Connu / TG le 03/03/23 à 14:42
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La Cimade a écrit une tribune hier dans le Monde, dans laquelle on apprend qu'en plus d'être des lieux parfois insalubres, les personnes y sont beaucoup plus privées de leurs droits qu'à l'extérieur. 370 enfants y étaient détenus l'année dernière.
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Des hommes et des femmes s’automutilent ou tentent de se suicider dans les centres de rétention administrative (CRA). D'autres se révoltent face à la violence et aux humiliations. Des lignes rouges ont été franchies par le gouvernement dans sa politique d'expulsion.
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lettre ouverte qui pointe du doigt les effets catastrophiques de la loi Asile et Immigration de septembre 2018, qui a notamment doublé la durée maximale de rétention. Cette loi permet désormais d’enfermer toutes les personnes visées durant trois mois, ce qu’aucun gouvernement français n’avait jamais jusqu’alors proposé. Or, les statistiques sont formelles : enfermer plus longtemps ne permet pas d’expulser plus. En revanche, être privé·e de liberté derrière des barbelés pendant 90 jours, c’est subir une machine à enfermer qui brise des vies, notamment celles d’enfants, dans un environnement carcéral oppressant.
La Cimade avec 21 organisations interpellent le ministre de l’Intérieur pour lui demander de :
- Faire cesser cette politique du tout enfermement qui conduit à la maltraitance de personnes étrangères ;
- Proscrire tout enfermement d’enfants en rétention ;
- Assurer la protection des personnes les plus vulnérables, parmi lesquelles les personnes malades ;
- Mettre un terme aux pratiques illégales de l’administration.
9764 / 20000 signataires
Depuis le début de l’épidémie de covid-19 la vie des personnes « retenues » est mise en danger alors que les perspectives de refoulement sont nulles, puisque, indépendamment de la légitimité des renvois, totalement contestable, leur réalisation est devenue impossible par suite même des ordres de confinement.
Nous appelons à la fermeture immédiate de tous les centres de rétention administrative et nous demandons que s’engage une réflexion afin de déterminer si leur réouverture après la fin de la présente crise est opportune, au regard des critiques multiples et largement argumentées, nationales et internationales, dont ils ne cessent de faire l’objet.
Par : Le paria est un collectif consacré à la lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes, qui allie action militante, expression artistique, connaissance scientifique et participation au débat public. Il inscrit ses actions dans les réseaux, collectifs et organisations partageant les mêmes objectifs.
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