Mis à jour le : 13 mai 2024, 16:45 CEST
auteurs Aude Vialatte, Directrice de recherche en agroécologie, Inrae
Anaïs Tibi, Coordinatrice d'Expertises scientifiques collectives, Inrae
Vincent Martinet, Directeur de Recherche en économie des ressources naturelles, Inrae
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Chaque territoire est particulier : il n’y a pas de solution générique mais des solutions locales à co-construire avec les agriculteurs, les filières, les coopératives, les institutions locales comme les chambres d’agriculture et les communautés de communes, les syndicats de rivière, les associations d’environnement, etc.
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Notre expertise scientifique collective suggère ainsi que les recherches doivent intégrer des démonstrateurs territoriaux pour documenter les cas de transition agroécologique, en retirer les enseignements génériques ainsi que les facteurs spécifiques locaux. C’est ce qu’engagent des laboratoires de recherche INRAE et CNRS
Clés : agriculture agroforesterie pesticides agro-écologie « Ici la Terre »
Connu / https://oneplanete.com/actualite-en-continu/comment-la-diversite-vegetale-peut-nous-aider-a-reduire-les-pesticides/
Reportage — Luttes
et Alexandre Bagdassarian (photographies)
Mis à jour le 15 mai 2024 à 09h17 - Durée de lecture : 7 minutes
Clés : Luttes Agriculture Mégabassines
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce weekend contre deux projets de mégabassines dans le Puy-de-Dôme. Une « randonnée festive et déterminée » où, en symbole d’un autre modèle agricole, elles ont planté semis et haies.
Vertaizon (Puy-de-Dôme), reportage
Au pays du maïs hybride et du géant de l’agro-industrie Limagrain, planter des semences paysannes est un acte politique, pour ne pas dire un acte subversif. Les discussions ont été longues pour préparer la journée de vendredi 10 mai, préambule au grand rassemblement du lendemain, porté par Bassines non merci 63 (BNM63), la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, les Faucheurs volontaires et Les Soulèvements de la Terre.
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Connu / TG le 14/05/24 à 23:38
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
Clés : Agriculture ; Extrême droite
Le RN, parti des agriculteurs ? Le grand mensonge dévoilé - 14 mai 2024 - 16H40 / Par Lisa Lap
"L’inconsistance du RN et de Bardella sur l’écologie". Basta! s’est penché sur le Rassemblement National et sa, ou plutôt ses lignes politiques, à un mois des élections européennes, quand le parti d’extrême droite vante être celui du peuple que la politique politicienne a abandonné.
Sophie Chapelle a analysé la ligne politique du RN notamment sur les thématiques environnementales, et constate de gros revirements. Sur les pesticides, en 2017 Marine Le Pen était fortement contre. Cette année, épisode de colère agricole, FNSEA omniprésente, et là : le RN se positionne anti normes environnementales. Cela permet aussi de ne pas parler de la question du revenu. Sur la question du prix minimum, le "prix plancher", c’est tout aussi flou, Marine Le Pen et Jordan Bardella disent tout et son contraire. Au-delà des revirements, il y a aussi le discours qui ne se traduit pas dans les votes. C’est le cas notamment pour le pouvoir d’achat ou l'agriculture bio. Le RN a également partager le visuel “Garantir la préservation des terres agricoles face à l’urbanisation excessive”, encore dans cette stratégie d’être du côté des agriculteurs, alors que dans les votes, c'est tout l'inverse.
Au niveau européen, la campagne de com sur la défense du petit agriculteur est mise à mal par la défense des plus gros quand il faut voter la politique agricole commune.
Basta! a décidé de se pencher sur la stratégie du RN pour qui le discours diffère fortement des actes politiques, et est bien loin du parti "proche du peuple" qui défend sa population précarisée.
Mégabassines, la guerre de l’eau - 29 commentaires
Plusieurs collectifs, associations et syndicats appellent à une « randonnée festive » samedi 11 mai pour protester contre le projet de construction de deux énormes bassines au sud-est de Clermont-Ferrand, destinées à alimenter la plaine de Limagne.
À l’appel de plusieurs collectifs, associations et syndicats (les Soulèvements de la terre, le collectif Bassine non merci 63, la Confédération paysanne), les opposants aux bassines entendent mobiliser contre le projet de construction de deux énormes ouvrages, au sud-est de Clermont-Ferrand.
Présentées par leurs promoteurs comme une solution aux problèmes récurrents de sécheresse, ces deux « gigabassines », d’une superficie de 14 et 18 hectares, auraient une contenance de plus d’un million de mètres cubes d’eau chacune (deux fois celle de Sainte-Soline). Ce qui ferait de ces retenues puisant dans l’Allier les plus grandes jamais construites en France.
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l’Association syndicale libre des Turlurons, qui représente trente-six agriculteurs, dont beaucoup travaillent pour la multinationale Limagrain, quatrième semencier mondial via sa filiale Vilmorin ... le porte-parole du groupe, Alexandre Poncet ... La présence, dans ce collectif d’agriculteurs, du président de Limagrain, Sébastien Vidal, et de cinq de ses administrateurs, pèse d’autant plus localement que la multinationale exploite 6 100 hectares de maïs semence en Limagne, la moitié de sa production française. ... la majorité du maïs semence, très gourmand en eau, est par ailleurs destinée à l’export ... 25 millions d’euros, financé à 70 % par de l’argent public ...
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Plénière de l'Assemblée paysanne de la France insoumise, organisée le Mercredi 10 Avril à l'Assemblée nationale, à l'initiative de la députée Manon Meunier et du groupe parlementaire.
Retrouvez dans cette vidéo la plénière complète, avec les interventions d'agriculteurs de toute la France, présentant leurs mesures indispensables à faire entrer dans la loi agricole.
Tr.: ... AGRITOUR l'an passé ... Aurélie Trouvé: ... un agriculteur se suicide tous les deux jours ... lois EgaLim une honte ... l'ensemble des accords de libre-échange sont mauvais ... pour une agriculture intensive en emplois ... l'étude d'impact est non sincère ... pro-agrobusiness ...
Réfléchir ensemble aux enjeux agricoles et alimentaires de notre époque
Le Pitch
Vagues de chaleur, sécheresses, gels tardifs ou ravageurs, le climat se dérègle et notre agriculture doit bifurquer… Oui, mais vers où ?
Nathanaël Coste enquête dans la vallée de la Drôme pour comprendre comment les agriculteur.rice.s s’adaptent, tout en questionnant la résilience alimentaire de nos territoires.
Après « En Quête de Sens », un nouveau film produit et distribué par l’association Kamea Meah.
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135 agriculteurs ont augmenté leurs revenus en supprimant les pesticides dans les Deux-Sèvres / La Relève et La Peste
La « Zone Atelier Plaine et Val de Sèvre » concilie réduction des pesticides, augmentation des revenus agricoles et biodiversité.
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Connu / TG le 27/03/24 à 21:09
Vanessa Vigier (à droite) et sa stagiaire, Jess Hébré, mettent tout en œuvre pour que tout soit prêt à temps pour ce premier anniversaire.
Photo CL - 0
Par Claude RICHON, publié le 25 avril 2022 à 17h13, modifié le 26 avril 2022.
Des fèves en fleurs, des pommes de terre sans terre qui pointent au travers leur paillage. C’est le style adopté à la ferme d’Abel par le couple Vigier qui ouvre sa ferme samedi et dimanche.
Arrivés en 2017 au village de chez Faurias à Mainzac, Vanessa et Julien Vigier et leurs deux enfants ont réinvesti la petite ferme du grand-père Abel. Le couple de quadragénaires a senti le potentiel de cette bonne terre abandonnée depuis des années. Une aubaine pour la jeune maman au foyer qui...
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19 février 2024 - Actualités
... accompagne les agriculteurs du territoire et le Domaine des Étangs dans la mise en place et le suivi des protocoles de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité avec la participation d’établissements scolaires.
Tous contribuent ainsi à une meilleure compréhension des interactions complexes entre activités humaines et environnement et ont envie de mieux connaître les services que rendent les pollinisateurs et les vers de terre. Tous s’engagent pour des pratiques agricoles à la fois rentables et favorables au maintien de la biodiversité.
Chantier de plantation de haies & des protocoles OAB 2023- 2024
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organisés et accompagnés par notre partenaire Prom’Haies Nouvelle-Aquitaine. ... réalise un diagnostic technique et accompagne les agricult.eur.rice.s pour répondre à l’appel à projets «infrastructures agro écologiques» de la Région Nouvelle Aquitaine qui soutient financièrement les investissements nécessaires à l’implantation des haies.
Premier chantier :
Le 1er chantier 2024 a eu lieu le mardi 06 février chez Benjamin Bourgeois.
... maraîchage bio depuis 2021 à Miallet ... vers de terre et les abeilles solitaires ... plusieurs rôles dans l’aération du sol, l’infiltration de l’eau, la décomposition de la matière organique en matière minérale.
... 2e chantier 2024 a eu lieu le jeudi 08 février chez Maxime Chaslot ... au Château de la Meyfrenie à Verteillac ... culture de plantes aromatiques et médicinales ...
3e chantier 2024 a eu lieu le mercredi 14 février au Domaine des Etangs à Massignac ... Le jardin potager est en permaculture, il alimente le restaurant du château
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Enquête — Mégabassines
Mis à jour le 26 janvier 2024 à 15h59 - Durée de lecture : 11 minutes Clés : Mégabassines Agriculture Eau et rivières
Liens étroits avec les exploitations céréalières, export à l’international via le port de La Rochelle... Des documents exclusifs sur les mégabassines des Deux-Sèvres montrent que celles-ci ne défendent en rien une agriculture locale.
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Connu / TG le 13/02/24 à 18:30
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension
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Connu / TG le 2/02/24 à 12:17
Le centre hospitalier d’Avignon étudie, avec le concours de patients, d’experts et de chercheurs en sciences sociales et santé
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Connu / TG le 4/02/24 à 23:14
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Silence dans les champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
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Connu / TG le 4/02/24 à 23:04
Christophe Cassou @cassouman40 · 1h
"On est en plein ère de la post-vérité ou les mots soient ne veulent +rien dire soit, pire encore, veulent dire ajd le contraire ce qu'ils voulaient dire a l'origine"
Vrai sur bcp de dossiers...dont #A69, ce qui rend impossible les espaces de dialogue partagé avec objectivité
Citation
Clément Viktorovitch @clemovitch · 21h
« Le ministre de l'agriculture nous explique donc que, en fait, la souveraineté alimentaire... ça veut dire exporter davantage, et favoriser le libre échange ! »
Le macronisme triture le sens des mots : épisode 357, avec Marc Fesneau.
Tr.: ... concept de l'altermondialisme ... le langage est trituré, dépatouillé, DÉVOYÉ ... SUVBERTI ... impossible de savoir de QUOI ILS PARLENT ... pb de responsabilité ...
A Ruffec, le siège de la Scachap par la Conf’ va se poursuivre toute la nuit
Une poignée d’agriculteurs et des tracteurs. La Confédération paysanne bloque la Scachap depuis ce jeudi matin. Pour réclamer des prix justes et la reconnaissance du travail. Bon, ben on va ...
Connu / TG le 1/02/24 à 21:19
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu sur BFMTV le 28 janvier 2024.
Il a commencé par exprimer son soutien aux agriculteurs qui protestent contre ce qu'ils considèrent comme une concurrence déloyale dans le cadre du libre-échange. Cette crise est une opportunité de s'opposer au projet du patronat financier qui cherche à affaiblir les agriculteurs. Il souligne la possibilité d'une nouvelle agriculture. Les services de l'État pourraient être mobilisés pour protéger l'agriculture nationale.
Jean-Luc Mélenchon insiste sur la nécessité de préserver les agriculteurs français. Les normes peuvent être un moyen de les protéger contre la concurrence déloyale, à condition qu'elles s'appliquent à tous les produits importés. Il critique le gouvernement pour son prétendu double discours sur le traité Mercosur alors que seule la France insoumise s’y est opposée.
Il aborde ensuite les questions internationales. Il salue la reconnaissance par la Cour internationale de justice d'un risque génocidaire à Gaza et appelle la France à respecter ses obligations internationales en imposant, par exemple, un embargo sur les armes. Il conclut en rappelant son engagement constant pour un cessez-le-feu.
En Lozère, c'était ce lundi la première manifestation de la Confédération Paysanne. "C'est quand même un peu paradoxal et presque ridicule que des gens qui ont du gros capital, et des gros tracteurs à 150 000 Euros qu'ils changent tous les deux ans... viennent pleurer qu'ils n'ont pas d'argent".
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Connu / TG le 30/01/24 à 8:41
Stocker l’eau en sous-sol, mieux que les mégabassines / Reporterre
Les eaux souterraines s’épuisent partout dans le monde. Une catastrophe qui ne cesse de s’accélérer d’après une étude publiée dans la revue Nature, qui déconseille la création
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Connu / TG le 25/01/24 à 9:30
Mis à jour le 27 janvier 2024 à 11h09
Durée de lecture : 10 minutes - Agriculture Alternatives Politique
Prix planchers, audit sur les dettes agricoles, moratoire sur le libre-échange, Sécurité sociale de l’alimentation… Les écologistes fourmillent d’idées pour répondre à la crise agricole. Seront-ils entendus ?
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Durée de lecture : 8 minutes - Agriculture Luttes Politique
Alors que les agriculteurs multiplient les actions destructrices, l’impunité totale dont jouit la FNSEA tranche avec la brutalité de la répression contre les écologistes, les quartiers populaires ou les Gilets jaunes.
On connaissait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, martial et autoritaire, gonflant les muscles à chaque mouvement social. On l’a découvert jeudi 25 janvier sur TF1 empathique et laxiste devant la mobilisation des agriculteurs. « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », a-t-il affirmé dans un élan de lucidité. Refusant de condamner les violences, le ministre a assumé de laisser faire « à la demande du président et du Premier ministre ». « Les agriculteurs travaillent (...), ce sont des patriotes », a-t-il ajouté. « S’ils respectent les règles de la République, il n’y a aucune raison de faire intervenir les policiers et les gendarmes. »
Cette stratégie du maintien de l’ordre et l’impunité dont jouissent la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et la Coordination rurale interroge. La tolérance soudaine du pouvoir tranche avec la brutalité avec laquelle le gouvernement a réprimé ces dernières années les Gilets jaunes, les syndicalistes opposés à la réforme des retraites ainsi que les quartiers populaires. Elle contraste aussi avec ses diatribes contre les « écoterroristes ».
Routes bloquées, arbres abattus
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Destruction de bâtiments publics
Certains vont encore plus loin en *détruisant des bâtiments publics. À Carcassonne, le bâtiment de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a été soufflé par une explosion, revendiquée par le Comité d’action viticole. À Narbonne, un bâtiment de la Mutualité sociale agricole a été incendié.
Les responsables de ces actes vont-ils être poursuivis en justice comme d’autres paysans en colère, à l’instar de Daniel, membre de la Confédération paysanne du Tarn ? En mai 2023, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir alimenté un simple feu de bois devant le portail de la préfecture d’Albi en mars 2023 à l’occasion d’une manifestation contre la loi sur les retraites. « J’ai été interpellé à 6 heures du matin à mon domicile, menotté devant les enfants et mis en garde à vue trente-neuf heures. C’est déjà une sanction alors que je n’avais pas encore été jugé. Pourquoi être ainsi humilié ? »
Daniel est loin d’être le seul paysan à subir les foudres de la justice à cause de son militantisme. Le 17 janvier dernier, de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre d’activistes antibassines, incluant des syndicalistes de la Confédération paysanne. « Quand nous allons défendre un bien commun en marchant dans des champs avec des familles, on se retrouve réprimés dans la violence et on finit au tribunal », déplore Amandine Pacault, porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres.
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Même quand l’action reste symbolique, la sanction est sévère. Le 6 novembre dernier, sept activistes de Greenpeace ont été interpellés, placés en garde à vue durant quarante-huit heures. Leur tort : avoir accroché une banderole sur la façade du ministère de l’Écologie pour dénoncer la « trahison écologique » du gouvernement.
« C’est quand même étonnant de voir que, dans notre pays, quand on défend l’intérêt général, on est immédiatement sanctionné et quand on défend des intérêts corporatistes – qui sont légitimes aujourd’hui – on n’a pas les mêmes réponses que la FNSEA », a déclaré Yannick Jadot, sénateur écologiste. « On aimerait bénéficier de la même indulgence et pouvoir exprimer notre colère sans se prendre des coups de matraque, sans être gazés et sans finir en procès », dit Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac.
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Les convois de tracteurs ont pu se frayer un chemin jusqu’aux préfectures et aux bâtiments de l’administration au cœur des centres-villes sans rencontrer de difficulté, et sous le regard amorphe des forces de l’ordre. Parfois, elles escortaient même le cortège et les conduisaient droit sur leur cible, comme à Agen.
Dans ses consignes aux préfets, Gérald Darmanin appelait à « une grande modération des forces de l’ordre ». « C’est en dernier recours que les effectifs de maintien de l’ordre déployés aux abords de bâtiments publics seront autorisés à intervenir, et dans le seul cas où l’intégrité des personnes serait menacée ou les bâtiments exposés à de graves dégradations. »
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Pour le sociologue Bertrand Hervieu, spécialiste des mondes agricoles, cette indulgence s’explique par « les grands rapports de proximité entre les responsables agricoles et les autorités, les maires et les préfets », dit-il à France info. « C’est l’inverse des Gilets jaunes, qui n’avaient pas de leaders. Il y a peu de professions qui ont une relation quasi quotidienne avec le gouvernement, d’abord avec le ministre de l’Agriculture, mais aussi avec le Premier ministre. Il y a donc une proximité avec l’État ». Une collusion dénoncée par Julien Le Guet, le porte-parole de Bassines non merci : « Il y a des représentants de la FNSEA qui vont à la préfecture pour organiser les actions
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ils arrivent à être escortés sur certains lieux. Si ce n’était pas validé, il y aurait des interventions des forces de l’ordre ».
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Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est à la tête d’une grosse exploitation de céréales et président du groupe agroalimentaire international Avril. © AFP / Arnaud Finistre
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Cela fait près de soixante ans que la FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militants écologistes et des élus comme l’ont rappelé les journalistes de Basta. Cela lui a permis d’imposer une agriculture qui supprime des paysans, détruit les sols et la biodiversité.
Portrait — Agriculture : Arnaud Rousseau, « pompier pyromane » à la tête de la FNSEA
Connu / TG le 28/01/24 à 10:30