4 septembre 2020 dans Actualités, AMFiS 2020, Vidéos
Retrouvez la conférence des AMFiS 2020 « Peut-on conjuguer sobriété énergétique et Green New Deal ? » avec :
- François Briens (chercheur en prospective et transition énergétique),
- Zeynep Kahraman-Clause (The Shift Project),
- Angela Bovo (groupe énergie LFI)
Notre invitée Zeynep Kahraman-Clause a eu un empêchement de dernière minute lié à une contrainte familiale, d'où son remplacement par Thierry Caminel de l'Institut Momentum
Aussi en ligne à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?nll3kA
Transcription :
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scénario négawatt, équation de kaya PIB/efficacité énergétique (PIB doit baisser de 2%/an),
si on mise sur le progrès technologique pour provoquer ces changements le plus rapidement possible, ça va prendre tout de même un certain temps, à moins de mettre à la poubelle des tas d'actifs qui vont ??? et ont quand même des coûts économiques assez importants. Donc ya cette question d'inertie. Ya la question également de ce que le progrès technique peut faire. On parle par ex de voiture électrique pour résoudre les pb de la mobilité, à l'heure actuelle, les analyses de cycle de vie montrent qu'on peut gagner à peu près 1/4, 1/3 des émissions de GES. En remplaçant le parc automobile diesel et essence par des véhicules électriques. Ce n'est pas suffisant. En 2050, si on veut respecter les objectifs climatiques pour réduire l'élévation de la température à 1,5°C, on devrait viser plutôt -90% de GES. Donc l'ampleur de ce que permet le progrès technique à l'heure actuelle est clairement en deça des objectifs climatiques. Ya aussi avec le progrès technologique (les anglo-saxons appellent ça reping the ??? - en gros, on cueille les fruits les plus accessibles. Donc les solutions technologiques les plus abordables, les plus faciles, les moins coûteuses, son déjà mises en pratique dans la plupart des cas. Il reste finalement à mettre en pratique les solutions les plus coûteuses, les plus complexes, celles dont le gain marginal qu'on peut espérer de par ces innovations va être de plus en plus faible. Donc ya un rendement marginal décroissant de l'innovation technologique. Donc on peut en espérer de moins en moins dans le temps. Autre chose aussi, les solutions technologiques transforment le problème en un autre problème. C'est-à-dire par exemple, pour ce qui est des émissions de GES, on peu penser au nucléaire, On transforme un pb climatique en un pb de gestion de déchets radioactifs, de centralisation de l'énergie, etc. Tout un tas d'autres question pour la biomasse, on peu penser à tout ce qui est biodiversité, particules fines également. Enfin voilà, on va avoir tendance par les solutions technologiques à faire muter les pb en d'autres formes de pb, finalement à diversifier l'aventail des nuisances face auxquelles on a de plus en plus de mal à arbitrer puisque chaque jour on se rapproche davantage de notre limite planétaire. Donc les pb technologiques transforment les pb en autres pb plutôt que leur résolution. Et puis ya aussi des pb d'effet rebond en matière d'efficacité énergétique. C'est un phénomène qui correspond à l'augmentation de l'usage d'une technologie du fait de l'amélioration de l'efficacité énergétique. Par exemple, pour les automobiles, plus elles sont devenues faciles à utiliser, plus le carburant baisse de prix, on peut les conduire de plus en plus longtemps. Ça c'est les effets d'ordre direct. Mais ya aussi des effets indirects : l'économie réalisée peut très bien être réinvestie dans des billets d'avion pour partir en vacances aux Maldives. Et puis des effets de 3ème ordre, des effets dits macro-économiques où en gros, l'automobile s'est développée de telle façon qu'elle est devenue finalement une sorte de monopole technologique sur la façon de se déplacer des gens. Elle a remplacé les modes de déplacement - la marche, le vélo, le cheval, etc - au point de devenir le mode dominant. Et du coup, on a organisé l'espace et aménagé l'espace public en fonction de l'existence de l'automobile. Et donc, l'automobile qui était une option, est devenue un moyen obligé pour les gens de se déplacer. Et à partir de là, puisqu'on a organisé l'espace en tenant compte de la possibilité d'utiliser la voiture et que ça a créé cette obligation, on a créé un autre effet rebon d'ordre macro-économique qui est que on a créé des distances de déplacement que seule la voiture peut franchir au final. Donc on a généré une hyper mobilité par l'amélioration technologique mise au profit de l'automobile.
C'est un exemple parmi d'autres. On peut trouver des exemples sur le chauffage des logements, tendance à relaxer les normes de confort, à chauffer davantage. Donc les gains espérés dans l'isolation des logements ne sont pas aussi importants que ce que théoriquement on estime. C'est donc à prendre en compte. Pas facilement quantifiable surtout à l'échelle macro-économique mais qui existe et qui a des effets vraiment considérables.
Le progrès technique a d'autres facettes aussi. Il peut être utilisé pour améliorer l'efficacité énergétique. Mais pendant qu'on utilise des technologies qui réduisent les consommations d'énergie, le progrès technologique va aussi diffuser d'autres technologies qui elle, vont permettre de consommer davantage d'énergie. La r&d crée autant d'obsolescence et donc de mises au rebut d'appareils qu'elle crée des appareils plus performants.
La question des énergies renouvelables est un exemple qui est assez parlant. La plus grosse centrale solaire thermodynamique au monde actuellement est utilisée pour faire de l'extraction améliorée de pétrole. Donc on utilise de l'ENR pour améliorer l'extraction du pétrole ! Donc tant que la société ne se met pas dans le paradigme de réduction de consommation de l'énergie, tout gain d'efficacité énergétique est susceptible d'être mis à profit pour produire davantage et non pas pour polluer moins. Voilà. Ya un ensemble de raisons pour lesquelles on est en droit de se poser la question "est-ce que l'efficacité énergétique pourra faire la différence ?" vraissemblablement, sans sobriété, sans une réduction de la demande à la base de la consommation énergétique, ça va être difficile. On ne pourra pas résoudre la crise écologique comme ça.
AB : Je voulais ajouter un mot pour dire que du coup, on est dans un raisonnement général et abstrait. Mais en fait, on peut le reproduire secteur par secteur et on obtiendra les mêmes résultats. Ainsi par ex, ya un rapport qui est sorti récemment sur la question du transport aérien. Ils ont étudié pour ce domaine ce qui était faisable ou non, les possibilités de gains énergétiques en travaillant sur l'aérodynamique des nouveaux modèles, les nouvelles motorisations. Ensuite ils ont travaillé sur les perspectives de décarbonation de l'énergie. Faire voler des avions à hydrogène, à batteries ou à carburants de synthèse. Et les réponses étaient que en prenant en compte les gains qu'on pouvait espérer, compte tenu de la trajectoire historique et le fait que les technologies de décarbonation, même si elles arrivent, elles arriveront sans doute trop tard par rapport au pb climatique que nous avons devant nous. Le constat est le même : ça ne va pas suffire. Donc on va être obligés de diminuer notre usage du transport aérien. C'était pour illustrer que ce raisonnement général se retranscrit en raisonnement sectoriel. Et du coup, je propose maintenant à François ou à Thierry, de nous expliquer ce qu'est l'équation de Kaya. Et commencer à faire un premier lien entre ces gains possibles d'efficacité qu'on attend et le PIB pour nous expliquer, si on intègre la contrainte climatique, quelles conclusions en découlent.
Mr ???
... isoler les principaux facteurs qui déterminent les émissions de GES. On décompose ...
/PIB en changer par un indicateur de mieux vivre. L'énergie est notre pouvoir de changer le monde, c'est pourquoi il est corrélé complètement au PIB. Le PIB de prend pas en compte l'ensemble de l'économie domestique. De toute façon, le PIB DOIT BAISSER.
Q / crise de 2008 : date du pic de prod du pétrole conventionnel. Effet de déclenchement /augm prix pétrole, subprimes, logement plus remboursé, etc. Cela va se reproduire de plus en plus dans l'avenir.
/découplage relatif énergie/pib ou absolu faire augm le pib
réduire les externalités ? /progrès technologique non
rapport ??? depuis les années 2000 l'écon de plus en plus intensive en matériaux. En suisse, on a tenu compte des externalités des importations. Il n'y a pas d'ex. de découplage pour l'instant. Donc pari risqué pour la survie de l'humanité.
Sur les politiques de décroissance, réintroduire plus d'énergie humaine ? ndlr : dualité travail intellectuel / travail physique ?
est-ce que l'état providence survit à la récession ?
Les pb de changement sont monstrueux. Ça fait 48 ans qu'on le sait mais on reste dans le déni. Difficile d'imaginer moins de pouvoir d'achat, etc.
Q / baisse des salaires faisable politiquement NON mais ça va arriver
par l'éducation, semer les idées pour éviter le pire. Imaginaire du moindre mal (personnel).
Pouvoir d'achat défini / prix ex immobilier qui a doublé depuis 50 ans. Que soumettre au marché ? ya les communs / autogestion, communautés, am qual de vie, lien social,
/ densité énergétique
/ ferm parc nucl augm ges ??
Q d'une femme : tout dit avec côté négatif. Sortir d'un discours scientifique. Faire des choix pour vivre avec sérénité. /confinement, pause. Avoir un discours plus poétique, littéraire.
besoin de l'art, ciné, littérature, pour décrire la sobriété.
Q /green new deal : plan de relance écologique : nouvel avatar de la croissance verte se nourrit de roosevelt mais ça ne peut pas marcher.
Ex. 100 milliards / importer du gaz russe.
Le mot pétrole n'apparaît pas. Au lieu de ça, on parle d'hydrogène.
Q De quoi parler ?
garder les gens au travail, reflet d'une société qui ne veut pas... penser le temps libre.
Remplacer la relance par la résilience.
Prêts à prendre moins la bagnole, l'avion.
Ne voit pas ça comme pessimiste.
3 >> syst utopiques : /54% c'est l'utopie écologique donc pas pessimiste
Q /femme : /sobriété nationale /monde guerre se faire écraser, impasse.
Oui. Mais si on se scratch moins fort on vivra plus
Q / progrès réd tps trav besoin de plus d'én humaine donc cul entre 2 chaises /externalités écon du loisir tourisme très carbonée ?
/hypothèse passer au nucléaire peut amener de l'adhésion
la réd tps trav condi de la démocratie
un anthropo age d'or les chass cueill trav 5 h /j
/ automobile illitch calculait la vitesse généralisée de l'auto dépend du revenu ~12 km/h
Q /crise énergétique paysan, l'agri était neutre au niv énerg maintenant 10/1 !!! :élevage cesse l'emploi de machines et de pétrole, ça demande tout une organisation.
Q /vocabulaire /état providence à supprimer /pouvoir d'achat inventons un nouveau langage = POUVOIR DE VIVRE
Q / gaz russe / fin du nucl
/quotas carbone nouvelle monnaie
des expérime au RU
plus de manuel, de trav humain, déformater le vocabulaire
/gaz /gest intermittence conséquence du non découplage il faut choisir 2 / 3
Q /intro du temps à =scénario /corrélation pib énergie mais intro du temps faire baisser les conso ex le bâtiment dans un 2e temps se satisfaire d'une baisse de salaire ça ne veut pas dire une perte de qualité now économie de l'énergie au sens économiser,
/ temps faire plus vite pas nécessaire /temps trav d'éduc ex smartphone, obsolescence programmée peut se faire rapidement
/accélér du temps arthur troza ??? q utilitariste
/temps on est en urgence absolue baisser de 5% /an on n'a donc plus le temps !
la sobriété est récessive ex le covoiturage moins de voit d'essence etc.
c'est ainsi, faire avec.
Mme ?? /réalité énerg ex voiture, syst indust. ex laminoire marseille /1 personne !
/population /malthus oublie la quantité de ressources ex modes de vie usa allucinante => marxisme
/ressources /renouvelable un code /temps de renouvellement /sensibiliser les gens remettre en cause la sonso à tout prix, philo profonde APPLAUDIE
A quatennens s'exprime
/indicateurs comprendre la chaine de prod -> perception de ce que ça implique vraiment
/tmps de renouvellement est psychanalitique conscience de notre propre finitude moins de prétentions à laisser des traces
???
/nucléaire : issue des déchets narration d'enfants gâtés, ce chgt de comport mais les gros, non. /chauffage aberration /shift proj : créer de l'emploi dans un monde à -5%/an du pib ensuite, un socle énerg sinon descente énerg trop forte et ça ne marche pas, c'est plutôt par défaut. trajectoire de moindre mal. éviter l'effondrement. et accepter les risques. risuqe à 1 milliards de morts ou déplacés / degrés en plus
Q /découplage /historien NON chaque fois que nouvelle én augmentation!
et
/énergies globales rempl /én renouvelables
l'hydro et la biomasse, l'intermittence,
/avant révol indus pas de croissance donc pas de découplage
l'én nucl <10% de l'én. demand response ex effacement
/step où mettre le curseur, débat avec le maxi d'infos
quelle population avec quel mode de vie ?
Q /modèle cubain arrêt appro gaz russe : baisse de 2 ans à -20% ! exode massif mais dû à quoi ? mais indicateurs de qual de vie restent élevés
/club de rome déclic mvt des obj de croissance, asso délocalisons ???
expliquer autour de soi ce qu'on a compris; Chaque discours a son pubic
Q /asso de covoit /cuba covoit obligatoire /mesure autoritaire on réduit de 20% ém de carbone !! en chine idem.
L'autre curseur, individuel
Q /démocratie ex usa /fin partis à qui bénéficie le crime comment vous, les gens de droite, comment leur parler ?
être factuels, ex / pétrole pas de doutes chiffres comme *5%/ans, rapport meedows, biais cognitifs
démocratie directe ex conv cit climat la solution /démocratie directe => info raisonnée, l'information de l'opinion, la croyance, la convertion
laisser les ressources dispo sous terre
nbreux angles d'attaques
ensemble de courants qui convergent vers la décroissance
thèse de tymoty paris ???
/statu quo impossible
Fin
Peut-on satisfaire notre demande énergétique uniquement grâce aux énergies renouvelables ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.
Passer à 100% d’énergie renouvelable, c’est possible ?• Crédits : Getty
Le niveau de concentration de gaz à effet de serre a atteint un nouveau record en 2018. C’est ce qu’affirme un rapport de l’Organisation météorologique mondiale publié en novembre 2019. Non seulement les engagements pris pour contenir les émissions de CO2 ne sont pas respectés par les pays mais les émissions de CO2 ne cessent d’augmenter d’une année à l’autre.
Face à l’urgence climatique, les filières éolienne et photovoltaïque se développent dans le monde. La France se donne pour objectif d'atteindre 32% d'énergie renouvelable dans son mix énergétique (la répartition des différentes sources d'énergie consommée dans une zone géographique) d'ici 2030. Mais même si ces technologies sont fiables, elles posent encore question. Le principal problème est leur intermittence. En effet comment satisfaire les besoins de consommation avec un réseau de panneaux photovoltaïques lorsque le ciel est couvert de nuages ?
Nous avons posé nos questions à Philippe Blanc, directeur de recherches à Mines Paris Tech et directeur adjoint du département "énergétique et procédés".
106 vues (172 au 25/10/21)
Nicolas Dufrêne (Institut Rousseau), Olivier Sidler (Association négaWatt) et Édouard Bouin (Agir Pour Le Climat) débattent du financement de la rénovation énergétique des bâtiments et répondent aux questions des auditeurs de cette web conférence qui s'est tenue le 3 juillet 2020.
https://twitter.com/Notre_Energie/status/1282573726547156992
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CLER a aimé Notre énergie @Notre_Energie [ENTRETIEN] A lire dans notre dernier dossier : Marc Jedliczka @hespul @nWassociation @assoCLER sur les énergies renouvelables, « il faut surmonter une forte résistance au changement » #EnR
9:13 AM · 13 juil. 2020·11 Retweets avec un commentaire 12 J'aime
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Article Consommation Environnement Sobriété énergétique Sociologie Transition énergétique
Vélo, végétarisme, rejet de l’hyperconsumérisme, abandon de grands projets… Face aux urgences environnementales, des stratégies et comportements allant au-delà de la simple amélioration des technologies remettent en cause les fondements de nos (sur)consommations de ressources. Le concept de sobriété, notamment énergétique, suscite un intérêt croissant de la part des sciences sociales et politiques. Qu’ont-elles à nous dire sur la place que la sobriété pourrait prendre dans la transition énergétique ?
Ingénieur de formation, Edouard Toulouse s’est spécialisé sur les enjeux de performance énergétique et environnementale des produits. Établi comme consultant indépendant depuis 2014, il réalise des études techniques et de conseil sur les politiques et réglementations d’économie d’énergie. Également membre de la Compagnie des négaWatt à titre bénévole, il s’intéresse à la sobriété énergétique et a fondé en 2017 avec des scientifiques de plusieurs pays le réseau ENOUGH (International network for sufficiency research and policy) qui compte aujourd’hui plus de 150 experts du sujet.
649-Sobriete-energetique-notion-disruptive https://www.larevuedelenergie.com/wp-content/uploads/2020/05/649-Sobriete-energetique-notion-disruptive.pdf
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Comment mener une transition énergétique en phase avec une transition agricole et alimentaire ? C'est le pari du travail collectif mené avec Solagro et négaWatt qui nous ont accompagné pour réaliser un décryptage que nous souhaitons à présent vous partager via une série de 3 web'EnR
Ce 2ème web’EnR est consacré à la question suivante : Avant/après un projet de méthanisation, quel impact sur un projet agricole ?
La méthanisation est souvent décriée comme vecteur d’une intensification de l’agriculture.
Peut-elle être en phase avec l’agroécologie ? Si oui, comment ?
Programme
La méthanisation peut-elle être en phase avec l’agroécologie ?
Aperçu de la méthanisation agricole aujourd’hui
Les cas possibles de méthanisation agricole en phase avec une agriculture durable
Questions / réponses
Ce Web’EnR est animé par :
Suzanne Renard, chargée des projets de méthanisation chez Energie Partagée
Florent Cellier, agriculteur engagé dans le projet collectif de Méthamoly
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Transcription : ... les agriculteurs ont 51% des parts ... avec engie et ? ... opérationnel depuis 2019 ... logistique optimisée par des stockages locaux de digestat ? mis sur le champ en position basse pour éviter les dispersions, bâtiments en sous-pression pour éviter que les odeurs se répandent ... ne sont pas en bio ...
Comment mener une transition énergétique en phase avec une transition agricole et alimentaire ? C'est le pari du travail collectif mené avec Solagro et négaWatt pour réaliser un décryptage que nous partageons via une série de 3 web'EnR. Ce 1er web'EnR est consacré aux parcs photovoltaïques au sol.
Objectifs
Ces web’EnR sont destinés aux paysans, agriculteurs, acteurs ruraux qui se posent des questions sur les énergies renouvelables, mais aussi aux acteurs engagés de nos structures qui veulent approfondir la compréhension de ces enjeux.
Travail collectif mené par Enercoop, Terre de liens et Energie Partagée avec le soutient de Solagro et négaWatt, il s’agit en 3 web’EnR de donner des clés de réponse pour comprendre les liens entre ces deux indispensables transitions, et avant tout montrer que celles-ci peuvent se renforcer, mais sous certaines conditions !
Ce 1er web’EnR est consacré à la question suivante : Les parcs photovoltaïques au sol consomment ils des terres agricoles ?
https://www.youtube.com/watch?v=Zh3Y4x3gzEs à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?AEkhyQ
C’est une crainte très fréquemment exprimée : les parcs photovoltaïques au sol soustrairaient des terres agricoles à leur vocation première ou principale – selon les visions – qui est de produire des aliments.
animé par :
- Isabelle Meiffren et Jean-Luc Bochu de Solagro
- Vincent Baggioni d’Energie Partagée Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur
Programme
- Quelle est la part de responsabilité des parcs photovoltaïques au sol dans la perte de terres agricoles aujourd’hui ?
- Quels besoins d’espace pour les centrales au sol dans les années à venir ?
- Questions / Réponses
Le support Téléchargez le support d’Isabelle Meiffren, Jean Luc Bochu et Vincent Baggioni https://energie-partagee.org/wp-content/uploads/2020/01/2101_Webinaire_PV_Versionfinale.pdf
Le 26 février dernier la Commission Européenne a signifié à la France qu’elle devait aller plus loin si elle voulait baisser ses émissions de Gaz à Effet de Serre de 40 % en 2030. De son côté, le Haut Conseil pour le Climat mis en place par le Président de la République, rappelle que la France « n’est pas sur la bonne trajectoire » pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Face à ces constats, les mesures proposées par le gouvernement pour le bâtiment conduisent à une électrification massive des usages thermiques sans chercher forcément à réduire significativement les niveaux de consommation lors des rénovations, ni à recourir abondamment à la chaleur renouvelable. Cette stratégie risque de s’accompagner d’une augmentation de la précarité des ménages par la hausse des factures de chauffage, d’une disparition importante d’emplois, et de l’abandon d’un mix énergétique diversifié conduisant de manière équilibrée à une décarbonation beaucoup plus résiliente aux aléas futurs inévitables.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre publiée le 9 juin, 18 organisations appellent les pouvoirs publics à revoir d’urgence cette stratégie aux conséquences graves et irréversibles, en revenant sur les arbitrages de cette réforme qu’elles jugent dangereuse et inappropriée au regard des objectifs environnementaux que la France doit atteindre. Elles souhaitent qu’une réelle concertation soit mise en place et proposent dans ce cadre la réalisation, en substitution de cette réforme, d’un grand programme de rénovation à très haute efficacité recourant massivement aux sources de chaleur renouvelables et aux pompes à chaleur performantes.
La lettre (téléchargeable ci-dessous) est ouverte à des signatures complémentaires sur cette plateforme en ligne https://www.soutiens.online/.
Document(s) à télécharger - lettre ouverte (pdf) - communiqué (pdf)
Connue / https://twitter.com/nWassociation/status/1270708772323782656
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Association négaWatt @nWassociation · 10h @nWassociation fait partie des 18 organisations qui appellent, dans une lettre ouverte adressée à @EPhilippePM
, à mettre en cohérence la politique énergétique française dans le #bâtiment avec les objectifs poursuivis #RE2020 #DPE #BBC - 2 - 12 - 13
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Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique : Rapport & Référentiel méthodologique
Au terme de près de deux années de travaux, The Shift Project a publié le 7 novembre 2019 le rapport « Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique » et le « Référentiel méthodologique pour les études prospectives sur la transition énergétique et électrique » associé. Cette étude vise à nourrir le développement d’un débat scientifiquement éclairé sur la transition énergétique via l’approche par scénarios, avec pour point de départ la problématique des systèmes électriques.
Le Rapport, le Référentiel et le Résumé aux décideurs sur la page de la publication : « Explorer l’avenir pour planifier la transition énergétique » : le nouveau rapport du Shift et son « Référentiel méthodologique » https://theshiftproject.org/article/explorer-avenir-planifier-transition-referentiel-rapport-shift/
La première publication du 7 novembre 2019
Si le Référentiel méthodologique est destiné aux producteurs de scénarios, sa synthèse et son résumé intéresseront également tous les acteurs de la société qui sont amenés à lire des études prospectives sur la transition énergétique, ou qui cherchent simplement à s’informer sur ce sujet.
A propos du Référentiel méthodologique…
(composé de 12 Dossiers Techniques) est une proposition du Shift Project, inspirée par de nombreux experts et de nombreuses études prospectives existantes. Il s’agit d’une première brique : ce Référentiel est ouvert à des co-constructions ultérieures avec celles et ceux qui l’utiliseront, et avec les lecteurs de scénarios.
Ce Référentiel se base sur les pratiques observées dans les études prospectives existantes. Certaines pratiques n’ont pas été examinées, car pour chaque aspect clé, nous n’avons examiné que quelques études pour avoir une idée des pratiques actuelles et de leurs fondements. Nous n’avons pas non plus validé nos interprétations avec les producteurs de scénarios.
…et des suites de nos travaux
C’est pourquoi nous souhaitons produire des benchmarks complets de certaines études existantes, et valider ces benchmarks avec les producteurs de ces études : c’est la prochaine étape du projet.
Dans ce but, nous élaborons une « liste de transparence » (« checklist ») basée sur les recommandations du Référentiel, et qui pourra être remplie pour chaque étude prospective afin d’en décrire les stratégies et les pratiques vis-à-vis de chaque recommandation. La vocation ultime d’une telle liste de transparence est que les producteurs de scénarios l’utilisent comme un « pense-bête » au cours de la production des scénarios, et qu’ils la renseignent eux-mêmes pour publication avec le rapport. La communauté serait alors efficacement informée sur les spécificités de leur étude prospective par rapport aux autres études prospectives.
Une fois cette liste de transparence remplie, une « carte d’identité de l’étude prospective » pourrait en être extraite, afin de synthétiser les pratiques de l’étude prospective en question.
—
L’étude est le fruit d’un travail dirigé par Nicolas Raillard, chef de projet expérimenté et ingénieur spécialisé dans les systèmes complexes, et ont bénéficié des contributions d’une centaine d’experts et de parties prenantes, notamment lors d’Ateliers Collaboratifs le 18 juin 2019.
Vidéo de présentation du rapport par son auteur : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qVRlbA
Contact : Nicolas Raillard – nicolas.raillard@theshiftproject.org
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Si le débat sur la transition énergétique en France porte souvent sur les énergies renouvelables et le nucléaire, il omet souvent le premier pilier nécessaire : celui des économies d'énergies. Or, s'il est clair pour tous que les bâtiments doivent être isolés afin de dépenser moins d'énergie dans le chauffage, la question de la consommation d'électricité, elle, est peu abordée.
L'électricité sonne aux oreilles de beaucoup de citoyens comme une énergie propre, donc dont la consommation n'aurait pas de limites, mis à part financières.
On peut pourtant affirmer ceci : aucune forme de production d'électricité n'est complètement propre. Chacune apporte son lot de pollutions : déchets radioactifs et risques d'accidents pour le nucléaire, consommation de matériaux et d'espaces pour les énergies renouvelables, ainsi que des effets sur la biodiversité.
La France, grande productrice nucléaire, a historiquement construit un parc bâti extrêmement consommateur d'électricité, bien plus que ses voisins européens. A cause de cet héritage, nous connaissons désormais chaque hiver des pics de consommations très élevés aux heures de pointes qui nous obligent à sur-dimensionner notre production, et à faire appel à de l'électricité d'appoint très carbonée (charbon, gaz).
Il semble donc impératif de prendre le problème dans le bon sens : maîtriser la demande d'électricité (chauffage électrique, électroménager etc), ainsi que celle liée aux nouveaux usages (véhicules électriques, stockage internet etc.) ; puis dimensionner le niveau de production sur la consommation, et non l'inverse comme cela est fait depuis des décennies.
Cet atelier avait donc ces questions au cœur du débat, avec un spécialiste du réseau de distribution d'électricité, Michel Derdevet, ancien secrétaire général d'ENEDIS, et un spécialiste de la maîtrise de l’énergie, Olivier Sidler, membre de NEGAWATT et directeur du bureau d’études ENERTECH.
Catégorie Actualités et politique
Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
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Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
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=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
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Rép obtenue confirme la sobriété ++
205 vues - 5 - 0 - 822 abonnés
Visioconférence proposée le 18/11/2019, aux contributeurs de la campagne de financement participatif organisée par l'Association négaWatt en faveur de son projet de scénario européen de transition énergétique.
Intervenant : Stéphane Baly, membre de la Compagnie des négaWatts et Barbara Nicoloso, chargée de mission à Virage Énergie
- Télécharger la brochure de 12 pages sur la sobriété énergétique dans le scénario négaWatt : https://negawatt.org/La-sobriete-energetique
- En savoir plus le scénario négaWatt France 2017-2050 : https://www.negawatt.org/Scenario-negaWatt-2017-2050
- En savoir plus sur le projet de scénario européen : https://www.negawatt.org/Scenario-eur.opeen
- Soutenir l'action et les travaux de l'Association négaWatt : http://bit.ly/soutenir-negawatt
- En savoir plus sur Virage Énergie : www.virage-energie-npdc.org/association
Catégorie Organisations à but non lucratif
Connue / https://twitter.com/nWassociation/status/1248269557233582080
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Association négaWatt @nWassociation · 11h #Vidéo Ordinateur
La #sobriété énergétique, un levier pour la transition ? Une visioconférence animée par @nWassociation et @VirageEnergie - 28 Ko - 1 - 7 - 5
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https://twitter.com/nWassociation/status/1248269560349954051
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Association négaWatt @nWassociation · 11h
ℹ En complément, n'hésitez pas à lire et partager la brochure dédiée à la sobriété énergétique dans le scénario négaWatt : https://negawatt.org/La-sobriete-energetique
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Transcription : ... pyramide de Maslow des usages de l'énergie ... un jeu est plus efficace qu'un guide ... la honte de l'avion, trains de nuit de longue distance ... évolution des normes sociales pour répondre à l'urgence climatique ... sobriété subie ... plan d'action ... sens et intérêt commun = projet de société ...
Alors que Haut Conseil pour le Climat martèle à nouveau que la France « n’est pas du tout sur la bonne trajectoire » pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le constat sur la politique actuelle du gouvernement en matière d’énergie et de climat laisse perplexe. Derrière une volonté affichée de faire de l’écologie une priorité, le gouvernement d’Édouard Philippe semble se réfugier dans une électrification forcenée au détriment de la performance énergétique et de la nécessaire réduction des consommations. La France est-elle en passe de faire marche arrière face à l’urgence écologique ?
-> dossier de presse https://negawatt.org/spip.php?action=telecharger&arg=828
Le colloque, organisé le 3 décembre par l'Union française de l'électricité, a relancé le débat autour de l'usage du chauffage électrique qui serait avantagé par rapport au gaz, dans la réglementation environnementale des bâtiments neufs 2020.
« Il faut qu'on arrête d'avoir l'électricité honteuse dans le domaine du bâtiment (…). L'électricité est la solution pour pouvoir réussir l'atteinte de la neutralité carbone en 2050 », a déclaré, le 3 décembre, Olivier David, chef de service du climat et de l'efficacité énergétique à la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), lors du colloque organisé par l'Union française de l'électricité (UFE), à Paris. De quoi faire à nouveau bondir les acteurs de la filière gaz, représentés par l'association Coénove, présidée par Bernard Aulagne.
...
en fixant un coefficient de 2,1, la filière gaz fustigeait, en mai dernier, « le retour du chauffage électrique par convecteurs à effet Joule peu performants et énergivores, conduisant à augmenter les besoins de puissance électrique en hiver (pointe électrique) ». Un avis partagé par l'association NégaWatt.
Connu / https://twitter.com/nico_enr/status/1204394077938167808
Par Bernard Durand, ancien Directeur de la Géologie-Géochimie à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles, ancien Président du comité scientifique de l’European Association of Geoscientists and Engineers, ancien Directeur de l’Ecole nationale supérieure de géologie, et Matthieu Auzanneau, Directeur du Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique
La préparation de la récente Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a fait l’impasse sur la question de la pérennité de nos approvisionnements futurs en pétrole. Le dernier rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dresse pourtant un diagnostic pessimiste concernant l’évolution de la production mondiale de brut dans les toutes prochaines années. Si ce diagnostic se révèle correct, il aura des conséquences particulièrement sévères pour l’Union européenne. Il y a là une raison vitale supplémentaire, plus pressante encore que celle du climat, pour amorcer enfin une transition énergétique vraiment cohérente et audacieuse.
A lui seul, le pétrole fournit presque la moitié de l’énergie finale consommée en France. ... (a) l’industrie du pétrole ne trouve quasiment plus de pétrole conventionnel, lequel fournit toujours près des trois-quarts de l’offre mondiale de carburants alors que sa production décline dans un grand nombre de zone pétrolifères historiques (la mer du Nord constituant un cas d’école en la matière) ; (b) même le spectaculaire boom du pétrole de schiste américain, principale source de pétrole non-conventionnel grâce à laquelle le déclin du pétrole conventionnel a pu jusqu’ici être compensé, ne suffira pas à combler le déficit.
Il est donc très plausible que la production mondiale de pétrole connaisse un déclin forcé avant 2025, met en garde l’AIE. ... Notre pays doit de toute urgence se doter d’une stratégie réellement à la hauteur de l’accord de Paris sur le climat signé en 2015. Une telle stratégie doit permettre à la France de réduire massivement et rapidement ses besoins en produits pétroliers, notamment dans le transport et l’habitat. Il nous semble qu’une stratégie cohérente nécessite que l’énergie nucléaire et la sobriété systémique jouent chacune un rôle clé dans l’organisation de nos systèmes énergétiques.
Ndlr :
- quel est l'impact de la fin du pétrole sur la sortie du nucléaire ? ACT LAEC/négawatt ont-ils pris en compte ce fait ? ACT (rép obtenue en 2021 : plutôt décorrélé d'après ce que j'ai compris, vérifier)
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Siège social : 89 rue du Gouverneur général Félix Eboué, 92130 Issy-les-Moulineaux
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Forme juridique : SAS au capital de 150 515 €
N° SIRET : 804 492 726 00026
Président : M. Sylvain LAGARDE
L’Equipe
Le cœur du projet Eqinov
Eqinov, c'est au départ l'engagement de deux fondateurs, Sylvain Lagarde et Natacha Hakwik, tout deux passionnés par les enjeux du secteur de l'énergie. Ils partagent une vision : le consommateur doit être un acteur majeur de la transition énergétique.
Dès lors, ils fondent le projet d'EQINOV, un intégrateur de services de performance énergétique. Entrepreneurs inspirés, ils imaginent les solutions de demain pour permettre aux entreprises de ne plus subir l'évolution des prix de l'énergie, devenir le pilote de leurs consommations et de leur engagement au sein de la transition énergétique.
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Dans le cadre de l'ACademy 2017-2018, la formation sur les enjeux énergie/climat, Avenir Climatique a invité à débattre deux associations : NégaWatt, représenté par Yves Marignac, et The Shift Project, représenté par Nicolas Raillard et André-Jean Guérin. Ces deux think tanks français œuvrent tous deux pour une transition énergétique vers un monde décarboné, mais diffèrent dans les chemins permettant d'y arriver. Quel mix énergétique pour la France ? On vous laisse découvrir les arguments de chacune des parties !
00:15 : Guillaume Martin - Présentation du cadre du débat
00:52 : Pierre-Olivier Chacun - Présentation des intervenants
04:45 : Guillaume Martin - Première question et ouverture du débat
Un grand merci aux deux organisations et aux trois intervenants pour s'être prêté au jeu du débat, ainsi qu'à toute la promo 2017/2018 de l'ACademy !
Un grand merci également à Black & White Production pour le montage de cette vidéo.
Un débat hébergé au Centre de Recherches Interdisciplinaires à Paris.
Site Avenir Climatique : avenirclimatique.org/lacademy
Site The Shift Project : theshiftproject.org
Site NégaWatt : negawatt.org
Site Black&White Production : blackandwhiteprod.fr
Site Centre de Recherche Interdisciplinaire : cri-paris.org
Catégorie Science et technologie
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connue /
https://twitter.com/EnergyInsiders/status/1051778959627735040
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Yves Marignac a retweeté EnergyInsiders @EnergyInsiders 15 oct. En réponse à @YvesMarignac
De fait, la majorité des experts du secteur électrique partagent déjà largement votre analyse et ne croient plus trop en l'avenir du nucléaire face aux renouvelables : cf par exemple http://fichiers.cre.fr/Etude-perspectives-strategiques/3Theses/2_These_Systemes_decarbones.pdf …
1 réponse 2 Retweets 5 j'aime
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Thierry Salomon @ThierrySalomon
A la 12ème Université négaWatt à Die, une seconde journée passionnante.
Confirmation de la justesse et robustesse du scénario négaWatt sur l'intérêt d'un "double mix électron-molécule", synergie gagnante pour le réseau élec de demain élec renouvelable - gaz renouvelable
10:44 - 13 oct. 2018 20 Retweets 31 J'aime Prince Shaihk Hamdan @whatdefood Fabrice LE BORGNE Olivier BRESSON CARLIER Patrick Amaury Mazon Fab Trab Aymeric COTREL Clementine Fischer
2 réponses 20 Retweets 31 j'aime
Thierry Salomon @ThierrySalomon 13 oct.
Un poids lourd électrique de 44 tonnes aurait besoin de ... 20 tonnes de batterie !
Une transition du diesel vers le gaz renouvelable est une solution bien plus soutenable.
9 réponses 36 Retweets 51 j'aime
Thierry Salomon @ThierrySalomon13 oct.
La capacité de stockage souterrain de gaz est déjà aujourd'hui de 131 TWh, une capacité parfaitement compatible avec les 110 TWh de besoins de stockage en gaz renouvelable pour assurer la securisation d'un réseau elec 100 % renouvelables.
4 réponses 13 Retweets 22 j'aime Doniat jean-marc @doniattab
Peut-être complémentaire au scénario #negawatt, j'organise une FAQ autour d'#Azergy, solut° de #StockageDeMasse cherchant aussi la capture/valorisation des chaleurs fatales gaspillées et contribuant au #RéchauffementClimatique par les calories émises
https://www.facebook.com/jeanmarc.doniat
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GAZOU -> RÉPONSE ++ MAJ négaWatt