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La révolution est une fête !
Bastille en carton détruite par les gosses, médailles Sandrine de l'utilité commune remise aux AVS et assistantes maternelles, baby-foot humain et en fanfare... On organisait hier notre premier 14juillet à Camon, pour toutes celles qui ont tenu la baraque.
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Dans le cadre de la commission d’enquête de suivi du Covid-19 lancée par les parlementaires de la France insoumise, Michel Larive auditionnait :
- Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle
- Christian Benedetti, acteur et directeur du Théâtre-Studio d'Alfortville
- Caroline Galmo, directrice du festival Mima
Toutes les auditions et les informations sur la commission d'enquête de suivi du Covid-19 sont à retrouver sur cette page : https://lafranceinsoumise.fr/commission-enquete-suivi-covid19/
Catégorie Actualités et politique 14 commentaires
Alain Primé il y a 6 heures
Culture et libéralisme sont des conceptions incompatibles. Quid d'un Ministère de la Culture sous un régime capitalisme sans prendre Disney ou Netflix comme modèles ?...
Fermée en ces temps de pandémie mais déjà depuis longtemps abandonnée, souvent critiquée face aux séduisantes plateformes en ligne, attaquée directement par les risques sanitaires de notre temps, la salle de cinéma n’a pas fini de décliner en termes de fréquentation. Désuète ou socialement d’actualité ? Dépassée ou en regain de puissance ? Une chose est sûre : la salle de cinéma n’a pas dit son dernier mot.
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L’uberisation du cinéma : la suppression des intermédiaires
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Par la suppression du rôle de médiateur de l’œuvre cinématographique qu’ont les exploitantes et les exploitants des salles de cinéma, les plateformes trouvent ici le moyen d’éliminer un acteur du marché : tout film ou série Netflix ne donnera ses recettes qu’à Netflix, et à personne d’autre. Paradoxalement, en promouvant une démocratisation de l’accès à l’offre culturelle, on l’enferme dans des bulles d’acteurs économiques qui produisent, distribuent et exploitent, seuls, le produit. À eux seuls, ils reprennent le travail de toute une chaîne économique, dûment réglementée par la loi en France car elle implique une multitude d’acteurs différents.
L’exception culturelle française en jeu : l’affaire Okja (Cannes 2017)
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système qui permet de favoriser la vie d’un film en salle de cinéma est appelé communément « chronologie des médias » et, unique au monde, est l’illustration de l’exception culturelle française. Ceci associé au fait que tout ticket de cinéma vendu en France rapporte une « taxe CNC » qui est réinjecté dans l’avance sur recettes pour la production de films, pour Netflix le calcul serait négatif : sortir un film en France reviendrait à perdre 36 mois de visibilité (et d’exclusivité sur le film) et à financer d’autres films que ceux produits par la firme.
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développement de ciné-clubs, d’avant-premières, de projections accompagnées de débats avec des associations, ou encore de formules curieuses comme les ciné-surprises, les ciné-brunchs, etc. n’ont qu’un seul but : recréer un public d’habitués, une clientèle fidèle au cinéma, en tant que lieu, et pas une clientèle volage qui ne viendrait voir que les films qu’elle a envie de voir.
Il en va de notre conception de l’offre culturelle : expérience individuelle, ou vécu collectif ?
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l’expérience passionnelle, sensorielle, du vécu collectif
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si le cinéma est né dans les sous-sols du Grand Café en décembre 1895, c’est que la technique a dès le début rencontré son public. L’image, sans intermédiaire, sans expérience collective, n’a plus la même valeur, plus la même saveur. Et paradoxalement, nous touche moins individuellement.
*TAGS Cannes Cinéma CNC film Netfix Salle de cinéma
L'An Zéro par L'An Zéro
Aérodrome de Guéret - Saint-Laurent
23000 Saint-Laurent France
Une question ?
Contactez l'association : Email coordinationanzero@gmail.com
Connu / https://twitter.com/helloasso/status/1140722074136260610
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6 Mois Pour La Bascule a retweeté
HelloAsso @helloasso 17 juin
On vous aura prévenus : tout va commencer à l'#anzéro, fin août, sur le plateau de Millevache où vous êtes conviés par @Maxderostolan
fondateur de La Bascule. Objectif : repartir avec des outils, un réseau et des étapes pour accompagner votre engagement
✊ #AssembléesGénéreuses
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ndlr : annulé mais ce n'est pas indiqué :-(
Débats, opinions
TRIBUNE. Par le collectif la Bascule, mouvement impulsé par Maxime de Rostolan et des étudiants, qui entend accélérer la transition écologique et sociale.
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est tombé le coup de grâce : après avoir composé pendant des semaines avec le flou du changement de site, nous avons fini par recevoir des prestataires les devis des installations, après la remise du dossier en préfecture quand plus rien ne pouvait être modifié. Le choc est douloureux, l’addition bien plus piquante que prévu et la quote-part financière qui nous est demandée pour couvrir les frais est de très loin supérieure au budget initialement annoncé.
Les 6 mois de la Bascule
À force d’enchaîner les difficultés et parvenir tant bien que mal à rebondir sur chacune d’elles, le moral s’use, le plaisir disparaît, les tensions se multiplient. Cette inattendue et improbable équation financière à trop d’inconnues torpille nos derniers espoirs. Si nous sommes plus que jamais convaincus qu’il est important et nécessaire de créer un vrai espace-temps de construction d’une stratégie collective, nous devons aujourd’hui admettre que cette audacieuse idée mérite une plus longue préparation et des étoiles alignées. Certains nous avaient prévenus, d’autres nous ont encouragés, les plus heureux en cet instant nous ont mis des bâtons dans les roues.
Nous ne pouvons pas risquer de condamner une si jeune association avec autant d’idées dans la tête pour un premier projet qui se passe mal. Devant les signaux qui s’accumulent, nous prenons la (très) douloureuse décision de reporter l’An Zéro, et de nous donner le temps de réfléchir à la plus utile des feuilles de route pour les mois à venir. Les postures, dont les lignes se tranchent sous l’effet des crises qui nous secouent, alors qu’elles nous enferment quand elles sont dogmatiques et n’ont pas conscience les unes des autres et de la notion d’intérêt collectif, pourraient nous ouvrir des perspectives désirables si elles savaient dialoguer, se respecter mutuellement et coopérer.
Avec quelques partenaires et intervenants annoncés pour l’An Zéro, nous consacrerons les 30, 31 août et 1er septembre à réfléchir à nos erreurs, mais aussi à imaginer la suite à donner à cette dynamique inédite de la Bascule, qui fêtera ses 6 mois à ce moment-là.
Créée en février 2019 à l’initiative de l’« écoentrepreneur » Maxime de Rostolan, la Bascule se présente comme un « lobby citoyen » souhaitant « accélérer la transition démocratique, écologique et sociale ». Reporterre est allé à la rencontre des animateurs de cette initiative à la culture de « start-up » assumée.
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Mi-juillet, un nouveau site d’accueil du festival a été choisi : l’aérodrome de Guéret, dans la Creuse, toujours.
Les opposants suspectent toutefois une manœuvre accompagnant le verdissement de « l’Acte II » du quinquennat Macron, avec en ligne de mire les municipales où LREM fait « appel à l’engagement citoyen » pour « renouer le lien avec la France des ronds-points ». « Il y a fort à parier que les listes que la Bascule suscitera ne trouveront pas de listes macroniennes en face d’elles », dit Serge Quadruppani. Maxime de Rostolan et tous les volontaires interrogés par Reporterre réfutent ce soupçon. « On veut former des citoyens pour que des gens normaux, qui nous ressemblent, s’emparent de la politique, quelles que soient leurs idées ! » Les lignes rouges de la Bascule précisent son caractère « politique mais apartisan, sans consigne de vote ».
Cassandre, 22 ans, étudiante à Sciences Po Rennes. « On veut que de nombreux QB [quartiers de Bascule] se créent sur les territoires ! »
Un fait permet toutefois de s’interroger : Martin Bohmert, membre du bureau exécutif d’En marche !, ancien délégué général des Jeunes avec Macron, est venu passer une semaine entière à Pontivy, début juin. On ne trouve aucune trace de son passage sur le site internet ni dans le registre des personnalités passées à la Bascule et consulté par Reporterre — en ce qui concerne les politiques, seuls Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan, Noël Mamère et Nicolas Hulot sont mentionnés. M. Bohmert a confirmé sa venue à Reporterre : « J’y suis allé en tant que citoyen, pas pour essayer de phagocyter. Je ne suis pas d’accord avec tout mais je voulais écouter et comprendre. J’ai retrouvé dans leur croissance et leur développement les mêmes problèmes que LREM il y a deux ans — de leadership, de gouvernance, d’objectifs. Les mêmes d’ailleurs que n’importe quelle structure citoyenne. Nous sommes très attentifs à tous ces mouvements, quelle que soit leur taille. C’est très important d’avoir un écosystème citoyen plus radical qui cherche à accélérer sur la transition. J’ai l’intention d’aller à l’An zéro pour continuer de rencontrer ces acteurs. » ...
Le comité La Bouscule répond aux écolo-macronistes
L’An Zéro, saison 1, épisode 4. Après l’annonce de la tenue fin août d’un festival écolo macron-compatible sur la commune de Gentioux-Pigerolles, sur le plateau de Millevaches, diverses oppositions s’étant manifestées, dont celle du Comité La Bouscule, des bénévoles de la Bascule, le ’lobby citoyen’ porteur du projet, ont appelé en catastrophe à une rencontre avec les habitants du plateau sur la commune de Faux-la-Montagne (Creuse). Après cette rencontre, la Bascule a annoncé annuler la tenue du festival sur le lieu prévu, et son leader (absent ce jour-là comme toujours) s’est plaint que ses bénévoles se soient fait « insulter, menacer et violenter ». M. de Rostolan ayant eu tout loisir de faire avaliser son récit par la presse locale et nationale (La Montagne, Le Populaire, France Bleu, France 3, l’Opinion, "quotidien pro-business", etc.), lundimatin, fidèle à son souci d’impartialité, donne la parole ci-dessous au Comité La Bouscule qui, contrairement à M. de Rostolan, se trouvait sur place. D’ores et déjà, une question nous intrigue, à laquelle nous aimerions que les bénévoles répondent eux-mêmes : s’ils ont été brutalisés comme le raconte leur leader, comment se fait-il qu’ils soient après la réunion allés boire des bières avec leurs contradicteurs ? Ont-ils été pris du syndrome de Stockholm ?
Mais quand cesserez-vous de prendre les gens pour des cons ? Le grand ennemi d’un langage clair est l’insincérité… Notre temps est tel qu’il n’y a plus nulle part où l’on puisse se prétendre « hors politique ». Toutes les questions sont devenues politiques. Quand le climat général est mauvais, le langage aussi doit souffrir. George Orwell, Politique et langue anglaise, 1946
Nous nous sommes ainsi trouvés une soixantaine face à huit jeunes bénévoles de La Bascule plus ou moins perchés et à la chargée de com’, Lena Abbou, qui l’était beaucoup moins. Cette professionnelle des relations publiques a beau avoir exercé ses talents pour le compte du ministère israélien des Affaires étrangères autant qu’au Conseil régional Jeunes d’Ile-de-France, ... Avant de sortir de leur « écosystème », les basculeurs croyaient que leur invraisemblable sabir managérial à peine digéré de l’école constituait une façon de parler comme une autre, et non une insulte à l’intelligence. Que tous ces gens qui tentent de construire et d’expérimenter des sorties de la catastrophe qu’est cette civilisation, font cela bêtement dans leur coin en attendant que des basculeurs qui ne savent rien faire viennent les « relier entre eux » et « médiatiser leur expérience ». Que le « combat idéologique » à mener pour en finir avec le désastre pourrait se faire dans le langage de l’innovation, du management et des entrepreneurs, bref : de l’économie. Que déclarer « l’idée de gouvernance partagée, ça a changé ma vie », ou « les gilets jaunes, c’est la co-définition » va vous attirer autre chose que des sarcasmes bien mérités. Ou que concéder au final « c’est vrai qu’on a des points communs avec Macron » n’équivaut pas à clore la discussion en concédant la victoire à ses contradicteurs. ... Pour tout observateur sincère, ce qui s’est passé lundi 1er juillet autour du lavoir municipal de Faux la Montagne, au terme de deux heures d’argumentation vivace et serrée entre deux positions opposées - l’une qui soutient que c’est avec les catégories, les moyens et le personnel du capitalisme que l’on échappera au désastre où il nous a mené, et l’autre que ce n’est pas avec ceux qui ont détruit le monde qu’on va le réparer – c’est une victoire à plate couture de la seconde. ... le combat a été mené à la loyale, sans quoi les basculeurs ne nous auraient pas suivis au bar du village pour continuer le débat, ni ne se seraient réunis presque joyeux devant l’église, une fois le bar fermé, pour se dire « on annule ! ». C’est peut-être inadmissible pour Maxime de Rostolan, le député LREM, la préfète et les plumitifs aux ordres, mais le fait est que nos arguments ont porté. Ils ont touché juste parce qu’ils sont logiques, évidents, indéniables, bref : vrais. Au fur et à mesure de la discussion de Faux-la-Montagne, les basculeurs ont compris qu’il n’était tout simplement pas malin pour une entreprise qui doit cacher sa visée macroniste derrière un écran de bonne volonté et de confusion de faire sa mégateuf chez l’agriculteur le plus furieusement macroniste du coin. Et quand, en conclusion de la réunion, le propre frère de l’agriculteur, habitant du même hameau que lui, fait état de ce que personne n’a pris la peine de lui annoncer ce qui se profilait à deux pas de chez lui, ils ont soudain compris ce que veut dire le mot « hors-sol ». ... de Rostolan lui-même plutôt qu’avec ses seconds couteaux. Malheureusement, il ne pouvait pas : il devait préparer sa conférence du lendemain dans le VIIIe arrondissement de Paris, au siège de Arp-Astrance, une société de « conseil en immobilier, management de projet et programmation, aménagement d’espace, ingénierie environnementale et biodiversité ». Comme nous l’apprend le magazine Up, « le magazine d’actualité de l’innovation et des temps qui changent », il devait présenter la Bascule et l’An zéro à ses amis d’Ekodev, « le développement durable en action » et We4SDG, qui travaille tout de même à « helping the multitude to put in action the Sustainable Development Goals ». En même temps, pour une fois qu’il ne conseillait pas le groupe Carrefour…
Nous ne nous faisons aucune illusion : même si les défections ne font que commencer avec celle d’Extinction Rébellion, les intérêts tant politiques qu’économiques et idéologiques qui se cachent derrière Maxime de Rostolan sont si massifs que le festival doit avoir lieu, quitte à ce que ce soit ailleurs. Macron et LREM ne chantent pas par hasard sur tous les toits qu’ils sont en voie de verdissement accéléré. Le chaos climatique, le désastre écologique et l’irresponsabilité des responsables deviennent si patents que les gouvernants doivent absolument feindre de pouvoir et de vouloir y faire quelque chose. Les mises en scène grotesques de l’État-qui-nous-protège-de-la-canicule, de la police-qui-nous-prévient-contre-la-noyade (et bientôt contre les puces de lit), des multinationales-en-lutte-contre-le-réchauffement-climatique, du Président-au-côté-des-femmes-battues, etc., ... Le verdissement opportun des macronistes répond à l’aide effective que les « gilets citoyens » de Dion, Cotillard, Tubiana, Imer, etc. ont apporté à Macron pour « sortir de la crise des gilets jaunes ». Dion & Co. ont passé leur temps, ces derniers mois, à l’Élysée et dans les ministères, et ils s’en cachent à peine. Que Dion ait réagi de manière purement symbolique, en un pur geste de com’, au gazage des activistes d’Extinction Rébellion, souligne surtout son silence, des mois durant alors que partout, chaque semaine, des manifestants se faisaient mutiler par le pouvoir dont il fréquentait les salons. Cette écologie-là, celle des gouvernements, des partis, des indices statistiques et des grandes conférences, est le fourrier, sinon la cause, de la catastrophe en cours. Tout ce qui nous tombe dessus à présent était déjà prévisible, et prévu, dans les années 1970 – lisez Le jugement dernier de Taylor ou Apocalypse et révolution de Cesarano. C’est parce que cette écologie de malheur l’a emporté sur les tendances plus lucides, plus courageuses et plus révolutionnaires, que nous en sommes arrivés là – à redouter l’arrivée de l’été plutôt qu’à nous en réjouir.
L’arnaque de la Bascule et de l’An zéro est vraiment l’arnaque de trop.
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Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de transition. Il n’y a que des ruptures historiques. Élaborons ensemble le programme de démantèlement technique, existentiel et politique de toute cette société. Tout va devoir être bouleversé. Soyons impitoyables avec une civilisation qui entend nous emporter dans son naufrage. Abattons le système en place avant qu’il ne s’effondre sur nous. Hâtons le départ des maîtres pour leurs gated communities en Nouvelle-Zélande ou ailleurs.
Comité « La Bouscule », le 8 juillet 2019 (pour nous écrire : labouscule at riseup.net)
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Conférence présentée dans le cadre du premier Festival de la décroissance, Montréal le 6 octobre 2018
Conférencier : Philippe Gauthier
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LangageFrançais
Conversation avec Nicolas Beck, l’auteur de « En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique » (éditions Quae), questionné par la responsable du Master 2 « communication scientifique » de l’Université de Strasbourg.
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nous – médiateurs scientifiques – devons continuer à tenter de convaincre et surtout à accompagner les chercheurs pour qu’ils aient l’opportunité, régulièrement, d’avoir des moments d’échange avec le public et pour cela, de disposer des outils et du recul nécessaires pour le faire.
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le dialogue entre scientifiques et public est bénéfique pour les deux parties. La prise de recul, la contextualisation des recherches, la formulation claire de la démarche scientifique apportent beaucoup aux acteurs de la recherche, qui ont besoin d’être compris du public, mais aussi d’autres collègues chercheurs ou encore de partenaires financiers par exemple.
Pour le public, le contact avec un chercheur est évidemment un moment de découverte et d’éveil à l’esprit critique. À ce sujet, il me semble que le foisonnement de théories douteuses sur l’évolution, le climatoscepticisme ou encore les campagnes de communication antivaccins doivent alerter la communauté scientifique, qui ne peut rester muette dans ce contexte de méfiance croissante vis-à-vis des sciences et des technologies.
Plutôt qu’un combat, je dirais donc que le véritable défi à relever, au quotidien, est de faire cogiter les chercheurs sur les enjeux de la culture scientifique et leur responsabilité, en tant que scientifique
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les démarches culturelles artistique et scientifique ont un grand nombre de points communs : volonté d’aiguiser la curiosité, d’affiner l’esprit critique, d’ouvrir l’esprit du public pour mieux saisir le monde qui nous entoure.
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« En finir avec les idées reçues sur la vulgarisation scientifique », par Nicolas Beck, préface de Mathieu Vidard, Éditions Quae, 2017.
Clés : communication médiation scientifique culture scientifique Fête de la science 2017 chercheur Fête de la science 2018
C'est notamment dans ce but que le Snap, un festival dédié aux travailleurs et travailleuses du sexe, a eu lieu à Paris du 2 au 4 novembre.
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LE PREMIER FESTIVAL SNAP ! (SEX WORKERS NARRATIVES ARTS AND POLITICS), UN FESTIVAL ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX REPRÉSENTATIONS, DISCOURS ET ENJEUX LIÉS AU TRAVAIL DU SEXE AURA LIEU À PARIS LES 2,3 ET 4 NOVEMBRE 2018.
Les métiers du sexe (escorting, sexcam, porno, domination, etc) sont des objets récurrents de débat public, mais sont pourtant peu connus depuis la perspective des personnes qui les exercent. Ils sont rarement traités dans les médias, et lorsque c’est le cas, le sont de façon grossière, caricaturée et stigmatisante.
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En savoir plus: Égalités prostitution pornographie sexe festival
Lucile Bellan Journaliste
le Snap festival des travailleuses et travailleurs du sexe
Contact :
organisé par le collectif Art Whore Connection, une nébuleuse de travailleurSEs du sexe engagéEs, militantEs, artistes, en partenariat avec le Strass, Syndicat du Travail Sexuel, avec le soutien de l’Open Society Foundations.
ORGANISATION/PROGRAMMATION
Marianne Chargois proudlyvisibleproject@gmail.com
COMMUNICATION/CONTACT PRESSE
Carmina snapsexworkerfest@gmail.com
Réseau d'agendas militants. Chaque agenda publie les manifestations, projections, débats, actions et autres rendez-vous de sa région.
Agendas alternatifs
/ rendez-vous politiques, culturels et festifs. Chaque agenda couvre une large gamme de thématiques et de sensibilités de la gauche alternative.
Des collectifs indépendants
Les agendas sont gérés par des collectifs entièrement indépendants. Les collectifs s'organisent comme ils l'entendent et mènent leur propre politique éditoriale.
Un outil technique
Démosphère s'appuie sur un logiciel libre que nous développons et des serveurs. Le logiciel offre à la fois une interface publique complète et une interface privée. Celle-ci fournit de nombreux outils pour aider à trouver, publier et gérer les rendez-vous.
Créez votre agenda !
« L’éducation : c’est écrire, lire, compter.
L’éducation populaire : c’est écrire sa vie, lire entre les lignes, compter sur les autres »
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Dans les pas du courant ouvrier : courant dans lequel se situe ma démarche d’éducation populaire politique festive : Il apparaît de façon évidente, suite à la présentation de ce courant que la participation responsable et citoyenne y est posée comme une posture incontournable. Et c’est bien cela qui m’intéresse dans ma démarche mais aussi dans la vie de tous les jours.
En reprenant les mots d’Olivier DOUARD8, je pourrai avoir une idée de ce qu’est l’Éducation populaire que nous nommons « politique » aujourd’hui. Je cite : « Si la « question ouvrière » du XIXe siècle ne se pose plus en ces termes, cette approche plus politique de l’éducation populaire se trouve réactivée, depuis quelques années, par la question sociale du moment, celle du développement massif de la précarité et de l’exclusion sociale. Face à cela, l’éducation populaire cherche à proposer aujourd’hui une réponse plus politique, comme le montre la référence à l’éducation populaire d’associations d’un type nouveau, comme Attac ou Droit au logement ».