Valérie Masson-Delmotte ©AFP - FRANCK FIFE
Très investie dans la recherche fondamentale en sciences du climat et le partage des savoirs, Valérie Masson-Delmotte revient sur son parcours au sein du GIEC et insiste sur l'importance de porter la connaissance scientifique auprès de la société dans le cadre de la lutte pour le climat…
Valérie Masson-Delmotte est directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace (Université Paris Saclay).
Ses recherches portent sur la variabilité climatique, l'évolution des climats passés et leur impact sur le climat futur. Dans un petit livre intitulé Face au changement climatique publié aux éditions du CNRS, elle restitue notamment son expérience au sein du GIEC, en tant que co-présidente d’un des groupes de travail, de 2015 à 2023.
Tout au long de son parcours professionnel, elle a pris conscience de la nécessité de s’engager pour la démocratisation et l’appropriation des connaissances scientifiques vis-à-vis du changement climatique, et des leviers d’action permettant d’en limiter les risques.
Depuis, elle multiplie les prises de parole publiques, œuvre à la formation des décideurs, et mène des actions au quotidien.
Elle a ainsi co-présidé le groupe de travail sur les bases physiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pendant 8 ans, et est toujours membre du Haut Conseil pour le Climat (2018-2024).
Elle est également membre du Comité Consultatif National d'Éthique (depuis 2022) et vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
Elle vient d’être nommée au Comité Éthique en commun INRAE–Cirad–Ifremer–IRD.
À écouter : Le chaud et le froid du climat - Les Savanturiers 55 min
Continuer ses recherches sur le climat
La semaine dernière, on apprenait que la France avait enregistré en 2023 une baisse de 5,8 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2022. Un chiffre meilleur que celui qui était attendu, mais perçu comme conjoncturel par des associations environnementales en raison d'un hiver doux et du ralentissement économique. La semaine dernière, toujours, dans un appel lancé dans l'Obs, 70 personnalités réclamaient davantage de justice environnementale pour lutter contre les atteintes à la nature. Parmi les personnalités signataires du texte, Valérie Masson-Delmotte, climatologue qui, après huit ans passés au GIEC en tant que coprésidente du groupe un, a passé la main l'année dernière, sans pour autant cesser son engagement et ses recherches autour du climat. Valérie Masson-Delmotte vient de publier au CNRS éditions Face au changement climatique, un livre dans lequel elle raconte son parcours et l'importance des sciences du climat.
Une baisse remarquable des émissions de gaz à effets de serre
Valérie Masson-Delmotte note que cette baisse des émissions de gaz est remarquable, elle est encore en train d'être analysée en vue du prochain rapport du Haut Conseil pour le climat : « Par rapport aux anciens hivers doux et la pandémie, c'est le troisième épisode de baisse le plus fort, mais il y a encore des facteurs conjoncturels, comme les hivers doux, l'inflation, le pouvoir d'achat et la production industrielle. Mais il faut aussi se réjouir que cela s'inscrit dans le cadre d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre dans une vingtaine de pays dans le monde. En France, les émissions de gaz à effet de serre ont permis d'éviter d'émettre dans le monde plusieurs milliards de tonnes de gaz à effet de serre, et les trajectoires de très fortes hausses à venir ou de très fort réchauffement sont considérées comme moins plausibles. Par contre, ce qui est aussi notable, c'est qu'on voit des résultats qui peuvent sembler encourageants, mais des tendances préoccupantes comme par exemple la forte hausse du transport aérien qui est de 15 %. »
Il reste encore beaucoup à faire pour baisser ces émissions à effets de serre
Malgré ces chiffres encourageants, Valérie Masson-Delmotte note qu'il reste encore beaucoup d'efforts à faire : « Il y a encore énormément à faire d'une part pour construire la décarbonation de nos activités économiques et aussi pour être mieux protégé face à un climat qui va continuer à changer. Nous sommes devant un bilan net des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait ne pas tenir les objectifs que la France s'est fixés. Il y a ce qu'on émet, mais il y a aussi les forêts gérées ; on misait en partie sur l'accroissement des forêts pour contrebalancer une partie des émissions et ce puits de carbone des forêts a été divisé par deux sur dix décennies, ce qui montre l'importance de préserver les écosystèmes et leurs services et notamment le fait de pouvoir capter du carbone. »
À écouter : Vents et tempêtes, attention zone de turbulences à venir - La Terre au carré
52 min
2025, une année importante pour réaffirmer l'engagement de l'Europe face au climat
Le changement climatique souligne aussi la mise en œuvre du Green Deal européen qui est important dans tous les pays : « L'année 2025 sera essentielle pour réaffirmer quel sera l'engagement des pays européens dans le cadre de l'Accord de Paris. Ce sera aussi le moment pour préparer les caps qu'on se donnera collectivement, notamment entre 2030 et 2040. C'est une période qui va vraiment être critique en fonction de ce qui sera engagé pour aller vers la neutralité carbone ou non. »
Un risque de recul de l'ambition politique climatique ?
Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat, notait que ces 6 % de baisse étaient encourageants, mais qu'il allait falloir renouveler l'exploit chaque année et dans tous les secteurs. Alors que le Premier ministre affirme qu'il n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'efficacité écologique et environnementale, le Haut Conseil pour le climat s’inquiète lui du risque de recul de l'ambition politique climatique : « On a besoin de garder le cap et le calendrier qui était prévu, notamment pour la programmation énergie climat, mais aussi la trajectoire pour l'adaptation. On voit bien que la France est touchée de plein fouet par les conséquences d'un climat qui se réchauffe. Dans le cadre du comité consultatif d'éthique, on travaille sur la préfiguration d'un avis sur les enjeux éthiques, santé et climat. Ce matin, la présidente de la Croix-Rouge faisait le point sur l'aide d'urgence aux 65 000 personnes déplacées lors des inondations dans le Pas-de-Calais. Il y a beaucoup de choses à apprendre des vulnérabilités qu'on voit déjà aujourd'hui. »
À écouter : Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue - Une semaine en France
41 min
Des pluies plus fréquentes et intenses en France dans le futur
Dans un climat qui se réchauffe, on s'attend à avoir des pluies extrêmes, plus fréquentes et plus intenses avec une tendance à l'augmentation des précipitations plutôt au nord de l'Europe : « Les récentes études d'attribution sur les tempêtes ont suggéré que les records de pluie ont été dopés dans un climat qui se réchauffe et comme on a construit en zone inondable et qu'en plus la mer monte, ce serait le moment pour évacuer l'excès d'eau sur le continent, mais c'est une fenêtre qui se réduit un peu chaque jour. Au moment des marées basses, on observe que c'est le début de configurations qui vont être plus compliquées à gérer dans le futur et qui concernent autant les habitants de la métropole, des Outre-mer et de toutes les régions du monde. »
La justice, un levier majeur pour la lutte climatique
... comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte : « Par exemple, la semaine dernière, le Tribunal international qui porte sur le droit de la mer a posé un avis en rappelant l'obligation des États par rapport aux conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l'état de l'océan et son acidification qui fragilise les écosystèmes marins. Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit que les enjeux du changement climatique percolent à travers les autres aspects du droit, de l'environnement, de la mer, et ce qui en ressort, c'est un rappel aux obligations des États. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission... Quel climat pour nos enfants ? La Terre au carré 52 min
Chroniques Camille passe au vert Conversation avec Michael E. Mann, le climatologue le plus célèbre du monde Leonardo DiCaprio dit s’être inspiré de lui pour le personnage de scientifique qu’il joue dans Don’t look up : Michael E. Mann, climatologue américain, alerte sur le réchauffement climatique depuis la fin des années 90, il vient de gagner un procès contre des climato-dénialistes …
5 min
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Valérie Masson-Delmotte Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) Écologie politique
Les humains face aux microbes ©Getty - SERGII IAREMENKO/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Les humains face aux microbes - Jeudi 2 mai 2024 / La terre au carré
Maladies émergentes, bactéries, virus et autres pathogènes… Depuis toujours l'espèce humaine a été confrontée aux microbes de toute sortes. Comment a-t-elle appris à les comprendre et à s'en protéger ? Quel est notre rapport aux microbes aujourd'hui ?
Ancien professeur à l'Institut Pasteur et au Collège de France, Philippe Sansonetti est un spécialiste internationalement reconnu des vaccins et des bactéries pathogènes. Dans son livre Microbes sans frontières (éditions Odile Jacob) il retrace l'histoire des connaissances actuelles sur les microbes et sur les moyens de nous en défendre.
Il nous rappelle que notre modèle de santé publique fondé sur l'hygiène, les vaccins, antibiotiques, et l'épidémiologie est relativement récent. En effet, si les virus, bactéries, champignons, parasites nous accompagnent depuis la nuit des temps, ce n’est que depuis un siècle et demi que la science et la médecine ont permis de pouvoir lutter contre les maladies infectieuses....
Or depuis quelques années, certaines maladies infectieuses et épidémies font leur retour en raison de l'antibiorésistance, la défiance vaccinale, l'émergence de nouveaux pathogènes, mais aussi du réchauffement climatique.... Philippe Sansonetti recense et analyse ces menaces qui ignorent les frontières nationales, géographiques, sociales et même les frontières entre espèces humaine et animales.
Les humains entretiennent avec les microbes une relation complexe, et il est urgent d'en comprendre les mécanismes et de développer de nouvelles stratégies face aux risques pandémiques.
Avec :
Philippe Sansonetti, professeur émérite à l’Institut Pasteur et au Collège de France, où il a été titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses », membre de l’Académie des sciences. Il publie Microbes sans frontières aux éditions Odile Jacob.
À écouter : Génie du vivant : microbes et virus avec Patrice Debré, médecin immunologiste Les Savanturiers 56 min
S’en défendre et préserver les microbes
Les virus, bactéries ou champignons et les microbes ignorent les frontières géographiques et sociales, mais aussi les frontières entre espèces humaine et animales. La pandémie de Covid nous a rappelé qu'à tout moment des micro-organismes peuvent menacer la santé des populations et bouleverser l'organisation de nos sociétés modernes. Cette menace potentielle, avec l'émergence de nouvelles maladies infectieuses, est un sujet de préoccupation majeure, amplifié par la mondialisation, les échanges environnementaux, et l'évolution des pratiques médicales et agricoles. Comment faire face à cette réalité microbienne pour protéger efficacement la santé humaine à l'échelle de la planète ? C'est l'objet d'un livre, Microbes sans frontières qui paraît chez Odile Jacob et dont l’invité de cette émission, Philippe Sansonetti, en est l’auteur. Dans cet ouvrage, il montre comment se défendre des microbes, mais aussi comment les préserver pour maintenir les équilibres de notre planète.
Quatre ans depuis l’apparition du Covid-19
... tournant dans la communauté scientifique : « Pour beaucoup, il a fallu se mettre à la virologie de manière à ne pas dire de bêtises. Ça a été une sorte d’aspiration dans la mesure où il devenait urgent, dans une atmosphère qui était hystérique, de mettre de l'ordre, de la sagesse et du rationnel scientifique dans ce qui se disait. On était en présence de quelque chose qui se transmettait de manière très efficace par voie aérienne. Et nous n’avons d’ailleurs pas tout de suite très bien perçus le danger alors qu'il était connu depuis la grippe espagnole et le SRAS de 2003. Clairement, la perception du danger de la transmission aérienne n'était pas au rendez-vous lors de l'émergence du Covid-19. »
À écouter : Philippe Sansonetti, titulaire de la chaire « Microbiologie et maladies infectieuses » au Collège de France
Une semaine en France
37 min
Des efforts considérables depuis la moitié du XXe siècle
Cet ouvrage de Philippe Sansonetti, c’est aussi une histoire des maladies infectieuses, des virus avec les pères fondateurs de la microbiologie. Ce qu'on constate, c'est que malgré le progrès, nous n’avons pas pour autant arrêté l'apparition de nouvelles maladies infectieuses : « Le thème de ce livre, c'est de dire qu'on a mis en place au XXᵉ siècle, sur la base des découvertes de nos pères fondateurs, un paradigme de santé publique miraculeux. Quand on regarde en particulier dans les pays à haut niveau de vie, on a éradiqué, ou éliminé, un certain nombre de maladies qui étaient la plaie des populations et qui pesaient très lourd, pas uniquement en mortalité, mais aussi en poids psychologique, ce qui était un quotidien en particulier avec la mortalité infantile. Il y a eu aussi un effort considérable à partir du milieu du XXᵉ siècle pour partager avec les pays à bas revenus, un programme élargi de vaccination et l'amélioration des soins primaires. »
Les antivax, une très vieille histoire
Dans son ouvrage, Philippe Sansonetti évoque aussi la défiance vaccinale à l’heure du Covid. Il rappelle que les antivax sont nés avec les vaccins : « Les premières ligues anti-vaccinales sont apparues au Royaume-Uni au milieu du XIXᵉ siècle, après la mise en place du Vaccin Act du parlement anglais, c'est-à-dire l'obligation vaccinale pour la variole pour tous les enfants de moins de trois ans. Dès cette époque, on a vu naître les ligues anti-vaccinale au Royaume-Uni. Ce qui est intéressant, c'est qu'elles ne sont pas nées à Londres, mais dans les villes du Nord comme Manchester, Liverpool, des zones loin du pouvoir avec une population prolétarisée par la révolution industrielle, et on a l'impression que, très vite, ce réflexe antivax est né à la fois sur une peur du vaccin parce qu’il avait aussi des effets secondaires, mais aussi un malaise social. Avec le Covid et le refus vaccinal du personnel hospitalier dans certaines régions, j'ai l'impression d'avoir retrouvé cette fusion du malaise social et du vaccin. L’anti-vaccination est quelque chose de beaucoup plus complexe qu'on ne le pense. »
Pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter : Exploration du système immunitaire avec l'immunologiste Yasmine Belkaid
15' de plus
12 min
Chroniques Camille passe au vert 4 min Les poules rougissantes Comme nous et tous les animaux, les poules ressentent des émotions. Mais comment les expriment-elles physiquement ? Une équipe d’Inrae a mené des recherches et établi que les poules domestiques rougissent, oui, elles piquent des fards, dans certaines situation de stress, ou de joie !
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Coronavirus – Covid-19 Virus Philippe Sansonetti Collège de France
L'équipe Mathieu Vidard Production, etc
Tr: ... appauvrissement de la diversité du monde microbien ... les thérapeutiques sont de plus en plus ciblées ... système immunitaire ... variants des virus ... depuis 2010, panne des antibiotiques ... antibiorésistance ... H5N1, virus de la grippe aviaire, doute sur sa transmissibilité entre humain ... est-t-on prêts à ce que ça arrive ? Pas tout à fait, mais grace à l'arn messager, ça devrait faciliter la production de vaccins, on le voit avec les animaux ... tests au chevet du malade ... cistite ... éviter ou faire plus attention à la prescription ... donner le temps de guérir ... action collective pour sauver les antibiotiques ... mauvaises pratiques en élevage / antibiotique se retrouve dans les écosystèmes ... rejets des usines d'antibiotiques ... la moitié dans antibiotiques non dégradés part dans les eaux usées ... faire entrer ça dans la législation et chercher des solutions, dégrader les antibiotiques ... ex inde ... le réchauffement climatique facteur défavorable ... +10% infections anthériques ... les vecteurs des microbes comme les moustiques, premier tueur de la planète ... dingue, paludisme, épidémies possibles ... on va avoir des vaccins ... le risque est là ... réduction de la biodiversité ... épidémie de ?? porc et chauve-souris ... anthropocène ... alimentation moderne responsable par moins de fibres, etc liens de causalité microbiote ... biodiversité aussi pour les microbes ...
135 agriculteurs ont augmenté leurs revenus en supprimant les pesticides dans les Deux-Sèvres / La Relève et La Peste
La « Zone Atelier Plaine et Val de Sèvre » concilie réduction des pesticides, augmentation des revenus agricoles et biodiversité.
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Connu / TG le 27/03/24 à 21:09
Nature et préjugés - Mardi 5 mars 2024 / La terre au carré
Comment recréer notre lien aux vivants pour nous sauver de nos errements ? Dans "Nature et préjugés" le biologiste Marc André Selosse propose une balade en histoire naturelle pour déconstruire les idées reçues sur la nature.
"Nature et préjugés" est le titre du dernier essai du biologiste Marc-André Selosse. Il nous invite à replonger dans l'histoire naturelle pour comprendre et ainsi mieux penser la nature. Des idées reçues sur la nature, Il en a glanées lors des conférences et rencontres avec le public... Par exemple “L'intelligence des plantes” ou “la nature est bien faite !”, “l’entraide est une loi naturelle” ou encore “vivre, c’est être autonome ”. Mais cela nous a empêché de voir la nature telle qu'elle est. Dans "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" édité chez Actes Sud, Marc-André Selosse propose d' étonner et d'émerveiller sur le vivant, d'éclairer notre avenir en transcendant des idées reçues et de dessiner l’humanité en filigrane de la nature. " En positionnant les humains dans la biosphère actuelle (grâce à l’écologie) et dans les temps passés et à venir (grâce à l’évolution biologique), je conterai une histoire naturelle qui nous enracine étroitement dans le monde vivant. Je veux montrer comment l’humanité est née en nature et combien cela donne un sens à nos existences" ajoute t il. La nature est une boite à outils dans laquelle il y a toutes les solutions pour vivre mieux en respectant notre environnement.
Il est Biologiste spécialisé en mycologie et professeur du Muséum national d’histoire naturelle, auteur de « Nature et préjugés. Convier l’humanité dans l’histoire naturelle » Actes Sud.
Le 16 mars Marc André Selosse donnera « une leçon de bio écologie "au MK2 Austerlitz à 11H et présentera « Nature et préjugés » » comme une séance de cinéma !
Chroniques Camille passe au vert - 5 min Les chauves-souris et leur pénis surdimensionné en forme de cœur : mystère élucidé ! La sexualité des chauves-souris est mystérieuse pour la science, mais des chercheurs ont découvert comment les sérotines communes se reproduisent, alors que les organes génitaux semblent incompatibles, le pénis des mâles étant énorme, et dispropotionné face à un vagin minuscule chez la femelle.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Hors-série 14 | septembre 2012
Biodiversités et paysages : de la connaissance et de la représentation des paysages à leur aménagement durable
Anthropisation, domestication, conservation et gestion de la biodiversité et des paysages
Le paysage au service de la biodiversité dans la ville durable
Pour une écologie urbaine soutenable
Alban Bourcier
Résumés Français
2010 ayant été l’année internationale de la biodiversité, il convient d’admettre qu’il n’est plus acceptable de dissocier l’appauvrissement de la diversité animale et végétale des activités humaines. Cette contribution a pour objectif de lister quelques pistes d’action à privilégier dans le cadre du développement soutenable des territoires, afin de préserver et d’améliorer le cadre de vie des sociétés en réhabilitant le patrimoine naturel comme une composante de première importance.
Une des finalités sera de démontrer la nécessité d’une approche multiscalaire des dispositifs d’aménagement afin de favoriser la prise en compte de la biodiversité et des paysages en adoptant une vue d’ensemble à l’échelle des territoires en sus des seules applications locales.
De la planification à la mise en œuvre opérationnelle, cette contribution tente de dresser le panel des dispositifs et modes d’action pouvant servir d’outils et de leviers de la biodiversité à l’échelle des territoires et des opérations d’aménagement.
L’objectif principal est de pointer les enjeux majeurs que les sociétés peuvent traiter au moyen d’une plus grande diversité faunistique et floristique en ville
Mots-clés : urbanisme durable, développement des territoires, biodiversité, paysages urbains, innovation écologique, actions soutenables
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OYbB1g
Du même auteur https://shs.hal.science/file/index/docid/484338/filename/2007-12-07-GIZC-CIRTAI-CNRS.pdf
19 février 2024 - Actualités
... accompagne les agriculteurs du territoire et le Domaine des Étangs dans la mise en place et le suivi des protocoles de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité avec la participation d’établissements scolaires.
Tous contribuent ainsi à une meilleure compréhension des interactions complexes entre activités humaines et environnement et ont envie de mieux connaître les services que rendent les pollinisateurs et les vers de terre. Tous s’engagent pour des pratiques agricoles à la fois rentables et favorables au maintien de la biodiversité.
Chantier de plantation de haies & des protocoles OAB 2023- 2024
...
organisés et accompagnés par notre partenaire Prom’Haies Nouvelle-Aquitaine. ... réalise un diagnostic technique et accompagne les agricult.eur.rice.s pour répondre à l’appel à projets «infrastructures agro écologiques» de la Région Nouvelle Aquitaine qui soutient financièrement les investissements nécessaires à l’implantation des haies.
Premier chantier :
Le 1er chantier 2024 a eu lieu le mardi 06 février chez Benjamin Bourgeois.
... maraîchage bio depuis 2021 à Miallet ... vers de terre et les abeilles solitaires ... plusieurs rôles dans l’aération du sol, l’infiltration de l’eau, la décomposition de la matière organique en matière minérale.
... 2e chantier 2024 a eu lieu le jeudi 08 février chez Maxime Chaslot ... au Château de la Meyfrenie à Verteillac ... culture de plantes aromatiques et médicinales ...
3e chantier 2024 a eu lieu le mercredi 14 février au Domaine des Etangs à Massignac ... Le jardin potager est en permaculture, il alimente le restaurant du château
...
Un jardin non ouvert au public dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris ©Radio France - Denis Cheissoux
Un lieu tenu secret du grand public, dans l'enceinte du Jardin des Plantes de Paris, en compagnie du biologiste et naturaliste Marc-André Selosse
Avec
- Marc-André Selosse Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l’institut universitaire de France.
Direction le Jardin des Plantes en bord de Seine à Paris.
Le naturaliste et biologiste Marc-André Selosse nous ouvre les portes d’un jardin qui, faute d’être extraordinaire, est écologique.
C’est un secteur clos où l'intervention humaine se fait la plus discrète possible afin de laisser place à la biodiversité naturelle.
Un petit laboratoire pour les champignons, pour mieux comprendre la vie des sols, en reconstituant différents milieux forestiers d’Ile-de-France.
Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris Un coin de nature dans le Jardin des Plantes de Paris © Radio France - Denis Cheissoux
Marc-André Selosse prône le savoir-vivre : oui, il faut savoir lire, écrire, compter … et savoir-vivre avec le vivant sous toutes ses formes.
Il milite pour plus de sciences naturelles quasi absentes à l’école primaire, faiblement enseignées au collège (1h30 maximum par semaine), et optionnelles ensuite.
Ecoutez cette ode au sol, aux microbes - car il faut se décomposer pour redonner naissance ensuite - dans un coin de nature en plein Paris.
Puis, nous avons la chance de réentendre la voix du grand Jean-Marie Pelt qui nous conte le sol, à sa manière.
À écouter : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations
Le temps d'un bivouac
54 min
Pour aller plus loin
"Nature et préjugés", de Marc-André Selosse (Editions Actes Sud, à paraître en mars 2024)
Fédération Biogée
Clés Environnement Sciences et Savoirs Biodiversité Sciences Sciences naturelles
Ndlr : valorise l'action de Nicole Bonnefoy, sénatrice de Charente : justifié ? Approfondir
Génération maraichage ©Getty - Maskot
Qui sont ces nouveaux maraîchers permaculteurs ? La permaculture a le vent en poupe, mais est il si simple que cela de se lancer dans une micro ferme en permaculture ?
Générations permaculture, les micros fermes en permaculture. Ils ne sont pas issus du monde agricole, mais ils tentent l'aventure de la permaculture en développant des micros fermes où poussent en harmonie une extrême diversité d'espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée. "Il y a un intérêt pour la permaculture. Ce modèle est génial, la permaculture nous invite à suivre l’intelligence de la nature, on imite les écosystèmes, mais il faut du temps pour apprendre la terre !
Les catastrophes cumulées au dérèglement climatique, des signes crescendo du réchauffement, ce n'est pas facile…" Précise Perrine Bulgheroni, co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute-Normandie. Elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et constate, après avoir visité de nombreuses micro fermes que "agronomiquement et techniquement le modèle est génial, mais économiquement ça ne marche plus, c’est conjoncturel ! Le circuit court souffre, les gens ont boudé le bio."
À écouter : Permaculturons dans la ferme du Bec Hellouin ! - CO2 mon amour - 40 min
Cela n'a pas empêché Goran Puig, "Le permaculteur" de se lancer et de créer dans la Drôme à Romans-sur-Isère une micro ferme en permaculture d'1 hectare. C'est un permaculteur 2.0 qui, avec son ami Hugo, distille sur les réseaux sociaux son savoir, ses conseils et il est suivi par plus d'1 million d'abonnés. Il faut dire que c'est en visionnant une vidéo sur le travail en permaculture mise en place à la Ferme du Bec Hellouin qu'il a déclenché cette nouvelle passion. Le Bec Hellouin est une "ferme de 20 Hectares, et le maraîchage est sur 5000 mètres carrés. Le Bec Hellouin c’est une référence, un laboratoire d’idées, des pionniers, on a cherché des solutions, on n’a rien inventé, on a fait une synthèse ».
Qu’est-ce que la permaculture ? Est-ce l'agriculture de demain ?
Dans “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend? ” édité chez Terre Vivante dans la collection Champs d’action, Marc Dufumier, ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, qualifie la permaculture comme "Une forme d’agriculture biologique qui relève très largement de l’agroécologie et peut même être considérée comme l’une de ses formes les plus abouties. Extrême diversité des espèces associées au sein d’une même parcelle cultivée, multitude de micro-écosystèmes, des cultures de ports et comportements physiologiques très différents... Cet aménagement de l’espace cultivé, savant, artisanal et soigné s’avère souvent très exigeant en travail (le plus souvent manuel) et donc très intensif en emplois". Perrine Bulgheroni, co-autrice de Permaculture, guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud rajoute que "La permaculture repose sur une éthique, exigeante dans sa mise en pratique qui est celle de « Prendre soin de la Terre, prendre soin des hommes et partager équitablement".
Goran le permaculteur dit que "La permaculture, c’est simplement du bon sens, on garde l’œil ouvert sur ce qui nous entoure, on observe tout, la forêt le sol, la diversité". Marc Dufumier pense qu'il est urgent aujourd'hui de s'en inspirer" pour soigner et améliorer nos grandes cultures, mais il ne faut oublier que plus on travaille plus il faut rémunérer". De plus, la permaculture est parmi les formes d’agriculture la plus à même de s’adapter, car la diversité des cultures permet des revenus résilients et , elle est une forme d’agriculture résiliente. Plus un écosystème est diversifié, plus il peut retrouver ses capacités après un événement climatique à la différence de la monoculture ou de la rotation.
Avec :
- Marc Dufumier est ingénieur agronome et docteur en géographie, professeur honoraire à AgroParisTech, spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution. Il est l’auteur de “La transition agroécologique. Qu'est-ce qu’on attend?” Ed Terre Vivante collection Champs d’action.
- Perrine Bulgheroni est co-fondatrice de la Ferme du Bec Hellouin en Haute Normandie, elle est également consultante, formatrice et conférencière indépendante en permaculture et agro écologie, et aussi écrivaine. Elle est co autrice de Permaculture. Guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud), Vivre avec la terre ( Actes Sud) et autrice de la Foi, la Fourche et la Fourchette (Ed. Hachette cuisine) qui sortira le 25 octobre (le pdf de l’ouvrage La Foi La Fourche La Fourchette.
- Goran Puig, Goran le permaculteur est permaculteur à Romans-sur-Isère dans la Drome. Ses vidéos de conseils et astuces en permaculture cumulent des millions de vues.
Clés : Environnement Vie quotidienne Biodiversité Maison – Jardin Jardinage Permaculture Agriculture biologique
Il y a 50 ans, était publié en 1972 le Rapport Meadows commissionné par le Club de Rome. En 2022, est publié le Nouveau Rapport du Club de Rome qui alerte sur la montée des inégalités et préconise de nouveaux indicateurs pour nos sociétés, davantage basés sur le bien-être.
Le club de Rome est au départ un groupe de réflexion mêlant scientifiques, économistes, industriels et anciens politiques de 52 pays. Il est initié à sa création par Aurelio Peccei, un italien membre du conseil d’administration de Fiat et Alexander King, l‘ancien directeur scientifique de l’OCDE.
En 1972, des jeunes scientifiques du Massachusetts Intitute of Technology (MIT) commissionnés par le club de Rome rédigent « Les limites à la croissance ». C'est la première fois que sont établis les effets délétères sur le plan humain et écologique d'une croissance exponentielle dans un monde aux limites planétaires.
En 2022, c'est une équipe internationale de scientifiques, d’économistes et d’experts pluridisciplinaires qui a exploré pendant deux ans les possibilités de créer des mondes alternatifs. Le Nouveau rapport du Club de Rome, Earth for All envisage deux scénarios : le « trop peu, trop tard » et le « pas de géant ».
Un plan d’actions en 5 changements de cap primordiaux (appelés extraordinaires) :
- Mettre fin à la pauvreté
- S’attaquer aux inégalités flagrantes
- Emanciper les femmes
- Assainir notre système alimentaire au bénéfice de la santé humaine, animale et celle des écosystèmes
- Opérer une transition vers les énergies propres
Les grandes lignes de ce nouveau rapport pointe du doigt les inégalités, la nécessité de reformer le système financier international pour éliminer les risques et révolutionner les investissements dans les pays à faible revenu et préconise l’instauration de Fond citoyens nationaux qui distribuent un « dividende universel de base », une innovation politique clé pour combattre l’inégalité et protéger les populations des perturbations économiques inévitables.
On en parle avec Sandrine Dixson Declève, co-présidente du Club de Rome co-autrice de « Earth for All / Terre pour tous, le Nouveau rapport du Club de Rome » chez Actes Sud éditions
Documents ressources :
Un nouveau rapport au Club de Rome : Earth for All, guide de survie pour l'humanité par Institut Momentum
Dennis Meadows : « Il faut mettre fin à la croissance incontrôlée, le cancer de la société » (Le Monde)
Chroniques Camille passe au vert Le pénal pour Total ? Le groupe Total Energies est visé par une plainte pour « abstention de prévenir un sinistre » et « homicide involontaire » en particulier. La démarche est inédite, c’est la première fois que la justice pénale est saisie.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Camille Crosnier, Journaliste Chantal Le Montagner, Chargé(é) de programme Lucie Sarfaty, Chargé(é) de programme Anna Massardier, Attaché(e) de production Joelle Levert, Attaché(e) de production Suzanne Pacaud, Stagiaire
Tr.: ... revenir vers un dialogue avec les citoyens ... catalyser une transition juste ... 2 grosses crises ... un accord pour bannir l'utilisation des énergies fossiles ...
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Fabrice Desjours, Jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles a planté un millier d'espèces comestibles dans sa forêt gourmande de Diconne en Saône-et-Loire - © Forêt Gourmande
Dernier jour en Saône et Loire avec aujourd'hui une forêt où tout se mange. Des fruits et des plantes comestibles partout à portée de main. Ce serait le décor parfait pour un conte. Le point de départ d'une histoire à raconter le soir. Et pourtant, elle existe dans la vraie vie, cette forêt.
La Forêt gourmande
Ce jardin-forêt est situé à Diconne, pas très loin de Châlon-sur-Saône, au cœur de la Bresse bourguignonne. Des solutions d’avenir peuvent y pousser.
Fabrice Desjours est jardinier-chercheur en écosystèmes comestibles, passionné de botanique. Il a créé en 2010 une Forêt Gourmande, terre d'expériences agroforestières prometteuses et de récoltes savoureuses.
Fabrice Desjours a publié le livre "Jardins forêt, un nouvel art de vivre et de produire" (Terran éditions) disponible en commande ici.
Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite Récoltes d'automne de la Fôret Gourmande : kakis, noix de céphalotaxes, noix de torreya, feijoa, pois de Sibérie à gauche et fruits d'akébie cuisinés à droite - © Forêt Gourmande
Les brèves des Carnets
La conférence « Ça va aller » pour reprendre confiance en l’avenir, envisager avec optimisme le monde de demain est organisée à Lyon mardi 27 septembre par "Ticket For Change" qui accompagne des entrepreneurs et entrepreneuses qui veulent avoir un impact positif sur la société. La conférence est gratuite et la salle est complète mais vous pouvez vous inscrire sur liste d’attente et ainsi recevoir le lien de la captation vidéo.
CLÉS : Société Environnement Biodiversité Protection de la nature
L'équipe Dorothée Barba Production Sophie Hoffmann Attaché(e) de production
Tr.: ... au service des communs, symbioses, mutualisme, effervescence collective...
Biodiversité - 3 min
Les rivières intermittentes, qui cessent de s’écouler ou s’assèchent une partie de l’année, représenteraient la moitié des cours d’eau de la planète. Elles restent cependant mal connues. Les scientifiques d'INRAE et leurs partenaires coordonnent 2 projets de sciences participatives pour y remédier.
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Les rivières naturellement intermittentes, qui cessent de s’écouler ou s’assèchent une partie de l’année, représentent plus de la moitié des cours d’eau de la planète. De plus, de nombreux cours d’eau s’assèchent du fait des activités humaines, mais ne peuvent en aucun cas être assimilés à des rivières naturellement intermittentes, du fait de raisons multiples présentées ici https://www.inrae.fr/actualites/causes-reponses-implications-lassechement-dorigine-anthropique-rapport-lassechement-naturel-reseaux-hydrographiques. Ces rivières et cours d’eau restent cependant mal connues
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une campagne mobilisant les citoyens partout en Europe et une campagne visant à décrire le fonctionnement écologique et la biodiversité au niveau mondial.
Devenez un scientifique tout en vous amusant
... collecter un maximum de données ... les chercheurs du projet H2020 DRYvER coordonné par Thibault Datry, ont développé la première application pour smartphone dédiée aux rivières intermittentes, DRYRivERS https://www.dryver.eu/citizen-science/introduction
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faire une observation sur leur smartphone Android ou iOS ... outil de sensibilisation du grand public ... améliorer les prédictions scientifiques des effets du changement climatique ... premier réseau d’observateurs d’assèchement des rivières en temps réel.
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Plus d’infos :
Tutoriel en français : https://www.dryver.eu/citizen-science/how-does-it-work
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créer un réseau international de chercheurs volontaires pour qu’ils contribuent à collecter des données et notamment des échantillons de litières de rivières asséchées, partout dans le monde. Plus de 130 collègues issus de 32 pays nous ont rejoints et contribuent actuellement à mesurer la biodiversité aquatique et terrestre de plus de 120 rivières intermittentes. Cet effort fait suite à un travail collaboratif qui a quantifié les flux de gaz à effet de serre produits durant les remises en eau .
Contact
Unité Fonctionnement des hydrosystèmes : Eric Sauquet, Amélie Truchy, Thibault Datry
Clés : suivi des rivières ; démarche participative ; réseau hydrographique ; base de données
Connu / https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/environnement-les-citoyens-appeles-a-recenser-les-rivieres-pour-reperer-celles-qui-s-assechent-l-ete_5912345.html
Connu / https://mastodon.top/@HypathieBlog@mamot.fr/110893194807377668
"Aboumael ⏚ 🔻 a partagé 1 j HypathieBlog@mamot.fr Aboumael@mastodon.social HypathieBlog @HypathieBlog@mamot.fr"
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Alors que l’artificialisation des sols empêche toute infiltration d’eau Alors qu’elle tue la biodiversité,
Alors qu’elle augmente la pollution dans les sols,
Alors qu’elle réduit nos capacités agricoles et renforce les îlots de chaleur en zone urbaine,
Sénateurs et Gouvernement se sont accordés sur un texte en CMP ; qui revient sur les objectifs du ZAN déjà peu ambitieux …et surtout revient sur :
Les engagements transpartisans pris par les rapporteurs,
...
À l’article 3, vous avez choisis de remettre en cause la parole des associations environnementales, des agences de l’eau et même de l’ARS dans la conférence du ZAN. Comme toujours, la parole des experts ne vous intéresse pas…
Alors que de très nombreuses communes jouent le jeu de la sobriété foncière, votre gouvernement s’autorise, à l’article 4, une liste interminable de grands projets écocides qui sont contraire à l'intérêt général Cette liste inclut tout projet d'utilité publique fixé par décret et non par la loi.
La sobriété environnementale ne peut pas être à géométrie variable !
Seule maigre consolation de cette CMP, la restauration du sursis à statuer des autorisations d’urbanisme à l’article 12.
Collègues, ce texte n’est donc clairement plus à la hauteur des ambitions environnementales que nous devons nous fixer !
Nous devons bâtir une politique d’aménagement du territoire résiliente et construire un véritable “Plan Marshall” pour le bâti vacant ! Avec des moyens financiers et des outils pour les Maires Ruraux.
Avec plus de 170 000 hectares de friches industrielles et 900 000 logements vacants en ruralité, notre priorité doit être de réhabiliter le bâti existant.
En bref, ce texte n'étant plus à la hauteur de nos ambitions, notre groupe LFI-NUPES refuse de cautionner la baisse des objectifs ZAN. Ainsi, nous voterons contre le résultat de cette CMP.
#EnFace 👉 F. Courchamp : "On se dirige vers un avenir post-apocalyptique" - 8 févr. 2019 / EXPLICITE
4:11 - 6,75 k abonnés - 218+ - 7 550 vues - 16 commentaires
Franck Courchamp est chercheur en écologie au CNRS, spécialiste de l'évolution des espèces et de la biodiversité. Son constat est aussi terrible que formel : l'environnement va si mal qu'on court à la catastrophe.
Construire des éoliennes en mer n’est pas sans incidence pour l’avifaune et la faune sous-marine. De nouvelles études récentes ont permis de confirmer certains effets bénéfiques des éoliennes offshore sur la biodiversité. Mais les experts nuancent néanmoins l’ampleur de ces avantages sur le long terme.
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france-2 Voyage 2023 1 h 41 min Français tous publics Disponible jusqu'au 30/11/23
De l'infiniment petit au superprédateur, du ver de terre à la baleine, du brin d'herbe à l'arbre géant, "Vivant" emmène les téléspectateurs les plus curieux à la découverte de la biodiversité des différentes régions de France. A travers les époustouflants milieux naturels qu'abrite l'Hexagone, c'est une exploration de la pyramide du vivant, c'est aussi et surtout une proposition pour s'émerveiller collectivement de ces espèces capables de mille prouesses et subtilement connectées les unes aux autres et dont l'être humain fait partie intégrante. Un lien bien trop souvent oublié et qu'il est temps de retisser pour garantir la pérennité de la vie sur Terre, à l'invitation de ces images spectaculaires, qui invitent autant à rêver qu'à agir.
Réalisé par : Yann Arthus-Bertrand
Maison de production : Hope Production / CALT Productions / Guerlain / France Télévisions
suivi de https://www.france.tv/documentaires/voyages/4890388-renouer-avec-le-vivant.html
"
Renouer avec le vivant
france-2 Voyage 2023 56 min 33 s Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 23/05/23 à 22h53 Disponible jusqu'au 30/11/23
Professionnels ou amateurs, vidéastes en herbe ou chevronnés, ils ne sont pas moins de 200 à avoir contribué au film "Vivant", de Yann Arthus-Bertrand. Ils sont les yeux et les oreilles de cette exploration. Celle des détails, des instants rares captés sur le vif, des comportements étonnants dont ces observateurs ont témoigné. "Renouer avec le vivant" se propose d'aller à leur rencontre pour comprendre le sens de leur démarche et leurs secrets de fabrication. Qui se cachent derrière cette capacité à regarder avec attention, à observer avec affection et à apprendre ? Hommage à celles et ceux qui savent observer la nature en France métropolitaine et en sont devenus des intimes.
Réalisé par : Jeremy Frey, Yann Arthus-Bertrand
"
Transition énergétique - Alternatives Temps de lecture : 12 minutes 4 commentaires #interviews #climat #energies renouvelables
Expert de l’énergie, le chercheur Cédric Philibert s’interroge dans un livre sur l’hostilité française aux éoliennes. Pour lui, notre retard sur les renouvelables est dangereux, alors que l’arrivée de nouveaux réacteurs nucléaires reste hypothétique.
Cédric Philibert est un analyste de l’énergie et du climat. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales, il enseigne à Sciences Po-Paris. Il a travaillé de 2000 à 2019 à l’Agence internationale de l’énergie. Il a publié en mars aux éditions les Petites Matins Éoliennes, pourquoi tant de haine ?.
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Fédération environnement durable, de l’association Vent de colère, etc ... Beaucoup des arguments que ces groupes utilisent sont nés aux États-Unis et en Australie dans les cercles d’extrême droite financés par les lobbys des énergies fossiles
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L’Allemagne a doublé sa production d’énergies renouvelables entre 2010 et 2021 et réduit dans le même temps de 35 % sa consommation de charbon.
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l’opposition du RN peut en fait sembler surprenante. Même si la France n’a plus de grands fabricants de turbines pour éoliennes, comme les Danois, les Allemands ou les Espagnols, l’industrie française demeure présente sur l’ensemble du secteur éolien. On produit des pales, des mâts, des nacelles, et nous disposons de développeurs compétents qui réalisent des projets éoliens en France et à l’étranger.
Et l’énergie éolienne, le vent, n’a pas à être importée. Comparé aux fossiles, c’est un bénéfice considérable en termes d’indépendance. On importe certes un peu de terres rares pour les éoliennes maritimes, les développeurs peuvent avoir une estampille étrangère, et les turbines ne sont pas forcément fabriquées en France. Mais une fois que les éoliennes sont en place, c’est 100% local dans la source d’énergie. Un « patriote » devrait en toute logique s’en réjouir.
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j’en veux beaucoup aux parlementaires écologistes et LFI à l’Assemblée nationale, qui n’ont pas su faire la part des choses et hiérarchiser les problèmes.
Non pas que la biodiversité soit un moindre problème que le changement climatique. Mais les atteintes locales à la biodiversité entraînées par certains projets d’énergies renouvelables comme les éoliennes ou le solaire ne représentent rien par rapport au fait que c’est un outil majeur pour lutter contre le changement climatique. Or, le changement climatique est lui-même devenu une des grandes causes d’érosion de la biodiversité.
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Les écologistes se sont finalement abstenus sur le projet de loi sur les énergies renouvelables voté en janvier [1]. Et ont contribué avec toute la gauche à interdire pratiquement toute grande centrale solaire au sol. https://www.liberation.fr/politique/energies-renouvelables-grace-au-soutien-annonce-du-ps-le-projet-de-loi-bien-parti-pour-etre-adopte-20230110_J4TNEUFSG5F6JCSD6LB7WGOIVI/
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le coût descend à 0,5 euro par watt, contre 3 euros pour la centrale sur un toit. ... il nous faut passer de 20 gigawatts (GW) solaires installés actuellement en France à 125 GW. On ne peut le faire rapidement et sans dépenser trop que si on accepte d’en mettre la moitié au sol. Ce qui prendra 100 000 hectares ; ce sera le dixième de la surface qu’on utilise aujourd’hui pour produire des agrocarburants.
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Il en faut de la sobriété. Il faut moins de SUV, moins d’avions, manger moins de viande de bœuf. Mais ce n’est pas la sobriété qui va nous permettre de diviser par six les émissions mondiales annuelles de CO2, et au moins par dix les émissions des pays riches. On ne va pas diviser par dix la taille de l’économie française, même si on accepte d’avoir des secteurs en décroissance comme le transport aérien.
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Parmi les anti-éoliens d’extrême droite, une des inspirations est leur combat contre l’Europe
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Qu’on réussisse enfin à construire des réacteurs post-Fukushima avec des sécurités nouvelles dans des délais contrôlés et dans des coûts contrôlés, c’est hypothétique mais pas impossible. La prolongation des centrales à plus de 60 ans me semble en revanche moins probable. Et qui aujourd’hui dans le monde exporte du nucléaire ? La Russie et la Chine, et cela reste un petit marché.
L’essentiel est ailleurs. L’essentiel de la bataille mondiale contre les énergies fossiles se joue sur le plan des énergies renouvelables. Le marché des énergies renouvelables sera dix fois plus important que celui du nucléaire.
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il nous faut beaucoup d’électricité bas carbone bon marché. Et en fin de compte, les énergies renouvelables électriques ont battu les autres à plate couture, par leur flexibilité, par leur polyvalence. ... La première réponse à la variabilité des renouvelables, c’est de toujours associer l’éolien et le solaire dans des proportions qui respectent le mieux les variations saisonnières de la zone de la demande. C’est la première chose à faire avant de parler de stockage ou d’hydrogène.
...
il faut aller vers l’objectif de 100 % en 2050. Et si en 2040 on a du nucléaire nouveau qui arrive et que le nucléaire ancien se porte encore très bien - ce que l’on ne peut pas prédire - on ralentira éventuellement le développement des énergies renouvelables. Mais c’est de la folie de ralentir maintenant, cela nous met dans une situation très difficile.
...
ce qu’on fait actuellement – installer 1 GW d’éolien et 1 ou 2 GW de solaire par an – est loin d’être suffisant. Il faut d’urgence doubler ou tripler ce rythme. Sinon, on va être structurellement déficitaire et importateur. Ce sera peut-être de l’énergie qui sera de moins en moins carbonée parce que nos voisins seront passés aux renouvelables. Mais si on veut retrouver une forme de souveraineté énergétique, ce n’est pas ce qu’il faut faire.
...
Le Giec [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] vient de reconnaître dans son rapport de mars que c’est l’éolien et le solaire qui offrent les plus grands potentiels de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030. Et à échéance de 2050 encore bien davantage. Je suis pro-éolien car je combats le changement climatique. Je ne peux pas attendre 15 ans pour avoir de nouveaux réacteurs nucléaires qui seront peut-être, voire pas, délivrés.
Propos recueillis par Rachel Knaebel
Photo de une : Un champ d’éoliennes en Allemagne/©MB.
Notes
[1] Les élu·es LFI ont décidé de voter contre.
Matt Damon dans "Seul sur Mars" plantant des patates / Audrey Boehly / Puy-en-Velay, départ d'un des chemin de Saint-Jacques - Twentieth century fox film corpo / Collection ChristopheL via AFP - - GettyImages / Luc OLIVIER
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La terre au carré Fievet
Provenant du podcast
La Terre au carré
Au menu du club de la Terre au Carré : les plantes dans vos films préférés, une approche systémique du problème climatique et la nature du chemin de Saint-Jacques.
Les plantes possèdent une place insoupçonnée dans le cinéma, c’est pour cela que Katia Astafieff, vulgarisatrice scientifique spécialisée en biologie, a décidé de dérouler “le tapis vert” aux plantes dans son livre “Les plantes font leur cinéma. De La petite boutique des horreurs à Avatar” aux éditions Dunod, paru le 12 avril 2023. À travers une sélection de 14 films, on y découvre les capacités passionnantes des plantes.
À l'occasion des 50 ans du rapport Meadows (1972) mettant en avant l'impossibilité de continuer indéfiniment le modèle de croissance économique, la journaliste scientifique Audrey Boehly a créé le podcast "Dernières limites". Son but : procurer des clés de compréhension à ces auditeurs et auditrices sur les différents domaines scientifiques des limites planétaires (les ressources en eau, en métaux, l'énergie, l'agronomie, etc.) grâce à des entretiens avec des experts et des expertes. Après 1 an et 12 épisodes, Audrey Boehly sort un recueil de ces entretiens : le livre “Dernières limites - Apprendre à vivre dans un monde fini” paru le 22 mars aux éditions Rue de l’Échiquier.
Nous recevrons également Georges Feterman est professeur agrégé d’SVT, président de l'association A.R.B.R.E.S mais également un naturaliste passionné par les paysage qui l’entoure. Dans son livre “La nature sur les chemins de Saint-Jacques” paru le 14 avril aux éditions Delachaux et Niestlé qu’il vient nous présenter, Georges Feterman nous emmènes avec lui sur le chemin de Saint-Jacques, la Via Podiensis (de Puy-en-Velay au Pays Basque) grâce à des photos et des anecdotes sur la faune, la flore, la géologie, etc.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Grâce à ses algorithmes de machine learning, l'intelligence artificielle permet d'améliorer la modélisation climatique, et de développer des applications très utiles pour l'écologie. Mais en parallèle, l’impact énergétique de ces outils d’intelligence artificielle grossit à un rythme exponentiel…
En quoi l’iA pourrait-elle jouer un rôle dans la lutte contre le changement climatique ?
L’un des plus grands défis de l’intelligence artificielle dans la lutte contre les changements climatiques se situe au niveau des données. En analysant de grandes quantités de données environnementales, l’IA peut identifier des modèles et prédire les tendances futures. De même, elle peut recommander des mesures efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L’intelligence artificielle pourrait également permettre de mieux prévoir et gérer les événements extrêmes.
Mais quel est son coût écologique ? Le déploiement de ces technologies est aussi extrêmement gourmand en énergie, que ce soit pour l’utilisation des processeurs ou le stockage des données…
Avec:
- Philippe Ciais chercheur CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE-IPSL)
- Julie Deshayes, océanographe climat au CNRS affectée au laboratoire LOCEAN (qui fait partie de l’IPSL)
- Jacques Sainte-Marie chercheur à l’INRIA et à Sorbonne Université et directeur scientifique adjoint de l’INRIA en charge des questions liant numérique et environnement
A lire: Les impacts environnementaux du numérique.
Chroniques
- L'invité du 13/14 Le 13/14 en direct de NeuroSpin à Paris-Saclay, dans et avec les cerveaux de l'Intelligence Artificielle Pour comprendre quand et comment l'IA pourra mieux nous soigner, le 13-14 se rend au CEA de Paris-Saclay, dans le centre de recherche et de neuroimagerie cérébrale NeuroSpin. Il sera question notamment d’organes numériques, d’appareils d’imagerie médicale hyperpuissants et d'applications du futur. 38 min
- Camille passe au vert du mercredi 12 avril 2023 5 min : installation de 2 coffres d'amarage dans la baie de corse ... béton recyclé bas carbone ... ça n’empêchera pas les dégâts sur la posidonie ... 530 k€ de fonds verts ... on ne peut continuer les yots ... un futur désirable ...
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Tr.: ... empreinte écologique ... mieux comprendre les certitudes et incertitudes du climat futur ... éléments stochastiques ... générer l'incertitude ? facilite sa quantification ... combler les trous, avoir une photo plus complète ... interpréter les données ... 3 domaines : - cartographie - analyse des déluges de données - substituer des codes complexes
équimétrix / rapports complexes du GIEC ... vulgariser ... révolution pour l'enseignement ... besoin de médiation scientifique ... la télédétection amène les données pour compter les arbres ... 11 milliards résolution de 0,5m ... influer sur les pratiques, les réglementations ... que sur des informations signifiantes réduit l'énergie ... l-IA ne guidera pas notre monde mais aidera à l'adaptation au changement climatique ...
Après la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, la bataille autour de la construction de cette mégabassine ...
Connu / TG le 04/04/23 à 23:09
534 ont signé
France Nature Environnement BOUCHES-DU-RHÔNE a lancé cette pétition
150 VILLAS DE LUXE POUR QUELQUES PRIVILÉGIÉS CONTRE 20 HA DE FORÊTS EN BIEN COMMUN
A quelques kilomètres de la réserve naturelle de la Sainte-Victoire, la SCA Château l’arc applique un permis d’aménager pour la réalisation d’un lotissement de 150 villas de luxe.
...
Ce sont 20 ha de bois de chênes, de pin et de garrigues qui sont en passe d’être détruit. 27 espèces protégées ont été recensées, dont la zygène cendrée, le lézard ocellé et plusieurs espèces de chauves-souris qui sont menacées, ainsi que de nombreux arbres, dans un site d'une grande richesse écologique et une diversité d’habitats favorables aux reptiles, batraciens, insectes, oiseaux et chauve-souris, tous présents sur l’emprise du projet. A noter la présence d’un cours d’eau permanent en plein milieu du futur lotissement.
...
Vous avez retweeté Claire Nouvian @ClaireNouvian
4/24 : Une proposition de l'Indonésie et 10 autres pays a été adoptée (à 16 voix sur 23) et permet d’établir POUR LA PREMIERE FOIS une interdiction annuelle de 3 mois des dispositifs de concentration de poissons (DCP), ces "radeaux de la mort" pour les animaux marins.
Image
The Associated Press et Wanjohi KABUKURU
10:22 AM · 1 mars 2023 · 7 201 vues 33 Retweets 1 Citer le Tweet 94 J'aime
marc rives @Prulla7 · 12h En réponse à @alma_dufour
Il faut donner l’exemple et construire une « Internationale de la justice climatique et de la sauvegarde de la biodiversité », ce qu’ébauchent magistralement des mouvements comme #FridaysForfuture #3Mars #JourneeMondiale de mobilisation pour le climat.
AssoConnect
Publié le 18/09/2022 Comment prévenir le risque incendie en forêt ? ...
🔴🗞 La perte de biodiversité est la face la plus dramatique de la crise écologique.
Retrouvez la tribune de @MathildePanot, @CaronAymericoff et @Hendrik_Davi alors que la #COP15 sur la biodiversité se déroule à Montréal. ⤵️
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Alors que la Cop 15 sur la biodiversité se déroule à Montréal avec pour mission d’établir ...
Connu / TG le 15/12/2022 à 18:34
646 ont signé
SAUVONS LA FORET DE MERCY (57)
forêt militaire située près de l’hôpital de Mercy (à proximité de Metz, en Moselle) fait l’objet d’un projet d’installation d’un champ de panneaux photovoltaïques de plusieurs dizaines d’hectares.
Pourtant, détruire une forêt pour installer des panneaux photovoltaïques n’est pas un projet écologique, voici pourquoi :
- Les forêts nos meilleures alliées pour lutter contre le réchauffement climatique :
stockent le carbone, produisent de l’oxygène, régulent le cycle de l’eau, maintiennent les sols vivants et constituent les derniers refuges pour la vie sauvage.
... sont donc indispensables.
... laissée en libre évolution depuis 75 ans et qui héberge maintenant une biodiversité d’une richesse remarquable, contrairement aux forêts exploitées traditionnellement. - La destruction des sols et des espaces naturels, constatée partout dans le monde (déforestation, agriculture intensive, élevage intensif, urbanisation) responsable de l’effondrement dramatique de la biodiversité menaçant la survie de tous les êtres vivants y compris l’homme !
- Même si les panneaux solaires peuvent être pertinents dans un nouveau mix énergétique gouverné par la sobriété, ils doivent être installés sur des surfaces déjà artificialisées telles que les toitures ou les parkings, préservant ainsi forêts et terres agricoles. C'est une recommandation du Ministère de la Transition Écologique...
VENEZ VOUS INFORMER ET ECHANGER avec nous : le 12 JANVIER 2023 à 20h au Centre Social «Les Cottages» 86 rue de Mercy, à La Grange aux Bois (57070 Metz)
foret.mercy57@gmail.com
Les 37 associations signataires :
Lorraine Nature Environnement, Air Vigilance, ATTAC, Torcol, Libres Forêts, La voix de l’arbre, Les amis de la Terre, le goût des herbes folles, LPO Moselle, LOANA ,Metz à Vélo, Graine d’ortie, SOS FORET France , CLCV, Collectif Amiante, Flore 54, Gardien, CNPF, Metz en transition, les sonneurs de la côte, Ecomission, GECNAL, APEL57, Agir pour le cadre de vie, ADPSE, Comité mosellan de soutien Bure, Sortons du nucléaire, Grand-Est CCARRA lorraine, Collectif BDS 57, Association de nos mains, Consom’Acteurs, APICOOL, LABEA, Quand on sème, MOTRIS, Le MAN, stop-Knauf.
Sur le site d'Air Vigilance, vidéo complémentaire. cliquer sur la photo du Crapaud Sonneur à ventre jaune (vers le milieu de la page d'accueil - durée 10min)
Ce mercredi 7 décembre à Montréal débute la COP15, la Conférences des Parties de la Convention sur la Diversité Biologique, qui doit permettre aux gouvernements internationaux d’agir pour lutter contre la crise de la biodiversité.
...
Philippe Grandcolas : Directeur de recherche au CNRS et Directeur de l'Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité, une unité mixte de recherche du Muséum national d'Histoire naturelle, du CNRS, de l'Université Pierre et Marie Curie et de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, comportant deux cents systématiciens et biologistes de l'évolution.
En duplex depuis les studios de Radio Canada à Montréal :
- Anne-Céline Guyon, chargée de projets experte climat chez Nature Québec
- Alain Branchaud, Directeur Général de la SNAP Québec, La Société pour la nature et les parcs
SNAP Québec et Nature Québec font partie du Collectif COP15, qui regroupe des dizaines d’organisations québécoises et qui souhaite profiter de la conférence à Montréal pour ouvrir un dialogue sur les changements économiques qui s'imposent pour protéger la biodiversité.
3 720 signatures
Destinataire(s) : Laurent Wauquiez, président du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes
Agissons contre une énième attaque contre la biodiversité en Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) ! Laurent Wauquiez, président de la région, a décidé de couper les financements européens dédiés aux zones Natura 2000. 28 associations environnementales et paysannes du territoire s'associent dans une tribune, pour dénoncer ce choix politique destructeur.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Outils fondamentaux de la politique européenne de préservation de la nature, les sites Natura 2000 visent à éviter les activités préjudiciables à la biodiversité en privilégiant la recherche d’une gestion équilibrée et durable des espaces concernés. La démarche repose sur la participation, le dialogue et la concertation de l’ensemble des habitants et habitantes, acteurs et actrices des zones sélectionnées intervenant dans les domaines tels que : l’écologie, l’agriculture, le tourisme, la chasse, l’économie et le social.
La région AURA est la seule à proposer la suppression des subventions européennes destinées au fonctionnement des zones Natura 2000.
Sans votre soutien, d'ici peu de temps, le vote du budget 2023 de la Région AURA entérinera la décision destructrice de Laurent Wauquiez, avec pour conséquences :
❌ la mise en danger des zones Natura 2000, 266 sites naturels, soit 938 450 hectares (13% de la surface totale de la région), et plus de 2000 espèces animales et végétales protégées.
❌ la suppression de 100 à 200 emplois équivalent temps plein : chargé·es de mission, animateurs·trices...
📣 C'est pourquoi au côté de 27 organisations, nous demandons à la Région AURA de rétablir la totalité de ces crédits européens en faveur des zones Natura 2000.
✊ Ensemble, nous pouvons faire reculer Laurent Wauquiez et sauvegarder un formidable outil de dialogue et de protection de la biodiversité qui a fait ses preuves depuis des dizaines d'années. Signez la pétition et changez la donne !
A La Clusaz, le projet de retenue d’eau pour assurer l’enneigement de la station suspendu par la justice
Evalués à 10 millions d’euros, les travaux menaçaient la biodiversité du site, selon des militants environnementaux.
Les effets de l’éclairage nocturne sur la biodiversité
La sobriété énergétique est l’une des problématiques du moment et l’éclairage nocturne notamment, fait l’objet de nombreux débats politiques et médiatiques. Malheureusement, la biodiversité – à l’instar de la santé humaine – est rarement évoquée dans ces problématiques.
🌱 Article : 10 minutes
Connu / TG du 22/10/22 à 11:05
Ouvert à toutes et tous, le Jour de la Nuit est une grande manifestation nationale de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et à la beauté du ciel étoilé. La 14ème édition ...
Connu / TG 6/10/22 À 8:16
"Nous, associations, collectifs et syndicats répondons à l'alerte lancée par l'association Avenir Santé Environnement et unissons nos voix pour exiger ensemble une transition agricole vers un modèle plus résilient, impliquant une SORTIE DES PESTICIDES DE SYNTHÈSE.
Il en va de notre santé collective, de la santé de nos générations futures et de la sauvegarde de notre biodiversité"
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Connu / TG 21/9/22 à 7:57
16937 signatures (23231 au 25/8/22)
Les forêts sont les poumons verts de la planète ... toutes les deux secondes, l’équivalent d’un terrain de football de forêts disparaît ... due à l’agriculture intensive, responsable à elle seule de près de 80% de la déforestation mondiale. L’Europe en est complice en important des produits à l’origine de cette déforestation, comme le soja destiné à nourrir les animaux d’élevage et dont les cultures ravagent l’Amérique du Sud.
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nécessaire :
- d'adopter une loi contraignante pour rendre illégale la déforestation causée par les produits que nous importons,
- de mettre en place des contrôles et des sanctions pour les entreprises qui continuent à commercialiser des produits issus de la déforestation,
- de diminuer drastiquement nos importations de produits susceptibles d’être responsables de la déforestation.
Forêts, savanes, zones humides… Nous avons besoin d’elles pour survivre au quotidien. Aujourd’hui, elles ont besoin de nous, de notre soutien et de notre engagement pour les défendre.
Signez ...
... inventaire non exhaustif de la Biodiversité comestible recensée sur nos parcelles ...
Mangez vos orties et portez-vous bien.
Jean - La Ferme des Simples - 9, la Côte 87600 Vayres - 05 55 32 80 93
Connu / mel 26/07/22 12:11
215 048 ont signé
Xavier DUHART a lancé cette pétition adressée à M. Emmanuel Macron, Président de la République, M. Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et Mme Bérangère Couillard, Secrétaire d'État chargée de l'Ecologie,
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depuis les années 1950, les populations de hérissons sont passées d’environ trente millions à moins d’un million à cause de l'agriculture chimique industrielle. Là où dans les campagnes il y avait 100 hérissons, il n’y en a plus que 3 à présent ! Pour preuve de cette catastrophe pour la biodiversité, les Hérissons ont été classés en 2020 sur la liste rouge des espèces en danger par la Grande-Bretagne.
Bien qu’aucune étude sérieuse n’ait été menée en France, on estime que l'espèce Hérisson sera quasiment éteinte en 2025, avec des territoires d'où il aura totalement disparu, et d'autres avec des effectifs si réduits qu'ils ne seront plus en mesure de se reproduire, et donc condamnés à disparaître.
Les hérissons sont également victimes de la gestion chaotique du ministère de l’Écologie de 2016 jusqu'en 2019
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Quant aux centres de soins pour les hérissons officiels, plus de 30 départements français n'en ont pas. Un petit centre ouvre quand un autre ferme. Moins de 30 centres de sauvegarde dans toute la France, contre 800 en Grande-Bretagne où 105 000 bénévoles se sont tout simplement inscrit sur le site Internet Hedgehogstreet.org pour officialiser leurs actions, s'engageant à respecter une charte rédigée par des vétérinaires et des professionnels de la faune sauvage.
En France, les découvreurs de hérissons en détresse n’ont souvent d’autres choix que de se tourner vers les vétérinaires qui, dans la plupart des cas, ne peuvent pas les prendre en charge.
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*Clés Cause Climat
À travers leur discours et actions, ces alumni d’HEC souhaitent encourager leurs pairs à embrasser la voie de la transition écologique.
Les anciennes et anciens étudiants des grandes écoles françaises se rebellent contre le système. Après le puissant discours de huit diplômés d’AgroParisTech en mai dernier, c’est au tour d’une poignée d’alumni d’HEC, l’une des plus prestigieuses écoles de commerce de France, de s’exprimer sans détour
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Lors de la remise des diplômes des promotions 2020 et 2021 le 9 juin dernier, une ancienne étudiante d’HEC, Anne-Fleur Goll, a porté un message inédit, engagé et percutant sur la responsabilité du monde économique en matière de biodiversité et de dérèglement climatique. Le tout devant un parterre d’anciennes et d’anciens étudiants, de leurs parents et professeurs. “HEC nous ouvre beaucoup de portes. C’est maintenant notre responsabilité d’utiliser ces portes ouvertes pour changer les règles“, a clamé l’actuelle climate consultante chez Deloitte, dans un discours ovationné et largement partagé, commenté et salué depuis sa diffusion sur la chaîne Youtube de HEC transition, “une association qui soutient la communauté HEC, Alumni, étudiants comme professeurs, vers un monde durable et juste”.
-> https://www.youtube.com/watch?v=BY7zclxtOLU
S’adresser à celles et ceux qui ont le pouvoir
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“arrêter avec la fracture générationnelle ... Adam Melki. Également alumni de la promotion 2020 d’HEC, il est co-président de l’association HEC Transition, consultant stratégie climat et biodiversité chez Quantis, et a participé à l’écriture du discours prononcé par sa camarade.
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Transformer HEC de l’intérieur
... restructurer les cours de l’école de commerce ... les métiers vers lesquels menaient mes études étaient la principale cause de cet effondrement environnemental. (…) J’apprenais à la fois le marketing et l’impact de la surconsommation et du greenwashing, je voyais les mêmes entreprises dans le Career Fair (événement où recruteurs et candidat se rencontrent, ndlr.) et dans les classements des plus gros pollueurs. » ... rédaction d’un livre blanc sur la biodiversité ... soutien total du président et de la directrice générale
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Des garde-fous de la transition écologique
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En attendant des prises de décisions politiques à la hauteur ... on est assez éco-anxieux. Mais on a cette chance d’avoir accès à ces sphères d’influence qui ont le pouvoir de peser sur les élites économiques françaises, voire européennes. On fait partie d’un changement hyperstimulant, on a la capacité d’agir pour soi et pour les autres, et c’est aussi pour ça qu’on a la motivation d’utiliser HEC comme un levier de transformation.”
La jeunesse qui s’engage a de beaux jours devant elle. Puissent les entreprises qui recrutent ces profils être sensibles à leurs expertises et revendications.
- Écologie : après les jeunes diplômés d’AgroParisTech, les élèves normaliens se révoltent à leur tour
- VIDÉO. Les « déserteurs » d’AgroParisTech appellent à se retrouver pour « bifurquer ensemble »
Connu / https://twitter.com/snefsuOFB/status/1538203982484619264
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Sne-FSU Biodiversité @snefsuOFB · 48 min
#écologie positivr.fr
Discours écologiste à HEC : les coulisses du coup d’éclat révélées par ses protagonistes
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Ndlr : questionner : - quelle dimension politique à la veille du 2è tour des législatives ? ACT
Pour son nouveau parc Hollandse Kust Zuid situé au large des Pays-Bas, l’énergéticien suédois Vattenfall a commandé une étude d’envergure pour savoir si les fondations des éoliennes pourraient être bénéfiques à la biodiversité marine.
Le sujet n’est pas nouveau puisque depuis l’installation de la première éolienne en mer en 1991 au Danemark, les études se sont multipliées pour établir l’impact sur la faune aquatique.
Lire aussi : Impact environnemental des éoliennes offshore : globalement bénéfique pour la biodiversité https://www.revolution-energetique.com/impact-environnemental-des-eoliennes-offshore-globalement-benefique-pour-la-biodiversite/
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résultat étonnant puisque les chercheurs ont découvert que les parcs éoliens, interdits aux bateaux et donc à la pêche, avaient vu la population aquatique de poissons et crustacés augmenter.
Mais ces bienfaits pour la biodiversité sont à nuancer puisqu’en apportant du béton dans des zones qui étaient initialement dépourvues de récifs, un biotope adapté aux environnements rocheux peut se développer au détriment de la faune locale.
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A propos de l'auteur Juriste de formation, Lorraine a été chargée de mission pendant 9 ans auprès du médiateur national de l’énergie. Désormais rédactrice web, elle est spécialisée dans le secteur de l’énergie et du droit.
Planète Énergies renouvelables - Temps de Lecture 6 min.
La question des impacts environnementaux est une « inquiétude récurrente » en France dans les débats publics sur les parcs offshore.
Un plongeur scientifique examine l’« encrassement » au pied d’une éolienne. L’échantillon est composé d’œillets de mer ou anémones plumeuses, de moules et de milliers de petites crevettes de l’espèce « Jassa herdmani ». ROYAL BELGIAN INSTITUTE OF NATURAL SCIENCE
La contestation semble venir de toutes parts. Elus, pêcheurs, associations… Le projet de parc éolien au large de l’île d’Oléron (Charente-Maritime), pour lequel un débat public vient de s’achever fin février, fédère largement contre lui. Au-delà de son impact sur les paysages ou l’économie, se pose la question de ses conséquences pour l’environnement, alors que son périmètre d’implantation est situé dans une zone Natura 2000, dans un parc naturel marin et sur une voie de migration. « Ce parc menacerait des dizaines de milliers d’oiseaux marins et côtiers. La transition énergétique ne peut pas se faire sur le dos de la biodiversité », dénonce la Ligue pour la protection des oiseaux.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Du « zéro éolienne » au « 100 % renouvelable », le grand écart entre candidats à la présidentielle
Les inquiétudes exprimées à Oléron ne sont pas nouvelles : selon la Commission nationale du débat public, qui a dressé le bilan de quatorze débats et concertations sur l’éolien en mer organisés depuis 2010, la question des impacts environnementaux est une « inquiétude récurrente » de l’opinion publique et « la France ne dispose toujours pas de données » suffisantes.
Pourtant, si le pays accuse un retard considérable pour le développement de l’éolien offshore – les toutes premières éoliennes devraient être mises en service au printemps au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) –, l’Europe dispose d’un véritable retour d’expérience sur le sujet : plus de 5 400 éoliennes réparties dans douze pays sont connectées au réseau. Ces parcs ont donné lieu à un suivi régulier, qui a permis d’établir un socle de connaissances solide. « Les pays du Nord surveillent les écosystèmes marins depuis vingt ans : s’il y avait des changements écologiques spectaculaires, on les aurait vus, estime Antoine Carlier, spécialiste des invertébrés benthiques à l’Ifremer. Les grandes conclusions sont donc plutôt rassurantes, même s’il ne faut bien sûr pas s’en contenter. »
En Belgique, où neuf parcs sont en activité, Steven Degraer a coordonné un important rapport, publié en 2020, sur une décennie de suivi scientifique. « Même si les espèces sont différentes, les types d’impacts, en tout cas sur des sols sableux, seront largement les mêmes en France que dans les autres pays nordiques ou aux Etats-Unis », assure ce spécialiste d’écologie marine au Royal Belgian Institute of Natural Sciences.
Selon ces suivis, c’est au cours de la phase de travaux que les changements sont les plus marqués : enfoncer des éoliennes dans le sol génère un bruit conséquent. Les espèces qui le peuvent fuient alors la zone. « Le bruit peut avoir un impact sur les organismes sur de grandes étendues, mais cet effet est temporaire et réversible, note Antoine Carlier. Une fois que les travaux sont terminés, les espèces reviennent. »
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Interview
Le gouvernement a confirmé lundi sa volonté d’implanter deux parcs éoliens en Méditerranée d’ici 2030. Selon Emeline Pettex, chercheuse en écologie marine, les effets sur la biodiversité ne devraient pas être majeurs mais doivent être surveillés de près.
Vue aérienne de l'éolienne flottante Floatgen, installée au large du Croisic (Loire-Atlantique), entrée en production le 18 septembre 2018. (Joncheray/ANDBZ/Abaca)
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l’Etat a confirmé lundi qu’il comptait implanter deux grands parcs d’éoliennes flottantes dans le golfe du Lion, entre Marseille et Perpignan, à l’horizon 2030. Et ce sans attendre les retours d’expérience de trois fermes pilotes à venir, chacune dotée de trois éoliennes : le projet EolMed, à 18 kilomètres de Gruissan (Aude), attendu cette année, et ceux qui suivront en 2023 au large de Leucate (projet EFGL, notamment porté par Engie) et de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Provence Grand Large porté par EDF).
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Toutes les espèces dont nous avons parlé sont déjà fortement perturbées par les changements climatiques en plus de toutes les autres pressions d’origine humaine. A cela s’ajoutent les problèmes d’invasions biologiques en Méditerranée, c’est-à-dire des espèces qui sont importées par le trafic maritime. On connaît l’impact de tout cela. L’éolien vient en plus. On peut s’attendre à des effets, même si un impact très fort n’a pour le moment pas été mis en évidence. Surtout, cette activité humaine a des bénéfices climatiques : réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour autant, il ne faut pas se dire qu’on va faire des parcs éoliens partout sans réflexion, ni retours d’expérience. Il faut de la pondération et de la recherche, mesurer les impacts pour, pas à pas, savoir si on continue ou si on arrête.
Clés : Développement durable ; Eoliennes ; Méditerranée ; La biodiversité
Connu / https://twitter.com/LudiMartinez0/status/1504803232920526853
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energiesdelamer.eu a retweeté Ludivine Martinez @LudiMartinez0 · 18 mars
Les #impacts de l'#eolien flottant en Méditerranée expliqués par @EmelinePettex
de #Cohabys pour @libe 👏🐋🐬🐢🐧 @Adera_Aquitaine @UnivLaRochelle @LIENSsCNRSULR @DebatpublicEOS @CNDPDebatPublic @feeasso @ser_enr @energiesdelamer
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océans - 55173 signatures
Clés : #Biodiversité #Changement climatique #Océans #Protection des océans #Réserves marines #Vie marine
Les fonds marins sont pleins de mystères et nous peinons encore à bien les connaître. Pourtant, ils sont déjà menacés par une industrie très controversée : l’extraction minière en eaux profondes. Greenpeace International publie un nouveau rapport dénonçant l’opacité des processus d’attribution des licences environnementales par l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM).
Le rapport (ici, en anglais https://www.greenpeace.org/static/planet4-international-stateless/c86ff110-pto-deep-trouble-report-final-1.pdf) dévoile qui tire les ficelles, les entreprises qui tireront des bénéfices de l’exploitation minière des fonds marins et celles et ceux qui en subiront les conséquences
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au moins cinq raisons qui font de l’extraction minière en eaux profondes une très (très) mauvaise idée pour la planète.
- Le risque de dommages irréversibles sur la vie marine
... des monts sous-marins auprès desquels se développent des écosystèmes exceptionnels, notamment des coraux anciens et certaines espèces de requins pouvant vivre plusieurs centaines d’années
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Les mammifères marins sont également victimes de la pollution sonore et lumineuse due à cette activité d’extraction minière. Or, certaines créatures d’eaux profondes, habituées à de faibles niveaux de luminosité, pourraient être affectées de façon permanente.
... - Des espèces endémiques menacées d’extinction
... potentiel minier des cheminées hydrothermales, notamment sur le site que l’on appelle Lost City, en Atlantique nord https://www.greenpeace.fr/la-vie-sur-terre-a-t-elle-commence-en-eau-profonde/
... - Affaiblir un de nos meilleurs alliés contre le dérèglement climatique
L’océan stocke une énorme quantité de “carbone bleu”. Il est naturellement absorbé par les animaux marins et reste piégé dans les sédiments des fonds marins pendant des milliers d’années après leur mort, nous aidant ainsi à freiner le changement climatique.
... - Perturber la chaîne alimentaire
... - Sommes-nous vraiment prêt·es à détruire des trésors sous-marins que nous connaissons encore si peu ?
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Écologie Enquête
Ancien commandant du GIGN et acteur du drame d’Ouvéa en 1988, Philippe Legorjus veut créer dans le Finistère la plus grande exploitation industrielle d’algues en Europe. Avec l’aval des autorités, ce projet labellisé bio se développe en dépit des risques et contre l’avis de nombreux habitants.
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Algolesko, une start-up finistérienne qui y produit principalement en bio deux algues brunes comestibles : du wakamé et de la laminaire sucrée
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Au large de Plobannalec-Lesconil, village portuaire du sud du Finistère, 3 000 habitants, des centaines de bouées constellent plus de 154 hectares en pleine mer. Et sous chaque bouée, des cordes, lestées par des blocs de béton posés sur le sol marin, supportent des plantules d’algues. ... Timothée Serraz, directeur général d’Algolesko ... à destination d’entreprises agroalimentaires qui les intègrent dans des plats préparés ou vendues au secteur cosmétique ... en pleine réserve de biodiversité Natura 2000 ... Algolesko a déposé, cette même année 2013, une autre demande d’exploitation au large de Moëlan-sur-Mer
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Le code de l’environnement ne prévoit pas de monoculture d’algues d’une telle ampleur, explique à Mediapart Brieuc Le Roch, chargé de mission juridique à Eau & Rivières de Bretagne ... privatisation du domaine maritime public et les associations ont estimé que, face à une si grande emprise sur la mer, cela nécessiterait, a minima, une étude environnementale poussée et une étude d’impact sur les espèces avicoles et marines
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Des algues dangereuses pour l’écosystème
... algue invasive https://www.researchgate.net/publication/269393400_Les_especes_marines_invasives_en_Bretagne ... Jean-Pierre Roullaud, de l’association Bretagne vivante-Quimperlé ... Maire sans étiquette de Moëlan-sur-Mer de 2014 à 2020, qui a saisi la justice contre Algolesko, Marcel Le Pennec était auparavant enseignant en biologie marine à l’université de Bretagne occidentale
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la journaliste Catherine Le Gall a publié un livre-enquête https://www.editionsladecouverte.fr/l_imposture_oceanique-9782348059360 au long cours intitulé L’Imposture océanique - Le pillage « écologique » des océans par les multinationales. Elle rappelle pour Mediapart que les velléités industrielles d’Algolesko sur le domaine maritime public s’opèrent dans un contexte de « ruée vers les océans ». « Les entreprises privées, ayant épuisé les ressources terrestres, dirigent désormais leur appétit sur un nouveau continent à exploiter : les mers. Et les algues attisent toutes les convoitises »
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« Les conflits d’usage pour l’accès au littoral – logements, loisirs, activités de production, etc. – sont énormes en Bretagne, confie Maëlle Turriès, chargée de mission « mer et littoral » pour Eau & Rivières de Bretagne. En Finistère, c’est vraiment la guerre. Donc, forcément, cela pose question… »
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Le commandant du GIGN a ensuite fondé, dans les années 1990, une des plus importantes sociétés d’intelligence économique française, Atlantic Intelligence, qui a œuvré pour Vivendi, Total ou Arcelor. Puis au début années 2010, Philippe Legorjus s’est reconverti dans le business écolo en lançant le groupe Vuelto, une société spécialisée dans le photovoltaïque, depuis mise en liquidation judiciaire.
En 2013, l’ex-militaire débarque dans le Finistère avec l’entreprise Algolesko : « Il y a une tradition marine dans ma famille ... »
« La première impression que donne Philippe Legorjus, c’est qu’il est très sûr de lui, témoigne Yannick (prénom changé), un ancien salarié d’Algolesko. C’est une personne qui se vante d’avoir le bras long ... « Philippe Legorjus m’a asséné que le projet se ferait malgré mon opposition car il avait des appuis, déclare pour sa part Marcel Le Pennec, l’opposant et ancien maire de Moëlan-sur-Mer. Cela se voyait qu’il avait la DDTM [Direction départementale des territoires et de la mer] dans la poche ... L’octroi des concessions en mer se réalise sous l’égide de la DDTM, un service préfectoral où les fonctionnaires sont affiliés au corps d’officiers de carrière de la marine nationale ... commission des cultures marines, composée essentiellement de professionnels de la conchyliculture et de représentants de services de l’État ... Dominique Gontier, animateur local d’Eau & Rivières de Bretagne, siégeait ... « Cette commission se présente avant tout comme un “facilitateur de projets”. C’est un entre-soi sidérant où l’État est au service des intérêts privés
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Une entreprise biberonnée aux aides
L’algoculture industrielle explose ... plus de 30 000 tonnes d’algues sont importées de Norvège ou du Chili chaque année ... “croissance bleue” ... la journaliste Catherine Le Gall ... logique d’accaparement ... « Philippe Legorjus a une capacité à ramener beaucoup de fonds alors que l’activité à Lesconil n’est pas rentable, affirme Yannick ... beaucoup de dépenses car le matériel s’arrache sans cesse à cause des vents ... socialiste Jean-Yves Le Drian ... Breizh’Alg https://ceser.bretagne.bzh/jcms/preprod_169085/fr/le-programme-breizh-alg?current_category=preprod_118873&portal=wcrb_173564
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Un manque de consultation publique
L’ex-patron du GIGN compte parmi ses réseaux l’Institut de Locarn, un think tank libéral niché au cœur de la Bretagne réunissant les grands dirigeants économiques de la région et les décideurs politiques bretons. L’institut a ainsi été fréquenté par Jean-Yves Le Drian à l’époque où il présidait la région. Philippe Legorjus a certifié à Mediapart « bien évidemment » connaître des personnes de ce lobby patronal breton à l’origine du célèbre label « Produit en Bretagne ». Avec son fils, Éric Legorjus, directeur d’une firme fournisseuse de gaz en Bretagne, ils ont été plusieurs fois conviés pour intervenir au sein de l’Institut de Locarn.
Coprésident de l’association Rivière et Bocage Belon Brigneau Merrien (RBBBM), Antoine Champlon révèle pour sa part : « Le Parti socialiste local était favorable à l’implantation de ce projet. Or les rapports entre Philippe Legorjus et le PS sont très bons, notamment via Louis Le Pensec, un proche de Jean-Yves Le Drian, une figure socialiste qui fait la pluie et le beau temps dans le Finistère. » ... Le président de la communauté de communes et maire de Moëlan-sur-Mer jusqu’en 2014 est alors le socialiste Nicolas Morvan, ancien attaché parlementaire de Louis Le Pensec ... Parlementaire de la circonscription de Moëlan-sur-Mer entre 1973 et 2008, Louis Le Pensec a été, en tant que ministre des départements et territoires d’outre-mer de 1988 à 1993, acteur de la signature du traité de paix d’août 1988 à l’issue de la tragédie de la grotte d’Ouvéa
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En septembre 2015, plus de 500 habitants ont été jusqu’à battre le pavé ... Les premières bouées accrochées dans les concessions ont déjà toutes été arrachées par les puissants vents marins du Finistère.
PAPREC AGRO est une filiale de PAPREC Group créée en 1998 en Dordogne dans le domaine de la gestion des déchets organiques et de leur valorisation agricole : valoriser les déchets des activités humaines pour fertiliser les sols, tel est le fondement de notre activité.
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le groupe et son président, Jean-Luc Petithuguenin qui a choisi de mettre les femmes et les hommes au cœur sa politique managériale, en privilégiant la diversité (âge, formation, origine, culture), la mixité sociale, le respect de l’autre, l’esprit d’équipe, la gentillesse et la solidarité.
Les seules clés qui, une fois réunies, ouvre le chemin vers l’excellence.
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contribue à̀ la promotion de l’économie circulaire et donc à la protection de l’environnement en favorisant le traitement et le recyclage des déchets
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déploiement progressif de systèmes de management environnemental. En 2019, 107 sites de traitement disposaient de la certification ISO 14 001 ou d’une certification équivalente.
Ces dernières années, PAPREC a renforcé son engagement en faveur de la biodiversité :
- Signature, en 2018, de l’engagement "Act4nature" pour intégrer des actions de préservation de la biodiversité dans l’ensemble de nos activités
- Rédaction du "Plan d’Actions Biodiversité" qui regroupe l’ensemble des actions mises en œuvre à cet effet, avec des volets sur la sensibilisation des collaborateurs et la maîtrise des impacts associés aux activités d’enfouissement du groupe
- Expérimentation de projets de restauration des sols via le centre d’Agroforesterie "PAPREC AGRO" situé en Dordogne. Ces projets ont été récompensés en avril 2019 par la Commission européenne et le Prix du Développement Durable
... l’écoferme de Saint Paul la Roche
PAPREC AGRO a acquis en fin d’année 2014 un espace agricole et une friche industrielle d’une surface totale de 14 ha. L’objectif était de créer une ferme Agroécologique permettant de mettre en œuvre sur son propre site, les principes de l’économie circulaire : le compostage des déchets organiques et l’utilisation de la matière organique en maraîchage et en grandes cultures.
Mais elle a également pour vocation l'échange, l'analyse et l'expérimentation des savoirs faire et des initiatives observées chez des agriculteurs pionniers.
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cumul du non-travail du sol, de la diversification des espèces cultivées, et de la couverture permanente du sol ... mettre à disposition des minéraux, de créer de l’humus, et de stocker du carbone dans les sols agricoles.
... constituer un groupe de travail reflétant le plus largement possible la diversité du monde agricole du bassin Nord Aquitain
... le corps de ferme en ruine a été en partie restauré de manière à accueillir du public
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démarche de RSE globale
... Associations : Question de culture (transformation de légumes), Association française d’Agroforesterie et le Conservatoire végétal régional d’Aquitaine (mise en œuvre de l’Agroforesterie et choix des espèces).
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projet est soutenu financièrement par PAPREC Group ...
- L’ADEME (convention dans le cadre du programme « Agriculture de conservation des sols » et la sensibilisation du grand public)
- La communauté de commune Périgord Limousin (Aide à l’installation des maraîchers)
- La Région Nouvelle Aquitaine (AAP Alimentation et circuit court)
Connu / mel du 17/12/2021, 09:59
55 minutes
Embarqués par le réalisateur Cyril Dion dans un grand voyage au cœur de la sixième grande extinction de masse, deux ados réalisent un véritable parcours initiatique qui leur permet de démonter une à une leurs propres idées reçues.
Affiche du film "Animal" de Cyril Dion (2021) © CAPA Studio / Bright Bright Bright / UGC Images / Orange Studio / France 2 Cinéma
Comment arrêter de tout détruire et, en particulier, les espèces animales ? Comment habiter cette planète différemment ?
Dans Animal on suit le point de vue de Vipulan Puvaneswaran et Bella Lack, deux adolescents de 16 ans. A travers leurs yeux on découvre ce règne animal, grandement menacé, où plus de 50 % des espèces ont déjà disparu en seulement 50 ans.
Au fil de leurs rencontres autour du monde ils rapportent une moisson de solutions pour lutter contre les pollutions, la surexploitation et la destruction des habitats naturels.
Pour Cyril Dion, le désintérêt pour la biodiversité vient de l’éloignement voire de la déconnexion avec la nature. Or nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces.
La question que pose le film en toile de fond est celle de la place de l’humain, qui doit comprendre comme habiter cette planète sans en perturber les équilibres, en cohabitant respectueusement avec les autres formes de vie.
Pur, que dit la nature ?
le podcast de FranceTV diffusé tous les vendredis dans la Terre au carré.
14h29 Camille passe au vert
Le méga projet gazier de Total dans l'Arctique se fera, mais sans le soutien de l'Etat
Par Camille Crosnier,
Les invités
- Cyril Dion, auteur, réalisateur et militant écologiste
- Vipulan Puvaneswaran, Membre de Youth for Climate (IDF)
Dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire main basse sur l’eau dans le but de prolonger un mode de production destructeur du vivant et dont il est aujourd’hui urgent de s’affranchir.
93 « méga-bassines » dont plus d’une dizaine dans le Marais poitevin – deuxième plus grande zone humide en France – risquent d’être érigées dans les trois prochaines années.
Ces énormes cratères plastifiés de cinq à quinze hectares sont le dernier artifice de l’agro-industrie pour concilier raréfaction accrue de la ressource en eau et maintien de l’irrigation intensive.
Depuis quelques mois, le mouvement tissé patiemment entre habitants du Marais poitevin et d’ailleurs, paysans et naturalistes pour donner un coup d’arrêt aux chantiers de méga-bassines, a pris un essor national. Samedi 6 novembre, à l’appel de Bassines non merci, de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre, plus de 3 000 personnes et 20 tracteurs se sont retrouvés à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), non loin d’une méga-bassine en construction interdite d’accès aux manifestants.
Après avoir traversé champs, rivières et nuages de gaz lacrymogènes, les manifestants ont collectivement investi le site d’une autre méga-bassine, illégale et qui a déjà fait l’objet de cinq condamnations par la justice.
Action collective de « désarmement »
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répondre, en pleine COP26, à un gouvernement qui, derrière ses prétentions écologiquement vertueuses, finance à 70% ces bassines et dont le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, prétend qu’elles s’emplissent avec les « pluies diluviennes » de l’hiver. Le morceau de tuyau ramené jusqu’aux portes de son ministère après avoir été prélevé sur le forage de la bassine, venait le mettre face à son mensonge ou à son incompétence, en matérialisant le fait que les bassines s’emplissent aussi et surtout en pompant dans les nappes phréatiques.
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la France en sera bientôt couverte
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la survie des zones humides riches en biodiversité, ainsi que des cours d’eau déjà aux bords de l’épuisement dépend de l’état de nos nappes et des surplus d’eaux hivernales. Depuis des années déjà, des naturalistes et hydrogéologues dénoncent les conséquences délétères de l’irrigation intensive et des méga-bassines sur ces écosystèmes à l’équilibre fragile.
Un modèle néfaste
... dogme sans avenir, d’adapter leurs pratiques aux ressources disponibles et non l’inverse. L’irrigation, mesurée, doit être réservée pour des productions alimentaires diversifiées, relocalisées et denses en emplois. Tout l’inverse d’une irrigation essentiellement consacrée à la culture massive du maïs destiné à l’élevage hors-sol, à l’export ou à la méthanisation. ... désobéissance civile
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Intimidations
... stopper ces projets aberrants d’accaparement de l’eau ... nous, porte-parole d’organisations nationales, d’associations, ou de syndicats, personnalités politiques, scientifiques, artistes, affirmons ici notre solidarité avec les défenseurs de l’eau, du vivant, et d’une agriculture paysanne qui répond aux défis sociaux, écologiques et climatiques.
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Nous nous tenons prêts face à la répression ... Nous exigeons un arrêt immédiat des projets de méga-bassines. Nous sommes le vivant qui se défend. Nous sommes l’eau qui jaillit.
Liste des coauteurs : Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci et batelier dans le Marais poitevin ; Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur dans le Jura ; Lotta Nouqui, plume des Soulèvements de la Terre, paysanne sur une zone à défendre et révoltée du climat.
L’ensemble des signataires https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/stoppons-les-mega-bassines-pour-partager-et-preserver
16 minutes
Reprise de terre, est une démarche collective d’enquête et de réflexion, portée par la Revue Terrestres, pour envisager des mondes avec d’autres contours que ceux de la modernisation industrielle et capitaliste et c'est aussi une bonne piste pour filer en train à Bruxelles
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dynamique qui s'est constituée depuis plus d'un an pour "Reprendre et libérer" des terres face à ceux qui les détruisent et les accaparent https://www.terrestres.org/category/reprise-de-terres/, une rencontre a eu lieu cet été sur la ZAD de NDDL pour inventer des tactiques foncières, politiques et juridiques pour contrer l’accaparement des terres par le productivisme et organiser la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu. Geneviève Kinet du collectif de défense du Marais Wiels y était conviée.
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En novembre 2020, le site du "Marais Wiels" a été acheté par la Région de Bruxelles-Capitale, une évolution très positive et une étape importante pour espérer une pérennisation et une valorisation du "marais". Mais l'intention de la Région de Bruxelles-Capitale, est également de construire sur le site 70 à 80 logements tout en conservant seulement une partie du "marais".
La plaque réalisée par Geneviève au WIELS | Centre d'Art Contemporain
Sauvons tout le Marais Wiels ! © Radio France / Antoine Chao
Dimanche 14 novembre, à l'occasion du festival parisien du livre et de la presse d'écologie, le Marais Wiels sera présent et participera à une table ronde : LES LUTTES POUR LE VIVANT : COMMENT AGIR AVEC LES VIVANTS CONTRE CEUX QUI LES EFFONDRENT ?
A l'invitation de Léna Balaud et Antoine Chopot, autrice et auteur du livre "Nous ne sommes pas seuls : politique des soulèvements terrestres" (Seuil, 2021).
Merci à Jade Lindgaard
Thèmes associés Société écologie Climat
Tr.: ... communs
Biodiversité - 3 mn
Clés : épigénétique ; adaptation epigénétique ; adaptation à la sécheresse
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de tolérance des arbres face à ce phénomène. C’est pourquoi des scientifiques d’INRAE, de plusieurs Universités, dont Orléans et Oregon (USA), du CEA et de l’IRD ont étudié le rôle de l’épigénétique dans la tolérance du peuplier à la sécheresse. Leurs résultats, publiés le 1er juillet dans la revue New phytologist, montrent que les modifications épigénétiques au cours d’une sécheresse ciblent des gènes impliqués dans la réponse hormonale à cette sécheresse et peuvent induire des mutations génétiques.
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Référence
Mamadou Dia Sow, Anne-Laure Le Gac, Régis Fichot, Sophie Lanciano, Alain Delaunay, Isabelle Le Jan, Marie-Claude Lesage-Descauses, Sylvie Citerne, Jose Caius, Véronique Brunaud, Ludivine Soubigou-Taconnat, Hervé Cochard, Vincent Segura, Cristian Chaparro, Christoph Grunau, Christian Daviaud, Jörg Tost, Franck Brignolas, Steven H. Strauss, Marie Mirouze, Stéphane Maury. (2021) RNAi suppression of DNA methylation affects drought stress response and genome integrity in transgenic poplar. New Phytologist https://doi.org/10.1111/nph.17555
Connu / https://twitter.com/Canopee_asso/status/1454911497805647874
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Canopée Forêts Vivantes @Canopee_asso · 5h
Visage songeurCertes, la vitesse de migration des arbres est < rapidité du changement climatique.
Immobile par nature, et si les arbres s’adaptaient aux changements enviro. comme sécheresse par l’epigenetique plutôt que par la migration: un biai d’anthropocentrisme?
L’épigénétique, un nouveau levier pour améliorer la tolérance à la sécheresse des arbres
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux compre...
9:41 PM · 31 oct. 2021·- 2 J'aime
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36 minutes
Découverte d'une pratique agricole vertueuse en Lorraine, aux côtés des éleveurs Stéphane et sa fille Clémentine Naudé : dans cette ferme, les vaches ne mangent que de l'herbe !
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Le GAEC Romé est une exploitation agricole familiale, située dans le Nord-Toulois, à 25min de Nancy.
Les 170 hectares, en grande majorité attenants autour de la ferme, sont cerclés par la Forêt de la Reine, au sein du Parc Naturel Régional de Lorraine, gage d’un environnement préservé et d’un écosystème protégé.
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son fils Charly maraîcher qui nourrit ses terres avec le bon fumier des vaches, sont les gardiens heureux d’un grand écosystème qui fonctionne, qui est viable économiquement et permet de s’affranchir du système dominant à base d’engrais, de pesticides, de pétrole.
Une philosophie, une éthique, un bien être, une biocohérence pour les animaux, les humains et les paysages.
Tr.: ... polyculture-élevage ... biodiversité ... Meurthe-et-Moselle ... la variété florale fait médicaments de prévention pour les vaches ... l'arbre, la haie sont indispensables ... restauration des mares avec le parc ... observer les vaches ... il faut 4/5 ans de formation ... le coût de la mise en place est un investissement pour 25/30 ans ... que la ration de base d'herbe séchée soit la plus simple possible ...
Michèle Rivasi Globe terrestre Europe-Afrique @MicheleRivasi · 7h
Découvrez mon rapport sur la #biodiversité et l'Agenda 2030 Revers de main avec index pointant vers le bas
Alors que la COP15 discutera des Solutions basées sur la Nature et l'objectif 30 % de la Terre sous statut de conservation, il appelle à mettre fin à l'accaparement des terres #autochtones.
Stop au #colonialismeVert - 1 - 6 - 10
Tr.: ... Le rôle de la politique de développement face à la perte de biodiversité dans les pays en développement ...
Ndlr : elle PLPDLA sur ce sujet. Quel est le point de vue des autres eurodéputés dont LFI ? ACT