Élections européennes 2024
Pour une liste unie de la NUPES
TEXTE DE L’Appel
L’heure est grave face à Macron et Le Pen. Aucun argument sérieux sur le fond politique ou électoral n’existe pour ne pas faire une liste de la NUPES aux élections européennes de 2024 : 82 % des électeurs de gauche veulent une telle liste.
Nous savons l’importance de l’union et de sa dynamique pour toutes les prochaines élections, européennes, municipales, présidentielles et législatives.
Sachons nous respecter pour nous rassembler, afin de lever les réticences. L’union fait la force, ce n’est pas la force qui fait l’union, c’est la conviction, l’absolu respect des uns et des autres, et la certitude que c’est l’intérêt commun du vivant, des salariés, de toutes les gauches sociales et écologistes.
Ne nous laissons pas diviser ni opposer par ceux qui ne cesseront de le faire pendant des mois de campagne électorale s’il y a quatre listes et plus. C’est l’intérêt durable de la gauche, de ses électrices et électeurs de bâtir un front commun, en 2024 comme en 2026 et 2027.
Il n’y a pas « deux gauches irréconciliables » : Ecartons ce qui nous sépare et choisissons ce qui nous unit. Le « programme partagé » est déjà écrit, développé, signé sur les sujets européens. Il est aisément perfectible dans les mois à venir.
Les 166 propositions des mouvements de jeunesse ouvrent la voie à cette union.
C’est grâce à l’unité en défense des retraites que les confédérations et fédérations syndicales ont pu mobiliser et redonner de l’espoir.
Au Parlement européen, de 2019 à ce jour, nos élus sortants ont déjà voté ensemble plus de 80 % des textes.
La proposition que la tête de liste soit issue des écologistes et qu’il soit tenu compte des scrutins précédents est une bonne méthode. Cela assurera une meilleure représentation de toutes les composantes. Mécaniquement, avec la division il y aurait moins de député.e.s. Ce serait un mauvais message entraînant dépit et abstention. Avec l’unité, il y aura une réelle dynamique qui placera la liste unique en tête.
Nous savons par expérience et conviction que l’union est une nécessité. Nous savons comment se concrétiserait sur le terrain l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite.
Nous invitons à signer massivement cet appel afin de matérialiser l’opinion des électrices et électeurs de gauche pour convaincre les dirigeant.e.s des partis et mouvements de se rencontrer, de discuter pour aboutir à cette liste commune.
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Appel initié par 24 maires appelant à l’union en 2024, signé par des milliers de citoyennes et de citoyens.
Premiers signataires :
Amiable Marie Hélène – Bagneux (92), Batoux Philippe – Mérindol (84), Bedrossian Christophe – Autrac (43), Billoré Jean-Yves – Tôtes (76), Boix-Neveu Arthur – Barberaz (73), Bourdier Sylvain – Commentry (03), Brunetti Graziella – Saint-Germain-Lembron (63), Chantre Michel – Simacourbe (64), Chaussemy Guillaume – Le Pont-Chrétien-Chabenet (36), Dechy François – Romainville (93), Lalanne Jean-Yves – Billère (64), Leclerc Patrice – Gennevilliers (92), Leguicher Fabienne – La Norville (91), Lebeau Irène – Dourbies (30), Lopez Dubreuil Julie – St Jean du Pin (30), Lubac Christophe -Ramonville (31), Mentrel Jean-Louis – Champ le Duc (88), Minvielle Michel – Bordères (64), Péré Marc – L’union (31), Proisy Patrick – Faches Thumesnil (59), Ali Rabeh – Trappes (78), Revol René – Grabels (34), Clément Rouet – Ladinhac (15), Salmon Philippe – Bruz (35).
Signatures 4 858 - Contact : unionpour2024@gmail.com
82,1 k abonnés - 1,3k+ - 25 834 vues - 415 commentaires #AMFIS2023
Rendez-vous en direct ce vendredi 25 août à 15h30 pour la conférence des AMFIS 2023 « Pour gagner, la gauche doit-elle s'assagir ? », avec :
- Manuel Bompard, député LFI-NUPES et coordinateur de LFI
- Ségolène Royal, ancienne ministre
- Stefano Palombarini, économiste et membre du conseil scientifique de l'Institut La Boétie
Tr.: ...
MB : ... les pb sont radicaux (à prendre à la racine) ... où sont les marges de progression : la jeunesse 10% ... les mal inscrits ... comment on montre qu'il est possible de gagner avec notre programme ?
SP : ... /RN approuve chaque mesure séparément, mais ne croit pas à l'ensemble, résignation sur l'économique et le social ... alternative crédible, chiffrée ...
SR : le front républicain n'a pas fonctionné à cause de Macron ... ont fait nommer des vice-pdt an RN ! être unis aux élections européennes ... n'a pas fait voter la privatisation des barrages ... aimer les gens ... le pire pour la droite est l'indifférence, le gouvernement par la peur ... romp les chaines de solidarité ... menaces de coupures de courant ... "le pire est devant nous" ou "empêcher le pire ?!
fait accepter le pire sans broncher ...
Questions : revenir aux urnes, croire à nouveau à la politique
SR prend initiative pour l'union aux européennes ... morale politique, parole donnée, stratégie de convergence
SP : révolution par les urnes ...
MB : créer une chaîne de tv NUPES oui, mais comment ?
/vote obligatoire : changer les règles constituante, 6ème république avec vote blanc, proportionnelle ...
être sérieux ne veut pas dire sage.
Planète Politique
Eléonore Leprettre, collaboratrice du ministre de l’agriculture lorsqu’il était chargé des relations avec le Parlement, devient directrice de la communication et des affaires publiques de l’ex-Union des industries de la protection des plantes, au moment où des objectifs européens ambitieux de baisse du recours aux produits agrochimiques sont fixés.
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Marc Fesneau lors de sa première visite officielle depuis sa nomination en tant que ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, dans une ferme du Cher, près de Massay, le 21 mai 2022. GUILLAUME SOUVANT / AFP
Dans ses prochaines interactions avec l’association professionnelle des fabricants de pesticides, le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, se retrouvera-t-il face à son ancienne cheffe de cabinet ? Comme l’a révélé le journal en ligne Contexte, l’intéressée quitte en effet le giron de l’ancien ministre délégué aux relations avec le Parlement pour rejoindre Phyteis (anciennement connu comme l’Union des industries de la protection des plantes), le lobby des entreprises agrochimiques.
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Phyteis confirme au Monde l’arrivée d’Eléonore Leprettre au poste de directrice de la communication et des affaires publiques, à compter du 1er juin. Egalement conseillère régionale (MoDem) en Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2016, elle travaillait avec M. Fesneau depuis octobre 2018. Elle n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a été saisie le 26 avril de la demande de Mme Leprettre de quitter le service public pour la principale organisation du lobby des pesticides, c’est-à-dire immédiatement après la réélection d’Emmanuel Macron. La HATVP a rendu un avis favorable le 16 mai. Celui-ci n’a pas été rendu public, mais les réserves habituelles formulées par l’autorité interdisent généralement, pour une durée de deux à trois ans, à tout agent public reconverti dans le privé d’intervenir auprès de son ancienne administration ou ses anciens collègues, tant que ceux-ci appartiennent au service public.
Objectif non tenu
Phyteis jouera dans les prochains mois un rôle-clé pour ses entreprises membres. Alors que les effets délétères pour la santé et l’environnement des pesticides sont de plus en plus précisément documentés par les scientifiques, la stratégie de Bruxelles dite « de la Ferme à la fourchette » (« Farm to Fork ») a fixé un objectif très ambitieux de baisse du recours à ces produits par l’agriculture européenne : 50 % de réduction d’ici à 2030.
Une ambition d’autant plus fragile qu’au cours de la campagne, Emmanuel Macron a déjà estimé, sans plus de précisions, que ces objectifs européens de verdissement de l’agriculture devaient être « adaptés » pour tenir compte de la guerre en Ukraine. Jusqu’à présent l’objectif national, fixé en 2008 par le plan Ecophyto, a visé à réduire de moitié les usages de pesticides en dix ans. Non seulement cet objectif n’a pas été tenu mais le recours à ces produits a augmenté depuis le lancement du plan.
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Le départ de Mme Leprettre pour Phyteis n’est pas un cas isolé, dans le parti du président de la République, de reconversion dans l’agro-industrie. Mickaël Nogal, député (LRM) de Haute-Garonne, avait annoncé au cours de son mandat, auquel il a mis fin le 1er mars, son embauche à la direction générale de l’Association nationale des industries alimentaires. Contacté, M. Nogal explique qu’il n’a fait que retourner vers son secteur d’origine et assure s’être « déporté » des sujets en lien avec l’alimentation au cours de son mandat. Et ce bien qu’il ait soutenu des amendements en lien avec ces sujets.
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Les négociateurs du Parti socialiste : Laurent Baumel, Christophe Clergeau, Corinne Narassiguin, Boris Vallaud, Sébastien Vincini et Pierre Jouvet. (Photo AFP)
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20 techniciens électoraux pour EELV
Des partis autour de la table, c’est sans doute Europe Écologie-Les Verts qui a mobilisé le plus de stratèges pour mener le round de négociations. Exit, donc, les Yannick Jadot et Sandrine Rousseau. Place, plutôt, à une vingtaine de « techniciens » : Hélène Hardy (chargée des élections et des relations avec les autres partis), Léa Balage El Mariky (déléguée aux mobilisations) ou Sandra Regol (secrétaire nationale adjointe). Seule personnalité de poids parmi les émissaires : son secrétaire national, Julien Bayou, qui a décidé de participer en personne à plusieurs réunions. Une stratégie payante : EELV a conclu, comme Génération.s, l’accord.
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Le PCF a également misé sur ses profils les plus qualifiés en sociologie et stratégie électorales ... Pierre Lacaze, responsable des élections et des relations extérieures au sein du comité exécutif national, ou Igor Zamichiei, coordinateur exécutif national
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Clémence Guetté (coordinatrice du programme présidentiel) ou Paul Vannier (coresponsable des législatives)… La tête de la délégation, Manuel Bompard, en coche d’ailleurs toutes les cases de l’ingénierie électorale ... les députés Mathilde Panot, Adrien Quatennens ou Éric Coquerel
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l’aile la plus à gauche du parti. La plus « insoumis-compatible », aussi. Dans l’équipe, des proches d’Olivier Faure : Pierre Jouvet, porte-parole du PS et maire de Saint-Vallier, Corinne Narassiguin, la numéro 2 du parti ou l’élu de Haute-Garonne Sébastien Vincini. Seule tête d’affiche de la délégation : le député Boris Vallaud.
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conférence de presse au siège de La France insoumise pour présenter la stratégie des insoumis dans cette élection présidentielle : l’Union populaire autour du programme l’Avenir en commun ... il y a plus que jamais urgence. Urgence de s’adresser aux abstentionnistes, de retourner sur le terrain dans les quartiers populaires, et de convaincre d’un programme d’union populaire autour de mesures soutenues par une immense majorité de Français.
9 Français sur 10 sont pour l’augmentation du SMIC, la garantie d’emploi, la création d’un pôle public du médicament, le conditionnement des aides publiques aux entreprises à des contreparties sociales et environnementales, l’interdiction du glyphosate. 8 Français sur 10 sont pour le rétablissement de l’ISF, la taxe sur les profiteurs de crise, un grand plan d’investissement dans les services publics (en particulier la santé), pour que les premières quantités d’eau soient gratuites, le plafonnement des frais bancaires, la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, les parrainages citoyens pour l’élection présidentielle, l’interdiction des publicités pour des produits polluants. 7 Français sur 10 sont pour la retraite à 60 ans, la proportionnelle aux législatives, le référendum d’initiative citoyenne (RIC), la sortie du nucléaire. 6 Français sur 10 sont pour la semaine de 4 jours, le RSA jeune, l’interdiction du travail détaché, des fermes usines, et pour la 6ème République.
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l’union avec la « gauche » et les écologistes de gouvernement est un obstacle à l’union populaire et au vote commun, car ni le Parti socialiste (PS) ni Europe Ecologie les Verts (EELV) n’ont fait un bilan critique du quinquennat Hollande.
sur la question de l'emploi dans les filières électriques, étude très intéressante qui montre une intensité "nombre emploi/TWh produit" pour les EnR assez importante, si ce n'est supérieure aux filières historiques (nuke/thermique/hydro) : https://ufe-electricite.fr/publications/etudes/article/etude-prospective-emplois-et-competences-de-la-filiere-electrique-1959
UFE - Union Française de l'Électricité
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 30/10/20 à 11:15 de Sean du Cambraisis (livret énergie de LFI)