Pollutions marines
Parmi les rebuts gisant au fond des océans, on trouve aussi des déchets radioactifs. Plusieurs pays, dont la France, ont contribué à leur immersion dans l’Atlantique. Si les sites sont bien répertoriés, ils ne sont désormais plus surveillés.
De 1946 à 1983, la communauté scientifique a jugé que déposer des déchets radioactifs sur les fonds marins était une « solution sûre », « car la dilution et la durée présumée d’isolement apportées par le milieu marin étaient suffisantes », retrace l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Cet établissement public à caractère industriel et commercial, chargé de la gestion des déchets radioactifs en France, réalise régulièrement l’inventaire national des matières et déchets radioactifs [1].
... le Conseil de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a obligé les pays membres à se soumettre aux directives et à la surveillance de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN). En 1972, la convention de Londres interdit l’immersion de déchets fortement radioactifs. Un moratoire sur l’immersion des déchets est adopté en 1983, dans l’attente d’un examen global de la question. En 1993, les pays signataires décident d’interdire l’immersion de déchets radioactifs dans la mer, « davantage pour des raisons morales que scientifiques », ajoute Émilie Grandidier, chargée de communication à l’Andra
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Le dépotoir le plus proche des côtes françaises, la fosse des Casquets, à 15 km au nord-ouest du cap de La Hague (Manche), n’a donc paradoxalement pas été alimenté par la France. Mais par le Royaume-Uni et la Belgique, de 1949 à 1966, avant que l’AEN n’encadre les opérations.
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En 2000, Greenpeace a envoyé un drone explorer et filmer les fonds marins de la fosse des Casquets. Les images rapportées sont celles d’une effrayante décharge
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dans la Manche, via un pipeline long de 4 km qui s’enfonce à une soixantaine de mètres sous la mer, la centrale de retraitement des déchets nucléaires d’Orano à La Hague (Manche) continue à rejeter chaque année des liquides radioactifs « après traitement éventuel » [2]. En 2019, 609 432 mètres cube de ces liquides ont été déversés en mer.
Symposium international sur le démantèlement des centrales nucléaires
L'expérience suisse en matière de démantèlement de réacteurs commerciaux a commencé en 2020 avec la centrale nucléaire de Mühleberg. L’expérience en matière de gestion des déchets radioactifs est au stade exploratoire concernant le lieu de dépôt définitif. Afin de préparer au mieux cette importante étape, Noé21 (ONG genevoise reconnue d'utilité publique)
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le programme complet + inscription https://d52403b6-2253-4d67-b1bb-391f1f50a68d.filesusr.com/ugd/b1c958_896160b031004d72ae968ea14dd026b9.pdf
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extraits :
DÉMANTÈLEMENTS À L'INTERNATIONAL Joseph Boucau – Directeur global Démantèlement et gestion des déchets à Westinghouse Electric Company [à confirmer]
GESTION DES DÉCHETS Marcos Buser – Géologue, ancien membre de la Commission
fédérale de sécurité nucléaire ; Walter Wildi – Géologue, professeur honoraire à l’Université de Genève, ancien Président de la Commission pour la sécurité des installations nucléaires
GOUVERNANCE DU DÉMANTÈLEMENT Table ronde sur le défi de la gestion sur la longue
FINANCEMENT DU DÉMANTÈLEMENT Ben Wealer – Économiste, chercheur associé en économie du nucléaire au Berlin Institute of Technology
TABLE RONDE DE CLÔTURE La comparaison internationale, un outil d'amélioration ?
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Connu / https://wegreen.fr/post/191652
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Thibault Faraüs a partagé un post dans le groupe Nucléaire & Renouvelables
Il y a 4 heures - Public
L'ONG écolo et antinucléaire suisse Noé21 ... La Suisse a voté l'interdiction de construction de nouveaux réacteurs nucléaires en 2017, il s'agit maintenant de penser concrètement la sortie du nucléaire ! ... sera également diffusé sur YouTube, avec traduction simultanée allemand-français
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Ndlr : Inscrit et suivie en partie, vidéos diffusées ? ACTR
Invitée de France Info lundi matin, jour anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie a vanté les mérites du nucléaire, "énergie décarbonée". Delphine Batho a par ailleurs affirmé que le renoncement de l'Allemagne au nucléaire avait fait "monter ses émissions de CO2". Vrai ou faux ?
Faux.
Car le nucléaire, ce ne sont pas que les centrales, c'est toute une filière : il faut extraire l'uranium, l'enrichir, le transporter, construire les centrales — et la fabrication du béton produit énormément de gaz carbonique.
Un ancien cadre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Daniel Weisser, a compilé 103 études rédigées dans le monde entier, sur l'empreinte carbone des différentes énergies. En moyenne, chaque kilowatt/heure d'électricité nucléaire produit rejette 66 grammes de CO2 dans l'atmosphère. C'est beaucoup moins que les centrales à gaz naturel (près de 500 gr) ou les centrales à charbon (autour d'un kilo). Mais cela reste deux fois plus que l'énergie solaire (32 gr) ou les éoliennes offshore (9 gr).
Parler d'énergie "décarbonée" est donc un abus de langage, un greenwahsing entretenu par Delphine Batho mais initié par Nicolas Sarbozy en 2007. Si on ne "verdit" pas le nucléaire, on exportera moins facilement nos centrales atomiques. Et on n'atteindra pas notre objectif de 23 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2020.
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Enfin, concernant la tendance générale des pouvoirs politiques à "verdir" l'énergie nucléaire, nous n'évoquons ici — car c'est le sujet de cette interview — que les gaz à effet de serre. Il ne faut pas oublier l'ensemble des éléments polluants utilisés par la filière nucléaire, et ce qu'elle laisse commé héritage aux générations futures : rappelons que de l'uranium usagé reste dangereux durant plusieurs centaines de milliers d'années.
Film URANIUM EN LIMOUSIN de Thierry LAMIREAU - •1 avr. 2016 / Thierry LAMIREAU
9 757 vues - 132 - 11 - 50 abonnés
Ce film retrace l'histoire de l'exploitation minière de l'uranium en LIMOUSIN, depuis l'après-guerre jusqu'aux stockages de déchets radioactifs tels que l'uranium "appauvri". 50 millions de tonnes de "résidus de traitement", 200 kilomètres de galeries et des millions de "stériles" ne peuvent laisser l'environnement indemne. Ces déchets contiennent plus de 80% de la radioactivité initiale du minerai et rendent cette radioactivité susceptible de dispersion contrairement à la gangue minérale initiale.L'infiltration des eaux entraîne les radioéléments dont certains sont classés parmi les plus radiotoxiques. Les vents dispersent le gaz radioactif RADON et soumettent les populations environnantes aux doses radioactives. C'est remettre aux générations futures la responsabilité de la gestion de ces sites dont la radioactivité restera augmentée pour 4,5 milliards d'années !...L'auteur du documentaire, Thierry LAMIREAU, a tourné SEUL et a dû gérer pour la première fois l'utilisation d'une caméra professionnelle, le son, l'image, l'éclairage, l'enquête, les menaces de mort et les très nombreuses irradiations successives qui ont induit de graves pathologies à partir de 2001 alors que les rushes avaient été tournés entre début 1992 et fin 1993. Une réalisation effectuée après la CENSURE d'une équipe de l'émission "Envoyé Spécial" (FRANCE 2) en juin 1992 sous pression de COGEMA (AREVA et ORANO GROUP maintenant) et des services du ministère de l'Industrie sous la direction de DSK ! Ce film n'aurait JAMAIS dû être tourné par un simple citoyen mais par des journalistes courageux...Méfions-nous de ceux qui AUJOURD'HUI se présentent en gestionnaires rigoureux pour DEMAIN alors que nous devons faire face à leur catastrophique imprévoyance d'HIER. Thierry LAMIREAU
26 commentaires
Il y a 2 semainesPlus / NOMADES PRO
436 - 0 - 0 - 1 - 1 commentaire
Roland Pfefferkorn Il y a 2 semaines
excellent documentaire !
Quand arrêterons-nous la folie nucléaire et ceux qui décident sur le dos de presque tout le monde ?
Connue / https://wegreen.fr/post/190198
Par un miracle de la pensée moderne, le nucléaire, jadis ennemi numéro un des combats écologistes, a changé de statut. Vantant avec ferveur son côté vert et bas-carbone, la filière doit malgré tout faire avec un point noir de taille : l’insolvable question des déchets dangereux qu’elle produit en masse.
A Bure, dans la Meuse, un projet au long cours d’enfouissement ne cesse d’alimenter les débats. Depuis des années, et malgré des moyens colossaux (tant politiques qu’économiques, policiers ou de communication) déployés par l’industrie, la résistance au projet tient bon, s’organise, tente de maintenir en vie l’une des plus anciennes luttes environnementales de notre pays.
Une BD raconte aujourd’hui les coulisses de ce bras-de-fer inégal. Thomas Rozec interroge Cécile Guillard, Gaspard d’Allens et Pierre Bonneau, auteur·ice·s de la bande dessinée « Cent Mille Ans » (La Revue Dessinée / Seuil).
CRÉDITS
Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en décembre 2020. Réalisation : Geoffrey Puig. Production et édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Connu / https://twitter.com/LaRevueDessinee/status/1339497651595862017
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La Revue Dessinée @LaRevueDessinee
« Cent mille ans » c'est notre dernier livre d'enquête qui déterre le projet titanesque d'enfouissement des déchets nucléaires à #Bure. Microphone de studio
Les trois auteur·ice·s sont au micro de @thomrozec pour vous dévoiler les dessous de ce bras-de-fer inégal.
10:08 AM · 17 déc. 2020·- 12 Retweets 1 Tweet cité 18 J'aime
Greenpeace Poitiers @86Greenpeace · 5 min
En réponse à @LaRevueDessinee et @thomrozec
intéressant car met en avant la #SobriétéÉnergétique à cause des délais trop longs -> FAUSSE solution de l'#ÉnergieNucléaire pour faire face à l'#UrgenceClimatique++
(dommage / la pub au début du reportage :-(
#Bure #Cigeo #SociétéMilitaire #Écologie #ChangementClimatique #Climat
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Ndlr : intéressant car met en avant la sobriété à cause des délais, donc fausse solution de l'énergie nucléaire pour faire face à l'urgence climatique ++
(dommage qu'il y a de la pub au début et à la fin du reportage :-(
Planète Déchets et recyclage - Temps de Lecture 1 min.
Le sort de cette mine, située sous l’importante nappe phréatique d’Alsace et qui renferme encore 42 000 tonnes de déchets dangereux, est sujet à polémique depuis des années.
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Connu / https://twitter.com/BUREaCuire/status/1351148668829786112
Dans le Sahara, des déchets radioactifs français sont toujours enfouis dans le sable, 60 ans après les campagnes d'essais nucléaires.
France 3
Jean-Claude Hervieux était au cœur des essais nucléaires français en Algérie. L'ingénieur a assisté à neuf tirs sur 17, et en a gardé des dizaines de photos. De 1957 à 1967, deux bases ont été installées dans le Sahara. Sur place, lors de premiers tirs, l'armée française va étudier l'impact de la bombe. "On a vu, autour du point zéro, tout un enchevêtrement de déchets", explique Jean-ClaudeHervieux.
Un dossier secret défense
En 1966, la France démantèle ses installations. Avant de partir, les militaires enfouissent dans le sable, à faible profondeur, des avions contaminés par la radioactivité. À Lyon (Rhône), l'association ICAN et l'observatoire des armements ont eu accès à un dossier secret défense qui met en lumière la présence de matériel enfoui dans le Sahara. 54 ans après le dernier tir, on ignore encore la quantité de déchets et leur emplacement.
... Mercredi 2 décembre 2020, l’information judiciaire visant dix personnes de la mobilisation antinucléaire contre le projet d’enfouissement des déchets radioactifs Cigéo à Bure (Meuse) pour des motifs variés — participation à un attroupement après sommation, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit, détention en bande organisée de produit incendiaire, dégradation d’un bien d’autrui par un moyen dangereux, etc. — a été close, après trois ans et demi d’une surveillance et d’une répression hors normes.
Ces images n’ont jamais été montrées : elles dévoilent, derrière les barbelés, les montagnes de déchets radioactifs issus de l’industrie électro-nucléaire qui s’entassent en France. De Narbonne à La Hague, de Bessines à Marcoule, en passant par la gare de Valognes, ces déchets sont entreposés dans des bassins, sous des hangars, sous des buttes ou à ciel ouvert, sur des sites vulnérables. Voilà la réalité des déchets nucléaires que l’industrie ne veut pas montrer mais qui nous concerne toutes et tous : ces sites sont à côté de chez vous.
l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a rendu un avis portant sur la classification de substances radioactives en « matières » ou en « déchets ». La nuance entre ces deux concepts porte sur le caractère valorisable à court ou moyen terme des premières, là où les secondes, sans utilité identifiée, doivent faire l’objet de provisions financières et de recherche et développement portant sur leur gestion à long terme (stockage définitif).
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débat de longue date : des substances non valorisées, mais théoriquement valorisables bien qu’aucun projet de valorisation ne soit mis en œuvre ... C’est à cette question que vient de répondre l’ASN, notamment concernant l’uranium appauvri. L’inventaire français de ce sous-produit du procédé d’enrichissement de l’uranium s’établit à plus de 300 000 tonnes, entreposées dans des installations de surface dans la Haute-Vienne et dans la Drôme. Cet inventaire s’enrichit de cinq à dix mille tonnes par an, et un flux d’une centaine de tonnes par an en est soutiré pour produire le combustible MOx, combustible fabriqué à partir de plutonium recyclé et d’uranium appauvri. ... l’accumulation d’uranium appauvri est plus rapide que sa consommation. La réelle perspective de l’uranium appauvri passe par les réacteurs dits « surgénérateurs de génération IV ». Dans de tels réacteurs, l’uranium 238 n’est plus un simple substrat, il est activement converti en plutonium pour à son tour devenir une source d’énergie. Ces réacteurs, encore futuristes (Phénix, Superphénix, en étaient les précurseurs en France) peuvent donc produire, grâce à cet uranium appauvri, davantage de plutonium qu’ils n’en consomment. Et libérer une considérable manne énergétique. ... En conséquence, l’ASN estime indispensable qu’une quantité substantielle d’uranium appauvri soit requalifiée, dès à présent, en déchet radioactif ... Le potentiel énergétique perdu au travers de ces cent mille tonnes d’uranium requalifiées de « déchets » atteint 200 milliards de tep, soit quelques siècles de consommation d’énergie et quelques millénaires d’électricité. ... nécessiterait la construction d’un parc de réacteurs nucléaires surgénérateurs, un parc de 4ème génération (le parc actuel appartient à la 2è, l’EPR et ses concurrents à la 3è).
Des scénarios de déploiement d’un tel parc en France existent, comme dans ce rapport exhumé du site du CEA par Alexis Quentin, dans un thread sur Twitter https://twitter.com/AStrochnis/status/1316680079703977984. -> L'avis ASN se base sur un rapport du CEA disponible ici : https://asn.fr/Media/Files/00-PNGMDR/PNGMDR-2016-2018/Inventaire-prospectif-entre-2016-et-2100-des-matieres-et-des-dechets-radioactifs-produits-par-le-parc-francais-selon-differents-scenarios-d-evolution-avec-evaluation-de-l-emprise-au-stockage
...
cette stratégie n’a pas la cote. À la fois pour des raisons techniques, économiques et politiques. ... Techniques, car l’industrie nucléaire française revient de loin et sera potentiellement déjà en peine de renouveler le parc https://www.sfen.org/sites/default/files/public/atoms/files/note_avril_renouvellement_du_parc.pdf ... Économiques, car le véritable atout des réacteurs surgénérateurs n’est pas d’utiliser l’uranium appauvri, mais de l’utiliser à la place de l’uranium naturel, avec bien plus d’énergie tirée d’une tonne de matière. Or, en raison du prix de marché de l’uranium qui demeure bas depuis une dizaine d’années, le coût élevé d’un surgénérateur est loin d’être compensé par l’économie d’uranium.
Enfin, politique, puisqu’il est difficile de promouvoir le nouveau nucléaire ... L’argument économique fut celui avancé par le CEA et EDF pour suspendre le projet ASTRID https://lenergeek.com/2019/08/30/astrid-nucleaire-dechets-raphael-schellenberger/, et l’argument politique explique l’absence de soutien… politique, pour ce projet. Or, si l’on désire un jour profiter de ce gisement d’énergie déjà sur étagère (énergie très peu carbonée, rappelleront des gens soucieux du climat !) que représente cet uranium que l’on veut rebaptiser « déchet », il faudra en venir aux surgénérateurs. Il faudra une ambition des acteurs industriels et un soutien des acteurs institutionnels et politiques. À courte échéance ou dans 50 ans, il n’est pas question ici d’en juger, mais elle sera nécessaire. Sans cela, l’ASN aura eu raison de tourner le dos à ces ressources ; et plus on attendra, plus risque de s’installer dans les esprits l’idée que l’uranium appauvri est un déchet que l’on ne valorisera jamais – en dépit de son potentiel.
...
demander à ce que soit garantie la réversibilité d’un entreposage de longue durée ou d’un stockage de l’uranium appauvri. Ou, pourquoi pas, pour appeler politiques et industriels à plus d’ambition dans la surgénération !
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 14:53 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
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l'EPR de Flamanville (démarré en 2007 et dont le démarrage était annoncé pour 2012, puis 2018 et maintenant 2023). Alors vous comprendrez que je préfère ne pas miser plus que ça sur cette technologie car même en considérant votre point de vue (on installe du nuk) je suis peu optimiste quant aux capacités de la France de remplacer les 14 réacteurs de 2eme génération qu'elle va fermer d'ici 2035 par des EPR... Enfin, les règles de trois ce n'est pas suffisant et vous le savez j'en suis sûre.
"
Je vous mets ici la contribution de la France Insoumise au débat du dernier Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR) qui a eu lieu d'Avril à Septembre 2019.
Type de fichier joint : acrobat
Cahier_d_Acteur_n_53_France_Insoumise_1.pdf
705.10 KB
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 25/10/20 à 15:37 de Elisa S. (livret espace/défense) (livret énergie de LFI)
Connu / https://wegreen.fr/post/187674
29 259 vues - 2,5 k - 42 - 83 k abonnés
Dans cette quatrième vidéo sur les déchets radioactifs, je vous parle enfin du mode préférentielle pour la gestion à long terme (sur des dizaines de milliers d'années) des déchets radioactifs les plus dangereux: le stockage géologique profond. Après un résumé rapide des épisodes précédents, je rappelle la problématique: Comment s’assurer que la radioactivité des déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue ne présente pas de risques pour l’environnement et les sociétés humaines sur le long terme.
Je présente les principes généraux du stockage géologique profond avant d'exposer la fascinante anecdote des réacteurs naturels d'Oklo (10:28). Je me concentre ensuite le projet Cigéo: le projet français de stockage géologique profond (14:22). J'y aborde pleins d'aspects différents: refroidissement des colis (17:33), impacts des fuites de radionucléides (22:26) ou encore la question de la mémoire (24:42). Je prends aussi le temps d'expliquer l'impact de ce stockage sur les émissions de CO2 du nucléaire (32:40) et je touche quelques mots des opposants et de Greenpeace en particulier (35:39) avant de conclure (39:00).
Vous trouverez des détails sur des alternatives au stockage géologique profond, ce qu'on pourrait faire en cas de problème majeur, la problématique du dégagement d'hydrogène, des incendies, des déchets bitumineux et quelques minutes sur la situation dans le monde dans la vidéo annexe: https://youtu.be/_GvOOfDA-E0
Sources détaillées et informations complémentaires ici: https://www.lereveilleur.com/le-stockage-geologique-profond-des-dechets-radioactifs/
Le texte de la vidéo est disponible ici: https://docs.google.com/document/d/18WG3JjczYmjxL0vrVWPZ9RnCMoPZ3oTmuaKawjtwnBY/edit%3Fusp%3Dsharing
Merci à Tristan Kamin (https://twitter.com/TristanKamin) qui m'a aidé sur quelques points techniques et a relu mon script. Merci à l'ANDRA qui a pris le temps de répondre à mes questions et de relire le script. Merci également à Mikaël C., Aurélien C., Carole C., Damien H., Paul E. et Aurélien D. pour la relecture du script !
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Catégorie Éducation 641 commentaires
Épinglé par Le Réveilleur il y a 3 mois (modifié)
Erreur !
23:00 Je dis que la dose maximum en surface sera de l'ordre du millionième de la radioactivité naturelle. Or, la radioactivité naturelle est de quelques mSv/an et on voit que la dose maximale se rapproche du microsievert/an donc du millionième de sievert/an mais du millième de la radioactivité naturelle !
J'aurais donc dû dire millième au lieu de millionième. Une erreur d'un facteur 1000 ! (qui ne change pas le message lui-même, ça reste faible devant la radioactivité naturelle).
En plus, je l'ai changé au dernier moment, lors d'une énième relecture en pensant m'être planté...
Merci au commentaire qui m'a pointé l'erreur du doigt !
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Le Temps de Cerveau Disponible il y a 1 mois
Accuser greenpeace de vouloir laisser la charge des déchets, après avoir fait ta pub sur le stockage sur ta chaine de lobbyiste pro-nucléaire c'est croquignolesque.
Les pro-nucléaires ça ose tout, ça à ça qu'on les reconnait....
Le Réveilleur il y a 1 mois
@Le Temps de Cerveau Disponible Bah je n'invente rien. Il prône le stockage en surface qui nécessite une surveillance ad vitam aeternam... Donc il milite pour laisser la charge sur les générations futures.
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Frédéric Glédel il y a 1 mois
comme dit dans la vidéo il ne s'agit pas d'être pro ou anti nucléaire, il s'agit de traiter un problème de déchets qui existent déjà, donc le "pronucléaire...." est hors sujet. Est-ce que GP propose autre chose que le stockage en surface ? non, donc cette surveillance restera aux générations futures (à moins que vous ayez un lien prouvant que GP est pour autre chose). Par contre que le temps de refroidissement en surface soit de 60 à 80 ans pose un gros problème vu que nous allons plutôt vers une période de décroissance énergétique et économique. GP a tort de s'opposer à Cigéo mais peut-être que ce site ne servira jamais (pour d'autres raisons que de plaire politiquement aux écolos)
SwAY256 il y a 1 mois
@Le Temps de Cerveau Disponible Quel belle argumentation ...
Olivier R il y a 1 jour (modifié)
@Frédéric Glédel "les écolos" c'est un terme très amalgamant dans votre phrase. Greenpeace ne représente pas "les écolos", et derrière le mot "écologie" il y a plein de choses différentes. C'est d'abord une science (celle des écologues), c'est aussi quand on parle d'écologistes un souci citoyen pour la protection de la nature (faune, flore), pour certains c'est juste "manger saint", santé et bien-être individuel.
Tout dénigrer derrière le mot "écolo" c'est le procédé de l'homme de paille.
Moi je m'intéresse à l'écologie en tant que science, je suis soucieux de la protection d'espaces naturels, de flore et de faune, et je pense aussi que Cigeo est la meilleure solution disponible pour les déchets.
Frédéric Glédel il y a 1 jour
@Olivier R je suis d'accord avec vous, mais dans mon idée, au moment j'ai dit écolos, il s'agissait plus de l'image que les politiques sa faisaient des "écolos", image dans laquelle gp et consorts sont "sûrement" surreprésentés car très actifs
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Ndlr : un lfi-e (lf) /mel du 25/3 :
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[~10:25] au moment où le présentateur parle des réacteurs nucléaires naturels du Gabon. Il y a là une véritable arnaque.
Il dit : ces réacteurs ont environ 2 milliards d’années. Vrai. Il dit qu’il ont généré le “méchant” plutonium parmi d’autres “aussi méchants produits”. Vrai. Il dit encore que ce plutonium (sans citer que c’est le 239) n’a pas migré : il n’a pas bougé de plus de quelques cm depuis cette époque. Sa conclusion : on peut l’enfouir car il ne bougera pas.
L’arnaque réside dans l'affirmation que le Pu239 de ces réacteurs naturels n’a pas migré, du fait ce je ne sais quel phénomène. En réalité, il y a belle lurette qu’il n’y en avait plus ; quelque chose qui n’existe plus ne peut pas migrer, sinon cela n’a pas de sens. En effet un petit calcul basique montre que la radioactivité de ce Pu239 (période 24.000 ans) créé il y a 2 milliards d’années a été divisée par 1000 (1024 en réalité, mais simplifions) au bout de 240.000 ans, soit 10 périodes, puis par 1.000.000 au bout de 2.400.000 ans, soit 20 périodes. Il commence à ne plus en rester beaucoup.
Poursuivons le calcul au bout de 30 périodes son activité aura été divisée par 1 milliard. Or entre l’existence de ces réacteurs naturels gabonais et notre époque, c’est 1.000.000 de périodes qui se sont écoulées. Il ne reste donc plus aucune trace de Pu239 depuis bien longtemps.
Dans 1 milliard d’années le Pu239 enfoui à Bures ne posera évidemment plus de problème ; car il n’y en aura plus. Alors qu’au bout d'un million d’années ce sera encore un problème. C’est pour cela que l’ANDRA parlait de dangerosité jusqu’à 1 millions d’années (Voir mon mail du 21 mars).
"
L’implantation prévue d’une laverie nucléaire — spécialisée dans la décontamination du linge radioactif — provoque l’indignation de centaines de personnes qui ont manifesté samedi 14 décembre à Joinville, en région Grand Est. Elles refusent ce projet polluant et se soulèvent contre la « nucléarisation du territoire ». ... Maire de Vecqueville, Francisco Albarras dit : « Je suis de centre droit, j’ai parrainé Macron aux Présidentielles. » Mais depuis qu’il a appris que les puits de captage de sa commune étaient situés à moins d’un kilomètre de l’endroit où Unitech a prévu de rejeter ses eaux contaminées, il lui vient des envies de « condamner la préfète à boire une bouteille d’eau de Vecqueville par jour quel que soit l’endroit où elle aura été nommée quand la laverie se sera implantée ».
Le débat public français sur la gestion des matières et déchets radioactifs se termine le 25 septembre. En Suisse, Reporterre a pu visiter les installations d’entreposage à sec, défendu par certains experts comme alternative à l’enfouissement définitif. La France privilégie l’immersion en piscine et une complexe filière de retraitement.
...
Le Swilag a été conçu pour cinquante ans d’exploitation, avec une capacité totale de 200 canisters. Alors que certains experts défendent l’entreposage à sec comme alternative à l’enfouissement définitif, il n’a pas été pensé comme une solution définitive pour les 100.000 mètres cubes de déchets radioactifs qui resteront sur les bras des Suisses, après la fermeture et le démantèlement de toutes les centrales. Le 21 novembre 2018, le Conseil fédéral a approuvé le programme de gestion des déchets nucléaires déposé en 2016, qui préconise, comme en France, un enfouissement en couche géologique profonde. Trois zones ont déjà été identifiées : Zürich Nordost, Jura Ost et Nördlich Lägern.
Clés : #Déchets nucléaires #EDF #La Hague #Nucléaire #Orano #Plutonium #Pollution #Radioactif #Uranium
Je signe la lettre ouverte sur les déchets nucléaires et demande à la ministre Elisabeth Borne d'agir.
En marge du débat public sur les déchets nucléaires qui se tient jusqu’au 25 septembre, nous faisons plusieurs propositions pour que la crise des déchets nucléaires ne soit pas aggravée. Ces propositions sont présentées dans une lettre ouverte que chaque citoyen-ne est invité-e à signer et qui est adressée à la Ministre de la Transition écologique et solidaire.
...
Mesures à inscrire dans le futur Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) :
- Renoncer au projet d’enfouissement profond Cigéo et privilégier d’autres options, comme le stockage à sec en sub-surface pour permettre aux générations futures de surveiller et d’accéder aux déchets radioactifs.
- Mettre un terme au retraitement du combustible usé qui aggrave le problème en générant des déchets hautement radioactifs et en multipliant les risques.
- Mettre fin aux transports nucléaires inutiles (notamment ceux liés au retraitement) et interdire les passages en zone de concentration urbaine.
- Inclure les « matières radioactives » non réutilisées dans la liste des déchets nucléaires d’EDF.
- En priorité, cesser de produire des déchets nucléaires en planifiant une sortie du nucléaire qui s’appuiera sur les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et le développement d’énergies renouvelables, selon des scénarios compatibles avec la lutte contre le changement climatique.