Sommaire
- Autour de la violence, ressenti, usage →
- La cancel culture →
- Justice transformative et intracommunautaire : outils et réflexions →
- ... témoignages, opinions →
- Abolitionnisme pénal →
- Espaces safe, espaces communautaires →
- Violences conjugales dans les marges →
- Le consentement →
- La pensée critique →
- Sitographie utile →
- Liste de collectifs psy et d'accueil →
Fracas est un collectif queer et féministe d’aide à la gestion de conflits interpersonnels, de violences et d’agressions au sein de collectifs.
Signer la pétition À Emmanuel Macron, Olaf Scholz et tous les dirigeants européens:
Tout rapport sexuel non consenti est un viol. En tant que citoyens de toute l'Europe, nous vous demandons de vous tenir du côté des victimes. Faites du consentement un principe fondateur de la législation sur la violence de genre dans l'UE.
243 094 signatures
En Europe, nous sommes 9 millions de femmes à avoir été violées au moins une fois au cours de notre vie. Et nous gardons bien souvent ce lourd secret enfoui. Beaucoup d’entre nous ont envisagé le suicide.
Si nous ne pouvons pas nous confier à notre famille, à nos amis et encore moins aux autorités, c’est parce que la société nous renvoie que nous sommes en partie responsables. Au traumatisme de l'agression s'ajoute alors celui de la culpabilité.
Pourtant, voici notre message pour les survivantes: nous n'y sommes pour rien. Tout rapport sexuel non consenti est un viol.
Aujourd’hui, le Parlement européen et la Commission veulent ancrer ce principe fondamental dans la loi. Cela changerait tout: pour les victimes, la possibilité de se faire entendre, pour la société, plus de justice. Mais la France et l’Allemagne font honteusement blocage.
Soyons nombreux à dénoncer publiquement leurs fausses excuses avant la discussion du Conseil le 14 novembre. Ensemble, faisons pression pour une justice qui permette aux victimes de se reconstruire et interpellons directement les décideurs français et allemands.
Nous nous rebellons pour remplacer le système actuel qui mène à l’extinction du vivant par un système qui mette en son cœur le vivant et sa régénération. C’est pourquoi nous voulons créer une culture au service du vivant sous toutes ses formes et de ce qui est vivant en chacun·e de nous. Nous pensons que culture du soin et changement de système vont de pair car il ne suffit pas de demander à le changer, il faut en construire un nouveau, sain, résilient et adapté aux chocs des effondrements écologiques et sociaux à venir.
... nous travaillons ainsi à :
- Permettre à chacun‧e de se sentir inclus‧e dans le mouvement et de trouver sa place
- Prendre soin les un·es des autres
- Régénérer nos rapports au pouvoir
- Prévenir et guérir les conflits
- Encourager la reliance des un·es aux autres, à la nature et à plus grand que soi
Au sein d’XR, un groupe de travail s’attelle à faciliter l’émergence et le développement de ces cultures régénératrices.
Du développement durable aux cultures régénératrices
Le modèle du développement durable reste bloqué dans le récit du progrès technologique et de la maîtrise de la nature par les humain‧es.
... notre place est au sein de la nature, non à côté, et que nous avons notre part à faire pour permettre sa régénération, sa stabilité dans le futur.
... la croissance, les extractions des ressources naturelles, leur « consommation » inévitable dans le cadre d’un développement, qu’il soit appelé « durable » ou « vert », met en danger la capacité de la nature à se régénérer, autant que notre vie, notamment la vie de celles et ceux qui sont exploité‧es par ce modèle de développement économique.
... remplacer la notion de développement par celle de cultures, c’est-à-dire des manières radicalement différentes de vivre et de penser notre rapport à la nature, rendant possible la régénération et la stabilité des systèmes naturels.
En fondant nos cultures sur ce modèle de la régénération, nous choisissons un mode de vie en harmonie avec la nature fondé sur une économie et des techniques régénératrices, qui répondent à nos besoins essentiels dans tous les domaines d’activité humaine, de l’alimentation au transport, de l’habitat aux outils, de la santé à la sécurité, tout en prenant en compte les limites planétaires.
De la séparation à la réunion
La séparation, en nous-mêmes, et d’avec la nature est une violence que nous nous infligeons. Elle est portée et transmise par notre modèle économique, social, culturel et politique. L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations. Cette opposition stérile a abouti à une série de séparations à l’origine de notre inaction écologique, et plus largement de toutes les violences et oppressions systémiques.
... nous revendiquons la réunion de la nature et de la culture : nous ne sommes pas en dehors de la nature, nous en faisons partie. Nous ne sommes pas indépendant‧es de la nature, nous en avons un besoin vital. Nous ne sommes pas supérieur‧es à la nature, mais nous en sommes égaux‧ales, et nous y avons une responsabilité particulière. Nous sommes interdépendant‧es. Nous dépendons des autres, de la nature et réciproquement.
En nous-mêmes, la séparation est celle d’avec nos émotions, nos intuitions, nos élans, ce qui est vivant et dialogue avec le vivant en nous. Toute fermeture en nous sépare, et fait obstacle à ces cultures régénératrices qui nous invitent à nous relier à nous-mêmes, aux autres, à la nature et au monde.
Vers un militantisme relié
La culture régénératrice est un acte politique. En travaillant à prendre soin au sein même du militantisme, nous cherchons à tester et incarner une nouvelle façon de « vivre ensemble » de l’intérieur. Nous portons une attention soutenue aux moyens utilisés tout autant qu’aux buts poursuivis. Nous pensons que les sociétés durables et joyeuses que nous voulons voir advenir naîtront du soin que nous portons aux blessures de notre société actuelle.
Extinction Rébellion n’est pas un mouvement isolé de la société et souffre des mêmes maux, que ce soit le burn-out qui touche aussi les militant·e·s, les relations de domination entre groupes sociaux divers ou encore les troubles de l’éco-anxiété qui affecte les personnes sensibles à l’effondrement écologique et sociétal.
Les cultures régénératrices proposent une diversité de moyens de soigner ces maux, en posant la question de ce qui nous relie – plutôt que de ce qui nous sépare – et de comment le partager : nos émotions comme nos « communs », nos conflits comme nos besoins, nos rapports de pouvoir comme nos vulnérabilités.
Nous voulons agir maintenant, à travers une non-violence active, une culture régénératrice et un activisme radical dans le sens où il prend les problèmes à la racine.
Les 5 grandes questions auxquelles nous cherchons des réponses :
- Comment aider les personnes à s’engager dans un collectif et passer de la sidération ou de l’impuissance à l’action juste pour chacun·e ?
- Comment avoir un mouvement dont le militantisme est « soutenable », dans lequel les militant·es prennent soin d’eux et elles, sans s’épuiser, comme on épuise les ressources de cette Terre ?
- Bien que les tensions soient inévitables et normales dans un groupe, comment aider aux gestions de celles-ci pour passer des conflits interpersonnels à un apprentissage qui fait grandir et émerger l’intelligence collective ?
- Comment éviter de reproduire les systèmes d’oppression, les déconstruire et apprendre une nouvelle manière d’être ensemble ?
- Comment nous reconnecter et resserrer la toile du vivant qui a été distendue afin de pouvoir faire face aux impensables effondrements actuels et à venir ?
Connu / TG le 20/10/23 à 16:00
Ndlr : super sauf pour :
- "Prévenir et guérir les conflits" : le conflit, c'est la vie, il y a donc une contradiction avec le propos général ici centré sur la vie et sa régénérescence. Le souci ne serait-il pas "Comment accueillir les conflits en maintenant une posture non-violente ?" Je propose donc de travailler ici "Prévenir et guérir les passages à actes violents" plutôt ? PROPOSER ACT
- "Encourager la reliance" : encourager ou questionner la reliance ? avec qui être en lien et pourquoi et pour quoi ? Quel sens donner au lien que j'ai ou non avec autrui ? PROPOSER ACT
Et des questions sur :
- "L’opposition entre nature et culture, issue du « récit de la séparation », a été fondée par la culture occidentale et imposée au reste du monde lors des colonisations" : quels sont les éléments historiques qui le prouvent ? ACT
Le conflit est un phénomène sociétal normal dans la mesure où il résulte de la rencontre d’opinions et de positions opposées et incompatibles. Il devient problématique quand il génère de la violence mais sans cela, il a tout intérêt à émerger et à s’exprimer pour réclamer d’être traité. À ce titre, cet ouvrage se propose de décrire le conflit comme un fait social porteur d’opportunités. Il s’appuie sur une approche, théorisée dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de Conflict transformation, qui vise à transformer les relations et les structures à la base du conflit. Elle est ici étudiée et mise en pratique par les auteurs sur différents terrains : les violences dans la ville, les violences produites par les politiques publiques sur l’asile et les migrations ou encore les réponses politiques aux menaces du terrorisme.
Ecrit en collaboration avec Nathalie Cooren et Cyril Musila.
Mots-clés : Immigration, Médiation, Non-violence, Paix, Violence
Prix : 19 € Date de parution : 2017 Nombre de pages : 204 Partenaires de diffusion Modus Operandi
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?t0gZfg
/ Laëtitia Forhan ... de Emin Alper ... en raison de l'évocation d'une romance homosexuelle.
Prix Spécial du Jury de la 3e édition de la Mostra de Venise avec Abluka - Suspicions, le metteur en scène turc Emin Alper est de retour avec Burning Days.
Présenté en compétition dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2022, ce thriller politique haletant suit Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible qui vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. À peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.
...
véritable réflexion sur la violence ... luttant contre l’élite corrompue d'une ville. Le réalisateur s'est inspiré des récentes expériences politiques de son pays.
Il explique : "On peut toujours avoir le courage et l'envie de se battre contre des politiciens corrompus et autoritaires, mais quand on voit que ces gens sont populaires et qu’ils sont réélus par le peuple encore et encore, on se sent désespéré, et isolé. ... cas presque universel et transmettre la solitude des gens qui sont consternés par la montée des populismes autoritaires."
Il ajoute : "Yaniklar, où se déroule l’action du film, est une ville entièrement fictive mais c’est un microcosme de la Turquie ... Tourné en Anatolie, ... aborde le sujet de la pénurie d'eau ... Avec la disparition des nappes phréatiques, le nombre de dolines augmente rapidement et crée un réel danger pour les populations. Mais malgré ce danger, la surconsommation d'eau se poursuit. ... Ces gouffres béants symbolisent les fosses dans lesquelles les populistes nous entraînent"
• 1,3K vues - 6+
L'explosion sociale a remis sur le devant de la scène le problème du maintien de l'ordre en France. BRAV-M, CRS, Gendarmes, les forces de l'ordre s'enfoncent dans une escalade violente avec les manifestants. Comment en est on arrivé là ? A qui profite cette situation ? Entretien avec le sociologue Fabien Jobard.
Journaliste : Antoine Etcheto
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#Pouvoir #Violence #Démocratie
Visibilité Publique - Publié originellement15 avril 2023
Catégorie Divertissement
Licence Inconnu - Langue Inconnu
Étiquettes blast ; explosion sociale ; pouvoir ; spectacle ; Violence
Durée 43min 33sec
Connu / TG le 15/04/23 à 10:27
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
748 k abonnés - 21k+ - 374 481 vues - 2 381 commentaires #Darmanin #Intérieur #ExtrêmeDroite
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Entre son débat avec Marine Le Pen, son rapprochement avec les syndicats de police ou ses remarques jugées antisémites, qui est le ministre de l'Intérieur ? Portrait signé Salomé Saqué.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Camille Chastrusse Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Réseaux Sociaux : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven
Connue / https://mastodon.top/@jbouchez@mstdn.social/110216524826030187
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Bertrand P a partagé 1 h *
jbouchez@mstdn.social InsoumisCbv@mamot.fr JBouchez @jbouchez@mstdn.social
Gérald #Darmanin, ministre de l'Intérieur français, accusé de viol, catho intégriste-nationaliste et d'extrême-droite. Et après on se demande pourquoi la flicaille est de plus en plus violente en France...
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Accueil Écrans & TV - Mis à jour le 29 mars 2023 à 19h07
CHRONIQUE “MA VIE AU POSTE” − Si BFMTV s’en fait une spécialité, TF1 sait aussi user du journalisme de préfecture, idéal pour discréditer un mouvement contestaire. Dimanche dernier, le “20 heures” a montré comment les “affrontements” autour de la mégabassine de Sainte-Soline étaient causés par des commandos terroristes ultra violents auteurs de crimes de guerre contre nos bienveillantes forces de l’ordre éco-pacifistes.
Montage Télérama d’après captures d’écran
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Ce dimanche matin à Melle et sur les différents campements des manifestants les sentiments sont partagés. Entre joie et satisfaction d'avoir rassemblé autant de monde et colère face aux nombre de blessés. ...
Connu / TG le 27/03/23 à 15:40
... première synthèse des faits les plus saillants relevés par les équipes d’observation. Le rapport d’observation complet fera l’objet d’une publication
ultérieure.
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Ndlr: dénoncent un usage immodéré & indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes, avec un objectif clair, empêcher l’accès à la bassine, quel qu’en soit le coût humain.
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Connu / TG le 27/03/23 à 09:36
Connu / TG le 03/03/23 à 14:42
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La Cimade a écrit une tribune hier dans le Monde, dans laquelle on apprend qu'en plus d'être des lieux parfois insalubres, les personnes y sont beaucoup plus privées de leurs droits qu'à l'extérieur. 370 enfants y étaient détenus l'année dernière.
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Le 6 mars 2020
En amont de la Journée internationale des droits des femmes, Greenpeace France relaie l'appel de Jennifer Morgan, directrice générale de Greenpeace International, et soutient toutes les femmes qui, en France et partout ailleurs, sont victimes de discriminations et de violences, luttent au quotidien pour l'environnement ou pour leurs droits (causes intimement liées) et ont le courage d’élever la voix pour dénoncer injustices et inégalités.
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Les femmes [2] ne sont pas les seules à être affectées et piégées par le problème du patriarcat : les filles et les personnes non binaires, mais aussi de nombreux hommes et garçons, le sont également.
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j’appelle les hommes à ne pas se contenter d’être féministes et de célébrer les femmes.
Pour commencer, nous avons besoin que les hommes dénoncent le patriarcat, la misogynie, et qu’ils militent activement contre le climatoscepticisme, pour le bien de tous et toutes. C’est seulement à cette condition que nous pourrons commencer à nous rapprocher des objectifs d’égalité de cette Journée internationale.
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nous avons mis en place des mesures contre le harcèlement, les préjugés inconscients et pour promouvoir la parité dans les organes de direction et de gouvernance.
Nous appliquons la tolérance zéro pour le harcèlement sexuel, verbal, moral ou physique, ainsi que pour toutes les discriminations fondées sur le genre, l’origine ou la couleur de peau, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, le handicap, la confession ou n’importe quel trait de nos personnalités.
...
nous montrent déjà l’exemple, comme Autumn Peltier et Brianna Fruean, matriarches du peuple autochtone canadien Wet’suwet’en en lutte contre le gazoduc Coastal GasLink, ou Vanessa Nakata et Winona LaDuke, pour ne citer qu’elles.
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[1] Ndt : Par hommes, nous désignons dans ce texte les hommes cis, soit les personnes de sexe masculin se considérant comme tel. Le cisgenre est un type d’identité de genre où le genre ressenti d’une personne correspond à son sexe biologique, assigné à sa naissance (terme original en anglais : « cis men »).
[2] Ndt : Par femmes, nous désignons dans ce texte les femmes cis, trans et personnes non binaires (terme original en anglais : “wxmen”).
La lanceuse d'alerte Maureen Kearney, sujet du film "La Syndicaliste", raconte "la violence de l'intimidation"
Tr.: ... film sort ... incarnée par Isabelle Huppert ... areva ... association internet 79 +++ thérapie, soutien, solidarité, et matériel, justice ...
france-5 magazines 1 h 7 min tous publics Vidéo sous-titré - diffusé le 22/02/23 à 17h43 disponible jusqu'au 24/03/23
Il était un peu plus de 10 heures ce matin, au lycée Saint-Thomas d’Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, lorsqu’un élève est entré dans la classe d’espagnol armé d’un couteau et a poignardé son enseignante de 54 ans. Les secours sont arrivés très vite sur place mais la professeure est décédée quelques minutes plus tard. Le jeune homme, âgé de 16 ans, a été interpellé rapidement par la police.
Les autres élèves du lycée catholique privé ont pu sortir de l’établissement à la mi-journée souvent attendus par leurs parents, après avoir été confinés près de deux heures dans leurs classes respectives. Certains étaient en larmes. Tous sont sous le choc après cette matinée. Olivier Véran a exprimé ce matin le "soutien" du gouvernement "à la communauté éducative dans son ensemble incluant les enseignants, les directeurs d’établissement, les parents d’élèves, les élèves eux-mêmes". "J’imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter localement et plus généralement à l’échelle de la nation", a encore dit le porte-parole du gouvernement. Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye qui s'est rendu sur place a évoqué un "jour triste pour l’Éducation nationale" et un "drame d'une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière". Une cellule d’aide psychologique a été mise en place pour accompagner les lycéens. Le suspect actuellement interrogé par la police aurait assuré avoir "entendu des voix". Outre les circonstances des faits, l'enquête va devoir déterminer l'état psychologique et les motivations de cet élève
Le meurtre d'un enseignant en milieu scolaire, en plein cours, est rarissime en France. L’Agence France Presse en recense moins d’une dizaine au cours des quarante dernières années. Le dernier en date remonte au 16 octobre 2020 et s'est produit à Conflans-Sainte-Honorine, à l'extérieur d'un collège. Il s'agissait du professeur Samuel Paty, assassiné par un terroriste islamiste. L’émotion est aujourd'hui immense dans la communauté éducative, de plus en plus confrontée à la montée des violences en milieu scolaire. Insultes, menaces et parfois agressions physiques, proférées par les élèves mais aussi par leurs parents, minent le climat scolaire et font désormais des professeurs, l’un des dix métiers les plus exposés à la violence avec les policiers, les sapeurs-pompiers, les soignants et les maires.
Premier maillon de l’État au contact des citoyens, les édiles et les conseillers municipaux sont eux aussi de plus en plus cibles des violences de la part des administrés, du fait de leurs fonctions. Quelque 1500 agressions sont à déplorer en 2022, selon l'Association des maires de France. Dans un cas sur dix, les élus ont été attaqués physiquement.
Nos experts :
- Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique - France Télévisions
- Driss Aït Youssef, docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité
- Étienne Girard, rédacteur en chef société - L’Express
- Audrey Goutard, cheffe de service enquête et reportage, France Télévisions
- Hélène Romano, psychothérapeute spécialiste de la prise en charge des traumatismes
Paul François, l'agriculteur-céréalier qui a fait condamner Bayer-Monsanto, a violemment été agressé chez lui
Selon nos informations, l’agriculteur Paul François (céréalier intoxiqué à l'herbicide ...
Connu / TG le 10/02/23 à 14:45
Catherine Couturier a été agressée pour la quatrième fois. Cette fois-ci, les murs sont affichés, la porte a été murée et des inscriptions d’extrême droite ont été taguées de toute part autour. L’une d’elles dit clairement « ferme-là ». Les voyous d’extrême droite s’adressent […]
⚠️ La permanence de la députée insoumise de la Creuse Catherine Couturier a été agressée pour la quatrième fois https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/les-syndicats-fdsea-et-ja-de-la-creuse-murent-la-permanence-de-la-deputee-catherine-couturier-on-veut-des-excuses-publiques_14237373/. Il est temps que paix et sûreté soient clairement garanties par l’État républicain. Sinon une escalade est à redouter.
...
ils annoncent leur but : la faire taire. Ce type de menace en direction d’un parlementaire est puni sévèrement par la loi. Comme on le sait, depuis l’antiquité puis depuis les États généraux de 1789, la personne d’un parlementaire est « sacrée », inviolable, in-menaçable. Il y a donc de lourdes amendes (jusqu’à quinze mille euros) et de la prison ferme prévue pour ceux qui tentent d’obtenir un vote ou une action d’un député sous la menace. Ce n’est donc pas une affaire personnelle que celle-ci. C’est alors au procureur de la République de se saisir pour que la démonstration soit faite que la liberté d’expression d’un parlementaire est une cause d’intérêt général en République. Des relevés d’identité ont été faits. La procureure peut donc se saisir sans erreur.
...
ce sont ses propos tenus dans l’hémicycle qui lui valent la vindicte de l’extrême droite « paysanne ». Elle a déjà été attaquée pour la même intervention dans le débat sur les énergies renouvelables et la méthanisation. L’ancien député LREM de la circonscription s’est aussitôt indigné et exprimé par tweet et vidéo contre elle
https://twitter.com/moreaujb23/status/1605322211963072512
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Cette nuit a eu lieu une première opération de collage contre la permanence. Ce matin, le murement de la porte sous les yeux des policiers présents. Mais sans réaction… « pour ne pas attiser » ! On en est là. Des policiers regardent murer une permanence parlementaire sans rien faire. N’est-il pas urgent de voir l’État affirmer son existence en Creuse ? Surtout pour défendre les bases élémentaires de la démocratie républicaine quand elle est mise en cause comme ici de façon ouverte et délibérée contre la liberté de parole d’une députée.
Il est urgent que la macronie condamne ces comportements et que son ancien député, monsieur Jean-Baptiste Moreau, le fasse lui aussi pour distinguer son droit à polémique de la méthode de l’agression physique. Il est urgent que le garde des Sceaux donne des instructions générales pour réprimer les actes qui mettent en cause la sécurité et la liberté des parlementaires. Il est temps que les voix républicaines s’expriment venant de tous bords. Il est temps que paix et sûreté soient clairement garanties par l’État républicain. Sinon une escalade est à redouter et il est prouvé qu’une telle pâte, quand elle sort du tube, n’y revient plus ensuite. La défense de Catherine Couturier, députée de la Creuse, est un avant-poste et peut être la dernière station avant le royaume de la violence d’extrême droite banalisée et donc autorisée.
La difficulté de quitter un conjoint violent à la campagne, «où tout le monde se connaît» | Slate.fr
Manque de moyens, mal informées, souvent confrontées à l'isolement: les femmes ayant subi des violences intrafamiliales dans ...
Connue / TG le 21/12/22 à 00:04
Connu / https://framapiaf.org/@AssoEchap@social.wxcafe.net/107733513228161826
"
3 févr.AssoEchap@social.wxcafe.net Echap @AssoEchap@social.wxcafe.net
"
france-5 magazines 64 min tous publics Vidéo sous-titré
Après Léo Grasset, visé par deux enquêtes préliminaires concernant des accusations de viol et de harcèlement sexuel, c’est au tour du célèbre Youtubeur Norman Thavaud de se retrouver dans le viseur de la justice. Le vidéaste aux 12 millions d'abonnés est placé en garde à vue depuis lundi à la brigade de protections des mineurs de la police judiciaire de Paris. Il est entendu dans le cadre d'une enquête pour viol et corruption de mineurs. La procédure, ouverte en janvier 2022, compte six plaignantes. Selon Libération, cinq d'entre elles l'accusent de viol, deux étaient mineures au moment des faits.
Les premières accusations envers le célèbre youtubeur remontent à 2018 pendant la vague #BalanceTonYoutubeur à la suite d'un tweet de Lucas Hauchard, alias Squeezie. Le numéro 1 du “YouTube game” français (17,6 millions d'abonnés à ce jour) avait à l'époque dénoncé le comportement inapproprié de certains vidéastes qui “profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels”. Deux ans plus tard, une jeune québécoise avait publiquement accusé Norman Thavaud de l'avoir manipulée pour obtenir des photos et vidéos à caractère sexuel alors qu’elle avait 16 ans. A partir de sa plainte, les enquêteurs français ont entendu d’autres jeunes femmes qui, elles, dénoncent des viols.
Les YouTubeurs sont-ils rattrapés par la vague #MeToo ? Dans le sillage de l’affaire Weinstein aux États-Unis et le mouvement #BalanceTonPorc en France, nombre de victimes ont dénoncé acteurs, journalistes, sportifs, hommes politiques, artistes, écrivains… Et les accusations continuent de se multiplier, dans tous les secteurs et tous les milieux sociaux. Après une accalmie en 2020, année marquée par le premier confinement, les dépôts de plainte pour violences sexuelles sont ainsi repartis à la hausse en 2021. Et ce de manière fulgurante, avec 33 % de plaintes en plus par rapport à l’année précédente. Au total, près de 75.800 faits de viols, tentatives de viols ou agressions sexuelles ont été comptabilisés selon le bilan “Insécurité et délinquance” du service statistique du ministère de l’Intérieur, contre 57.100 en 2020 et 28.000 en 2012. Mais si le nombre de plaintes augmentent fortement, celui des condamnations reste très bas. En 2020, son taux ne dépassait pas les 1 % selon les associations et 76 % des plaintes pour viol sont classées sans suite.
Alors comment policiers et magistrats travaillent-ils dans ce type de dossier ? Pourquoi y-a-t-il si peu de condamnations pour viol ? D’autre part, un récent rapport d'information parlementaire dénonce les violences systémiques envers les femmes générées par l'industrie pornographique et liste vingt recommandations pour lutter contre ces pratiques et protéger la jeunesse. Quelles sont-elles ? Comment les adolescents sont-ils exposés à la pornographie ? Enfin à l’heure où de plus en plus de victimes de pédophilie prennent la parole et que la population prend de plus en plus conscience de l'étendue des actes de pédophilie. Quelle prise en charge pour les pédophiles ?
Invités :
- Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien
- Emmanuelle Anizon, Grand reporter - L’Obs, co-auteure Un si long silence
- Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie
- Serge Hefez, psychiatre
diffusé le 06/12/22 à 17h46 disponible jusqu'au 05/01/23
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Uw0GMA
Tr.: ... CAIIP ... groupes de parole ... Le parcours de soin des victimes d'inceste ...Enquête faite aux USA dans les années 1990 sur 17000 personnes : L'étude ACE (Adverse Childhood Experiences) met en évidence un lien entre les traumatismes de l'enfance avec des problèmes de santé et sociaux. ... comme violences, négligences, exposition à la violence, à la consommation de substances psychoactives, à la maladie mentale, la séparation des parents, l'incarcération. Disfonctionnements familiaux
...
Conséquences multiples et de tous ordres ... psychosociologue le retrouve dans le travail ... Sondage de 2020 réalisé par Ipsos pour l'association Face à l'inceste : pour les 10% de français déclarant avoir été victimes d'inceste, il y a le plus souvent un cumul de traumatismes :
- L'inceste et les violences (sexuelle, psychique, physique, exposition à la violence)
- L'inceste et les négligences,
- L'inceste et la séparation avec le(s) parent(s),
- L'inceste et les addictions familiales,
- L'inceste et la maladie mentale
L'inceste se développe dans une famille dysfonctionnante. Plus le nombre de traumatismes augmente, plus le risque pour la santé est important.
...
Les conséquences de l'inceste / Ce qui se dit dans les groupes de parole
*Durant l'enfance ou l'adolescence :
- Un enfant fragile : spasmophilie, vertiges, migraines, maux de ventre, infections urinaires, verrues, eczéma.
- Un enfant anxieux, déprimé, dans la lune :
. anxiété, insomnie, mutisme, troubles de l'attention.
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti a publié une circulaire demandant aux procureurs une réponse pénale systématique à l'égard des manifestants anti-bassines
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Jean-Jacques Guillet, opposant de longue date aux bassins de rétention et membre du collectif "Bassines, Non Merci !" estime que cette circulaire "dénote l'attitude d'un gouvernement qui n'a toujours rien compris, et qui affiche un mépris permanent. On se moque de nous, on nous humilie, on nous provoque. Le mépris ne peut engendrer que de la violence" assène-t-il. Mais il ne s'inquiète pas des conséquences que pourrait avoir cette circulaire sur les actions prochaines. Au contraire. "Ça ne change rien à notre détermination, au contraire. À chaque fois qu'ils durcissent le ton, qu'ils veulent faire les gendarmes, c'est mieux qu'une campagne d'affichage pour nous, ça mobilise dans notre camp" ironise-t-il. Et il garde aussi sa confiance dans la justice" on peut espérer que dans notre pays, la justice est indépendante et ce n'est pas un délinquant qui va donner des leçons !" En référence au renvoi du ministre Dupond-Moretti pour prise illégale d'intérêts par la Cour de justice de la République.
Clés : manifestation ; social ; économie ; justice ; société
Clément Sénéchal a aimé Pauline Boyer @PaulineBoyer · 6h
"Mettre des coups de pioche dans un bassin en construction n'est pas du terrorisme".
@clemovitch revient sur les notions de violence et de terrorisme, concepts juridiques détournés de leur sens par des ministres pour discréditer une mobilisation militante." #Saintesoline
Citer le Tweet
Clément Viktorovitch @clemovitch · 7h
Éco-terrorisme : « Que des ministres de la République manipulent à ce point le langage en toute impunité… cela devrait peut-être nous inquiéter. »
Ma chronique, pour @Qofficiel.
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Les raisons de la colère ©Getty - Westend61
Résumé
Et si l'on réhabilitait la colère, en tant qu'émotion ressentie face à l'injustice, au mépris, à la domination... Y a-t-il de bonnes colères ?
En savoir plus
Il y a la colère du quotidien, le mouvement brusque, l'exclamation excédée. Il y a aussi les colères profondes, mues par la révolte et le sentiment d'injustice. De quoi est faite la colère ? Quelles en sont les racines ? Et vous, qu'est-ce qui vous met en colère ? Racontez-nous au standard, 01 45 24 70 00, par mail ou laissez-nous une note vocale.
Les invité.e.s
Sophie Galabru est philosophe. Elle a publié cette année Les visages de nos colères chez Flammarion.
Benjamin Buhot, alias Till the Cat, est auteur de livres pour les enfants et pour les parents. Il signe la série des Martin, éditée chez Hachette Jeunesse et illustrée par Carine Hinder, avec notamment Martin et la Grosse colère.
Fred Blin est comédien. Son dernier spectacle « A-t-on toujours raison ? Which witch are you ? » reprend au mois de novembre au théâtre du petit Saint-Martin à Paris. Il fait partie de la troupe des Chiche Capon.
"Martin et la grosse colère", par Till the Cat et Carine Hinder, publié chez Hachette Jeunesse. - Carine Hinder
Thèmes associés Vie quotidienne Société
L'équipe
Eva Roque : Production, Étienne Bertin : Réalisation, Mahaut de Butler : Collaboration, Anna Massardier : Collaboration
L'audio à https://rf.proxycast.org/47c42157-8354-433b-8140-7956d4c0923b/21203-02.08.2022-ITEMA_23098395-2022F40011S0214-22.mp3
Tr.: ... la violence n'est pas la colère, expression de son corps ...
également trouvé sous la forme Whatabautery1 et parfois francisé en Whatabautisme, est un sophisme visant à dévier une critique par des références à d'autres griefs réels ou présumés. L'Oxford English Dictionary définit ce terme comme une "technique ou pratique consistant à répondre à une accusation ou question difficile en faisant une contre-accusation ou en évoquant un problème différent1"
Connu / https://twitter.com/MarxFanAccount/status/1525745833823584256
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Vilain Syndicaliste @MarxFanAccount
Coucou les médias :
La fusillade qui a eu lieu à Buffalo aux États-Unis faisant 10 morts a été commise par un militant D'EXTRÊME-DROITE.
Le meurtre en plein Paris par balle la nuit du 13 mai a été commis par un militant D'EXTRÊME-DROITE.
9:52 AM · 15 mai 2022·- 5 308 Retweets 90 Tweets cités 15,6 k J'aime
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Pierre @XisMyName69 · 15h En réponse à @MarxFanAccount
Et là c’est l’extrême droite ?
Citer le Tweet
Mace-Scaron Joseph @MaceScaron · 15 mai
Religion de tolérance et de paix : #Nigeria : appels au calme après la lapidation à mort d'une étudiante chrétienne... https://lefigaro.fr/flash-actu/nigeria-appels-au-calme-apres-la-lapidation-a-mort-d-une-etudiante-chretienne-20220513
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Connu / mel du 23/02/2022, 16:44
Le racisme prépare à la violence
28 156 vues - 2,2 k - 606 k abonnés - 317 commentaires
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 2 décembre 2021 sur la proposition de résolution visant à lutter contre la banalisation des discours de haine dans le débat public.
Le député insoumis a dénoncé le franchissement de seuil que représente désormais le fait que des groupes d'extrême droite se dotent de moyens violents. Il a défendu l'universalisme et l'humanisme républicains et a expliqué que le racisme était une éducation à l'indifférence, à la souffrance et à la violence. Il a défendu l'inéligibilité des personnes condamnées pour racisme.
Le face cam - Violences sexistes et sexuelles
Ce mardi 16 novembre, une lycéenne à été exclue de son lycée après avoir dénoncé une agression sexuelle présumée de la part d’un professeur.
Tout commence le 21 octobre. Ninon publie une vidéo sur Instagram dans laquelle elle accuse son professeur d’EPS d’avoir mis une « claque » sur les fesses d’une de ses camarades. Après la publication de cette vidéo, elle reçoit 26 témoignages contre ce même professeur.
Pourtant, c’est elle qui va subir les foudres de la direction de son lycée et va même finir par être exclue définitivement quelques jours plus tard.
Mais les lycéens ne l’entendent pas de cette oreille et vont organiser une grosse mobilisation pour demander sa réintégration.
Le parquet ouvre une enquête le 17 novembre et les lycéens continuent la mobilisation.
Alors que la France a atteint son 101ème féminicide de l’année, des marche sont organisées dans tout le pays ce samedi 20 novembre 2021 contre les violences sexuelles et sexistes faites aux femmes, afin de se mobiliser contre le gouvernement passif de Macron. En novembre 2021, on se lève et on manifeste. En avril 2022, on se lève et on vote. Notre article.
De son côté, le gouvernement macroniste préfère mettre le budget dans sa communication pour présenter des chiffres manipulateurs,
Société Planète
vidéo Selon le mouvement Extinction Rebellion, la désobéissance civile non violente est le moyen d’obliger les gouvernements à lutter contre le réchauffement climatique. Que disent les études sur le sujet ?
Temps de Lecture 1 min.
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Changer le monde sans violence, est-ce possible ? A l’occasion de la COP26, des mouvements de désobéissance civile non violents cherchent à faire pression sur les gouvernements pour lutter contre le changement climatique. ...
Cette forme de militantisme non violent fonctionnerait même deux fois mieux que la violence pour faire aboutir une cause politique, assure le groupe écologiste, qui se réfère à une étude américaine publiée en 2011. Une étude pourtant très fragile, et que les spécialistes français du sujet tendent à relativiser.
Sources : Une étude américaine sur l’efficacité de la désobéissance civile non violente.
Why Civil Resistance Works - The Strategic Logic of Nonviolent Conflict - Erica Chenoweth, Maria Stephan (Columbia University Press, 2011)
L’origine du mot « casseur ».
« Casse, politique et représentation dans la France contemporaine » Droit et cultures, no 58, p. 199-221. Moreau de Bellaing, Cédric. 2009.
Les manifestations calmes n’attirent pas une meilleure ou une plus grande couverture médiatique que celles où il y a de l’agitation :
Harvey Molotch, « Media and Movements » The Dynamics of Social Movement, Cambridge (MA), Winthrop Publisher, 1979, p. 81.
Sur les effets médiatiques de la violence en manifestation :
Gadi Wolfsfed, « Media, Protest, and Political Violence : A Transactional Analysis », Journalism Monographs, (juin 1991)
Amitai Etzioni, Demonstration Democracy, (New York, Gordon and Breach, 1970)
William A. Gamson, The Strategy of Social Protest, Homewood (Ill.) chapitre VI, (Dorsey Press, 1975).
Making the News : Anarchist Counter Public Relations on the World Wide Web Lynn Owens & L. Kendall Palmer University of North Carolina, Chapel Hill Department of Sociology (2003)
Censée lutter contre les atteintes au monde agricoles, la cellule de gendarmerie Demeter est accusée par les associations environnementales
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Connu / t.me/.../1565997231/38
Entretien — Agriculture
Après le démontage d’une partie d’une mégabassine en Charente-Maritime, le 6 novembre, Nicolas Girod, le porte-parole de la Confédération paysanne, revient sur le déroulé de cette action. Et confirme sa nécessité, pour la « survie du monde paysan ».
Environ 3 000 personnes se sont retrouvées samedi 6 novembre à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) pour une nouvelle journée de lutte contre la prolifération des « mégabassines ». Dans l’ancienne région Poitou-Charentes, quatre-vingt-treize « réserves de substitution » sont prévues, dont seize dans le Marais poitevin. Ces réserves d’eau gigantesques — des piscines de 8 à 10 hectares (entre 11 et 14 terrains de football), profondes de 15 mètres — symbolisent pour les opposants un modèle agricole ignorant l’urgence écologique au seul bénéfice de l’agro-industrie. Lors de cette manifestation, une des mégabassines a été mise hors d’état de marche. La pompe qui puise dans la nappe a été démontée, une pièce maîtresse confisquée, et les vannes ont été ouvertes afin de vider la bassine. Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, était présent : il explique à Reporterre les raisons de cette action.
Nicolas Girod. © NnoMan/Reporterre
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ces mégabassines sont un accélérateur du modèle agro-industriel qui nous emmène tous dans le mur. L’eau est nécessaire à l’agriculture, mais elle ne doit pas être gérée n’importe comment ni pour n’importe quelle agriculture. Ces bassines géantes ne bénéficieront qu’à une poignée de maïsiculteurs irriguant. Il nous faut un modèle agricole qui garantisse un accès de toutes et tous à l’eau.
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La violence et l’illégalité se situent du côté de l’agro-industrie. C’est un système qui précarise les paysans, et qui les fait disparaître. Depuis plus de trente ans, les gouvernants et la FNSEA cogèrent les politiques agricoles en faveur de ce modèle industriel : ce sont eux les fossoyeurs de l’agriculture. La violence est aussi du côté de l’État, quand il subventionne ce modèle de bassines qui ne profite qu’à quelques-uns, quand il valide une PAC largement favorable à l’agro-industrie. C’est violent pour tous ceux et toutes celles qui veulent s’installer, qui veulent porter un autre modèle agricole, et qui s’en trouvent empêchés. Nous sommes prêts à aller devant la justice, nous nous y sommes préparés.
Nicolas Girod, lors du démontage de la pompe de la mégabassine de Mauzé-sur-le-Mignon, le 6 novembre 2021. © Yoan Jäger/Reporterre
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la Confédération paysanne renoue avec des actions de désobéissance civile et de démontage. Pourquoi ?
Ce qui nous pousse à de tels actes, c’est l’urgence de la situation. C’est la survie du monde paysan.
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je refuse la fatalité : quand les politiques publiques nous enferment dans des choix qui nous font disparaître, il faut qu’on se batte. Nous voulons mettre les politiques et le syndicat majoritaire — la FNSEA — devant leurs responsabilités.
La mégabassine de Mauzé-sur-le-Mignon a été prise d’assaut, le 6 novembre 2021. © Corentin Fohlen/Reporterre
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défendre les communs
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la « solution » proposée par les mégabassines n’en est pas une : elle est une rustine qui ne fera qu’accélérer le problème. Ces bassines entérinent un partage de l’eau inéquitable et une pression sur le milieu qui va accentuer cette iniquité. On n’est pas contre le stockage de l’eau ; mais pas avec d’immenses retenues, et pas pour qu’elles profitent uniquement à quelques-uns.
« La bataille, c’est contre le modèle agricole. »
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Si l’on veut installer des paysans nombreux dans des systèmes durables, nous ne pourrons pas le faire avec l’agro-industrie. Il faut bloquer les travaux de ces bassines. Car si ça passe là-bas, cela se passera partout. Comme pour les fermes usines, celle des « mille vaches » n’était qu’un projet parmi ceux qui se sont ensuite déployés sur tout le territoire.
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un projet de territoire, de transformation sociale et écologique. Les personnes qui mangent nos produits, qui vivent à nos côtés doivent avoir voix au chapitre pour s’exprimer sur quelle agriculture ils et elles veulent. Il est essentiel également que les paysans prennent part, avec les citoyens, au débat écologique. C’est tous ensemble que nous pourrons faire bouger les choses. La FNSEA opère un repli corporatiste. Nous, au contraire, nous ne voulons pas être déconnectés ni des paysans ni de la société.
Durée de lecture : 6 minutes Clés : Agriculture Eau, rivières, océans
Notes
[1] La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.
Cemil Hebdo
Cette semaine, revenant sur la manifestation de samedi 14 à Paris, il se penche sur le sens de l'action dans la rue, ses limites, ses pièges et surtout la stratégie d'un Etat violent pour broyer la contestation.
1:29 Tous traumatisés
4:13 Tous invisibilisés
6:38 Où est la violence ?
10:06 Légalité contre démocratie
10:53 Etat, Google et tracking
12:46 Loi Séparatisme
15:00 Institut Montaigne
15:47 Afghanistan, exilés et Police
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1428407160392671235
"3 - 58 - 72"
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon le 7 juin 2021 :
« Bonjour.
J’ai choisi ce moyen de m’adresser à vous parce que je n’en ai aucun autre pour lancer, avec l’ampleur que je voudrais qu’elle trouve, l’alerte que je veux lancer après qu’un appel au meurtre ait été diffusé sur Youtube contre les électeurs insoumis, mon nom ayant été cité et le mot « communiste » figurant sur l’image de départ. Il s’agit d’un site influent d’extrême droite et cette vidéo a déjà été vue 100 000 fois. C’est un site qui a été recommandé comme étant celui d’un « ami » par le journaliste Eric Zemmour. Il appelle à cet instant au meurtre.
Je vais vous en montrer un résumé en image pour vous éviter d’avoir à subir la pseudo-démonstration qui précède les actes odieux qui sont suggérés. Je vous mets en garde sur le fait que ces images sont, à leur manière, d’une extrême violence et que tous ceux qui se trouveraient dans la catégorie visée par cette vidéo pourraient, en se transposant dans le personne qui est mise en scène, en subir psychologiquement toute la violence. Mais je crois indispensable de vous montrer de quoi il s’agit. De vous montrer la netteté de la violence qui est suggérée. Voyez ces images.
Qui que vous soyez, quelle que soit votre opinion politique à mon sujet ou à celui des insoumis, je suis certain qu’aucune, aucun d’entre vous n’approuve une telle mise en scène et que, plutôt, comme nous, vous êtes soulevés de dégoût et d’effroi. Je vous demande, autant que vous le pourrez, de le faire savoir car c’est la meilleure protection dont nous puissions tous, puisque nous sommes visés indistinctement, bénéficier. Je nous place sous la protection de votre opinion.
Je mets en garde, en discernant les choses, contre la violence verbale qui nous entoure et qui peut parfois conduire à nous désigner en permanence comme des cibles. Je mets en garde contre le fait que cette vidéo est parue en fin de journée dimanche, alors même que commençait à s’orchestrer une odieuse manipulation de mes propos à propos des attentats qui ont eu lieu au cours des précédentes élections et à propos desquels je veux renouveler à cet instant, comme je l’ai fait à beaucoup d’autres reprises dans le passé et encore au mois de décembre dernier, renouveler l’expression de ma compassion pour les victimes et les familles des victimes. Bien sûr c’est un tout autre registre sur lequel se situe cet appel au meurtre. Mais je crois que, tous, nous devons faire l’effort de faire redescendre le niveau de violence verbale et en image qui règne dorénavant à l'initiative de groupes dont le danger n’est plus à signaler alors même qu’il est souvent bien méconnu.
Un article du journal Mediapart, paru le 23 mai dernier, signalait que 6 projets d’attentat attribués à l'ultra-droite avaient été déjoués depuis 2017. Le journal Le Monde, deux jours auparavant, avait cité le service central du renseignement territorial pour indiquer la même chose en précisant qu’il s’agissait d’un noyau dur de 1 000 personnes entouré d’un halo de 2 000 sympathisants tout aussi déséquilibrés. Quant à moi, j’ai déjà fait l’objet d'innombrables menaces de mort, mais surtout, d’une préparation d’un attentat qui a fort heureusement été déjoué et dont les auteurs, qui avaient d’abord mimé l’insignifiance, ont pour finir été renvoyés en correctionnels par une ordonnance de mai dernier.
La politique ne peut, la politique ne doit jamais sortir des formes particulières, qui bien sûr sont parfois celles de la polémique avec des propos qui doivent être durs. Mais il ne peut être question que nous acceptions, dans ce pays, il ne peut être question que nous acceptions, ni maintenant, ni jamais, qu’on en vienne à la menace physique, au terrorisme intellectuel qui précède toujours le terrorisme physique. Je ne peux ni ne veux vous cacher l’émotion qui m’étreint ni celle de tous mes amis, ni celle de tous ceux qui, ayant vu ces images, ont immédiatement réagi pour me faire connaître l’angoisse dans laquelle elles les plongent.
Nous avons signalé à la chaîne YouTube la présence de ces images et je m’étonne qu’elles continuent à l’heure à laquelle je vous parle, à être diffusées. J’ai signalé cet appel au meurtre au commandant de la Garde républicaine, qui veille sur nous, au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale. Nous avons signalé ces images au système Pharos, qui pour l’instant n’a pas réagi. Nous portons plainte individuellement, je le ferai, et collectivement à la faveur d’un document qui bientôt sera en ligne pour que tous ceux qui le souhaitent se joignent à nous pour que cette plainte puisse trouver toute l’amplitude qu’elle mérite.
À vous tous, en vous priant d’excuser l’émotion que je ressens à cet instant pour moi-même, les miens et ceux qui accompagnent le combat que je mène, certain que la quasi-totalité d’entre vous ne peuvent supporter l’idée d’une telle violence. Je conclus de nouveau en nous plaçant sous la protection de votre opinion. »
Je signe la pétition - 2 697 640 personnes ont signé
Au secrétaire d'État américain Tony Blinken, ainsi qu'aux ministres des Affaires étrangères, aux parlementaires et aux chefs d'État et de gouvernement:
Le traitement du peuple palestinien entâche la conscience mondiale. Il est temps que le monde se mobilise et agisse, de mettre en place des sanctions sur des industries israéliennes clés jusqu'à ce que les Palestiniens bénéficient de droits civils pleins et égaux. Nous en appelons à votre intégrité -- agissez pour sauver des vies.
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Tout remonte à l’occupation illégale de la Palestine par Israël et aux décennies d’oppression violente du peuple palestinien que Human Rights Watch vient de reconnaître comme «crimes contre l’humanité».
C’est la source du conflit et la clé pour le résoudre.
Des Palestiniens sont violemment expulsés, des familles innocentes subissent des punitions collectives quotidiennes, le Hamas tire des roquettes et Israël bombarde Gaza: le seul moyen de mettre fin à ce cercle vicieux pourrait être de rendre ce conflit insoutenable financièrement.
C’est ce qui a permis de mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud et pourrait mettre fin à l’apartheid en Palestine.
Question écrite déposée au journal officiel :
Mme Clémentine Autain alerte M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les exactions commises depuis plusieurs jours à Jérusalem contre la population palestinienne.
La répression menée actuellement par le régime de Netanyahou à Cheikh Jarrah, dans la vieille ville de Jérusalem, constitue un nouveau jalon insupportable de violences dans sa politique d’expropriation. Les nouvelles qui nous viennent font état de nombreuses exactions et de dizaines de blessés. L’assaut qui a visiblement été mené aujourd’hui au sein de la mosquée Al-Aqsa témoigne de la violence de la répression en cours.
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Santé
Longtemps impensé féministe, l’accouchement devient un sujet de débat, et un possible levier pour s’émanciper d’un corps médical toujours dominé par le patriarcat. Enquête auprès de sages-femmes par la nouvelle revue occitane L’Empaillé.
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maison de naissance de Castres : un lieu dédié à l’accouchement faiblement médicalisé, géré par des sages-femmes. Ouvert depuis 2017, c’est le seul établissement de ce type en Occitanie
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rejoindre les quelque 85 sages-femmes qui proposent des accouchement à domicile en France. Celles-ci pratiquent l’accompagnement global. C’est une démarche qui consiste à suivre une personne tout au long de sa grossesse lors d’une dizaine de rendez-vous, puis être présente à l’accouchement et enfin assurer les rendez-vous postpartum de la première semaine de vie de l’enfant.
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pour mener un projet d’accouchement à domicile, la grossesse doit être à « bas risque obstétrical », une catégorie qui représente plus de la moitié des grossesses en France. En 2019, l’Association professionnelle de l’accouchement accompagné à domicile (Appad) a recensé près de 1200 projets de mises au monde à domicile. 370 ont été réorientés, la majorité en cours de grossesse, mais aussi pendant le travail.
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Pour l’anthropologue Françoise Héritier, cette pression masculine correspond à « la volonté d’emprise des hommes sur le corps des femmes, afin de maîtriser leur capacité d’enfanter » [1]. Une constante anthropologique à laquelle s’ajoute un autre source de violence : la casse généralisée de l’hôpital public.
Des 1700 maternités qui couvraient le territoire français en 1972, il n’en reste aujourd’hui plus que 512. Cette concentration extrême s’accompagne d’une gestion managériale qui pressurise les sages-femmes. Course entre plusieurs accouchements, femmes laissées seules pendant le travail, ocytocine délivrée depuis des salles de contrôle : l’hyper-médicalisation bat son plein. Témoin du remplacement de l’accompagnement humain par un protocole standardisé, l’usage de la péridurale a augmenté à mesure que les maternités fermaient. 4 % des accouchements étaient concernés en 1981, elle est désormais utilisée dans 70 % des naissances. « J’ai pas kiffé beaucoup de sages-femmes hospitalières, confie Aurélia. Lors de mes stages, j’en vois beaucoup qui sont usées, rincées. Elles ont moins de patience. Par exemple, j’en suivais une qui rentrait dans une chambre, sans frapper, avec un seul objectif en tête. Elle oubliait complètement d’écouter la jeune mère. Il y a tout le temps des violences de basse intensité, qui me sont difficilement supportables. »
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de plus en plus de femmes réclament un accouchement « plus humain ». Certaines préfèrent parler d’enfantement
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Selon Béatrice Cascales et Laëtitia Négrié, auteures de L’accouchement est politique, le combat se déroule comme si « le refus de la maternité est la seule réponse politique radicale ». Une position qui a eu des effets paradoxaux puisque « l’exclusion de la grossesse de l’agenda féministe a contribué à ce que le corps médical gagne du terrain sur le corps des femmes en travail ».
... autre position. Les membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (Mlac) postulent que « la réappropriation des connaissances sur le corps, la santé sexuelle et reproductive constitue une reprise de pouvoir sur sa propre vie et ses relations sociales » [4]. Une génération de sages-femmes est issue de groupes militants. Pour elles, le libre choix de la mise au monde fait partie intégrante des revendications féministes.
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Conseil national de l’ordre des sages femmes (CNOSF)
... étude qui souligne les avantages de l’approche physiologique : liberté de position (1,7 % des accouchements en position gynécologique contre 95 % de ceux qui ont lieu en maternité, bien qu’on sache que cette position entrave la poussée et augmente le temps d’expulsion), très faible taux d’épisiotomie (0,3 %) et très faible taux d’hémorragie (trois fois moins que pour les naissances bas risques obstétricaux hospitalières) [5].
... étude publiée dans The Lancet qui conclut que « le risque de mortalité périnatale ou néonatale n’était pas différent quand l’accouchement était prévu à la maison ou à l’hôpital » [6]
... la poursuite de l’expérimentation des Maisons de naissance vient d’être votée en octobre dernier
... l’autodétermination de la vie sexuelle et « reproductive » [7]
Notes
[1] Une pensée en mouvement, Odile Jacob, 2009.
[2] Haut Conseil à l’égalité, « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical », juin 2018.
[3] Préface de L’accouchement est politique, Laëtitia Négrié, Béatrice Cascales, L’Instant présent, 2016.
[4] Rapport Haut Conseil à l’égalité. Issu de ce courant, l’ouvrage collectif Notre corps, nous-mêmes, initialement publié en 1977, qui vient d’être réédité aux éditions Hors d’atteinte.
[5] Rapport 2020, à consulter sur : www.apaad.fr.
[6] Étude publiée dans The Lancet en 2019, portant sur 500 000 naissances à domicile : « The Hutton et al. 2019 Analysis ».
[7] L’accouchement, une question clivante pour les mouvements féministes ? », Béatrice Cascales, Laëtitia Négrié, paru dans Travail, genre et société, La Découverte, 2018.
Connu / https://twitter.com/Bastamag/status/1389113190978625541
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Maxime Combes a retweeté Bastamag @Bastamag
#StopVOG #Feminisme 9:02 AM · 3 mai 2021·Twitter Web App - 22 Retweets 3 Tweets cités 30 J'aime
"
4 249 ont signé - Crédit photo : Olivier Roberjot
Adressée à Catherine Guillouard (PDG de la RATP)
Convoqué en conseil de discipline le 10 mai, Ahmed Berrahal est de nouveau menacé de licenciement par la RATP, alors qu'il a déjà essuyé plusieurs offensives de sa direction ces dernières années. Référent harcèlement et militant CGT, Ahmed est aujourd'hui accusé de harcèlement moral contre un responsable hiérarchique du centre bus de Flandre
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Ahmed Berrahal est un lanceur d'alerte qu'il faut absolument protéger pour qu'il continue son travail militant. Il a donné sa vie au militantisme, à la cause féministe en tant que syndicaliste de terrain et rien que pour ça, nous devons tous nous mobiliser pour faire valoir le bon droit face au cynisme de sa direction.
Tribune publiée sur Mediapart https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/210421/halte-aux-sanctions-contre-ahmed-reprime-pour-avoir-denonce-les-violences-sexistes-la
“Le regard d’Anouar”, la chronique de Noam Anouar, ancien policier, lanceur d’alerte et désormais chroniqueur au Média TV.
Clés : Gouvernement ; Violences policières
Après Jérôme Rodrigues, c'est au tour d'Alexandre Langlois, syndicaliste VIGI qui avait été révoqué de l'institution policière, d'emporter la bataille judiciaire. Et pour couronner le tout, un policier a été condamné pour des violences commises lors d'une manifestation de Gilets jaunes en novembre 2019.
Nouvel épisode du regard d’Anouar, la chronique de Noam Anouar, tourné le jeudi 22 avril.
Au sommaire : la victoire judiciaire d’Alexandre Langlois, policier et figure du syndicat VIGI, contre Gérald Darmanin, qui avait signé un décret pour le révoquer ; la vérité d’images qui sont parties d’Instagram pour faire le buzz. On y voit une altercation entre des policiers et un jeune homme… L’un des policiers, qui prononce des paroles franchement problématique, aurait bénéficié d’une belle promotion entretemps...
Les violences urbaines qui ont commencé à Epinay-sur-Seine, et qui semblent contagieuses, du moins en ce qui concerne l’Île-de-France... qui font suite à une affaire que l’on peut commenter en se référant au vote définitif de la loi sécurité globale…
Et la condamnation d’un policier pour violences suite à une manifestation des gilets jaunes en novembre 2019.
Cela fait des années que rien ne change. Que dans chaque structure c’est toujours le même constat : surcharge de travail, manque d’effectif, manque de temps, manque de moyens, manque d’humanité pour certaines structures. Il serait temps que nos corps de métiers soit revalorisé non seulement en moyens humains proposés mais aussi en moyens matériels et en moyens financiers.
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Ce témoignage nous a été envoyé suite à la publication d'un appel à témoignage. Appel à témoignage : travail et deuxième vague
Si vous avez envie de raconter ce que vous vivez au travail, quelque soit votre métier, votre secteur d'activité, écrivez nous à l’adresse suivante : contact@violencedutravail.com
mots-clés aidesoigante covid manquedemoyens Témoignage Travail violencedutravail
-> http://www.violencedutravail.com/
https://twitter.com/ViolenceTravail
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Clémentine Autain était l'invitée d'Apolline de Malherbe sur BFM. Elle est revenue en longueur sur la crise sanitaire, les rixes, la lutte contre les violences faites aux femmes, son engagement féministe,...
120 commentaires
raymond vettraino il y a 2 jours
Pour une fois Apolline de Malherbe n'a pas été la militante de la macronie. L'interview à permis à Clémentine Autain d'exprimer ses idées sur les sujets d'actualité. Des paroles apaisantes dans ce climat politique plutôt haineux. Une femme que j'écoute depuis ses débuts en politique et qui me donne confiance dans les idées de gauche qu'elle exprime.
Tr.: ... on a besoin d'accompagnement pour faire face aux agressions des bandes de jeunes car on a supprimé les éducateurs de rue ... Union de la gauche : il faut se mettre au travail. Il y a une défiance avec le mot gauche ...
1 630 ont signé
Solidarité Femmes a lancé cette pétition adressée à Adressée à Mme Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l'égalité femmes-hommes
Strasbourg, 1973. Une jeune femme se défenestre pour échapper aux coups de son conjoint et meurt des suites de ses blessures. Une poignée de proches de la Ligue du droit des femmes se regroupent alors. Armées de colle et de rouleaux, à la nuit tombée, elles inondent la ville de posters affichant « SOS Femmes battues » ainsi qu’un numéro de téléphone. Ainsi naît l’une des premières lignes d’écoute destinées aux femmes victimes de violences domestiques.
...
Cette histoire militante coule dans les veines du 3919, désormais ligne nationale unique d’écoute pour les femmes victimes de violences, aujourd’hui porté par un réseau de 73 associations de terrain présentes sur l’ensemble du territoire français : la Fédération nationale solidarité femmes, qui est de plus appuyée par douze associations nationales et leurs réseaux respectifs. Une trentaine d’écoutantes professionnelles viennent recueillir la parole d’environ 2 000 victimes chaque semaine (et même 7 000 appels hebdomadaires pendant le premier confinement).
Solidarité Femmes et son réseau accomplissent depuis 30 ans un travail remarquable au plus près des femmes et des enfants victimes de violences. Le gouvernement veut transformer le soutien financier qu'il versait jusqu'à présent au 3919 en un marché public ouvert à la concurrence alors que les associations réclamaient une hausse de cette aide financière pour permettre de passer à un service 24h/24.
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En signant, je rejoins les signataires de la tribune publiée le 17 novembre 2020 dans le journal Le Monde « Demain, qui répondra aux appels des femmes victimes de violences ? » (lire la tribune sur le site de FNSF) https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/16/mettre-en-concurrence-le-3919-c-est-prendre-le-risque-de-faire-vaciller-un-reseau-national-d-associations-de-terrain-et-de-leurs-partenaires_6059945_3232.html.
Liste des premièr·es signataires : Maïté Albagly, ancienne déléguée générale de la FNSF Rebecca Amsellem, économiste et militante féministe Michèle André, ancienne secrétaire d'État chargée des Droits des femmes et de l'égalité des chances entre les hommes et les femmes (1998-1991) Marie-Pierre Badré, présidente du Centre Hubertine Auclert Lauren Bastide, journaliste Catherine Beaunez, dessinatrice et autrice Odile Belinga, avocate
Pascale Boistard, ancienne secrétaire d'État chargée des Droits des femmes (2014-2016) Anne Bouillon, avocate Carmel Castillo, cinéaste Hélène Cixous, écrivaine et dramaturge Caroline De Haas, collectif #NousToutes Marie-Dominique de Suremain, ancienne déléguée générale de la FNSF Edouard Durand, co-président de la commission violences du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes Eric Fassin, sociologue, université Paris-8 Julie Gayet, comédienne et productrice Christelle Hamel, chercheure Natacha Henry, écrivaine féministe Danièle Kapel-Marcovici, PDG du groupe Raja et présidente de la fondation Raja Jean-Louis Laville, chercheur et professeur au CNAM Sylvie Le Bon de Beauvoir, professeure de philosophie et éditrice Valérie Létard, ancienne secrétaire d'État chargée de la Solidarité (2007-2009) et vice-présidente du Sénat Noël Mamère, ancien journaliste et homme politique Patricia Mercader, professeure émérite Ariane Mnouchkine, metteure en scène Janine Mossuz-Lavau, politologue et sociologue Michelle Perrot, historienne, professeure émérite Pascal Picq, paléoanthropologue, Collège de France Nicole Questiaux Laurence Rossignol, ancienne ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes (2016-2017) et vice-présidente du Sénat Ernestine Ronai, co-présidente de la commission violences du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes Suzy Rotjman, militante féministe Moira Sauvage, journaliste et essayiste Isabelle Steyer, avocate Nadine Trintignant, réalisatrice et écrivaine Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre des Droits des femmes (2012-2014) Fatima Zénati, chargée de mission à l'égalité femmes-hommes à l'Université Paris 8 Alice Zeniter, écrivaine
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?BAS7qw
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Le 17 novembre 2020, le député Ugo Bernalicis s'exprime à l'Assemblée nationale dans le cadre de la discussion générale sur la proposition de loi sécurité globale.
Il montre son opposition à un texte qui assimile les missions régaliennes dans un objectif de privatisation et de morcellement sur le territoire français.
Cette PPL SecuriteGlobale ne répond pas à la question fondamentale : quelle police nous voulons et pourquoi faire ?
Non ce texte est un texte d'escalade de la violence au détriment de la population et de la police. Le groupe @Fiassemblee s'y opposera #DirectAN
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Le 14 septembre 2020 à l'Assemblée nationale, @La France insoumise - Groupe parlementaire organisait un colloque sur le thème « Sécurité, violences, délinquance : retour à la raison ».
Animé par Ugo Bernalicis et @Députée Obono, ce colloque regroupe différent.es chercheur.ses et professionnel.les de la sécurité a pour but de faire émerger une autre vision de la sécurité, après des années de durcissement des doctrines de maintien de l'ordre et de répression.
Parmi les invité.es, sont intervenu.es Laurent Mucchielli (chercheur au LAMES), Bénédicte Desforges (ancienne policière, collectif "Police contre la prohibition"), Dominique Attias (avocate au barreau de Paris), Virginie Macholet (chercheuse au CESDIP) et Rym Khadraoui (chercheuse à Amnesty international).
En conclusion de ce colloque, retrouvez un discours de @JEAN-LUC MÉLENCHON sur la sécurité.
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*Transcription : ... un adolescent sur 5 a fait une tentative de suicide ... la France n'aime pas ses enfants ... on stigmatise les jeunes, on ne donne pas de moyens à la justice des mineurs ...
27 octobre 2020 - 18H03 / Par Elsa Gambin et Nicolas Mayart
Couvre-feu : Les travailleuses du sexe, oubliées de la crise sanitaire
Clés : Coronavirus ; Travail
Les contraintes répressives du confinement et de l'état d'urgence sanitaire ont exacerbé les violences et agressions à l'encontre des travailleuses du sexe. Les principales concernées et les associations de terrain s’inquiètent maintenant des conséquences du couvre-feu.
...
sur le site du projet Jasmine, qui recense les violences depuis 1 an et demi, aucune baisse n’a été constatée. Pire, souligne la coordinatrice, « s’il y a moins de TDS en activité, mais toujours autant de violences recensées, cela signifie bien qu’elles ont augmenté. Les politiques abolitionnistes, couplées à des politiques répressives, ont renforcé la stigmatisation
...
... expédition punitive visiblement organisée par les Loups Gris est une réponse à la manifestation arménienne de ce mercredi matin sur l'A7, qui a tourné à la bataille rangée en pleine autoroute avec quelques ressortissants turcs.
...
Pour des faits similaires (une tentative musclée de déstabiliser un rassemblement arménien à Décines le 24 juillet dernier ndlr), le jeune franco-turc Ahmet Çetin avait été jugé mi septembre pour "incitation à la haine". Ce membre assumé des Loups Gris sera fixé sur son sort début novembre, le parquet avait requis 6 mois de prison avec sursis, une peine d’inéligibilité de 5 ans et 2000 euros d’amende.
Connu / https://twitter.com/liberte_lily/status/1321577840383565824
Ndlr : Loups Gris, milice ultranationaliste violente turque selon ce gazou
LCP-LA CHAINE PARLEMENTAIRE-ASSEMBLÉE NATIONALE - UGO BERNALICIS INVITÉ DE "ÇA VOUS REGARDE" - POLICE DANS LES CITÉS : LA PAIX IMPOSSIBLE - •15 oct. 2020 / Ugo Bernalicis
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Mardi 13 octobre, Ugo Bernalicis était l'invité de Myriam Encaoua sur LCP, dans l'émission "Ça vous regarde" pour débattre des questions des conditions de travail des policiers et de violences policières face à François Bersani (SGP Police), Thibault de Montbrial (avocat) et Guillaume Gouffier-Cha (député LREM).
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Les documentaires
Engagés, impressionnistes, sensibles, subjectifs… les documentaires diffusés par Le Média donnent à voir la vie comme elle va et comme elle ne va pas. Des documentaires que nous voudrions diffuser en plus grand nombre, et que nous avons aussi vocation à co-produire.
Clés : Déconfinement : urgence pour les femmes victimes de violences
Le coronavirus a rendu visible ce que nous ne voulions plus voir, les violences notamment, et elles sont nombreuses.
Les violences symboliques, les violences économiques, les violences policières, mais il y a aussi celles qui ont lieu au sein même de nos foyers.
Les violences faites aux femmes, ces violences qui laissent des traces, visibles puis indélébiles. Il y a les bleus sur les corps, mais aussi les bleus à l’âme et au coeur.
Des coups, des mots qui entrent dans les organismes comme un virus, pour ne jamais repartir. Contre ce virus là, pas de gestes barrières, pas d’immunité collective ni de masques de protection.
Si le confinement a permis d’enrayer la propagation du coronavirus, il a aussi accentué la progression de cette autre maladie, bien plus profonde, de notre société. Avec les mesures de confinement, les cas de violence, de menaces et de harcèlement dans les familles et les couples derrière les portes closes ont augmenté de 32 %. 44 % d’interventions en plus pour différends familiaux par rapport à la même période l’année dernière.
Avec le déconfinement, toutes les structures qui viennent en aide aux femmes victimes de violences se sont retrouvées submergées par les demandes. La Maison des femmes de Saint Denis en fait partie.
Depuis le déconfinement, elle gère une situation d'urgence tous les 2 jours nécessitant une mise à l'abri, parfois avec enfants et fourniture de colis alimentaires, contre 2 par mois en temps normal, c’est pourquoi elle appelle aujourd’hui aux dons : 90 000€ pour recruter deux postes supplémentaire de psychologue et assistant.e sociale.
=> https://www.helloasso.com/associations/la-maison-des-femmes/collectes/les-violences-s-intensifient-les-besoins-aussi
La Maison des Femmes de Saint Denis est un lieu unique en France.
Créée par la gynécologue et obstétricienne Ghada Hatem, cette maison accueille les femmes victimes de violences (viols, excisions, violences conjugales...).
Un refuge qui leur offre un chemin pour se reconstruire, une écoute et des soins adaptés. Psychologues, chirurgiens, conseillères conjugales, assistant.es sociales, policier.es, sexologues, sage femmes, ostéopathes….
Tou.te.s travaillent ensemble dans un seul but : aider ces femmes à reprendre vie.
Ce reportage, réalisé par Paloma Moritz et produit par Spicee, a été fait il y a deux ans, pour faire connaitre cette initiative mais aussi convaincre chacun et chacune de la soutenir pour appréhender différemment ce problème de société.
Nous avons tenu à le diffuser à nouveau alors que La Maison des femmes est en situation d’urgence. Il vous raconte une histoire d’héroïnes, pas de roman, ni de film, ni de BD… des héroïnes du quotidien.
Des femmes qui bravent leurs peurs pour pousser la porte de cette maison. La Maison des Femmes a besoin de vous pour continuer à exister et se développer et démultiplier son impact.
Soutenez-les, partagez cette information et soyez des héros ·ïnes ! Même avec 5€, vous pouvez aider à changer la vie des femmes victimes de violences…
Un grand merci au média Spicee de nous avoir cédé gracieusement le documentaire sur la maison des femmes.
Spicee est un média français, indépendant sur abonnement qui produit et diffuse des docs engagés sur des thématiques telles que Le monde de demain, la place des femmes, la lutte contre la désinformation et le complotisme et des parcours inspirants qui montrent que l’on peut réaliser ses rêves et faire bouger les lignes en agissant.
Et pour l'occasion et pour fêter ses 5 ans, Spicee vous propose une promo Anniversaire. L’abonnement est à -40% soit 30 euros l’année avec le code promo : 5ANS sur ce lien https://bit.ly/2AQmOOR
Pour aller plus loin :
- https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2017/11/24/29001-20171124ARTFIG00108-les-violences-conjugales-couteraient-36-milliards-d-euros-par-an.php
- https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2019/11/dossier_de_presse_-_cloture_du_grenelle_contre_les_violences_conjugales_-_25.11.2019.pdf
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1274401630730010625
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Le Média @LeMediaTV · 7h
Avec le déconfinement, toutes les structures qui viennent en aide aux #femmes victimes de #violences se sont retrouvées submergées par les demandes. - 0 - 17 - 21
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Transcription : ... à 14mn le sexologue ACT
personne ne veille à ce que la MdF soit DUPLIQUÉE PARTOUT ACT
... besoin d'accompagnement humain nous aider à soigner ACT
... ya actuellement 4 projets que moi je connais qui sont suffisament lancés pour que je sois sûre qu'ils vont aboutir à Paris, Strasbourg, à Plaisir, à Brive. On les a accompagnés donc on est très heureux. Et ce qui nous fait plus plaisir c'est que des jeunes médecins demandent à passer 6 mois avec nous dans leur parcours, afin de reproduire notre modèle. Notre lobbying auprès du gouv / mission d'intérêt général / 1 structure par région à minima : 3è pj accueil 24/24 pour les violences sexuelles car on est très conscients du fait qu'une femme victime d'un viol va avoir tendance à aller aux urgences gynécologiques, qu'elles viennent chez nous qu'on fasse les prélèvements et que la police se déplace pour prendre les plaintes ACT++
/DISpense du secret médical à double tranchant. Si risque de mise en danger oui. Débattre en équipe pour peser le risque serait mieux + éthique.
Q: le levier la parentalité, l'avortement, accompagner, pédagogie éducation non-violente à l'égalité, au respect à la sexualité, traquer le sexisme, mieux répartir la charge mentale,
=> informer sur fin particip + valoriser le pj +++ ACT
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Fanon, texte des damnés de la terre, violence praxis absolue, seule pratique en mesure de renverser la société coloniale, ce que je dois agir pour ça. Prôner le gun power d'activer le corps pour de réapproprier la violence subie, cette rage intériorisée qui opprime les corps, la réorienter vers la destruction du système. Sortir armé dans la rue, performance d'un corps qui dit "nous ne nous laisserons plus faire" ...
Alors que la question de la police et du racisme se retrouve au coeur du débat public, tant aux Etats-Unis qu’en France, nous republions cette vidéo que nous avions réalisée avec la philosophe Elsa Dorlin en 2017, à l’occasion de la parution de son livre Se défendre, une philosophie de la violence. Il y est question des origines historiques et coloniales du vigilantisme et de sa continuité jusqu’à nos jours dans la figure du super-héro. Depuis cette généalogie, on saisit mieux pourquoi la police a toujours été un scandale.
Pour voir d’autres vidéos d’Elsa Dorlin :
Suffragistes et Ju-Jitsu.
Généalogie du krav maga
_Black Panthers : Le bon sens et l’autodéfense
_Retourner la violence, restaurer le monde
Connu / https://twitter.com/pretalemploi/status/1270455150864408577
"
Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi
Alors que la question de la police et du racisme se retrouve au coeur du débat public @lundimat1 republie cette vidéo réalisée avec la philosophe Elsa Dorlin @elsdor
en 2017, lors de la parution de son livre : Se défendre, une philosophie de la violence.
Etats-Unis : Vigilantisme, super-héros et colonialité du pouvoir - Elsa Dorlin [Vidéo]
Pour voir d'autres vidéos d'Elsa Dorlin: Suffragistes et Ju-Jitsu. Généalogie du krav maga _Black Panthers : Le bon sens et l'autodéfense _Retourner la violence, restaurer le (...)
10:38 PM · 9 juin 2020·- 1 Retweet - 2 J'aime
"
Clés : Positions Histoire vidéo -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?6WdNSw
Voir aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Pt5Gcg
Pédocriminalité
Suite de l'épisode 1 : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Pt5Gcg
Pédocriminalité
Deuxième épisode de notre plongée dans une affaire vertigineuse, l’affaire Jeffrey Epstein. Une affaire qui montre le silence d’une caste, la “jet set”, “le gotha”, qui était consciente des agissements de ce pédocriminel et qui a parfois aussi participé à ses folles fêtes. Têtes couronnées, financiers internationaux, scientifiques, intellectuels, participant à un délire où le pouvoir et le vice font bon ménage.
Et dans ce deuxième épisode, nous quittons les États-Unis pour nous rendre dans un autre pays ou les horreurs d'Epstein se sont déroulées en toute impunité : La France.
Un personnage central dans le réseau français du pédocriminel américain : Jean-Luc Brunel, qui apparait de manière très marquée dans le fameux carnet de Jeffrey Epstein, remis aux médias par son ancien majordome.
Non seulement il aurait trouvé des filles pour Jeffrey, mais il est lui aussi accusé d'avoir violé des jeunes femmes après les avoir droguées. Nous avons pu parler à l'avocate et à l'une des survivantes de l'agression et du viol de Jean-Luc Brunel, qui nous livre un témoignage glaçant.
Puis nous revenons avec Mié Kohiyama, présidente de l'association "moi aussi amnésie" sur la question de l'amnésie traumatique; un mécanisme qui fait que les victimes de viol parfois enfouissent dans leur mémoire cette agression, et qui ressort et leur explose au visage des années plus tard, qui rendent compliqué les procès contre ces prédateurs sexuels.
Le dimanche 7 juin, Jean-Luc Mélenchon était l’invité d’Apolline de Malherbe pour parler des violences policières et du racisme dans la police après de nouvelles révélations sur le sujet. Il a dénoncé les «gestes qui tuent», et les «armes qui mutilent» et a appelé à sortir du déni sur ce point. Il a aussi lancé un appel aux policiers républicains pour dénoncer les propos et les comportements indignes du port de l’uniforme de policier. Il a pointé du doigt la responsabilité totale et absolue du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
Concernant la situation économique de notre pays, le président du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale a appelé à ne pas continuer comme avant. Il a expliqué qu’il fallait engager une véritable bifurcation écologique de notre économie. Il a également expliqué qu’il fallait payer dignement les gens pour qu’ils puissent faire vivre l’économie de notre pays.
-> https://www.youtube.com/watch?v=AaBykVZeKSQ
360 713 au 4/6/20 - 557 062 au 4/11
Ilyana AMANI a lancé cette pétition adressée à gouvernement français
Comme beaucoup d’entre nous, vous avez sûrement entendu parler de l’affaire George Floyd. En effet, cet homme noir a été assassiné par des policiers blancs ce lundi 25 mai 2020. Sa mort s’ajoute malheureusement à d’eux nombreuses autres. Ces crimes commis par la police et qui sont toujours de doivent d’être punis.
À l’heure actuelle, presque aucun cas de violences policières n’est puni. Notre seul moyen de communication permettant de se rappeler de ces victimes sont les réseaux sociaux, et particulièrement les vidéos. Ce mardi 26 mai 2020, un jour après la mort de George Floyd, Éric Ciotti a déposé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale. Cette proposition de loi vise à empêcher la diffusion d’images de violences policières.
Cette loi empêcherait donc de pouvoir publier toutes les violences policières sur les réseaux sociaux. Comme dit précédemment, c’est actuellement notre seul moyen de donner de la visibilité à nos causes déjà impunies. Si cette loi est votée, l’impunité de la police ne sera que plus grande. Nous nous devons d’empêcher ceci, pour toutes les victimes de la police mais pour toutes celles et ceux qui en seront victimes. Ne les laissons pas faire barrière à nos libertés fondamentales.
Connue / https://twitter.com/marcendeweld/status/1266998583376650247
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Notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé le vendredi 29 mai 2020.
Au sommaire :
-La dénaturation de la proposition de loi de François Ruffin à l’Assemblée nationale, et de ce qu’elle nous dit sur le groupe parlementaire La République en marche.
-Les derniers développements de ce qui est désormais un feuilleton - celui de la dérive autoritaire de l’Etat français.
-Donald Trump, qui part en guerre contre Twitter et la mort de George Floyd, tué par la police américaine.
.#Confinement #Ruffin #Tump
Catégorie Actualités et politique 411 commentaires
Transcription : ... prédiction de Peter Turching / début d'une période d'intenses violences politiques aux états-unis à partir de 2020, en étudiant sur de très longues périodes, diverses sociétés comme la Rome Antique ou la France médiévale, cet historien a observé une alternance entre des phases de prospérité et des phases d'appauvrissement caractérisées par de fortes inégalités, un niveau élevé de violence et d'instabilité politique. Il en a déduit un modèle prédictif des phases de violence qu'il a longuement décrit dans son livre "Ages of discord". Mais ce n'est pas tout. En 2008, il avait déjà estimé que des pandémies avaient une chance accrue de survenir à l'amorce de ces phases de violence. Pour lui, le COVID-19 n'avait rien d'une surprise. ...
Clés : Coronavirus ; Justice
L’histoire retiendra-t-elle que l’épidémie de COVID-19 a été un moment-clé dans un processus de basculement autoritaire de la société française ? De fait, ces dernière semaines, l’attention de l’opinion publique française a surtout été captée sur la crise sanitaire, et sur la sordide comptabilité des morts. Certes, les images de violences policières “radicales” continuaient de se propager sur les réseaux sociaux en plein confinement. Mais ce n’était manifestement que la face émergée de l’iceberg. C’est en tout cas ce que pense Raphaël Kempf.
Raphaël Kempf est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit pénal, auteur du livre “Ennemis d’état” paru aux Editions La Fabrique. Il est aussi auteur d’un article intitulé "Et le gouvernement décida de confiner les libertés", paru dans la dernière édition du Monde Diplomatique. Pour lui, le choix du gouvernement, qui a été celui d’installer un état d’urgence, comme après des attentats terroristes, ne s’imposait pas. Et ce choix a accouché de nombreuses violations de nos droits fondamentaux. Il pointe notamment la prolongation administrative de la détention provisoire pour les prévenus. Pendant le confinement, explique Raphaël Kempf, la police a été mise en situation de fabriquer la loi et d’exercer la justice. Un confinement qui est en train d’être progressivement levé, alors que l’état d’urgence sanitaire demeure. Pour éviter une seconde vague, le gouvernement a mis en place des dispositifs de traçage du virus, comme l’application StopCovid et les bridages sanitaires. Pour Raphaël Kempf, ces dispositifs sont de vraies menaces pour les libertés publiques.
Aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Gh1n-A
prolong(ation)(é)(e)(ment)(s) arbitr(a)(g)(é)(ir)(e)(s)
.#WhatMakesUsHUMAN
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Vol 1
Activez la piste de sous-titres (CC) pour connaître les pays où ont été tournées les images et le prénom des personnes interviewées.
Qu'est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d'aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l'homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d'amour et de bonheur.
Le VOL.3 aborde les thèmes du bonheur, de l'éducation, du handicap, de l'immigration, de la corruption et du sens de la vie.
Afin de partager ce fond unique partout et avec tous, HUMAN existe en plusieurs versions :
Une version cinéma de 3h11, une version télévisuelle de 2h11 et une version en 3 volumes pour le web
Regardez les 3 volumes du film à partir du 12 septembre 2015 sur https://www.youtube.com/playlist?list...
CONTACTS :
Contact de Yann Arthus-Bertrand : Yann2@yab.fr
Responsable projet: jessica@human-themovie.org
Distribution et évènements France : event@human-themovie.org
Site officiel HUMAN : http://www.human-themovie.org
Pour découvrir d'autres contenus, visitez http://g.co/humanthemovie
Partagez vos émotions sur les réseaux sociaux #WhatMakesUsHUMAN
Toutes les émissions de gaz à effet de serre liées à la réalisation de ce film ont été compensées avec le programme ACTION CARBONE de la FONDATION GOODPLANET. http://www.goodplanet.org/action-carb...
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HUMAN exhibition !
Come and discover an exclusive 8 hours film exhibition at the GoodPlanet Foundation – Domaine de Longchamp, Paris.
Unprecedented installations offering unique testimonies of love, happiness, but also hatred and violence, which confront us with the Other and bring us back to our own lives.
More information on www.goodplanet.org
Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=VxRvk...
Catégorie People et blogs 143 commentaires
Kamelot Morg il y a 4 ans
Dire que j'ai lu des critiques de journalistes et d'écologistes qui trouvaient ce film lisse et artificiel! Pourtant chaque visage, chaque image, chaque note de musique est un message d'humilité, d'espoir, de courage, de beauté, de sensibilité...On peut à travers de longues dissertations philosophiques comprendre (ou réfléchir sur) ces liens parfois invisibles qui relient tous les êtres entre eux et les relient à la planète, mais avec ce film on peut non seulement les comprendre mais les sentir. Il donne envie d'agir, même modestement. J'espère qu'ils sera projeté dans les écoles de tous les pays.
Auteur Guillaume Gamblin Année de publication 2019
Cet article est paru dans "Pour une europe verte et jaune" Alternatives non-violentes - Revue
Des marches pour la paix aux luttes des objecteurs de conscience, de la Turquie à la France, Pinar Selek n’a cessé de s’engager pour la paix et contre toutes les formes de violence.
...
Dans le contexte d’une République qui s’est construite sur le génocide des Arméniens, sur le massacre des Kurdes et sur l’expulsion des Grecs, ainsi que sur un triple coup d’État en 1960, 1971 puis 1980, le militarisme d’État est une réalité incontournable en Turquie.
Condamnation à mort d’étudiant.e.s pacifistes, emprisonnement et meurtre de syndicalistes sont une réalité. Dans cet espace saturé de violence, l’extrême gauche révolutionnaire armée trouve une place et une légitimité. À partir de 1984, le mouvement kurde devient armé lui aussi. Dans les années 1980, dans un contexte où les mouvements de gauche classiques ont été laminés, d’autres formes de pensée et d’action politiques se développent. « La mouvance féministe a émergé, puis il y a eu le mouvement LGBTI, les antimilitaristes… »1
Le militarisme, c’est aussi la discipline, la contrainte et la hiérarchie. C’est pourquoi « c’est dans le milieu anarchiste qu’ont été créés les premiers collectifs antimilitaristes en Turquie et la lutte pour l’objection de conscience. »
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En 1996, Pinar, étudiante, réalise une recherche de sociologie sur le mouvement armé kurde. « J’ai choisi ce sujet parce qu’il y avait une guerre en Turquie et qu’il était anormal que les sociologues ne pensent pas le pourquoi de cette guerre, quelles sont les causes sociales, les ressources de ces mobilisations. »
...
En 1998, elle est emprisonnée puis torturée par les autorités qui cherchent à lui faire avouer les noms des personnes kurdes dont elle a recueilli les témoignages pour cette recherche. Pinar refuse de parler et est incarcérée durant deux ans. On l’accuse alors d’avoir perpétré un attentat terroriste. En prison, Pinar écrit un livre sur l’antimilitarisme. À sa publication en 2004, Abdullah Öcalan, le leader du PKK, le lit en prison. Il déclare que ce texte l’a éclairé et qu’il appelle Pinar Selek à aider le mouvement kurde à s’orienter dans la construction de la paix.
...
Elle participe à la création et à l’animation d’Amargi (« Liberté » en langue sumérienne), une « coopérative féministe » qui regroupe des femmes qui se sentent parfois marginales par rapport aux coutants dominants du féminisme. L’un de leurs constats de base est que, subissant toutes les effets du patriarcat, elles ne sont pas pour autant égales entre elles : « Être lesbienne, kurde, arménienne ou pauvre, ce n’est pas la même chose. » Amargi organise des actions, publie une revue théorique diffusée à 3 000 exemplaires et ouvre une librairie féministe.
Pinar devient amie avec Hrant Dink, journaliste arménien engagé pour la paix. Celui-ci meurt assassiné en 2007, du fait de ses positions critiques et non-violentes bénéficiant d’une audience de plus en plus forte au sein de la société turque.
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étude sur le service militaire et sur son rôle dans la construction de la masculinité hégémonique. Elle s’attaque par là à l’un des fondements de l’obéissance à l’État et de l’ordre social. Devenir homme en rampant, publié en 2008, connaît un grand retentissement.
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s’exile en 2009 pour l’Allemagne, du jour au lendemain. En 2011, elle vient s‘installer en France où elle va obtenir le statut de réfugiée politique puis la nationalité française ... -> Collectifs de solidarité avec Pinar Selek http://pinarselek.fr/
- Les citations sans référence sont de Pinar Selek.
Gamblin Guillaume, L'insolente. Dialogue avec Pinar Selek, Editions Cambourakis/Silence, 2019, 220 p., 20 €.
En 2013, deux policiers éborgnaient une mère de famille et blessaient son fils à Villemomble, en Seine-Saint-Denis, au cours d’une interpellation au motif bancal et au déroulé anarchique. Aujourd’hui, la Cour d’assises de Paris les acquitte en appel. Et jette une lumière crue sur l’implacable mécanique juridico-policière, toute entière calibrée pour légitimer le camp policier.
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Maître Honegger, qui accompagne la famille Kébé depuis de nombreuses années et a déjà plaidé en première instance, relève une phrase, prononcée par un policier dans les communications radio enregistrées au cours de l’intervention : « Y’a encore des bâtards dans le coin ». Dans son ouvrage “La force de l’ordre”, le sociologue Didier Fassin, qui a passé plusieurs mois en observation auprès d’une BAC de la région parisienne, livre une analyse assez précise de ce terme : “Totalement banalisé au sein de la BAC, [...] l’usage de ce terme contamine non seulement les représentations que l’on se fait des individus concernés (un “bâtard” n’est pas tout à fait un jeune comme un autre), mais aussi les pratiques qu’on s’autorise vis-à-vis d’eux (un “bâtard” mérite assurément moins d’égards qu’un autre jeune)”.
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Journaliste, fin connaisseur d'Israël, Sylvain Cypel publie un essai fortement documenté dont le titre ne manquera pas de faire débat: « L'Etat d'Israël contre les Juifs ». Pour le résumer succinctement, ce livre est le récit d’une longue dérive de l’Etat d’Israël vers un régime ethniciste, raciste, belliqueux, faisant un usage systématique et disproportionné de la violence à l’encontre des Palestiniens. C’est la mise en place progressive de ce qui ressemble fort à un régime d’apartheid, c’est aussi un régime illibéral passant des alliances avec des régimes autoritaires. Et c’est cette dérive, écrit Sylvain Cypel, menace aujourd’hui les Israéliens eux-mêmes mais aussi les juifs du monde entier. Explications.
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C’était la semaine du 49.3. Pas un des journaux télévisés du 20H de France 2 ni de TF1 n’ont parlé du vote de censure le soir où il avait lieu. ... En une semaine le Premier ministre a perdu 10 points d’intentions de vote au Havre.
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Ce jour, 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes ... l’alerte de Marina Mesure j’ai pensé que le mieux serait de diffuser son message. « En cette journée internationale des droits des femmes, le syndicat mondial BWI mène une campagne pour la ratification par tous les États de la convention internationale #C190 de l’OIT pour mettre fin à la violence et au harcèlement dans le monde du travail ! Il est temps de passer de la parole aux actes : la France doit ratifier la convention 190 et s’engager pleinement dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans le monde du travail ! #powertowomen #ratifyC190 ».
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Magali Escot, syndicaliste CGT des Bouches-du-Rhône, précisait le contenu de cette Convention en réponse à mes questions sur le sujet. « Cela peut englober notamment la violence physique, la violence verbale, le harcèlement moral et le harcèlement collectif, le harcèlement sexuel, les menaces et la traque obsessionnelle. La Convention tient aussi compte du fait que, de nos jours, le travail ne s’effectue pas toujours sur un lieu de travail physique. Ainsi, elle englobe par exemple la violence et le harcèlement s’exerçant dans le cadre de communications liées au travail, y compris celles effectuées au moyen de technologies de l’information et de la communication. » Puis, elle m’a donné le lien d’une interview que je crois très utile et motivante. Il s’agit des propos de Shauna Olney, cheffe du Service des questions de genre, de l’égalité et de la diversité à l’Organisation internationale du Travail.
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le résultat est là. Ridicule. Il y a 315 députés macronistes, plus 40 députés Modem et la ribambelle des UDI et autres « indépendants » qui votent dans tous les sens. De cette masse de près de 400 députés, il n’y en aura eu que 98 pour adopter la loi scélérate de réforme des retraites. C’est une déroute. Le lendemain, un député de plus quittait le groupe LREM. Et démissionnait de son mandat. Ce n’est qu’un début, après pourtant onze départs depuis janvier. Quant on pense que le départ de six mécontents de leur place sur la liste des européennes me valurent la une du « Monde », on mesure la protection dont LREM jouit du fait de ses riches protecteurs alors même que dans n’importe quel autre pays, une telle saignée serait considérée comme une crise de régime. En France le larbinage est une institution.
Aux opposants à ses contre-réformes libérales, Emmanuel Macron rétorque qu’ils n’ont qu’à « essayer la dictature ». De l’Élysée à la place Beauvau, on exalte l’usage « légitime » de la violence contre les manifestants et l’on nie vigoureusement le caractère systémique des violences policières. Pendant ce temps, les avocats jettent leurs robes dans les tribunaux, aux pieds de la garde des Sceaux. Arié Alimi n’a pas choisi le droit par vocation : cet avocat de 42 ans s’est pourtant imposé comme une figure de la défense des libertés publiques et du combat contre l’impunité des auteurs de violences policières. C’est ainsi qu’il a défendu la famille de l’étudiant écologiste Rémi Fraisse — tué en 2014 par un tir de grenade —, les lycéens molestés durant la loi Travail, une vingtaine de gilets jaunes ou encore Geneviève Legay — militante d’ATTAC hospitalisée après avoir croisé la route des forces de l’ordre. Il nous reçoit dans son cabinet du XVIIe arrondissement de Paris. Sous nos yeux, prévient-il, une « démocratie autoritaire » prend corps.
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Point presse de Jean-Luc Mélenchon le 24 janvier 2020 après les annonces du gouvernement sur la réforme des retraites. Le député insoumis a expliqué que le gouvernement était confus et indécis dans ses présentation puisqu'on ne connaissait ni l'âge dit «d'équilibre», ni la valeur du point. Il a dénoncé une violence contre le Parlement puisque celui-ci était sommé d'étudier une étude de 1000 pages en à peine 6 jours tout en proposant des amendements sur un texte à trous. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une provocation d'un président Macron cynique et violent. Il a lancé un appel au patronat productif contre le patronat financier qui est le seul bénéficiaire de cette réforme.
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Dans cet entretien vidéo exceptionnel, l’économiste Thomas Piketty décrit la situation profondément inégalitaire qui mine les sociétés aujourd’hui. Si l’inégalité ne décroît pas rapidement, avertit-il, il se produira des « crises extrêmement violentes ».
Lire l'article : https://reporterre.net/VIDEO-Thomas-Piketty-Il-va-y-avoir-des-crises-sociales-extremement-violentes i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?aNxT4g
Soutenir Reporterre : https://bit.ly/36eZrsH
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Dans une enquête publiée dimanche 3 novembre sur Mediapart, Adèle Haenel accuse le réalisateur Christophe Ruggia d’« attouchements » et de « harcèlement sexuel » lorsqu’elle était âgée de 12 à 15 ans. La comédienne revient sur son choix de briser le silence qui pèse aujourd’hui sur d’autres victimes de violences sexuelles.
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Dans une maison de banlieue parisienne, le 17 décembre 2012, une femme est retrouvée en état de sidération, ligotée sur une chaise, un manche de couteau enfoncé dans les parties intimes. Un "A" a été tracé par une lame sur son ventre. Elle s'appelle Maureen Kearney, elle est la syndicaliste d'Areva.
Depuis des années, Maureen défend les intérêts du fleuron du nucléaire français. Elle est proche d'Anne Lauvergeon, fréquente les ministres et les capitaines d'industrie. Lorsqu'elle apprend que l'ennemi juré d'Areva, EDF, est prêt à signer un contrat avec les Chinois qui pourrait entraîner un transfert de technologies, elle monte au créneau, alerte les politiques. Jusqu'à ce jour de décembre 2012.
.#EDF #Areva #ToutPeutArriver
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Audon Fred il y a 5 jours
Passionnant et consternant !
Je pense à Christophe de Margerie le PDG de Total décédé dans un accident d'avion douteux, Claire Séverac surement empoisonnée qui était activiste contre la mal bouffe et les laboratoires pharmaceutiques et tous les lanceurs d’alertes qui sont morts ces dernières années dans des circonstances plus que mystérieuses...
Transcription : ... Caroline Michel-Aguirre, journaliste au nouvel observateur, livre LA SYNDICALISTE éd STOCK ... en France, ya 7 ans
Comment vivre dans des villes privatisées, où notre attention est contrôlée et sollicitée en permanence, et nos corps pistés à chaque instant ? Le dernier roman d’Alain Damasio, dont l’action se déroule en 2040, explore ce monde possible, avec justesse, de manière sensible et réaliste. Il nous invite à sortir d’urgence de nos « techno-cocons », à expérimenter de nouvelles manières d’être au monde et de résister, pour reprendre le contrôle sur nos vies. Attention, entretien décapant.
Photo (une) : Alain Damasio en visite sur la Zad de à Notre-Dame-des-Landes, dans l’ancienne bibliothèque du Taslu, celle qui était accessible aux handicapés / © ValK
2040, en France. Dans une société ultra-libérale où les villes ont été rachetées par des multinationales, où l’attention de chacun est sans cesse captée et sollicitée au risque de rendre fou, on découvre l’existence des Furtifs, des créatures à la vitalité hors norme, qui vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Toujours en métamorphose, elles métabolisent les éléments sur leur passage, transformant l’espace dans lequel elles vivent – et les gens qui croisent leur route. Dans ce monde qui ressemble au nôtre dans ce qu’il peut produire de pire, Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l’éducation nationale a abandonné, partent à la recherche de leur fille disparue, et à la rencontre de ces créatures.
Avec Les Furtifs (La Volte, 2019), Alain Damasio signe une critique fine et acerbe du capitalisme cognitif, de notre capacité d’auto-aliénation, du confort de nos techno-cocons où l’on se sent si protégés. Avec un langage créatif qui se renouvelle sans cesse, il trace des lignes de fuite possibles, des modes de résistance, dans une grande fresque magique, magnifique et émouvante, qui invite à changer radicalement notre regard sur le monde et sur le vivant.
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Basta ! : Que pourraient incarner ces drôles de créatures, les « Furtifs », dans la société d’aujourd’hui ?
Alain Damasio : Ce sont des poches de liberté, des brèches dans un monde de plus en plus contrôlé, pas seulement par les multinationales ou les gouvernements, mais aussi par nous-mêmes : un père demandant à sa fille d’être « ami » sur Facebook pour voir ce qu’elle y poste, un enfant qui regarde l’historique de navigation de ses parents, un patron employant un hacker pour regarder quel salarié il embauche, ou réciproquement le salarié qui « googlise » le futur patron avant un entretien d’embauche… Nous sommes tous dans ces logiques de panoptique, où nous essayons d’avoir un maximum d’informations.
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Le philosophe Byung-Chul Han l’explique très bien : le stade avancé du pouvoir libéral actuel, c’est de permettre aux gens de maximiser leur auto-aliénation. L’aérodynamique du pouvoir est géniale : les gens viennent eux-mêmes prendre dans l’armurerie proposée par les GAFA.
... Bernard Stiegler, quand il parle des psychopouvoirs ... Lorsque les gens vivent un manque affectif et émotionnel, cela génère des forces réactives assez mauvaises. Le transhumanisme vient se connecter à cela, comme toutes les religions avant lui. C’est un mouvement para-religieux très fort ... la prophétie, le moment où les machines vont faire advenir l’intelligence artificielle (IA) ... Le mythe de « l’IA toute-puissante » vient répondre à un bordel que nous avons créé : aujourd’hui, la technostructure est tellement dense que personne ne comprend ce que font réellement les IA, même ceux qui en créent la boîte noire. Et aucun être humain n’est évidemment capable de traiter les données du « big data ». On crée des systèmes qui échappent complètement à l’être humain, que personne n’arrive à maîtriser. C’est une dépossession. Une fois que ça a bien purulé et bien enflé, qu’on est noyé sous tout ça, intervient le mythe. Les mythes sont des symptômes.
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comprendre comment le vivant s’interconnecte et comment nous sommes en symbiose avec lui. C’est aussi renouer avec les « ancestralités animales », qui sont consubstantielles à ce que nous sommes, et communes à plein d’espèces.
L’humain est habité par des affects, des percepts et des concepts. ... Tout ce que je décris dans mon livre est déjà là, c’est simplement hypertrophié. ... rendre furtives nos existences
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Aujourd’hui, on est en « démocrature » – c’est-à-dire avec des éléments de démocratie et des éléments de dictature, mais globalement plutôt en démocratie
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Conseil pour le maintien des occupations (CMDO)
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Les Gilets Jaunes, heureusement, ont renouvelé le mode « manifestation », qui était complètement exsangue. Ne plus déposer les trajets de manifestation en préfecture pour les rendre imprévisibles pour la police, et investir les ronds-points, c’est un coup de génie, franchement ! C’est très intuitif : un rond-point est à la fois le carrefour de tout, et en même temps c’est un symbole de l’horreur des zones péri-urbaines. ... Acter qu’ils ne voulaient pas de représentants ... Je crois que la solution, c’est l’auto-organisation
...
revenir à de l’action directe, assumer une part de violence et « d’irruptivité ». La limite, c’est la mort, car je défends le vivant. Mais, à tous ces gens qui vivent dans une espèce de forteresse absolue, il faut faire retrouver un sentiment de vulnérabilité, leur faire ressentir cette violence systémique qu’ils exercent du haut vers le bas et dont ils ne voient jamais le retour…
Je ne fais pas de la lutte violente une valeur en soi. C’est conjoncturel. Mais la négociation ne suffit pas, les manifs ne changent rien : on en est à X semaines de manif des Gilets jaunes, que faut-il faire ? Macron ne bougera pas d’un iota, il s’abrite derrière la Constitution. Pendant cinq ans, il va tout massacrer : les retraites, les hôpitaux, l’éducation. Il s’en fout.
Propos recueillis par Barnabé Binctin et Agnès Rousseaux
Tags Altermondialisme ; Politique ; Surveillance et biométrie ; ZAD
Ndlr :
- Pourquoi se priver de la "carte" politique élective s'il est acté que Macron ne bougera pas en s'appuyant sur la constitution ? Ne faut-il pas AU CONTRAIRE JOUER TOUTES NOS CARTES y compris l'élection et le changement de constitution ?
25% des agressions sexuelles subies par les femmes surviennent sur le lieu de travail. Or il n'existe encore aucune norme internationale pour contraindre les Etats et les entreprises à lutter contre ce fléau.
Interpellez le gouvernement français pour qu’il soutienne avec force la négociation d'une convention internationale contre la violence sexiste et sexuelle au travail.
Le phénomène #MeToo a révélé l’ampleur des violences et du harcèlement qui touchent les femmes. À l'échelle mondiale, 818 millions de femmes sont concernées. Nous ne pouvons pas ignorer ce problème, il est grand temps d'agir.
Depuis 2014, ActionAid France se bat pour démontrer qu’il ne peut y avoir de travail décent dans un climat de violence sexiste et sexuelle. Or si les femmes ne sont pas seules à subir des violences et du harcèlement au travail, la différence de statut et le rapport de force inégal entre les hommes et les femmes exposent davantage les femmes à ces violences.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un tiers des pays dans le monde ne possèdent pas de législation contre le harcèlement sexuel. Et la violence basée sur le genre reste malheureusement l’une des violations de droits les plus courantes. 35% des femmes – soit à peu près 818 millions d’entre elles - âgées de plus de 15 ans ont subi de la violence sexuelle ou physique à leur domicile, dans leur communauté ou sur leur lieu de travail.
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Intervention de Xavier Mussel pour le Collectif des Sous Marins Jaunes au Festival de Cannes durant la présentation du film de Lech Kowalski ON VA TOUT PETER - un texte signé Major Tom - Merci Annabelle, François, Louis et Xavier !
8 Comm.
LARDUX FILMSPROIl y a 2 semaines
Le texte de son intervention :
J’ai vu des policiers ...
J’ai vu des enfants pleurer au milieu d’un nuage de gaz lacrymogène sur le marché de Noël que les policiers investissaient en y lançant des grenades.
...
Les gilets jaunes sont violents parce qu’ils ne rentrent pas chez eux regarder BFM, consommer, bosser et payer leurs crédits.
Les gilets jaunes sont dangereux, extrémistes et haineux.
Alors moi, je suis gilet jaune et je n’ai jamais été violent, je n’ai même jamais jeté le moindre petit caillou sur un flic, ...
...
Libération des prisonniers
Indemnisation des victimes
Annulation des amendes et peines pécuniaires
interdiction du LBD 40
martineIl y a 2 semaines
Merci monsieur ça fait du bien car cette violence est devenue intolérable MERCI nous sommes en danger
jjbelIl y a 2 semaines
merci de l'avoir mis en ligne
98.990 signatures
Par Liberté, Egalité, Fraternité et le collectif “article35DH”
Pétition adressée à Cour Pénale internationale, ONU
Mise à jour
Attendu que 500 plaintes contre M. Castaner, Ministre de l'intérieur de la France ont été classées sans suite, nous citoyens Français, soucieux de la préservation des libertés publiques, horrifiés par les mutilations extrêmement graves infligées à des manifestants pacifiques ou à des passants, saisissons les procureurs de la Cour Pénale Internationale pour des faits graves, sans précédents en France depuis des décennies.
ONU Info
...
Sur le terrain judiciaire, l'Etat a demandé la plus grande sévérité. La justice a suivi l'injonction. 1 796 condamnations ont été prononcées par la justice. 1 422 personnes sont encore en attente de jugement.. Plus de 1 300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt,
"Gilets jaunes" : la justice a prononcé près de 1 800 condamnations depuis le début du mouvement, annonce le Premier ministre
Le procureur de la République de Paris : le maillon faible des garants de la liberté individuelle ?
En conséquence, nous vous demandons d'ouvrir une enquête, nous accusons M. Christophe Castaner et M. Emmanuel Macron, Président de la République de crime contre la population civile au titre de l'article 7 crime contre l'humanité : Emprisonnement - persécution d'un groupe pour motifs d’ordre politique - atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique.
Commentaires
Le premier : 11.027 commentaires
Ont peu plus continuer comme sa c est plus une vie d etres traiter en France comme des ani ont peu plus sortir sans voir cette violence gratuite jusqu a gazer des enfants sa suffit stop nôtres jolie France des annee. 60 .70.80 ou est t elle le sourire des français a disparus plus joie de vivre la ont se croirait en guerre comme dans les camps allemands les CRS frappe gaze les gens et frappes les citoyens français sa peu plus continuer comme sa on est dans la misères ont peu plus sortir en famille même si on est pas gilet jaune on se fait gazer
Nathalie - La bocca Le 26/02/2019 à 00:27:38
Depuis plusieurs mois le mouvement des Gilets Jaunes, sans précédent dans l’histoire de la Vème République, bat le pavé de nos rues.
Un mouvement de citoyen.ne.s, né spontanément, qui ne se rattache à aucun parti politique.
Un mouvement qui mobilise des dizaines de milliers de français chaque samedi, depuis plus de 6 mois, et qui est soutenu par des millions d’autres.
Un mouvement qui réclame des choses essentielles : une démocratie plus directe, une plus grande justice sociale et fiscale, des mesures radicales face à l’état d’urgence écologique.
Ce qu’ils demandent, ils le demandent pour tou.te.s. Les Gilets Jaunes, c’est nous. Nous artistes, technicien.ne.s, auteur.rice.s, de tous ces métiers de la culture, précaires ou non, sommes absolument concerné.e.s par cette mobilisation historique.
Et nous le proclamons ici : nous ne sommes pas dupes.
Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les Gilets Jaunes, décrits comme des anti-écologistes, extrémistes, racistes, casseurs… La manœuvre ne prend pas, ce récit ne colle pas à la réalité même si médias grand public et porte-paroles du gouvernement voudraient bien nous y faire croire.
Comme cette violence qu’ils mettent en exergue chaque samedi.
Pourtant la violence la plus alarmante n’est pas là.
Le bilan de la répression s’aggrave chaque semaine. Au 19 avril 2019, on recensait 1 décès, 248 blessé.e.s à la tête, 23 éborgné.e.s, 5 mains arrachées chez les manifestant.e.s. C’est indigne de notre république.
Et nous ne sommes pas les premier.e.s à le dénoncer : Amnesty International, La Ligue des Droits de l’Homme, l’ONU, l’Union Européenne, le Défenseur des Droits, tou.te.s condamnent les violences policières sur les Gilets Jaunes en France.
Le nombre de blessé.e.s, de vies brisées, d’arrestations et de condamnations dépasse l’entendement. Comment peut on encore exercer notre droit de manifester face à une telle répression ? Rien ne justifie la mise en place d’un arsenal législatif dit « anti-casseur » qui bafoue nos libertés fondamentales.
Nous ne sommes pas dupes. La violence la plus menaçante est économique et sociale. C’est celle de ce gouvernement qui défend les intérêts de quelques-uns aux détriments de tous et toutes. C’est la violence qui marque les corps et les esprits de celles et ceux qui s’abîment au travail pour survivre.
Puis nous devons – c’est une urgence historique – affronter collectivement la crise écologique et trouver des solutions justes et efficaces, afin de laisser un monde vivable à nos enfants. Nous ne sommes pas dupes. Ce gouvernement n’a cessé de reculer sur la question pour ne pas inquiéter les responsables du désastre annoncé. Les Gilets Jaunes le dénoncent comme les militants écologistes. Aujourd’hui la convergence des luttes sociales et environnementales est en route.
...
Pour nous rejoindre ou nous contacter :
collectif.yellow.submarine@gmail.com
Signez la pétition https://www.change.org/p/collectif-yellow-submarine-gmail-com-l-appel-des-artistes-et-cr%C3%A9ateur-rice-s-nous-ne-sommes-pas-dupes
-> 15 370 ont signé
diffusé le sam. 23.03.19 à 17h50 disponible jusqu'au 30.03.19 magazines d'actualités - 65 min - tous publics
présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
*Invités :
- Bernard Sananès, politologue, pdt de l'institut de sondages ELABE
- Hélène Jouan, éditorialiste politique à Europe 1
- Alain Bauer, expert sécurité
- Emmanuelle Anizon, grand reporter à l'Obs
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Conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon le 22 mars 2019 alors que le gouvernement a indiqué sa volonté d'utiliser la force armée dans des tâches de maintien de l'ordre et que le gouverneur militaire de Paris a déclaré que les militaires pourraient tirer dans certains cas.
Le président du groupe « La France insoumise » a expliqué que les tâches de maintien de l'ordre ne devaient pas être assurées par l'armée. Il a rappelé qu'en France, l'armée est celle de la République et du peuple. Enfin, il a lancé trois appels :
- Un appel aux militaires à ne pas respecter les ordres qui seraient contraire à leur engagement et donc à ne pas tirer sur les manifestants.
- Un appel aux citoyens à se mobiliser largement, fortement et sans violence pour cet l'acte 19 des Gilets Jaunes.
- Un appel au gouvernement pour qu'il revienne sur sa décision d'utiliser l'opération Sentinelle pour des tâches de maintien de l'ordre.
Catégorie Actualités et politique 1 352 commentaires
madeleine micheau il y a 1 jour
Tisiphone ."L' obligation, c'est la possibilité générale de désobéir à l'intérieur même de la forme éthique de l'obéissance." Frédéric Gros, Désobéir.2017
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Mcieproject il y a 1 jour (modifié)
Moi militaire, je ne tirerais pas sur le peuple si je suis déployé, c'est illogique...
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Quatre mois après le début des manifestations et au moment où s’achève le grand débat national, l’acte XVIII des Gilets jaunes met de nouveau l’exécutif sous pression. La manifestation de ce samedi a été marquée par un regain de violences sur les Champs-Elysées, à Paris, où pendant plusieurs heures des milliers de manifestants et de casseurs ont affronté les forces de l’ordre, saccagé des dizaines de commerces, enflammé des banques, des kiosques et des barricades.
Face à ce puissant regain de tensions, Emmanuel Macron a écourté ses vacances dans une station de ski des Hautes-Pyrénées et s’est rendu sur les lieux pour constater le saccage de la plus belle avenue du monde. « Sur les Champs-Élysées, ce qu’il s’est passé, ça ne s’appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire la République et tout avec elle. Tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de ça », a réagi le chef de l’Etat avant de promettre des « décisions fortes et complémentaires » afin que ces violences « n’adviennent plus ». Oui, mais lesquelles ? « Que font la police et son ministre ? », s’époumone l’opposition, qui s’interroge depuis samedi sur « le laxisme sécuritaire » voire le laisser-faire de l’exécutif face aux « casseurs professionnels » qui ont saccagé une partie des Champs-Élysées. Sous le feu des critiques de la droite et de la gauche, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner voit également les jugements sévères se multiplier au sein de la majorité.
Dans ce contexte, Matignon a décidé de reprendre la main. Ce lundi, le Premier ministre s’est rendu à l’Élysée pour faire « ses propositions d'adaptation au président de la République » afin « de renforcer la doctrine et de s'assurer à tout moment de la fermeté de son exécution ». Car l'heure est aux comptes et Matignon l'avoue : il y a eu des « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité face à une flambée de violence qui renvoie à un niveau de tension connu en décembre, avec le saccage de l'Arc de Triomphe. Pour plusieurs syndicats de police, la solution passe désormais par une réponse plus musclée. « Il faut assumer d'aller au contact et peut-être d'avoir des blessés. En face de nous, ce ne sont pas des enfants de chœur », a ainsi déclaré son secrétaire général adjoint d’Alliance, Frédéric Lagache.
D’autres se prononcent en faveur d’une interdiction encadrée des manifestations. Le syndicat des commissaires de police réclame lui une « solution politique » et non sécuritaire. « Ce ne sera ni à la police, ni à la gendarmerie de régler la crise des Gilets jaunes », souligne David Le Bars, le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.
Alors que va décider l’exécutif ? Quels ont été les « dysfonctionnements » du dispositif de sécurité ? Qui sont ces casseurs ? Se dirige-t-on vers une interdiction de manifester sur les Champs-Élysées ? Faut-il modifier la doctrine du maintien de l’ordre en France ? Quelles réponses le gouvernement doit-il apporter ?
Invités :
- Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Nicolas Chapuis, journaliste police-Justice au Monde
- Christophe Rouget, secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT)
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne
Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi
Catégorie Divertissement
diffusé le mer. 20.03.19 à 17h45 disponible jusqu'au 27.03.19 magazines d'actu - 64 min - tous publics visible aussi sur https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PBosEg
présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
avec :
- Élyse Vincent, Journaliste en charge des questions police/justice au Monde
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match
- Alain Bauher, professeur de criminologie
- Alain Garrigues, historien de la vie politique
Transcription :
... escalade de la répression ... le pouvoir politique craint un mort ... on manie du symbole ... ya une surenchère ... désinvolture de castaner en boîte de nuit et macron au ski ... demande d'ordre et de sanctions ...
Augustin legrand a retweeté
Nouvo RTS Compte certifié @Nouvo 18 mars
Le « J’accuse…! » de l’écrivain français Edouard Louis à l’adresse du gouvernement d'Emmanuel #Macron #ActeXVIII #GiletsJaunes
2:56
« Le dos détruit d'un ouvrier, on ne peut pas le réparer »
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.#giletsjaunes #censure
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Divertissement
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Dans ce 82e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur la mobilisation des gilets jaunes. Il évoque notamment la question des violences et des armes utilisées par les forces de l'ordre. Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale explique également pourquoi le « grand débat national » lancé par Emmanuel Macron est une supercherie.
SOMMAIRE
- 00:40 : les violences et les armes des forces de l'ordre
- 13:28 : le grand débat
LES LIENS
- Déposez plainte contre Castaner pour entrave au droit de manifestation : http://www.ugobernalicis.fr/deposez-plainte-contre-castaner-pour-entrave-au-droit-de-manifestation/
- La répression ne peut pas être une réponse politique (pétition) : https://lemouvement.ong/la-repression...
- Pour Emmanuel Macron, trop de Français oublient le "sens de l'effort" : https://www.bfmtv.com/politique/pour-...
- Macron estime que certaines personnes en difficulté "déconnent" : https://www.midilibre.fr/2019/01/15/m...
- Discours sur le Brexit à l'Assemblée nationale : https://youtu.be/3DNTOYUXSmE
Catégorie
Actualités et politique
857 commentaires
Envoyé spécial Compte certifié @EnvoyeSpecial 10 janv.
A Limoges, le docteur Rouchaud a mis au point un bouton poussoir qui géocalise le médecin agressé et alerte le commissariat et le Samu. #PatientViolent #EnvoyeSpecial
1:14
4 réponses 41 Retweets 53 j'aime
Le premier ministre a annoncé, lundi 7 janvier, une aggravation de l’arsenal sécuritaire avec notamment une loi contre les casseurs et les manifestations non déclarées, ainsi qu’un ciblage préventif de manifestants supposés violents. Sans un mot sur les violences policières, ce choix répressif tourne le dos aux exigences démocratiques confusément portées par les gilets jaunes.
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Profondément pacifiste, un évêque catholique brésilien, Hélder Câmara, auteur d’un essai qui fit date au début des années 1970, Spirale de la violence, sut parfaitement résumer cette bien-pensance destinée à immobiliser le présent en fermant la porte du futur.
« ...trois sortes de violence... La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième, qui la tue. »
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cette revendication d’un monopole étatique de la violence n’est défendable qu’à condition qu’elle soit accompagnée d’une défense intraitable de l’État de droit, c’est-à-dire de droits individuels et collectifs, notamment la liberté d’expression et le droit de manifestation, opposables par les citoyen·ne·s à l’État qui les bafoue, les piétine ou les réprime. De ce point de vue, la pédagogie de ce pouvoir est totalement déséquilibrée, assumant une radicalisation sans précédent du maintien de l’ordre sans, jamais, l’accompagner d’un seul mot pour en condamner les excès, sans une seule consigne pour la réfréner, sans une seule précaution pour la modérer.
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« l’ampleur considérable » de l’action répressive contre les gilets jaunes : « Les interventions policières ont entraîné en maintes occasions des dommages considérables : mains arrachées par les grenades, défigurations ou énucléations par des tirs de balles de défense, décès à Marseille : le bilan dépasse tout ce que l’on a pu connaître en métropole depuis Mai 68, lorsque le niveau de violence et l’armement des manifestants étaient autrement plus élevés, et le niveau de protection des policiers, au regard de ce qu’il est aujourd’hui, tout simplement ridicule. »
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On ne trouve pas en Europe, en tout cas ni en Allemagne ni en Grande-Bretagne, d’équipements tels que les grenades explosives et les lanceurs de balles de défense, qui sont des armes qui mutilent ou provoquent des blessures irréversibles. Engager ces armes face à des protestataires inexpérimentés, qui, pour beaucoup (on l’a vu lors des audiences de comparution immédiate), se trouvaient pour la première fois à Paris, amène une dynamique de radicalisation qui entraîne les deux camps dans une escalade très dangereuse : les uns sont convaincus qu’ils répondent à une violence excessive, donc illégitime, et les policiers, se voyant agressés, usent de tous les moyens à leur disposition.
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le préfet de police de Paris, Maurice Grimaud, le 29 mai 1968 ... toutes les fois qu'une violence illégitime est commise contre un manifestant, ce sont des dizaines de ses camarades qui souhaitent le venger. Cette escalade n'a pas de limites. »
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l’affaire Benalla... Faisant semblant d’ignorer les circonstances de son élection à la présidence – face à l’extrême droite avec un socle de seulement 18 % des électeurs inscrits au premier tour – qui aurait dû l’obliger à prendre en compte la diversité politique et sociale des attentes dont il était le dépositaire, Emmanuel Macron se comporte comme s’il avait obtenu un chèque en blanc pour cinq ans.
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grand débat national... avec humour le député socialiste Boris Vallaud : « Débattons tous ensemble de la ligne que j’ai décidé tout seul de ne pas changer. »... ruiner le crédit de la Commission nationale du débat public, autorité administrative indépendante
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pour la première fois de notre histoire, un mouvement social s’empare de la question d’ordinaire réservée à des spécialistes de la Constitution ou tenue en marge du débat politique, celle de notre vitalité démocratique si longtemps étouffée par le système présidentiel.
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(Macron) symbolise la persistance du déni des élites dirigeantes face à cette urgence : réinventer une démocratie vivante, délibérative et participative, avec des contre-pouvoirs forts, une justice vraiment indépendante, un Parlement contrôlant l’exécutif, une presse réellement libre, etc.
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Un avertissement que les pacifiques activistes de « Partager c’est sympa », par la voix du vidéaste Vincent Verzat, avaient déjà énoncé lors de leurs vœux pour 2019 sur Mediapart : « Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable. »
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Réaction de Jean-Luc Mélenchon après les propos scandaleux de l'ancien ministre de l'éducation Luc Ferry qui a déclaré que les policiers devraient « se [servir] de leurs armes une bonne fois » et a ensuite ajouté « on a, je crois, la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies, il faut dire les choses comme elles sont ». Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale a dénoncé ces propos et ceux du gouvernement qui jettent de l'huile sur le feu. Il a appelé à continuer et à élargir les mobilisations en aidant les gilets jaunes pour faire baisser les tensions. Il a également renouvelé sa proposition que des casques blancs participent à ces mobilisations pour diminuer ces tensions.
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Au programme de l'Autre 20h, présenté par Dolores Bakèla :
▶ REPORTAGE - LES GILETS JAUNES CONTRE LE MARIAGE POUR TOUS ? ENCORE UNE FAKE-NEWS
Par Camille Chastrusse
▶ REPORTAGE - LES FEMMES GILETS JAUNES PRENNENT LA BASTILLE
Par Virginie Cresci
▶ REPORTAGE - GILETS JAUNES : CA REPART DE PLUS BELLE
Par Serge Faubert
▶ L’ENTRETIEN LIBRE - DES VIOLENCES POLICIERES JAMAIS VUES - DAVID DUFRESNE
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L'invité du week-end (8h20 - 5 Janvier 2019 - Hugo Bernalicis)
Retrouvez les invités de 8h20 sur https://www.franceinter.fr
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mireille giralt il y a 16 heures
Merci Ugo l' espiègle et vive la France Insoumise et les Gilets Jaunes .
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Alors même qu’il est prouvé depuis longtemps que la vitesse est la cause principale des accidents de la route et que les blessures des victimes sont d’autant plus graves que la vitesse lors de l’impact sont élevée, rien n’y fait : de très nombreux Français sont opposés à la limitation de vitesse à 80 km/h sur une partie de notre réseau routier. Mais, vrai ou faux : 450 vies seront-elles épargnées grâce à cette mesure ?
CHANTAL PERRIGNON est présidente de la ligue contre les violences routières
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ndlr :
- est-ce la vitesse qui tue ou la maîtrise de la vitesse ?
- la vitesse est un facteur qui augmente la gravité d'un accident
Pourquoi ces approximations langagières ? - pourquoi ne se focalise-t-on pas sur les causes d'augmentation de la vitesse de conduite comme la pression économique exercée sur les conducteurs, le stress, le goût pour la vitesse, etc ?
ACT
Léché, lâché, lynché. La règle des trois « L » est bien connue parmi ceux qui connaissent gloire et beauté. C’est ce qui arrive à Emmanuel Macron. Hier, le beau monde des médias le léchait avec ravissement, et voilà qu’aujourd’hui le peuple demande sa tête au bout d’une pique. Le petit prodige est devenu le grand exécré.
Rien d’étonnant, les riches l’ont embauché pour ça, il est leur fondé de pouvoir, il est là pour capter toute l’attention et toutes les colères, il est leur paratonnerre, il est leur leurre, en somme. Tandis que la foule hurle « Macron, démission », ceux du CAC 40 sont à la plage. Un excellent placement, ce Macron. De la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune à la « flat tax » sur les revenus des capitaux, de la baisse de l’impôt sur les sociétés à la loi Travail qui facilite les licenciements, il n’a pas volé son titre de président des riches.
Mais pourquoi lui ? Comment est-il arrivé là ? À quoi ressemblent les crabes du panier néolibéral d’où est sorti ce premier de la classe ? Une caste, un clan, un gang ? Le cercle du pouvoir, opaque par nature, suscite toujours fantasmes et complotisme aigu. Il est très rare qu’une personne du sérail brise l’omerta.
Juan Branco vient de ce monde-là. Avocat, philosophe, chercheur, diplômé des hautes écoles qui fabriquent les élites de la haute fonction publique, à 30 ans il connaît ce monde de l’intérieur. Sur son blog, il publie « CRÉPUSCULE »,
http://branco.blog.lemonde.fr/files/2018/12/Macron-et-son-Crepuscule.pdf
une enquête sur les ressorts intimes du pouvoir macroniste et ses liens de corruption, de népotisme et d’endogamie, « un scandale démocratique majeur : la captation du pouvoir par une petite minorité, qui s’est ensuite assurée d’en redistribuer l’usufruit auprès des siens, en un détournement qui explique l’explosion de violence à laquelle nous avons assisté. [1] »
Un entretien de Daniel Mermet avec Juan Branco, avocat, auteur de Crépuscule (2018).
Transcription :
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volonté de prédation de l'état et des services publics ... perte de souveraineté qui explique ... l'état a de moins en moins de pouvior, on a trop donné sans retour ... impuissance publique, pillage ...
15 000 morts attribués au chômage, violence qui n'est pas ressentie par le pouvoir ! qu'ils sentent dans leur chair cette violence. Peur physique ressentie par Macron au Puy.
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EFFONDREMENT(S)
Conférences, ateliers, débats, du 1 au 8 décembre 2018, Équitable Café, Marseille
Sujet de l’intervention :
Effondrement : comment ne pas contribuer à la grande accélération ?
La survenue du risque d’effondrement dans le débat écologique ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et d’anticipation de l’avenir. Pouvons-nous aborder une situation inédite – et non désirée – de la même façon que nous avons pensé l’écologie jusque-là ? Ne risquons-nous pas, dans la précipitation, de reproduire certaines de nos erreurs passées ?
Résumé de l’intervention :
En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie.
Un immense merci aux organisateurs de cet évènement très riche et stimulant. Les différents partenaires sont indiqués sur l’image de la vidéo.
Ouvrage prolongeant les développements proposés : Transition 2017, Édition SoLo, 2017
https://www.thebookedition.com/fr/tra...
Références, précisions, erratum en suivant ce lien :
https://medium.com/@vmignerot/%C3%A9c...
Catégorie Éducation - 49 commentaires
transcription :
/le sol libère d'autant plus de carbone qu'il fait chaud (boucle de rétroaction positive !!!! )
ndlr :
-terminer >15:00 ACT
Samedi, la vindicte populaire portée par les gilets jaunes a multiplié les feux partout en France et notamment à Paris, où plusieurs cortèges ont défilé : Justice pour Adama et étudiants, CGT, cheminots…
Paris, reportage
« Pour moins que cela, on a coupé des têtes. » Un tag sur l’Arc de triomphe résume l’ambiance révolutionnaire et irréelle qui flottait sur Paris samedi 1er décembre lors de « l’acte III » des gilets jaunes. Voitures calcinées, boutiques de luxe pillées, véhicules de police attaqués, tractopelle réapproprié, lampadaires à terre, avenues chics barricadées, affrontements place de l’Étoile… : ce n’est pas le drapeau rouge mais le jaune fluo de la sécurité routière qui est devenu l’étendard d’une colère quasi-insurrectionnelle.
Le gouvernement, en bunkérisant les Champs-Élysées par 4.000 gendarmes mobiles contrôlant sacs et identités, croyait priver le mouvement du foyer principal de sa révolte : il a multiplié les feux partout à Paris et en France. En immobilisant les gendarmes autour d’un seul symbole de la République, il a offert le reste de la ville à la vindicte populaire.
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Yanis Belhadia
@YBelhadia
18 oct.
BONNE RENTREE: 6 mois de luttes sociales ! #luttes #répression #etatdedroit #écologie #université #cheminots #postiers #bavures #breil #arago #nanterre #montpellier #1erMai #kolbsheim #social #crs #AllonsChercherMacron #reportage #convergencedesluttes
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soci(a)(l)(e)(s)(ux)
ou
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.#MeToo #WhyIdidntReport
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Le Média
Diffusé en direct il y a 4 heures
Au programme de L'Autre 20h ce soir, présenté par Dolores Bakèla :
▶️ FACE CAM - IMPUNITÉ DES VIOLS SUR MINEURS - MIÉ KOHIYAMA
Un an après #MeToo, c'est le hashtag #WhyIdidntReport qui permet aux victimes de viols et d'agressions sexuelles d'enfin s'exprimer sur les réseaux sociaux. En France, le viol, et en particulier lorsqu'il concerne des mineurs, est largement impuni. Mié Kohiyama, présidente de l'association Moi Aussi Amnésie, revient sur l'impunité des viols sur mineurs, et sur la loi Schiappa qui n'a finalement rien changé.
▶️ LE FOND DE L'INFO - QUAND L'EUROPE PRÉFÈRE L'AGRO-BUSINESS AUX DROITS DES PAYSANS
À l'ONU, de nombreux pays Européens ont refusé de voter un texte accordant plusieurs droits élémentaires aux paysans du monde entier. Par Théophile Kouamouo.
▶️ L'AUTRE INTERVIEW - VENTES D'ARMES FRANÇAISES : À QUEL PRIX, AMNESTY INTERNATIONAL
La France risque-t-elle d'être accusée de complicité de crimes de guerre au Yémen ? Éléments de réponse dans l'Autre Interview avec Aymeric Elluin, chargé du plaidoyer Armes et justice internationale à Amnesty International. Par Hassina Mechaï
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Transcription :
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130000 filles et 35000 garçons sont victimes de viols et de tentatives de viol en france. Ce sont les chiffres de l'association MÉMOIRES TRAUMATIQUES ET VICTIMOLOGIE. Sur ces victimes 40% des hommes et 60% des femmes sont violés avant l'âge de 15 ans. Il y a seulement 10% de plaintes, et au final, ce sont véritablement 0,3% de l'ensemble des viols qui sont jugés aux assises. Donc ya un pb majeur d'impunité en france concernant les viols sur mineurs, un pb majeur de sur-correctionnalisation que nous souhaitions absolument voir réglé notamment par l'instauration d'un seuil d'âge fixe, c'est-à-dire de permettre de criminaliser tout acte sexuel commis par un adulte sur un enfant avant l'âge de 15 ans (et 18 ans en cas d'inceste).
Nous dénonçons les failles totales de la loi SCHIAPPA notamment de l'article 2 parce que nous considérons qu'il ne répond absolument pas à la nécessité de protéger strictement les mineurs en france. Ce que fait l'article 2, il détermine que en dessous de l'âge de 15 ans, la contrainte qui est une des caractéristiques du viol, sera déterminée sur un enfant qui est incapable de discernement, et sur la notion d'abus de vulnérabilité. Un enfant au dessus de 5 ans peut potentiellement être considéré comme consentant à un viol. Et ça, c'est une tragédie majeure en France quand un enfant est violé au dessus de 5 ans, il faut savoir que l'acte commis par l'adulte n'est pas automatiquement considéré comme un viol. Et ça, c'est une tragédie totale pour les enfants de ce pays. Sur la protection des mineurs, le gouvernement a en effet reculé car ce qui a déclenché tout ce débat, c'est l'affaire de la petite Sarah en novembre dernier, qui avait 11 ans et qui a été violée par un homme de 28 ans. Elle a été considérée comme consentante. Donc dans un premier temps, son agresseur n'a été jugé que pour atteinte sexuelle. L'affaire a été renvoyée à l'instruction. Mais ça a provoqué un mouvement dan l'opinion, majeur, et à ce moment là, le gouvernement s'était engagé à fixer un seuil d'âge, y compris le président de la république, ce que la loi SCHIAPA n'a pas fait de façon ferme et stricte, encore une fois. Et on considère qu'effectivement le gouvernement a reculé sur les promesses qu'il avait faites.
AMENDEMENT REJETÉS
On a eu à déplorer l'abandon d'un amendement qui était essentiel pour la protection de l'enfance, à savoir la généralisation de l'obligation de signaler les maltraitances infantiles de la part de l'ensemble des médecins. C'est-à-dire qu'en France, seuls les médecins qui travaillent dans un service public ont l'obligation de signaler. Et cet amendement permettait d'obliger l'ensemble des médecins à signaler, une sorte d'obligation de signalement. Et ça, c'était très important parce que ya un très faible % de médecins qui signalent les maltraitances infantiles. Et donc on souhaitait que la loi, en les obligeant à le faire, les protège d'une certaine manière parce que quand des médecins ont le courage de signaler des maltraitances infantiles, ils font l'objet soit de poursuites, soit des parents maltraitants, etc. Donc ça s'était majeur. A été abandonnée aussi une disposition qui était pourtant intéressante, du gouvernement, qui visait à lever la prescription en cas de viols en série, donc permettre que des victimes considérées comme prescrites. A été abandonnée une mesure majeure pour laquelle nous nous sommes battus aussi qui consistait à reconnaître l'amnésie traumatique comme un obstacle insurmontable en permettant au juge de saisir un expert pour faire suspendre la prescription. Donc voilà, on est extrèmement déçus.
GRANDE CAUSE DU QUINQUENNAT VRAIMENT ?
Cette loi est une loi à minima qui maintient le statut quo en matière de protection de l'enfance qui est un problème extrèmement douloureux et grave. Il faut préciser que le code pénal en france considère le viol d'un enfant exactement de la même manière qu'il considère le viol d'un adulte. Et c'est ça le gros problème. On souhaitait que la loi y mette un terme, en ce sens que la loi dise que un enfant soit strictement protégé avant 15 ans.