En 2022, les PDG du CAC40 ont gagné en moyenne 130 fois plus que leur salariés. C’est ce qu’on apprend dans le dernier rapport de l’ONG OXFAM : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ». Et c’est en progression depuis 2019, cette année les patrons avaient gagné 111 fois plus. Depuis, crise covid, guerre en Ukraine, des épisodes bénéfiques pour les dividendes des actionnaires. OXFAM rapporte qu’en 2022, les entreprises du CAC 40 ont versé en moyenne 76 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Une période bénéfique aussi, donc, pour les PDG. L’ONG explique que, « malgré une meilleure prise en compte des critères non-financiers, la rémunération totale des patrons du CAC 40 en 2022 était indexée à 19 % sur la satisfaction des actionnaires, contre seuls 5,8 % sur les objectifs climatiques ». Les entreprises du CAC40 qui s’enrichissent donc, pendant que l’écart avec les salariés se creusent. Thomas Porcher explique que les patrons des grandes entreprises ne prennent aucun risque, au contraire, et gagnent des milliers d’euros à délocaliser ou fermer des entreprises en France. L’économiste explique cette dynamique par la logique de financiarisation des entreprises, où l’intérêt des actionnaires passera avant l’intérêt français ou des salariés.
Depuis la politique plutôt protectionniste des chinois et des états unis vis à vis de leur propre industrie, Emmanuel Macron est soucieux de la politique industrielle française et européenne. Le chef de l’État remet au goût du jour le mot “réindustrialisation”. Le président chinois Xi Jinping est attendu en France ce lundi et mardi pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre notre pays et la Chine, lors d'une visite d'État. À l’occasion, Emmanuel Macron a appelé l'Europe à défendre ses « intérêts stratégiques » face à la Chine, dans une interview pour The Economist. Un des points de tension entre la Chine et le vieux continent, ce sont les voitures électriques, comme le rapporte La Tribune. Emmanuel Macron avance le pragmatisme (et le en même temps) : « Aujourd'hui nous devons avoir sur le plan commercial avec la Chine un comportement respectueux, mais de défense de nos intérêts, de réciprocité et de sécurité nationale ». La guerre en Ukraine sera aussi au programme de la rencontre, au cours de laquelle Emmanuel Macron demandera à son homologue chinois de contribuer à une "résolution" du conflit à nouveau. Le Moyen Orient sera aussi à l’ordre du jour. Une rencontre donc très politique. D’une part, l’interdépendance économique entre les investissements chinois en France notamment sur les batteries électriques d’un côté et la concurrence commerciale de l’autre. D’autre part, la géopolitique internationale, avec une Chine alliée des russes, ou qui entretient des liens de coopération avec l’Iran. Thomas Porcher raconte la “guerre froide” entre les États-Unis et la Chine, où, la France et l’Europe sont les “dindons de la farce de la mondialisation”.
Clés : Industrie, économie et emploi, Éolien en mer, Éolien terrestre
Établie en association avec Capgemini Invent, l’édition 2023 de l’Observatoire permet d’évaluer les emplois et le marché de l’éolien en France. Avec un total de 28 266 emplois en France, l’éolien est le premier employeur des énergies renouvelables électriques dans notre pays et s’impose comme un levier de création d’emplois durables dans les territoires. Révélateur de la structuration de la filière éolienne en France, l’observatoire présente un panorama précis de toutes ses composantes de cette industrie et propose des réflexions approfondies concernant la formation, les retombées socio-économiques, le système électrique, l’éolien en mer ainsi que des focus régionaux.
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Par Lisa Lap
La région du Proche et Moyen-Orient est-elle en train de s’embraser ? Quelles conséquences d’un point de vue économique, pour le monde entier ? La semaine dernière, Israël promettait “une riposte” après l’attaque de drones de l’Iran le week-end précédent, qui faisait suite à la frappe mortelle imputée à Israël contre le consulat de l’Iran à Damas, le 1er avril dernier et qui avait fait 13 morts. De hauts responsables américains font état d'une attaque israélienne, malgré les appels au calme de nombreux pays, y compris son allié américain vendredi. "Il semblerait que le scénario pessimiste, celui de l'escalade, soit en train de se confirmer", a prévenu sur Franceinfo le professeur émérite Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, qui intervient aussi sur notre antenne dans l’émission « Le monde n’a pas de centre ». La région est "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. D’autre part, les raids israéliens continuent en Cisjordanie et dans la région de Gaza.
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au Havre
Objet : Manifestation à l'occasion des dix ans de l'association.
Organisée en trois temps avec la possibilité de déguster une très belle paëlla à déjeuner ou à dîner et de partager notre gâteau d'anniversaire, le premier est un temps de travail de 9 h à 15 h.
En effet, notre association humanitaire a pour vocation d'accompagner les personnes vers une vie et un emploi désirés. Apolitique et non confessionnelle, elle oeuvre sur trois axes :
- créer de nouvelles Activités,
- Rapprocher personnes, organisations, offres et demandes,
- oeuvrer à la Citoyenneté pour tous.
Programme
8 h installation des stands par les exposants
9 h Accueil - présentation de la journée par le président de l'association ARC-en-ciel développement
9 h 30 Répartition en ateliers
Ateliers
1 : économie & santé
2 : économie et mondialisation
3 : Autres formes d'économie
Le monde de demain est-il déjà là ? ©Getty - MR.Cole_Photographer
54:58
Agissant à l’échelle individuelle, les acteurs du changement n’ont pas conscience qu’ils sont en train de dessiner les bases d’une nouvelle société.
La petite musique qui entoure l'écologie est souvent teintée de fatalisme et de restrictions, laissant croire à un avenir où les sacrifices personnels et les pertes de confort seraient inévitables. Difficile donc, évidemment, de mobiliser avec de telles perspectives. Alors comment sortir de cette vision peu engageante, changer de récit pour à la fois nous permettre de modifier notre empreinte écologique mais aussi nous encourager à des actions efficaces pour la planète ?
Notre modèle de développement n'est pas durable et face aux crises écologiques, sanitaires et géopolitiques, l’invention d’un nouveau modèle de société est un défi majeur. Comment imaginer que les choses sont en train de bouger dans le bon sens en ce moment ? Pourquoi avons-nous le sentiment que notre société ne change pas ?
Pourtant, partout autour de nous, une bataille est engagée pour changer nos sociétés. Le monde de demain est en train de se construire sous nos yeux, sans que nous en ayons conscience. C’est l’idée développée par l’économiste Aurélie Piet dans son livre 2 milliards de réenchanteurs publié chez Actes Sud : le changement de civilisation est déjà en route et il vient d’en bas. Déjà des milliers de citoyennes et de citoyens réalisent des révolutions tranquilles à travers la planète.
Notre société change à tous les niveaux
Des citoyens, mais aussi des entreprises et des collectivités, sont en ordre de marche, mettent en valeur des initiatives et fédèrent ceux qui les portent, et cela peut aider à faire émerger ce nouveau monde.
Pour Aurélie Piet, on le voit à tous les niveaux, au niveau des entreprises, des collectivités territoriales, mais aussi au niveau des citoyens sur le terrain. Pour elle, ça ne bouge sans doute pas assez vite et pas suffisamment, mais le changement est enclenché. Ce dernier est néanmoins compliqué à documenter. Aurélie Piet : "Ce qui a été marquant pour moi dans mes recherches au départ, c'est de constater qu'il y avait une triple révolution dont on n'avait pas conscience, qui est en train d'émerger, à la fois une révolution scientifique, une révolution technologique, une révolution sociétale." La révolution sociétale est faite de nouvelles valeurs qui sont en train d'émerger.
Elle donne pour exemple des entreprises à missions qui se développent et qui sont de plus en plus nombreuses. En France, elles sont 1 000 aujourd'hui. Ce sont des entreprises qui incluent dans leur statut juridique le fait, au-delà du profit, d'aller vers des objectifs sociaux et environnementaux. Pour elle, il y a certainement du greenwashing, mais il y a véritablement des avancées dans cette démarche. Elle explique aussi qu'on se tourne davantage vers ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité, l'économie régénérative, l'économie circulaire aussi. Des entreprises s'engagent dans ces modèles de production beaucoup plus sobres. Selon elle, ce sont des marqueurs, des signaux faibles, qui témoignent que ces entreprises avancent et que les choses évoluent.
Le réalisateur Cyril Dion explique que la démarche qu'il essaie d'avoir avec ses documentaires, c'est de montrer des choses qui fonctionnent et de montrer qu'il ne s'agit pas simplement de les faire à petite échelle, mais qu'il s'agit ensuite de changer l'architecture, le système. Il ajoute : "On peut faire de la permaculture, on peut faire des énergies renouvelables, mais ensuite il faut repenser le système économique. On parlait du système monétaire. Il faut aussi penser le système éducatif. C'est pour ça qu'on avait été dans les écoles. Il faut penser le système démocratique parce qu'il faut pouvoir voter pour des gens qui vont être d'accord pour mettre en place ce type d'initiative-là, en fait c'est à tous ces niveaux-là."
L'art, pour accompagner le changement
Pour Cyril Dion, raconter une histoire qui fait du bien serait une bonne façon d'aider à résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays.
Il écrit de la poésie, notamment dans son dernier livre La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves. Pour lui : "L'art, c'est ce qui nous connecte d'une certaine manière à ce qui est le plus essentiel en nous, ce qui nous donne envie d'être vivants. Et donc c'est une façon de résister à une sorte de vision du monde qui voudrait nous cantonner à un rôle de producteur consommateur et de retrouver une forme de dimension. Ce qu'Henry Miller a appelé 'le cauchemar climatisé'. Pour moi, tout l'enfer de ce monde moderne, c'est faire qu'on soit juste des petits agents productifs d'un système qui veut faire de la croissance. La poésie et l'art redonnent tout le souffle, toute la dimension, toute la finalité à notre existence, à mon avis."
-> Des changements interviennent aussi dans d'autres domaines, pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter :
- La jeunesse sauvera-t-elle le monde ? L'Invité(e) des Matins 42 min
- Ecologie : pourquoi est-ce si difficile de changer de comportement ? La Terre au carré 55 min
Avec
- Aurélie Piet, économiste, autrice et enseignante à l’Ecole nationale des arts et métiers et sciences po bordeaux.
2 milliards de réenchanteurs, le manifeste des acteurs du changement, publié en février 2023 chez Actes Sud.
Et Quand l'homo-économicus saute à l'élastique... sans élastique (Plon, 2019)
Cyril Dion, réalisateur, écrivain, poète. La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves
Chroniques
- Camille passe au vert Barcelone à sec 5 min La Catalogne a déclaré l’état d’urgence jeudi dernier en raison d’une sécheresse historique. Depuis 3 ans, les réservoirs d’eau de pluie ne se remplissent plus, et leur niveau est trop bas. Des restrictions touchent l’agriculture, l’industrie et la population de Barcelone et des alentours.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Écologie politique Jeunesse Permaculture Cyril Dion Fictions Poésie
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Tr.: ... croissance qualitative ... comment on met les gens en mouvement ? ... changer les règles ... point de bascule ... résistance ...
1 Commentaire Par Arnaud Bertrand et Keyu Jin.
Les médias occidentaux nous dépeignent Xi Jinping comme un autocrate centralisant tous les pouvoirs entre ses mains. Arnaud Bertrand nous résume https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1745297976409620837 la conférence de :
« Keyu Jin est professeur d’économie à la LSE (London School of Economics) et siège au conseil d’administration de sociétés comme le Crédit Suisse. Elle est également la fille de Jin Liqun, ancien vice-ministre des Finances de la Chine. Elle est donc une rare universitaire basée en Occident (peut-être même la seule) qui ait réellement un aperçu du système chinois de l’intérieur. »
Qui explique que, contrairement aux assertions des médias : « Essentiellement, ce qu’elle explique est que l’une des principales raisons pour lesquelles la Chine a connu un tel succès économique est sa nature décentralisée, qui crée deux boucles de concurrence qui s’aggravent mutuellement, par opposition à une boucle en Occident.
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Connu / mel de pDR
colloque
Les samedi 13 et dimanche 14 janvier, l’Institut La Boétie organisait la première édition de ses « Journées économiques : pour une économie au service des besoins ».
La crise du Covid-19 a fait apparaître au grand jour le désastre que représente la destruction et la délocalisation de l’appareil industriel français ayant cours depuis des décennies. Le pays a mis en jeu son indépendance pour entrer dans la course au dumping social et environnemental généralisé. Si un relatif consensus rassemble aujourd’hui les décideurs autour de la nécessité d’une réindustrialisation, les modalités concrètes et les objectifs diffèrent fortement. Quelles filières faut-il investir pour réduire notre empreinte carbone et développer notre autonomie industrielle ? La question des outils se pose également : incitations aux entreprises, mise en concurrence internationale ou protectionnisme écologique ?
date 14 janvier 2024 14h00
lieu Campus Condorcet, Place du Front Populaire, Aubervilliers
intervenants
- Nadine Levratto, directrice du laboratoire EconomiX de l’université Paris Nanterre et économiste spécialiste de l’industrie et de l’innovation
- Matthias Tavel, député LFI-NUPES, membre de la Commission des Affaires économiques
- Christian Saint-Etienne, économiste et professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers
Animée par : Hervé Nathan (Alternatives Économiques)
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la boucle prix-salaires n'a jamais existé
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Connue / https://mastodon.top/@jeronima@mamot.fr/111691353601106028
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(Re)Découvrez la conférence "Traités de libre-échange, stop ou encore ?" tournée aux Amfis 2023, avec :
- Arnaud Le Gall, député LFI-NUPES
- Maxime Combes, économiste à l’Aitec
- Pauline Wibaux, économiste au CEPII
Tr.: ... harmoniser normes et standards dans une région ... plus de commerce, plus de pollutions ... Terminer >16mn ACT
103 k abonnés - 452+ - 8 513 vues - 39 commentaires
(Re)Découvrez la conférence "Introduction au matérialisme historique et à Marx" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Stathis Kouvélakis, philosophe
Tr.:
à partir du néolithique ... du point de vue de son conflit, la lutte des classes ... science non neutre ... comme celle de Platon ... science engagée, évolutionnaire, qui a un projet politique, ex le parti communiste avec son manifeste ... écrit à la veille des révolutions de 1848 ... Marx rentre en Allemagne, crée un journal pour parler au plus grand nombre ... les groupes sociaux définis en terme de classes / rapports de production ... dans le présent capitalisme, possibilité historique pour déboucher sur autre chose que de l'exploitation ... le communisme, vient de commun, propriétés collectives, pas utopie de Saint-Simon et Fourier, projet de transformation sociale doit s'enraciner dans des luttes de classes effectives, pas de recettes, mais étude pour qu'une possibilité advienne ... l'histoire est ouverte ... le capitalisme : 2 spécificités : son dynamisme inédit, capacité d'expansion spatiale et en profondeur, il détruit ce qui était ... première forme de mondialisation ... et la violence dont elle est porteuse, et en profondeur, aucune activité humaine n'échappe à son emprise ... le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie ... fascination, explication totale du monde ... processus de destruction créatrice ... révolution dans la révolution capitaliste ... le communisme est le produit du capitalisme ... le prolétariat : c'est le salarié exploité ... autant de domestiques que d'ouvriers ... et des contremaîtres, fonctions de surveillance, despotisme : le marché est un présupposé, la force du travail, la propriété privée exclue les travailleurs, la paysannerie a gagné la terre à la révolution ... l'accès à la propriété était l'enjeu ... le capital est de la richesse qui crée de la richesse, du fric pour produire du fric ... les producteurs dépossés du contrôle des moyens de production donc il faut le pouvoir politique pour s'en sortir.
Questions à 1h02
... la chine, capitalisme d'état, catégorie trouvée en allemagne ... une bourgeoisie d'état ... partage du revenu : entre capital et travail ... l'état social apparaissait à peine ... le prolétariat ne cesse de s'éténdre dans le monde, c'est pire que l'angleterre au 19ème siècle, salariés plus complexes, dont auxiliaires des capitalistes, réalités massives, gilets jaunes, pression, dépression au travail ... trouver des mots qui font sens aujourd'hui ... fonder de façon saine des alliances de classes ... Marx utilisait beaucoup le mot peuple ...
À l’air libre Vidéo
C’est une bombe sociale et politique : l’inflation, l’accroissement des inégalités et la disparition des services publics minent la France. Quel état des lieux ? Quelles réponses politiques y apporter ? C’est dans « À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart.
Chaque jour, des chiffres et des rapports racontent l’ampleur d’un malaise social qui prospère.
Il y a les produits alimentaires dont le prix a grimpé, + 20 % en deux ans selon Foodwatch et même + 25 % selon l’UFC-Que Choisir, qui suit cette évolution dans 6 000 supermarchés de France.
Il y a les banques alimentaires à cours de moyens, renflouées par les grandes fortunes comme Bernard Arnault, patron de LVMH, dont la richesse, selon l’ONG Oxfam, équivaut à celle de 20 millions de Français et de Françaises.
Il y a aussi cette étude du Secours populaire, selon laquelle 50 % des Français·es ne mettent rien de côté et une personne sur cinq vit à découvert.
Quant aux services publics, ils sont de moins en moins en mesure de remplir leur mission de réduction des inégalités.
Ce cocktail politique explosif, à l’orée d’une nouvelle année électorale, le Rassemblement national entend en profiter, tandis que les gauches peinent à faire entendre leurs réponses.
Nos invité·es :
- Romaric Godin, journaliste économique à Mediapart ;
- Alma Dufour, députée La France insoumise de Seine-Maritime ;
- Claire Lemercier, historienne et directrice de recherche au CNRS, coautrice de La Valeur du service public (éd. La Découverte, 2021).
Retrouvez toutes nos émissions en accès libre.
Tr.: ... baisse de salaire réel de 3,5%, perte de niveau de vie, pas de rattrapage ...
note
En finir avec les idées reçues sur le coût de l'immigration
par Aurélie Trouvé, Hadrien Clouet
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Connue / https://twitter.com/i_laboetie/status/1734511124899389664
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Institut La Boétie @i_laboetie · 8h
La loi Darmanin rejetée, reste la surenchère autour d'un récit : l'immigration serait un poids pour la France.
... 32 - 181 - 265 - 76k
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Comment aller vers la sobriété dans un monde de surconsommation ? ©Getty - RapidEye
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Depuis la rentrée, le mot sobriété est sur toutes les lèvres… Mais dans quelle mesure est-on vraiment prêt à la sobriété dans un monde où le fonctionnement même de la société et de l’économie est basé sur la consommation ?
Il y a 50 ans paraissait un rapport rédigé par Dennis et Donella Meadows : Les limites à la croissance. Ce livre, qui reste une référence encore aujourd'hui, mettait en évidence les risques d'effondrement de nos sociétés si ces dernières continuaient à afficher la poursuite de la croissance comme objectif.
À réécouter : 1972, le rapport Meadows : premier cri d’alarme pour la planète Affaires sensibles 54 min
Sauf que, 50 ans plus tard, force est de constater que ce rapport n'a pas entraîné de changements majeurs, changements qui auraient pu faire gagner un temps précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais aujourd'hui, la crise écologique et économique que nous traversons pourrait être une opportunité finalement pour entrer dans une nouvelle ère.
À l'occasion de la journée spéciale Vous avez dit sobriété ?, "La Terre au Carré" reçoit Dominique Méda, professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (université Paris-Dauphine-PSL) et Présidente de l’Institut Veblen.
Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, l'invitée rappelle qu’en matière d’écologie, le pouvoir des seuls individus demeure limité : comment diminuer nos consommations si nous continuons à vivre dans un contexte où tout nous pousse à la surconsommation ? Face aux crises écologiques en cours, nos indicateurs de richesse sont-ils encore pertinents ? Comment en finir avec le mythe de la croissance ?
Sobriété, est-ce le bon terme ?
Selon Dominique Méda, nos sociétés sont fondées sur la croissance – du PIB –, et sont quelque peu schizophrènes, dans le sens où les citoyens sont sans cesse sollicités, et excités par le fait de consommer, par le biais de publicités très peu régulées par exemple, mais il leur est aussi demandé de passer à la sobriété. La chercheuse travaille sur ces questions depuis plusieurs dizaines d'années et affirme que le constat des limites de la planète avait été fait il y a 50 ans sans que des actes ne suivent. C’est "un chantier monstrueux" qui s’annonce.
Alors que le gouvernement n’a de cesse en cette rentrée de parler de sobriété – qui signifie au départ une certaine tempérance dans le fait de boire et de manger – l’invitée s’interroge sur l’emploi de ce mot, dont la connotation "punitive et liberticide" selon elle, peut être questionnable. Elle préfère le mot de post-croissance et parle de l'ère d'une nouvelle abondance. Elle souhaite une société qui n'aurait plus de rapports d'exploitation et de conquête avec la nature, une sorte de ré-encastrement des humains dans la nature. On aurait alors des tas de bénéfices.
Sur le répondeur de "La terre au carré", une grande réflexion sur la terminologie a été menée et les auditeurs et auditrices ont proposé des mots pour décrire le grand défi à venir : "croissance adaptative", "prospérité", "partage équitable des ressources", "consommation éclairée", "pérennité", "harmonie"... Tous ces termes sont alors analysés par l'invitée.
Comment pourrait-on, concrètement, changer les choses ?
Dominique Méda l’annonce d'emblée, il faut des politiques radicales, avec un investissement massif. Les chercheurs disent qu'il faudra consacrer à ces transformations entre 30 à 60 milliards d'euros par an. Elle donne des exemples concrets de chantiers à mener :
- Rénover les bâtiments. "Après, on consommera moins de chauffage. Mais ça coûte hyper cher. Si on veut en faire suffisamment, il faut au moins 15 milliards par an."
- S’occuper des transports. "Ce sont 30% des gaz à effet de serre. Tous les gens qui sont dans la périphérie urbaine, qui ont besoin de leur voiture, il faut remplacer leurs véhicules. Et puis il faut leur donner des moyens alternatifs pour se déplacer. Alors pas nécessairement le vélo, parce que tout le monde ne peut pas se déplacer à vélo mais il faut certainement construire des tramways, des trains, des lignes secondaires, etc. Donc ça, c'est des investissements massifs qui nous permettront en effet de moins consommer d'énergie et de vivre autrement."
- Réformer le monde professionnel. "Créer de nouveaux types d'emplois. On pourrait rompre avec la division internationale du travail. Un produit fait quatre fois le tour du monde avant d'arriver chez nous. On pourrait par exemple avoir des entreprises de taille plus petite, mieux installées, mieux ancrées dans leur territoire, avec des circuits courts. Mais aussi démocratiser le travail, c'est-à-dire avoir des gens qui font d'abord un métier beaucoup plus utile. Et ça, on sait que les gens demandent beaucoup ça aujourd'hui. Un sens dans leur travail. [...]" La chercheuse parle notamment d'augmenter de façon conséquente le nombre d'agriculteurs.
- Selon Dominique Méda, il faut faire comprendre aux plus riches qu’ils doivent faire des efforts et arrêter la consommation ostentatoire. Pour elle, l'on ne peut prôner la sobriété que si on arrive à une sorte de justice dans les efforts. Ceux qui doivent faire les efforts les plus importants, ce sont les plus aisés, parce que les classes les plus modestes, elles, sont déjà à peu près au niveau.
La suite est à écouter...
Dominique Méda publie Faut-il attendre la croissance ? avec Florence Jany-Catrice, qui est paru le 20 septembre à la Documentation française dans une version actualisée.
2030 c’est demain, collectif de l’Institut Veblen, éditions Les petits matins, mai 2022.
À réécouter : Décroissance : solution ou contrainte ? La Terre au carré 53 min
Chroniques Camille passe au vert Que se cache-t-il derrière le mot "sobriété" répété par nos dirigeants ? Face à la menace de pénurie d'énergie, nos dirigeants n'ont plus qu'un mot à la bouche : sobriété. Il faut réduire notre consommation, faire des petits gestes, mais pas question pour autant de produire moins. Pas facile de tout comprendre en se plongeant dans leurs discours. 5 min
Clés : Environnement Économie Consommation Écologie Dominique Méda
Timothée Parrique : pour une économie de la décroissance : épisode • 5/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Jeudi 15 septembre 2022 / La terre au carré
Pour une économie de la décroissance ©Getty - Christian Adams
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Derrière le concept de croissance, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.
Dans Ralentir ou périr, essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance.
Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.
Mais bonne nouvelle, Timothée Parrique montre qu’une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
Quel serait le chemin de transition vers une économie de la post-croissance ? C'est un nouveau projet de société...
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Extraits de l'entretien
Ralentir ou périr livre est le titre du livre très punchy qui devrait marquer cette rentrée. Dedans, Timothée Parrique explique pourquoi un modèle économique de décroissance nous permettrait de respecter l'accord de Paris et de faire baisser les inégalités.
Crise Vs tabassage
Timothée Parrique commence par dresser un constat. Nous sommes au-delà de la crise : "Le mot crise n'est plus assez fort. "Crise" est ce moment où on vient de voir qu'il y a un problème et on comprend qu'il va falloir prendre une décision. En plus, il donne l'impression que nous sommes tous dans le même bateau. C'est le même problème avec le terme anthropocène : nous, l'humanité, réalisons maintenant que nous avons fait quelque chose de mal, et qu'il va falloir le résoudre.
Or, ce n'est pas cela. L'écologie politique nous montre que cela fait des décennies que l'enrichissement des pays riches se fait à travers des mécanismes d'appropriation et d'exportation des coûts environnementaux dans les pays du Sud. Plutôt qu'anthropocène, je préfère parler de capitalocène, certaines parlent de PIBocène, ou d'éconocène. Des termes qui mettent le doigt sur les problèmes de nos sociétés.
Le premier problème, c'est le capitalisme. Ensuite, c'est l'économicisme, la supériorité du mode de pensée économique. Et un troisième problème, c'est la croissance comme idéologie. On produit des voitures de plus en plus grosses, alors qu'on devrait rediriger nos efforts d'innovation pour avoir des voitures plus petites ou des absences de voiture, de la mobilité active et s'organiser culturellement pour pouvoir continuer à aller là où on veut aller, mais de manière de plus en plus efficace en terme d'environnement. J'ouvre le livre en disant quelque chose peut être un peu bête, mais une économie, ça sert à économiser des choses, à commencer par le temps de travail, l'énergie et la matière…"
L'économie de croissance aujourd'hui, une arme de destruction massive
À écouter : Timothée Parrique : "L'économie de croissance aujourd'hui, c'est une arme de destruction massive" Sciences et Ecologie 32 min
Il poursuit : "Quand on nous dit : il faut faire une transition écologique, et sortir des énergies fossiles, et pour cela faut faire des changements. Mais il y a toujours un économiste un peu malin qui va sortir un tableau Excel d'on ne sait où et qui va nous sortir un chiffre au doigt mouillé un chiffre et évoquer traité de Maastricht, ou un risque d'inflation. Donc on voit que l'économie, est devenue non seulement comme système, mais aussi comme mode de pensée, un obstacle à l'action. Plus on l'attend, plus ce sera dur. Moi, mon doigt mouillé, c'est le GIEC : des milliers de scientifiques, de biologistes, de climatologues, des gens qui essayent d'aller vraiment comprendre la réalité physique et biologique et qui nous disent : "voici est l'état des choses"."
Le PIB ne prend pas en compte le bien-être, la nature…
Timothée Parrique souhaite la disparition de cet indicateur : "Depuis les années 1970, des gens essayent de développer de meilleurs façons d'évaluer un pays. Le PIB est que c'est une calculatrice géante qui permet de calculer tout ce qui a des valeurs monétaires. Mais qui ne prend pas en compte à la fois ce que les économistes féministes appellent la sphère reproductive (ce qui se passe dans le milieu associatif, à la maison, les tâches ménagères) et l'économie de la nature. Donc cet indicateur ne prend pas en compte les services écosystémiques.
Et puis, prenez quelque chose de très simple : vous avez un arbre en ville, il refroidit, et joue le rôle de climatiseur naturel, mais il vaut zéro dans le PIB. Vous le coupez, vous en faites une table, vous vous êtes enrichis au sens de la comptabilité nationale ! Vient ensuite la canicule, et vous vous rendez compte que vous avez cinq degrés en plus en ville comparé à si vous aviez conservé l'arbre. Là, on se rend compte que cet enrichissement monétaire s'est fait au détriment d'un appauvrissement écologique formidable."
Décroissance vs emploi
Selon Timothée Parrique, la décroissance suppose une remise à plat : "On peut voir la décroissance comme un régime biophysique. On va essayer de mettre l'économie au régime pour revenir sous les limites planétaires. Quand les économistes parlent de chômage, ils ne parlent que de quantité. Or il faut voir l'emploi comme une qualité. Et s'interroger : "De quel emploi avons-nous besoin aujourd'hui ? Avec une question encore plus profonde derrière : de quoi avons-nous vraiment besoin ? Que devons-nous produire et comment ? Certains de ces emplois ne vont pas être monétaires. Il y aura une redirection écologique des emplois."
Les mesures proposées
- Arrêter de calculer le PIB
- Se débarrasser la voiture en intégrant le poids des véhicules dans le système bonus malus et on pourrait interdire la publicité pour les SUV
- Interdire la publicité aussi pour les vols en avion. On pourrait avoir une taxe progressive sur la consommation des vols commerciaux, vu que de toute manière, la majorité des émissions de l'aviation commerciale, ce sont ceux qui volent beaucoup. Donc ceux qui sont les ménages les plus fortunés. Donc rendre le voyage en avion extrêmement cher qui ne serait qu'une réflexion de son véritable coût écologique. Et d'un autre côté, il faudrait investir dans la mobilité active, toutes ces alternatives qui nous permettent de satisfaire nos besoins.
- Création de sanctuaires écosystémique,
- Moratoire sur les forages marins,
- Annulation de dettes,
- Nationaliser les entreprises qui manient les énergies fossiles,
- Interdiction des pesticides,
- Réduction du temps de travail,
- Taxe sur les transports routiers,
- Plafonnement des salaires à quatre fois le revenu minimum garanti...
Chroniques Camille passe au vert Que vaut le "Tournant" environnemental de Radio France ? C'est l'une des annonces de la rentrée à Radio France : un "Tournant" environnemental, à travers 10 engagements qui vont du contenu éditorial à la formation des salariés en passant par l'interdiction de certaines publicités climaticides. Blabla, ou actes efficaces à venir ? 6 min
Clés : Économie Environnement Consommation Climat Changement climatique Écologie politique Croissance économique Énergies fossiles
Les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens. Les grosses entreprises, moins que les PME. Comment c’est possible ? Décryptage.
Panama papers, paradise papers, pandora papers… Vous vous souvenez sans doute de ces scandales d’évasion fiscale. Véritable fléau pour nos économies, la fraude fiscale est parfois non comprise dans son ampleur et les conséquences dans nos vies. Elle est aussi sujette à débats, idées reçues… Vous nous connaissez, on va détricoter tout ça.
L’Observatoire européen de la fiscalité vient de publier son dernier rapport. La bonne nouvelle, c’est qu’il est beaucoup plus difficile de dissimuler des fortunes sur des comptes en Suisse ou à l'étranger. La part des comptes offshore échappant au fisc a été divisée par 3 en moins de 10 ans. Ce qui a joué : que des pays et banques jouent le jeu et partagent les infos des comptes offshores de leurs clients. Mais tous ne le font pas encore. En 2007, les plus fortunés ne déclaraient que 10% de la richesse qu'il plaçaient hors de leur pays. Aujourd'hui, c'est 75%.
Le reste du rapport est beaucoup moins bon.
En 2021, 140 pays se sont mis d’accord sur le principe d’une taxe minimale à 15% sur les bénéfices des sociétés multinationales. « C'était vraiment un pas de géant, même si le taux proposé était nettement plus faible que ce que doivent payer les PME, parce que c'était la première fois qu'il y avait un accord international qui venait fixer un taux minimum d'imposition. » a expliqué Gabriel Zucman, coordinateur du rapport, sur Franceinfo. Mais cet impôt a été dénaturé par de multiples exonérations, dérogations… Et le rendement espéré a été divisé par deux.
Surtout, le rapport montre que les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens en proportion. Les plus riches, qui sont moins de 3 000 dans le monde, dont 75 Français, détiennent plus de 12 000 milliards de dollars. Leur taux effectif d'imposition est entre zéro et 0,5% de leur fortune. Comment c’est possible ? Thomas Porcher l’explique, ça passe par les sociétés écran et/ou “l’optimisation” fiscale, légale donc, mais qui reste de l’évasion fiscale, explique Thomas Porcher qui dénonce dans le même temps l’hypocrisie des dirigeants et des règles “anti abus” non appliquées. Pour les multinationales, une partie de leurs bénéfices échappe à l’impôt : cela représente un manque à gagner global à 1 000 milliards de dollars en 2022, chiffre le rapport. Cela est notamment possible grâce aux prix de transfert, ou transfert de bénéfices, explique Thomas Porcher.
Aujourd’hui, il n’y a donc plus besoin de pratiquer de la fraude fiscale pour échapper aux impôts, il suffit d’optimiser, et souvent dans des cadres tout à fait légaux. De l’évasion fiscale qui n’est pas sans conséquences pour les sphères publiques et privées, et le commun des mortels. Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c’est l’Instant Porcher.
Matthieu Pigasse - Hannah Assouline - 8h20 - Demorand - Salamé
L'homme d'affaires Matthieu Pigasse publie "La lumière du chaos" aux Éditions de l'Observatoire.
Avec Matthieu Pigasse Directeur général délégué de la banque Lazard en France et vice-président de Lazard en Europe
"On est dans une situation inquiétante, sombre, ce que j'appelle le chaos. Mais je suis convaincu qu'on peut y trouver la lumière", estime Matthieu Pigasse, homme d'affaires, ancien banquier d'affaire, qui publie "La lumière du chaos". "On est en train de vivre une situation, une transition inédite, par son ampleur et sa vitesse. Le chaos, c'est quand un système sort d'un état d'équilibre et devient instable et que les chocs s'auto-amplifient", souligne-t-il, estimant que le capitalisme est un système "à bout de souffle".
Le capitalisme "a conduit à un arrêt de la croissance, une explosion des inégalités, un repli sur soi et nue perte de sens collectif", selon Matthieu Pigasse. "C'était la promesse du bonheur, d'un monde meilleur. En réalité, c'est le triomphe du parti de l'égoïsme, la plus grande machine à générer des inégalités jamais inventée." Mais c'est précisément "parce que je suis un acteur du système, que je le connais, que je le comprends, que je peux en parler comme je le fais", assume-t-il. "J'essaie de donner du sens à ce que je fais, d'essayer de changer les choses."
"Que voulez-vous faire face à cette dette, être prisonniers des politiques d'austérité et rester les bras ballants face à ça ? Non. Est-ce qu'il est possible de faire quelque chose ? Oui. Une partie importante de la dette publique est détenue par la BCE et la Banque de France", estime-t-il. "Elle pourrait très facilement être annulée, sans aucun effet négatif économique ou financier. La seule chose qu'on constaterait serait une perte de la Banque centrale, soit des fonds propres négatifs. Et alors ?"
Matthieu Pigasse se dit favorable à de la création de monnaie pour financer des grands programmes d'investissements et distribuer un revenu minimum. C'est ce qui a été fait pendant la crise du Covid, "ça a été financé par de la création de monnaie". Sur les superprofits, "il faut pénaliser la rente (...) au détriment des salariés", estime-t-il. "Il ne faut pas hésiter à taxer la fortune immobile."
Tr.: ... critique du libéralisme, du capitalisme ... arrêt de la croissance ... triomphe du parti de l'égoïsme ... 68% aux actionnaires ! indécent, immoral ... 60 personnes contrôlent la moitié de la richesse mondiale ! ... au détriment des salariés ... inégalités, hyperconcentration du capital insoutenable ... les 4 cavaliers de l'apocalypste ... on est à ce point de rupture ... inventer une nouvelle société du possible, du partage, les pistes collectives ... utiliser plus la dette ... prisonnier des politiques d'austérité ? non ... 1/3 détenu par la banque centrale européenne, peut être facilement annulée ... on peut créer monnaie pour le climat, la transition énergétique, l'école, un revenu de ?? (12:30) ... superprofits : pénaliser la rente, la part excessive, les superdividendes / super riches, taxer le capital immobile ... encourager le placement en fr ... malédiction des rois fainéants ... dérives du pouvoir, jouissance des attributs du pouvoir, être plus modestes, plus simples ... dimension institutionnelle, plus de démocratie ... Q : /nouvelles éditions indépendantes miliardaires qui collectionnent les médias oui concentration des médias, assurer l'indépendance des rédactions comme au Monde / actionnaires ... le directeur de la rédaction doit avoir les 2/3 des journalistes ... /dérive éditoriale ex. cnews, europe1, jdd ... la clé, le pluralisme ... s'assurer des financements ... je suis de gauche revendiqué, assumé ... laïque, universaliste, ouverte, généreuse ... condamner sans appel ... la faillite des élites ... je vois comment corriger le système ... ça commence par soi-même ... /politique non, candidat à rien ... porter et partager des idées avec des idées ... finance, orga de LE MONDE, festival de rock, modestement changer les choses
Ndlr : est en gros sur la ligne LFI !! mais contre la position de ce mvt sur le Hamas, terroriste pour lui. Valoriser tout de même car le 1er point le +important ACT
La transition écologique des entreprises ©Getty - the_burtons
De nombreuses entreprises prennent conscience des limites planétaires et de la nécessité d'évoluer. Mais est-ce possible au sein d’un modèle de développement économique actuel reposant largement sur l’injonction de « vendre plus pour gagner plus » ?
Avec
- Eric Duverger Initiateur de la Convention des Entreprises pour le Climat
- Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine, Productrice chez France Culture
Aujourd’hui, près de 90% des entrepreneurs français déclarent vouloir s’engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale.
Des critères dits « ESG » (environnementaux, sociaux et de gouvernance) ont été conçus pour estimer la manière dont une entreprise prend en considération les questions environnementales et sociales et organise sa gouvernance. De plus en plus utilisés pour aider les investisseurs à prendre leurs décisions, ils sont néanmoins critiqués pour leur trop grand nombre et pour l’absence de transparence dans leur fabrication et leur usage.
Où en sont les entreprises ? Comment accélérer leur transition dans un contexte de limites planétaires dépassées et de fin d’abondance ?
On en parle avec nos invités :
Eric Duverger, fondateur et délégué général de la Convention des entreprises pour le Climat
Caroline Neyron, directrice générale du Mouvement Impact France. Ce mouvement a développé l’Impact Score, un outil permettant d’évaluer l’impact social et écologique de son entreprise.
Dominique Méda, professeur de sociologie à l’université Paris Dauphine, directrice de l’Institut Interdisciplinaire en Sciences Sociales
Réussir à concilier profit et écologie
Si l'on en croit les enquêtes, la très grande majorité des entrepreneurs français déclarent vouloir s'engager dans une transformation à la fois sociétale et environnementale. Cette tendance témoigne d'une prise de conscience croissante de la responsabilité des entreprises face aux enjeux planétaires auxquels nous sommes confrontés.
Cependant, les entreprises restent peu nombreuses à mettre en place des transformations profondes et le modèle économique repose encore sur l'injonction de vendre plus pour gagner plus. Alors, est-il possible de concilier profit et écologie dans le secteur entrepreneurial, en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et où en sont les entreprises dans cette démarche ?
Le mouvement Impact France
Caroline Néron est directrice générale du mouvement Impact France depuis 2016, un mouvement patronal et d'entrepreneurs qui met l'impact social et écologique au cœur de leur modèle : « Quand j’ai rejoint ce mouvement, il réunissait à peu près 400 entrepreneurs et portait sur des enjeux sociaux et écologiques comme la mobilité verte, le gaspillage alimentaire, l'intégration des réfugiés. Le mouvement a grandi, s'est développé en accueillant de plus en plus d'entrepreneurs dans des parcours de transformation qui se rejoignent sur le fait qu'il faut changer les règles du jeu ».
Réduire 55 % des gaz à effets de serre d’ici 2030 pour les entreprises
La convention des entreprises pour le climat dont Eric Duverger est le fondateur regroupe 700 entreprises. Selon lui : « Les gaz à effets de serre et l’enjeu de décarbonisation sont des sujets importants, mais au sein de la convention, on traite toutes les limites planétaires comme la question de l’eau, des pollutions et plus globalement des ressources ». Pour lui, l'objectif principal est que les entreprises réduisent de 55 % leurs gaz à effets de serre d'ici 2030.
Penser la réussite des entreprises différemment
Dans cette émission, Caroline Neyrou évoque le terme de "licorne à impact" : « Aujourd’hui, on peut penser le développement des entreprises avec d'autres critères. Par exemple, on peut travailler sur l'impact positif et prendre ce curseur comme une nouvelle boussole. Si on garde la seule boussole économique, on ne peut pas évaluer la réussite des entreprises. Il faut à minima en avoir une deuxième. Le terme de licorne à impact sert à caractériser les entreprises qui ont choisi d'avoir en premier la boussole écologique et sociale et qui peuvent devenir des leaders qui changent nos comportements ». La directrice générale du Mouvement Impact France prend l’exemple de Yuka, une application mobile qui permet de scanner les produits alimentaires et d'obtenir une information claire sur l'impact du produit sur la santé, une démarche à la fois écolo et vertueuse : « 40 millions de personnes l’utilisent, et pourtant, l’entreprise ne compte toujours que dix salariés. Ça montre qu’on peut penser la réussite des entreprises différemment ».
À écouter : Nathan Méténier : "Ce qui nous a amenés à cette crise climatique, c'est bien souvent une crise sociale" L'invité de 6h20 6 min
La CSRD, une nouvelle directive obligatoire pour les entreprises
Jusqu’ici la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises était le principal baromètre des entreprises, mais pour Dominique Méda, professeur de sociologie, beaucoup d’entreprises disent qu’elles en font, mais il y a un manque de transparence et il est difficile de comparer les entreprises, même s'il y a des labels comme la ESG, pour environnement social gouvernance, sur lesquels les investisseurs jugent des réussites ou des échecs des entreprises : « Tout ça reste un peu flou. Ce qui est intéressant, c’est qu’en 2001, a été votée une nouvelle directive, la CSRD, pour Corporate Sustainability Reporting Directives par l'Union européenne qui va devenir obligatoire. Elle exige qu'un certain nombre d'entreprises, les plus grandes pour l'instant, sortent des chiffres sur ce qu'on appelle la double matérialité, c'est-à-dire à la fois ce que leur environnement fait à leur compte, et ce que les entreprises font à l’environnement. Elles auront donc à rendre des comptes sur une base comparable entre les différentes entreprises. Cela va permettre de guider les investisseurs pour voir celles qui ont un comportement vertueux ou non ».
Des outils plus simples pour ne pas pénaliser les entreprises bio
Pour Caroline Neyrou, l’économie est au centre de cette transition écologique des entreprises : « Aujourd’hui, la compétitivité d'une entreprise est attaquée quand elle engage des transitions écologiques. Il faut bien payer ses salariés, travailler en circuit court, utiliser des produits de bonne qualité et ça coûte. Dans les périodes d'inflation, les entreprises les plus engagées ont des produits qui coûtent potentiellement plus cher, et elles sont donc pénalisées. Actuellement, nous avons des acteurs qui perdent 30 % de leur chiffre d'affaires à cause des enjeux d'inflation, et ces évaluations nous donnent une meilleure compréhension pour aider les entreprises les plus vertueuses ».
Un puissant lobbying pour changer cette directive
Un des principaux freins à cette directive qu’évoque Dominique Méda, c’est un lobbying intense qui fait tout son possible pour que cette directive soit la moins contraignante : « Il y a une lutte silencieuse entre les normes comptables aux États-Unis, qui n'ont pas envie qu'on regarde ce que les entreprises font à l’environnement et les normes européennes vertueuses pour l’environnement qui pourraient s’imposer ».
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À écouter : La conversion écologique des Français : qui sont les Français sensibles à l'environnement ? La Terre au carré 55 min
Chroniques Camille passe au vert Mégafeux au Canada : quid des animaux ? 4 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Reprend https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?H1Ub1w
avec
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Julien Delalande, ingénieur, militant pour la redéfinition du travail et de l’emploi, l’invention d’une économie adaptée à la nouvelle ère géologique DÉJÀ ADVENUE – le capitalocène.
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Assemblée Générale du tiers-lieu L'Avant-Poste à Die (Drôme) soutenu par la coopérative "Villages Vivants" - © Gaïl
Aujourd'hui dans les Carnets, une idée pour donner du sens à votre épargne en aidant au développement de projets en milieu rural, par exemple des ouvertures de commerces. Ensuite, on enfourche notre vélo jusqu’à Auxerre pour une "vélorution" d’automne, prévue ce samedi.
La coopérative "Villages vivants"
Que peut-on faire, chacun à son échelle, pour que revivent les villages ? Pour que fleurissent des commerces de proximité et des lieux de vie ? On peut, par exemple, investir dans une coopérative foncière. Cette société coopérative s'appelle “Villages Vivants”. Elle est née dans la Drôme il y a six ans et agit aujourd'hui dans toute la France pour lutter contre la désertification des zones rurales. “Villages Vivants” vient de lancer un appel à l'épargne citoyenne. On en parle avec la présidente du conseil d'administration Dominique Marcon.
Si vous souhaitez devenir sociétaire de la coopérative “Villages Vivants” cliquez ici. https://villagesvivants.coophub.fr/register/fr-fr/VIV
La coopérative "Villages Vivants" permet à des projets de voir le jour comme ici "L'Hostel Quartier Libre" installé à Saint-Jean-en-Royans dans la Drôme - ©tim.futurorg
L'association "Roue libre"
Pour militer pour la place du vélo dans la ville d’Auxerre, l’association “La Roue Libre” organise ce week-end sa Vélorution d'Automne. Un rassemblement présenté par Yves Le Goff, président de l’association.
Pour rejoindre la Vélorution de “La Roue Libre” rendez-vous le samedi 30 septembre à 14h30 place Charles Surugue à Auxerre, devant la statue de Cadet Roussel.
L’association organise quatre vélorutions par an à Auxerre et propose régulièrement des ateliers d’entretien pour son vélo L’association organise quatre vélorutions par an à Auxerre et propose régulièrement des ateliers d’entretien pour son vélo - © La Roue Libre
Les brèves de Carnets
C’est l’automne et un nouveau numéro du magazine Regain vient de paraitre. Regain est un journal de campagne, qui célèbre la ruralité sous toutes ses coutures. Un très beau magazine dans lequel le soin apporté aux images est immense. Dans ce nouveau numéro, automne 2023, vous trouverez notamment : un entretien avec Claude Ponti et sa fascination pour les champignons, un reportage en Auvergne chez un vigneron qui mène des expérimentations sur le « widre », boisson pétillante légère en alcool à mi-chemin entre le cidre et le vin et puis un libraire-caviste-épicier du Morvan qui raconte son village de Quarré les Tombes : commune de l'Yonne.
Pour en savoir plus sur le numéro 22 de Regain, automne 2023, vivement recommandé par les Carnets, c'est ici : www.regain-magazine.com
Clés : Société Économie Économie sociale et solidaire
L’équipe santé/autonomie ... l’estimation de l’empreinte carbone de la branche Autonomie.
Vous pouvez télécharger :
- le rapport intermédiaire complet en pdf, et idéalement contribuer directement aux travaux sur le Google Doc collaboratif dédié à la relecture -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Sl_Gug
- le rapport intermédiaire spécial en pdf, dédié exclusivement à l’impact carbone de la branche Autonomie
- le tableur Excel ayant permis de réaliser les calculs [bientôt disponible]
Rapport intermédiaire complet sur la décarbonation de la branche Autonomie
Rapport intermédiaire spécial dédié à l’impact carbone de la branche Autonomie
Votre participation aux travaux
Le travail qui vous est présenté ici est exploratoire : il vise à initier de nouvelles discussions. Bien qu’il soit déjà le fruit d’un travail collectif, ce rapport intermédiaire est encore un document de travail imparfait, incomplet et évolutif. Dans cette logique, nous vous prions d’envoyer vos remarques, critiques et propositions à l’adresse autonomie@theshiftproject.org ou en direct sur sa version Google Docs, sans hésiter, au contraire, à commenter directement dans le document et à proposer en mode « corrections apparentes » des compléments, reformulations, etc.
Pour faire face au changement climatique qui représente une menace toujours plus forte pour la santé humaine et les écosystèmes, les secteurs de la santé et du medico-social doivent faire leur part pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et assurer leur résilience face aux chocs énergétiques et climatiques.
Aussi, The Shift Project, en partenariat avec la CNSA et de l’EN3S, a engagé un travail de recherche collaboratif pour calculer l’empreinte carbone à l’échelle départementale des établissements médico-sociaux et des services à domicile s’occupant de personnes âgées ou en situation de handicap. À partir de cette empreinte seront élaborés des scénarios de décarbonation tenant compte de l’impact économique pour les acteurs de l’autonomie, nécessaires à la démarche de planification écologique de la branche autonomie de la Sécurité sociale initiée par la CNSA en mars 2023.
Pourquoi s’intéresser au secteur de l’Autonomie ? Avec plus de 1,4 million de professionnels, il représente autour de 5 % de l’emploi en France. Il est présent dans le quotidien de nombreux citoyens et il concerne toutes les générations. Il apporte des services, consomme des biens et aliments, produit des déchets, mobilise des transports, construit, chauffe et refroidit des locaux. Il joue donc comme d’autres secteurs un rôle dans la dégradation du climat et de la biodiversité. Ainsi, s’il ne réagit pas rapidement, le secteur de l’Autonomie pourrait paradoxalement contribuer à la dégradation de la santé de la population qu’il a pourtant pour mission d’accompagner. A l’instar de tous les secteurs, il est concerné par la raréfaction progressive des ressources fossiles (pétrole, gaz) donc soumis à des tensions sur son approvisionnement.
Enfin, les dynamiques d’augmentation de la perte d’autonomie avec un vieillissement des populations ou encore une augmentation des maladies chroniques renforcent la pression sur le secteur et donc la nécessité de pouvoir prendre en charge durablement les personnes accompagnées. Limiter sa dépendance aux énergies fossiles et s’adapter à un climat qui se dérègle de plus en plus sont donc des conditions nécessaires à sa résilience.
Le travail engagé s’efforce de décrire le secteur dans sa situation actuelle (ses émissions de GES par catégorie d’établissement avec une analyse à l’échelle départementale). Il est nourri des contributions de tous les acteurs concernés et intéressés, et a vocation à continuer à l’être.
Principaux résultats : l’impact carbone de la branche autonomie
Répartition des émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’Autonomie (MtCO2e)
Source : Calculs The Shift Project 2023
L’effet du secteur de l’Autonomie sur le changement climatique est significatif puisque ses émissions représentent, d’après notre première estimation, autour de 9 millions de tonnes de CO2e, soit environ 1,3 % des émissions françaises.
- En excluant, pour des raisons méthodologiques, les émissions liées aux achats de médicaments et de dispositifs médicaux, le secteur de l’Autonomie représente environ 40 % des émissions du système de santé français et ses émissions sont similaires aux 9,9 MtCO2e des hôpitaux français.
- En valeur absolue, ces émissions de 9 MtCO2e sont également comparables aux 15 MtCO2e du secteur du numérique en France et aux 10 MtCO2e liées à la production de ciment et de béton en France.
- La part des émissions indirectes dans le bilan carbone de l’Autonomie représente 80 % des émissions du secteur.
- Les émissions sont dominées par les achats alimentaires et les déplacements qui représentent respectivement 27 et 24 % des émissions du secteur de l’Autonomie. Viennent ensuite les postes de l’immobilisation, associé aux achats qui sont ensuite utilisés sur plusieurs années (bâtiments, véhicules, machines, système informatique et mobilier), avec 19 % et de la consommation d’énergie avec 17 %.
Un des autres objectifs du bilan carbone de l’Autonomie était d’être en mesure de décrire qualitativement et quantitativement les flux physiques induits par le secteur. Pour citer quelques chiffres clés illustrant ces flux physiques, nous trouvons que :
- 1 milliard de repas sont consommés chaque année dans les établissements pour personnes âgées et pour adultes et enfants handicapés
- le secteur de l’Autonomie représente 80 millions de mètres carrés de bâtiments,
- 140 millions de litres de fioul sont consommés chaque année dans les établissements de l’Autonomie, soit environ 55 500 piscines olympiques de fioul par an,
- 10 milliards de kilomètres, soit l’équivalent de 250 000 tours de la terre, sont parcourus chaque année par les professionnels du secteur de l’Autonomie pour leurs déplacements domicile-travail.
Schéma du périmètre retenu pour le calcul de l’impact carbone de l’Autonomie
Source : The Shift Project 2023
Contacts Laurie Marrauld, Cheffe de projet Santé au Shift Project, Thomas Rambaud, Chef de projet Santé adjoint, Mathis Egnell, Chargé de programme – Santé, Baptiste Verneuil, Chargé de projet – Santé, Jean-Noël Geist, coordinateur du programme Santé: autonomie@theshiftproject.org
Héloïse Lesimple Coordinatrice communication & presse pour le programme Santé/Autonomie | heloise.lesimple@theshiftproject.org
Remerciements
... Caisse nationale de solidarité et d’autonomie (CNSA) et l’École nationale supérieure de la sécurité sociale (EN3S) qui ont rendu possible ce projet dans le cadre d’une convention de recherche dédiée. En particulier, le Comité de pilotage a permis à l’équipe projet du Shift d’interagir de manière privilégiée avec Vanessa Wisnia-Weill (Directrice du financement de l’offre, CNSA) et Christophe Albert (Coordonnateur de projets de recherche, EN3S) ...