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Tr.: ...Trump n'a pas tenu ses promesses par ex. sur l'emploi ... les miliardaires ont vu leurs revenus augmenter très largement ...principal problème social et économique ... des éllites en fr se prennent pour des américains, plaquer une réalité qui n'est pas la nôtre ... /démocratie inquiète de la censure des GAFAM ... pb social en fr ...
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La victoire de Joseph Biden ne fait aucun doute. Bien qu’il ne l’ait pas encore publiquement reconnu, Donald Trump sera obligé de quitter la Maison Blanche avant le 20 janvier 2021. Les batailles d’arrière-garde qu’il tente de mener dans les tribunaux dureront un temps ainsi que le recomptage des bulletins dans deux Etats (Wisconsin et Géorgie), mais il partira.
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Les manifestations en faveur du mouvement Black Lives Matter en mai et juin 2020 ont été les plus grandes de l’histoire du pays : plus de 20 millions de personnes mobilisées dans plus de 500 villes[4]. A côté des Noirs américains qui revendiquaient, comme à l’époque du mouvement des droits civiques, le droit d’être traités à égalité, comme n’importe quel citoyen, manifestaient des millions
d’alliés de toutes origines, révulsés par tant de meurtres racistes impunis. Le problème que soulève ce mouvement est réel et a malheureusement peu de chances de disparaître dans l’immédiat. Trump s’en va mais ses alliés du côté des syndicats policiers ancrés à l’extrême-droite, restent en place dans de nombreuses villes.
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En somme, les racines sociales et politiques essentielles du phénomène Trump vont survivre à Trump et les Démocrates au pouvoir risquent de contribuer à leur manière à faire perdurer ces conditions. Par ces temps de crise, l’analogie avec le New Deal des années 1930 est souvent évoquée et Biden lui-même n’est pas le dernier à rappeler dans ses discours l’épreuve de Franklin D. Roosevelt face à la Grande Dépression. Mais l’administration Biden-Harris sera-t-elle vraiment à la hauteur de la situation? Il y a de quoi être sceptique. Roosevelt avait déclaré sa défiance envers les « forces organisées de l’argent ». L’aile dominante du Parti démocrate – le parti des Clinton, d’Obama et de Biden – semble allergique à une telle attitude.
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Bien sûr, le terrain politique qui s’ouvre avec la victoire démocrate est beaucoup plus favorable à la lutte démocratique pour le changement que ne l’aurait été un second mandat de Trump. Mais si l’administration Biden ressemble, comme c’est le plus probable, à celles de Bill Clinton et de Barack Obama, il sera impossible de rompre de manière décisive avec les conditions qui ont rendu possible la rapide poussée du trumpisme depuis 2015. Nina Turner, ancienne sénatrice d’Etat dans l’Ohio et porte-parole de la campagne Sanders en 2020, lance cet avertissement : «Au milieu d’une crise multiple, l’administration Biden a une fenêtre d’opportunité pour donner satisfaction aux travailleurs et aux jeunes qui ont assuré son élection. S’il n’est pas à la hauteur de ce moment – s’il cherche à revenir à une « normale » faite de cadeaux aux grandes entreprises et d’inégalités extrêmes – le prochain Trump risque d’être beaucoup plus dangereux encore que celui que nous venons de battre[5]».
[5] Nina Turner, “Working people delivered Biden his victory. Now he needs to deliver for them”, Washington Post, 8 novembre 2020.
Cinquième édition d’Intérêt Public, l’émission d’actualité bihebdomadaire du Média. Aujourd’hui, un seul sujet à la Une. Les Etats-Unis, leur élection présidentielle, leur place dans le monde d’aujourd’hui. Nous en parlons avec Chris, blogueur qui couvre la politique américaine depuis des années pour Le Vent se Lève, et qui co-anime avec Eloise Bajou le podcast du Média TV consacré à ce scrutin : Make Elections Great Again ; et avec Bertrand Badie, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste des relations internationales et auteur de plusieurs livres… Le dernier étant Intersocialités, le monde n’est plus géopolitique, paru aux éditions CNRS.
Avec l’un et avec l’autre, on essaie d’aborder la question de la manière la moins convenue possible. On tentera d’éviter l’écueil manichéen gentils contre méchants appliqué aux partis démocrate et républicain. S’achemine-t-on vers une crise post-électorale ? Quelles sont les leçons de ce scrutin ? Comment et pourquoi Donald Trump a gagné des électeurs par rapport à 2016 ? Quelles sont les tendances sociologiques qui se dégagent de ce scrutin ? Pourquoi les sondages se sont encore trompés ? Qui va contrôler le Congrès ? Y aura-t-il à la Maison Blanche un président ligoté par un pouvoir législatif hostile ?
Nous évoquons aussi le bilan diplomatique des années Donald Trump. Trump, un président peu interventionniste, peu porté sur l’impérialisme mais aussi nationaliste, indifférent à la complexité du monde et hostile au multilatérialisme, aux accords de Paris sur le climat ou à l’Organisation mondiale de la santé. De quelle Amérique ce président est-il le signe ? A-t-il incarné le désir de l’Amérique de cesser d’être le gendarme du monde, de se renfermer sur elle-même ? Est-il le visage de la modestie, du déclin ou d’une forme de pathologie politique grave ?
C dans l'air Violences, émeutes... la grande fracture américaine
diffusé le sam. 30.05.20 à 17h48 - disponible jusqu'au 06.06.20 - magazines - 66 min - tous publics - présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Cette semaine, les États-Unis se sont embrasés. Lundi, George Floyd, un afro-américain de 46 ans est mort suite à son arrestation par la police, qui le soupçonnait de vouloir écouler un faux billet de 20 dollars.
Une vidéo de son arrestation montre un des policiers, Derek Chauvin, le maintenir au sol en appuyant son genou sur son cou. “Je ne peux pas respirer”, répète George Floyd dans cette position, en vain.
La nouvelle du meurtre de George Floyd, puis la publication de la vidéo de son arrestation, ont provoqué énormément d’émotions et de colère chez beaucoup d’Américains. Des manifestations, parfois pacifiques, parfois plus violentes, se sont multipliées dans les jours qui ont suivis. A Minneapolis, dans la nuit de jeudi à vendredi, des émeutes ont éclaté et au cours de celles-ci, un groupe a brisé les vitres et incendié un des commissariats de la ville, qui avait été précédemment évacué.
Le lendemain, la nouvelle, tant attendue par les manifestants, de l’arrestation du policier Derek Chauvin est enfin arrivée. Le policier a été inculpé de meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire.
Au Minnesota, le policier risque 25 ans de prison pour le premier chef d’accusation. En dix-neuf ans de service, le policier avait fait l’objet de 18 plaintes… Suite à cette inculpation du policier, la famille de George Floyd a parlé d’une “nécessaire mais tardive sur le chemin de la justice”.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Donald Trump a de son côté réagi aux émeutes avec un tweet qui a fait naître une nouvelle polémique : “Quand les pillages commencent, les tirs commencent” (“when the looting starts, the shooting starts”, en version originale). Twitter a décidé de limiter la visibilité de ce tweet et d’enlever la possibilité pour les utilisateurs de le partager ou d’y répondre. “Ce tweet est contraire à nos règles sur l’apologie de la violence”, a expliqué Twitter, “il porte le risque qu’il puisse inspirer d’autres actions violentes”.
En parallèle de sa querelle avec le réseau social, Donald Trump continue de s’en prendre à son ennemi favori : la Chine.
Lors d’une conférence de presse organisée hier dans les jardins de la Maison Blanche, le président américain a annoncé qu’il demandait à son gouvernement “de lancer le processus d'élimination des exemptions qui accordent à Hong Kong un statut spécial”.
La Chine n’a selon lui “pas tenu sa parole donnée au monde d’assurer l’autonomie de Hong-Kong”.
Au cours de la même conférence de presse, Donald Trump a annoncé qu’il sortait les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). “Parce qu’ils ont échoué à faire les réformes nécessaires et requises, nous allons mettre fin aujourd’hui à notre relation avec l’OMS et rediriger ces fonds vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent”, a déclaré le président américain.
Quelles peuvent être les conséquences d’un retrait des États-Unis de l’OMS ? A quoi joue Donald Trump avec la Chine ? Toujours lourdement touché par le coronavirus, le pays est-il au bord de la rupture sociale ? Comment éviter qu’un drame comme le meurtre de Georges Floyd se reproduise ?
Invités :
- Corentin Sellin, historien spécialiste des États-Unis
- Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue Esprit et chercheure associée à l’IFRI
- Nicole Bacharan, politologue et historienne spécialiste des Etats-Unis
- Célia Belin, chercheure à la Brookings Institution
Résumé : il est dit sans ambigüté que Trump se comporte comme les blancs se comportaient du temps de la ségrégation. il mise sur les hommes blancs armés parfois racistes, pour sa réélection. Des manifs partout dans le monde pour dénoncer ce comportement, plus que pour soutenir les hong-kongais par exemple ?!
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Notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé le vendredi 29 mai 2020.
Au sommaire :
-La dénaturation de la proposition de loi de François Ruffin à l’Assemblée nationale, et de ce qu’elle nous dit sur le groupe parlementaire La République en marche.
-Les derniers développements de ce qui est désormais un feuilleton - celui de la dérive autoritaire de l’Etat français.
-Donald Trump, qui part en guerre contre Twitter et la mort de George Floyd, tué par la police américaine.
.#Confinement #Ruffin #Tump
Catégorie Actualités et politique 411 commentaires
Transcription : ... prédiction de Peter Turching / début d'une période d'intenses violences politiques aux états-unis à partir de 2020, en étudiant sur de très longues périodes, diverses sociétés comme la Rome Antique ou la France médiévale, cet historien a observé une alternance entre des phases de prospérité et des phases d'appauvrissement caractérisées par de fortes inégalités, un niveau élevé de violence et d'instabilité politique. Il en a déduit un modèle prédictif des phases de violence qu'il a longuement décrit dans son livre "Ages of discord". Mais ce n'est pas tout. En 2008, il avait déjà estimé que des pandémies avaient une chance accrue de survenir à l'amorce de ces phases de violence. Pour lui, le COVID-19 n'avait rien d'une surprise. ...
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Tentative de coup d’Etat menée au Vatican par des milliardaires américains climatosceptiques, installation d’ambassades à Jérusalem en dépit des résolutions onusiennes, émergence de phénomènes politiques comme Donald Trump et Jair Bolsonaro... Ces événements ont un point commun. Pour en prendre toute la mesure, il faut avoir à l’esprit la bataille mondiale pour l’âme du christianisme, dont les enjeux sont électoraux certes, mais aussi géopolitiques.
En Europe, dans les Amériques et bientôt au-delà, ils voient s’opposer, autant dans les sphères catholiques que dans les compartiments du protestantisme, le christianisme social hérité des combats du XXème siècle d’une part, et des conceptions identitaires et réactionnaires d’autre part. Ces dernières sont du pain bénit pour les entrepreneurs politiques qui labourent le champ de la droite nationaliste. #Christianisme #Trump #Bolsonaro
Catégorie Actualités et politique
@pyg@framapiaf.org a retweeté
Louis Naugès @Louisnaug · 18h
Du rififi chez Twitter: fond Elliott prend forte participation & souhaite remplacer CEO, Dorsey.
Problème grave: Paul Singer, dirigeant Elliott, est un des + grands donateurs de... Donald Trump.
Rappel: Twitter, seul outil numérique connu de Trump.
Singer’s Elliott Seeks to Replace Twitter CEO Dorsey
Activist investor Elliott Management Corp. has taken a sizable stake in Twitter Inc. and plans to push for changes at the social media company, including replacing Chief Executive Officer Jack...
bloomberg.com
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Par un habile coup électoral pendant les Européennes, Emmanuel Macron s'était opposé à la réouverture des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l'Union européenne, sans pouvoir les empêcher. Aujourd'hui que la Commission envisage d'abaisser les normes sanitaires et agricoles pour tenter d'amadouer Donald Trump, que va faire Emmanuel Macron pour écarter la menace ?
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Connu / https://twitter.com/MaximCombes/status/1230770499027816448
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Maxime Combes @MaximCombes · 21 févr.
En avril dernier, #Macron, habile, avait dit "NON" à la réouverture de négos UE-Etats-Unis
Elles ont pourtant lieu, mettant en danger nos normes agricoles & sanitaires @EmmanuelMacron @dguillaume26 @JBLemoyne vont-ils laisser faire ? Explications
Attac France et 9 autres
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83 511 personnes ont signé
Au Président Donald Trump et à tous les gouvernements du monde :
"Nous, citoyens du Moyen-Orient, rejetons fermement le "Plan du siècle" de Donald Trump qui ne chercher qu'à aggraver l'apartheid contre les Palestiniens. Nous les soutenons dans leur lutte contre l'occupation et pour la liberté. Nous promettons de lutter contre ce plan et exigeons de tous les gouvernements du Moyen-Orient et du monde de le rejeter sans délais."
POUR PLUS D'INFORMATIONS:
Donald Trump a menti en prétendant que les peuples et pays de la région soutiennent son “Accord du siècle”. Révoltant!
Le problème? Ses mensonges et ses manoeuvres d’intimidation fonctionnent! Aucun dirigeant arabe ne s’est levé pour qualifier fermement ce plan d’escroquerie - alors même qu’il trahit chacun des droits élémentaires du peuple palestinien et abandonne Jérusalem à l’occupation militaire.
Nous avons une occasion historique d’empêcher cet accord et d’infliger à M.Trump une défaite cuisante: lançons la plus grande pétition au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et montrons clairement que les peuples de la région n’abandonneront PAS les droits les plus élémentaires du peuple palestinien à la liberté et à la dignité humaine.
Signez la “pétition du siècle” et partagez largement. Quand des millions d’entre nous auront signé, nous la publierons dans de grands journaux à Washington pour montrer au monde que M.Trump est un menteur, et forcer nos dirigeants à dénoncer son imposture.
Plus d’infos:
Le « plan de paix » de Trump, cette deuxième catastrophe (L'OBS)
https://www.nouvelobs.com/edito/20200130.OBS24132/le-plan-de-paix-de-trump-cette-deuxieme-catastrophe.html
De nombreux pays circonspects face au «plan Trump» pour le conflit israélo-palestinien (Libé)
https://www.liberation.fr/planete/2020/01/29/historique-selon-israel-le-plan-trump-suscite-le-courroux-des-palestiniens_1775943
Israël laisse planer le doute sur les annexions préconisées par le plan américain (Le Point)
https://www.lepoint.fr/monde/israel-laisse-planer-le-doute-sur-les-annexions-preconisees-par-le-plan-americain-30-01-2020-2360512_24.php
L’annonce du plan de « paix » de l’administration Trump, réalisée le 28 janvier 2020, constitue en réalité une feuille de route vers l’occupation permanente. Elle intervient dans un contexte de violences régulières à Gaza dans le cadre d’un blocus illégal depuis plus de 12 ans et le développement des colonies israéliennes en Cisjordanie. L’horizon du processus de paix israélo-palestinien plus d’un quart de siècle après la signature des accords d’Oslo semble pour le moins bouché. Plutôt qu’une reprise des négociations, Oxfam craint que les annonces et initiatives américaines récentes ne provoquent une escalade de la violence et appelle à élargir le dialogue, notamment avec les sociétés civiles de la région, afin de poser les bases d’une paix juste et durable.
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Les populations israéliennes et palestiniennes méritent de vivre dans la dignité, sans craindre la violence ou l’oppression. Oxfam appelle la communauté internationale à ne pas laisser se reproduire un demi-siècle de violence, d’instabilité et d’incertitude.
Présenté par le président Trump à son « ami » Benjamin Netanyahu, le plan de paix au Proche Orient ne mettra pas un terme au conflit qui oppose Israéliens et Palestiniens depuis 1948.
Éditos & Analyses
Il aura fallu près de trois ans de tractations entre Américains et Israéliens pour que Donald Trump présente son plan de paix au Premier ministre d'Israël, Benjamin Netanyahu . Le « deal du siècle », comme l'a baptisé le 45e président américain, a pourtant peu de chance d'aboutir à imposer une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Le « deal » élaboré par Jared Kushner, l'époux d'Ivanka Trump très largement inspiré par les diplomates et les responsables israéliens, prend en compte la réalité sur le terrain en reconnaissant, comme le président Trump l'a déjà annoncé, Jérusalem comme capitale d'Israël , l'annexion de certaines parties de la vallée du Jourdain en Cisjordanie occupée et en abolissant le droit au retour des Palestiniens. En revanche, il tourne le dos aux résolutions des Nations Unies et ne prend pas en compte les aspirations nationalistes des Palestiniens.
Il prévoit simplement la mobilisation d'une cinquantaine de milliards de dollars d'investissement dans les territoires palestiniens. En échange d'un adieu aux armes et de la reconnaissance de l'Etat d'Israël, les Palestiniens devraient avoir une plus grande autonomie. Est-ce suffisant ? Ce plan a déjà été repoussé par le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n'a d'ailleurs pas été convié à son élaboration.
La fin des accords d'Oslo
Ce qui marque d'ailleurs la grande différence avec les accords d'Oslo, qui avaient été négociés par les Israéliens et les Palestiniens et signé le 13 septembre 1993, à Washington en présence du président Bill Clinton, par le Premier ministre israélien Itzhak Rabin et par le futur président de l'autorité palestinienne, Yasser Arafat.
Dans les faits, le « deal du siècle » de Donald Trump met un terme à tout espoir de la création de deux Etats vivant en paix, côte à côte, comme l'avait défendue le président George W. Bush junior. Il consacre aussi la division des Palestiniens entre la Cisjordanie, encore dominée par l'Autorité palestinienne, et Gaza, sous la coupe du Hamas.
Dans les faits, il vise surtout à satisfaire l'électorat du président Trump et à donner un coup de pouce à son « ami » Benjamin Netanyahu. Et non pas à résoudre un conflit qui oppose dans l'ancienne Palestine mandataire deux nationalismes antagonistes, juif et arabe, depuis la proclamation, en mai 1948, de l'indépendance d'Israël et le refus par les pays arabes du traité de partage de ce petit bout de territoire.
Radio-Canada Info @RadioCanadaInfo · 28 janv.
Le plan jugé historique par Israël a été rejeté d'avance par les Palestiniens.
Entrevue avec Sami Aoun, politologue à l’Université de Sherbrooke.
7:59 / 7:59 De RC-Webdiffusions
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C POLITIQUE 18.35 À 19.50
Invité : Alain Badiou, philosophe, auteur de Trump (Éditions des Presses Universitaires de France).
Avec Hugo Micheron, chercheur et écrivain, auteur de Jihadistes Français. Quartiers, Syrie, Prisons (Éditions Gallimard).
La semaine politique de Félix Suffert-Lopez et Etienne Melou.
En Coulisses : une grève sans fin ?
Plongée dans les coulisses d’une semaine cruciale pour l’avenir de la réforme des retraites.
Le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats se poursuit et le compromis espéré n’a toujours pas été trouvé.
L'équipe de C politique raconte, en images, la bataille de l’opinion publique qui se joue alors que se profile le 40ème jour de grève, du jamais vu sous la Vème république.
Le dossier : Iran - Etats-Unis : vers une nouvelle guerre ?
Sommes-nous à la veille d’une nouvelle guerre qui pourrait embraser le Proche et le Moyen-Orient ? Que cherche Donald Trump ? Jusqu’où peut aller la riposte iranienne ?
C politique décrypte cette escalade des tensions entre l'Iran et Les Etats-Unis.
Enquête exceptionnelle dans les prisons de djihadistes.
Charles Villa, reporter à C politique, a pu pénétrer dans les camps et les prisons kurdes où sont enfermés les djihadistes européens de Daech. Il en rapporte des images et des témoignages saisissants.
Cinq ans après les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge, des djihadistes se disent, aujourd’hui, victimes de l’emprise idéologique de Daech et d’autres, glaçants, qui ne regrettent rien et assument leur guerre contre l’Occident.
Catégorie Actualités et politique 18 commentaires
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Donald Trump a connu des semaines difficiles depuis son arrivée à la Maison-Blanche, mais rarement comme celle qui s’achève. Après avoir vu la Chambre des représentants approuver l’enquête d’impeachment qui le vise, de nouveaux témoignages accablants sont venus compléter la procédure de destitution. Il y a notamment eu mardi, Gordon Sondland, ambassadeur des États-Unis auprès de l'Union européenne et proche de Donald Trump, qui a modifié son témoignage et confirmé qu’il avait bien demandé un "donnant-donnant" à l'Ukraine, en sollicitant une enquête sur la famille Biden contre le déblocage d’une aide militaire américaine. On a également appris que George Kent, un responsable du département d'État en charge de l'Ukraine, s’était inquiété des pressions exercées pour que Kiev enquête sur un rival de Donald Trump et avait alerté sa hiérarchie dès la mi-août. Et ce jeudi, les parlementaires ont entendu à huis clos une conseillère du vice-président américain Mike Pence, qui avait écouté en direct l'appel téléphonique entre le président des États-Unis et son homologue ukrainien qui a déclenché cette enquête. Jennifer Williams, premier témoin employé par les services de Mike Pence à accepter la convocation des démocrates, a confirmé que cet échange était "inhabituel" et très "politique", a rapporté CNN sur la base de sources anonymes.
Ces dernières semaines, le président et son entourage ont vivement critiqué le secret de ces auditions, accusant les démocrates de distiller des éléments choisis. Mais ces entretiens devraient être les derniers menés à huis clos, avant l'entrée dans une nouvelle phase plus spectaculaire encore avec les premières auditions publiques à partir du 13 novembre. En attendant, les investigations se poursuivent, et les nuages s'amoncellent dans le ciel du président des États-Unis. Condamné par un tribunal de New York à payer 2 millions de dollars pour utilisation politique de sa fondation, Donald Trump vient également de connaître deux revers électoraux dans les États du Kentucky et de Virginie. À un an de l'élection présidentielle, le coup est rude pour le locataire de la Maison-Blanche, qui s'était personnellement engagé dans la campagne. Néanmoins ces performances n'arrêtent pas Donald Trump qui est reparti en campagne, quand du côté des démocrates, on célèbre ces victoires dans des bastions Républicains. De quoi donner de l’espoir au parti progressiste qui est néanmoins encore bien loin d’avoir désigné celui ou celle qui aura pour mission de défier Donald Trump.
Alors qui sont les candidats lancés dans la primaire démocrate ? Où en est-on de l’enquête sur la procédure d’impeachment ? Que s'est-il passé cette semaine ? Pourquoi les auditions publiques inquiètent-t-elles Donald Trump ? Enfin, où en est l’accord de Paris, après le retrait annoncé des États-Unis ?
Invités :
• François Clemenceau, rédacteur en chef international au Journal du Dimanche
• Thomas Snégaroff, historien, spécialiste des États-Unis
• Laurence Nardon, chercheure, responsable du programme "Amérique du Nord" de l'IFRI
• Melissa Bell, correspondante à Paris de la télévision américaine CNN International
Catégorie Divertissement
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Donald Trump dénonçait depuis des semaines une "procédure illégitime". Jeudi, la Chambre des représentants a approuvé par un vote formel l’enquête d’impeachment qui vise le président américain. À 232 voix contre 196, les élus américains, dans une Chambre à majorité démocrate, ont donné un nouveau souffle à cette procédure en posant un cadre formel aux investigations. Ils ouvrent aussi grand la porte à la tenue d’audiences publiques en vue de cette destitution, et ce, après cinq semaines de témoignages reçus à huis clos par les membres du Congrès.
Donald Trump - qui devient ainsi le quatrième président de l'histoire des Etats-Unis à faire l'objet d’une telle procédure après Andrew Johnson, Richard Nixon et Bill Clinton - a immédiatement dénoncé sur Twitter "la plus grande chasse aux sorcières dans l’histoire des États-Unis". Grâce à ce texte, "les Américains vont pouvoir entendre par eux-mêmes comment le président a abusé de ses pouvoirs", a répliqué de son côté dans un tweet Nancy Pelosi la cheffe des démocrates à la Chambre des représentants.
La mise en accusation du président, l’"Impeachment", a été lancée en septembre dernier par les démocrates après des révélations sur la teneur d’une conversation téléphonique qui s’est tenue cet été entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Dans celle-ci, le président américain demande à son homologue ukrainien de "se pencher" sur son rival politique Joe Biden et sur les affaires de son fils Hunter en Ukraine.
Depuis, une dizaine de diplomates et anciens conseillers ont été entendus par la commission du renseignement, composée d’une trentaine d’élus, démocrates et républicains. Selon les éléments qui ont fuité, ils auraient livré des témoignages parfois accablants contre Donald Trump. Ils auraient notamment révélé les efforts déployés pendant plusieurs mois par des proches du président, dont son avocat personnel Rudy Giuliani, en marge des canaux de la diplomatie officielle, pour convaincre Kiev de fournir des informations embarrassantes sur Joe Biden.
Un conseiller à la Maison-Blanche spécialiste de la Russie, Tim Morrison, était à son tour entendu jeudi. Il aurait été témoin des pressions exercées par Donald Trump sur Kiev, en mettant une importante aide militaire américaine dans la balance, selon d'autres personnes auditionnées. Tim Morrison a démissionné à la veille de cette audition, a indiqué un haut responsable de la Maison-Blanche. Il travaillait avec l'ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton, qui a été appelé à témoigner à son tour le 7 novembre prochain.
Le président et son entourage ont vivement critiqué ces dernières semaines le secret de ces auditions, accusant les démocrates de distiller des éléments choisis. La résolution votée ce jeudi prive l'administration Trump de cette ligne de défense, en autorisant l'organisation d'auditions publiques. Mais elle élargit également les pouvoirs des républicains siégeant au sein de la commission du renseignement. Ils auront désormais le droit d'interroger les témoins aussi longtemps que les démocrates qui mènent l'enquête, pourront convoquer leurs propres témoins et saisir des documents. Ils devront toutefois obtenir l'aval des démocrates pour que leurs requêtes soient validées, ce qui était le cas lors des précédentes procédures de destitution.
Les premières audiences publiques et télévisées pourraient débuter au plus tôt le 12 novembre prochain. Davantage que le Sénat, c'est désormais l'opinion publique qui jouera un rôle crucial sur la suite. Actuellement, entre 43 et 48 % des Américains soutiendraient cette démarche. En 1974, les audiences publiques avaient fait grimper de 10 points dans les sondages l’opinion favorable à la destitution de Richard Nixon et fait tourner le vent qui a ultimement forcé sa démission.
Alors est-ce un tournant dans la procédure d’Impeachment ? Quelles seront les prochaines étapes ? Cette procédure peut-elle influencer l’opinion publique ? Quelles conséquences sur la campagne électorale de 2020 ?
Invités :
Corentin SELLIN - historien, spécialiste des États-Unis, co-auteur de l’ouvrage Les Etats-Unis et le monde (1823-1945), publié aux éditions Atlande
Anne DEYSINE - juriste et politologue, spécialiste des Etats-Unis. Son prochain ouvrage à paraître chez L’Harmattan s’intitule Les Etats-Unis et la démocratie
Philippe DESSERTINE – directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de Le Talent et les assassins, publié aux éditions Anne Carrière
Nicole BACHARAN - historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, auteure de Le monde selon Trump, publié aux éditions Tallandier
Catégorie Divertissement
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Le nombre d’électeurs américains favorables à une procédure d’impeachment serait désormais à égalité avec ceux qui ne le souhaitent pas. Si la Chambre, aux mains de l’opposition, vote la mise en accusation (impeachment) du président des États-Unis, il reviendra ensuite au Sénat, à majorité républicaine, de le juger. Pour l’heure, dans l’ensemble, les élus républicains font bloc derrière Donald Trump, mais plusieurs voix, dont celle de son ancien conseiller à la sécurité intérieure Tom Bossert, ont fait part ce week-end de leur exaspération ou de leur indignation.
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Le bras de fer entre le Congrès et l’exécutif ne fait que commencer. Mais quel en sera l’impact sur la campagne présidentielle ? Qui en sortira gagnant ? Les républicains peuvent-ils lâcher Trump ? Invités :
• François Clemenceau, rédacteur en chef international pour le Journal du dimanche.
• Thomas Snégaroff, historien spécialiste des États-Unis et auteur de "L’Amérique et son président, une histoire intime".
• Anne Deysine, juriste et politologue spécialiste des États-Unis. • Laurence Nardon, responsable du programme "Amérique du Nord" de l’Institut Français des Relations Internationales.
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Ce 3e Vlog de Jean-Luc Mélenchon au Mexique traite de son déplacement à Tijuana, à la frontière américano-mexicaine. Dans cette ville, il a retrouvé Alejandro Solalinde, prêtre engagé pour la défense des droits des migrants. Il a également effectué avec lui, ainsi qu'avec Elvira Concheiro, une conférence sur les questions de migrations. Jean-Luc Mélenchon s'est également rendu sur un poste frontière ainsi qu'au pied du «mur de Trump» construit par les États-Unis d'Amérique pour empêcher les migrants de traverser la frontière.
Bon visionnage !
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Jean-Luc Mélenchon était aujourd’hui à Tijuana, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, devant le mur érigé par les premiers pour empêcher les migrants de traverser. Ce mur est le symbole de la politique brutale menée par Donald Trump contre les exilés d’Amérique centrale qui tentent de passer la frontière. Plus de 100 000 personnes sont arrêtées chaque mois par la police de l’immigration américaine. Elles sont enfermées dans des centres de rétention surpeuplés et dans lesquels les enfants sont séparés des parents. Depuis le début de l’année 2019, 7 enfants y sont morts.
Il a fait le lien entre cette situation est celle de la mer Méditerranée dans laquelle 35 000 personnes se sont noyées dans les 10 dernières années, 6 par jour l’an dernier. Il a appelé à un changement global dans les politiques migratoires en rappelant notamment les causes de l’exil des populations : les guerres, les trafics entretenus par la corruption des gouvernements, le changement climatique. Il a plaidé pour une résolution de ces causes, d’une part, et pour une politique digne d’accueil, d’autre part.
Catégorie Actualités et politique 448 commentaires
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C’est parti pour un marathon qui va durer plus d’un an. Donald Trump l’a annoncé mardi soir devant 20 000 supporteurs réunis à Orlando, en Floride : « Je me tiens devant vous pour lancer officiellement ma campagne pour un second mandat de président des États-Unis ». Une campagne qu’il n’a, en réalité, jamais vraiment cessée de mener depuis son entrée à la Maison-Blanche et qui avait hier un air de déjà-vu.
Car si Donald Trump a adopté un nouveau slogan pour 2020 (« Keep America Great », « Maintenir l’Amérique au sommet »), il a passé l’essentiel de son discours à rejouer la partition de la campagne précédente. Dénonçant dès son arrivée sur scène les médias « fake news », critiquant le « système corrompu » de Washington, promettant une politique encore plus dure envers l’immigration illégale, Donald Trump a attaqué l'enquête du procureur spécial Robert Mueller, les démocrates - « Sleepy (endormi) Joe Biden » et « Crazy (fou) Bernie Sanders » - mais aussi Hillary Clinton, son adversaire lors de la dernière élection, plus du tout dans la course. On a pu ainsi entendre ses supporteurs entonner les tubes de 2016, « Lock her up ! » (« enfermez-la ») ou « Build the wall ! » ( « construisez le mur »). « Quatre ans de plus ! Quatre ans de plus ! » reprenaient également régulièrement ses soutiens dans la salle, rythmant un discours à la tonalité très agressive. Accusant ses adversaires politiques d’être « guidés par la haine », le président sortant a prévenu ses supporters : « Voter pour un démocrate, quel qu’il soit, en 2020, c’est voter pour la montée du socialisme radical et la destruction du rêve américain ».
Cette fois la campagne est bien lancée aux États-Unis et elle promet d’être rude. Selon un sondage diffusé dimanche sur Fox News, Donald Trump serait à la traîne derrière cinq démocrates, dont Joe Biden qui mène la course dans les intentions de vote pour la primaire de son parti. Mais les électeurs démocrates ont encore de longs mois pour choisir parmi 23 candidats, un nombre inédit pour une ligne de départ affichant une diversité record.
Du côté des Républicains, Donald Trump n’est plus le bouillonnant challenger qui en 2015 bousculait ses adversaires, faisant fi des codes de la bienséance politique. Le trublion est devenu le sortant, le détenteur d'un bilan. Il dispose maintenant d'une machine redoutable, celle du Parti républicain et sa collecte de fonds, et sa cote de popularité demeure stable, autour des 42 % d'opinions positives.
Alors Donald Trump peut-il être réélu pour un second mandat ? Quels sont les atouts et les faiblesses de sa candidature ? A quoi ressemble l’Amérique de Trump ?
Invités :
- François Clémenceau, rédacteur en chef international au Journal du dimanche.
- Thomas Snégaroff, historien, spécialiste des États-Unis.
- Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, auteure de « Qui est vraiment Donald Trump ? ».
- Anne Deysine, juriste et politologue spécialiste des États-Unis.
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C’est le Jour J. Après la cérémonie internationale qui a eu lieu à Portsmouth hier en présence de nombreux chefs d’État, c’est au tour de la France de commémorer le débarquement allié qui se déroulait le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie. Emmanuel Macron et Donald Trump ont donc rendu hommage aux milliers de soldats alliés qui ont aidé à libérer le pays du joug nazi. Étaient présents quelque 500 vétérans, pour la plupart centenaires, de cette grande opération militaire. Cependant, si l’heure est au souvenir et à l’hommage rendu à ces héros de la Seconde Guerre mondiale, la visite de Donald Trump en France se déroule dans un contexte diplomatique compliqué. La remise en cause, de plus en plus forte, du multilatéralisme par Donald Trump irrite les chefs d’État européens, Emmanuel Macron compris. Le président américain semble en effet « tourner le dos à l’Europe », comme l’analyse le journal Le Monde. Les deux chefs d’État se sont appliqués à rappeler les liens forts qui unissent les deux pays. « Je tiens beaucoup à cette relation historique » a déclaré Emmanuel Macron, alors que Donald Trump a parlé pour sa part de « liens incassables ». Mais dans son discours de commémoration, Emmanuel Macron a tout de même eu une déclaration lourde de sens dans le contexte actuel d’isolationnisme américain : « L’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle se bat pour la liberté des autres ». Une réunion bilatérale entre Trump et Macron a eu lieu à la préfecture de Caen dans la foulée de la cérémonie. Le multilatéralisme hérité de la victoire des alliés lors de la Seconde Guerre mondiale est-il en danger ? La commémoration du Débarquement est-elle l’occasion de renouer des liens diplomatiques forts entre la France et les États-Unis ? La France peut-elle se passer de son allié américain dans le contexte géopolitique actuel ?
Invités :
• François Clemenceau - Rédacteur en chef international pour le Journal du dimanche.
• Thomas Snégaroff - Historien.
• Isabelle Lasserre - Responsable des questions de diplomatie et de stratégie pour Le Figaro.
• Jean-Vincent Brisset - Directeur de recherche à l’IRIS et spécialiste des questions de défense
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Le président américain est arrivé à Londres lundi pour une visite officielle. Si Donald Trump a eu des mots très flatteurs envers la reine Elizabeth II, qui l’a accueilli lundi matin, parlant d’une « femme formidable » ayant eu un « règne remarquable » depuis son couronnement en 1953, c’est une des seules personnalités britanniques ayant eu droit aux louanges de Donald Trump.
Le président américain avait en effet préparé son arrivée avec fracas en s’en prenant notamment au maire de Londres Sadiq Khan (« un loser total ») et à la première ministre Theresa May, à qui il reproche la façon dont elle a mené les négociations sur le Brexit avec l’Union européenne. Il conseille au Royaume-Uni de sortir sans accord et a donc adoubé les deux plus célèbres chantres du « Hard Brexit » : Boris Johnson et Nigel Farage.
L’arrivée de Donald Trump en Europe est également tendue en raison de la guerre commerciale que mène le président américain avec la Chine, marquée par une nouvelle hausse des droits de douane au 1er juin. Trump souhaite notamment que Londres exclue Huawei de son futur réseau 5G. Il y a quelques semaines, le président américain avait également fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle ne noue pas d’accord avec le géant chinois des télécoms pour la mise en place de son réseau 5G.
La chancelière allemande Angela Merkel s'en est d'ailleurs prise au président américain et à sa politique commerciale dans un discours donné à Harvard le 31 mai. Si elle ne cite pas directement Donald Trump dans son discours, ses mots laissent peu de place au doute : « Le protectionnisme et les conflits commerciaux menacent les bases de notre prospérité », a déclaré la chancelière. « Plus que jamais nous devons agir de manière multilatérale plutôt qu’unilatérale, globale plutôt que nationale, ouverte plutôt qu’isolée », a-t-elle ajouté.
Même son de cloche du côté d’Emmanuel Macron lors de son discours prononcé lundi à l’Elysée : « les États-Unis ont décidé de mettre en place des droits de douane avec des arguments pas raisonnables », a déclaré le président, en anglais. « Ils vont détruire beaucoup de richesse et de croissance pour eux et les autres. L'Europe doit préserver ses intérêts, en érigeant de nouvelles protections », a poursuivi Emmanuel Macron, qui rencontrera Donald Trump jeudi à l’occasion du 75ème anniversaire du débarquement.
La visite de Donald Trump en Europe se fait donc dans un contexte très tendu qui soulève bon nombre de questions : jusqu’où ira la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ? L’Europe va-t-elle être impactée par cette guerre ? Faut-il, comme le suggère Macron, répondre à l’isolationnisme de Trump par des mesures protectionnistes envers notre industrie ?
Invités :
Pascal Boniface - Directeur de L’Institut de relations internationales et stratégiques
Laure Mandeville - Grand reporter au Figaro – Auteure de « Qui est vraiment Donald Trump ? »
Jean-Bernard Cadier - Correspondant de BFM TV à Washington, auteur de « Neron à la maison Blanche ».
Philip Turle - Journaliste britannique et chroniqueur international à France 24
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Le ton monte entre Washington et Téhéran. Un an après la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord signé à Vienne en 2015, et de rétablir progressivement les sanctions économiques américaines visant l’Iran, Téhéran a décidé de cesser d’appliquer « certains » de « ses engagements » pris dans le cadre de l’accord international sur son programme nucléaire, notamment sur la quantité de ses stocks d’uranium enrichi et d’eau lourde. L’Iran donne également « 60 jours » aux pays encore signataires de ce pacte (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) pour qu’ils respectent « leurs engagements », en particulier en levant les sanctions dans le domaine bancaire et pétrolier. Cette décision iranienne intervient dans un contexte de grande tension avec les États-Unis. Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a fait mardi une visite surprise à Bagdad, affirmant disposer d’informations sur « une escalade des activités de l’Iran » qu’il a accusé de préparer des « attaques imminentes » contre les forces américaines dans la région. Et depuis 48 heures, le Pentagone envoie des renforts militaires dans le secteur : un porte-avions a été dérouté, plusieurs bombardiers B-52 et des systèmes de défense anti-missile vont ainsi être déployés. Mais les États-Unis craignent-ils vraiment une attaque de l'Iran ? Que vont décider les Européens, la Russie et la Chine ? La deuxième puissance mondiale, engagée dans une guerre commerciale avec les États-Unis, pourrait-elle ne pas se soumettre aux décisions américaines ? Quels sont les calculs de Trump ? Après avoir décrété un embargo total sur le pétrole iranien à partir du 2 mai, le président des États-Unis a accusé la Chine de revenir sur de précédents engagements et de faire traîner les négociations commerciales en cours. Il a également menacé d'appliquer des droits de douanes supplémentaires sur 200 milliards de dollars de produits chinois d'ici ce vendredi. Coup de bluff ou pas ? Fort d’un contexte économique intérieur florissant, et d’une popularité record, le président des États-Unis semble avoir décidé de renfiler sa tunique de « Monsieur droits de douanes ». Une stratégie qui illustre néanmoins l’impasse dans laquelle se trouve les négociations commerciales entre les deux superpuissances et qui a suscité un vent de panique sur les marchés boursier mondiaux.
Invités :
François Clemenceau - Rédacteur en chef international au Journal du Dimanche
Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance
Thomas Snegaroff - Historien, spécialiste des États-Unis
Valérie Niquet - Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique
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