue de l’adoption de ce programme en conseil des ministres.
Ce gaz, surtout utilisé aujourd’hui dans certaines industrie comme la chimie ou l’acier, permet de stocker de l’électricité, quelle que soit son origine.
Dans son programme, le gouvernement allemand ne compte développer que l’hydrogène « vert », c’est-à-dire issu d’énergies décarbonées, selon lui.
L’hydrogène peut aussi servir de carburant dans les véhicules électriques équipés de piles à combustibles, suscitant de nombreux espoirs en terme de transition écologique dans les transports.
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7 milliards pour développer le marché intérieur et 2 milliards visant à conclure des « partenariats internationaux » ... fait partie de l’immense plan de relance de 700 milliards d’euros ... relancer son économie sinistrée
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accroître les capacités de production d’hydrogène vert en Allemagne, à près de 5 gigawatts d’ici 2030 et 10 gigawatts d’ici 2040.
Le gouvernement veut également « verdir » l’hydrogène utilisé par les industriels allemands qui ont pour le moment recours massivement à de l’hydrogène issu d’énergies non renouvelable.
Un autre axe du projet est le développement des réseaux de distribution.
L’Allemagne compte également investir dans la recherche, la technologie étant pour le moment encore confrontée à de nombreuses difficultés pratiques.
Ndlr : "n°1" = compétition économique, l'anthropocène ne nécessite-t-elle pas la coopération, surtout dans ce domaine qui n'apporte aucune garantie de succès à ce jour :-( ? Donc BELLE AMBITION mais que du "marketing politique" ? Suivre ACT
Le Cetim adapte son offre d’accompagnement à la transformation des entreprises pour le mettre au service du rebond et de la relance durable de leurs activités.
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Connu / https://twitter.com/CetimFrance/with_replies
Ndlr : (privé) cf https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?-ueGhw
Vivre de façon durable - #Consommation #Plastique
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Le modèle en boucle fermée ou circulaire est :
- respectueux des limites de la nature car il optimise l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou d’un service;
- compatible avec l’objectif zéro déchet à travers la réutilisation, la consigne, l’économie de partage, la location, la réparation et la revalorisation de matériaux;
- source d’innovation en nous amenant à repenser l’empreinte environnementale de chaque produit et service;
- économiquement viable sur le plan local en favorisant l’essor de solutions et de modèle d’affaires à faible impact en carbone.
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1267486598817611778
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 10h
L'économie circulaire est le nouveau concept à la mode. Mais qu'est-ce que cela implique, et en quoi ce concept s'inscrit-il dans la #RelanceJuste et verte que nous voulons voir? - 0 - 4 - 4
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Ndlr : des éléments comme "respectueux des limites de la nature" me semblent péremptoires. Dommage. J'en veux pour preuve notamment https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ukEPog
Le monde sortira un jour de la pandémie du Covid-19 et devra relever un système économique exsangue, voire le transformer en profondeur pour que les mêmes maux n’apparaissent plus. Afin de préparer dès maintenant la suite, les initiatives fleurissent : parlementaires, associatifs, syndicats…
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« Le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant », a promis Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée du 16 mars dernier. Pourtant, les premières décisions gouvernementales ne laissent rien présager de bon : détricotage du Code du travail, refus de restaurer l’impôt sur la fortune, soutien à l’industrie fossile et aéronautique…
https://reporterre.net/Le-gouvernement-attaque-le-Code-du-travail-mais-refuse-que-les-riches-fassent-un-effort
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/coronavirus-trop-tot-pour-avoir-un-debat-sur-la-fiscalite-le-maire-1243bee38f3a56a5ca03cb655537cf34
https://reporterre.net/Face-a-la-chute-des-cours-du-petrole-l-Etat-pret-a-soutenir-le-parapetrolier-Vallourec
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Selon un sondage publié par le quotidien Libération mardi 31 mars, 84 % des sondés appellent de leurs vœux la relocalisation en Europe d’un maximum des filières de production ; 69 % veulent « ralentir le productivisme et la recherche perpétuelle de rentabilité » ; 88 % réclament un « accès à l’eau et à un air de qualité » et 76 % à la « biodiversité ».
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tour d’horizon des initiatives en cours.
- « Plus jamais ça », la pétition des organisations pour un « jour d’après écologique, féministe et social »
- « Le jour d’après », la plate-forme de contributions citoyennes lancée par les parlementaires
- Le Réseau action climat livre ses propositions « pour une plus grande résilience face aux crises »
- Vers une « convention citoyenne » de l’après-crise, à l’appel de Démocratie ouverte ?
42.292 signatures
Auteur(s) : Alonzo Gabriel
Destinataire(s) : Olivier Véran (Ministre des Solidarités et de la Santé) ; Emmanuel Macron (Président de la République)
Une usine de production de masques a fermé il y a deux ans à Plaintel, dans les Côtes d’Armor en raison de la délocalisation du site.
L’ancien directeur de l’usine souhaite relancer la production, ce qui prendra « au moins dix-huit mois ».
La région Bretagne et le département des Côtes d’Armor soutiennent l’initiative mais demandent à l’Etat et l’Europe de s’engager sur des commandes pour pérenniser le site.
Coronavirus en Bretagne : La région en appelle à l’Etat et l’Europe pour relancer son usine de masques
Agissons ensemble pour notre santé !
.#CJR Rien ni personne n'est supérieur à la vérité #OMS - Politique #Assemblée #Economies #COVID19
« LE VERBE EST PLUS FORT QUE LA RÉPRESSION » #Humanité #République - #France #GiletsJaunes #Frexit
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?uW8l4w
< 1 minute
Avec, en l’espace de quelques mois, une réduction de plus de 70 % des vols, le secteur de l’aviation traverse une crise existentielle qui le pousse à demander des aides des États afin de palier à la dégringolade du trafic aérien et donc de ses recettes. Et, ainsi, préserver l’emploi dans ce secteur et les activités, dont le tourisme, qui en dépendent. L’aide aux compagnies aérienne fait pourtant débat. Elle n’emporte pas l’adhésion des écologistes qui pointent du doigt l’impact environnemental du trafic aérien, responsable d’une part non-négligeable des émissions de gaz à effet de serre. Ils mettent en avant le fait que reprendre un trafic aérien comme auparavant serait incompatible avec les objectifs climatiques fixés par les États pour limiter le réchauffement du climat à 1.5 degrés Celsius. Brut expose dans cette vidéo les arguments des uns et des autres.
Vidéo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?W-N7gw
À lire aussi, notre entretien Rester vigilant pour que les plans d’aide au transport aérien ne se fassent pas au détriment du climat avec Agathe Bounfour du Réseau Action Climat qui intervient dans la vidéo de Brut
Des aides pour soutenir les communautés, pas les actionnaires.
La pandémie COVID-19 révèle la vulnérabilité de notre économie[1] — des travailleuses et travailleurs ont été congédié·es massivement[2]. De nombreuses familles se retrouvent en situation de précarité, sans indemnités ou prestations d’assurance-emploi.
L'industrie pétro-gazière a contribué à bâtir ce système inéquitable[3] qui privilégie les profits au dépend des personnes. Et maintenant, elle fait pression sur le gouvernement pour que ses caisses soit renflouées avec l’argent des contribuables[4].
Plutôt de que de financer une industrie en déclin, nous devrions financer des emplois sûrs et durables. Un plan de relance économique[5] sobre en carbone permettrait de réassigner la main d’oeuvre sur des projets d'énergies renouvelables et de protéger les personnes les plus vulnérables de notre société.
...
... Nous nous exprimons, car la crise que nous traversons n’est apparemment pas sans lien avec le dérèglement climatique et la dégradation de l’environnement. ... Même si la crise sanitaire est soudaine et que nous n’y étions pas préparés, il nous paraît crucial d’agir, d’apporter notre pierre à l’édifice et à la dynamique de sortie de crise. En effet, si nos travaux restent à voter et à finaliser, la Convention Citoyenne pour le Climat est déjà parvenue à structurer des propositions. Face à l’urgence, certaines de nos mesures permettraient de contribuer à la fois à une relance économique, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et, indéniablement, à améliorer notre santé et notre bien-être collectifs, tout en tenant compte des populations les plus fragiles.
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Contribution de la CCC au plan de sortie de crise
Télécharger la contribution → https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/wp-content/uploads/2020/04/Contribution-de-la-CCC-au-plan-de-sortie-de-crise-1.pdf
Communiqué de presse : contribution de la CCC au plan de sortie de crise
Télécharger le CP → https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/wp-content/uploads/2020/04/Communiqu%C3%A9_Contribution-de-la-Convention-citoyenne-pour-le-climat-%C3%A0-la-sortie-de-crise.pdf
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?TF8uVA
Ndlr : ils envisagent une relance économique :-(
3 228 ont signé
Karima DELLI a lancé cette pétition adressée à Elisabeth Borne et à 5 autres
German
Pour relier trois grandes capitales européennes, à l’heure de l’urgence climatique, le train de nuit s’impose !
Jusqu’en 2014 il était possible de faire régulièrement le voyage Paris-Berlin grâce à un train de nuit opéré par la SNCF et Deutsche Bahn. Cette ligne aurait été fermée, selon les opérateurs, pour des raisons budgétaires.
...
Cette décision était absurde et l’est encore plus aujourd’hui car :
- De nouvelles lignes ouvrent régulièrement en Europe (dont récemment Vienne-Bruxelles) démontrant leur pertinence économique ;
- La demande pour les trains de nuit est en constante augmentation sur les lignes existantes en Europe ;
- L’écologie est une priorité pour les citoyens et gouvernements français, allemands, belges et européens ;
- La suppression de cette ligne a favorisé la seule alternative disponible qui est l’avion, moyen de transport très polluant car immensément émetteur de CO2.
En ce jour anniversaire du traité de l’Elysée qui célèbre l’amitié franco-allemande, au lendemain de l’annonce du Green Deal européen, et à quelques mois de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne (qui amènera des milliers d’allemands à faire des aller-retours à Bruxelles), relancer la ligne Paris-Berlin, par Bruxelles, est une décision nécessaire.
Avec du matériel roulant neuf et de qualité, un service régulier et ponctuel ainsi que des tarifs accessibles cette ligne sera un lien entre les citoyens européens, une manière de se déplacer respectueuse de leurs convictions et de la planète.
Alors, chère SNCF, chère SNCB, chère Deutsche Bahn, et surtout chers gouvernements allemand, belge et français, merci de relancer de toute urgence le train de nuit Paris-Bruxelles-Berlin, nouvelle étape dans la relance des trains de nuit en Europe.
Premières signatures :
Oui au Train de Nuit
Back-on-Track Belgium
Back-on-Track Sweden
Joachim Holstein, Back-on-Track Germany
Fairosene (initiative citoyenne européenne pour taxer le kérosène)
Poul Kattler, Back-on-Track Denmark
Trevor Garrod, Back-on-Track UK
Franziska BRANTNER, députée allemande
Philippe LAMBERTS, eurodéputé belge
Anna DEPARNAY-GRUNENBERG, eurodéputée franco-allemande
Hannah NEUMANN, eurodéputée allemande
Sven GIEGOLD, eurodéputé allemand
Saskia BRICMONT, eurodéputée belge
Daniel FREUND, eurodéputé allemand
Association des Usagers du Transport Auto/train