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Clés : Agriculture ; Extrême droite
Le RN, parti des agriculteurs ? Le grand mensonge dévoilé - 14 mai 2024 - 16H40 / Par Lisa Lap
"L’inconsistance du RN et de Bardella sur l’écologie". Basta! s’est penché sur le Rassemblement National et sa, ou plutôt ses lignes politiques, à un mois des élections européennes, quand le parti d’extrême droite vante être celui du peuple que la politique politicienne a abandonné.
Sophie Chapelle a analysé la ligne politique du RN notamment sur les thématiques environnementales, et constate de gros revirements. Sur les pesticides, en 2017 Marine Le Pen était fortement contre. Cette année, épisode de colère agricole, FNSEA omniprésente, et là : le RN se positionne anti normes environnementales. Cela permet aussi de ne pas parler de la question du revenu. Sur la question du prix minimum, le "prix plancher", c’est tout aussi flou, Marine Le Pen et Jordan Bardella disent tout et son contraire. Au-delà des revirements, il y a aussi le discours qui ne se traduit pas dans les votes. C’est le cas notamment pour le pouvoir d’achat ou l'agriculture bio. Le RN a également partager le visuel “Garantir la préservation des terres agricoles face à l’urbanisation excessive”, encore dans cette stratégie d’être du côté des agriculteurs, alors que dans les votes, c'est tout l'inverse.
Au niveau européen, la campagne de com sur la défense du petit agriculteur est mise à mal par la défense des plus gros quand il faut voter la politique agricole commune.
Basta! a décidé de se pencher sur la stratégie du RN pour qui le discours diffère fortement des actes politiques, et est bien loin du parti "proche du peuple" qui défend sa population précarisée.
En 2022, les PDG du CAC40 ont gagné en moyenne 130 fois plus que leur salariés. C’est ce qu’on apprend dans le dernier rapport de l’ONG OXFAM : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ». Et c’est en progression depuis 2019, cette année les patrons avaient gagné 111 fois plus. Depuis, crise covid, guerre en Ukraine, des épisodes bénéfiques pour les dividendes des actionnaires. OXFAM rapporte qu’en 2022, les entreprises du CAC 40 ont versé en moyenne 76 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Une période bénéfique aussi, donc, pour les PDG. L’ONG explique que, « malgré une meilleure prise en compte des critères non-financiers, la rémunération totale des patrons du CAC 40 en 2022 était indexée à 19 % sur la satisfaction des actionnaires, contre seuls 5,8 % sur les objectifs climatiques ». Les entreprises du CAC40 qui s’enrichissent donc, pendant que l’écart avec les salariés se creusent. Thomas Porcher explique que les patrons des grandes entreprises ne prennent aucun risque, au contraire, et gagnent des milliers d’euros à délocaliser ou fermer des entreprises en France. L’économiste explique cette dynamique par la logique de financiarisation des entreprises, où l’intérêt des actionnaires passera avant l’intérêt français ou des salariés.
Depuis la politique plutôt protectionniste des chinois et des états unis vis à vis de leur propre industrie, Emmanuel Macron est soucieux de la politique industrielle française et européenne. Le chef de l’État remet au goût du jour le mot “réindustrialisation”. Le président chinois Xi Jinping est attendu en France ce lundi et mardi pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre notre pays et la Chine, lors d'une visite d'État. À l’occasion, Emmanuel Macron a appelé l'Europe à défendre ses « intérêts stratégiques » face à la Chine, dans une interview pour The Economist. Un des points de tension entre la Chine et le vieux continent, ce sont les voitures électriques, comme le rapporte La Tribune. Emmanuel Macron avance le pragmatisme (et le en même temps) : « Aujourd'hui nous devons avoir sur le plan commercial avec la Chine un comportement respectueux, mais de défense de nos intérêts, de réciprocité et de sécurité nationale ». La guerre en Ukraine sera aussi au programme de la rencontre, au cours de laquelle Emmanuel Macron demandera à son homologue chinois de contribuer à une "résolution" du conflit à nouveau. Le Moyen Orient sera aussi à l’ordre du jour. Une rencontre donc très politique. D’une part, l’interdépendance économique entre les investissements chinois en France notamment sur les batteries électriques d’un côté et la concurrence commerciale de l’autre. D’autre part, la géopolitique internationale, avec une Chine alliée des russes, ou qui entretient des liens de coopération avec l’Iran. Thomas Porcher raconte la “guerre froide” entre les États-Unis et la Chine, où, la France et l’Europe sont les “dindons de la farce de la mondialisation”.
2 mai 2024 - 14H52 / Par Fabrice Wuimo
"Une propagande digne d'un régime autoritaire": peut-on être encore pro-Palestinien en France ? (Alain Gresh)
Auteur de “Palestine, un peuple qui ne veut pas Mourir”, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent, Alain Gresh, journaliste, pose un regard un regard lucide et recontextualisé sur le génocide en Palestine.
Journaliste, essayiste, fondateur du média Orient XXI, spécialiste du Proche Orient et du Monde Arabe, auteur d’innombrables ouvrages sur cette zone, Alain Gresh était sur le plateau du Média pour parler du dernier en date et qui est intitulé “Palestine, un peuple qui ne veut pas Mourir”, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent. Un regard lucide et recontextualisé sur la guerre d'Israël en Palestine. Il passe au crible tous les détails de la situation entre Israël et la Palestine, son histoire, surtout celle de la lutte des Palestiniens pour leur survie, leur Terre, le droit à l’autodétermination et la fin de la colonisation.
Il décrypte jusqu’à la sémantique utilisée dans les médias et par les autorités politiques soutiens d’Israël et qui tend à justifier le massacre indiscriminé qui court en ce moment dans la Bande de Gaza… Comme lorsque l’on parle de “guerre” entre Israël et le Hamas. Faire passer le colonisé et l'opprimé pour un terroriste pour mieux le déshumaniser et justifier son sort.
"Pas une guerre, mais un génocide" : la Sorbonne se soulève contre Macron, pour la palestine - 25 avril 2024 - 20H30 / Par Juan Tendero-Tourné
Une centaine d’étudiants se sont rassemblés ce jeudi 25 avril sur la place du Panthéon, dans le cinquième arrondissement de Paris, afin de dénoncer la conférence sur l’Europe tenue par Emmanuel Macron au cœur de la Sorbonne.
L’appel à manifester, lancé par les écologistes et les syndicats étudiants, avait pour but de dénoncer la “politique répressive du gouvernement” mais surtout d’interpeller le chef de l’Etat, sur la guerre israélo-palestinienne, en dénonçant le "génocide en cours à Gaza". En raison de la venue du président, l’ensemble du quartier Latin a été bouclé afin d’« assurer une sécurité optimale », dans un contexte de vives tensions concernant la question palestinienne.
Une fois sur place, les étudiants ont tous dénoncé un "deux poids deux mesures", en rappelant par exemple la conférence de la France Insoumise par Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan annulée à Lille. D’autres ont également pointés du doigt les multiples attaques à l’encontre des cadres du parti avec, notamment, la récente convocation pour "apologie du terrorisme" visant Mathilde Panot, président du groupe LFI à l’assemblée nationale.
Malgré un nombre restreint de manifestants, les policiers présents sur place, ont eu recours à une nasse, "technique illégale de répression", dans le but d'"encercler et d’empêcher les manifestants de s’étaler jusqu’à l’entrée de la Sorbonne", ont confirmé plusieurs sources policières. Nous nous sommes donc rendus sur place afin d’écouter la voix de ces étudiants, toujours plus nombreux à se battre contre la politique mise en place par la macronie.
L’armée dans nos collèges : cet enseignant alerte, Darmanin veut le faire taire - 26 avril 2024 - 16H30 / Par Nadiya Lazzouni
Olivier Cuzon, enseignant et syndicaliste à Sud Education 29, est l'invité de Nadiya Lazzouni dans ce nouvel Entretien d'Actu. Le 19 avril dernier, il a été convoqué au commissariat de Brest, à la suite d’une plainte de Gérald Darmanin pour diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie nationales. Gérald Darmanin est coutumier des menaces de plainte en diffamation,sauf que dans le cas d'Olivier Cuzon, le ministre de l’intérieur est allé au bout.
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"Toujours debout !", c'est l'émission quotidienne du Média diffusée en direct qui décrypte l'actualité en présence de nombreux invité.e.s !
24 avril 2024 - 18H20 / Par Fabrice Wuimo
Fillon condamné à 1 an de prison - Attaque contre le Liban, charniers à Gaza : jusqu'où ira Israël ?
Nous sommes mercredi 24 avril 2024, voici le programme de la nouvelle édition de « Toujours Debout », présentée par Fabrice Wuimo.
Au sommaire :
Flash Info : On fait un point sur les 3 #actualités du jour avec Juan Tendero-Tourné :
- Bruno Le Maire va simplifier la fiche de paie.
- La cour d’appel de Paris vient de rendre son verdict dans l’affaire des “emplois fictifs” des époux Fillon.
- L’armée israélienne annonce mener une action offensive au sud Liban.
Entretien d'Actu :
- « Free Palestine party » vous en avez peut-être entendu parler, c’est le nom d’une coalition réunissant plusieurs partis européens, qui souhaitent “faire entendre la voix du peuple palestinien » et, plus globalement, « lutter contre la contamination des idées d'extrême droite visant les citoyens de confession musulmane ». Cette coalition réunira « des partis indépendants partageant la même éthique musulmane » en France, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suède. Côté français, c’est l’Union des Démocrates Musulmans de France qui sera le porte étendard de cette coalition. Nous recevons son fondateur et président Nagib Azergui.
- Dans la seconde partie de Toujours Debout, un échange sur l’offensive Israélienne à Gaza, les risques d’escalade d’un conflit régionale et la censure que subissent les voix en faveur de la Palestine en France et ailleurs en Europe. Pour évoquer cette page moyen orient, nous serons en compagnie de Béligh Nabli, Professeur de droit public à l’UPEC-Paris XII, et de Riccardo Bocco, professeur émérite au Département d'anthropologie et de sociologie de l'IHEID à Genève et spécialiste de la situation au Proche-Orient.
"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
"L'Oeil de Moumou" est une chronique médias signée Mourad Guichard. Mourad Guichard est un journaliste indépendant, qui pose un regard tranchant sur les grandes et petites dérives de notre paysage audiovisuel et médiatique.
Christophe Barbier, Eric Naulleau : et si finalement, ils étaient amoureux de Mélenchon ?
Pour cette nouvelle chronique de « L’Oeil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a dédié son premier « top » aux sondages qui fleurissent durant les campagnes électorales et dont la fabrication pose problème. Il a poursuivi sa rubrique par un reportage mettant en scène un élève qui s’est retrouvé face au Premier ministre et lui a posé des questions qui ont mis ce dernier en difficulté.
Parmi ses nombreux « flop », Mourad a pointé les médias de service public qui font régulièrement la courte échelle au Rassemblement national ou qui règlent leurs comptes à base d’anticommunisme primaire, comme c’est le cas avec Patrice Romedenne, éditocrate ultra réactionnaire. Rachel Khan, « essayiste » en perdition qui a désormais le titre de « flopeuse », a également eu les honneurs des « flop », pour sa position victimaire face aux attaques légitimes qui la visent depuis plusieurs semaines.
Avant de mettre à l’honneur la Queen Ruth Elkrief qui a visiblement fait preuve d’une mesquinerie sans nom, le journaliste indépendant a fait un crochet par les studios de Radio J qui recevaient récemment Mazarine Pingeot pour parler une nouvelle fois d’antisémitisme présumé des cadres… LFI.
« Au microscope » a consacré la tournée médiatique des squatteurs de plateaux TV Christophe Barbier et Éric Naulleau. Ces deux perroquets omniprésents ont chacun produit un brulot visant Jean-Luc Mélenchon ad hominem. La preuve d’une obsession maladive qui mériterait une sorte de coming out affectif. Chiche ?
Par Mourad Guichard
Journaliste indépendant basé dans le Loiret. Écrit pour le Canard Enchaîné, L'Humanité, Politis et Street Press et Le Média... Ex Libération, Reuters.
GAZA : LE PREMIER GRAND MASSACRE ASSISTÉ PAR L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ? - 20 avr. 2024 / Le Média
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Nouvel épisode de l’émission “Du côté de chez Sam”. Avec Chris dit Politicoboy, journaliste et ingénieur, co-auteur des Illusions perdues de l’Amérique démocrate et animateur d’une newsletter sur Substack (https://politicoboy.substack.com)… “Du côté de chez Sam” revient, deux fois par mois, sur l’actualité aux Etats-Unis, mais également sur la façon dont les Etats-Unis regardent l’actualité dans le monde.
Au sommaire, deux sujets :
Quel rôle les grandes firmes technologiques américaines, qui s’exportent massivement dans le monde tout en ayant leurs sièges localisés dans la célèbre Silicon Valley, jouent-elles dans le carnage qui a cours actuellement dans la bande de Gaza et qui est perpétré par l’armée israélienne ? Sommes-nous en train d’assister à un “génocide assisté par ordinateur” ? Chris nous expliquera comment les technologies les plus avancées, notamment l’intelligence artificielle, peuvent se mettre au service de la barbarie…
Nous évoquerons aussi Joe Biden, et ses reculades répétées vis-à-vis d’un Benjamin Netanyahou qui finit par avoir des feux verts et des feux oranges dans tout ce qu’il entreprend. Le président américain a-t-il autorisé l’offensive à Rafah en échange de la promesse d’une réponse de faible intensité contre l’Iran ?
Par Lisa Lap
La région du Proche et Moyen-Orient est-elle en train de s’embraser ? Quelles conséquences d’un point de vue économique, pour le monde entier ? La semaine dernière, Israël promettait “une riposte” après l’attaque de drones de l’Iran le week-end précédent, qui faisait suite à la frappe mortelle imputée à Israël contre le consulat de l’Iran à Damas, le 1er avril dernier et qui avait fait 13 morts. De hauts responsables américains font état d'une attaque israélienne, malgré les appels au calme de nombreux pays, y compris son allié américain vendredi. "Il semblerait que le scénario pessimiste, celui de l'escalade, soit en train de se confirmer", a prévenu sur Franceinfo le professeur émérite Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, qui intervient aussi sur notre antenne dans l’émission « Le monde n’a pas de centre ». La région est "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. D’autre part, les raids israéliens continuent en Cisjordanie et dans la région de Gaza.
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Julien Théry reçoit le sociologue Gérard Mauger, auteur d'un livre intitulé « Avec Bourdieu. Un parcours sociologique ». Non seulement G. Mauger a travaillé avec les outils conceptuels de Pierre Bourdieu, dont il donne une synthèse critique dans cet ouvrage, mais il a cotoyé le grand sociologue pendant les vingt dernières années de sa vie, marquées par un engagement politique de plus en plus prononcé contre le néolibéralisme. Il nous livre ici son témoignage.
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Meeting annulé : Rima Hassan et Mélenchon censurés ? - Grève olympique, européennes : et si les travailleurs prenaient le pouvoir ? - Toujours debout ! 17 avril 2024 - 18H20 / Par Fabrice Wuimo | Le Média
Nous sommes mercredi 17 avril 2024, voici le programme de la nouvelle édition de « Toujours Debout », présentée par Fabrice Wuimo.
Au sommaire :
Flash Info : On fait un point sur les 3 #actualités du jour avec Nadiya Lazzouni :
- La conférence de la candidate aux européennes, Rima Hassan, et du leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon sur la Palestine à l’université de Lille, prévue jeudi 18 avril n’aura pas lieu
- Le plus grand squat de France situé à Vitry sur Seine, dans la banlieue sud de Paris, a été évacué ce mercredi matin
- Une frappe russe fait au moins 11 morts et une vingtaine de blessés dans le nord de l’Ukraine
Entretien d'Actu : Avec Jean-Pierre Mercier, candidat sur la liste Lutte Ouvrière aux élections Européennes.
Comment Macron et Attal vont vous rendre encore plus pauvres / Par Lisa Lap - L'instant Porcher - 4 mars 2024 - 20H30
Retraites, chômage, soins, droits sociaux… des domaines bien affaiblis depuis plusieurs années. Et des cibles bien marquées pendant les deux quinquennats Macron. Les pauvres sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus pauvres. Les français en général subissent et ressentent un déclassement.
Après 3 réformes en 7 ans, Gabriel Attal a relancé la guerre au chômage, ou aux chômeurs, on ne sait plus. L’exécutif prévoit une nouvelle fois de réduire les droits au chômage. Rien ne semble décidé mais sont dans la ligne de mire, une nouvelle fois, la durée d’indemnisation, les avantages des plus de 55 ans ou encore accentuer la dégressivité des allocations. On vous parlait déjà il y a quelques semaines des révélations de Médiapart : l'exécutif étudierait plusieurs pistes, comme une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation (passant de 18 mois à 14 mois, quand c’était 24 mois il y un an), ou encore la suppression des fins de droit.
Gabriel Attal présente plusieurs arguments, notamment, les PME qui auraient du mal à recruter. Ou encore les dernières prévisions de l’Unédic, excédentaire mais à la baisse. Le Premier Ministre maintient l’idée que le travail doit rapporter davantage que de ne pas travailler. Au lieu d’améliorer la situation des travailleurs, ce sont les sans emplois qui seront donc ciblés. “Emmanuel Macron veut mettre fin au modèle social”, explique Thomas Porcher. Lisa Lap et l’économiste détaille comment l’exécutif veut diviser pauvres et classes moyennes travailleuses.
Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes il y a une semaine en pleine colère agricole. Le Président, comme à son habitude, a joué au jeu du terrain, manches retroussées et vocabulaire tranché, et a annoncé la mise en place d’un “prix plancher”, revendication principale du syndicat confédération paysanne, qui lutte contre l'agro-industrie. La direction de la FNSEA, elle, juge cette mesure impossible à mettre en œuvre. Une mesure loin d’être soviétique, détaille Thomas Porcher. Mais aussi impossible à mettre en oeuvre avec de tels accords de libre échange actuellement votés, explique l’économiste. Jeudi, deux traités de libre échange avec le Kenya et le Chili ont été votés au parlement européen, avec les voix du camp Macron. Une énième arme donnée aux multinationales, qui va affaiblir tout le reste, selon Thomas Porcher.
« Carte blanche », c’est la rubrique du Média consacrée à nos coups de gueule, coups de cœur et à nos partis pris. À nos opinions, étayées par des faits scrupuleusement respectés mais éclairés par nos différentes sensibilités.
Dans sa nouvelle chronique, le journaliste indépendant Mourad Guichard évoque celles et ceux qu’il appelle « les idiots utiles de la lutte contre l’antisémitisme ». Car si l’on connaît les alliés de ce nécessaire combat, tels Michèle Sibony ou Jonathan Ruff de l’Union des Juifs français pour la paix (UJFP), il semble plus difficile de comprendre à quel jeu jouent l’essayiste et plagiaire Rachel Khan, le député proche du Likoud Meyer Habib ou encore de nombreux intervenants sur les chaînes d’info en continue. Ceux censés défendre les Français de confession juive présumée, qu’ils soient d’ailleurs ou non pratiquants.
Le chroniqueur souligne, en s’appuyant sur plusieurs exemples, l’outrance de certains propos qui, selon lui, viennent alimenter, en partie, les discours antisémites par le biais du « 2 poids, 2 mesures ». Ces outrances vont jusqu’à qualifier d’ « option » la possibilité de bombarder la bande de Gaza à l’arme nucléaire. Ce qui ne semble pas déranger Frédéric Haziza, journaliste politique pour la radio communautaire Radio J, qui n’a trouvé aucun autre spécialiste des questions géo-politiques au Moyen-Orient que l’ancien comédien… Michel Boujenah.
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Extrait de “Toujours Debout” et de notre nouvelle rubrique hebdomadaire : “Ne nous engueulons pas”. “Ne nous engueulons pas” c’est une confrontation d’idées entre notre historien-maison, Julien Théry, et un interlocuteur avec lequel il n’est, disons, structurellement pas d’accord, même si des convergences sur certains sujets ne sont pas interdites.
Cette fois ci, Julien est face à Lucas Jakubowicz, rédacteur en chef de Décideurs Magazine.
La gauche française est-elle devenue l’ennemie publique numéro un de la classe politique et de ce que l’on pourrait appeler le champ médiatique majoritaire ? Plus précisément, la gauche radicale, qui occupe aujourd’hui une position hégémonique à gauche, et l’extrême gauche, doivent-elles désormais être séparées du reste de la classe politique dite “républicaine” par un cordon sanitaire, selon l’expression de Manuel Valls ? Exclue parce que dangereuse parce que wokiste, parce que communautariste, islamogauchiste voire antisémite ? Débat à bâtons rompus.
Chaque semaine, Fabrice alias le Stagirite porte un regard décalé sur l'actualité et les stratégies de communication des puissants. L'ironie n'empêchant pas l'analyse rigoureuse.
Politique Retraite
Le gouvernement et la minorité présidentielle sont prêts à prendre des libertés avec les procédures de l’Assemblée nationale pour empêcher de ré-ouvrir le débat sur la réforme des retraites. C’est ce qu’a réussi à démontrer le groupe parlementaire la France insoumise cette semaine, en réalisant un petit coup politique, sur fond de scandale démocratique. La France insoumise a proposé une loi d’abrogation de la retraite à 64 ans qui avait déjà été proposée il y a quelques mois (par le groupe LIOT), sans varier un seul paramètre, pour voir comment allaient réagir les instances de l’Assemblée contrôlées par la macronie.
Le Bureau de l’Assemblée a considéré le texte comme financièrement irrecevable mercredi, alors qu’il l’avait considéré recevable 6 mois plus tôt. D’un point de vue législatif, c’est une défaite pour la France insoumise : leur texte d’abrogation n’est pas passé. Mais l’enjeu est symbolique, ou politique : démontrer que l’exécutif, appuyé par la minorité présidentielle, recourt à toutes les manœuvres possibles pour empêcher le débat parlementaire sur cette question.
Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ? Discussion à bâtons rompus.
Le conflit israélo-palestinien est de retour à la Une, plus dévastateur que jamais. Du terrain, de Gaza notamment, nous arrivent au compte-gouttes des images qui illustrent bien une offensive terrestre israélienne sans pitié. Des images décontextualisées dans un contexte où tout travail journalistique exhaustif est impossible, entre coupures d’Internet et ciblage des reporters, dont certains ont été tués.
En France, les manifestations pro-palestiniennes interdites ainsi que l’expression d’une parole antisémite crispent une atmosphère déjà tendue. Dans cet extrait de “Toujours debout”, Théophile Kouamouo est en compagnie de Wissam Xelka, streameur, militant, taulier de la chaine Twitch Paroles d’honneur, et de Michèle Sibony, ancienne présidente de l’Union juive française pour la paix. Comment éviter le piège de l’antisémitisme, de l’islamophobie et de toutes les instrumentalisations, dans un contexte de criminalisation de toute initiative de solidarité avec le peuple palestinien ?
Connu / https://twitter.com/Nicomay/status/1720142459219411030
Publié Il y a 1 mois • 79 vues / Par lemediatv
... le 49.3 qui fait sa rentrée ! C’était mercredi soir à l’Assemblée, pour faire adopter sans vote la loi de programmation des finances publiques 2023-2027.
Privé de majorité absolue à l'Assemblée, l’exécutif n’a pas voulu prendre prendre le risque d’un rejet du texte, comme ce fut le cas l’an dernier (octobre 2022), lorsqu’il avait déjà essayé de faire passer ce texte programmatique.
Les petites combines de l’exécutif pour économiser un 49.3 valent le détour. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, l’usage du 49.3 est limité à un seul texte de loi par session parlementaire, à l’exception des textes sur le budget de l’Etat et de la Sécu, pour lesquels il y a “49.3 infini”. Or, malgré son nom, la loi de programmation des finances publiques n'est pas considérée comme un texte budgétaire.
L’exécutif voudrait conserver ce joker pour le texte sur l’immigration, pour contourner les LR (qui, eux, veulent le forcer à consommer son unique 49.3 dès maintenant). Le gouvernement a trouvé un stratagème : il ne peut avoir qu’un seul 49.3 par session ordinaire, alors il suffit d’examiner la LPFP en session… extra-ordinaire.
Visibilité Publique Publié originellement 30 septembre 2023
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu Langue Français Étiquettes Durée 8min 55sec Aucun commentaire.
Info en continu Depuis ce vendredi, la webtélé d’extrême gauche Le Média est devenue une chaîne de télévision classique et compte bien tordre le cou à la concentration des médias et concurrencer les chaînes d’info en continu
L.Be.
Les micros de Cnews et BFMTV. Illustration — NICOLAS MESSYASZ/SIPA
- Le Média a eu l’autorisation de l’Arcom (ex-CSA) de devenir une chaîne de télévision à part entière sur les téléviseurs connectés et les box Internet. Par contre, elle n’est pas sur la TNT.
- L’idée est de concurrencer les grandes chaînes d’information en continu, LCI, BFMTV ou CNews, en luttant contre la concentration des médias.
- Pour l’heure, deux des opérateurs privés – SFR et Bouygues – refusent de donner un canal de diffusion à la chaîne d’extrême gauche.
« Ce qui garantit un espace public sain, c’est le pluralisme », insiste Théophile Kouamouo, actuel rédacteur en chef du Média. Lancée en janvier 2018 par des proches de La France insoumise, la webtélé d’extrême gauche a débarqué – en toute discrétion – sur le petit écran ce vendredi, devenant une chaîne de télévision à part entière. Elle est désormais accessible sur le canal 350 de la Freebox. Les trois autres opérateurs français privés (Orange, Bouygues et SFR) traînent des pieds pour lui offrir une place, en dépit du feu vert de l’Arcom (ex-CSA), l’autorité régulatrice de l’audiovisuel. Les deux plus réticents étant Bouygues et SFR, eux-mêmes respectivement propriétaires de LCI et BFMTV.
Se hisser au niveau des mastodontes de l’info en continu n’est pas si simple, surtout avec une quinzaine de journalistes. Mais Le Média se réjouit de réaliser son rêve. C’est « une victoire pour la presse indépendante », écrit la chaîne pour accompagner sa campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank. « Nous appelons à renforcer le nombre de sociétaires pour être en mesure de produire assez. A chaque créneau de la journée, représenter une alternative, c’est beaucoup d’argent », concède Théophile Kouamouo.
Un média engagé
L’enjeu est de taille : deux tiers des Français regardent la télévision sur les box, rappelle-t-il. Pour pouvoir atteindre ces téléspectateurs, Le Média s’est engagé dans une bataille de l’opinion via une pétition, intitulée « Pour le pluralisme à la télévision » qui affichait 12.700 signatures ce mardi. Il compte bien faire plier les opérateurs les plus réticents à lui trouver un canal de diffusion. « Aujourd’hui, l’écosystème de l’audiovisuel a été formaté pour que BFMTV et CNews donnent le la de la hiérarchisation de l’information, poursuit l’ancien correspondant du Monde en Côte d’Ivoire. On n’a pas les moyens de ces grosses chaînes, mais on veut aller sur le même terrain. Nous pensons qu’un soir de manifestation, de crise politique ou d’élection, le citoyen doit pouvoir zapper entre les différentes chaînes d’information. »
Sur ce point, François Jost, sémiologue et spécialiste des médias, s’étonne un peu. « Alors qu’à l’origine, Le Média revendiquait une certaine déontologie du journalisme qui devait couper avec la pratique des grandes chaînes, il passe à une télévision d’opinion. Ce qui justifie son existence, c’est presque CNews. Son ennemi n’est plus le service public comme c’était le cas, mais la télévision de Vincent Bolloré. » Pourtant, Le Média se défend d’être une chaîne militante. « Nous n’allons pas donner la parole à des personnalités avec lesquelles nous sommes d’accord, mais nous sommes un média engagé qui part d’un point de vue », précise Théophile Kouamouo. Pour lui, parler de neutralité est hypocrite. Elle est « impossible à atteindre en raison des biais naturels et parce que les entreprises de presse sont contrôlées par des intérêts privés ».
Conserver un regard neutre sur les faits ne doit pas être un gros mot, pour François Jost. Au contraire. « Quand on soutient la déontologie, on déteste généralement qu’on confonde commentaires et faits », note le sociologue des médias. « Le pluralisme doit être interne à une chaîne, ce n’est pas une chaîne de droite contre une chaîne de gauche », critique-t-il. La notion de pluralisme est d’ailleurs dans le cahier des charges de la chaîne d’information en continu. « Elle veille à l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion et constitue à ce titre un lieu d’exercice et de diffusion de la démocratie », peut-on lire dans le décret publié en 2002. Le Média souhaite donner un espace « aux paroles minorisées », mais il y aura de la place pour le contradictoire.
Le sujet brûlant de la concentration des médias
L’arrivée d’une chaîne d’information « indépendante » et marquée très à gauche va-t-elle renverser le PAF ? « L’impact sera efficace le jour où dans ce pays on sera capable de voter des lois qui protègent de la concentration et du monopole, juge Noël Mamère, qui a collaboré avec Le Média à sa création en 2018 avant de le quitter quelques mois plus tard à l’heure du limogeage de la présentatrice Aude Rossigneux. On est confrontés à des gouvernements, en particulier celui-ci, qui est d’une grande permissivité avec un certain nombre de capitaines d’industrie qui investissent dans les médias pour renforcer leur capacité d’influence. »
La question de la concentration des médias s’est imposée comme un sujet brûlant au mois de juin dernier. Le Journal du Dimanche a été secoué par une grève historique de la rédaction, pendant quarante jours, contre la nomination à sa tête fin juin de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, marqué à l’extrême droite. Cette arrivée a été attribuée par de nombreux observateurs à Vincent Bolloré, milliardaire aux opinions réputées ultra-conservatrices.
Son groupe Vivendi, qui détient Canal+ et ses chaînes (dont CNews et C8), est en train d’absorber Lagardère, propriétaire du JDD, de Paris Match et d’Europe 1. Les trois titres étant chacun en train d’opérer un virage éditorial marqué à droite. Le Média va-t-il changer le game du pluralisme ? Encore faudrait-il qu’il récupère un canal sur toutes les box.
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Commentaire de Pierrick Louin. il y a 6 jours
Etre indépendant ne veux pas dire être neutre par contre être dépendant de milliardaires maintenant ça veut souvent dire de droite voire d'extrême droite. C'est assez facile à vérifier.
Heureusement, il existe des patrons comme Xavier Niel et Matthieu Pigasse, qui ont une déontologie de respect de la liberté de la presse. Sans doute ce qui explique que seul Free a naturellement permis la diffusion du Média sur sa box. Pour l'heure, le refus des 3 autres opérateurs - Bouygues, Orange et SFR - d'en faire autant est signifiant.
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Inclassable
Nouvel épisode de “Sans langue Degois”, la chronique politique de Françoise Degois. Une chronique hebdomadaire de décryptage politique qui entend aller plus loin que la seule énumération des faits d’actualité. Dès ce cinquième épisode, la formule change. Désormais, Françoise est face à un contradicteur, qui peut changer en fonction de l’actualité. Et aujourd’hui, elle est face à Rony Brauman, ancien directeur de Médecins sans frontières, et qui nous fait l’honneur de figurer dans le comité d’éthique du Média.
Au sommaire : l’horreur à Gaza, et la responsabilité morale de l’État d’Israël, quelques semaines après le choc de l’attentat perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier. Le tableau est apocalyptique. Aurait-il pu en être autrement ? Benjamin Netanyahou, qui a fait ce choix, a-t-il des excuses ? les manifestations pro-palestiniennes interdites en France mais pas dans la majorité des pays européens ainsi que l’opinion publique française face au conflit au Proche-Orient ; Emmanuel Macron qui annonce la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse.
Démarche sincère ou femiwashing ? Dans le contexte de guerre au Proche-Orient, les réseaux sociaux nous font-ils perdre la tête ? Un débat animé par Théophile Kouamouo.
Les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens. Les grosses entreprises, moins que les PME. Comment c’est possible ? Décryptage.
Panama papers, paradise papers, pandora papers… Vous vous souvenez sans doute de ces scandales d’évasion fiscale. Véritable fléau pour nos économies, la fraude fiscale est parfois non comprise dans son ampleur et les conséquences dans nos vies. Elle est aussi sujette à débats, idées reçues… Vous nous connaissez, on va détricoter tout ça.
L’Observatoire européen de la fiscalité vient de publier son dernier rapport. La bonne nouvelle, c’est qu’il est beaucoup plus difficile de dissimuler des fortunes sur des comptes en Suisse ou à l'étranger. La part des comptes offshore échappant au fisc a été divisée par 3 en moins de 10 ans. Ce qui a joué : que des pays et banques jouent le jeu et partagent les infos des comptes offshores de leurs clients. Mais tous ne le font pas encore. En 2007, les plus fortunés ne déclaraient que 10% de la richesse qu'il plaçaient hors de leur pays. Aujourd'hui, c'est 75%.
Le reste du rapport est beaucoup moins bon.
En 2021, 140 pays se sont mis d’accord sur le principe d’une taxe minimale à 15% sur les bénéfices des sociétés multinationales. « C'était vraiment un pas de géant, même si le taux proposé était nettement plus faible que ce que doivent payer les PME, parce que c'était la première fois qu'il y avait un accord international qui venait fixer un taux minimum d'imposition. » a expliqué Gabriel Zucman, coordinateur du rapport, sur Franceinfo. Mais cet impôt a été dénaturé par de multiples exonérations, dérogations… Et le rendement espéré a été divisé par deux.
Surtout, le rapport montre que les milliardaires paient moins d'impôts que les citoyens en proportion. Les plus riches, qui sont moins de 3 000 dans le monde, dont 75 Français, détiennent plus de 12 000 milliards de dollars. Leur taux effectif d'imposition est entre zéro et 0,5% de leur fortune. Comment c’est possible ? Thomas Porcher l’explique, ça passe par les sociétés écran et/ou “l’optimisation” fiscale, légale donc, mais qui reste de l’évasion fiscale, explique Thomas Porcher qui dénonce dans le même temps l’hypocrisie des dirigeants et des règles “anti abus” non appliquées. Pour les multinationales, une partie de leurs bénéfices échappe à l’impôt : cela représente un manque à gagner global à 1 000 milliards de dollars en 2022, chiffre le rapport. Cela est notamment possible grâce aux prix de transfert, ou transfert de bénéfices, explique Thomas Porcher.
Aujourd’hui, il n’y a donc plus besoin de pratiquer de la fraude fiscale pour échapper aux impôts, il suffit d’optimiser, et souvent dans des cadres tout à fait légaux. De l’évasion fiscale qui n’est pas sans conséquences pour les sphères publiques et privées, et le commun des mortels. Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c’est l’Instant Porcher.