Gérard Miller @millerofficiel · 25 mai
« Ils veulent vous faire taire ! » Que chacun prenne au sérieux ce qui se trame notamment du côté de la Haute Autorité de Santé. « Arrêtons l’arrêté »ne doit pas être le seul combat des psys. Merci de faire largement circuler cet appel.
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L'a...
53 minutes
La perte de notre lien à la nature va-t-elle de pair avec la destruction de la biodiversité ?
Se reconnecter à la nature pour la transformation écologique © Getty / Jorg Greuel
À l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité, l’Observatoire Spinoza (branche recherche de la Fabrique Spinoza) publie une nouvelle étude réorientant le récit de la transition écologique.
Alors que l’hypothèse d’un lien entre le bien-être humain et la nature est depuis longtemps admise, des recherches scientifiques valident effectivement cette théorie.
De nombreuses recherches prouvent aujourd’hui les bienfaits de la nature sur notre équilibre et notre bien-être. La nature prodigue des bienfaits de santé physique, émotionnelle, cognitive, sociale, développementale…
Croisant sciences, pratiques, arts et témoignages citoyens, cette étude démontre combien notre lien à la Nature est essentiel à notre santé physique et psychique, et à la société tout entière.
Elle révèle également l’importance de la qualité de cette relation dans l’engagement écologique individuel et collectif, et dans la construction d’un nouveau récit porteur d’espoir et capable de rassembler.
14h30
Camille Crosnier ImgPal
Camille passe au vert
En terrasse, où en est notre conscience écologique ?
Par Camille Crosnier
14h38
Le reportage de la TAC
Le reportage de la terre au carré
Le reportage de la terre au carré du lundi 24 mai 2021
Environnement
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14h54
Un poisson-clown mouffette (Amphiprion akallopisos)
La chronique de la terre au carré
Le son de la Terre : le grondement des poissons
animaux
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Les invités
Alexandre JostFondateur de la Fabrique Spinoza, «think tank du bonheur citoyen»
Alix CosquerChercheuse en psychologie environnementale au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive à Montpellier
Programmation musicale
Barbara
BarbaraHop-la1970
Les références
La Sylvothérapie écrit par Alix Cosquer(PUF Que sais-je?)
Le lien Naturel écrit par Alix Cosquer(éditions du pommier)
L'équipe
Mathieu VidardProducteur
Camille CrosnierJournaliste et chroniqueuse
Valérie AyestarayRéalisatrice
Chantal Le MontagnerChargée de programmes
Lucie SarfatyChargée de programmes
Anna MassardierAttachée de production
Thierry DupinProgrammateur musical
52 minutes
Depuis plus d’un an, nous passons le plus clair de notre temps à la maison. Avec des bonheurs variés selon que l’on habite dans un grand espace avec jardin ou dans une studette sans balcon. Tous contraints de nous replier chez soi…
...
Avec
- Vincent Cocquebert : journaliste et collabore notamment avec GQ, Glamour ou Stylist. Il est également rédacteur en chef de Twenty, un magazine consacré à la jeunesse. Observateur amusé des tics de ses contemporains, Vincent Cocquebert jette un regard lucide et tranchant sur notre époque et ses dérives.
Son dernier livre La Civilisation du cocon est paru aux éditions Arkhê le 18 mars 2021 - Flavia Mazelin Salvi : journaliste à _Psychologies magazine. S_pécialisée en psychologie et développement personnel, elle est également l'auteure de plusieurs ouvrages consacrés au zen et publiés aux éditions Presse du Châtelet. Elle est la créatrice de l'application « Zéro Stress ».
- Aurélia Schneider : psychiatre française, spécialisée dans les thérapies comportementales et cognitives et auteure d'un essai sur la charge mentale.
La charge mentale des femmes et celle des hommes : mieux détecter pour prévenir le burn-out paru aux éditions Larousse, en 2018.
30 minutes
Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, député des Bouches-du-Rhône, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il est l'auteur de "Les Cahiers de l'Avenir en commun - numéro 1 Démocratie et 6e République !" aux éditions du Seuil.
"Je ne pense pas qu’il y ait jamais eu d’épidémie par hasard, elles sont toujours le résultat d’une situation et leur propagation est toujours le symptôme d’un mode d’organisation de la société", estime Jean-Luc Mélenchon. "Cette épidémie, comme celles que nous verrons à l’avenir, de plus en plus violentes, vient d’un mode social particulier qui conduit à baisser les coûts de production partout, par exemple dans l’agriculture à faire des élevages hyper-intensifs où des millions d’animaux deviennent des foyers extraordinaires de propagation des virus. Ensuite, la globalisation fait que ça traverse le monde à toute vitesse. Le point de départ de cette crise sanitaire est social, son mode de déroulement est social, l’épidémie se propage plus parmi les pauvres que parmi les populations les mieux protégés. D’un bout à l’autre de la chaîne, il y a des choix humains. Donc la suite des événements nous appartient, si nous y réfléchissons et que nous prenons le temps."
"Nous avons besoin d’organiser des méthodes qui ne concourent pas à cette situation absurde"
Que pense-t-il de la décision du gouvernement de ne pas reconfiner pour l'instant ? "Tout ça est un tissu d’absurdités depuis le début. Lorsque l’épidémie a commencé, on a été confinés. Nous étions tous pris par surprise et c’était la méthode qui s’imposait. Au fond, c’est une méthode du Moyen-Âge, on n’a rien inventé. Aussitôt, nous avons été quelques-uns à dire qu’il fallait planifier le déconfinement. Ensuite, on déconfine, d’une manière hasardeuse : par exemple, on a fait retourner les mômes à l’école pour dix jours ! Là-dessus, on dit qu’il va y avoir une deuxième vague. Ces gens-là n’ont rien prévu à aucune étape, et sont incapables d’imaginer autre chose que des choses inhumaines. Imaginer qu’on peut transbahuter des malades d’un bout à l’autre du pays, comme s’ils n’avaient pas de famille, qu’on peut se passer de tout et rester enfermé, ça c’est une vision de technocrate, qui ne comprend rien à ce qu’est l’être humain, un être social. Je vous annonce que la vague numéro 4, ce sera une vague psy, il y a déjà un embouteillage dans les hôpitaux à ce sujet."
Emmanuel Macron n’a rien prévu, comme d’habitude, et ce n’est pas sérieux", assure le leader d'opposition. "Nous avons besoin d’organiser des méthodes qui ne concourent pas à cette situation absurde, être tous les jours menacés de confinement. Quelle méthode ? La société par roulement : changer l’heure de travail, pour ne pas être tous en même temps ; faire du roulement dans le milieu scolaire. [Il propose également, pour les salles de concert, “d’installer des purificateurs d’air”] Il existe plein de méthodes, mais il faut réfléchir au-delà de “confiner ou ne pas confiner”. La société va craquer, nous ne sommes pas faits pour être traités de cette façon."
"On doit se demander pourquoi on continue à diminuer le nombre de lits d’hôpitaux. On nous explique que tout ce bazar est lié au fait qu’il n’y a pas assez de lits en réanimation, et on continue à en supprimer. Ce n’est pas acceptable."
Que faire face à la pénurie de vaccins ? "Déjà, ne pas faire confiance aux incapables qui ont organisé cette situation. Comment se fait-il que le petit Cuba arrive à faire 5 vaccins, dont 3 sont en phase de vérification de leur efficacité, et que la France, qui a inventé l’idée même de vaccin, soit incapable d’en produire un. On s’en est remis de manière dévote et aveuglée à une entreprise, Sanofi, qui elle-même a détruit progressivement détruit tous ses labos de recherche, et nous nous retrouvons tout nus sur le bord de la rivière glacée."
Sur le vaccin, "il faut aller à toutes les portes sans faire de l'idéologie"
Il propose de revenir à une souveraineté nationale sur le sujet, et en attendant de se tourner vers d'autres sources de vaccins. "Commençons par remettre des sous dans la recherche publique, par reprendre en main et réquisitionner ceux qui doivent l’être pour les faire travailler correctement. Ensuite, il faut réapprovisionner en vaccins. Pfizer, Moderna, n’ont pas assez de vaccins et nous attendons qu’ils veuillent bien nous en donner. Mais il y a d’autres pays qui en produisent ! Il faut aller à toutes les portes sans faire de l’idéologie. Il y a un vaccin russe, qui depuis le mois d’octobre et de novembre est réputé, par une commission d’enquête, marcher à 90 %."
Même si l’Agence européenne du médicament n’a toujours pas donné d’autorisation de mise sur le marché ? Doit-on passer outre l'avis de ces experts ? "Si j’étais le président de la République, c’est exactement ce que je ferais. De même que je ferais venir les vaccins cubains et chinois. À l’heure qu’il est, des pays entiers se vaccinent avec. Il ne faut pas faire d’idéologie ! On prend ce qu’il y a quand il est avéré que ça marche. Il faut s’adresser aux Russes et dire : “est-ce que vous pouvez en fabriquer chez vous ?” Ils nous ont proposé de le faire et les autorités françaises ont refusé !"
"Israël est remarquable : c’est un tout petit pays qui a réussi à se doter de vaccins et à organiser la vaccination de la population", donne comme autre exemple Jean-Luc Mélenchon. "Puisqu’ils savent le faire, ayons la modestie de leur demander comment ils ont fait. La coopération internationale est vitale dans ce genre d’affaires : l’Union européenne aurait pu se mettre d’accord, par exemple sur ce qu’est un confinement, comment déconfiner, quels médicaments utiliser… Nous ne parlons pas des traitements : si nous ne voulons pas que des malades arrivent en réanimation il faut les traiter avant."
A-t-il lui-même été vacciné ? Non, mais pas pour des raisons médicales ou idéologiques. "Mon médecin m’a proposé de l’être, mais je ne veux prendre la place de personne. Mon âge fait qu’on aurait dû me vacciner dix fois, mais comme je crache le feu… Peut-être suis-je un peu irresponsable mais je ne veux pas prendre la place de quelqu’un d’autre. C'est quelque chose qui me pose problème quand il y a pénurie, c’est moral ça n’a rien de sanitaire."
"Macron traite l'écologie comme il traite les autres questions"
Dans ses "Cahiers de l'Avenie en Commun", il évoque de grandes questions écologiques. "Tout le monde est devenu écologiste, ce n’est plus la propriété d’un parti, remarquable dans le passé parce qu’ils ont été les lanceurs d’alerte quand il fallait. Mais toute la discussion, c’est de se demander comment on est écologiste. Dans le cas de Marine Le Pen, c'est l’escroquerie avec un E majuscule. Quand Emmanuel Macron a proposé qu’on réautorise les néonicotinoïdes, elle a voté pour ; lorsqu’ils ont décidé de rallonger le délai du glyphosate, elle n’était pas là pour voter contre ; et ainsi de suite."
Comment juge-t-il le bilan d’Emmanuel Macron sur le sujet ? "Il traite l’écologie comme il traite toutes les autres questions : il pense que c’est une question spécifique, il ne comprend pas que c’est un tout. Si on est en rupture, il faut être sérieux et planifier. On ne peut pas réorganiser la production, la consommation, les machines, les matériaux sans se donner de la visibilité. C’est l’appel central de notre écologie de rupture."
100 % d'énergies renouvelables avant 2030
Jean-Luc Mélenchon souhaite une énergie 100 % renouvelable, dans un délai aussi court que possible. "Si vous augmentez la consommation d’énergie, que vous n’avez pas une mécanique de sobriété, dire que vous serez à 50 % de nucléaire dans 10 ans, vous n’avez rien gagné. Par exemple, tout le monde parle du véhicule électrique mais qui va produire cette électricité ? Pour un million de véhicules électriques de plus, il faut une centrale nucléaire de plus. Ceux qui ont mis en place le nucléaire ont cru bien faire, et je pense qu’ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient. Maintenant, nous savons tous que c’est extrêmement dangereux. Je n’aime pas jouer l’affolement, mais nous sommes le seul pays au monde qui a une centrale nucléaire en amont du fleuve qui dessert la capitale ! Nos centrales sont concentrées dans des régions où il y a une industrie chimique et autre extrêmement importante. Un accident, et c’est fini. Or nous allons à l’accident pour plein de raisons ! Donc je dis : on renouvelle tout."
"Sur la date, je pense que 2030, c’est trop long [pour passer à 100 % de renouvelable]. Nous avons un savoir-faire dans notre pays : nous pouvons utiliser le thermique, l’hydrolien… En plus de tout ce qui relève de la sobriété, donc la diminution de la quantité d’énergie que nous consommons. Et nous avons de jeunes ingénieurs capables de se lancer dans cet immense travail."
Il estime que pour y parvenir, "nous avons besoin d’une mobilisation générale de la population de ce pays, de son intelligence, de sa jeune génération, parce qu’il faut arrêter ce qui est en route. Il faut changer de mode de production, parce que dans la décennie qui vient le changement climatique est irréversible, nous atteignons des points de bascule."
Au micro de Claire Servajean, dans l'émission "Une semaine en France", le neuropsychiatre Boris Cyrulnik interroge notre modèle de développement sous le prisme de la crise sanitaire actuelle. Une épreuve qui révèle, plus que jamais auparavant, les paradoxes de notre civilisation.
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Dans son dernier livre, Des âmes et des saisons. Psycho-écologie (Odile Jacob), comme dans l'ensemble de son œuvre, le neuropsychiatre, Boris Cyrulnik, se demande comment soigner les âmes. Il a exploré toutes les approches possibles, passant successivement par la psychologie, la neurologie, la psychiatrie, la psychanalyse, mais aussi l'éthologie humaine, pour ne citer qu'elles.
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Nous sommes allés beaucoup trop loin, on (notre modèle culturel tel qu'il s'est développé) a fabriqué le virus. On l'a transporté.
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On est vraiment à la croisée des chemins : ou bien il y a le chaos social et va survenir un escroc culturel qui va nous dire "Je suis votre sauveur, je sais comment il faut faire, donc votez pour moi". Soit dit en passant, vous remarquerez qu'un grand nombre de dictateurs et de régimes autoritaires ont été élus démocratiquement. C'est possible. Il y a des gens qui y pensent.
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Mais il y a une autre voie : c'est la renaissance.
Après avoir fracassé notre économie, qu'est-ce qu'on décide de faire ensuite ? On remet en place ce qui a provoqué la catastrophe, ou on cherche à vivre autrement. Alors à ce moment-là, on pourra vivre mieux. On a un choix. On est à la croisée des chemins."
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Tr.: trois niveaux : aquatique dans le ventre de la mère, sensoriel dans les bras du père, langagier ensuite ...
Gérard Miller : « Comme Pétain en 1940, ce que l’on nous dit aujourd’hui, c’est : fini de jouir » - •27 nov. 2020 / Regards
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Selon une étude, 21 % des Français seraient en état dépressif, soit deux fois plus que fin septembre, selon CoviPrev, une enquête nationale de Santé publique France. L’état psychique des Français est-il pris au sérieux ? Gérard Miller, psychanalyste, est l’invité de #LaMidinale.
Sur l’état dépressif de la société française
« Le confinement 1 et le confinement 2 n’ont rien à voir. »
« Dans le confinement 1, il y a eu beaucoup des souffrances et nul ne saurait les minimiser. Mais pour des millions de personnes, aussi paradoxal que ça a pu apparaitre, était plutôt un moment agréable d’un point de vue psychologique. »
« Dans le confinement 1, pour l’immense majorité des patients que j’avais au téléphone, j’étais frappé de voir que les gens étaient plutôt heureux. Et surtout ils pensaient au monde d’après, comme un monde meilleur où on tirerait les leçons de cette pandémie et du reste : produire plus près, avoir des médicaments sans les faire venir de Chine, travailler moins… »
« Ce confinement numéro 2 est totalement différent. Je vois les gens - y compris sur le divan - être beaucoup plus malheureux psychologiquement avec un sentiment d’avenir bouché. Et je crois que le gouvernent contribue à ça. »
« Il s’agit d’abord d’une détresse individuelle, d’abord. Les gens ont le sentiment d’être abandonnés. »
« Nous sommes lâchés par nos idéaux. »
« C’est une période psychologiquement dépressive parce qu’il n’y a plus la possibilité de croire que l’expérience douloureuse que nous traversons sera un temps soit peu prometteuse. »
« Cette période psychologiquement dépressive me rappelle la période de 1940. En 1940, au moment de la défaite, les français ont eu le sentiment qu’ils étaient lâchés de toute part (…). Pétain considérait que les souffrances qu’enduraient les Français étaient essentiellement dues qu’on avait pris trop de plaisir. Pétain était celui qui disait : fini de jouir. Est-ce que vous n’êtes pas sensible au fait que c’est exactement ça qu’on nous dit aujourd’hui. »
« Comme en 1940 on nous explique qu’il y a une culpabilité de notre part. Il y a quelque chose qui va dans le sens de la dépression. »
Sur les conséquences économiques, sociales et culturelles de la crise sanitaire
« Pour un certain nombre de gens, cette crise est une aubaine. Il y a un enrichissement insensé d’une poignée d’individus. »
« La dépression que nous connaissons aujourd’hui n’est pas seulement liée à la situation économique même si elle est une donnée essentielle. »
« Les étudiants sont par exemple à bout de souffle parce qu’ils vivent dans des conditions précaires, qu’ils n’ont plus la possibilité d’avoir ce rapport au savoir qui est un soutien dans l’existence : nous apprenons aussi pour aller mieux, pas seulement pour aller au boulot. »
« Je comprends la mobilisation des catholiques. Il y a un tel besoin de croire en ce moment, que la religion va faire un bon en avant et les églises vont se re-remplir. »
« Dans la période d’avant le Covid il y avait encore la possibilité de se raccrocher à quelques espérances. »
« Ce système s’accroche à lui-même et il ne faut pas sous estimer la peur des bien-pensants. »
« Tout est fait aujourd’hui pour que nous oublions nos espérances du premier confinement. Que nous oublions le monde d’après. »
« Je crois à l’effet d’aubaine de cette crise : certains de nos gouvernants ont intérêt à maintenir le plus longtemps possible cet état d’esprit collectif qu’on voudrait qu’on ait : avoir peur et se sentir coupable. »
« Le grand slogan du moment c’est : ne bougez pas. Sauf pour aller bosser. »
Sur la possibilité d’isoler des cas positifs au Covid
« On nous dit tester, tracer, isoler et comme on n’arrive ni à tester ni à tracer, on va isoler. »
« L’isolement va dans le sens de ce rêve d’un peuple qui ne sortirait que pour aller bosser. »
« L’isolement c’est faire en sorte qu’il n’y ait plus de collectif. ON ne peut plus manifester ni mener d’action collective. »
« L’isolement c’est l’ambition profonde de l’idéologie dominante c’est-à-dire de faire de nous des particules élémentaires séparées les unes des autres. »
Sur l’absence de prise en compte de la santé psychique des Français
« Nous vivons dans une société qui sous estime la santé psychique. »
« On parle de la destruction de l’hôpital public mais il y a un nombre incroyable de fermetures de services psychiatriques en France. »
« Notre société considère la santé psychique comme secondaire. »
« Il faut au maximum sortir en respectant les règles mais en étant furieux de les respecter. »
« Il faut garder en soi le sentiment de révolte. »
Sur l’alternative possible en 2022
« Je crains de ne pas pouvoir dire que la conséquence de cette gestion malheureuse ou complexe de la crise et plus généralement la façon dont ce gouvernement se conduit, c’est-à-dire liberticide, que ça aura comme conséquence que nous allons changer. »
La suite à lire sur www.regards.fr
110 commentaires
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Lev Plant @Rosenlev
Vendredi 13 = Vendredi THREAD
Flèche vers le bas Flèche vers le bas Pansement adhésif
Vous connaissez sûrement les premiers secours, mais est-ce que vous connaissez les Premiers Secours Psychologiques ?
Le RT est doux, pour plus de soin collectif
Flèches en cercle ouvert vers la droite et vers la gauche en sens horaire
12:10 PM · 13 nov. 2020·Twitter Web App
138 Retweets 4 Tweets cités 110 J'aime
Lev Plant @Rosenlev · 13 nov.
En réponse à @Rosenlev
Les Premiers Secours Psychologiques (PSP), c'est quoi ?
Stéthoscope
C'est une technique de réduction des risques d'apparition de trouble de stress post-traumatique (PTSD)
Index pointant vers la droite
Ils sont massivement utilisés dans le cadre du travail humanitaire et de la gestion de catastrophes
Lev Plant @Rosenlev · 13 nov.
Coche blanche en gras
Objectifs des Premiers Secours Psychologiques:
- apporter soutien et soin sans intrusion
- évaluer besoins et préoccupations et aider à y répondre
- réconfort et aide au retour au calme
- aide pour obtenir informations, services et soutien social nécessaire
Lev Plant @Rosenlev_ · 13 nov.
C'est fait pour qui ?
Index pointant vers la droite
Les PSP ont été créés par et pour les travailleurs humanitaires, mais sont tout aussi utiles aux particuliers.
On peut penser à celles et ceux travaillant en contact étroit avec le public: personnel éducatif, travail social, militantisme.
...
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Ils ne veulent pas seulement votre bien, mais aussi le "plaisir" de vos enfants...
65 commentaires
Connu / mel de PDR du 19 Oct 2020 09:00:38 -0400 selon lui, Ariane Bilheran, psychologue et écrivain française, est une spécialiste du harcèlement, de la manipulation et de la psychologie du pouvoir. Elle nous parle ici, pour ne pas dire nous alerte, sur la terrible dérive éducative qui, dans un emballage séducteur comme on sait les faire aujourd’hui, menace gravement l'équilibre psychologique de nos enfants et donc de la société à venir, si nous nous laissons emporter dans ses filets.
Transcription : Livre "L'imposture des droits sexuels. Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial" ... édité à compte d'auteur pour être indépendante. Ce qui n'est pas le cas chez les éditeurs. Avoir maîtrise pleine et entière de ses écrits. Et une diffusion internationale.
... OMS ... on ne peut pas s'appuyer sur Freud car si enfant initié à la sexualité il deviendrait inéducable. Donc on se réfère à Kinsey ??, nazi notoire. ... confusion avec l'homosexualité ... érotisation du corps de l'enfant. définition de la discrimination "on discrimine si en empèche la jouissance. ... influence des lobbies ... besoins en prévention de nos enfants ... effraction traumatique de l'enfant ... livres tendancieux qui se retrouvent dans les écoles ex /MGEN ... le planning familial rentre dans les écoles, il ne reconnaît pas d'âge ... /éducation au consentement : c'est une hérésie puis que l'enfant n'a pas la capacité au consentement éclairé pour établir son autonomie. Nous ramène à ??? ... /genre à 4 ans ça n'a aucun sens, concept tendencieux par john money apprenait la pédophilie ... patrick doucey ,?? livre la vie sexuelle des enfants, ... discours pervers puisqu'on n'arrive pas à protéger nos enfants face aux images pornographiques, nous allons les éduquer à la pornographie. Les enfants vont s'agresser entre eux, sans parler des changements de sexe ...
Ndlr : amélioration ? vérifier auprès de psys ACT
Biais introduit par la religion catholique ? vérifier ACT
Parler avec assurance de choses qu'on ne connaît pas, c'est l'ultracrépidarianisme. Explications avec le philosophe et physicien Étienne Klein.
1.5m - 13.5k - 1.1k
Transcription :
Journaliste : Laurène Gris - Montage Morgane Pottier brut.media
On est tous pour ou contre le nucléaire, les nanosciences les OGM. Mais qui d'entre nous est capable de dire ce qu'on met vraiment dans un réacteur nucléaire ? Ce qu'est une réaction de fission ? Comment ça fonctionne ? Qu'implique E=mc2 ? Qu'est-ce que c'est qu'une cellule souche, un OGM ? Personne.
L'ultracrépidarianisme, c'est un mot savant pour dire que, souvent, on parle avec assurance de choses que nous ne connaissons pas et c'est dérivé d'une locution latine qui est : "Sutor, ne supra crepidam" qui veut dire en gros que le cordonnier ne doit pas parler au-delà de la chaussure.
Moi j'ai noté cette tendance-là au tout début de l'épidémie. Je rentrais du Chili et en arrivant en France, alors que le confinement avait commencé depuis quelques jours, je voyais des tweets écrits par des personnalités politiques, parfois de très haut rang, qui commençaient par : "Je ne suis pas médecin, mais je pense..." etc. Et, après cette déclaration honnête d'incompétence, s'ensuivaient des injonctions sur ce qu'il fallait faire ou penser à propos de tel ou tel traitement. Au tout début de l'épidémie. Ça m'avait étonné qu'on puisse avoir autant d'assurance alors même qu'on vient de déclarer qu'on est incompétent.
J'ai remarqué en étudiant un peu la question que c'était une tendance savassez naturelle, qui a d'ailleurs été étudiée par des psychologues américains à la fin du 20è siècle qui s'appellent Dunning et Kruger, qui avaient remarqué que pour se rendre compte qu'on est incompétent, ben il faut être compétent. Au début, quand on découvre un nouveau champ, on se sent spontanément compétent. Par exemple, j'y connais rien en football, mais si on me demandait d'être sélectionneur de l'équipe de France de football, spontanément je dirais : "Pourquoi pas, ça a l'air simple." On s'assoit sur un banc, on fait des gestes, on crie un peu et ça doit être suffisant pour que l'équipe gagne. Et puis, en regardant les choses d'un peu plus près, on s'aperçoit que c'est beaucoup plus compliqué. Nous sommes tous appelés à être victimes de cet ultracrépidarianisme. Quand vous conversez au café avec vos amis, vous dites des choses qui vont au-delà de vos compétences. C'est tout à fait naturel dans la conversation, simplement il faut en avoir conscience, et quand on a une parole publique qui peut avoir des effets politiques importants, il faut être prudent. L'idée, c'est pas du tout de dire que chacun est contraint dans sa liberté à laisser la parole aux experts. En fait, en démocratie, n'importe qui a le droit de poser une question aux experts, de les interpeller, de les interroger. Mais c'est pas ce qui est fait là. C'est : on donne son avis sans savoir.
Livre "Le goût du vrai" a fait naître de nombreuses polémiques.
Nous avons tendance à écouter ceux qui parlent de tout. Comme s'ils nous rassuraient, comme si les gens qui ont des formes de certitude, une forme d'arrogance aussi, nous rassuraient dans une période d'incertitude. Dans les mêmes canaux de communication circulent aujourd'hui des connaissances, scientifiques ou autres, des informations, des commentaires, des opinions, des fakenews, et le fait que toutes ces choses circulent dans les mêmes canaux fait que leurs statuts respectifs, qui sont pourtant très différents, se contaminent.
Je me rends compte que les gens qui sont modérés, qui sont prudents, qui sont en quelque sorte "centristes" pour ce qui est des questions relatives à la vérité, parlent beaucoup moins que les gens qui sont extrémistes dans ces domaines. C'est un peu comme en politique : les gens qui sont aux extrêmes parlent plus que les gens qui font partie de ce qu'on appelle la majorité silencieuse. Et moi je pense que notre démocratie, pour garder de sa vivacité, a besoin que les gens modérés s'engagent passionnément. L'idée même de démocratie a à voir avec le fait qu'on puisse argumenter et s'en donner le temps, sans simplement s'imposer... s'opposer, pardon, avec des arguments assez primaires qui donnent l'impression que ce sont des arguments d'autorité qui se combattent et non pas des analyses.
"
Connue / https://twitter.com/brutofficiel/status/1301407829769633792
"
François BOCQUET a retweeté
Brut FR @brutofficiel · 3 sept.
"Je ne suis pas médecin, mais..."
Parler avec assurance de choses qu'on ne connaît pas, c'est l'ultracrépidarianism. Explications avec le philosophe et physicien @EtienneKlein
166 - 3300 - 5300
Ndlr :
- fait allusion à L'effet Dunning-Kruger ou effet de surconfiance, un biais cognitif démontré par David Dunning et Justin Kruger
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger - questionner le point sur le rapport à l'expertise (peut-on dérouler un raisonnement sans en avoir une ? En d'autres termes, peut-on parler de ce que l'on ne connaît pas ? N'est-ce pas ce que fait souvent le médiateur ou le journaliste en rapportant les propos d'un tiers ?) et publier dans centristes insoumis ACT
Suite de l'épisode 1 : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Pt5Gcg
Pédocriminalité
Deuxième épisode de notre plongée dans une affaire vertigineuse, l’affaire Jeffrey Epstein. Une affaire qui montre le silence d’une caste, la “jet set”, “le gotha”, qui était consciente des agissements de ce pédocriminel et qui a parfois aussi participé à ses folles fêtes. Têtes couronnées, financiers internationaux, scientifiques, intellectuels, participant à un délire où le pouvoir et le vice font bon ménage.
Et dans ce deuxième épisode, nous quittons les États-Unis pour nous rendre dans un autre pays ou les horreurs d'Epstein se sont déroulées en toute impunité : La France.
Un personnage central dans le réseau français du pédocriminel américain : Jean-Luc Brunel, qui apparait de manière très marquée dans le fameux carnet de Jeffrey Epstein, remis aux médias par son ancien majordome.
Non seulement il aurait trouvé des filles pour Jeffrey, mais il est lui aussi accusé d'avoir violé des jeunes femmes après les avoir droguées. Nous avons pu parler à l'avocate et à l'une des survivantes de l'agression et du viol de Jean-Luc Brunel, qui nous livre un témoignage glaçant.
Puis nous revenons avec Mié Kohiyama, présidente de l'association "moi aussi amnésie" sur la question de l'amnésie traumatique; un mécanisme qui fait que les victimes de viol parfois enfouissent dans leur mémoire cette agression, et qui ressort et leur explose au visage des années plus tard, qui rendent compliqué les procès contre ces prédateurs sexuels.
Blog : Le blog de Arielle KIES
mots-clés Blanquer confinement continuité pédagogique coronavirus éducation nationale enseignement à distance ENT journal de confinement ma vie de prof pédagogie surveillance
Jean-Michel Blanquer a assuré la semaine dernière que tout était prêt pour l’enseignement à distance, mais les enseignants n’en avaient même pas été informés. Nous ne devions donc pas compter dans ce dispositif ? Ou bien nous n’étions attendus que comme « petites mains » de son plan génial ? Malaise.
...
l’institution retrouve de sa vigueur, la grande surveillance va tenter de se mettre en place. L'institution n'est pas bienveillante. L'institution n'a aucune notion de la confiance. L'institution est aveugle et méfiante.
...
Et puis tout d’un coup j’ai mal au dos. Grosse montée d’angoisse. Je devrais sortir, mais, dehors, c’est tellement désespérant.
J’imagine une « manifestation fantôme » : nous irions à notre tour déposer nos pancartes, nos gilets jaunes, sur une place, au pied des arbres. Demain?
Denis Cheissoux a aimé
Anne-Charlotte Dupond
@ACDupond
Très intéressante interview de @CynthiaFleury
à propos de la réussite professionnelle : "l'injonction à la réussite provoque une aliénation sociale et psychique" https://business.lesechos.fr/amp/01/332801.php?__twitter_impression=true
8:08 AM · 2 mai 2020·Twitter for Android
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Les contraintes spécifiques des apprentissages scolaires
André Tricot 1
1 CLLE-LTC - Cognition, Langues, Langage, Ergonomie
Domaine :
- Sciences cognitives / Psychologie
- Sciences de l'Homme et Société / Education
Contributeur : André Tricot andre.tricot@univ-montp3.fr
Soumis le : samedi 4 novembre 2017 - 20:01:34
Dernière modification le : lundi 2 décembre 2019 - 17:06:13
Document(s) archivé(s) le : lundi 5 février 2018 - 12:25:13
Connu / https://twitter.com/olivier_rey/status/1247556671217467398
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Olivier Rey @olivier_rey
Un texte simple mais remarquable d'André Tricot sur ce qui fait la spécificité de ce qu'on apprend à l'école par rapport aux autres apprentissages : #LireLaRechercheEnEducation 6:07 PM · 7 avr. 2020·Twitter Web App 114 Retweets 156 J'aime
alain POTHET @Apothet · 7 avr. En réponse à @olivier_rey
Lecture indispensable pour mieux comprendre tous les obstacles à la continuité pédagogique qui privilégie avant tout les apprentissages scolaires au dépend des apprentissages adaptatifs. A méditer pour re-inventer notre Ecole.
Cedric Pusset @cedricpusset · 22h
Je n'ai pas bien compris en quoi c'était un problème, si vous pouvez m'éclairer.
4 réponses de plus
Stéphane SALAMA @SalamaStephane · 8 avr.
En réponse à @olivier_rey J'adore @andre_tricot , tout ce que j'ai lu ou vu (au travers de ses conférences) de lui m'a toujours fait énormément progresser dans la vision de mon métier et dans l'analyse de ma pratique. Propos clairs, documentés et d'une grande finesse ... !
Ludovic Miseur @LudovicMiseur · 7 avr.
En réponse à @olivier_rey
Cette lecture me conforterait alors à poursuivre les apprentissages à distance, non pas tant dans le seul but scolaire, mais pour développer des compétences numériques et d'agilité dont la société a besoin.
1pact @1pactasbl · 8 avr.
Serait curieux de voir le tableau final avec les 7 registres augmenté d'une colonne "apprentissage à distance". Tu te sens de la proposer?
1 réponse de plus
Laurent Techer @LaurentTecher1 · 8 avr.
En réponse à @olivier_rey Dense mais tellement intéressant.
Un regard pour aborder un virage didactique peut-être, pédagogique sûrement.
Manu Musial @ManuMusial · 23h
et pour donner plus de perspective à ce texte, n'hésitez à lire cet ouvrage :
https://deboecksuperieur.com/auteur/manuel-musial
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La crise de la COVID-19 génère une mobilisation planétaire. Pourrait-on s’en inspirer pour créer un mouvement face à l’urgence climatique?
Photo : Radio-Canada / François Dubuc
Pour la chercheuse en psychologie sociale et environnementale de l’UQAM Anne-Sophie Gousse-Lessard, une partie des militants qui se mobilisent présentement pourraient possiblement transférer leurs énergies vers la cause climatique une fois le tumulte de la pandémie apaisé.
Elle estime toutefois que l’imminence du danger relié à la COVID-19 en fait un sujet qui mobilise plus naturellement que les changements climatiques. Elle rappelle que les changements climatiques sont parfois jugés trop lointains pour provoquer des inquiétudes et des actions chez une part importante de la société.
À écouter aussi :
- COVID-19 : à la recherche de traitements
- Les forêts face aux changements climatiques https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1416209/biodiversite-foresterie-environnement-vegetation-climat
- La petite vie cachée des lacs gelés
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1247957845775208448
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 20h
"#Climat : la mobilisation face à la COVID-19 comme inspiration?"
.#COVID19 #COVIDー19 #ActionClimatique - 0 - 1 - 0
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Depuis des siècles, la question de l’altruisme se pose dans l’humanité. Psychologues, philosophes, anthropologues, biologistes, neurologues, se penchent sur les raisons qui poussent un individu — humain et non humain — à aider un autre individu. Dans quelles conditions cette aide peut...
L’éco-anxiété, déprime liée à la dégradation continue de l’environnement, touche de plus en plus de citoyens. Quelles solutions pour s’en sortir ? Reporterre a posé la question à des psychologues et des éco-thérapeutes.
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les éco-anxieux ou les climato-déprimés ... Un engouement qui agace Jean-Pierre le Danff, psychothérapeute et spécialiste du sujet ... ressentent aussi de la tristesse et de la colère ... « souffrance écologique », qui se rapproche de la solastalgie ...
Éco-anxiété, solastalgie, psychoterratie… la crise du climat est à l’origine de maux inédits. Et parfois d’une prise de conscience radicale.
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Alice Desbiolles, médecin de santé publique, est spécialisée en santé environnementale. Elle connaît bien ce processus. Dans son travail, elle est de plus en plus souvent confrontée aux multiples émotions de patients envahis par les problèmes liés à l’urgence climatique. Sans pouvoir les rassurer sur l’état du monde, elle tient à les rassurer sur leur état à eux. Selon elle, être anxieux est une réaction parfaitement rationnelle. C’est l’inverse qui serait anormal. Par ailleurs, elle constate que cet état qui accompagne généralement le pic de conscientisation peut aussi être un levier. « L’organisme réagit au stress. Si ce dernier est aigu, il peut être considéré comme positif, car il nous prépare à l’action. »
Mais Alice Desbiolles reconnaît que ce n’est pas toujours le cas. « Le problème, c’est quand le stress devient chronique. Il y a alors un risque de dépression et, sur le volet somatique, cela peut déclencher des problèmes d’insomnie, de céphalées, des troubles cardio-vasculaires... » Au terme d’« éco-anxiété » qui fleurit dans les médias, Alice Desbiolles préfère celui de « solastalgie », moins réducteur. Car ceux qui prennent conscience du collapse ne ressentent pas uniquement de l’anxiété. Leur panel d’émotions est bien plus large.
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analogie avec les cinq étapes du deuil. Dans l’ordre, ou le désordre, tout le monde devra d’abord sortir du déni (non, la chose n’existe pas...), puis affronter la colère (quand je découvre l’ampleur du scandale...), la négociation (en est-on bien sûr ?), la dépression (l’éco-anxiété), pour, à la fin, et avec de possibles rechutes, connaître l’acceptation qui permet de passer à l’action.
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Ce n’est pas le modèle adopté par le psychologue Pierre-Éric Sutter, cofondateur avec Loïc Steffan et Dylan Michot de l’Observatoire des vécus du collapse, lequel a récemment conduit une étude auprès de 1 600 personnes vivant en France pour savoir, d’un point de vue psychologique mais aussi sociologique, comment ils vivent l’évolution des enjeux écologiques ou environnementaux. Lui privilégie une grille de lecture comprenant quatre sociotypes également inspirés par une intuition de Pablo Servigne. Ce canevas croise états émotionnels et postures conatives. Ainsi, on trouve :
le pessimiste-passif (« À quoi bon, tout est foutu »),
l’optimiste-passif, qui peut être « collapsophobe » (« la science va bien nous tirer de là »)
le pessimiste-actif (le survivaliste qui vise l’autonomie)
et, enfin, l’optimiste-actif.
C’est dans cette quatrième et dernière catégorie qu’on trouve les néotransitionneurs. L’optimiste-actif admet l’avènement du collapse mais il choisit de s’y préparer activement, pour lui mais aussi pour toute la communauté, avec le souhait de mettre en place un système alternatif.
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Interview de Vincent Mignerot, président de l'association Adrastia http://adrastia.org/ ; https://www.youtube.com/channel/UCprmhr8rfvlFpuSmv-QOEgA
Vidéo diffusée en direct le 20/09/2017 à 18h.
Catégorie Actualités et politique 122 commentaires
Transcription : ... l'assocation a fait le choix de croire en la science. ... informer, aménager (il n'y a pas de solutions) ... sobriété. Lien énergie - PIB (équation de Kaya) ... 11:13 ... psycho-anthropologie ... 5 millions d'êtres humains avant l'holocène ... dégradations écologiques ...
Ndlr : vérifier que pas déjà v+i+t ACT
Connues / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?p_PWNA
Thomas #NoFakeScience (post-publication) auf Twitter: "Aller ... Puisque personne ne lit les sources :https://t.co/xBh2aDK8xehttps://t.co/cvNGsTNBw0Pour les ONG ⤵️https://t.co/XPObEpg8Lw… https://t.co/M05XEvi4Np"
Thomas #NoFakeScience (post-publication) @Thomas_Auriel · 7h En réponse à @HPeskine @ThierrySalomon et 3 autres
Aller ... Puisque personne ne lit les sources :
https://who.int/topics/accidents_radiation/faqs-fukushima-5years/fr/
https://unscear.org/unscear/en/publications/2013_1.html
Pour les ONG
https://who.int/bulletin/volumes/93/9/14-146498-ab/fr/
Fukushima, cinq ans après – questions-réponses
Questions-réponses sur les principales conséquences de la catastrophe de Fukushina pour la santé publique-who.int
-> Résumé de ce que j'ai compris
2 morts directs après le tsunami. Aucun mort immédiat des suites des radiations. Étude en cours sur les effets à long terme des radiations ? Sur les autres effets sur la santé, détresse psychologique pour ~15% de la population ???
=> vérifier ACT
Doit-on vraiment réinscrire les enfants au cirque, ou ne serait-il pas plus judicieux de leur faire suivre une formation en irrigation?
... nous sommes désormais majoritaires à avoir pris conscience de l'urgence des dangers qui menacent les écosystèmes. ... Et pourtant, on va au travail, on regarde des séries, on prend des apéros, on est plus ou moins motivé·es par la rentrée. Bref, la vie continue son cours. ... Contradiction de l'esprit humain ... nous sommes paumé·es –d'autant plus d'ailleurs que nous n'avons pas d'exemple dans l'histoire pour réagir. ...