Économie
Pascale Touratier, Docteure en Sciences économiques, Université de Reims-Champagne-Ardenne, membre de l’Association du Manifeste pour l’Industrie (MAI).
Xavier Petrachi, Membre du CESER Occitanie et de l’Association du Manifeste pour l’Industrie (MAI).
Les grands pays industrialisés ont abandonné leur appareil productif depuis trente ans à la Chine. Aujourd’hui, les élites économiques et administratives récoltent une dépendance qu’ils ont semée.
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Dans les domaines des secteurs de pointe et de l’intelligence artificielle, la Chine est en phase de dominer le monde. En développant un comparateur économique basé sur les coûts complets d’une délocalisation, certaines politiques publiques ont tenté de montrer que les délocalisations entraînaient un coût supérieur à la sauvegarde des lieux de production sur les territoires, mais ce mouvement s’est accentué. En 2017, la part de l’industrie manufacturière en France, ne représente plus d’après la Direction Générale des Entreprises, que 10 % du PIB. (Le portail de l’Economie, des Finances et de l’Action des Comptes publics, Bercy Infos, Les chiffres clés, 04/04/2017.)
Le Géant a appris à surfer sur la courte vue des politiques industrielles des pays de l’OCDE.
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Lire aussi Coronavirus : le jour où les élites ont compris https://www.marianne.net/debattons/editos/coronavirus-le-jour-ou-les-elites-ont-compris
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La pandémie de coronavirus que nous vivons est-elle une aubaine pour les tenants de la société de surveillance ? Les États, classés comme démocratiques ou dictatoriaux, en profiteront-ils pour accroître leur emprise sur les citoyens, comme cela a déjà été le cas avec la “guerre mondiale contre le terrorisme” ? De fait, alors que plusieurs pays, dont la France, construisent leurs stratégies de déconfinement, on parle un peu partout des applications mobiles de traçage du virus. A priori, elles devraient permettre de mieux détecter les personnes infectées, de mieux les isoler et de mieux les traiter. Mais ces applications inquiètent. Pour mieux cerner cette problématique, nous avons fait appel à trois grands témoins.
Rachel Knaebel, journaliste qui a travaillé sur le sujet pour le site indépendant Bastamag. Elle a brossé un tableau des différentes initiatives internationales en cours, et nous révèle les différentes approches “philosophiques” qui les sous-tendent, ou en tout cas les discours publics des gouvernements, des entreprises ou des organisations qui les portent.
Benjamin Sonntag, entrepreneur et cofondateur de La Quadrature du net, association de défense des libertés numériques. Il se pose en adversaire de ce qu’il appelle le “solutionnisme technologique”.
Et enfin Gaëtan Leurent, chercheur à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique… Gaëtan Leurent est aussi membre d’un collectif de spécialistes en cryptographie qui a créé un site Internet, risques-traçage.fr, pour alerter sur les dangers auxquels nous exposent l’adoption de technologies de ce type.
.#Coronavirus #Déconfinement #Surveillance
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Confinement et actualité foisonnante obligent, nous tentons un nouveau format en direct autour de Denis Robert et de ses invités : la politologue Virginie Martin, Bruno Gaccio et Yvan Le Bolloch, deux amis du Média. Baptisé « Les masques et la thune », cet échange vidéo traitera -entre autres- de culture, de politique, de pangolins, d’enmarcheurs, de chinois et de Covid-19.
Pendant un peu moins d'une heure, nos invités discuteront de ce qui les a marqués dans la semaine écoulée en essayant de se marrer un peu, d’être graves et légers, drôles et sincères et surtout libres. Ce qui devient une grosse ambition dans cette séquence de vie morose où, surveillés par des drones et des policiers en armes, interdits de sortie, de bars et de cinéma, on compte nos morts tous les soirs, grâce aux préposés de la République en marche.
Sur les autres chaines, de faux experts répètent, jour après jour, une messe cathodique angoissante. Nous tenterons de dire la nôtre mais plutôt autour d’un verre dans le bistrot à côté de l’Église. Sans trop nous prendre au sérieux. Dans un pays où depuis trois mois, le gouvernement allonge les thunes pour acheter, sans mollir, des drones et des LBD, mais nous baratine en promettant des tests, du gel et surtout des masques qui ne viennent pas, c’est le moins qu’on puisse faire…
(L'émission originale a été diffusée en direct le mercredi 22 avril à 20h30)
.#Coronavirus #Bazar #Direct
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COVID-19 : MAIS À QUOI SERT CE GOUVERNEMENT ?
Publié il y a 3 jours • 86 vues
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Channel avatarAccount avatar - On Sort les Dossiers Par lemediatv
Les dirigeants du "nouveau monde", qui ne cessent de parler d’adaptation et de flexibilité, gèrent la crise en vrais pieds nickelés. Alors qu’il a été prouvé qu’ils savaient et n’ont rien fait, ils préfèrent blâmer une partie des Français et fuir à tout prix leur responsabilité.
.#Stagirite #Gouvernement #Coronavirus
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Publié originellement 14 avril 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : coronavirus ; covid ; covid-19 ; france ; gouvernement
Durée10 min 12 sec
1 Commentaire
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KarlSaganKarlSagan@mastodon.social
il y a 2 jours
@lemediatv Partagez et signez SVP, pour juger le gouvernement et les gouvernements précédents, coupables de la destruction de l'hôpital public, et du dénuement des soignants face au Covid-19.
COUPABLES DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ
http://chng.it/PbgTm8YZ2L
Merci à tous
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Les dirigeants du "nouveau monde", qui ne cessent de parler d’adaptation et de flexibilité, gèrent la crise en vrais pieds nickelés. Alors qu’il a été prouvé qu’ils savaient et n’ont rien fait, ils préfèrent blâmer une partie des Français et fuir à tout prix leur responsabilité.
.#Stagirite #Gouvernement #Coronavirus
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Comment le continent africain s’en sort-il face au COVID-19, un choc planétaire qui a mis à genoux les pays les plus développées ? La question s’est indirectement invitée en France via une polémique à la fois vaine et révélatrice. C’était sur le plateau de LCI. A côté de la présentatrice Arlette Chabot, le Pr Jean-Paul Mira, chef du service réanimation à l’hôpital Cochin de Paris. Et en direct via une application de visioconférence, le Pr Camille Locht, de l’INSERM, l’Institut national supérieur de la recherche médicale. On parle d’une piste prometteuse pour la recherche sur le COVID-19. Le BCG, vaccin contre la tuberculose, pourrait avoir quelques effets protecteurs.
Pour vérifier cette hypothèse, une étude clinique est lancée, notamment au sein de la population des soignants en Europe et en Australie. Le problème, c’est, en quelque sorte, la pureté des statistiques. Comment connaître l’impact spécifique d’un vaccin au sein d’une population qui a déjà intégré les mesures-barrières ? Brusquement, le Pr Mira se demande s’il ne faut pas procéder aux études cliniques en Afrique “où il n’y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation”. Afin de bien faire la différence entre un éventuel groupe ayant bénéficié du vaccin et un autre groupe, laissé (vraiment) sans protection. Les réactions indignées se sont naturellement multipliées..
La tonalité générale est la même : les Africains ne sont pas des rats de laboratoire, et le dénuement de leur continent ne saurait être une opportunité pour des pays riches qui sont, au demeurant, les plus fortement touchés par l’épidémie.
Le plus grave dans cette polémique qui aurait pu être évitée, ce n’est même pas le cynisme de son initiateur. Ce sont les conséquences potentielles sur le terrain, où elle a réveillé de vieilles angoisses, et alimente le robinet d’un complotisme dangereux pour la santé publique.
Et pour cause : par le passé, et même dans un passé très récent, des chercheurs occidentaux se sont permis tout et n’importe quoi en Afrique. C’est ce qu’explique Félix Atchade, médecin spécialiste en santé publique et en éthique médicale qui travaille entre la France et l’Afrique de l’Ouest. Qui insiste aussi sur l’absolue nécessité de ne pas succomber aux sirènes de l’anti-science.
Sur le terrain, en Afrique, un des enjeux de cette crise du COVID-19, c’est celui de la légitimité des scientifiques africains qui, en réalité, sont plus mondialisés qu’il paraît, participent à de gros projets de recherche, publient dans de prestigieuses revues internationales, sans forcément être reconnus dans leurs propres pays. Or leur continent est plus que jamais confronté à lui-même, alors que les anciennes puissances coloniales sont dépassées par la situation, faisant comme la France face à des pénuries qui étaient jusqu’ici le lot des pays du Tiers-Monde. Si les chercheurs locaux puissent dans les ressources de ce qu’on appelle l’innovation frugale, pour trouver des solutions, ils auront gagné leurs galons.
C’est en tout cas le pari de Jérémie Zoueu, à l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. Ses étudiants, ses doctorants et lui travaillent déjà sur le virus, notamment via des méthodes informatiques, pour mieux le comprendre et participer à le vaincre. Dans leur usine-école, ils produisent déjà plusieurs milliers de litres de gel hydro alcoolique, de savon et d’autres désinfectants. Ils travaillent aussi à la production locale de matériels médicaux.
Au Cameroun, l’équipe de Serge Njidjou, qui travaille à l’Université de Dschang, une ville moyenne à l’ouest du pays, vient d’achever le prototypage d’un portique désinfectant, tournant à l’énergie solaire. Il explique pourquoi un tel dispositif peut être adapté à la lutte contre le coronavirus dans cet environnement particulier.
.#Afrique #Coronavirus
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Toutes les régions du monde sont touchées par la pandémie de Covid-19 et la moitié de l'humanité est confinée. Les conséquences sociales sont parfois désastreuses et la situation révèle des inégalités sociales criantes partout à travers le monde. Qu’est-ce que ces événements nous disent de la lutte des classes ?
Dans cette émission spéciale de la rédaction, Le Média revient sur certains événements qui exposent au grand jour les fractures de classe. Plusieurs journalistes expliciteront les dessous des enquêtes et des reportages menées ces dernières semaines. Et un invité, Politicoboy commentera en direct depuis le Texas les conséquences outre-atlantique.
Les travailleurs sont en première ligne et les premiers touchés par le coronavirus. Les soignants dénoncent des manques de moyens criants. Dans les quartiers populaires, ceux qui ne respectent pas le confinement s'exposent à des violences policières inouïes et dans les foyers de travailleurs migrants, des sans-papiers sont abandonnés et laissés à eux-mêmes.
A l'étranger aussi la lutte des classes s'exacerbe. En Italie, les travailleurs se révoltent contre l'obligation de reprendre le travail. Aux Etats-Unis, le calendrier politique ne résiste pas à l'épidémie et en Amérique du Sud ce sont les plus pauvres qui trinquent. Dans le même temps, le candidat le plus à gauche des primaires démocrates Bernie Sanders abandonne, laissant le champs libre au libéral Joe Biden.
.#Coronavirus #Pandémie #Direct
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C’est désormais LE rituel de la période du confinement. Tous les soirs, à 20 heures, les habitants des grandes villes se mettent à leurs balcons, et applaudissent le personnel soignant et les travailleurs en première ligne qui ne peuvent pas s’offrir le luxe de rester chez eux. Mais pendant les applaudissements, des soignants sont contaminés par le coronavirus, et meurent. Et ceux qui dénoncent les manquements en termes de matériels de protection ou la rareté des dépistages se voient priés de se taire voire menacés.
C’est une de ces histoires révoltantes que raconte Gilles Fagot, collègue de Laëtitia Puissant, qui ne se sent pas le courage de parler aux médias après sa mésaventure. Aide-soignante au sein du Centre hospitalier d’Hautmont, dans le nord de la France, déléguée syndicale, membre du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, elle a été purement et simplement refoulée à l’entrée de son lieu de service. Pour avoir porté les craintes et les exigences de ses collègues auprès de la direction.
Ce type d’attaque contre les libertés syndicales est d’autant plus problématique que les soignants ne peuvent pas, ou plutôt ne veulent pas s’engager dans un bras de fer dans cette période particulière.
.#Soignants #Coronavirus #Menaces
Catégorie Actualités et politique 1 546 commentaires
Opinion - Politique - Par Sandra Laugier, Pascale Molinier et Patricia Paperman
Philosophe, Psychologue sociale, Sociologue
Dans la crise du Covid-19, toute critique de l’action gouvernementale, dont l’incompétence et l’irresponsabilité est patente, tend à être écartée comme polémique, ignare et même dangereuse. Cette tonalité, à la fois sûre de son autorité politique et scientifique, et récusant toute contestation, est parfaitement reconnaissable pour les féministes : c’est celle du patriarcat.
Lorsqu’on ré-entend au hasard de reportages la série des interventions des gouvernants depuis le début de la crise sanitaire, on est pris d’un vertige. Des « officiels » messieurs en costume-cravate la plupart, derrière le pupitre symbolisant la compétence et le pouvoir, débitant essentiellement des mensonges : non, cela ne sert à rien de porter des masques c’est même dangereux ; non, pas la peine de tester ; non, pas de danger à aller voter, c’est même un devoir civique… À chaque fois, ce qui se révèle est de l’incompétence, ce qui pourrait être excusable si 1) ces dirigeants présentaient des excuses, justement, pour leur gestion de la crise depuis le début ; 2) si ces discours n’avaient pas été produits pour dissimuler la réalité : on n’a pas de masques, pas de tests, donc on explique qu’il n’y en a pas besoin. ...
i / https://seenthis.net/messages/840117
"
Ce qui est indigne, et encore plus de la part d’un directeur de la Santé ou des ministres issus du corps médical, c’est d’avoir répandu des fake news pour éviter de perdre la face et simplement reconnaître qu’il y a eu des erreurs. Cette incapacité à reconnaître des torts, à assumer rappelle le leitmotiv de la clique LREM depuis ses débuts : « j’assume » signifiant, paradoxalement, « je refuse de prendre mes responsabilités ». Cette tonalité autoritaire, à la fois sûre de son autorité politique et scientifique, et récusant toute contestation, est parfaitement reconnaissable pour les féministes : c’est celle du patriarcat.
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Ce qui apparaît aujourd’hui est très concrètement ce que les féministes et autres pensées critiques ont analysé en termes d’injustice épistémique. Les critères qui disent ce qui est bien, mal, valorisable, méprisable, les critères collectifs de ce qui compte se présentent comme universels mais sont de fait ceux d’une société patriarcale. Dans le désastre actuel émerge la nécessité vitale d’y inclure d’autres points de vue, d’autres voix que celles des dominants. Intégrer les voix de tous ceux et en majorité celles qui font vivre la société, dans les définitions de ce qui compte est bien affaire de démocratie : d’élargissement du public et d’intégration de l’ordinaire et du contingent dans la préoccupation politique, de reconnaissance de la compétence de personnes subalternes dont profitent les dominants qui les mobilisent plus que jamais aujourd’hui à leur service, leurs ambitions politiques ou leur expansion économique que rien selon eux ne doit arrêter.
.#Coronavirus #Féminisme
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Vous avez dû entendre parler du risque de pénurie de médicaments. Pour la morphine et le curare, indispensables en réanimation, la demande a 📈 de 2000 %. Les laboratoires font peu de marges avec et n’en produisent donc pas assez. #PlusJamaisCa #Covid19 #Coronavirus
Retrouvez ici mon édito pour l'Insoumission. N'hésitez pas à vous abonner. https://www.youtube.com/channel/UCxc4L2LKEeViVyNA5taSBIA
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Le 2 avril 2020, Adrien Quatennens était invité sur BFM TV.
.#Covid19 #Coronavirus
Catégorie Actualités et politique
Olivier Tesquet @oliviertesquet · 2 avr.
Dans le cas du sida comme dans celui du coronavirus, nous sommes dans un intense moment foucaldien, face au biopouvoir dans toute sa nudité. C'est d'ailleurs le constat lucide posé par Yuval Noah Harari quand il parle de "surveillance sous la peau".
Yuval Noah Harari: the world after coronavirus | Free to read
This storm will pass. But the choices we make now could change our lives for years to come
ft.com
Ndlr : notion utilisée ? ACT
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Compte-rendu de la réunion Covid-19 avec le Premier ministre. Plus de questions que de réponses. .#Covid19 #Coronavirus
Catégorie Actualités et politique 454 commentaires
Organiser la solidarité populaire, produire la contre-information
La crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, qui traverse la France et d’autres pays, nous contraint à l’isolement et à la dispersion. Bien qu’il nous semble plus que nécessaire de rester chez soi afin de limiter la propagation virale, il s’agit également de tirer profit de l’agora numérique qu’offre internet à la fois pour organiser la solidarité populaire et pour produire la contre-information vis-à-vis des discours dominants.
En ce sens, nous proposons d’ouvrir un suivi continu pour centraliser et mieux comprendre l’actualité : mesures prises par les différents gouvernements ; luttes de travailleurs, de prisonniers ou d’autres catégories susceptibles de se mobiliser car victimes d’un délaissement par l’État ; situation dans les hôpitaux ; articles d’analyse ; témoignages divers et variés.
Pour que ce suivi soit le plus complet possible, nous vous sollicitons et nous comptons sur votre participation. Toute information, de préférence sourcée, pourra nous être transmises à cette adresse : actasite@protonmail.com
Samedi 9 mai
Avec l’arrivée du « déconfinement » et bien que cette phase semble appeler de nombreuses luttes encore, nous arrêtons le suivi quotidien tel que nous l’avons mené depuis le 17 mars https://acta.zone/coronavirus-confinement-et-resistances-suivi-en-continu-du-17-mars-au-17-avril/.
Cette collecte quotidienne, bien que non-exhaustive, nous aura permis de réaliser un riche panorama des conséquences du confinement sur nos vies, tant au niveau de la répression que des résistances qui se sont mises en place ces dernières semaines.
Au fil des jours, différents terrains sont ainsi apparus comme concentrant principalement les enjeux politiques de ce confinement, parce qu’ils sont la cible particulière de la répression d’État, et/ou qu’ils sont particulièrement fertiles en termes de résistances et de luttes : le monde du travail – y compris dans les secteurs en lien avec la santé –, les quartiers populaires, les lieux d’enfermement, les colonies d’outre-mer, les foyers d’immigrés, mais aussi la métropole dans sa dimension la plus urbaine, en tant que lieu de déploiement des Brigades de Solidarité Populaire https://www.facebook.com/BrigadesSolidaritePopulaire/.
Dans la continuité de ce panorama très factuel, un travail plus analytique continue d’être mené par l’Observatoire de l’État d’urgence sanitaire https://acta.zone/observatoire-etat-urgence-sanitaire/, dont le second rapport arrivera dans les prochains jours, ainsi que par le Groupe d’Enquête sur la Logistique, qui a récemment publié sa première synthèse https://acta.zone/pandemie-logistique/.
Connu / https://twitter.com/hervelc/status/1245363980627034114
"
Hervé Le Crosnier @hervelc · 1h - 0 - 1 - 0
Face à la militarisation en cours de la lutte contre la pandémie, n'oubliez pas de regarder l'envers du décor, les révoltes du quotidien confiné.
On y apprend beaucoup sur l'état réel de la société quand on en regarde les marges.
"
Face à "la crise du coronavirus" des organisations syndicales, associatives et environnementales réclament "de profonds changements de politiques", pour "se donner l'opportunité historique d'une remise à plat du système, en France et dans le monde".
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"La faillite du libéralisme est totale dans cette catastrophe. Le marché se révèle incapable de protéger les populations. Pire, il les met en danger en appauvrissant les services publics. Les gesticulations de dernière minute n’y changeront rien. L’État protecteur est à reconstruire."
Confrontée aux carences de l’Etat dans la lutte contre la pandémie, l’opinion s’impatiente. On en parle tout de suite dans ce numéro 70 du P’tit coup de Bourbon,
.#Bourbon #Coronavirus #Incompétence
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"Je me suis réveillé ce matin, après une nuit d’insomnie dans un état de stupeur et d’incertitude. Je ne savais plus si j’étais dans un monde réel ou dans un rêve bien flippant… Il m’a fallu quelques longues secondes pour me rendre compte que le monde était devenu un capharnaüm géant où une pandémie mortifère condamnait une partie de l’humanité à la mort." Denis Robert entame son premier édito de l’ère post coronavirus, chez lui dans le bureau de sa maison où il est confiné depuis dix jours.
Entre courses au supermarchés, engueulade avec son fils qui joue trop à la playstation et balade en forêt avec sa chienne, il revient sur les vidéos marquantes de la semaine et son décryptage de la politique désastreuse menée par le gouvernement dans la lutte contre la contagion du virus. Pourquoi si peu de masques ? Pourquoi l’Allemagne réussit beaucoup mieux que nous à juguler le phénomène ? Pourquoi maquiller l’absence de kit de dépistage par une politique tardive et massive de confinement ?
Tout semble être approximatif et bancale dans la gestion de ces affaires. Et les déclarations d’Agnès Buzyn assurant avoir alerté Emmanuel Macron et Edouard Philippe de la gravité de la situation dès le début du mois de janvier nous plonge dans des abimes de perplexité. « Un cauchemar par définition, ça prend prend fin» explique Denis Robert en s’interrogeant sur ce que va entreprendre ce gouvernement qui a sacrifié sa santé publique et gère la crise au jour le jour à coups d’incantation et de prévisions incertaines. Tout maintenant peut arriver, conclut-il le bien comme le mal. C’est ça qui est bien, c’est ça qui est mal…
,#Édito #Coronavirus #Réalité
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Hier, un premier médecin urgentiste français est décédé, ce qui a suscité une vague d'hommages. Le Parlement a définitivement adopté, dimanche 22 mars, des mesures instaurant un état d’urgence sanitaire pour deux mois. Ce régime d'exception consiste, pour l'essentiel, à élargir les prérogatives du pouvoir exécutif. Le conseil scientifique devrait rendre son avis demain concernant la durée et l'étendue du confinement. Faut-il s'attendre à un durcissement des consignes ? Dans plusieurs villes de France, le couvre-feu a déjà été adopté.
Samedi, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé la commande de "250 millions de masques", livrés "progressivement", pour faire face à la pénurie actuelle. "Lorsque le Covid-19 est apparu, il ne restait que 117 millions de masques chirurgicaux et aucun stock stratégique d'État en masque FFP2", a-t-il dit. La polémique enfle : qui blâmer pour ce manque d'équipements de protection ? Le ministre de la Santé a aussi révélé avoir changé de stratégie concernant le dépistage, qui devrait devenir plus systématique, comme le conseille l'OMS. "Nous avons un message simple à tous les pays : testez, testez, testez les gens ! Vous ne pouvez pas combattre un incendie les yeux bandés".
Il n’existe actuellement aucun vaccin ou traitement agréé contre le virus, qui a tué à ce jour plus de 15 000 personnes et en a contaminé plus de 324 000 dans le monde selon un comptage réalisé par l’Agence France-Presse ce lundi. Mais un essai clinique lancé par le professeur Didier Raoult, infectiologue pour l’IHU d’Aix-Marseille, a permis des avancées significatives. Le professeur a traité 24 patients infectés avec de la chloroquine, un médicament utilisée contre le paludisme. D'abord critiqué, cette étude est désormais répliquée dans d’autres hôpitaux français. Du côté de l'opposition, certains plaident d'ailleurs pour généraliser ce traitement. "La chloroquine, pourquoi ne l'utilise-t-on pas ?", a demandé dimanche 22 mars sur France Inter le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. Christian Estrosi, le maire LR de Nice, contaminé par le coronavirus, a déclaré sur le traitement : "j'en suis au sixième jour, j'ai le sentiment d'être guéri, je suis en pleine forme". Ce médicament peut-il enrayer l'épidémie de coronavirus ?
Où sont les masques ? Peut-on fournir tous les professionnels en première ligne, personnel soignant comme caissiers de supermarchés ou policiers ? Qu'espérer d'un traitement à la chloroquine ?
Invités :
- Bruno Jeudi, rédacteur en chef du service politique de Paris-Match
- Pr. Bertrand Guidet, chef de service de réanimation médicale à l’Hôpital Saint-Antoine
- Alain Bauer, professeur de criminologie et expert en gestion de crise
- Pr.Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris
CORONAVIRUS : LA GESTION DÉSASTREUSE DU GOUVERNEMENT - •Diffusé en direct il y a 4 heures / Le Média
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En France, l’épidémie du coronavirus a mis l’État à genoux. Ou du moins elle a démontré l’imprévoyance criminelle du gouvernement. Il Illustre aussi au quotidien les conséquences du long désinvestissement public dans le domaine de la santé publique. Dans ce direct spécial, Le Média passe en revue divers aspects de ce qui se présente comme une catastrophe naturelle.
Vers une hécatombe dans les EHPAD ? Dans un établissement près de Mulhouse, 20 personnes âgées sont mortes depuis le début de l’épidémie. L’inquiétude est grande chez les soignants, qui savent la vulnérabilité des anciens au COVID-19. Sous couvert d’anonymat, une animatrice d’EHPAD témoigne sur le dénuement dans lequel ses collègues et elle vivent cette crise.
Karim, généraliste exerçant à Marseille, raconte les difficultés de la médecine de ville. Pas de masques adaptés, quasi-impossibilité de faire tester les patients, possibilités de contamination accrues. Depuis son témoignage, cinq médecins sont morts en France.
Travailleurs en grande partie non essentiels, les livreurs, les employés de La Poste et d’Amazon sont soumis à de fortes pressions d’un secteur qui vit la situation comme une aubaine pour le commerce à distance. Plusieurs d’entre eux témoignent.
Laurent Thinès est neurochirurgien au CHU de Besançon. Impliqué dans le combat contre les armes mutilantes de la police, il est aussi membre du Collectif inter-hôpitaux, qui alerte depuis un an sur l'effondrement du système de santé. Dans une interview réalisée jeudi dernier, il raconte les conditions dans lesquelles ses collègues et lui travaillent en attendant le pic épidémique. Il porte aussi une parole engagée et une colère légitime contre le pouvoir d'Emmanuel Macron. Il réclame une Commission d'enquête parlementaire sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire en cours.
Sur le plateau, Lucas Gautheron et Rémi-Kenzo Pagès évoquent la question sensible de la stratégie de l’immunité de groupe, que le gouvernement français est soupçonné d’avoir utilisé sans le dire pour combattre l’épidémie, au risque de sacrifier les personnes âgées et fragiles.
.#Coronavirus #Gouvernement #Crise
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La France entre dans l’état d’urgence sanitaire. Un dispositif nécessaire, à l’évidence, mais qui nourrit bien des inquiétudes quant à nos libertés. On en parle tout de suite dans ce P’tit coup de Bourbon numéro 69.
.#Bourbon #Coronavirus #Libertés
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